FR2991560A1 - Applicateur pour l'application d'un produit cosmetique ou de soin sur les cils ou les sourcils. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un applicateur pour l'application d'un produit cosmétique ou de soin sur les fibres kératiniques, notamment les cils ou les sourcils, comportant une brosse (10) comportant une âme et des poils retenus dans une portion de l'âme portant les poils, les poils ayant chacun une extrémité libre, les extrémités libres des poils définissant une surface enveloppe de forme générale aplatie selon un plan d'aplatissement (P), de telle sorte que dans au moins une section transversale de la brosse l'épaisseur maximale ne soit pas mesurée dans un plan passant par l'âme, la surface enveloppe définissant deux faces principales opposées, chacune des faces principales présentant une encoche longitudinale s'étendant sur au moins la moitié de la longueur de la portion de l'âme portant les poils, au moins une arête d'au moins l'une des encoches étant non parallèle à l'axe longitudinal de l'âme

Description

La présente invention concerne un applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les fibres kératiniques, notamment les cils et/ou les sourcils, ainsi qu'un dispositif de conditionnement et d'application comportant un tel applicateur. L'invention se rapporte également à un procédé de fabrication d'un tel applicateur.

L'invention s'intéresse plus particulièrement aux applicateurs comportant une brosse pour appliquer le produit. On connaît de très nombreux applicateurs de ce type, dans lesquels la brosse comporte une âme formée de deux branches d'un fil métallique, torsadées entre elles et enserrant des poils. Le prélèvement du produit s'effectue dans un récipient pourvu d'un organe d'essorage pour retirer l'excès de produit présent sur la brosse. La demande de brevet EP 1 836 924 porte sur une brosse à mascara inclinée par rapport à la tige à laquelle elle est reliée et présentant une face de génératrice parallèle à l'axe de la tige. La demande de brevet EP 1 177 745 porte sur une brosse à mascara qui n'est pas de forme générale aplatie selon un plan d'aplatissement. Dans la demande de brevet FR 2 605 505, la brosse est plus épaisse dans un plan passant par l'âme. On connaît par la demande de brevet EP 1 236 419 des brosses à mascara non symétriques par rapport à un plan perpendiculaire à l'âme, comportant des encoches 20 longitudinales en nombre impair. La demande de brevet EP 1 342 428 décrit des brosses à mascara comportant de petites encoches permettant de former avec le mascara des paquets de cils. On connaît, par exemple par la demande de brevet FR 2 932 657, des brosses à mascara dites « plates », présentant une plus grande dimension transversale comprise entre 25 9 et 14 mm, la brosse étant au moins 30 % plus large qu'épaisse en section transversale. De telles brosses plates voient leur pouvoir peignant et recourbant des cils limité par des arêtes droites. En outre, la charge en produit de telles brosses peut être insuffisante. 11 existe un besoin pour perfectionner encore les applicateurs pour l'application d'un produit, notamment du mascara, sur les cils ou sourcils, afin notamment d'améliorer 30 leurs performances, et plus particulièrement pour conférer à la brosse un- pouvoir recourbant et peignant, tout en favorisant la création de zones plus chargées en produit, qui permettent la charge plus rapide et plus abondante des cils ou sourcils.

L'invention vise notamment à répondre à ce besoin, et a pour objet, selon un premier de ses aspects, un applicateur pour l'application d'un produit cosmétique ou de soin sur les fibres kératiniques, notamment les cils ou les sourcils, comportant une brosse comportant une âme et des poils retenus dans une portion de l'âme portant les poils, les poils ayant chacun une extrémité libre, les extrémités libres des poils définissant une surface enveloppe E de forme générale aplatie selon un plan d'aplatissement P, de telle sorte que dans au moins une section transversale de la brosse l'épaisseur maximale e ne soit pas mesurée dans un plan passant par l'âme, la surface enveloppe E définissant deux faces principales opposées, chacune des faces 10 principales présentant une encoche longitudinale s'étendant sur au moins la moitié de la longueur de la portion de l'âme portant les poils, au moins une arête d'au moins l'une des encoches étant non parallèle à l'axe longitudinal X de l'âme. Grâce à l'invention, le produit peut s'accumuler sur les faces d'application 15 opposées, et l'on obtient des zones plus chargées en produit après essorage, qui permettent de bien charger les cils en produit De plus, l'organe d'application présente un grand pouvoir recourbant et peignant grâce aux arêtes des encoches. Ainsi, on peut effectuer la charge et le peignage des cils ou sourcils en utilisant 20 un seul côté de la brosse, donc en un seul geste, ce qui peut faciliter le maquillage et le rendre plus rapide. De préférence, chacune des faces principales présente une encoche longitudinale s'étendant sur au moins les trois quarts de la longueur de la portion de l'âme portant les poils, voire sur toute cette longueur. 25 Chacune des faces principales peut présenter une encoche longitudinale unique. Au moins l'une des encoches peut avoir un fond défini par une génératrice G s'étendant non parallèlement à un axe longitudinal X de l'âme. La génératrice G peut par exemple faire un angle avec l'axe longitudinal X de l'âme. L'angle peut par exemple être compris entre 5 et 45°, voire entre 10 et 40°, mieux entre 20 et 350. La génératrice G peut 30 se déplacer parallèlement à elle-même le long d'une directrice D pour définir l'encoche. La directrice D peut être un arc de cercle.

Les arêtes d'au moins l'une des encoches peuvent être non parallèles l'une à l'autre. Les arêtes de chacune des deux encoches peuvent être non parallèles l'une à l'autre. Au moins une arête peut néanmoins être partiellement parallèle à l'âme, sur une portion de sa longueur, mais pas sur toute sa longueur.

L'encoche peut avoir des arêtes rectilignes convergeant vers une extrémité distale de la brosse. Il peut en être de même pour les deux encoches. Les arêtes d'au moins une encoche peuvent délimiter une zone périphérique à l'encoche pouvant avoir une largeur b comprise entre 0 et 3 mm, voire entre 0,25 et 2,5 mm, mieux entre 0,5 et 1,5 mm. Les zones périphériques aux encoches peuvent être très peu épaisses de manière à jouer le rôle de peigne et de bien séparer les cils ou sourcils. La largeur de la zone périphérique est mesurée entre l'arête de l'encoche et une arête d'une face latérale adjacente à l'encoche. La largeur de la zone périphérique peut être nulle, l'arête de l'encoche délimitant également la face latérale correspondante. La surface enveloppe E peut avoir une largeur 1, mesurée parallèlement au plan d'aplatissement, qui est non constante. Cette largeur 1 peut ainsi varier, allant par exemple en diminuant lorsque l'on se dirige vers l'extrémité libre de l'âme ou au contraire en augmentant, voire en augmentant puis diminuant, ou encore en diminuant puis augmentant, ayant un maximum L. La surface enveloppe est aplatie de préférence sur au moins un quart de la longueur de la brosse, de préférence entre le deuxième et le troisième quart. La surface enveloppe E est de préférence au moins 20% plus large qu'épaisse dans au moins une section transversale. Par « au moins 20 % plus large qu'épaisse en section transversale », il faut comprendre que dans au moins un plan de coupe perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'âme de la brosse, voire pour plus de la moitié de 25 la longueur de la brosse, la plus grande largeur L de la surface enveloppe vaut au moins 1,2 fois l'épaisseur maximale e de celle-ci, mesurée dans la même section transversale. La brosse peut être entre 20 et 100 % plus large qu'épaisse, mieux entre 30 et 50 % plus large qu'épaisse, encore mieux entre 35 et 45 % plus large qu'épaisse. La brosse présente deux faces principales opposées dont l'écart entre elles 30 définit l'épaisseur maximale e de la brosse. La plus grande largeur L est encore le diamètre du plus grand cercle circonscrit à la brosse. L'épaisseur e est mesurée dans une direction perpendiculaire au plan d'aplatissement, c'est-à-dire également perpendiculaire à la plus grande largeur L. Le ratio Lie peut être compris entre 1,2 et 5, mieux entre 1,3 et 5. On considère au sens de l'invention que l'épaisseur de la brosse e est l'épaisseur maximale prise dans la section transversale contenant la plus grande largeur L, mesurée perpendiculairement au plan d'aplatissement et à la plus grande largeur L. L'épaisseur maximale e est de préférence mesurée dans un plan ne passant pas par l'âme. Autrement dit, l'épaisseur de la brosse mesurée dans un plan passant par l'âme n'est de préférence pas l'épaisseur maximale e. Dans un exemple de réalisation, l'épaisseur mesurée entre les faces principales 10 est minimale dans un plan passant par l'âme, perpendiculaire au plan d'aplatissement, pour au moins une section transversale, mieux pour au moins toute section transversale sur la moitié au moins de la portion de l'âme portant des poils. Dans un exemple de réalisation, l'épaisseur maximale est mesurée entre les faces principales à une distance non nulle d'un plan médian longitudinal, mieux est 15 mesurée dans un plan parallèle au plan médian longitudinal et plus éloigné de l'axe longitudinal de l'âme que du bord de la surface enveloppe, c'est-à-dire que d'un plan perpendiculaire au plan d'aplatissement qui est le plus éloigné de l'axe longitudinal de l'âme. Les faces principales peuvent être planes et parallèles ou présenter une foline 20 autre, notamment concave ou partiellement convexe. Au moins une face principale peut ainsi être au moins partiellement convexe ou concave vers l'extérieur en section transversale, de préférence entièrement concave. Une face latérale de la brosse et les zones périphériques aux encoches peuvent être très essorées, et peuvent être utilisées pour séparer les cils. 25 Les faces latérales de la brosse peuvent être planes ou présenter une forme autre, notamment concave ou convexe. Au moins une face latérale peut ainsi être concave ou convexe vers l'extérieur en section transversale. Les encoches ne s'étendent pas tout autour de l'axe longitudinal X de la brosse, leur présence étant limitée aux deux faces principales opposées de la brosse. 30 Au moins l'une des encoches peut avoir une profondeurp comprise entre 0,3 et 3 mm, mieux entre 0,5 et 2 mm, de préférence de l'ordre d'environ 1 mm. Par "profondeur d'une encoche", on_ entend sa profondeur maximale mesurée dans une section transversale perpendiculairement au plan d'aplatissement P entre le fond de l'encoche et une ligne droite F reliant les arêtes de l'encoche. La profondeur p d'une encoche peut ne pas être constante lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal X de l'âme. La profondeur p d'une encoche peut ainsi varier, allant par exemple en augmentant lorsque l'on se dirige vers l'extrémité libre de l'âme ou au contraire en diminuant, voire en augmentant puis diminuant, ou en diminuant puis augmentant. La section transversale d'une encoche, prise perpendiculairement à cette dernière, peut être de forme choisie dans la liste suivante, qui n'est pas limitative : en arc de cercle, canée, rectangulaire, triangulaire, en U, en 0,, en V, ondulée.

La section transversale de la brosse est par exemple polygonale, carrée, rectangulaire, ovale, oblongue, en forme de losange ou réniforme. La brosse peut être symétrique par rapport au plan d'aplatissement, ou non. Chaque encoche peut être symétrique par rapport à un plan perpendiculaire au plan d'aplatissement et contenant l'axe longitudinal de l'âme, ou non.

La plus grande largeur de la brosse peut être comprise entre 7 et 16 mm, voire entre 8 et 12 mm. La plus grande largeur peut notamment être de l'ordre de 9 mm. La plus grande largeur peut se rencontrer à une distance des extrémités proximale et/ou distale supérieure à 1/4 de la longueur totale de la partie de la brosse servant à l'application, à savoir la portion portant des poils.

La plus grande largeur de la brosse peut être supérieure d'au moins 3 mm à son épaisseur mesurée au même emplacement axial, notamment là où la largeur de la brosse est maximale. L'épaisseur maximale de la brosse peut être comprise entre 2 et 8 mm, étant de l'ordre de 6 mm par exemple. La longueur de la brosse mesurée selon l'axe longitudinal X de l'âme peut être 25 comprise entre 18 et 32 mm. L'âme peut être torsadée dans un fil métallique de diamètre compris entre 0,38 et 1,2 mm, voire entre 0,4 et 1 mm. L'âme peut être torsadée avec un pas à gauche ou à droite, notamment un pas à gauche comme décrit dans la demande de brevet français FR.- A2 701 198. Dans une brosse à pas à gauche, les branches de l'âme sont torsadées en 30 tournant à gauche pour former des spires qui, vues suivant l'axe de l'âme depuis l'extrémité fixée dans la tige, tournent dans le sens horaire quand on progresse de la tige vers l'extrémité libre de la brosse.

La brosse peut comporter entre 5 et 70 poils par spire. L'axe longitudinal de l'âme peut être rectiligne, ou en variante non rectiligne, par exemple incurvé dans un plan parallèle à la plus grande largeur de l'organe d'application ou dans un plan perpendiculaire à la plus grande largeur. Il peut être courbé avec une seule incurvation, ou en variante plusieurs incurvations, par exemple deux. Les différentes incurvations peuvent être coplanaires, étant effectuées autour d'axes d'incurvation parallèles entre eux, ou non. Les poils peuvent être naturels ou synthétiques, et leurs extrémités peuvent subir tout type de traitement connu, afin par exemple de former des têtes arrondies ou des fourches. La brosse peut comporter un mélange de poils. Les poils utilisés peuvent être de toute nature, notamment être des poils à section pleine, circulaire, ou des poils creux, à rainure capillaire, plats ou vrillés, ou encore à zone de déformation préférentielle. Des poils de la brosse peuvent comporter une boule à leur extrémité libre. rt peut s'agir par exemple des poils définissant le fond des encoches.

La brosse peut être utilisée pour appliquer un produit contenu dans un récipient comportant un organe d'essorage. Grâce à la forme de la brosse, le franchissement de l'organe d'essorage peut s'effectuer sans compression excessive des poils sur toute la périphérie de la brosse, et la brosse peut opposer relativement peu de résistance pour franchir l'organe d'essorage.

De plus, le phénomène de pistonnage lié à la dépression créée par le retrait de la tige peut avoir des effets limités, grâce à la reprise d'air qui peut s'opérer du fait de la forme de la brosse. La brosse permet d'obtenir un essorage non uniforme, conduisant à des zones chargées inégalement en produit. Les plus longs poils de la brosse peuvent être très essorés. Les poils les plus courts peuvent être relativement chargés. Ainsi, l'utilisateur peut disposer sur la brosse d'une quantité plus importante de produit, permettant d'ajouter localement sur les cils du produit si cela s'avère nécessaire lors du maquillage, sans avoir à replonger la brosse dans le récipient. D'autre part, l'utilisateur dispose de poils moins chargés en produit, pouvant avantageusement être utilisés pour séparer les cils, notamment les petits cils à l'extrémité de la paupière. L'applicateur peut comporter une tige à l'extrémité distale de laquelle est disposée la brosse. La tige peut comporter une portion distale élastiquement déformable.

Cette portion distale est par exemple formée par un embout rapporté sur le reste de la tige, laquelle peut être réalisée dans une matière plus rigide. L'embout peut comporter une ou plusieurs gorges annulaires lui conférant plus de flexibilité. La tige peut comporter à une deuxième extrémité opposée à la première un 5 organe de préhension de l'applicateur, pouvant constituer un capuchon de fermeture étanche du récipient. La brosse peut présenter une surface enveloppe de section transversale diminuant en rapprochement des extrémités proximale et distale de l'organe d'application. Par exemple, la surface enveloppe est tronconique aux extrémités proximale et distale. 10 Procédé de fabrication L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication d'une brosse selon l'invention, telle que définie ci-dessus, comprenant les étapes suivantes : i. réaliser une brosse à âme torsadée, de préférence de surface enveloppe tronconique ou cylindro-conique, notamment à section circulaire, 15 ii. usiner deux encoches opposées s'étendant longitudinalement à l'âme sur au moins une portion de sa longueur, afin d'obtenir une brosse de section transversale aplatie ayant deux faces principales opposées. On peut partir d'une brosse cylindrique à section transversale circulaire, et l'usiner pour la rendre tronconique ou eylindro-conique, avant de réaliser les encoches. 20 Au moins une arête d'au moins l'une des encoches peut être non parallèle à l'âme. Le diamètre de la brosse de l'étape i) peut être compris entre 8 et 14 mm. La brosse de départ peut être plus grande que la brosse finale. Le brosse obtenue à l'étape ii) peut être de forme générale aplatie selon un plan 25 d'aplatissement, pouvant être au moins 20 % plus large qu'épaisse en section transversale. La section transversale est par exemple rectangulaire, ovale, oblongue, en forme de losange ou réniforme. Les encoches peuvent s'étendre sur au moins la moitié de la longueur de la portion de l'âme portant les poils, voire au moins les trois quarts de la longueur. 30 Les encoches peuvent être formées par tonte des poils. En variante, les encoches peuvent être formées par fusion des poils.

Les encoches peuvent être usinées en déplaçant un outil non parallèlement à l'âme, de manière à obtenir une encoche dont le fond est défini par une génératrice G s'étendant non parallèlement à l'axe longitudinal X de l'âme, se déplaçant parallèlement à elle-même selon une directrice D qui peut être en arc de cercle.

Dispositif L'invention a encore pour objet un dispositif de conditionnement et d'application comportant un récipient contenant le produit à appliquer sur les cils ou sourcils et un applicateur tel que défini plus haut. Le dispositif peut comporter un organe d'essorage de la brosse à sa sortie du récipient, par exemple disposé sur un col du récipient, définissant un orifice d'essorage traversé par la brosse lorsque cette dernière est extraite du récipient. L'organe d'essorage peut être de tout type adapté, étant flexible ou rigide, à simple étage ou à double étage. L'organe d'essorage peut avoir un diamètre d'entrée qui est inférieur ou égal à la plus grande dimension transversale de la brosse. Le diamètre d'entrée est celui par lequel l'organe d'essorage débouche à l'extérieur du récipient. Le diamètre de l'orifice d'essorage peut être compris entre 2,5 et 5,5 mm, mieux entre 2,5 et 4,5 mm. Par « diamètre de l'orifice d'essorage » il faut comprendre celui du plus grand cercle inscrit dans l'orifice d'essorage. L'orifice d'essorage peut être circulaire ou non. Il peut par exemple former des vagues ou des dents ou encore comporter des fentes radiales ou tangentielles à l'orifice.

L'organe de préhension de l'applicateur peut servir de capuchon de fermeture du récipient. Le récipient et le capuchon de fellneture peuvent être configurés de manière à assurer l'étanchéité de la fermeture du récipient. Ils peuvent par exemple coopérer par vissage. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de maquillage des cils ou des sourcils, comportant l'étape consistant à appliquer un produit sur les cils ou sourcils à l'aide d'un applicateur tel que défini précédemment. Le produit contenu dans le récipient est par exemple un produit qui a tendance à ne pas charger les cils, pour lequel il peut être intéressant de brosser le moins possible les cils pour éviter de retirer le produit préalablement déposé. Grâce à la grande surface de contact présentée par une face principale de la brosse et au peignage obtenu simultanément, la brosse permet de maquiller les cils tout en réduisant le risque de retrait de produit.

La présence de poils relativement longs peut faciliter le franchissement de l'orifice d'essorage, car les poils longs sont flexibles. Grâce à la forme aplatie de la brosse, le franchissement peut s'effectuer sans compression excessive des poils sur toute la périphérie de la brosse, et la brosse oppose moins de résistance pour franchir l'organe d'essorage. Le phénomène de pistonnage lié à la dépression créée par le retrait de la tige peut avoir des effets limités grâce à la reprise de d'air qui peut s'opérer du fait de la section aplatie de la brosse. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente en coupe longitudinale schématique un exemple de dispositif de conditionnement et d'application réalisé conformément à l'invention, la figure 2 représente en perspective la brosse de la figure 1, la figure 2a est une vue selon A de la brosse des figures 1 et 2, la figure 2b est une coupe selon B-B de la brosse des figures 1 et 2, la figure 3 est une section transversale selon de la figure 2a, la figure 3a illustre l'utilisation de la brosse pour manipuler les cils, - les figures 4a à 4d sont des vues schématiques et partielles, analogues à la figure 3, de variantes de réalisation, - les figures 5a à 5o sont des vues schématiques, analogues à la figure 3, de variantes de réalisation, - les figures 6a à 6g sont des vues schématiques, analogues à la figure 2b, de variantes de réalisation, - la figure 7 est une vue analogue à la figure 2a d'une variante de réalisation, 25 et les figures 8a à 8e sont des vues schématiques et partielles, analogues à la figure 2a, de variantes de réalisation. - Le dispositif 1 de conditionnement et d'application, représenté aux figures 1, 2, - 2a, 2b, 3 et 3a, comporte un récipient 2 contenant un produit P à appliquer sur les cils ou 30 les sourcils et un applicateur 3 pouvant, dans l'exemple considéré, se fixer de façon amovible sur le récipient 2.

L'applicateur 3 comporte une tige 8 d'axe longitudinal Y, munie à une extrémité d'une brosse 10 et à l'autre extrémité d'un organe de préhension 9 constituant également un capuchon de .emieture étanche du récipient 2. Ce dernier comporte un corps 4 pourvu supérieurement d'un col fileté 5, sur lequel l'organe de préhension 9 peut se visser pour fermer de façon étanche le récipient 2. En variante, la fixation de l'applicateur sur le récipient peut s'effectuer autrement. Le col 5 peut accueillir, comme illustré, un organe d'essorage 6 qui est par exemple rapporté dans le col 5. Cet organe d'essorage 6 comporte par exemple une lèvre définissant un orifice d'essorage de diamètre adapté à celui de la tige 8.

La brosse 10 comporte une âme 11, de préférence une âme torsadée, et des poils 12 retenus dans une portion de l'âme portant les poils, les poils ayant chacun une extrémité libre, les extrémités libres des poils définissant la surface enveloppe E de la brosse. La brosse 10 présente une section transversale de forme générale aplatie selon un plan d'aplatissement P, avec une épaisseur maximale e inférieure à sa largeur 1, de préférence sur au moins la moitié de la longueur de la partie empoilée de la brosse, et mieux sur toute la longueur de la partie empoilée, comme illustré sur la figure 3. La brosse est ainsi au moins 20 % plus large qu'épaisse dans au moins une section transversale. L'épaisseur maximale e n'est pas mesurée dans un plan passant par l'âme, mais décalé par rapport à cette dernière. En outre, dans cet exemple, l'épaisseur mesurée entre les faces principales est minimale dans un plan passant par l'âme, perpendiculaire au plan d'aplatissement, pour au moins la section transversale de la figure 3. On voit aussi que l'épaisseur maximale e est mesurée entre les faces principales à une distance d1 non nulle d'un plan médian longitudinal M, étant mesurée dans un plan N parallèle au plan médian longitudinal M et plus éloigné (d'une distance di) de l'axe longitudinal de l'âme que du bord de la surface enveloppe E (d'une distance d2), c'est-à-dire que d'un plan Q perpendiculaire au plan d'aplatissement qui est le plus éloigné de l'axe longitudinal de l'âme. Autrement dit, on a d1 > d2.

En outre, la surface enveloppe E a une largeur / mesurée parallèlement aux faces principales opposées et au plan d'aplatissement qui est non constante, ayant un maximum L.

La surface enveloppe E définit deux faces principales opposées 15. L'écart maximal entre les deux faces principales 15 opposées définit l'épaisseur maximale e de l'organe d'application, le ratio Lie étant de préférence compris entre 1,3 et 5, où L est la plus grande largeur de la surface enveloppe E.

Chacune des faces principales 15 présente une encoche longitudinale 17 s'étendant sur au moins la moitié de la longueur de la portion de l'âme portant les poils, voire au moins les trois quarts de la longueur. Dans l'exemple décrit, les encoches 17 s'étendent sur toute la longueur de la portion de l'âme portant les poils. Les encoches ont une profondeur p qui peut être comprise entre 0,3 et 3 mm, 10 de préférence de l'ordre d'environ 1 mm. Au moins l'une des encoches 17 a un fond défini par une génératrice- G s'étendant non parallèlement à l'axe longitudinal X de l'âme, comme on peut le voir sur les figures 2 et 2b, qui se déplace parallèlement à elle-même le long d'une directrice D en faillie d'arc de cercle. 15 Chaque encoche présente deux arêtes longitudinales 16, au moins une arête 16 d'au moins l'une des encoches 17 étant non parallèle à l'âme. Dans l'exemple décrit, les deux arêtes 16 de chacune des encoches 17 sont non parallèles à l'âme, comme on peut le voir sur la figure 2. Les arêtes 16 d'au moins une encoche définissent avec les arêtes 20 des faces 20 latérales 19 une zone périphérique 18 à l'encoche ayant une largeur b qui peut être comprise entre 0 et 3 mm, mieux entre 0,5 et 1,5 mm, comme illustré sur la figure 3. Les zones périphériques 18 peuvent avoir une forme quelconque, par exemple triangulaire comme illustré sur la figure 3, rectangulaire, comme illustré sur la figure 4a, triangulaire, comme illustré sur la figure 4b, ou arrondie comme illustré sur les figures 4e et 4d, le côté 25 -de l'encoche s'étendant sur ces figures respectivement verticalement ou de manière Lors de l'application, les cils C peuvent s'engager dans les encoches, comme illustré à la figure 3a, de manière à être chargés en produit, et sont peignés par les arêtes 16 des encoches. Lors de la traversée de l'organe d'essorage, du produit P peut demeurer dans 30 les encoches 17 et ces dernières peuvent ainsi loger des réserves de produit P permettant de charger les cils.

Les deux arêtes 16 et les zones périphériques 18 à même encoche 17 peuvent être identiques ou différentes quant à leur forme ou à leur largeur. Les deux encoches d'une même brosse peuvent être identiques ou différentes quant à leur faune ou à leurs dimensions.

A titre d'exemple, on a illustré aux figures 5a à 5n différentes variantes de réalisation d'encoches. Dans les exemples de réalisation des figures 5a à 5i, les deux encoches 17 sont identiques, de même que leurs arêtes 16. Elles peuvent avoir en section transversale une forme quelconque. Elles peuvent être par exemple en forme serni-lenticulaire, comme illustré sur les figures 3 et 5a, la brosse pouvant avoir des faces latérales 19 convexes vers l'extérieur, comme illustré sur la figure 3, ou droites, comme illustré sur la figure 5a. Les encoches peuvent être en section transversale en forme de U, comme illustré sur la figure 5b, ou de créneau, comme illustré sur la figure Sc, ou triangulaire, comme illustré sur la figure 5d, ou encore de deux triangles formant des crans, comme illustré sur la figure 5e, voire même de trois triangles, comme illustré sur la figure 5i. Les encoches peuvent être larges, comme illustré sur la figure 5f, ou étroites, comme illustré sur la figure 5g, par rapport à la largeur de la brosse. Dans l'exemple de la figure 5h, les encoches sont en section transversale en forme de n. Dans les exemples des figures 5j à 51, les deux encoches sont de formes différentes, choisies par exemple parmi les forines mentionnées ci-dessus. Lorsque la brosse est observée en section transversale, l'âme peut être centrale, comme illustré précédemment. En variante, l'âme peut être excentrée dans la section transversale de la brosse, corne illustré à la figure 5m. Dans l'exemple de la figure 5n, les zones périphériques 18 d'une même encoche diffèrent entre elles. L'une est plus large tandis que l'autre est plus étroite. Dans l'exemple de la figure 5o, la zone périphérique est d'épaisseur nulle, l'arête 16 étant commune à l'encoche et à la face latérale 19. On a illustré aux figures 6a à 6g des vues analogues à la figure 2b de variantes de réalisation.

Dans la variante de réalisation illustrée à la figure 6a, la surface enveloppe de la brosse est de forme générale tronconique, la génératrice G définissant le fond des encoches 17 s'étendant dans cet exemple parallèlement à l'axe longitudinal X de l'âme.

La brosse peut être de forme générale variable, lorsqu'observée perpendiculairement à une face principale, par exemple lenticulaire, comme illustré sur la figure 6b, ou en forme de diabolo avec une extrémité tronconique, comme illustré sur la figure 6e, ou encore formée de deux portions tronconiques, comme illustré sur les figures 6d à 6g. La portion tronconique d'extrémité distale peut être plus longue que la portion tronconique plus proche de la tige, comme illustré sur la figure 6d, ou moins longue comme illustré sur la figure 6e. L'épaisseur e de la brosse peut être importante, comme illustré sur la figure 6f, ou faible, comme illustré sur la figure 6g. En variante encore, la brosse peut être de forme générale tronconique lorsqu'observée perpendiculairement aux faces principales, comme illustré sur la figure 7. L'axe longitudinal X de l'âme de la brosse peut faire un angle avec l'axe longitudinal Y de la tige, l'âme étant par exemple coudée à sa base comme illustré sur la figure Sa. L'axe longitudinal de la brosse peut être rectiligne ou, en variante, courbe. 11 peut par exemple être courbé autour d'un unique axe de courbure, comme illustré sur la figure Sb ou autour de plusieurs, par exemple deux axes de courbure, comme illustré sur la figure 8e. La brosse peut être courbée, comme illustré sur ces deux figures, dans un plan parallèle à un plan contenant la plus grande largeur de la brosse. En variante, la brosse pourrait être courbée dans un plan perpendiculaire à la plus grande largeur de la brosse.

Les poils peuvent être naturels ou synthétiques, et leurs extrémités peuvent subir tout type de traitement connu, afin par exemple de former des têtes arrondies ou des fourches. La brosse peut comporter un mélange de poils. Les poils utilisés peuvent être de toute nature, notamment être des poils à section pleine, circulaire, ou des poils creux, à rainure capillaire, plats ou vrillés, ou encore à zone de déformation préférentielle. Ils peuvent être réalisés en élastomère, notamment Hytrel . Les poils peuvent être magnétiques ou magnétisables. Les poils peuvent recevoir un traitement après fabrication, par exemple mécanique ou thermique, permettant la formation de boules ou de fourches à leur extrémité. Des poils de la brosse peuvent ainsi comporter une boule à leur extrémité libre. Les poils peuvent être ondulés. Les poils et/ou l'organe d'application moulé peuvent être floqués. La brosse peut comporter des poils qui se croisent. Un traitement pour les poils peut être appliqué sur les poils d'une face d'application uniquement.

Deux traitements différents peuvent être appliqués aux poils de chacune des faces d'application. On peut utiliser dans une variante, pour réaliser l'âme, un double fil métallique qui est lui-même torsadé pour enserrer les poils, ce qui peut permettre de rendre la distribution des extrémités libres des poils plus aléatoire. On peut encore fonuer la brosse en torsadant entre elles deux âmes torsadées portant chacune des poils. On peut utiliser un organe d'essorage dont l'orifice d'essorage est défini par une lèvre ondulée. Dans ce cas, le diamètre de l'orifice est celui du plus grand cylindre de révolution inscrit dans l'orifice d'essorage.

La brosse 10 peut être montée de diverses manières sur la tige 8 et par exemple, la tige 8 comporte une portion distale flexible, éventuellement pourvue d'une gorge annulaire. L'applicateur peut être vibrant, c'est-à-dire qu'on peut lui appliquer des vibrations durant l'application, le peignage ou le prélèvement du produit, par exemple 15 comme décrit dans la demande WO 2006/090343. Il peut être mis en vibration soit par un générateur monté dans l'applicateur, notamment sur l'organe de préhension, de manière amovible ou non, soit par un élément vibrant extérieur monté sur un doigt de l'utilisateur, par exemple. Un générateur de vibrations est décrit dans la demande de brevet français FR 2 882 506. Les vibrations 20 peuvent permettre d'obtenir une meilleure séparation des cils et dans le cas de l'utilisation d'une composition comportant des fibres, une meilleure orientation de celles-ci et/ou une facilité de prélèvement. Lors du prélèvement, l'élément d'application peut être soumis aux vibrations de la source vibrante, ce qui peut permettre d'obtenir le cas échéant une charge plus homogène de produit sur l'élément d'application. 25 En variante encore, l'applicateur peut être chauffant, c'est-à-dire comporter un élément chauffant, et/ou être rotatif Il est aussi possible que l'organe d'application soit - vibrant et chauffant ou uniquement vibrant ou uniquement chauffant ou uniquement rotatif Dans le cas où l'applicateur est rotatif, l'organe de préhension peut loger un moteur - électrique pour entraîner la tige en rotation. 30 Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits, dont les caractéristiques peuvent se combiner au sein de variantes non illustrées.

L'expression « compris entre » s'entend bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié. L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins ».

Claims (16)

1. REVENDICATIONS1. Applicateur pour l'application d'un produit cosmétique ou de soin sur les fibres kératiniques, notamment les cils ou les sourcils, comportant une brosse (10) comportant une âme (11) et des poils (12) retenus dans une portion de l'âme portant les poils, les poils ayant chacun une extrémité libre, les extrémités libres des poils définissant une surface enveloppe (E) de forme générale aplatie selon un plan d'aplatissement (P), de telle sorte que dans au moins une section transversale de la brosse l'épaisseur maximale (e) ne soit pas mesurée dans un plan passant par l'âme, la surface enveloppe (E) définissant deux faces principales opposées (15), chacune des faces principales (15) présentant une encoche longitudinale (17) s'étendant sur au moins la moitié de la longueur de la portion de l'âme portant les poils, au moins une arête (16) d'au moins l'une des encoches (17) étant non parallèle à l'axe longitudinal (W) de l'âme.
2. 2. Applicateur selon la revendication précédente, la surface enveloppe (E) ayant une largeur (I), mesurée parallèlement au plan d'aplatissement, non constante.
3. 3. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la surface enveloppe (E) est au moins 20 % plus large qu'épaisse dans au moins une section transversale.
4. 4. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins l'une des encoches a un fond défini par une génératrice (G) s'étendant non parallèlement à un axe longitudinal (X) de l'âme.
5. 5. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, les arêtes (16) d'au moins l'une des encoches (17) étant non parallèles l'une à l'autre.
6. 6. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, les arêtes (16) d'au moins une encoche délimite une zone périphérique (18) à l'encoche ayant une largeur (b) comprise entre 0 et 3 mm, voire entre 0,25 et 2,5 mm, mieux entre 0,5 et 1,5 mm.
7. 7. Applicateur selon la revendication précédente, la largeur (b) d'une zone périphérique (18) à l'encoche étant nulle, l'arête de l'encoche délimitant également la face latérale (19) correspondante.
8. 8. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'écart entre les deux faces principales (15) opposées définissant l'épaisseur maximale (e) de l'organe d'application, le ratio Lie étant de préférence compris entre 1,3 et 5, où L est la plus grande largeur de la surface enveloppe (E).
9. 9. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, au moins une face principale (15) étant au moins partiellement convexe ou concave vers l'extérieur en section transversale, de préférence entièrement concave.
10. 10. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, au moins l'une des encoches ayant une profondeur (p) comprise entre 0,3 et 3 mm
11. 11. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chacune des faces principales présente une encoche longitudinale (17) s'étendant sur au moins les trois quarts de la longueur de la portion de l'âme portant les poils.
12. 12. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la section transversale d'une encoche, prise perpendiculairement à cette dernière, est de forme choisie dans la liste suivante : en arc de cercle, carrée, rectangulaire, triangulaire, en U, en 1-2, en V, ondulée.
13. 13. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, l'épaisseur mesurée entre les faces principales étant minimale dans un plan passant par l'âme, perpendiculaire au plan d'aplatissement, pour au moins une section transversale, mieux pour au moins toute section transversale sur la moitié au moins de la portion de l'âme portant des poils.
14. 14. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'épaisseur maximale (e) étant mesurée entre les faces principales à une distance (dl) non nulle d'un plan médian (M) longitudinal, mieux étant mesurée dans un plan (N) parallèle au plan médian longitudinal (M) et plus éloigné de l'axe longitudinal de l'âme que du bord de la surface enveloppe (E).
15. 15. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant une tige (8), à l'extrémité distale de laquelle est disposée la brosse (10).
16. 16. Dispositif de conditionnement et d'application comportant un applicateur (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes et un récipient (2) contenant le produit (P) à appliquer, de préférence un récipient comportant un organe d'essorage (16)définissant un orifice d'essorage traversé par la brosse (10) lorsque cette dernière est extraite du récipient (2).