FR2997861A1 - Accessoire d'assurage et/ou de descente en rappel - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un accessoire (1) d'assurage et/ou de descente en rappel sur une corde à simple (C) constitué d'une pièce monobloc concave, comportant, notamment dans sa partie supérieure, un orifice subcirculaire (3), spécifiquement ajusté pour accueillir un seul et unique brin de corde à simple. Cet orifice (3) communique étroitement avec une fente (4) dont la largeur à son sommet est également volontairement limitée au diamètre d'un brin de corde simple. La forme globalement concave de l'accessoire (1) avec la géométrie réalisée par l'existence d'une encoche sommitale (10) entourée à droite d'une petite corne sommitale (8) et à gauche d'une bosse sommitale (12) le tout complété par une bosse sommitale postérieure (7) permet de créer un ensemble propre à obliger le brin libre de corde (C) à tomber dans la fente (4) en cas de lâcher de corde (C).

Description

La présente invention concerne le domaine des appareils et accessoires pour la pratique d'activités telles que l'escalade, l'alpinisme, le montagnisme, le canyonisme, la spéléologie, la randonnée aérienne, l'élagage et les travaux acrobatiques ou en hauteur dans le cadre d'activités sportives et professionnelles. L'invention a plus particulièrement pour objet un accessoire d'assurage et/ou de descente en rappel sur une corde simple pour la pratique des activités susvisées.

On connaît un grand nombre de dispositifs, du plus simple au plus complexe, pour les différentes pratiques listées ci-dessus. Le plus connu d'entre eux est probablement le "8" ou Huit, qui est un descendeur constitué d'une pièce métallique comportant deux boucles de diamètres différents liées entre elles et présentant la forme générale d'un huit. Un grand nombre de variantes de ce dispositif descendeur existent également. Le principal inconvénient de ces dispositifs réside dans leur incapacité à permettre un blocage de la corde d'assurage ou de rappel lorsque l'utilisateur lâche ladite corde, ce qui engendre des chutes dangereuses, voire dans certains cas mortelles. Pour palier ces problèmes des dispositifs descendeurs munis d'un système de blocage automatique de corde en cas de lâcher ont été développés. Malheureusement ces dispositifs sont pour la plupart d'une structure mécanique complexe, lourde et encombrante, et d'une utilisation difficile, ce qui limite grandement leur utilisation. En effet en cas de stress, le pratiquant peut, avec les appareils mécaniques, se crisper sur la poignée du dispositif de déblocage et donc chuter brusquement. De plus les dispositifs mécaniques peuvent rarement être utilisés en pratique mixte, par exemple escalade et canyonisme, car ils exigent une manutention un peu fastidieuse : ils ne sont pas « imperdables » (il faut à chaque utilisation le sortir et re-rentrer dans le mousqueton) et le passage dans l'eau en canyonisme altère à la longue leur fonctionnement. Enfin, jusqu'à une première invention (FR 2913889, réalisée par le même inventeur que l'accessoire décrit ci-dessous) aucun dispositif de 2 9 9 786 1 -2 descente en rappel et d'assurage actuel ne cumulait tous les avantages suivants : système autobloquant en cas de lâcher de la corde système permettant d'actionner le déblocage d'une seule main tout en restant instantanément autobloquant système avec le lequel le déblocage se fait en tenant nécessairement le brin libre dans la main système imperdable, ce qui signifie que pour le mettre en fonctionnement il n'est pas nécessaire de le sortir du 10 mousqueton qui le relie au baudrier système proposant plusieurs réglages de frottement pour bénéficier de plusieurs possibilités de freinage en cours d'assurage et de descente. 15 Cette première invention (FR 2913889) a permis de fournir un accessoire permettant les avantages précités, en palliant aux inconvénients des dispositifs préexistants. Toutefois, cette précédente invention (FR 2913889), même si elle permet 20 en particulier de procurer un accessoire de descente en rappel et/ou d'assurage qui comporte un système autobloquant progressif, dynamique, non mécanique qui soit simple à utiliser, rapide à débloquer (à condition d'utiliser au moins une des deux cornes basales), qui permette d'ajuster et contrôler en cours de descente le freinage sur la 25 corde tout en gardant les deux mains sur la corde ; présente certaines limites pour une utilisation avec un maximum de garanti de sécurité dans le cadre d'un usage uniquement en corde à simple. Dès à présent, il convient de bien définir ce qu'est une corde à simple. 30 Une corde à simple, ou encore un brin de corde à simple correspond à une corde qui conformément aux normes européennes et internationales (UIAA) est reconnue comme pouvant être utilisée pour la pratique de l'escalade. Contrairement aux cordes dites « à double » ou «jumelées », les cordes à simple, comme leur nom l'indique, sont utilisables en un 35 seul brin. Dès lors, elles doivent avoir un diamètre minimum reconnu ; en 2012, ce diamètre minimum est de 8,9 mm ; pour ces cordes là, nous parlerons de « cordes à simple les plus fines » ; la valeur du dudit diamètre peut évoluer au cours du temps. 2 99 786 1 3 A l'inverse, le diamètre le plus important pour ce type de corde, toujours en 2012 est de 10,5 mm, nous parlerons de « cordes à simple les plus grosses » la valeur du dudit diamètre peut évoluer au cours du temps. 5 Pour finir nous parlerons des « cordes les plus couramment utilisées », pour des diamètres intermédiaires ; en 2012, c'est de l'ordre de 9,7 mm ; la valeur du dudit diamètre peut évoluer au cours du temps. Les limites de la précédente invention (FR 2913889) pour une utilisation 10 exclusive en corde à simple sont : - risque de neutralisation (non fonctionnement) du système autobloquant et ce de façon involontaire (non totalement contrôlé / maîtrisé) ; la corde d'assurage pouvant passer non volontairement de la fente au grand orifice central 15 - risque de non blocage de la corde en cas de lâcher de corde lors de l'utilisation de la « corne sommitale » ; la forme de cette corne, même si elle est droite, à l'usage, ne garantit pas totalement (en cas de lâcher de corde) que le brin d'assurage (ou brin libre) retombe dans la fente pour permettre l'auto blocage dynamique. 20 - difficulté de déblocage de la corde lors de l'utilisation possible en « position rapide », c'est-à-dire, lors d'une non utilisation des cornes basales gauche et /ou droite, la corde étant passée uniquement dans le mousqueton. - manque de fluidité (trop de frottement pour les cordes rigides 25 et/ou relativement épaisses) dans la manipulation de la corde lors de l'assurage. Ces limites / inconvénients touchent à l'optimisation de la sécurité, le but de la présente invention est d'y pallier en apportant des réponses 30 simples. En effet l'invention est encore un système monobloc, et c'est sa forme, son design qui résout techniquement les précédentes limites (blocage dans tous les types de lâcher de corde, pas de risque de mauvaise manipulation en cours d'usage, meilleur déblocage et meilleure fluidité à l'assurage). 35 Ce but est atteint conformément à la présente invention grâce à un accessoire d'assurage et/ou de descente en rappel sur une corde simple, qui est constitué d'une pièce monobloc de forme sensiblement allongée, concave et apte à être tenue dans une seule main dans le sens de sa largeur. Cette pièce monobloc comporte : - un premier orifice basal débouchant de part en part dans l'épaisseur de 5 la base de ladite pièce et d'une forme autorisant le passage d'un mousqueton, et - un second orifice, qualifié de « petit orifice » débouchant de part en part dans l'épaisseur de ladite pièce monobloc et situé au dessus dudit premier orifice, de préférence dans une position sensiblement sommitale 10 et décentrée vers la gauche dans ladite pièce concave, ledit petit orifice étant spécifiquement ajusté pour accueillir un seul et unique brin de corde à simple de diamètre conforme à la norme UIAA, sa dimension volontairement limitée interdit le passage ou le croisement de deux brins de corde et 15 - une fente pratiquée dans toute l'épaisseur et s'étendant dans la longueur de ladite pièce monobloc concave et formant une échancrure communiquant par son extrémité supérieure, la plus large, avec ledit second et petit orifice. La communication entre le haut de cette fente concave et ledit second et petit orifice se fait à travers un resserrement 20 dont la largeur est volontairement sensiblement égale au diamètre des cordes à simple les plus grosses. L'accessoire selon l'invention comporte également de façon caractéristique, un bossage formé uniquement sur la face concave de 25 ladite pièce monobloc entre ledit premier orifice et l'extrémité inférieure, la moins large, de ladite fente, bossage s'étendant transversalement à la surface de ladite pièce monobloc et augmentant localement entre le bord extérieur gauche et le bord extérieur droit de ladite pièce monobloc concave, la hauteur de ce bossage est sensiblement égale au double du 30 diamètre des cordes les plus couramment utilisées. Le bossage formé à la surface de la pièce monobloc constituant l'accessoire de l'invention réalise de façon avantageuse un élément de renvoi de corde s'étendant en saillie à la surface de la pièce monobloc 35 concave entre ledit premier orifice basal et la base inférieure de la fente, cet élément de renvoi étant adapté pour faciliter le déblocage manuel d'un brin de corde coincé dans ladite fente. Ce bossage est ici rigoureusement situé, dans l'alignement du premier orifice basal et de la fente, et précisément entre ceux-ci, ce qui procure de manière obligatoire, un écartement de la corde, de la base de la fente. L'accessoire de l'invention peut avantageusement être utilisé comme 5 descendeur/assureur en remplacement des descendeurs/assureurs autobloquant. Il permet, notamment, de descendre ou d'assurer en corde à simple tout en pouvant conserver les deux mains sur la corde, et surtout, c'est le seul appareil, à ce jour qui permette une optimisation de la sécurité dans tous les types de lâcher de corde (pendant l'assurage, la 10 montée et la descente). Dans un mode de réalisation préféré, l'accessoire de l'invention comporte également à l'extrémité supérieure de ladite pièce monobloc concave une encoche sommitale entourée à droite d'une petite corne 15 sommitale et à gauche d'une bosse sommitale. Cette encoche est creusée perpendiculairement à la fente occasionnant un système frein / frottement propre à augmenter le freinage de la descente par un léger pincement du brin de corde sur l'accessoire, au cours d'une descente « normale » (sans lâcher de corde) 20 Toujours dans un mode de réalisation préféré, l'accessoire de l'invention comporte également dans sa partie supérieure (entre le petite orifice et la fente), une petite corne centrale ou excroissance centrale inférieure et une excroissance centrale supérieure, la continuité de ces deux excroissances faisant frontière entre ledit petit orifice et ladite fente. 25 La forme concave de l'accessoire selon la présente invention, joue un rôle important dans la fluidité du coulissage de corde lors de l'assurage et dans l'intuitivité et la facilité du déblocage de la corde. L'utilisation de l'encoche au sommet de la concavité améliore le déblocage de la corde 30 en faisant fonctionner le brin de corde dans une dimension supplémentaire (3d) par rapport au simple plan (2d) utilisé dans les systèmes d'assurages classiques. Conformément à une caractéristique préférée l'enchaînement occasionné 35 par la succession de la bosse sommitale, l'encoche sommitale et la corne sommitale de l'invention, modelés en volume tridimensionnel convexe grâce aussi à la présence d'une bosse sommitale postérieure optimise le fait qu'en cas de lâcher de corde, le brin libre va systématiquement, par gravité «sauter» de l'encoche à la fente et ainsi provoquer le blocage -6 souhaité. Ce phénomène mécanique est fondamental et unique en son genre. En effet, l'encoche sommitale et son environnement bosse sommitale postérieure, bosse sommitale et petite corne sommitale sont dessinées pour que la corde ne reste dans l'encoche que lorsque la main 5 tient le brin libre de corde. De façon complémentaire, l'accessoire de l'invention comporte également, à la base de ladite pièce monobloc concave, une première corne basale de forme sensiblement triangulaire et ergonomique ; elle est 10 présentée ici avec une surépaisseur spécifique juste en dessous de l'orifice basal afin d'imposer à la corde, quand elle passe dans le mousqueton, de prendre de la distance par rapport à l'axe vertical de la base de la fente et ainsi de faciliter le déblocage. 15 L'accessoire d'assurage et/ou de descente en rappel de l'invention est avantageusement formé d'une pièce monobloc qui peut être constituée d'un métal ou d'un alliage métallique, ou encore en variante, constituée d'un matériau synthétique ou d'un mélange ou assemblage de plusieurs matériaux synthétiques et notamment de plastiques. 20 Ces différents matériaux permettent avantageusement d'obtenir différentes qualités, résistances et poids d'accessoires en fonction des utilisations potentielles de ceux-ci. 25 D'autre part tous ces matériaux permettent une fabrication rapide et précise de la pièce monobloc de l'accessoire de l'invention par moulage ou usinage. D'autre part, l'accessoire de l'invention étant concave, ne peut être 30 décliné en des modèles rectilignes ou droits. Il n' y a donc pas de symétrie recto/verso, il n'y a qu'une utilisation pour utilisation en position « droitier ». Enfin, l'invention peut se décliner en des modèles vrillés présentant une 35 torsion sénestre (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre) dans le sens longitudinal pour que le sommet de l'accessoire se trouve dans un plan subvertical lorsque l'accessoire est accroché, comme il se doit, à un baudrier, quel que soit le type de baudrier utilisé par l'utilisateur (pontet vertical ou pontet horizontal).

Les autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux à la lecture de la description détaillée de l'invention qui va suivre, faite à titre non limitatif en référence aux figures annexées parmi lesquelles: - la figure 1 représente l'accessoire d'assurage et de descente en rappel de l'invention en vue de face; - la figure 2 représente l'accessoire de la figure 1 en vue de profil gauche, elle permet, entre autre, de visualiser la hauteur (H) et le débord 10 (D) explicités plus loin. - la figure 3 représente l'accessoire de la figure 1 en vue de dos ou de dessous - la figure 4 représente l'accessoire de la figure 1 en vue de dessus - les figures 1 à 4 permettent de visualiser les parties (2), (3), (4), (5), (6) 15 avec la surépaisseur (SE) et plan basal (6'), (7), (8), (9), (10), (11) et (12) de l'accessoire de l'invention nommé (1). - les figures 5a, 5b, 5c et 5d représentent l'accessoire de l'invention de la figure 1 dans un autre mode de réalisation particulier dans lequel la pièce monobloc formant l'accessoire présente une torsion sénestre 20 longitudinale (rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre), l'accessoire ainsi représenté sera renommé (1'). - les figures 6a à 6d représentent les modes d'installation et d'utilisation préférés de l'accessoire (1) de la présente invention dans le mode de réalisation de la figure 1, en utilisant un mousqueton de sécurité (M); 25 - la figure 7 représente le mode de fixation de l'accessoire (1) de l'invention sur un baudrier (B) à l'aide du mousqueton de sécurité (M); - les figures 8a et 8b représentent les deux modes préférés d'utilisation dits autobloquants, d'installation d'une corde (C) dans l'accessoire (1) de l'invention ; la figure 8a représentant la position autobloquante 30 « traditionnelle », corde derrière la corne basale (6) et la figure 8b représentant la position autobloquante dite « rapide », corde devant (uniquement dans le mousqueton (M)). - les figures 9a et 9b représentent le mode de coulissage de la corde à simple avec un minimum de frottement de ladite corde dans l'accessoire 35 de l'invention; la figure 9a en position dite « traditionnelle » c'est à dire corde derrière la corne (6) et la figure 9b en la position dite « rapide », corde devant (uniquement dans le mousqueton (M)). - les figures 10a et 10b représentent le mode de déblocage de la corde de l'accessoire de l'invention en position dite « rapide » ; elles permettent, de visualiser la longueur (L) reliant les points (A) (corde bloquée dans la fente) et (A') (corde libre) ; et avec la figure 2, de visualiser le débord (D) - les figures 11a, 11 b et llc représentent la partie supérieure de l'invention avec la bosse sommitale postérieure (7), la petite corne sommitale (8), l'excroissance centrale inférieure (9), l'encoche sommitale (10), l'excroissance centrale supérieure (11) et la bosse sommitale (12) qui harmonisées ainsi ensemble permettent à la corde (C) de basculer dans la fente (4) en cas de lâcher de corde. - les figures 5c, 6e à 6d, 7, 8, 9, 10 et 11 permettent aussi de visualiser le brin libre de corde (BL), ainsi que le brin amont (BA) de la corde (C). - la figure 12 représente une version de l'accessoire (1) selon laquelle le mousqueton est solidaire dudit accessoire.

L'accessoire 1 de l'invention, représenté aux figures 1 à 12 est destiné à la pratique de l'escalade, de l'alpinisme, du canyonisme, de la spéléologie, de la randonnée aérienne, de l'élagage et des travaux acrobatiques ou en hauteur, pour la descente en rappel et l'assurage, pour les cordes à simple conformes à la norme UIAA.

Cet accessoire permet de simplifier la pratique en facilitant le freinage, l'arrêt sur corde (clé de blocage inutile), la remontée sur corde et les conversions descente / montée; et montée / descente; tout en ayant une fluidité optimale du coulissage de la corde et surtout un auto blocage dynamique et automatique dans tous les types de lâchers de corde. Par référence tout d'abord aux figures 1 à 4, cet accessoire (1) est constitué d'une pièce monobloc qui peut être obtenue par moulage de métal, notamment d'aluminium, ou d'alliages métalliques, notamment à base d'acier ou d'aluminium ou encore par moulage de matières synthétiques tels que des thermoplastiques ou encore par assemblage de ces différents matériaux. Cette pièce monobloc présente une forme générale allongée et concave, d'épaisseur sensiblement constante sur toute sa longueur excepté en trois zones particulières (figure 2). Ces trois zones sont : la corne basale (6) avec précisément sa surépaisseur (SE), le bossage (5) et la section des bosses sommitales : la bosse sommitale postérieure (7) et la bosse -9 sommitale (12) dont les causes de leur existence sont explicitées ci-après. Afin que l'accessoire ne soit pas blessant pour les utilisateurs, la pièce (1) ne présente aucun angle ni bord vif, pointu ni coupant, bien qu'elle présente cependant des parties (5), (6), (8) et (12) proéminentes qui toutes remplissent une fonction particulière utile pour l'utilisation de l'accessoire (1) de l'invention.

La pièce monobloc comporte à sa base un premier orifice (2) débouchant de part en part dans le sens de l'épaisseur de la pièce, cet orifice (2) étant de forme sensiblement ovale et de taille adaptée pour permettre le passage d'un mousqueton de sécurité afin d'attacher l'accessoire (1) au baudrier d'un utilisateur.

Au dessus de l'orifice (2), l'accessoire (1) comporte un second orifice (3), qualifié de « petit orifice » débouchant de part en part dans l'épaisseur de ladite pièce monobloc, de préférence dans une position sensiblement sommitale et décentrée vers la gauche dans ladite pièce concave, ledit petit orifice (3) étant spécifiquement ajusté pour accueillir un seul et unique brin de corde à simple (norme UlAA), sa dimension volontairement limitée, interdit le passage ou le croisement de deux brins de corde. Ce petit orifice (3) communique ou se prolonge par sa partie latérale droite par une fente débouchant de part en part, allongée et échancrée (4), de forme concave sur toute sa longueur, plus large à son extrémité supérieure qu'à son extrémité inférieure. Cette fente (4) est séparée de l'orifice (3) par une petite corne centrale (9) (nommée excroissance centrale inférieure) et une excroissance centrale supérieure (11), ces deux excroissances ont pour but de réduire la taille de la communication entre le petit orifice (3) et le sommet de la fente (4), ainsi la distance entre (9) et (11) est sensiblement égale au diamètre des cordes à simple les plus grosses. La fente (4) a pour fonction le blocage automatique de corde lors de l'utilisation de l'accessoire (1). Pour cette raison, ladite fente (4) présente une largeur relativement importante à son extrémité supérieure et en tout état de cause suffisante pour permettre le passage et le glissement dans la fente (4) d'un brin de corde adapté pour la pratique des sports de montagne, conforme à la - 10 - norme UIAA, toutefois, pour être encore plus précis, la largeur de la fente (4) à son sommet ne doit pas permettre le passage de deux brins de corde à simple aussi mince soit il, tout en étant conforme à la norme UIAA précitée.

Bien entendu, il s'ensuit que l'extrémité inférieure de la fente (4) présente une largeur plus réduite que celle de son extrémité supérieure et en tout état de cause suffisante pour permettre le blocage d'une dite corde au fur et à mesure de son glissement dans la fente quel que soit le diamètre de ladite corde à simple.

De plus, la forme concave de la fente (4) participe elle à l'inverse à faciliter le déblocage de corde par l'utilisateur de l'accessoire, en effet, le débord (D) occasionné par la concavité (visible sur les figures 2 et 10b), en combinaison avec l'effet de décollement ou d'écartement de la corde hors de la fente (4) procuré par le bossage (5) permet un déblocage optimal. Ce débord (D) constitue une caractéristique importante dont les paramètres seront détaillés ci-après.

Ce bossage (5) s'étendant transversalement en saillie sur la face concave de la pièce monobloc exactement entre l'orifice basal (2) et l'extrémité inférieure la moins large de la fente (4), forme un élément de renvoi de corde tendant à écarter celle-ci de la fente (4) en cours d'utilisation de l'accessoire, ce qui facilite le déblocage de corde hors de la fente pour l'utilisateur et notamment permet un déblocage d'une seule main en tirant simplement sur le brin libre de corde vers le haut. Dans l'exemple représenté, le bossage (5) présente une forme sensiblement pyramidale à base triangulaire toutefois cette forme n'est pas limitative. En revanche il est important que la hauteur de saillie du bossage (5) à la surface de l'accessoire soit au moins égale au double de l'épaisseur de la corde utilisée pour descendre en rappel, et donc en pratique, pour que l'accessoire (1) puisse convenir dans de multiples cas de figures, la hauteur du bossage sera de préférence d'au minimum du double du diamètre des cordes à simple les plus fines, tout en étant conformes aux normes UIAA. Ainsi l'accessoire de l'invention peut-il être utilisé avec la majeure partie des cordes habituellement usitées pour la pratique de l'escalade, l'alpinisme, le montagnisme, le canyonisme, la spéléologie, la randonnée aérienne, l'élagage et les travaux acrobatiques.

L'accessoire (1) comporte en outre une corne basale (6) de forme sensiblement triangulaire et ergonomique et s'étendant vers le bas depuis l'orifice (2). Cette corne (6) forme un élément de renvoi de la corde pour en compliquer le parcours dans et autour de l'accessoire (1) en fonction de l'utilisation de celui-ci et augmenter le frottement de la corde sur l'accessoire (1) et ainsi le freinage lors des phases de descente en rappel ou d'assurage. Cette corne (6) est présentée ici avec une surépaisseur spécifique (SE) juste en dessous de l'orifice (2) afin, là encore d'imposer à la corde, quand elle passe uniquement dans le mousqueton (et pas en plus derrière la corne basale (6)), de prendre de la distance par rapport à l'axe vertical de la base de la fente (4) (voir figures 2 et 10a).

A la base de l'accessoire (1), au niveau de la corne basale (6), il est important de citer pour mémoire l'existence du plan basal (6') au dos de l'accessoire (côté convexe), ce plan servant de référence pour certaines explications à venir.

En haut de la pièce monobloc formant l'accessoire (1) on trouve également une petite corne sommitale (8) définissant par sa forme arrondie une encoche (10). Cette petite corne sommitale (8) et l'encoche (10) sont également prévues pour permettre un renvoi et un guidage de la corde de descente respectivement en fonction de l'utilisation qui est faite de l'accessoire (1) lorsque l'utilisateur tient le brin libre (BL). L'encoche (10) étant positionnée dans la partie supérieure concave de l'accessoire (1), fonctionne perpendiculairement à la fente (4); elle fonctionne ainsi en trois dimension (3D) comme un sillon et occasionne un frottement supplémentaire en position descente comme on peut le voir sur les figures 11 a et 11c. Toutefois, pour que la corde (C) puisse quitter cette encoche (10) en cas de lâcher de corde, la dimension du creusement de cette encoche (10) doit être inférieure ou égale au diamètre des brins de corde à simple (conformes à la norme UIAA) les plus fins.

En haut de la la pièce monobloc formant l'accessoire (1) on trouve également à gauche de l'encoche sommitale (10) une bosse sommitale (12) dont le sommet est nécessairement plus haut que celui de la corne - 12 - sommitale (8); en même temps la bosse sommitale (12) est plus volumineuse que la petite corne sommitale (8). Adossée à cette bosse sommitale (12), se trouve la bosse sommitale postérieure (7) dont la forme convexe conjuguée aux éléments précités impose, en cas de lâcher de corde (C) et plus particulièrement du brin libre (BL), que celui-ci (BL) retombe dans la fente (4) et se bloque. Représenté dans une configuration avec torsion sénestre longitudinale (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre), l'accessoire (1) peut également ainsi être vrillé comme représenté aux figures 5a et 5b. Dans cette configuration, l'accessoire rebaptisé (1') procure en utilisation une plus grande facilitée de manipulation et de déblocage de la corde utilisée pour la descente surtout pour des baudriers à pontet horizontal comme on peut le voir sur la figure 5e.

L'angle de la torsion sénestre (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre) longitudinale peut être visualisé par l'angle (a) formé par la projection sur un plan vertical, du croisement de la droite rejoignant les sommets de la petite corne sommitale (8) et de la bosse sommitale (12) de l'accessoire (1) original (sans torsion), et de la droite rejoignant les sommets de la petite corne sommitale (8) et de la bosse sommitale (12) de l'accessoire (1') ayant subi ladite torsion ; ledit angle (a) doit être compris entre 25 et 40 degrés, comme on peut le voir sur la figure 5d; Dans ce contexte, il convient de préciser que les dimensions en hauteur et largeur de la fente (4) ainsi que celles de l'orifice 3 restent identiques au modèle sans torsion de l'accessoire (1). Les différentes possibilités d'utilisation de l'accessoire (1) de l'invention vont maintenant être décrites plus en détail en référence aux figures 2 à 12.

Comme représenté maintenant dans les figures 6e et 6d, l'accessoire (1) de l'invention est prévu de façon privilégiée pour une utilisation en tant que descendeur/assureur autobloquant sur corde à simple. Dans une configuration représentée dans les figures 6a à 6d et 7, l'accessoire (1) est alors attaché au baudrier de l'utilisateur par un mousqueton (M) passé dans l'orifice (2) de l'accessoire ; ledit accessoire est positionné ainsi en « imperdable », c'est-à-dire qu'on pourra y placer et retirer une corde (C) sans avoir à le sortir du mousqueton (M) (figures 6a à 6d). 2 99 786 1 - 13 - Une corde (C) est alors passée en boucle par-dessous à la fois dans l'orifice (3) et dans le sommet de la fente (4) puis dans le mousqueton (M) et ensuite et éventuellement sous la corne basale (6), le brin libre de corde (BL) étant tenu dans la main de l'utilisateur et tiré plus ou moins 5 vers le bas pour contrôler le glissement de la corde en cours de descente ou bien stopper la descente par blocage complet dans la fente (4) (figures 6a à 6d et 8a et 8b). On peut ensuite engager une descente en rappel ou assurer depuis le sol 10 une autre personne lors d'une escalade. Le brin amont (BA) passe obligatoirement dans le petit orifice (3), comme on peut le voir sur la figure 6c et le brin libre (BL) ne peut que passer dans la fente (4). Cette caractéristique n'était pas opérationnelle avec la première 15 invention (FR 2913889). De préférence, lors du passage de la boucle de corde dans le mousqueton (M) on vient également crocheter celle-ci sous la corne basale (6) de l'accessoire (1) comme représenté aux figures 6d et 7. 20 Ce passage de la corde (C) sous la corne (6) permet un blocage et déblocage plus progressif pour les positions d'utilisation de l'accessoire (1) comme descendeur/assureur autobloquant, ce passage de corde ou positionnement est nommé « position traditionnelle ». 25 Toutefois, comme l'on peut le voir sur les figures 6c, 8b et 9b, l'accessoire (1) est conçu aussi pour fonctionner sans l'utilisation de la partie postérieure de la corne basale (6), c'est-à-dire, en position dite « rapide », corde devant, uniquement dans le mousqueton (M). La position rapide visible aux figures 8b et 9b permet un fonctionnement 30 du système d'assurage ou de descente en rappel avec un minimum de frottement, donc un maximum de fluidité. Cette possibilité n'était pas opérationnelle avec la première invention (FR 2913889). C'est dans cette position, dite rapide, que la surépaisseur (SE) et le débord D (explicité plus loin) prennent tout leur sens (voir figure 10a). 35 Une fois la corde passée dans le mousqueton (M), le brin libre (BL) de corde (brin aval ou brin mou) ne peut que passer dans l'axe de la fente (4) de l'accessoire (1), (figures 6e, 8a ou 8b). 2 99 786 1 - 14 - Pour l'assurage ou la descente en rappel il convient d'emmener avec la main le brin libre (BL) vers le haut, la présente invention permet un glissement maximal avec un minimum de frottement comme représenté aux figures 9a et 9b. En effet la forme concave de l'accessoire (1) de la 5 présente invention permet ce glissement maximal, cette fluidité. Cette fluidité sera encore plus présente car occasionnant moins de mouvements de corde (C) en position « rapide » (corde passée uniquement dans le mousqueton et pas derrière la corne basale (6)) visible en figure 9b. 10 Pour bloquer la corde (C), il suffit de lâcher le brin libre (BL) ou de l'emmener vers le bas ; le positionnement qui s'ensuit impose le blocage de la corde (C) visible sur les figures 8a et 8b. 15 Les figures 8a et 8b représentent les modes d'utilisation de l'accessoire (1) de l'invention en position autobloquante ; en tout état de cause, une fois la corde (C) bien positionnée, c'est-à-dire brin amont (BA) dans l'orifice (3) et brin libre (BL) dans la fente 4, il n'y a aucune autre possibilité que la position autobloquante ; la sécurité est ainsi maximum. 20 Cette exclusivité n'était pas opérationnelle avec la première invention (FR 2913889). On parle ici de position autobloquante car dans cette position la fente (4) de l'accessoire (1) permet un blocage automatique du brin de corde libre 25 (BL), normalement tenu par la main droite de l'utilisateur pendant la descente ou l'assurage, lorsque ledit brin libre est lâché par l'utilisateur. De la position autobloquante ou bloquée, voir figures 8a et 8b, pour débloquer la corde (C) et permettre la descente, l'utilisateur doit tirer le 30 brin libre (BL) vers le bas après que celui-ci ait été placé dans l'encoche (10) servant de point de renvoi / poulie, comme on peut le voir sur la figure 10a. C'est un mouvement « intuitif» de l'utilisateur, qui n'était pas opérationnel avec la première invention (FR 2913889). 35 En effet, la forme concave de l'accessoire selon la présente invention, joue non seulement un rôle important dans la fluidité du coulissage de corde lors de l'assurage (voir figures 9a et 9b) mais aussi et surtout dans l'intuitivité et la facilité du déblocage de la corde (voir figures 10a et 10b). L'utilisation de l'encoche (10) au sommet de la concavité améliore - 15 - le déblocage de la corde en faisant fonctionner le brin de corde dans une dimension supplémentaire (3d) par rapport au simple plan (2d) utilisé dans les systèmes d'assurages classiques. L'effet concave permet de créer un débord (D) (voir figure 2) entre la 5 base de la fente et l'encoche (10) au sommet. Pour être bien précis, le débord (D) correspond à la distance entre la base de l'encoche sommitale (10) et le plan basal (6') visible aux figures 2 ou 10a et 10b, ce plan basal (6') étant le plan vertical tangent à la corne basale (6), côté convexe de l'accessoire (1). 10 Ce débord (D) occasionné par la concavité et permettant le déblocage de corde en utilisant l'encoche sommitale est sensiblement égal en dimension, au 2/3 de la hauteur (H) (voir figure 2) de l'accessoire, on peut dire encore qu'il est sensiblement égal à environ 8 fois le diamètre des cordes à simple les plus couramment utilisées. Il permet à la corde 15 (C) de passer de la situation de blocage (A) dans la fente (4) à la position libre (A') (sans blocage, dégagée de la base de la fente) selon la largeur (L), voir figures 10a et 10b. Le bossage (5) situé entre l'orifice (2) dans lequel est passé le 20 mousqueton (M) et la base de la fente (4) joue un rôle complémentaire pour le déblocage de la corde (C) en ce qu'il tend à forcer la corde à sortir de la fente (4) lorsque l'utilisateur tire le brin libre (BL) de corde vers le haut pour débloquer la corde en utilisant ou pas l'encoche (10) comme point de renvoi / poulie, voir figures 10a et 10b, ce bossage (5) 25 est rigoureusement situé entre le petit orifice basal (2) et la fente (4), cette précision est importante car grâce à cette configuration, la corde (C) ne pourra pas se coincer entre le bossage (5) et le mousqueton (M), ce qui malheureusement pouvait être le cas avec la première invention (FR 2913889). Pour un fonctionnement optimal, la hauteur du bossage 30 (5) doit être sensiblement égal au double du diamètre du brin de corde à simple (C). L'extrémité inférieure de ladite fente (4) est située rigoureusement au dessus du bossage (5) lui-même situé rigoureusement au dessus dudit 35 premier orifice (2). Dans tous les cas, même s'il est important de toujours garder une main serrée sur le brin libre (BL) de la corde lors de l'utilisation de l'accessoire (1), en cas de lâcher du brin libre de corde (BL), celui-ci se bloque alors automatiquement dans la fente (4) de l'accessoire (1) et - 16 - stoppe la descente, préservant ainsi la sécurité de l'utilisateur. Ledit utilisateur peut ensuite après s'être remis en position reprendre la descente normalement en débloquant la corde comme représenté aux figures 10a et 10b, en tirant le brin libre (BL) vers le haut, en utilisant ou pas l'encoche (10) comme point de renvoi / poulie. Il est également possible dans la position d'utilisation de l'accessoire (1) d'effectuer une descente en rappel ou un assurage / moulinette en conservant la sécurité d'un blocage automatique du brin libre de corde (BL) en cas de lâcher par l'utilisateur ; en effet, même si le brin libre est passé dans l'encoche (10) (voir figure 7), en cas de lâcher de corde, les formes spécifiques, harmonisées et proportionnées de la bosse sommitale supérieure (7), de la petite corne sommitale (8), de l'encoche (10) et de la bosse sommitale (12) imposent au brin libre (BL) de quitter l'encoche (10) et de tomber ainsi dans la fente (4) pour imposer le blocage de sécurité. En effet, la bosse sommitale postérieure (7) adossée à la bosse sommitale (12) impose au brin libre de corde (BL) un cheminement postérieur convexe pour que ledit brin corde (BL) retombe dans la fente (4) en cas de lâcher de corde. De même, c'est pour servir le même objectif que la bosse sommitale (12) est plus haute et volumineuse que la corne sommitale (8) Cette possibilité n'était pas ainsi opérationnelle avec la première invention (FR 2913889). Cette possibilité est également représentée dans les figures 11 a et 11b, elle se conjugue avec le fait que la dimension du creusement de l'encoche (10) doit être inférieure ou égale au diamètre des brins de corde à simple (conformes à la norme UIAA) les plus fins.

Alors, en cas de lâcher du brin libre (BL), celui-ci sort automatiquement de l'encoche (10) et est guidé vers la fente (4) par gravité provoquant de la sorte le blocage automatique de la corde.

Enfin, il est impossible, une fois la corde en place, voir figures 6e et 6d que le brin libre (BL) quitte la fente (4) et aille dans le petit orifice (3). En effet, le petit orifice (3) est spécifiquement ajusté pour accueillir un seul et unique brin de corde à simple conforme à la norme UIAA et en aucun cas deux brins de cordes à simple aussi fins soient ils. -17- Ainsi, l'accessoire (1) de la présente invention n'offre qu'une seule possibilité autobloquante, déclinée en version traditionnelle (figure 8a) ou rapide (figure 8b). Ainsi, il ne peut y avoir de confusion, la sécurité 5 d'autoblocage est toujours maximum. Dans une version de l'accessoire (1), celui-ci peut être solidaire du mousqueton (M) afin de réduire certains mouvements potentiellement parasites (voir figure 12).

Claims (13)

1. REVENDICATIONS1. Accessoire (1) d'assurage et/ou de descente en rappel sur une corde à simple (C) constitué d'une pièce monobloc, de forme sensiblement 5 allongée, et apte à être tenue dans une main dans sa largeur et son épaisseur, ladite pièce monobloc comportant: - un premier orifice (2), orifice basal débouchant de part en part dans l'épaisseur de la base de ladite pièce et d'une forme autorisant le passage 10 d'un mousqueton, et - un second orifice (3), subcirculaire, débouchant de part en part dans l'épaisseur de ladite pièce monobloc et situé bien au dessus dudit premier orifice, de préférence dans une position sensiblement sommitale et décentrée vers la gauche dans ladite pièce monobloc, 15 - une fente (4) débouchant de part en part, s'étendant dans la longueur de ladite pièce monobloc et formant une échancrure communiquant par son extrémité supérieure, la plus large, avec ledit second orifice (3), - un bossage (5) présent sur ladite pièce monobloc, - une corne basale (6) sensiblement triangulaire et ergonomique et 20 s'étendant depuis l'extrémité inférieure dudit accessoire (1) au dit premier orifice (2), - une petite corne centrale (9) ainsi qu' - une encoche sommitale (10) surmontée à droite d'une petite corne sommitale (8) 25 caractérisé en ce que ledit second orifice (3) est spécifiquement configuré pour accueillir un seul et unique brin de corde à simple.
2. 2. Accessoire (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie supérieure de la fente (4) est réduite dans sa largeur à une 30 dimension à peine sensiblement supérieure au diamètre des cordes à simple les plus grosses et rigoureusement inférieure au double du diamètre des cordes à simple les plus fines.
3. 3. Accessoire (1) selon les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que 35 ladite pièce monobloc (1) est obligatoirement concave selon un débord (D), entre la base de l'encoche sommitale (10) et le plan basal (6'), ledit débord (D) étant sensiblement égal en dimension, au 2/3 de la hauteur (H) de l'accessoire, ou encore sensiblement égal à environ 8 fois le diamètre des cordes à simple les plus couramment utilisées.97861 19- -19-
4. 4. Accessoire (1) selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'encoche sommitale (10) est entourée à droite d'une petite corne sommitale (8) et à gauche d'une bosse sommitale (12) dont le sommet est plus haut que celui de la corne sommitale (8), la bosse sommitale (12) étant plus volumineuse que la petite corne sommitale (8).
5. 5. Accessoire (1) selon les revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'encoche sommitale (10) conçue pour accueillir la corde (C) est creusée perpendiculairement à la fente (4) formant un système frein / frottement propre à augmenter le freinage de la descente, la dimension du creusement de l'encoche (10) étant inférieure ou égale au diamètre des cordes à simple les plus fines.
6. 6. Accessoire (1) selon les revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte, également à l'extrémité supérieure de ladite pièce monobloc concave une bosse sommitale postérieure (7) adossée à la bosse sommitale (12) propre à imposer au brin libre de corde (BL) un cheminement postérieur convexe pour que ledit brin corde (BL) retombe dans la fente (4) en cas de lâcher de corde.
7. 7. Accessoire (1) selon les revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la petite corne centrale (9) rebaptisée excroissance centrale inférieure se trouve en vis à vis d'une excroissance centrale supérieure (11), la distance entre ces deux excroissances est de l'ordre du diamètre d'un dit brin de corde à simple.
8. 8. Accessoire (1) selon les revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la corne basale (6) présente une surépaisseur (SE) propre à repousser la 30 corde (C) de la base de la fente (4) vers l'avant pour faciliter le déblocage volontaire de la corde, en position « rapide ».
9. 9. Accessoire (1) selon les revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le bossage (5) s'étend transversalement uniquement sur la face concave de 35 ladite pièce monobloc, augmente localement entre le côté gauche et le côté droit de ladite pièce monobloc concave et présente une épaisseur maximum sensiblement égale au double du diamètre d'un dit brin de corde à simple. 2 99 786 1 -20 -
10. 10. Accessoire (1) selon les revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ladite extrémité inférieure de ladite fente (4) est située au dessus du bossage (5) lui-même situé au dessus dudit premier orifice (2). 5
11. 11. Accessoire (1) selon les revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie supérieure dudit accessoire comportant la petite corne sommitale (8) et de la bosse sommitale (12) peut présenter une torsion sénestre longitudinale, la dite torsion se faisant selon un angle (a) formé par la projection sur un plan vertical, du croisement de la droite 10 rejoignant les sommets de la petite corne sommitale (8) et de la bosse sommitale (12) de l'accessoire (1) original (sans torsion), et de la droite rejoignant les sommets de la petite corne sommitale (8) et de la bosse sommitale (12) de l'accessoire (1') ayant subi ladite torsion ; ledit angle (a) devant être compris entre 25 et 40 degrés. 15
12. 12. Accessoire (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite pièce monobloc et le mousqueton (M) sont solidaires et ne forment plus qu'une seule et même pièce. 20
13. 13. Accessoire (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite pièce monobloc peut être constituée d'un matériau métallique ou synthétique ou d'une combinaison de plusieurs types de matériaux.