Dispositif assureur descendeur autobloquant pour cordes de tout diamètre.
Domaine technique L'invention concerne un dispositif assureur descendeur autobloquant pour l'escalade, l'alpinisme ou la spéléologie. Plus généralement, tout activité utilisant des cordes peut tirer avantage de ce dispositif. Il permet l'assurage d'un premier de cordée mais aussi
-d-'un-seeΘnd-et4a-desGΘnte-Gontrθlée-le-long-d--une-corde-diun-honlme-ou-d-une--char-ge.
II est autobloquant. Aussi, en cas de chute du premier de cordée, l'assureur ne risque pas d'être pris au dépourvu, le système bloque la corde sans intervention aucune. De même à la descente, comme le déblocage nécessite une action de l'utilisateur, si ce dernier lâche la commande, le système se bloque à nouveau. La descente s'arrête.
Technique antérieure Les systèmes d'assurage connus sont soit des freins soit des autobloquants. Parmis les freins, le plus connu est le 8, pièce en alliage d'aluminium ayant la forme du chiffre. Les freins nécessitent la vigilance constante de l'assureur qui ne doit pas lâcher le brin de corde en dessous du système. Ils ne font qu'amplifier la force exercée par l'assureur sur la corde. Un frein très répandu également est la plaquette. Il s'agit d'une pièce comportant une fente dans laquelle on passe la corde. Un mousqueton relié au baudrier est alors passé dans cette boucle.
Les systèmes autobloquants au contraire sont capables par eux mêmes de coincer la corde. Ils sont donc plus sures que les freins et permettent un meilleur confort de l'assureur pour les utilisations prolongées. La manipulation des systèmes autobloquants actuels n'est cependant pas toujours aisée, notamment pour donner du mou sur la corde afin de permettre au premier de cordée de continuer sa progression. En effet, ces systèmes prévoient de donner le mou en poussant la corde dans le système tout en la tirant de l'autre coté à la même vitesse. Lorsque le premier de cordée a besoin rapidement de mou sur la corde pour mousquetonner, un mouvement trop brusque bloque la corde. L'effet autobloquant est alors gênant. Cet inconvénient conduit généralement l' assureur à prendre le système à pleine main pour empêcher l'effet autobloquant lorsqu'il donne du mou. La situation est alors dangeureuse pour le
grimpeur de tête. S'il chute, la corde n'est pas bloquée et un réflexe de crispation sur le système conduit à la chute au sol.
De plus, les systèmes actuels ne fonctionnent pas avec les cordes fines qui existent désormais pour l'escalade et certains nécessitent l'utilisation d'un mousqueton spécifique.
Le débloquage des systèmes d'assurage autobloquants actuels manque de progressivité. Il convient de tenir fermement Ia corde sous le système de sorte à ne pas provoquer une -descente— saccadée -teuj ours-pénible— et- angoissante— pour— le— grimpeur- -Certaina-Jie- conviennent d'ailleurs pas pour un usage de descendeur.
Exposé de l'invention
L'objet de l'invention consiste à réaliser un dispositif assureur descendeur autobloquant, capable de fonctionner sur tous les diamètres de corde disponibles pour l'assurage et permettant de donner le mou facilement et dans de bonnes conditions de sécurité. Pour se faire, le principe retenu est qu'une traction à l'horizontal sur la corde en tenant le système à la main ne sollicite pas le blocage, tandis qu'une traction verticale entraine un frotement plus important et provoque le blocage. La réalisation la plus aboutie offre également la possibilité d'une utilisation dynamique. Dans certaines conditions, un blocage brutal de la corde peut être dangereux : ancrages fragiles, retour brutal du grimpeur vers la paroi. Quand l'assureur estime qu'il faut amortir la chute au maximum, il peut en passant la corde dans la poignée en un tour de main modifier l'utilisation du système. Dans cette configuration, si le grimpeur ne tient pas la corde, le système se bloque. S'il tient la corde sous tension, le système se comporte comme un frein. Ce type de fonctionnement permet à l'assureur de doser l'amortissement.
De nombreux accidents en escalade surviennent quand le grimpeur se fait redescendre en « moulinette » après avoir passé la corde dans les ancrages du haut de la voie. Si la corde est trop courte, comme l'assureur regarde vers le haut, il peut laisser filer le bout de la corde et provoquer une chute au sol du grimpeur. Avec ce dispositif autobloquant où le contrôle de la poignée se fait par une tension sur la corde, ce type d'accident n'est plus possible.
Cette utilisation peut permettre de contrôler à distance la descente d'une charge le long d'une corde. Une fois la charge sur la corde, une personne en bas peut en tirant plus ou
moins fort sur la corde contrôler le freinage de la charge à descendre. En relâchant complètement la tension, la descente cesse. Cela peut éventuellement présenter un intérêt pour les secours en montagne.
Cet usage peut également présenter un atout de sécurité pour la spéléologie où il est fréquent de descendre dans l'obscurité; Si le grimpeur vient à laisser filer le bout de la corde entre ses doigts, l'action de déblocage cesse et le spéléologue reste accroché au bout de la corde.
R'âvlïlèr IeTnOTr à~travers~ te~systèm bloqueur, il peut être utilisé pour remonter sur corde. Ceci peut être particulièrement intéressant pour certains travaux nécessitant de se déplacer dans un sens ou dans l'autre sur une corde.
Ce système pouvant être utilisé sur corde à double, si lors d'une descente en rappel sur deux brins le grimpeur reçoit des pierres ou a besoin de stopper sa descente, il lui suffit de lâcher la poignée. Dans le domaine du nautisme, on peut imaginer utiliser ce système pour tout cordage devant être relâché progressivement sous tension (écoutes).
Ce système se présente comme l'association d'un frein de type plaquette et d'un système de coincement de la corde pour remplacer l'action de la main.
Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte: a) un frein réalisé par un corps principal présentant:
-au moins une fente principale pour le passage de la corde
-une fois la corde passée à travers cette fente, un mousqueton ou tout autre sorte de barreau vient se placer en travers pour l'empêcher de ressortir. b) un système de blocage:
Le corps présente les usinages nécessaires pour permettre le passage à l'intérieur de la fente principale d'une pièce mobile en translation en direction de l'utilisateur et reliée à lui passant par dessus le brin mou de la corde de sorte qu'une traction entre cette pièce est l'extrémité utile de la corde vient écraser la corde contre le corps du système qui présente en cet endroit une forme adaptée au coincement.
Ainsi, lors d'une traction sur la corde, la corde parcourt un trajet sinueux provoquant des frotements. La force de traction sur la corde vient pincer la corde contre le corps de l'appareil. La conjonction du frottement et du pincement bloque la corde, b) Un système de déblocage permettant: -soit de desserer le pincement sur la corde,
-soit de basculer le corps de l'appareil de sorte à ce que la traction ne vient plus solliciter la translation du système de blocage ~^soit~de"diminuer-la-traction-exercée-sur-le--système-de -blocage- en exerçant directement . une traction sur le corps de l'appareil. -soit une composition des trois effets précédants.
Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le corps principal est réalisé par découpage de deux flasques triangulaires en aliage d'aluminium entre lesquelles viennent s'insérer une douille à chaque angle, délimitant ainsi la fente principale. Un corps de même forme pourra être réalisé par tout autre procédé de moulage ou d'assemblage. Selon la largeur de cette fente principale, le système pourra également être utilisé sur une corde à double.
Dans chaque flasque, une lumière est découpée parallèlement à la médiatrice du petit coté du triangle délimitant ainsi une fente secondaire. Cette fente est de largeur adaptée au passage d'un mousqueton et de longueur supérieure à la somme des diamètres du mousqueton et de la corde. Ce mousqueton sert à la fois d'organe de blocage (pièce mobile en translation) et de liaison avec le système. L'espacement des douilles de part et d'autre de cette fente et leur forme sont calculés de sorte à provoquer un coincement plus important pour les cordes fines afin de compenser leur moindre frottement. Une corde fine en pénétrant plus avant entre ces deux douilles aura en son point d'appui sur les douilles une tangente plus inclinée provoquant un effet de coincement augmenté. La troisième douille qui pourra prendre la forme d'un diabolo est positionnée tangentiellement au prolongement d'un coté des lumières pratiqués dans les fiasques. L'espacement de la troisème douille permet de pouvoir introduire et faire ressortir une boucle de corde sans difficulté entre les deux flasques. Une fois la corde en place, un mousqueton est passé dans la boucle à l'extérieur de l'apareil et en s'apuyant contre les flasques empêche la corde de ressortir. Ce mousqueton oblige la corde à réaliser un zig zag et sert de barreau de frottement. Une fois la corde et les deux mousquetons en place,
une traction entre l'extrémité de la corde sortant de l'appareil le long de la troisème douille et le mousqueton passé dans la fente secondaire provoque un quasi alignement de la corde, des lumières et du mousqueton. Le mousqueton passé à travers les lumières des flasques vient coincer la corde entre les deux douilles du petit coté du triangle. Le système de déblocage est constitué de deux leviers rapportés à l'extérieur du corps principal et venant s'articuler sur un axe perpendiculaire aux flasques et qui pourra être confondu avec celui de montage d'une des douilles du petit coté. Ces deux leviers -présentent-des-pointes-arrondies- de-sorte -que-leur— r.otation_j\dentJeur_faite_b.alay_er_ l'ouverture des lumières. A l'opposé de ces pointes, les leviers seront de préférence reliés entre eux de sorte à former une poignée et à être actionnés simultanément.
Une fois le dispositif en tension, une traction de l'assureur sur la poignée vient par appui des pointes sous le mousqueton de liaison au baudrier diminuer l'écrasement de la corde, permettant ainsi au dispositif de laisser glisser la corde.
Selon un mode de réalisation préférentielle, le système de déblocage est réalisé par une poignée venant s'insérer entre les flasques. Son épaisseur est très légèrement inférieure à l'épaisseur des douilles de sorte à coulisser facilement sans pour autant présenter un jeu important à l'intérieur de la fente. L'extrémité s'insérant dans la fente principale est arrondie et percée d'un trou de diamètre suffisant au passage d'un mousqueton. Ainsi, le mousqueton passant dans la fente secondaire passe également au travers de la poignée. Deux butées sont positionnées sur les flasques de sorte à servir de point de levier afin qu'en abaissant la poignée, l'extrémité arrondie remonte permettant ainsi le déblocage de la corde. Cette réalisation présente l'avantage de s'affranchir de possibles variations de la section du mousqueton suivant les modèles. La poignée étant à l'intérieur du corps et non plus à l'extérieur, l'épaisseur totale du système est diminuée ce qui permet d'utiliser des mousquetons de moindre ouverture.
A cette étape de la description, la poignée, en dehors des périodes d'utilisation de l'appareil apparaît comme une pièce indépendante pouvant être facilement perdue. Il convient de la relier au corps de l'appareil. En utilisant comme barreau de frottement une pièce spécifique plutôt qu'un mousqueton, il est possible de lier la poignée à ce barreau par un lien élastique. En prévoyant une épaisseur de la poignée à son extrémité servant à la manœuvre supérieure à l'espacement entre les flasques, on obtient alors un ensemble « flottant » dans la fente principale mais imperdable. La mise en place de la
corde se fait en étirant le lien élastique pour dégager la poignée d'entre les flasques le temps de passer la corde.
Pour éviter une trop grande mobilité de la poignée à travers le système, des zones où la fente principale présente une épaisseur réduite en dehors des lieux de circulation de la corde pourront être aménagée, ceci afin d'empêcher la poignée de pénétrer trop profondément dans l'appareil.
Dans cette réalisation, la poignée sort nécessairement du même coté que le mou de la -corder -Un-usinage-adapté-du--bout-de-la-poignée_permet_en--passantJa_.corde_par_.dessus d'actionner le déblocage en tirant sur la corde. Cet usinage de la poignée provoque également un supplément de frottement de sorte à pouvoir contrôler la descente à la main comme avec un frein classique.
Du fait de cet usinage en bout de poignée, lorsque l'on désire donner le mou pour permettre la progression du grimpeur, la traction à l'horizontal sur la corde vient appuyer sur la poignée, empêche le blocage et permet une utilisation encore plus aisée. Pour augmenter le freinage sur une corde fine, on pourra au besoin rajouter un mousqueton en parallèle au barreau de frottement. Le coté des flasques servant d'appui au barreau de frottement pourra être courbe de sorte à provoquer la remonté du barreau ce qui augmente encore le frottement. Pour le calcul de cette courbe, on retiendra le principe d'une stabilisation du système pour une longueur de corde le traversant minimum. Cette longueur de corde étant fonction de la position du barreau, une courbe adaptée peut induire le déplacement du barreau vers le haut (extrémité de la corde où est le grimpeur). Par ailleurs, la longueur de corde traversant le système est aussi fonction du diamètre de la corde (diamètre apparent sous l'effort). Un arc de cercle bien calculé peut ainsi induire une remontée du barreau fonction du diamètre de la corde de sorte à n'augmenter le frottement que sur les cordes fines. La conjonction de l'adaptation automatique en fonction du diamètre de corde du frottement et du pincement permet alors une utilisation du même appareil sur une très grande gamme de diamètre de corde, typiquement de 7mm à 12mm (bien qu'il n'existe pas encore de cordes qualifiée de diamètre 7 pour l'assurage) Lors d'une utilisation avec une corde à double, si la traction ne s'effectue que sur un seul des deux brins de la corde, le pincement du brin sous tension est diminué du fait de la résistance à la compression de l'autre brin. De ce fait, la force de blocage est très largement diminuée et le système peut glisser. En réglant différemment la longueur des
deux brins de corde, il est donc très facile d'amortir la chute du grimpeur de tête sur une distance prédéterminée. Quand les deux brins sont sous tensions, le système se bloque. Un des problèmes lors de descente en rappel avec des appareils autobloquants peut être un réflexe de crispation sur la poignée de déblocage en cas de descente trop rapide. Ce réflexe malencontreux entraîne alors le déblocage complet et est alors source d'accident. Certains appareils intègrent donc un dispositif anti-panique bloquant la descente en cas de sollicitation totale de la poignée. Bien que le déblocage du système selon l'invention -maintienne -toujour-s-un-ceFtain— frottement— fort-sécurisant,-un-teLdispositif_peut_être intégré sur l'invention. Pour cela, il suffit de prévoir un décrochage de l'extrémité de la poignée de déblocage au-delà d'un certain angle. Il convient donc que la poignée comporte une articulation et un moyen d'enclenchement pouvant se libérer en venant en appuis sur une butée prévue sur le corps du système. On s'assurera qu'en cas de déclenchement du système anti-panique il reste possible de réenclencher la poignée pour reprendre une descente normale. À défaut, en allongeant les lumières, des. flasques jusqu'à proximité du diabolo, on augmente suffisamment le débattement de la poignée pour qu'un renflement de sa partie inférieure puisse venir au contact de la corde en cas de sollicitation totale de la poignée. On peut ainsi retrouver une action de freinage anti-panique.
D'autres modes de réalisations sont possibles. Si l'on cherche à réaliser un système pouvant s'ouvrir pour introduire la corde, les mêmes fonctions peuvent être reproduites sans laisser de pièces libres qui risqueraient alors de se perdre. Une des deux flasque est alors plus ou moins démontable afin de permettre l'introduction de la corde. Le barreau servant à empêcher la corde de sortir peut être remplacé par une forme excentrique maintenue par un axe solidaire du flasque fixe. L'action de compression réalisée sur la corde contre le corps de l'appareil peut se faire via une pièce coulissant en translation maintenue par un moyen approprié tel un plot.de guidage solidaire du flasque fixe, coulissant dans une lumière pratiquée dans ladite pièce mobile en translation. Cette pièce comporte alors une partie fine et allongée venant croiser la corde pour sortir entre les deux douilles au bas du système. Un trou de diamètre suffisant est présent sur cette partie de sorte à pouvoir y passer le mousqueton de liaison avec l'utilisateur. Enfin la présence de crans sur le coté de cette pièce en translation ou d'une articulation permettra à un levier de venir exercer l'effet de déblocage souhaité. Ce type de réalisation permet
de s'affranchir de la limitation d'épaisseur du système lié à la taille des mousquetons disponibles dans le commerce.
Description sommaire des dessins Les dessins annexés illustrent l'invention et permettront de visualiser d'autres avantages et caractéristiques :
Les figures 1 à 3 illustrent les différents moyens de déblocage d'une réalisation basique.
"La-figure-Φillustre la-façon-de-donner le-mou-pour- la-progression- du-grimpeur.—
La figure 5 illustre une réalisation où l'introduction de la corde se fait par ouverture du corps de l'appareil.
La figure 6 représente une vue en perspective d'une réalisation avec levier de déblocage à l'intérieur de la fente principale.
La figure 7 illustre la possibilité de passer la corde par dessus la poignée.
La figure 8 représente une vue en perspective d'une réalisation préférentielle utilisée ici avec une corde à double.
La figure 9 représente en détail un dispositif anti-panique applicable à la réalisation préférentielle.
En référence à ces dessins : Sur les différentes figures 1 à 3, le dispositif comporte deux flasques 1 fixés entre eux par des douilles 2 délimitant la fente principale. Cet ensemble constitue le corps C de l'appareil. Les douilles, internes au système, sont visualisées en pointillé. La corde 4 est passée entre les flasques, un mousqueton 6 l'empêche de ressortir. Ce mousqueton est vue en coupe pour mieux visualiser le passage de la corde. Une lumière 3 est découpée pour permettre le passage d'un mousqueton 5 à travers et par dessus le brin mou de la corde M. Ce mousqueton 5, également en coupe sert de lien avec le baudrier de l'utilisateur et d'organe de coincement contre le corps de l'appareil. La figure 1 présente un mode de réalisation où l'organe de déblocage est constitué par une poignée 7 dont les pointes à l'extérieur du système viennent balayer l'ouverture des lumières 3. Une traction sur la poignée 7 diminue l'écrasement de la corde par le mousqueton 5 et permet à la corde de glisser.
La figure 2 illustre un moyen de déblocage constitué d'une poignée 9 solidaire des flasques. Cette poignée permet de basculer le système de sorte que la traction sur le
mousqueton 5 ne vient plus coincer la corde entre les douilles 2 du bas mais s'appuie sur le bord gauche des lumières 3.
La figure 3 illustre un moyen de déblocage constitué d'un lien inélastique 11 passant dans un trou 12 à la base du corps du système. En actionnant le levier 10, on exerce une force de traction entre le corps de l'appareil et la base du mousqueton 5 passé dans le baudrier de l'utilisateur. On soulage donc la pression s 'exerçant sur la corde et le système se débloque.
Xa-figur-e-4Jllustreiaiaçojχ-de_domerlejtn^^ un mousqueton mais une pièce spécifique. L'assureur tient le corps de l'appareil d'une main et tire la corde à l'horizontal avec l'autre main. Il n'y a donc pas de sollicitation en traction sur le mousqueton 5, la corde 4 ne se bloque pas. En cas de chute de grimpeur de tête, la corde revient à la verticale, l'assureur n'a pas une assez bonne préhension pour empêcher le système de venir en tension. Le mousqueton 5 écrase la corde entre les douilles du bas et la corde se bloque. La figure 5 illustre une réalisation où l'introduction, de .la corde.se fait par ouverture du. corps de l'appareil. La flasque ouvrante n'est pas représentée pour plus de clarté. Afin de ne pas perdre la pièce 8 empêchant la corde de ressortir, cette dernière est montée sur un axe 25 au centre d'un arc de cercle calculé pour induire un freinage augmenté des cordes fines. Pour comprimer la corde contre les douilles 2, une pièce 5b est mobile en translation le long d'un plot 27. Cette pièce 5b se termine par un anneau pour passer le mousqueton de liaison avec l'utilisateur. Pour réaliser la fonction de déblocage, une poignée 28 à l'extérieur du système entraîne un engrenage 29 à l'intérieur des flasques, engrenage qui s'engrène sur les dents prévues à cet effet sur le coté de la pièce 5b. La figure 6 montre un mode de réalisation où le mode de déblocage est constitué d'une poignée à l'intérieur du corps C. Le corps C est toujours constitué de deux flasques 1 séparés par des douilles 2. L'espacement entre les douilles à la base du système est augmenté par rapport aux réalisations précédentes pour adapter l'effet de coincement au diamètre de l'avant du levier de déblocage 13. Le mousqueton de liaison 5 passe à travers les lumières 3 et la poignée 13. Des plots 15 sont réalisés de sorte à servir d'appui pour avoir un effet de levier en tirant sur l'extrémité 14 de la poignée. Afin de ne pas risquer de perdre la poignée 13 ou le barreau de frottement 8, ces deux pièces sont reliées par deux élastiques 16. Notons que dans cette réalisation," la poignée n'étant
pas articulée sur Ie corps de l'appareil, il y a moins de risques envers une détérioration par le sable.
La figure 7 montre l'utilisation de la réalisation précédente en passant la corde par dessus la poignée 13. A cette effet, un cylindre 14 est usiné à son extrémité. En tirant sur la corde M, la poignée bascule, le système se trouve alors débloqué et agit dès lors comme un frein classique. En utilisant ce moyen de déblocage, un grimpeur faisant redescendre le premier de cordée en « moulinette » ne risque plus de le faire chuter en aissant--filer4-extrémité-d!une-corde^ des mains, le système se bloque. Pour Passurage du premier de cordée dans un passage difficile à escalader, l'assureur pourra choisir de passer la corde dans la poignée de sorte à réaliser un blocage progressif de la corde en cas de chute et ainsi éviter un retour trop brutal du grimpeur vers la paroi.
Afin que le freinage soit suffisant pour contrôler le glissement à la main pour un usage de descendeur, le trajet de la . corde dans la poignée peut procurer un supplément de frottement. On pourra par exemple réaliser un tour autour du cylindre 14.
Notons que ce type de poignée de. déblocage est adaptable à d'autres systèmes autobloquants pourvu que le brin libre M de la corde (le « mou ») sorte du coté de la poignée.
Meilleur manière de réaliser l'invention:
La figure 8 représente en perspective une utilisation avec corde à double d'une version préférentielle du système.
De sorte à permettre une épaisseur globale supérieure compatible avec l'utilisation de cordes à double sans toutefois gêner l'introduction du mousqueton, la forme du bas du corps de l'appareil est adaptée pour présenter une faible épaisseur dans le prolongement des lumières 3 pratiquée dans les flasques. Ainsi, une pièce spécifique 17 en forme de ponté remplace les douilles du bas.
La forme de l'arrondi du corps guidant le barreau 8 est calculée de sorte à favoriser au maximum la remontée du barreau 8. Dans sa partie supérieure, cet arrondi est un arc de cercle. Il induit pour les cordes fines un cheminement de longueur inférieur quand le barreau est vers le haut. Ainsi, en cas de glissement de la corde, le déplacement de la corde entraîne le barreau vers le haut. La stabilisation du système intervient quand la
poursuite du déplacement du barreau nécessiterait un allongement du trajet de la corde dans le système où lorsque la corde est comprimée entre le barreau et la douille supérieure. Ainsi, les cordes fines se voient coincées contre la douille supérieure tandis que pour les diamètres supérieurs une stabilisation est atteinte après une simple augmentation du zig-zag de la corde. Cette disposition permet donc de moduler efficacement le freinage en fonction du diamètre de sorte à obtenir un comportement général le plus indépendant possible du diamètre.
freins non nécessairement bloquants. Des plots 18 sont insérés en dehors des zones de cheminement de la corde à l'Intérieure de la fente principale de sorte à empêcher la poignée de pénétrer trop avant dans le corps du système.
La poignée présente à son extrémité une forme élargie 14 permettant de passer le brin mou de la corde par dessus pour une descente contrôlée via la corde et donc éventuellement à distance.
Cette forme élargie 14 provoque également Pactionnement de la poignée quand on tire à l'horizontal le brin sortant par le haut.
La poignée 13 est symétrique de sorte à ne présenter aucune discrimination entre droitiers et gauchers. Le lien élastique 19 reliant la poignée 13 et le barreau 8 est ici constitué d'un câble et d'un ressort de compression, le dit ressort étant logé à l'intérieur de la poignée.
Du fait de la remontée maximale du barreau venant provoquer un troisième lieu de pincement en plus des deux au contacts de la poignée, dans le cas ou un seul brin est sous tension, la force de blocage est divisée par 2 en chaque point de pincement. Le blocage est donc environ 8 fois (2 x 2 x 2) moins important.
Si on le juge nécessaire, le corps de l'appareil pourra être prévu ouvrant. Dans ce cas, le barreau sera articulé sur un axe comme en figure 5 et les plots 15 servant d'appui seront remplacés par un plot de guidage venant à la foi guider la poignée 13 et la maintenir lors de la mise en place de la corde. La figure 9 représente un moyen non limitatif de réaliser une poignée munie d'un dispositif anti-panique. Pour plus de clarté, un flasque n'est pas représenté et la poignée est représentée transparente.
L'extrémité 14 de la poignée est articulée sur la partie avant 13 par un axe 20. Une épingle 21 s'insère dans deux trous décalés 22 situé sur la partie 14. Elle vient s'appuyer dans une gorge 23 de la partie 13 de sorte à produire un ensemble rigide. Cette épingle est légèrement plus large que la poignée (13+14) et une zone 24 est ménagée dans les flans du corps de l'appareil de sorte à permettre cette surépaisseur. Les plots 18 permettent de guider la poignée vers une position définie lorsque l'on tire sur la partie 14 de la poignée. En arrivant en butée, l'épingle 21 vient buter contre le rebord de la zone 24 ce qui la dégage de la gorge 23. La partie 14 est alors libre de pivoter. Il ne s'exerce plus de force de déblocage et le système se rebloque.