FR2995002A1 - Escabeau autotracte - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un escabeau autotracté muni d'un dispositif permettant de se déplacer tout en restant sur celui-ci et d'un système de blocage-déblocage pour la sécurité en position de travail. Pour se déplacer, il est constitué d'un système intégré dans un profilé de l'escabeau. En actionnant la manivelle (1), le pignon (2) couplé à cette dernière, tourne et entraine la chaine(3) qui entraine à son tour le pignon du bas (4) qui est couplé à l'axe des roues (6). Les roues (5) se mettent à tourner et l'escabeau se déplace avec son occupant. Pour la sécurité, il est muni d'un système de blocage-déblocage intégré lui aussi dans un profilé de l'escabeau .Lorsque l'on actionne le levier (8), celui-ci fait remonter la tige en métal (11) et libère ainsi une des gorges de la roue crantée (12) couplée à l'axe des roues (6).L'escabeau peut avancer. Lorsque l'on relâche le levier (8), le ressort de rappel (10) repousse la tige en métal (11) dans une des gorges de la roue crantée (12) couplée à l'axe des roues (6). L'escabeau est bloqué à l'arrêt. L'escabeau autotracté est principalement destiné aux professionnels du bâtiment, mais son utilisation n'est pas limitée dans cet unique secteur.

Description

La présente invention concerne un escabeau autotracté permettant de se déplacer par l'actionnement d'une manivelle tout en restant sur celui ci. Evitant ainsi de descendre et monter de façon répétitive de son escabeau, afin d'exécuter des tâches en hauteur moyenne (jusqu'à 3,50 mètres) qui nécessitent de la mobilité. L'exécution de tâches en hauteur moyenne se fait habituellement avec un escabeau, une échelle ou un échafaudage, qui nécessitent d'être portés ou poussés à chaque fois que l'on veut changer de place. Ceci implique donc de nombreuses montées et descentes ou l'intervention d'une tierce personne. La présente invention remédie à ces fastidieuses manipulations, permettant ainsi 10 de rester sur son escabeau et de se déplacer. On évite donc d'avoir à descendre, déplacer son escabeau puis remonter travailler. Repoussant ainsi le moment de la fatigue physique inutile et améliorant ainsi la rapidité d'exécution. Cet escabeau se compose comme suit : - il comporte 4 roulettes, dont 2 fixes à l'arrière au niveau de la tractation et 2 articulées 15 à l'avant au niveau de la direction. - un profilé gauche qui comporte une manivelle en haut à l'extérieur. Le système de tractation se situe à l'intérieur du même profilé. Il est composé d'un pignon couplé à la manivelle, d'une chaine couplée à ce dernier, d'un second pignon en bas couplé à la chaîne et entrainant ainsi un axe sur lequel sont couplées les roues fixes. 20 - un profilé droit qui comporte un levier en haut à l'extérieur. Le système de blocage de sécurité se situe à l'intérieur du même profilé. Il est composé d'une tige métallique, d'un ressort de rappel et d'un disque métallique cranté, couplé à l'axe de traction des roues. En actionnant le levier, on fait remonter la tige métallique, libérant ainsi une gorge du disque cranté laissant par conséquent les roues libres. Lorsque l'on relâche le 25 levier, le ressort de rappel pousse la tige métallique vers le bas et va se loger dans une des gorges, bloquant ainsi les roues de l'escabeau. - un axe de transmission couplé au pignon de sortie, aux roues et au disque cranté du système de blocage. Au milieu de cet axe se trouve une rotule qui rattrape l'angle d'inclinaison des profilés de l'escabeau. 30 - l'escabeau en soi qui comporte des profilés, un système de pliage-dépliage, un système de blocage en position ouverte, 2 renforts, des marches et un plateau. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente une -vue extérieure du profil gauche de l'escabeau La figure 2 représente une vue extérieure en coupe face aux marches de l'escabeau 35 La figure 3 représente en coupe le système de traction vu de coté et de face La figure 4 représente en coupe le système de blocage-déblocage vu de coté La figure 5 représente en coupe une variante du système de traction Sur la figure 1 on peut voir les roulettes (5) qui permettent à l'escabeau de se déplacer, la manivelle (1) qui permet d'actionner le mécanisme de traction situé à 40 l'intérieur du profilé gauche, le levier (8) qui permet de bloquer ou débloquer les roues à l'aide d'un système situé à l'intérieur du profilé droit. Tout le reste a l'apparence classique d'un escabeau qui garde sa capacité à se plier, sa maniabilité et sa faible emprise au sol.

Sur la figure 2 on peut voir la manivelle (1) qui permet d'actionner le mécanisme de traction. Le mécanisme de traction situé à l'intérieur du profilé gauche est constitué d'un pignon (2) couplé à la manivelle(1), d'une chaine (3) qui transmet la rotation du pignon d'en haut (2) au pignon d'en bas (4). Le pignon d'en bas (4) transmet sa rotation à l'axe métallique (6) sur lequel sont couplées les roues fixes(5). Sur l'axe métallique (6) se trouve une rotule (7), qui permet de rattraper l'angle d'inclinaison du profilé gauche afin de transmettre de manière équilibrée la rotation de l'axe métallique (6) aux 2 roues (5). Le système de blocage - déblocage des roues situé à l'intérieur du profilé droit, est constitué d'un levier (voir (8) sur figure 1) dont l'extrémité (8) est couplée à l'intérieur du profilé à une tige métallique (11), d'un ressort de rappel (10) pris en sandwich entre un guide (9) soudé à la paroi et une rondelle (13) bloquée sur la tige métallique. Lorsque l'on appuie sur le levier (voir (8) sur figure 1) situé à l'extérieur du profilé, son extrémité (8), située à l'intérieur du profilé, remonte et tire sur la tige métallique (11), maintenue par les guides (9), son extrémité basse se lève, et libère ainsi une des gorges de la roue métallique crantée (12) fixée sur l'axe des roues (6) laissant ainsi l'escabeau en roue libre. A cet instant, on peut actionner le mécanisme de traction afin de faire avancer l'escabeau. Lorsque l'on relâche le levier (8), le ressort de rappel (10) qui a été compressé se détend et repousse la tige métallique (11) dans une des gorges de la roue métallique crantée (12), bloquant ainsi les roues fixes (5). Le travail sur l'escabeau peut reprendre en toute sécurité. Sur la figure 3 on peut voir le pignon du haut (2) couplé à la manivelle (1), la chaine (3) et le pignon du bas (4) qui est couplé à l'axe des roues motrices.

Sur la figure 4 on peut voir le levier (8) actionnant le système de blocage- déblocage, la tige métallique (11) qui permet de bloquer ou débloquer le disque cranté (12), les guides soudés au profilé (9), la rondelle de blocage (13) du ressort (10). Selon une variante illustrée en figure 5, le système pignons-chaîne peut être remplacé par un système de pignons coniques : 1 pignon(2) couplé à la manivelle (1), 1 pignon (3) situé en haut d'un axe de transmission (4) reprenant la rotation de la manivelle, 1 pignon (5) monté en bas de l'axe de transmission restituant le mouvement rotatif au pignon (6) monté sur l'axe des roues (7). L'axe de rotation est maintenu par des guides (8) afin d'assurer le couplage entre les pignons. L'escabeau autotracté peut être décliné en différentes hauteurs selon destination.

L'escabeau autotracté est principalement destiné aux professionnels du bâtiment ou tout autre secteur pouvant nécessiter son utilisation. Celui-ci facilite les déplacements répétitifs en hauteur et évite la fatigue inutile.

Claims (4)

1. REVENDICATIONS1) L'escabeau autotracté caractérisé en ce qu'il comporte 4 roulettes (2 fixes couplées au système de traction et blocage-déblocage, et 2 orientables situées à l'avant), 1 profilé gauche en haut duquel se trouve une manivelle et à l'intérieur duquel se trouve le mécanisme de traction, 1 profilé droit en haut duquel se trouve un levier et à l'intérieur duquel se trouve le système de blocage-déblocage et un axe de transmission couplé aux roues motrices dépendant du système de traction ou de blocage-déblocage.
2. 2) L'escabeau autotracté selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il dispose d'un système de traction, constitué d'une manivelle (1) qui, actionnée manuellement, transmet sa rotation à un pignon (2) couplé à cette dernière, entraine la chaine(3) qui actionne le pignon du bas (4) qui est couplé à l'axe (5) des roues (7) et entraine celles-ci dans un mouvement rotatif. L'escabeau tracté par ce système, se déplace avec son occupant.
3. 3) L'escabeau autotracté selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il dispose d'un système de blocage-déblocage. Constitué d'un levier (8), qui actionné manuellement fait remonter une tige métallique (11) et libère ainsi une des gorges de la roue crantée (12) fixée à l'axe des roues (6). Libérant ainsi les roues de toute contrainte mécanique, l'escabeau peut être mu. Une fois le levier relâché, le ressort de rappel repousse la tige métallique vers le bas et va se loger dans une des gorges de la roue crantée. Bloquant ainsi l'escabeau là où il s'est arrêté.
4. 4) L'escabeau autotracté selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il dispose d'un système de traction qui peut être remplacé par un système de pignons coniques ; un pignon (2) couplé à la manivelle (1), qui transmet sa rotation au pignon (3) fixé en haut de l'axe de transmission (4). Ce dernier transmet son mouvement au pignon (5) fixé en bas de l'axe de transmission. Ce pignon (5) transmet son mouvement au pignon (6) fixé à l'axe de rotation des roues (7).