FR2983048A1 - Applicateur pour appliquer un produit sur les cils ou les sourcils - Google Patents

Abstract

Applicateur comportant une tige et une brosse disposée à l'extrémité de la tige, la brosse (10) comportant une âme (11) et des poils (12) retenus dans l'âme, les poils ayant chacun une extrémité libre, les extrémités libres des poils définissant une surface enveloppe E au moins 20 % plus large qu'épaisse dans au moins une section transversale, la surface enveloppe présentant au moins une face principale (15) présentant des encoches transversales (17) s'étendant sur toute sa largeur.

Description

La présente invention concerne un applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou les sourcils, ainsi qu'un dispositif de conditionnement et d'application comportant un tel applicateur. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel applicateur.

L'invention concerne plus particulièrement les applicateurs comportant une tige et à une extrémité de celle-ci une brosse pour appliquer le produit. On connaît de très nombreux applicateurs de ce type, dans lesquels la brosse comporte une âme formée de deux branches d'un fil métallique torsadées entre elles et enserrant des poils. Le prélèvement du produit s'effectue dans un récipient qui est pourvu d'un organe d'essorage pour retirer l'excès de produit présent sur la tige et sur la brosse. Cet organe d'essorage comporte par exemple une lèvre réalisée dans un matériau élastomère, définissant un orifice d'essorage de section circulaire par exemple, dont le diamètre correspond sensiblement à celui de la tige. On connaît, par exemple par la demande de brevet FR 2 932 657, des brosses à mascara dites « plates », présentant une plus grande dimension transversale comprise entre 9 et 14 mm, la brosse étant au moins 30 % plus large qu'épaisse en section transversale. De telles brosses plates voient leur pouvoir recourbant des cils limité par des arêtes droites. D'autre part, au passage de l'organe d'essorage, le produit tend à être lissé sur la longueur de la brosse.

Il existe un besoin pour perfectionner encore les applicateurs pour l'application d'un produit, notamment de mascara, sur les cils ou sourcils, afin notamment d'améliorer leurs performance, notamment de conférer à la brosse un meilleur pouvoir recourbant et de favoriser la création de zones plus chargées en produit. L'invention vise notamment à répondre à ce besoin, et a pour objet, selon un premier de ses aspects, un applicateur comportant une tige et une brosse disposée à l'extrémité de la tige, la brosse çomportant une âme et des poils retenus dans l'âme, les poils ayant chacun une extrémité libre, les extrémités libres des poils définissant une surface enveloppe au moins 20 % plus large qu'épaisse dans au moins une section transversale, voire au moins 30 % plus large qu'épaisse, la surface enveloppe présentant au moins une face principale présentant des encoches transversales s'étendant sur toute sa largeur.

Grâce à l'invention, l'organe d'application présente un pouvoir recourbant progressif du fait des arêtes de forme crénelée en raison des encoches. De plus, le produit peut s'accumuler dans les encoches, et l'on obtient des zones plus chargées en produit après essorage, qui permettent de bien charger les cils en produit.

Le résultat du maquillage, par exemple en terme d'allongement des cils, peut être amélioré par rapport à une brosse conventionnelle de surface enveloppe cylindrique de révolution, par exemple de 7,5 mm de diamètre. Une face latérale de la brosse peut être très essorée, et peut être utilisée pour séparer les cils.

La surface enveloppe est définie comme étant la surface qui s'appuie sur les extrémités libres des poils. La brosse peut ne comporter des encoches que sur ladite face principale. La brosse peut présenter deux faces principales opposées, dont l'écart entre elles définit l'épaisseur maximale de l'organe d'application. La brosse présente deux faces principales opposées dont l'écart entre elles définit l'épaisseur maximale 1 de l'organe d'application, le ratio L// étant de préférence compris entre 1,2 et 5, où L est la plus grande largeur de la surface enveloppe. Les encoches ne s'étendent pas tout autour de l'axe longitudinal de la brosse, leur présence étant limitée à la ou aux deux faces principales de la brosse.

La brosse peut comporter des encoches transversales sur chacune des faces principales opposées Ces faces principales peuvent être planes et parallèles ou présenter une forme autre, notamment concave ou convexe. Au moins une face principale peut ainsi être convexe ou concave vers l'extérieur en section transversale.

Les faces latérales de la brosse peuvent être planes ou présenter une forme autre, notamment concave ou convexe. Au moins une face latérale peut ainsi être concave ou convexe vers l'extérieur en section transversale. Les encoches peuvent avoir une profondeur p comprises entre 0,3 et 3 mm, voire entre 0,5 et 2 mm, de préférence de l'ordre d'environ 1 mm.

Les encoches formées dans une face peuvent être parallèles entre elles. En variante, les encoches formées dans une face peuvent ne pas être parallèles entre elles.

Les encoches peuvent s'étendre perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'organe d'application. Au moins une encoche peut s'étendre obliquement par rapport à l'axe longitudinal X de l'organe d'application, formant avec ce dernier un angle a non nul.

Les encoches formées sur l'une des faces principales peuvent se croiser avec les encoches formées sur l'autre des faces principales lorsque ces dernières sont observées en superposition. Les encoches peuvent être régulièrement réparties sur la face principale, étant par exemple écartées avec un écartement constant. En variante, l'écartement entre les encoches peut ne pas être constant, augmentant par exemple de manière régulière. La section transversale d'une encoche prise perpendiculairement à cette dernière est de forme choisie dans la liste suivante : carrée, rectangulaire, triangulaire, en U, en Q, en V, en forme de vague. La brosse est au moins 20 % plus large qu'épaisse en section transversale. Par « au moins 20 % plus large qu'épaisse en section transversale », il faut comprendre que dans au moins un plan de coupe transversale perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'âme de la brosse, voire dans plus de la moitié de la longueur de la brosse, la plus grande largeur L de la surface enveloppe vaut au moins 1,2 fois l'épaisseur / de celle-ci. La plus grande largeur L est encore le diamètre du plus grand cercle circonscrit à la brosse. L'épaisseur / est mesurée dans une direction perpendiculaire à la plus grande largeur. Le ratio Lui peut être compris entre 1,2 et 5, mieux entre 1,3 et 5. La brosse peut être entre 20 et 100 % plus large qu'épaisse, mieux entre 30 et 50 % plus large qu'épaisse, voire entre 35 et 45 %. La section transversale de la brosse est par exemple polygonale, carrée, rectangulaire, ovale, oblongue, en forme de losange ou réniforme. La plus grande dimension transversale de la brosse peut être comprise entre 8 et 16 mm. La plus grande dimension transversale peut notamment être de l'ordre de 9 mm. La plus grande dimension transversale peut se rencontrer à une distance des extrémités proximale et/ou distale supérieures à 1/4 de la longueur totale de la partie de la brosse servant à l'application, à savoir la portion portant des poils. La plus grande dimension transversale de la brosse peut être supérieure d'au moins 3 mm à son épaisseur mesurée au même emplacement, notamment là où la largeur de la brosse est maximale. L'épaisseur maximale de la brosse peut être comprise entre 2 et 8 mm, étant de l'ordre de 6 mm par exemple. La brosse peut comporter une portion vrillée. La portion vrillée peut présenter un décalage angulaire entre ses extrémités distale et proximale qui peut être relativement peu important. Par décalage angulaire, on entend l'angle dont tourne le grand axe de la section transversale entre lesdites extrémités. Ce décalage angulaire peut être à peu près égal à l'angle dont l'utilisateur fait tourner l'applicateur sur lui-même au moment du maquillage. Grâce à ce faible décalage, la brosse, par un léger pivotement de la main, peut progressivement relever la frange de cils de manière naturelle. La portion vrillée peut l'être dans le sens horaires ou antihoraire. L'âme peut être torsadée dans un fil de fer de 0,4 à 1 mm. L'âme peut être torsadée avec un pas à gauche ou à droite, notamment un pas à gauche comme décrit dans la demande de brevet français FR-A-2 701 198. Dans une brosse à pas à gauche, les branches de l'âme sont torsadées en tournant à gauche pour former des spires qui, vues suivant l'axe de l'âme depuis l'extrémité fixée dans la tige, tournent dans le sens horaire quand on progresse de la tige vers l'extrémité libre de la brosse. La brosse peut comporter entre 5 et 70 poils par spire. L'axe longitudinal de l'âme peut être rectiligne, ou en variante non rectiligne, par exemple incurvé dans un plan parallèle à la plus grande largeur de l'organe d'application ou dans un plan perpendiculaire à la plus grande largeur. Les poils peuvent être naturels ou synthétiques, et leurs extrémités peuvent subir tout type de traitement connu, afin par exemple de former des têtes arrondies ou des fourches. La brosse peut comporter un mélange de poils. Les poils utilisés peuvent être de toute nature, notamment être des poils à section pleine, circulaire, ou des poils creux, à rainure capillaire, plats ou vrillés, ou encore à zone de déformation préférentielle. Des poils de la brosse peuvent comporter une boule à leur extrémité libre. Il peut s'agir par exemple des poils définissant le fond des encoches. La brosse peut être utilisée pour appliquer un produit contenu dans un récipient comportant un organe d'essorage. Le récipient contenant le produit à appliquer peut comporter un organe d'essorage définissant un orifice d'essorage traversé par l'organe d'application lorsque celui-ci est extrait du récipient, le diamètre de l'orifice d'essorage étant de préférence compris entre 2,5 et 5,5 mm, étant par exemple de l'ordre de 4 mm. Grâce à la forme de la brosse, le franchissement de l'organe d'essorage peut s'effectuer sans compression excessive des poils sur toute la périphérie de la brosse, et la brosse peut opposer relativement peu de résistance pour franchir l'organe d'essorage. De plus, le phénomène de pistonnage lié à la dépression créée par le retrait de la tige peut avoir des effets limités, grâce à la reprise d'air qui peut s'opérer du fait de la forme de l'organe d'application. La brosse permet d'obtenir un essorage non uniforme, conduisant à des zones chargées inégalement en produit. Les plus longs poils de l'organe d'application peuvent être très essorés. Les poils les plus courts peuvent être relativement chargés. Ainsi, l'utilisateur peut disposer sur la brosse d'une quantité plus importante de produit, permettant d'ajouter localement sur les cils du produit si cela s'avère nécessaire lors du maquillage, sans avoir à replonger la brosse dans le récipient. D'autre part, l'utilisateur dispose de poils moins chargés en produit, pouvant avantageusement être utilisés pour séparer les cils, notamment les petits cils à l'extrémité de la paupière. La tige peut comporter une portion distale élastiquement deformable. Cette portion distale est par exemple formée par un embout rapporté sur le reste de la tige, laquelle peut être réalisée dans une matière plus rigide. L'embout peut comporter une ou plusieurs gorges annulaires lui conférant plus de flexibilité. La tige peut comporter à une deuxième extrémité opposée à la première un organe de préhension de l'applicateur, pouvant constituer un capuchon de fermeture étanche du récipient. La brosse peut présenter une surface enveloppe de section transversale diminuant en rapprochement des extrémités proximale et distale de l'organe d'application. Par exemple, la surface enveloppe est tronconique aux extrémités proximale et distale. Procédé de fabrication L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication d'une brosse selon l'invention, telle que définie ci-dessus, comprenant les étapes suivantes : i. réaliser une brosse, de préférence de surface enveloppe cylindrique, notamment cylindrique à section circulaire, à âme torsadée, ii. usiner la brosse, afin d'obtenir une ébauche de section transversale aplatie, sur au moins une portion de sa longueur, iii. usiner au moins une encoche s'étendant transversalement à l'âme. Les étapes ii) et iii) peuvent être réalisées simultanément ou dans l'ordre ii) puis iii), ou iii) puis ii). Le diamètre de la brosse cylindrique de l'étape i) peut être compris entre 8 et 14 mm. La brosse de départ peut être plus grande que la brosse finale. L'ébauche obtenue à l'étape ii) peut être au moins 20 % plus large qu'épaisse en section transversale. La section transversale de l'ébauche est par exemple rectangulaire, ovale, oblongue, en forme de losange ou réniforme. Les encoches peuvent être formées par tonte des poils. En variante, les encoches peuvent être formées par fusion des poils. Dispositifs L'invention a encore pour objet un dispositif de conditionnement et d'application comportant un récipient contenant le produit à appliquer sur les cils ou sourcils et un applicateur tel que défini plus haut. Le dispositif peut comporter un organe d'essorage de la brosse à sa sortie du récipient, par exemple disposé sur un col du récipient définissant un orifice d'essorage traversé par la brosse lorsque cette dernière est extraite du récipient. L'organe d'essorage peut être de tout type adapté, étant flexible ou rigide, à simple étage ou à double étage. L'organe d'essorage peut avoir un diamètre d'entrée qui est inférieur ou égal à la plus grande dimension transversale de la brosse. Le diamètre d'entrée est celui par lequel l'organe d'essorage débouche à l'extérieur du récipient. Le diamètre de l'orifice d'essorage peut être compris entre 2,5 et 5,5 mm, mieux entre 2,5 et 4,5 mm. Par « diamètre de l'orifice d'essorage » il faut comprendre celui du plus grand cercle inscrit dans l'orifice d'essorage. L'orifice d'essorage peut être circulaire ou non. Il peut par exemple former des vagues ou des dents ou encore comporter des fentes radiales ou tangentielles à l'orifice.

L'organe de préhension de l'applicateur peut servir de capuchon de fermeture du récipient. Le récipient et le capuchon de fermeture peuvent être configurés de manière à assurer l'étanchéité de la fermeture du récipient. Ils peuvent par exemple coopérer par vissage. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de maquillage des cils ou des sourcils, comportant l'étape consistant à appliquer un produit sur les cils ou sourcils à l'aide d'un applicateur tel que défini précédemment. Le produit contenu dans le récipient est par exemple un produit qui a tendance à ne pas charger les cils, pour lequel il peut être intéressant de brosser le moins possible les cils pour éviter de retirer le produit préalablement déposé. Grâce à la grande surface de contact présentée par une face principale de la brosse, la brosse permet de maquiller les cils tout en réduisant le risque de retrait de produit. La présence de poils relativement longs peut faciliter le franchissement de l'orifice d'essorage, car les poils longs sont flexibles. Grâce à la forme aplatie de la brosse, le franchissement peut s'effectuer sans compression excessive des poils sur toute la périphérie de la brosse, et la brosse oppose moins de résistance pour franchir l'organe d'essorage. Le phénomène de pistonnage lié à la dépression créée par le retrait de la tige peut avoir des effets limités grâce à la reprise de d'air qui peut s'opérer du fait de la section aplatie de la brosse. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente en coupe longitudinale schématique un exemple de dispositif de conditionnement et d'application réalisé conformément à l'invention, - la figure 2 représente la brosse en vue de côté selon II de la figure 1, - la figure 3 est une section transversale selon de la figure 2, la figure 4 illustre l'utilisation de la brosse pour manipuler les cils, - la figure 5 vise à illustrer un procédé de fabrication de la brosse, la figure 6 illustre la traversée de l'organe d'essorage, la figure 7 représente isolément une brosse selon une variante de réalisation, la tige étant pourvue d'une portion distale flexible, les figures 8A à 8K sont des vues de dessus de la brosse illustrant différentes configurations d'encoches, parmi d'autres, - les figures 9A à 9R sont des vues de côté illustrant différentes configurations d'encoches et de brosse, et - les figures 10A et 10B sont des vues analogues à la figure 3 de variantes de réalisation de la brosse.

Le dispositif I de conditionnement et d'application représenté aux figures 1 à 3, comporte un récipient 2 contenant un produit P à appliquer sur les cils ou les sourcils et un applicateur 3 pouvant, dans l'exemple considéré, se fixer de façon amovible sur le récipient 2. L'applicateur 3 comporte une tige 8 d'axe longitudinal X, munie à une extrémité d'une brosse 10 et à l'autre extrémité d'un organe de préhension 9 constituant également un capuchon de fermeture étanche du récipient 2. Ce dernier comporte un corps 4 pourvu supérieurement d'un col fileté 5, sur lequel l'organe de préhension 9 peut se visser pour fermer de façon étanche le récipient 2. En variante, la fixation de l'applicateur sur le récipient peut s'effectuer autrement.

Le col 5 peut accueillir, comme illustré, un organe d'essorage 6 qui est par exemple rapporté dans le col 5. Cet organe d'essorage 6 comporte par exemple une lèvre définissant un orifice d'essorage de diamètre adapté à celui de la tige 8. La brosse 10 comporte une âme 11, de préférence une âme torsadée, et des poils 12 dont les extrémités libres définissent la surface enveloppe E de la brosse.

La brosse 10 présente une section transversale de forme aplatie, avec une épaisseur I inférieure à sa largeur L, de préférence sur au moins la moitié de la longueur de la partie empoilée de la brosse, et mieux sur toute la longueur de la partie empoilée, comme illustré sur la figure 3. La brosse 10 présente au moins une face principale 15, observée de face sur la figure 1, parcourue par des encoches transversales 17 sur toute la largeur de la face principale 15. Ces encoches 17 sont par exemple perpendiculaires à l'axe longitudinal X de la brosse, comme illustré sur la figure 2, mais des orientations non perpendiculaires sont possibles, comme détaillé plus loin.

Le nombre d'encoches 17 peut varier de 2 à 8. Lors de l'application, les cils C peuvent s'engager dans les encoches, comme illustré à la figure 4.

La dimension d d'une encoche, le long de l'axe X, est par exemple comprise entre 1 et 4 mm. La profondeur p d'une encoche est par exemple comprise entre 0,3 et 3 mm. Pour réaliser la brosse 10, on peut partir d'une ébauche cylindrique de révolution, comme illustré à la figure 5, qui est usinée pour définir au moins la face principale 15 et les encoches de profondeurp.. Lors de la traversée de l'organe d'essorage, comme illustré à la figure 6, du produit P peut demeurer dans les encoches 17 et ces dernières peuvent ainsi loger des réserves de produit P permettant de charger les cils.

La brosse 10 peut être montée de diverses manières sur la tige 8 et par exemple, comme illustré à la figure 7, la tige 8 comporte une portion distale 8a flexible, éventuellement pourvue d'une gorge annulaire 8b. L'axe longitudinal X de la brosse peut faire un angle avec l'axe longitudinal Y de la tige, l'âme étant par exemple coudée à sa base comme illustré sur la figure 7.

La disposition des encoches 17 sur la face principale 15 peut être variée, comme illustré sur les figures 8A à 8F. Par exemple, comme représenté sur les figures 8A et 8B, les encoches 17 peuvent être orientées obliquement selon un axe Z qui fait un angle cc avec l'axe X différent de 90°. Les encoches 17 peuvent faire un angle constant avec l'axe X ou variable, comme illustré sur la figure 8G. Les encoches peuvent avoir une dimension d constante, ou en variante, qui varie. A titre d'exemple, on a illustré à la figure 8C une brosse comportant des encoches dont la dimension d augmente lorsque l'on se déplace en direction de l'extrémité libre de la brosse.

La surface enveloppe de la brosse peut s'étendre selon un axe longitudinal de la surface enveloppe confondu avec l'axe longitudinal de l'âme de la brosse. En variante, les deux axes peuvent être distincts. A titre d'exemple, on a illustré à la figure 8D une brosse dite excentrée, l'axe de la surface enveloppe T formant un angle f3 avec l'axe longitudinal X de l'âme.

En variante, encore, l'axe longitudinal X de la brosse peut être inclinée par rapport à l'axe longitudinal Y de la tige. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 8E, les axes X et Y s'étendent dans un même plan parallèle à un plan contenant les axes Z des encoches. Dans le mode de réalisation de la figure 9J, les axes X et Y s'étendent dans un même plan perpendiculaire à un plan contenant les axes Z des encoches. La brosse peut ne comporter qu'une seule face principale portant des encoches. En variante, la brosse peut comporter deux faces principales opposées portant chacune des encoches. Les encoches de la première face principale peuvent se croiser avec les encoches de la deuxième face principale lorsque les faces principales sont observées en superposition. A titre d'exemple, on a illustré à la figure 8F des encoches formant un damier, les encoches d'une face s'étendant selon un axe longitudinal Z incliné par rapport à l'axe longitudinal X de l'âme et les encoches de l'autre face représentées en pointillés étant inclinées dans l'autre sens. Les encoches peuvent avoir en section transversale une forme quelconque. Elles peuvent être par exemple en forme de O, comme illustré sur la figure 9A, en forme de vague, comme illustré sur les figures 9B et 9D, en forme de V, comme illustré sur la figure 9C, ou encore en forme de créneau, comme illustré sur les figures 9E et 9H. Les encoches d'une même brosse peuvent encore avoir des formes différentes, comme illustré sur la figure 9F, ou encore des profondeurs différentes, comme illustré sur la figure 9Q, ou bien de largeurs différentes, comme illustré sur la figure 9R. Pour une même brosse, à la fois la forme, la profondeur et la largeur peuvent varier d'une encoche à l'autre. En variante, la brosse peut comporter deux faces principales opposées 20 comportant chacune des encoches, comme illustré sur la figure 9G. L'axe longitudinal de la brosse peut être rectiligne ou, en variante, courbe. Il peut par exemple être courbée autour d'un unique axe de courbure, comme illustré sur la figure 9B ou autour de plusieurs, par exemple deux axes de courbure, comme illustré sur la figure 9K. La brosse peut être courbée, comme illustré sur ces deux figures, dans un 25 plan perpendiculaire aux axes des encoches. En variante, la brosse pourrait être courbée dans un plan parallèle à un plan contenant les axes des encoches, comme illustré sur la figure 91. Dans une variante de réalisation, la surface enveloppe de la brosse peut être de forme générale tronconique, comme illustré sur la figure 9L. 30 La face principale présentant les encoches peut être plane, comme illustré sur la figure 90, ou convexe, comme illustré sur la figure 9P.

En variante encore, la brosse peut comporter une face principale concave opposée à la face principale comportant les encoches, comme illustré à la figure 9M. La brosse peut être de forme générale variable, lorsqu'observée perpendiculairement à une face principale, par exemple lenticulaire, comme illustré sur la figure 8F, ou en forme de goutte, comme illustré sur la figure 8B, ou encore tronconique avec une extrémité triangulaire, comme illustré sur la figure 8D. En variante encore, elle peut être rectangulaire avec des extrémités triangulaires, comme illustré sur la figure 8H, ou encore en forme de goutte tronquée, comme illustré sur la figure 81, ou de cacahuète, comme illustré sur la figure 8J, ou encore avec une boule à son extrémité libre, comme illustré sur la figure 8K. La brosse peut comporter des poils qui se croisent. En variante ou additionnellement la brosse peut comporter des poils comportant à leur extrémité libre des têtes arrondies, comme illustré à la figure 9N. Dans les modes de réalisation qui viennent d'être décrits, la face principale de la brosse portant les encoches est aplatie mais il pourrait bien sûr en être autrement et cette dernière pourrait être convexe, comme illustré à la figure 10A, ou encore concave, comme illustré à la figure 10B. L'autre face principale peut être de même forme, comme illustré, ou pourrait être de forme différente. La brosse peut être mise en vibration soit par un générateur monté dans l'applicateur, notamment sur l'organe de préhension, de manière amovible ou non, soit par un élément vibrant extérieur monté sur un doigt de l'utilisateur, par exemple. Un générateur de vibrations est décrit dans la demande de brevet français FR 2 882 506. Les vibrations peuvent permettre d'obtenir une meilleure séparation des cils et dans le cas de l'utilisation d'une composition comportant des fibres, une meilleure orientation de celles-ci et/ou une facilité de prélèvement. Lors du prélèvement, l'élément d'application peut être soumis aux vibrations de la source vibrante, ce qui peut permettre d'obtenir le cas échéant une charge plus homogène de produit sur l'élément d'application. On peut utiliser dans une variante, pour réaliser l'âme, un double fil de fer qui est lui-même torsadé pour enserrer les poils, ce qui peut permettre de rendre la distribution des extrémités libres des poils plus aléatoire. On peut encore former la brosse en torsadant entre elles deux âmes torsadées portant chacune des poils.

Lorsque la brosse est observée en section transversale, l'âme peut être centrale. En variante, l'âme peut être excentrée dans la section transversale de la brosse. On peut utiliser un organe d'essorage dont l'orifice d'essorage est défini par une lèvre ondulée. Dans ce cas, le diamètre de l'orifice est celui du plus grand cylindre de révolution inscrit dans l'orifice d'essorage. L'expression « compris entre » s'entend bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié. L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins ».

Claims (13)

1. REVENDICATIONS1. Applicateur comportant une tige et une brosse disposée à l'extrémité de la tige, la brosse (10) comportant une âme (11) et des poils (12) retenus dans l'âme, les poils ayant chacun une extrémité libre, les extrémités libres des poils définissant une surface enveloppe E au moins 20 % plus large qu'épaisse dans au moins une section transversale, la surface enveloppe présentant au moins une face principale (15) présentant des encoches transversales (17) s'étendant sur toute sa largeur.
2. 2. Applicateur selon la revendication précédente, ne comportant des encoches que sur ladite face principale.
3. 3. Applicateur selon la revendication 1, la brosse présentant deux faces principales (15) opposées dont l'écart entre elles définit l'épaisseur maximale (7) de l'organe d'application, le ratio L// étant de préférence compris entre 1,3 et 5, où L est la plus grande largeur de la surface enveloppe.
4. 4. Applicateur l'une quelconque des deux revendications précédentes, comportant des encoches transversales (17) sur chacune des faces principales (15) opposées.
5. 5. Applicateur selon la revendication 3 ou 4, lesdites faces principales (15) opposées étant planes et parallèles.
6. 6. Applicateur selon l'une des revendications 3 ou 4, au moins une face principale (15) étant convexe ou concave vers l'extérieur en section transversale.
7. 7. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, les encoches ayant une profondeur p comprise entre 0,3 et 3 mm, de préférence de l'ordre d'environ 1 mm.
8. 8. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, les encoches (17) formées dans une face principale étant parallèles entre elles.
9. 9. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, les encoches (17) s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'organe d'application.
10. 10. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins une encoche (17) s'étend obliquement par rapport à l'axe longitudinal (X) de l'organe d'application, formant avec ce dernier un angle a non nul.
11. 11. Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel les encoches formées sur l'une des faces principales se croisent avec les encoches formées sur l'autre des faces principales lorsque ces dernières sont observées en superposition.
12. 12. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la section transversale d'une encoche prise perpendiculairement à cette dernière est de forme choisie dans la liste suivante : carrée, rectangulaire, triangulaire, en U, en S2, en V, en forme de vague.
13. 13. Dispositif de conditionnement et d'application comportant un applicateur (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes et un récipient contenant le produit P à appliquer, comportant un organe d'essorage (16) définissant un orifice d'essorage traversé par la brosse (10) lorsque cette dernière est extraite du récipient (2).