FR2992197A1 - Composition cosmetique comprenant des particules diffusantes non interferentielles et des particules d'aerogel, et procede cosmetique d'eclaircissement - Google Patents

Abstract

L'invention a donc pour objet une composition pour application topique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une huile, au moins un des particules d'aérogels de silice hydrophobes et au moins 0,1% en poids de particules blanches diffusantes non interférentielles caractérisées par 0,3µm<D50<40µm et 1,7<lR<2,2. L'invention concerne également un procédé cosmétique d'éclaircissement et/ou d'homogénéisation de la peau et/ou des lèvres comprenant l'application topique d'une telle composition, et un procédé de maquillage comprenant au moins une étape d'application d'une telle composition cosmétique

Description

Composition cosmétique comprenant des particules diffusantes non interférentielles et des particules d'aérogel, et procédé cosmétique d'éclaircissement L'invention se rapporte à une composition pour application topique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins des particules diffusantes non interférentielles et au moins des particules d'aérogels hydrophobes. L'invention a également pour objet un procédé cosmétique d'éclaircissement et/ou d'homogénéisation de la peau et/ou des lèvres comprenant l'application topique de cette composition sur la peau ou les lèvres, en particulier la peau du visage et les cernes. Il est fréquent que les personnes ayant une peau colorée, ou présentant des taches pigmentaires, de la couperose, ou des cernes, désirent corriger ces dyschromies cutanées et utilisent dans ce but des compositions cosmétiques ou dermatologiques permettant d'éclaircir et d'homogénéisé le teint. A cette fin, il est connu d'utiliser des compositions cosmétiques contenant des agents de blanchiment. Les substances les plus utilisées comme agent de blanchiment sont l'hydroquinone et ses dérivés, l'acide kojique et ses dérivés, l'acide azélaïque, l'arbutine et ses dérivés, la vitamine C et ses dérivés ( par exemple l'ascorbyl phosphate de magnésium, ou l'ascorbyl glucoside), seuls ou en association avec d'autres actifs Toutefois, il est nécessaire d'utiliser ces agents de façon prolongée et en des quantités élevées pour observer un effet de blanchiment de la peau. De plus, on n'observe pas un effet immédiat à l'application des compositions les comprenant.

II est connu d'utiliser des produits contenant des pigments interférentiels qui bien que pouvant dissimuler les imperfections cutanées présentent l'inconvénient majeur de donner un aspect brillant et peu naturel à la peau. De plus ces pigments ont la particularité de donner un aspect nacré et de colorer de façon importante les produits les contenant.

II est également connu d'utiliser des compositions cosmétiques susceptibles d'uniformiser le teint, et éventuellement de conférer un aspect blanc immédiat, ces compositions étant constituées de poudres dispersées dans un liant. Les poudres sont généralement des pigments blancs ou colorés suivant l'effet souhaité et/ou des charges de formes différentes (lamellaires, sphériques) suivant l'effet recherché. L'uniformisation du teint est obtenue essentiellement grâce au pouvoir couvrant apporté par les pigments et les charges. L'inconvénient de telles compositions est que l'estompage des défauts de la peau est apporté par le pouvoir couvrant des compositions. La peau ainsi maquillée perd son aspect naturel du fait du manque de transparence de ces compositions. Il est enfin connu d'utiliser dans un but d'éclaircissement et d'homogénéisation immédiat du teint des compositions cosmétiques contenant des composés fluorescents, on pense en particulier aux azurants optiques, tels que les dérivés du stilbène, les dérivés coumariniques, les dérivés oxazole et benzoxazole et les dérivés imidazole, décrits dans les demandes EPA-0 962 224 ou VV0-00/71085.

Mais il subsiste le besoin d'avoir des compositions cosmétiques pour application topique permettant d'obtenir un effet d'éclaircissement immédiat notamment du teint ou de façon plus générale une correction des dyschromies, notamment un effet anticerne, et qui soient peu couvrantes, peu colorées et qui ne donnent pas un aspect brillant ou opaque et artificiel à la peau. En outre, elles sont polyvalentes et conviennent facilement à des peaux variées car il n'est pas nécessaire d'avoir un accord exact de teinte entre la formule et la carnation des sujets. De façon surprenante, nous nous sommes aperçus que nous pouvions atteindre un tel objectif en introduisant dans une composition cosmétique contenant au moins une huile, l'association de particules d'aérogel de silice hydrophobe et de particules blanches diffusantes non interférentielles caractérisées par 0,3pm<D50<40pm et 1,7<IR<2,2, en particulier des particules de nitrure de bore. La présente invention a pour objet une composition cosmétique qui éclaircit et homogénéise la peau ou les lèvres, en particulier le teint, et qui est caractérisée par un grand confort à l'application. Ces compositions contiennent dans un milieu physiologiquement acceptable contenant de l'huile, une quantité efficace d'un aérogel (préférentiellement de silice hydrophobe) et de particules de nitrure de bore.

Les compositions selon l'invention peuvent être sous la forme de gel, de sérum, d'émulsions directes inverses et multiples, de sticks de coulé à chaud, de poudres libres ou compactées. L'invention a donc pour objet une composition cosmétique notamment adaptée à une application topique sur la peau et/ou les lèvres comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une huile, au moins 0.1% en poids de particules diffusantes non interférentielles particulières par rapport au poids total de ladite composition et au moins des particules d'aérogels hydrophobes. Les compositions selon l'invention permettent de conférer immédiatement à la peau sur laquelle elles sont appliquées, et en particulier au niveau du teint, des qualités améliorées en terme d'uniformité, d'homogénéité, de transparence et de blancheur. Ces compositions peuvent également présenter des propriétés anti-cernes. Ces compositions peuvent également éclaircir les lèvres.

La présente invention a ainsi encore pour objet un procédé cosmétique destiné à un éclaircissement et/ou d'homogénéisation immédiat de la peau et/ou des lèvres, en particulier de la peau. La présente invention a ainsi encore pour objet une utilisation de l'association d'au moins des particules d'aérogels de silice hydrophobes et d'au moins 0,1% en poids de particules blanches diffusantes non interférentielles caractérisées par 0,3pm<D50<40pm et 1,7<IR<2,2 dans une composition cosmétique pour estomper les défauts cutanés. Les compositions selon l'invention peuvent aussi permettre, d'atténuer la perception des défauts cutanés à la surface de la peau et en particulier de masquer les rides, les pores et/ou de camoufler les défauts colorés de la peau, à savoir rougeurs ou taches. Par ailleurs, l'association de particules d'aérogel hydrophobes et de particules diffusantes non interférentielles permet d'obtenir des compositions confortables et douces à l'application, présentant des propriétés matifiantes et soft focus. Particules blanches diffusantes non interférentielles Nous entendons par « particules diffusantes » des particules présentant une diffusion de la lumière ne montrant pas une direction privilégiée. Par conséquent, en sont exclues tout particulièrement les particules présentant un effet d'interférence optique, dites particules 'interférentielles'. De même, en sont exclues des particules montrant un effet de brillance comme les particules métalliques ou bien à effet métallique comme l'oxychlorure de bismuth.

Par 'blanches', on entend des particules de couleur blanche et ses dérivés (blanc cassé, blanc albâtre, ...) , par opposition aux couleurs primaires et dérivées. En particulier, les particules blanches ont une valeur de clarté L* proche de 100 dans le système Cl ELab76.

Les particules blanches diffusantes selon l'invention présentent un indice de réfraction moyen compris entre 1,7 et 2,2. En effet, si la particule à un indice de réfraction supérieur à 2,2, il y a une trop forte opacité de la composition et si cet indice est inférieur à 1,7, l'effet éclaircissant n'est pas suffisant. Les particules blanches selon l'invention on un effet continu, qui est contrôlé par le pouvoir de résolution de l'oail. Celui-ci se situant vers 40pm, nous considérons donc des particules présentant une taille moyenne en volume (D50) inférieure à 40pm, de préférence inférieure à 25pm et mieux encore inférieure ou égale à 6pm. Toutefois nous veillons à prendre des particules dont la D50 est supérieure à 0,3pm et préférentiellement 0,5pm de façon à ne pas avoir une perte d'opacité trop importante ce qui nuierait grandement à l'effet recherché. Ainsi la composition de l'invention comprend au moins des particules blanches présentant un indice de réfraction moyen compris entre 1,7 et 2,2 et une taille en volume (D50) inférieure à 40pm, de préférence comprise entre 0,3 et 25pm, et mieux entre 0,3 et 6pm, voire entre 0,5 et 3pm. Ces particules peuvent être monomatières ou bien composites. Par exemple, ces particules peuvent être du Nitrure de Bore avec un indice de réfraction moyen de 1,74. Elles peuvent encore êtres choisies parmi des particules composites comprenant du dioxyde de titane et un substrat choisi parmi l'alumine, la silice, le sulfate de baryum, le verre, le mica, le mica synthétique, les particules de polymethylmethacrylate (PMMA), des particules de polytétrafluoroéthylène (PTFE) ou leurs mélanges, dont l'indice de réfraction moyen est compris entre 1,7 et 2,2.

Selon un premier mode, les particules sont des particules de nitrure de bore. Selon un autre mode de réalisation, les particules sont des particules composites comprenant du dioxyde de titane et un substrat alumine. Selon un autre mode de réalisation, les particules sont des particules composites comprenant du dioxyde de titane et un substrat mica.35 Les particules blanches diffusantes non interférentielles sont avantageusement des particules de nitrure de bore, préférentiellement ayant une taille moyenne en volume de 0,3 à 6 pm. L'indice de réfraction moyen est défini comme étant la somme des indices de réfraction pondérés par le taux massique dans la particule. Comme exemples de particules composites, on peut citer par exemple des plaquettes de mica (60%) recouvertes de TiO2 (40%), avec un indice de réfraction moyen de 1,9 (0,6x1,5+0,4x2,5) ; des inclusions d'oxyde de titane (40%) dans une matrice d'alumine (60%), avec un indice de réfraction moyen de 1,96 (0,6x1 6+0,4x2,5).

Voici un tableau des indices de réfraction utilisés : Mica 1,4-1,7 Oxychlorure de bismuth 2,15 (interférentiel, hors invention) Fe3O4 2,4 TiO2 (anatase) 2,5 TiO2 (rutile) 2,7 Nitrure de bore 1,74 Alumine (amorphe) 1,6 Tableau 1: Exemple d'indice de réfraction de différents matériaux Remarque : Ici l'indice de réfraction de l'oxychlorure de bismuth est donné à titre indicatif. Bien sur, celui-ci, sous sa forme traditionnelle, ne correspond pas à une particule au sens de l'invention car il s'agit d'une particule à réflexion privilégiée. A titre d'exemple de particules, on peut citer des particules de nitrure de bore, telles que le PUHP1030L de Saint Gobain Ceramics , et le UHP-1010 de Carborundum. Selon un mode particulièrement préféré, on utilisera les particules de nitrure de bore ayant une taille moyenne en volume D50 inférieure à 6pm, telles que les particules de nitrure de bore commercialisées sous la dénomination PUHP1030L de Saint Gobain Ceramics ayant une taille moyenne en volume de 3pm.

Lesdites particules blanches non interférentielles selon l'invention sont présentes dans la composition en une quantité efficace pour éclaircir et/ou homogénéiser la peau et/ou les lèvres, autrement dit à une teneur d'au moins 0.1% en poids de la composition totale, notamment au moins 0,5% en poids et de préférence au moins 1% en poids.

Lesdites particules blanches diffusantes non interférentielles selon l'invention sont présentes dans la composition cosmétique en une quantité totale de matière active allant de 0,1 à 20% en poids total de la composition, de préférence de 0.5 % à 10 %. De plus, nous pouvons adjoindre de la couleur, quelle soit apportée par des colorants, ou bien des pigments, des laques, des nacres, des pigments goniochromatiques, Toutefois, dans le cas ou ces particules, composites ou non, présentent un indice de réfraction supérieur ou égal à, en particulier strictement supérieur à 2,3, il faut veiller à ne pas dépasser 3%. En effet,au-delà de cette concentration, l'effet éclaircissant pourrait être atténué voir éteint. De plus, ce dernier phénomène est accompagné d'un effet masque.

Une composition cosmétique conforme à l'invention ne contient avantageusement pas de particule(s) blanche(s) additionnelle(s) (i.e. autre(s) que des particules blanches non interférentielles conforme à l'invention), et en particulier ne comprend pas de dioxyde de titane.

Selon un mode particulier de la présente invention une composition selon l'invention peut comprendre de 0 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition de particules d'IR > 2,3, en particulier des oxydes de fer.

AEROGELS HYDROPHOBES: Les aérogels de silice sont des matériaux poreux obtenus en remplaçant (par séchage) la composante liquide d'un gel de silice par de l'air. Ils sont généralement synthétisés par procédé sol-gel en milieu liquide puis séchés usuellement par extraction d'un fluide supercritique, le plus communément utilisé étant le CO2 supercritique. Ce type de séchage permet d'éviter la contraction des pores et du matériau. Le procédé sol-gel et les différents séchages sont décrits en détail dans Brinker CJ., and Scherer G.VV., Sol-Gel Science: New York: Academic Press, 1990. Les particules d'aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 500 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 m2/g et mieux de 600 à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 1500 pm, mieux de 1 à 1000 pm, de préférence de 1 à 100pm, en particulier de 1 à 30 pm, de préférence encore de 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm. Selon un mode de réalisation, les particules d'aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 30 pm, de préférence de 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm. La surface spécifique par unité de masse peut être déterminée par la méthode d'absorption d'azote appelée méthode BET (BRUNAUER - EMMET - TELLER) décrite dans « The journal of the American Chemical Society », vol. 60, page 309, février 1938 et correspondant à la norme internationale ISO 5794/1 (annexe D). La surface spécifique BET correspond à la surface spécifique totale des particules considérées. Les tailles des particules d'aérogel de silice peuvent être mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d'un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de chez Malvern. Les données sont traitées sur la base de la théorie de diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour des particules isotropes, permet de déterminer dans le cas de particules non sphériques, un diamètre « effectif » de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l'ouvrage de Van de Hulst, H.C., "Light Scattering by Small Particles," Chapitres 9 et 10, VViley, New York, 1957.

Selon un mode de réalisation avantageux, les particules d'aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 600 à 800 m2/g et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm. Les particules d'aérogel de silice utilisées dans la présente invention peuvent avantageusement présenter une densité tassée allant de 0,02g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,03g/cm3 à 0,08g/cm3, et en particulier de 0,05g/cm3 à 0,08g/cm3. Dans le cadre de la présente invention, cette densité peut être appréciée selon le protocole suivant, dit de la densité tassée : On verse 40 g de poudre dans une éprouvette graduée; puis on place l'éprouvette sur l'appareil STAV 2003 de chez STAMPF VOLUMETER ; l'éprouvette est ensuite soumise à une série de 2500 tassements (cette opération est recommencée jusqu'à ce que la différence de volume entre 2 essais consécutifs soit inférieure à 2%); puis on mesure directement sur l'éprouvette le volume final Vf de poudre tassée. La densité tassée est déterminée par le rapport m/Vf, en l'occurrence 40Nf (Vf étant exprimé en cm3 et m en g).

Selon un mode de réalisation préféré, les particules d'aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de volume Sv allant de 5 à 60 m2/cm3, de préférence de 10 à 50 m2/cm3 et mieux de 15 à 40 m2/cm3. La surface spécifique par unité de volume est donnée par la relation : Sv = Sm x où est la densité tassées exprimée en g/cm3 et Sm est la surface spécifique par unité de masse exprimée en m2/g, telles que définie plus haut. De préférence, les particules d'aérogels de silice hydrophobe selon l'invention ont une capacité d'absorption d'huile mesurée au VVET POINT allant de 5 à 18 ml/g, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g.

La capacité d'absorption mesurée au VVet Point, et notée VVp, correspond à la quantité d'huile qu'il faut additionner à 100 g de particules pour obtenir une pâte homogène. Elle est mesurée selon la méthode dite de VVet Point ou méthode de détermination de prise d'huile de poudre décrite dans la norme NF T 30-022. Elle correspond à la quantité d'huile adsorbée sur la surface disponible de la poudre et/ou absorbée par la poudre par mesure du VVet Point, décrite ci-dessous : On place une quantité m= 2 g de poudre sur une plaque de verre puis on ajoute goutte à goutte l'huile (isononyl isononanoate). Après addition de 4 à 5 gouttes d'huile dans la poudre, on mélange à l'aide d'une spatule et on continue d'ajouter de l'huile jusqu'à la formation de conglomérats d'huile et de poudre. A partir de ce moment, on ajoute l'huile à raison d'une goutte à la fois et on triture ensuite le mélange avec la spatule. On cesse l'addition d'huile lorsque l'on obtient une pâte ferme et lisse. Cette pâte doit se laisser étendre sur la plaque de verre sans craquelures ni formation de grumeaux. On note alors le volume Vs (exprimé en ml) d'huile utilisé. La prise d'huile correspond au rapport Vs / m.

Les aérogels utilisés selon la présente invention sont des aérogels de silice hydrophobe, de préférence de silice silylée (nom INCI silica silylate). Par « silice hydrophobe », on entend toute silice dont la surface est traitée par des agents de silylation, par exemple par des silanes halogénés tels que des alkylchlorosilanes, des siloxanes, en particulier des dimethylsiloxanes tel que l'hexamethyldisiloxane, ou des silazanes, de manière à fonctionnaliser les groupements OH par des groupements silyles Si- Rn, par exemple des groupements triméthylsilyles. Concernant la préparation de particules d'aérogels de silice hydrophobe modifiés en surface par silylation, on peut se référer au document US 7,470,725. On utilisera de préférence des particules d'aérogels de silice hydrophobe modifiée en surface par groupements triméthylsilyles.

A titre de d'aérogels de silice hydrophobe utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple l'aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2260 ou VM-2270 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne d'environ 1000 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2ig. On peut également citer les aérogels commercialisés par la société Cabot sous les références AEROGEL TLD 201, AEROGEL OGD 201, AEROGEL TLD 203, ENOVA® AEROGEL MT 1100, ENOVA AEROGEL MT 1200. On utilisera de préférence l'aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2270 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne allant de 5-15 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g. En particulier, les particules d'aérogels de silice hydrophobes représentent de 0,1 à 20% en poids, de préférence de 0,5 à 10% en poids, mieux de 1 à 10% en poids, de préférence encore de 1,5 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions utilisées selon l'invention peuvent constituer notamment des compositions cosmétiques. Elles contiennent pour une telle application, un milieu physiologiquement acceptable. On entend ici par « milieu physiologiquement acceptable », un milieu compatible avec la peau, et éventuellement les lèvres, le cuir chevelu, les cils, les yeux et/ou les cheveux. Ce milieu physiologiquement acceptable peut être plus particulièrement constitué d'un solvant organique physiologiquement acceptable et éventuellement d'eau. Le solvant organique peut être choisi par exemple parmi les alcools inférieurs comportant de 1 à 4 atomes de carbone comme l'éthanol, l'isopropanol, le propanol, le butanol ; les polyéthylène glycols ayant de 6 à 80 motifs oxyde d'éthylène ; les polyols comme le propylène glycol, l'isoprène glycol, le butylène glycol, la glycérine, le sorbitol. Le milieu physiologiquement acceptable de la composition selon l'invention a un pH compatible avec la peau, et de préférence allant de 3 à 8 et mieux de 5 à 7.

Dans un aspect avantageux de l'invention les compositions se présentent sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau, eau-dans-huile, d'une émulsion triple, ou encore d'un gel. On envisage aussi les galéniques de maquillage (poudres libres, compactées, sticks,....). Elon un mode particulier, l'émulsion est une émulsion huile-dans-eau.35 Les compositions selon la présente invention comportent au moins une phase huileuse comprenant au moins une huile. Cette phase huileuse peut être présente en une quantité allant par exemple de 10 à 95 % en poids, de préférence de 10 à 80 % en poids, mieux de 15 à 70 % en poids et encore mieux de 20 à 60 % en poids par rapport au poids total de la composition. Cette phase huileuse contient au moins une huile, notamment une huile cosmétique, et elle peut contenir plusieurs huiles et éventuellement un ou plusieurs autres corps gras. Comme huiles utilisables dans l'invention, on peut citer les huiles minérales (huile de vaseline), les huiles végétales, les huiles animales (perhydrosqualène), les huiles de synthèse , les huiles de silicone non volatiles ou volatiles (cyclométhicones telles que cyclopentasiloxane et cyclohexasiloxane) et les huiles fluorées (perfluoropolyéthers). On peut aussi utiliser, comme matières grasses, des alcools gras, des acides gras, des cires. La phase huileuse de l'émulsion peut contenir aussi des gommes telles que les gommes de silicone, des résines et des cires.

De façon connue, les compositions de l'invention peuvent contenir également des adjuvants habituels dans les domaines cosmétique ou dermatologique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les filtres, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur, les matières colorantes, les sels. Selon un mode particulier, la composition selon l'invention peut comprendre comme adjuvants cosmétiques des nacres, pigments, colorants, actifs biologiques (anti age, peaux grasse, whitening, anti-transpirants, anti oxydants, etc ...), filtres solaires, polymères filmogènes, charges diffusantes et ou éclaircissantes, huiles et corps gras, hydratants et émollients. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition, et de préférence de 0,01 à 10 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse et/ou dans des sphérules lipidiques. Comme actifs, la composition peut contenir des actifs classiquement utilisés en cosmétique, et par exemple choisis parmi les agents desquamants, les agents hydratants, les agents dépigmentants, les agents pro-pigmentants, les agents anti-glycation, les inhibiteurs de NO- synthase, les inhibiteurs de 5a-réductase, les inhibiteurs de lysyl et/ou prolyl hydroxylase, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes, les agents myorelaxants, les agents anti-microbiens, les agents tenseurs, les agents anti-pollution ou anti-radicalaires, les agents anti-inflammatoires, les agents agissant sur la microcirculation, et les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, les actifs lipolytiques ou ayant une activité favorable, directe ou indirecte, sur la diminution du tissu adipeux, les agents de blanchiment de la peau n'appartenant pas à la famille des azurants optiques.

Les agents de blanchiment susceptibles d'être incorporés dans la composition selon la présente invention comprennent par exemple les composés suivants : l'acide kojique ; l'acide ellagique; l'arbutine et ses dérivés tels que ceux décrits dans les demandes EP-895 779 et EP-524 109 ; l'hydroquinone ; les dérivés d'aminophénol tels que ceux décrits dans les demandes VVO 99/10318 et VVO 99/32077, et en particulier le N-cholestéryloxycarbonyl- para-aminophénol et le N-éthyloxycarbonyl-para-aminophénol ; les dérivés d'iminophénol, en particulier ceux décrits dans la demande VVO 99/22707 ; l'acide L-2-oxothiazolidine-4- carboxylique ou procystéine, ainsi que ses sels et esters ; le D-panthétéine sulfonate de calcium, l'acide ascorbique et ses dérivés, notamment le glucoside d'ascorbyle ; et les extraits de plantes, en particulier de réglisse, de mûrier, de scutellaire et de Bacopa monnieri, sans que cette liste soit limitative. Selon un mode de réalisation de l'invention, les compositions utilisées peuvent comporter en outre au moins un agent photoprotecteur organique et/ou au moins un agent photoprotecteur inorganique actif dans l'UVA et/ou l'UVB (absorbeurs), hydrosolubles ou liposolubles ou bien insolubles dans les solvants cosmétiques couramment utilisés. Ces agents photoprotecteurs étant différents des azurants optiques. Les agents photoprotecteurs sont généralement présents dans les compositions selon l'invention dans des proportions allant de 0,1 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,2 à 15% en poids par rapport au poids total de la 30 composition. Les compositions utilisées selon l'invention peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un baume, d'un lait, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse. Elles peuvent être éventuellement appliquées sur la peau sous forme d'aérosol. Elles peuvent aussi se présenter sous forme solide, et par exemple sous forme de stick, adaptées notamment à une application sur les lèvres. Ainsi la présente invention concerne également un procédé cosmétique d'éclaircissement et/ou d'homogénéisation de la peau et/ou des lèvres, notamment de la peau du visage et/ou des cernes comprenant l'application topique sur la peau d'une composition selon l'invention telle que définie précédemment. Ce procédé cosmétique sera plus particulièrement destiné à un éclaircissement et/ou une homogénéisation immédiats de la peau et/ou des lèvres, en particulier de la peau.

La composition de l'invention peut être utilisée telle quelle ou comme base de soin et/ou de maquillage, appliquée sur la peau avant un produit de soin ou un produit de maquillage. L'invention concerne aussi un procédé de maquillage et/ou de soin non thérapeutique de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins une étape d'application sur la peau d'une composition cosmétique selon l'invention telle que définie précédemment. Un autre aspect de l'invention concerne l'utilisation combinée de particules d'aérogel de silice hydrophobes telles que définies précédemment et de particules blanches diffusantes non interférentielles telles que définies précédemment à titre d'agent pour éclaircir et/ou homogénéiser la peau et/ou les lèvres, en particulier le teint, et/ou estomper les défauts cutanés. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. Les composés sont, selon le cas, cités en noms chimiques ou en noms CTFA (International Cosmetic lngredient Dictionary and Handbook). Les quantités sont indiquées en pourcentage en poids par rapport au poids total de la composition. Sauf indication contraire les quantités ne sont pas indiquées en quantité de matière active mais en quantité brute introduite dans la composition.

EXEMPLES Exemple 1 : Mise en évidence des effets d'éclaircissement , d'homogénéisation et de correction des dyschromies de formules contenant l'association de particules d'aérogel de silice hydrophobe et de particules de nitrure de bore.

PROTOCOLE DE MESURE -> Mesure du pouvoir homogénéisant (H) Le protocole d'étalement des formules consiste à réaliser des étalements de 50pm sur carte de contraste standard. Les mesures sont faites sur le fond blanc.

On a réalisé des mesures de couleur à l'aide d'un colorimètre. Il s'agit d'un chroma mètre CR-400 KONICA MINOLTA. Le colorimètre fournit les données numériques représentant la valeur absolue et la différence de couleur entre un échantillon de référence et un échantillon à contrôler. Nous utilisons comme référence les valeurs obtenues sur la carte nue sans film.

Les conditions opératoires sont les suivantes : - Observateur standard CIE 1964 10° - Illuminant CIE type D65 - Géométrie de mesure d/O, variante de d/8. L'appareil est doté d'un dispositif optique produisant une lumière diffuse, placée dans une cavité sphérique revêtue d'une couche blanche ce qui induit une réflexion multiple de la lumière. Un piège anti- brillant élimine les effets de brillance de la surface de l'échantillon. Dans un premier temps, une calibration "plate blanche" de l'appareil est réalisée.

Puis un AE0 moyen est calculé à partir des mesures L*, a*, b* de la carte ethnique nue. Il s'agit de l'écart de couleur entre une zone de faible surface et la grande zone correspondante. Par exemple, sur la carte afro-américaine (carte de contraste 32 décrite ci-dessous), on fait la moyenne des écarts de couleur entre B11 et B11+, B12 et B11+, et ainsi de suite : L[AEo - n] AE0 moyen - avec AEo_r,. V(L1* _Ln* )2 + (al* _an* )2 + -bn*)2 , n = 1, 2, ... , n On dépose alors un transparent portant un étalement (on parle de film) au dessus de la carte ethnique. Les mêmes mesures sont réalisées et on obtient le AE moyen. Enfin, on détermine H qui correspond au pouvoir homogénéisant de la formule étalée sur le transparent, selon l'équation : H = AE0 moyen / AE moyen En particulier, ces mesures sont réalisées sur une carte de contraste 32 telle que définie dans la demande EP 1 433 461 et représentée à la Figure 4 de ladite demande. La carte de contraste 32 comporte une zone colorée carrée B11+ et quatre zones colorées rectangulaires B11, B12, B12+ et XXX. Les différentes zones B11, B11+, B12, B12+ et XXX sont de préférence réalisées par impression d'encres choisies de manière à ce que ces zones apparaissent pour un observateur de la même couleur sous au moins deux illuminants différents, tel que décrit dans la demande de brevet européen EP 1 212 961. La carte de contraste 32 peut être représentative des peaux dont la clarté est comprise entre 30 et 40.

Ainsi, les différentes zones B11+, B11, B12, B12+ et XXX peuvent correspondre à des couleurs moyennes observées sur un panel d'individus ayant une peau foncée de carnation sombre pour différentes régions du visage. La région B11+ peut correspondre à la moyenne de la couleur mesurée sur le front dans les zones V1 moyennée avec celle mesurée sur les pommettes, dans les zones V2.

La zone B11 peut correspondre à la couleur mesurée sur les pommettes, dans la zone V2, la zone B12 à celle mesurée sur le front, dans les zones V1, la zone B12+ à la couleur moyenne entre celle mesurée sur les cernes externes dans les zones V3, celle mesurée dans les cernes du milieu dans les zones V4 et celle mesurée autour des lèvres dans les zones V5. La zone XXX peut correspondre à la couleur des cernes internes, mesurée dans les zones V6. La carte de contraste 32 est caractérisée, pour chaque zone, par les valeurs suivantes : Zone B11+ XXX B12+ B12 B11 L* 36,7 29,63 32,98 35,66 38,43 C* 19,81 15,06 17,29 19,78 21,76 h 47,34° 40,34° 44,64° 46,32° 46,51° Où L* est la clarté, et C* la saturation, et h la teinte, dans l'espace colorimétrique CIE 1976. -> Mesure du pouvoir Eclaircissant (E) On détermine E qui correspond au pouvoir Eclaircissant de la de la formule étalée sur le transparent. C'est la mesure du AE entre la zone B11+ de la carte avant et après traitement. E = AE B11+ avant après -> Mesure de la Couvrance (CR) Les mêmes étalements que pour la détermination du pouvoir homogénéisant sont utilisés.

Trois mesures de réflectance spectrale sont effectuées sur chacun des deux fonds de la carte de contraste en appliquant la tête de mesure, du spectrocolorimètre, directement sur les films de 50pm. Les valeurs obtenues sont : X, Y et Z. Le contraste ratio, est calculé en faisant la moyenne mathématique des trois valeurs des Y sur fond noir, divisée par la moyenne des trois Y sur fond blanc, multiplié par 100. Moyenne (Ynoir ) Contrast Ratio = * 100 Moyenne (Ybianc ) -> Mesure du Haze, et de la Transparence Les mesures ont été réalisées à l'aide du Haze-gard de la société Byk Gardner. Cet appareil caractérise la perception visuelle au moyen de valeurs de mesure objectives : - La transmission TH - Le Haze (voile -> propriété soft focus) Des films de 25pm sont préparés sont des films de polyethylène (PE) de 50pm. Le film est ensuite mesuré après une heure de séchage à température ambiante. Le film est ensuite placé dans l'appareil et des mesures de transparence et de haze sont réalisées.

FORMULATION Le support étudié est une émulsion directe. On a introduits dans cette base (exemple 1) différentes associations et des mesures de caractérisation optique des formules ont ensuite été réalisées. Les résultats sont reportés dans les tableaux suivants : Ingrédients Base comparatif comparatif invention invention Invention témoin (ex. 2) (ex. 3) (ex. 4) (ex. 5) (ex. 6) (ex. 1) SILICA SILYLATE 1 1 1 1 (VM-2270 AEROGEL FINE PARTICLES de DOW CORNING) COPOLYMERE GLYCERYL 0,175 0,175 0,175 0,175 0,175 0,175 ACRYLATE/ ACIDE ACRYLIQUE NITRURE DE BORE 2,5 2,5 2,5 7,5 (PUHP 1030L de SAINT GOBAIN CERAMICS) TRIETHANOLAMINE 0,245 0,245 0,245 0,245 0,245 0,245 GOMME DE XANTHANE 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 CAPRYLYL GLYCOL 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 ALCOOL MYRISTYLIQUE 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 ALCOOL STEARYLIQUE 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 MICA /TITANIUM DIOXYDE 0,5 / TIN OXYDE (TIMIRON SILK BLUE de MERCK) DISODIUM EDTA 0,099 0,099 0,099 0,099 0,099 0,099 GLYCERYL STEARATE 1,05 1,05 1,05 1,05 1,05 1,05 ALCOOL CETYLIQUE 1,9 1,9 1,9 1,9 1,9 1,9 PENTYLENE GLYCOL 1 1 1 1 1 1 ACIDE MYRISTIQUE 0,024 0,024 0,024 0,024 0,024 0,024 GLYCERINE 11,2 11,2 11,2 11,2 11,2 11,2 ACIDE PALMITIQUE 0,352 0,352 0,352 0,352 0,352 0,352 ACIDE STEARIQUE 0,424 0,424 0,424 0,424 0,424 0,424 ISOSTEARYL 6 6 6 6 6 6 NEOPENTANOATE DIMETHICONE 5 5 5 5 5 5 (XIAMETER PMX-200 SILICONE FLUID 10CS) PENTAERYTHRITYL 4 4 4 4 4 4 TETRAETHYLHEXANOATE (NIKKOL PENTARATE 408 de NIKKO) EAU Qsp100 Qsp100 Qsp100 Qsp100 Qsp100 Qsp100 HUILE MINERALE 2,55 2,55 2,55 2,55 2,55 2,55 CARBOMER (CARBOPOL 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 981 POLYMER de LUBRIZOL) PEG-100 STEARATE 1,05 1,05 1,05 1,05 1,05 1,05 POLYSORBATE 60 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 Résultats % % % TH HAZE CR E H aérogel nacre nitrure de bore Exemple 1 - - - 92,7 7,8 16,1 10 1,37 Exemple 2 1 - - 92 52,5 18 10 1,39 Exemple 3 - - 2,5 87,5 54,1 32 25,1 2,12 Exemple 4 1 - 2,5 86,4 80,8 33,9 26,6 2,54 Exemple 5 1 0,5 2,5 86,4 80,2 31,9 26,6 2,51 Exemple 6 1 0,5 7,5 75 97,6 49,6 35,8 3,14 Les résultats sont présentés dasn le tableau suivant : On constate que l'association de l'aérogel de silice avec des particules de nitrure de bore permet d'obtenir des niveaux de transparence (TH), de Haze, d'éclaircissement (E) et de pouvoir homogénéisant (H) important tout en maintenant la couvrance (OR) à des valeurs inférieures à 50. Exemple 2: Formulations Emulsion huile dans eau Nom chimique % en poids ACIDE ETHYLENE DIAMINE TETRACETIQUE, SEL 0,1 DISODIQUE, 2 H20 TRIETHANOLAMINE 0,245 TRIMETHYLATED SILICA (FREE FLOVVING POVVDER) 1 HUILE DE VASELINE 2,55 NEOPENTANOATE D'ISOSTEARYLE 6 TETRA-OCTANOATE DE PENTAERYTHRITYLE 4 ALCOOL CETYLIQUE PUR BIDISTILLE 2 GOMME DE XANTHANE 0,1 POLYMERE CARBOXYVINYLIQUE SYNTHETISE DANS 0,2 LE MELANGE ACETATE D'ETHYLE/CYCLOHEXANE POLYMERE ACRYLIQUE DANS EAU/GLYCERINE Al % 10 NON STABILISE LUBRAJEL PF de United Guardian) POLY DIMETHYLSILOXANE (VISCOSITE: 10 CST) 5 EAU DESIONISEE MICROBIOLOGIQUEMENT PROPRE Qsp100 GLYCEROL 4,5 1,2-PENTANEDIOL 1 OCTANE-1,2 DIOL 0,5 MONO-STEARATE DE SORBITANE OXYETHYLENE (20 0,9 0E) ACIDES GRAS (ACIDE STEARIQUE MAJORITAIRE) 0,8 D'ORIGINE VEGETALE MELANGE MONO/DISTEARATE DE GLYCERYLE / STEARATE DE POLYETHYLENE GLYCOL (100 0E) 2,1 MODE OPERATOIRE 1/ Chauffer à 75°C les corps gras de la formule jusqu'à homogénéisation totale 2/ Chauffer en parallèle la phase aqueuse jusqu'à entière solubilisation. 3/ Emulsionner en versant la phase grasse sur la phase aqueuse à 65°C 4/ Refroidir à 50°C et ajouter la phase huileuse jusqu'à obtention d'un aspect lisse. 5/ Vers 40-45°C, introduire le polymère acrylique 6/ Introduire l'aérogel de silice jusqu'à obtention d'un aspect lisse. 7/ En final, ajouter la triethanolamine jusqu'à obtention d'un aspect lisse.

Appliquée sur la peau du visage, cette composition donne un effet éclaircissant en transparence.

Emulsion Huile dans Eau On a réalisé l'exemple suivant : INCI US % en poids PEG-12 DIMETHICONE 0,7 SILICA SILYLATE (VM-2270 AEROGEL FINE 0,98 PARTICLES de DOW CORNING) GLYCERYL ACRYLATE/ACRYLIC ACID 0,0525 COPOLYMER BORON NITRIDE (PUHP 1030L de SAINT 1 GOBAIN CERAMICS) CAPRYLYL GLYCOL 0,4 SYNTHETIC FLUORPHLOGOPITE 0,6 TITANIUM DIOXIDE 0,37 GLYCERIN 9 PROPYLENE GLYCOL 2 DIMETHICONE 10cst 7 DIMETHICONE 5cst 4 ALCOHOL DENAT. 8 VVATER Qsp100 AMMONIUM POLYACRYLOYLDIMETHYL 1 TAU RATE (Hostacerin AMPS de Clariant) Testée sur la peau de 12 modèles en Inde, cette composition donne un effet éclaircissant en transparence.

Il est entendu que dans le cadre de la présente invention que les pourcentages pondéraux donné pour un composé ou une famille de composés, sont toujours exprimés en poids de matière sèche du composé en question.

Dans toute la demande, l'expression « comporte un » ou « comprend un » doit être entendue comme signifiant « comporteau moins un » ou « comprend au moins un », sauf si le contraire est spécifié.15

Claims (16)

1. REVENDICATIONS1. Composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une huile, au moins un des particules d'aérogels de silice hydrophobes et au moins 0,1% en poids de particules blanches diffusantes non interférentielles caractérisées par 0,3pm<D50<40pm et 1,7<IR<2,2.
2. 2. Composition cosmétique selon la revendication 1, caractérisée en ce que les particules d'aérogel de silice hydrophobes présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 500 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 m2/g, et mieux de 600 à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 1500 pm, de préférence de 1 à 1000 pm, encore plus préférentiellement de 1 à 100 pm, en particulier de 1 à 30 pm, de préférence encore de 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm.
3. 3. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les particules d'aérogel de silice hydrophobes présentent ont une capacité d'absorption d'huile mesurée au VVET POINT allant de 5 à 18 ml/g de particules, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g.
4. 4. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les particules d'aérogel de silice hydrophobes présentent une densité tassée allant de 0,02g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,03g/cm3 à 0,08g/cm3, en particulier de 0,05g/cm3 à 0,08g/cm3
5. 5. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les particules d'aérogel de silice hydrophobes sont particules d'aérogels de silice hydrophobe modifiée en surface par groupements triméthylsilyle, de préférence de nom I NCI Silica silylate.
6. 6. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les particules d'aérogels hydrophobes représentent de 0,1 à 20% en poids, de préférence de 0,5à 10% en poids, mieux de 1 à 10% en poids, de préférence encore de 1,5 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition.
7. 7. Composition selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 caractérisée par le fait que les particules blanches diffusantes non interférentielles sont choisies parmi le nitrure de bore, des particules composites comprenant du dioxyde de titane et un substrat choisi parmi l'alumine, la silice, le sulfate de baryum, le verre, le mica, le mica synthétique, les particules de polymethylmethacrylate (PMMA), des particules de polytétrafluoroéthylène (PTFE) ou leurs mélanges, dont l'indice de réfraction moyen est compris entre 1,7 et 2,2.
8. 8. . Composition selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les particules blanches diffusantes non interférentielles sont du nitrure de bore.
9. 9. . Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdites particules blanches diffusantes non interférentielles selon l'invention sont présentes dans la composition cosmétique en une quantité totale de matière active allant de 0,1 à 20% en poids total de la composition, de préférence de 0.5 % à 10 %.
10. 10. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'il s'agit d'une base de soin et/ou de maquillage, appliquée seule ou dessous un produit soin et/ou de maquillage.
11. 11. Composition selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau.
12. 12. Composition selon l'une quelconque des revendications, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition de particules d'IR > 2,3, en particulier d'oxydes de fer.
13. 13. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient en outre au moins un ingrédient cosmétique choisi parmi les agents desquamants, les agents hydratants, les agents dépigmentants, les agents anti-glycation, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou ladifférenciation des kératinocytes, les agents tenseurs, les agents anti-pollution ou antiradicalaires, les agents agissant sur la microcirculation, et les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, les agents photoprotecteur organiques, les agents photoprotecteurs inorganiques actifs dans l'UVA et/ou l'UVB, les agents de blanchiment de la peau.
14. 14. Procédé cosmétique d'éclaircissement et/ou d'homogénéisation de la peau et/ou des lèvres, en particulier de la peau, comprenant l'application topique sur la peau d'une composition telle que définie dans l'une des revendications 1 à 13.
15. 15. Procédé cosmétique selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il est destiné à un éclaircissement et/ou d'homogénéisation immédiat de la peau et/ou des lèvres, en particulier de la peau.
16. 16. Utilisation de l'association d'au moins des particules d'aérogels de silice hydrophobes et d'au moins 0,1% en poids de particules blanches diffusantes non interférentielles caractérisées par 0,3pm<D50<40pm et 1,7<IR<2,2 dans une composition cosmétique pour estomper les défauts cutanés.