FR2988124A1 - Penture reglable dans deux directions pour un battant tel que volet ou porte - Google Patents

Abstract

Penture réglable, dans la direction (y) de l'axe du gond et la direction (x) de la lame (120). Elle comprend une plaquette de retenue (140) fixée au battant (300), et formant un rail (143), ainsi qu'un boîtier de guidage (120) constituant un croisillon de réglage ( en x et y), retenu contre le battant par la plaquette de retenue (140) et coulissant par rapport à celle-ci dans la direction (y), en formant ainsi un canal (122, 141) pour la lame (110). Le canal est surmonté de glissières (123) recevant les bords (162), d'un capot (160) couvrant le dessus de la lame (110). Un vis de serrage (163) agit dans la direction (z) perpendiculaire à la lame et s'appuie contre le dessus de celle-ci pour la bloquer avec le capot (160) contre la plaquette (140).

Description

Domaine de l'invention La présente invention a pour objet une penture réglable destinée à être installée sur un gond et portant un battant par sa lame, cette penture étant réglable dans deux directions orthogonales, la direc- tion de l'axe du gond et celle de la lame de la penture. Il existe déjà différents systèmes de pentures réglables pour notamment les travaux de rénovation d'huisseries ou d'installations en première monte. Ces pentures réglables ont pour but de simplifier la pose des battants et notamment de permettre cette pose par une seule personne. Toutefois de façon générale, ces pentures réglables sont d'une structure relativement complexe à mettre en place et ce fait coûteuses. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une pen- ture réglable de construction simple et peu coûteuse, tout en étant facile à mettre en oeuvre. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention a pour objet une penture du type défini ci-dessus caractérisée en ce qu'elle comprend : A. une plaquette de retenue fixée au battant, * formant un rail, B. un boîtier de guidage constituant un croisillon de réglage dans les deux directions (x) et (y) , * retenu contre le battant par la plaquette de retenue et coulissant de manière réglable par rapport à la plaquette de retenue dans la direction (y) , * formant un canal pour la lame destinée à y coulisser de manière réglable et surmonté de glissières, C. un capot muni de bords de guidage, * couvrant le dessus de la lame placée dans le canal, * en étant retenu dans les glissières du boîtier par ses bords, * une vis de serrage dans un taraudage du capot agissant dans la direction (z) perpendiculaire au plan (x/y) et s'appuyant contre le dessus de la lame pour bloquer la lame en soulevant le capot et en bloquant celui-ci dans les glissières du boîtier, lui-même tiré et bloqué contre la plaquette. Cette penture réglable a l'avantage de se composer d'un nombre réduit de pièces, le boîtier avec sa plaquette et son capot ainsi que la lame de la penture. Cette réalisation est d'une utilisation très simple car la penture est en général préfixée sur le battant de sorte qu'il suffit d'engager les noeuds des deux pentures d'un battant dans les gonds correspondants après avoir légèrement desserrer la vis de serrage du capot pour libérer le mouvement du battant dans les deux directions x et y, c'est-à-dire le mouvement du battant dans la direction longitudi- nale de la lame de la penture et le mouvement dans la direction de l'axe du gond par le coulissement de la plaquette dans le boîtier. Pour ce réglage et la mise en place du battant dans la baie de la construction, il n'est pas nécessaire de démonter le capot et le boîtier de desserrer la vis de serrage. Ensuite, après avoir positionné le battant dans la baie, en utilisant par exemple de petites cales, on resserre la vis de serrage de chacune des pentures pour que le battant soit suffisamment solidarisé aux pentures pour permettre des essais d'ouverture. Si ces essais sont concluants, on fixe définitivement les pentures au battant par des vis installées dans les trous de la lame et aussi une vis traversant le capot, la lame dans le boîtier et la plaquette pour se fixer au battant et bloquer l'ensemble boîtier-plaquette et capot. De manière particulièrement avantageuse, le boîtier est en forme de cadre rectangulaire comprenant deux grands côtés reliés par des petits côtés constitués par des traverses, * les traverses formant sur le dessus une surface d'appui et les grands côtés étant plus haut que les petits côtés pour former au-dessus du plan (pp) des surfaces d'appui, des surfaces latérales de guidage, parallèles, délimitant le canal recevant de manière coulis- sante la lame, * une glissière au-dessus des surfaces latérales de guidage pour re- cevoir les bords du capot et les guider pour coulisser le capot au-dessus de la lame mise en place dans le canal, * l'espace libre entre les grands côtés et les traverses recevant la pla- quette solidaire du battant, * la plaquette ayant deux bords formant des rails renversés, tournés vers le battant et les traverses formant des rails de section com- plémentaire de celle des rails de la plaquette pour retenir (direction z) le boîtier par ses rails entre le battant et les rails de la plaquette en permettant le libre coulissement du boîtier dans la direction (y). Ainsi, sur un plan général et dans le cas des caractéristiques plus particulières ci-dessus, le boîtier constitue l'intersection ou le noeud entre les deux directions de réglage y et x, à savoir la direction de réglage y qui résulte de la mobilité du boîtier par rapport à la plaquette solidaire du battant et la mobilité du battant dans la direction x définie par la lame portée par le gond. Suivant une caractéristique particulièrement avanta- geuse, les glissières ont un côté inférieur, un côté latéral et un côté su- périeur, et au-delà de l'entrée de chaque glissière, le côté supérieur comporte un décrochement s'étendant jusqu'à l'autre extrémité de la glissière, la longueur des glissières étant supérieure à la longueur des côtés du capot mais les décrochements ont une longueur au moins lé- gèrement supérieure à celle des bords du capot. Le décrochement dans la glissière des deux grands côtés du boîtier facilite les opérations en ce que le capot est retenu dans les décrochements par son simple soulèvement sous l'effet d'un léger vissage de la vis de serrage tout en permettant le coulissement relatif de la lame par rapport au capot. Le capot reste ainsi solidarisé du boîtier de sorte que l'installateur n'a pas à se préoccuper de la position relative du capot et du boîtier pendant qu'il effectue les réglages sur le battant pour le positionner de manière appropriée dans la baie. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les glis- Bières sont fermées du côté opposé à celui de leur entrée par le retour des grands côtés, ces retours ne dépassant pas les surfaces latérales délimitant le canal de la lame. Comme les glissières sont limitées par la butée formée par le retour des grands côtés, on définit ainsi de manière automatique la position de fin de course de coulissement du boîtier par ses deux bords dans les glissières. En arrivant en fin de course, l'utilisateur sait que le boîtier est bien positionné et qu'il peut alors remonter dans les décrochements. Suivant une autre caractéristique, la hauteur des sur- faces d'appui par rapport au battant est inférieure à la hauteur de la face avant de la plaquette par rapport au battant pour que la lame soit appuyée contre cette face avant lorsque la vis du capot est serrée contre le dessus de la lame et tire par ses bords sur le boitier pour le serrer et le bloquer par ses rails, contre les rails de la plaquette.

Pour garantir le blocage du noeud constitué par le boîtier sur la plaquette et indirectement sur la lame, il est important que la lame puisse s'appuyer prioritairement sur la face avant de la plaquette et non sur les surfaces d'appui du boîtier. Par la vis de serrage, le boîtier pourra ainsi être plaqué et bloqué fermement par ses rails contre les rails de la plaquette sans que par vissage il ne soit nécessaire de faire fléchir la lame si la surface d'appui des traverses du boîtier était légèrement au-dessus de la surface d'appui des rails de la plaquette. De manière générale, les rails de la plaquette et les rails des traverses du boîtier ont une forme complémentaire pour se guider et s'appuyer réciproquement mais ces deux formes complémentaires sont telles qu'elles laissent entre elles un jeu suffisant pour permettre le coulissement du boîtier par rapport à la plaquette lorsque celle-ci est fixée solidairement au battant et qu'elle retient le boîtier tout en le laissant libre de coulisser dans la direction des rails (direction y). Suivant une autre caractéristique, la surface de guidage formant chaque rail de la plaquette dirigé dans la direction (y) se compose au niveau de chaque bord, d'une surface latérale haute suivie en direction de la face arrière, d'une surface inférieure, puis d'un pan cou- pé et d'une surface latérale basse alors que la section des rails des deux traverses du boîtier, de forme complémentaire à la section des rails de la plaquette a une forme complémentaire, c'est-à-dire retournée, et comprenant comme surface de guidage, une surface latérale haute suivie en direction de la face inférieure du boîtier, d'une surface inférieure puis d'un pan coupé et enfin d'une surface latérale basse pour coopérer respectivement avec la surface latérale haute, la surface inférieure, le pan coupé et la surface latérale basse des deux surfaces de guidage de la plaquette. Suivant une autre caractéristique, la lame comporte du côté du noeud, au-delà de la partie de lame destinée à venir dans le boî- tier, un décrochement suivi de la partie restante de la lame, ce décrochement créant deux parties de lame parallèles au plan du battant mais décalées sensiblement de l'épaisseur de la plaquette contre laquelle la lame est appuyée.

Ce décrochement est nécessaire pour que la partie prin- cipale de la lame destinée à être fixée au battant par des vis traversant les perçages prévus à cet effet, suppose que le gond recevant le noeud est avancé d'une distance correspondant à ce décrochement ou à la hauteur de la plaquette, par comparaison avec un gond pour une pen- ture composée simplement d'une lame appliquée à plat contre le battant et sur toute la longueur de la lame. Selon un autre mode de réalisation et en fonction de l'écartement du gond par rapport à la paroi, si le gond est très proche de la paroi, le noeud de la lame sera situé du côté intérieur (côté du mur) et non du côté extérieur. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la penture comporte une contrelame installée sur l'autre côté du panneau du battant de manière à pouvoir se visser dans cette contrelame et de prendre le battant en sandwich. Cette solution est particulièrement avantageuse pour des battants en un matériau relativement souple comme du PVC. Suivant une autre caractéristique avantageuse, une con- trelame appuyée sur le côté du battant opposé à celui contre lequel vient la lame pour un montage du battant en sandwich entre la lame et la contrelame. Cette contrelame a l'avantage de permettre une bonne fixation de la penture sur un battant réalisé en un matériau relativement souple tel que du PVC. Suivant une autre caractéristique avantageuse, une vis de fixation traversant les différents éléments du boitier, à savoir le ca- pot, la lame et la plaquette pour bloquer les réglages en fin d'installation de la penture lorsque la lame est elle-même vissée au battant avec ou sans contrelame. Dessins La présente invention sera décrite ci-après plus en détail à l'aide d'un exemple de réalisation représenté aux figures dans lesquelles : la figure 1 est une vue en perspective de la penture selon l'invention montée sur un battant, la figure 2 montre dans ses trois parties 2A, 2B, 2C, le boîtier, - la figure 2A est une vue de dessus du boîtier de penture selon l'invention, - la figure 2B est une vue en coupe par le plan médian selon la ligne I-I de la figure 2A, - la figure 2C est une vue de côté de la figure 2A, la figure 3 montre dans ses parties 3A, 3B, 3C, 3D l'installation du boitier au battant par l'intermédiaire de la plaquette de retenue, - la figure 3A est une vue éclatée du boîtier et de la plaquette de retenue, - la figure 3B est une vue en coupe du boîtier et de la plaquette de retenue montés sur le battant, - la figure 3C est une vue en coupe de la plaquette par le plan médian, - la figure 3D est une vue en perspective du boîtier et de la pla- guette de retenue selon l'invention montés sur le battant, la figure 4 montre dans ses parties 4A, 4B, 4C, 4D, 4E l'installation en usine de la lame dans le boîtier fixé au battant, - la figure 4A est une vue en perspective de la penture avant le montage du capot, - la figure 4B est une vue en perspective de la penture avec le capot monté, - la figure 4C est une vue en coupe par le plan médian de la penture montée sur un battant, - la figure 4D est une vue de détail selon la figure 4C, - la figure 4E est une coupe transversale de la penture montée sur le battant, la figure 5 montre dans ses parties 5A, 5B, 5C l'état de montage final de la penture au battant, - la figure 5A est une vue en coupe du montage définitif de la penture selon l'invention, - la figure 5B est une vue de dessus du montage définitif de la penture selon l'invention, - la figure 5C est une vue en perspective du côté du battant op- posé à la penture dans le cas d'une contrelame. Description d'un exemple de réalisation La figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'une penture 100 selon l'invention montée sur un battant 300 et le reliant à un gond 200. Pour faciliter la description, on utilisera un système d'axes de coordonnées (x, y, z) orientés comme suit : l'axe (x) est la direction de la penture, en général la direction horizontale ; l'axe (y) donne l'orientation de l'axe de rotation du battant et de la penture ; l'axe (z) est la direction perpendiculaire au plan du battant. Pour l'installation du battant 300 et de ses pentures 100, on positionne le battant dans la baie au moyen de cales. Le gond 300 est schématisé par l'axe (y), en général vertical. Le battant auquel est fixée la penture réglable 100 est installé dans la baie 310. Pour le montage, la penture permet un réglage de la position du battant selon les axes (x) et (y) et lorsque le réglage du battant est terminé, la penture 100 est définitivement solidarisée au battant 300 par des vis à travers les trous 111 de la lame 110. Bien qu'une seule penture 100 soit représentée, le battant 300 est en général équipé d'au moins deux pentures. Initialement, la penture 100 est fixée provisoirement au battant 300 par le fabricant. Mais on desserre légèrement cette fixation pour la mise en place du battant 300 dans la baie 310, son positionnement correct et celle du noeud 112 de la penture sur le gond 200. A ce moment, la penture 100 est libre pour permettre le réglage dans les directions (x) et/ou (y). Une fois la position appropriée obtenue, on bloque de nouveau provisoirement la penture 100 au bat- tant 300 pour le maintenir et permettre des essais d'ouverture (pivotement du battant autour de ses deux gonds). Puis on fixe l'ensemble de manière définitive sans avoir à se soucier de son maintien en position. La penture 100 se compose d'une lame 110 munie de trous de fixation 111 et terminée par un noeud 112 pour s'emmancher sur le gond 200 d'axe (y) et d'un ensemble de réglage formé d'un boîtier 120. La lame 110 est reliée au battant 300 du côté près de l'axe (y) par le boîtier 120, lui-même retenu de manière réglable au battant 300 par une plaquette de retenue 140 fixée au battant et cachée par la lame 110, elle-même couverte par un capot 160 relié au boîtier 120. La lame 110 a un décrochement 113 lui permettant de chevaucher en partie le boîtier 120 et de se loger de manière réglable suivant faxe (x) dans celui-ci et d'être appliquée à plat contre le battant. L'ensemble boîtier-capot 120-160 est maintenu par une vis de serrage 163.

De manière plus détaillée, outre la lame 110, la penture réglable 100 se compose d'un premier sous-ensemble formé du boîtier 120 relié solidairement au battant 300 par la plaquette de retenue 140 (figure 3A) fixée dès l'origine au battant, de manière définitive, et laissant le boîtier 120 réglable par rapport à la plaquette dans la direction (y). Ce sous-ensemble reçoit la lame 110 qui, avant blocage, peut se ré- gler dans la direction (x) par rapport au boîtier 120. La penture 100 comporte un second sous-ensemble ve- nant au-dessus de la lame 110 et composé d'un capot 160 muni d'une vis de blocage 163 ; le capot 160 est retenu au boîtier 120 dans les di- rections (x) et (y) et il ne peut que s'écarter du battant 300 dans la di- rection (z) ; la vis 163 agit dans la même direction (z) mais en sens opposé en s'appuyant sur la lame 110 pour qu'une fois serré, l'ensemble empilé comprenant la plaquette 140, le boîtier 120, la lame 110 et le capot 160 avec sa vis 163 est bloqué dans les directions (x) et (y) en étant en quelque sorte « accroché » à la plaquette de retenue 140. Cela signifie que la penture (ou le battant) est réglable dans les directions (x) et (y) sans mobilité dans la direction (z) et ne sert qu'à effectuer le réglage dans les directions (x) et (y) tout en retenant l'assemblage penture/ battant.

Les différents composants seront décrits ci-après de ma- nière détaillée. La figure 2 dans ses parties 2A, 2B et 2C montre des vues du boîtier 120. En vue de dessus (figure 2A), le boîtier 120 a une forme de cadre symétrique par rapport au plan médian parallèle aux directions (x) et (z), c'est-à-dire perpendiculaire au battant. Il est bordé par deux grands côtés 121 (direction x) reliés par des traverses 130, 132 (direction y) . En vue de dessus, les grands côtés 121 et les traverses 130, 132 délimitent un espace central ouvert.

En vue de côté (direction x) (figure 2C), le boîtier 120 a une section en U dont les branches sont les deux grands côtés 121 reliés par deux petits côtés ou traverses 130, 132 apparaissant en coupe à la figure 2B. Selon la vue en coupe de la figure 2B, les traverses 130, 132 forment sur leur dessus une surface d'appui 131, 133 (plan PP) pour la lame 110 et en dessous de cette surface d'appui, chaque traverse forme un rail renversé 134, 135 pour coopérer avec la plaquette de retenue 140. Les rails 134, 135 ont une section en gradin formant des surfaces de guidage : une surface latérale haute 134a, 135a, une surface inférieure 134b, 135b, un pan coupé 134c, 135c, une surface latérale basse 134d, 135d. Les surfaces inférieures 134b, 135b sont à une hauteur h0 du dessous 126 plan du boîtier 120. Les grands côtés 121 sont relevés par rapport au plan PP pour former d'abord une surface latérale de guidage 122 constituant avec la surface d'appui 141 de la plaquette, un canal de guidage et de maintien de la lame 110.

Au-dessus de ce canal, les grands côtés 121 ont chacun une glissière 123 en retrait des surfaces latérales 122 pour les deux côtés du capot 160 (direction x) avec un décrochement de retenue 124 au-dessus de chaque glissière 123, dans lequel le côté correspondant du capot vient s'encastrer par un léger déplacement dans la direction (z) ; le capot 160 s'encastre au moins partiellement dans ces deux décro- chements 124 pour être bloqué en translation dans la direction (x) après sa mise en place par coulissement. Ainsi le capot 160 n'est pas déplacé par le coulissement de réglage de la lame 110. Les glissières 123 qui se font face, débouchent à l'avant (AV) et sont fermées vers l'arrière (AR) par le retour 125 de chaque grand côté 121 de sorte que le capot 160 ne se glisse dans sa place qu'en passant par l'entrée le côté avant AV des glissières 123. La plaquette 140 destinée à coopérer avec le boîtier 120 est représentée pour cela en liaison avec le boîtier à la figure 3 selon les différentes vues aux parties 3A, 3B, 3C. La plaquette de retenue 140 apparaissant isolée à la figure 3A, en regard du boîtier 120, est de forme rectangulaire avec une face avant 141 bordée par deux petits côtés 142 réduits en épaisseur par une partie en retrait formant le bord et en dessous de celui-ci, une surface latérale de guidage 143 globalement complémentaire de celle des rails 134, 135 formés par le côté intérieur de chaque traverse 130, 132 du boîtier. Les grands côtés 144 de la plaquette sont plats. Les rails 134, 135 ayant la même section, les surfaces de guidage 143 des deux petits côtés 142 ont aussi la même section. Cette section est décalée de celle des rails 134, 135 d'une épaisseur correspondant au jeu néces- saire au fonctionnement (coulissement du boîtier par rapport à la plaquette). La surface de guidage 143 (figure 3C) se compose : d'une surface latérale haute 143a, d'une surface inférieure 143b, d'un pan coupé 143c, d'une surface latérale basse 143d. Cette figure met également en évidence la hauteur (h) entre la surface inférieure 143b et la face arrière 145.

La face avant 141 (face supérieure) est plane de même que la face arrière 145 munie d'un canal transversal 146 pour réduire la matière et former en fait deux plots ou chevaucher une traverse intermédiaire du boîtier non prévue dans l'exemple représenté et barrant le fond du boîtier 120 dans la direction (y) .

Selon les figures 3B, 3C, la hauteur (h) de la surface inférieure 143b des petits côtés 132 par rapport à la face arrière 145 (face de dessous) est légèrement supérieure à la hauteur (ho) (figure 2B) des surfaces 134b, 135b des glissières 134, 135 des traverses 130, 133 de façon que lorsque la plaquette de retenue 140 est fixée solidairement au battant 300, elle ne bloque pas le boîtier 120 mais permette son coulissement dans la direction (y). La plaquette 140 comporte des perçages de fixation 147 traversant son épaisseur. Ces perçages sont des perçages simples, des perçages taraudés et/ou des perçages ayant un avant-trou ou lamage pour recevoir la tête de vis car la tête de vis ne doit pas dépasser de la face avant 141 contre laquelle la lame 110 vient reposer comme cela sera décrit ci-après plus en détail. La figure 3B montre en coupe (direction x) la fixation de la plaquette 140 sur le battant 300. La face arrière de la plaquette 140 s'appuie sur le battant 300 auquel elle est reliée par des vis 150 traversant la plaquette et le battant. Il est également possible de fixer la plaquette contre le battant au moyen de vis traversant le battant et venant en prise dans les taraudages de la plaquette. Les bords parallèles 142 avec les surfaces de guidage 143 de la plaquette formant chacun un rail inversé coiffent les petits côtés parallèles des traverses 130, 132. Comme indiqué ci-dessus, l'espace entre le battant 300 et le rail inversé 143 est légèrement supérieur à l'épaisseur des rails de guidage 134, 155 des traverses 130, 132 pour permettre au boîtier 120 de coulisser dans la direction (y) perpendiculaire au plan de la figure 3B. Pour permettre ce coulissement, la largeur (T) (figure 3A) de la plaquette de retenue 140 est inférieure à la largeur (L) (figure 2A) de l'espace libre entre les grands côtés 121 du boîtier 120. La plaquette 140 est fixée d'origine au battant 300 et le reste alors que le boîtier 120 est relié au battant par la plaquette 140 mais est libre de coulisser dans la direction (y) guidé par les rails inversés 143 de la plaquette 140. La figure 3D montre une vue en perspective du boîtier 120 relié au battant 300 par la plaquette de retenue 140, en laissant apparaître nettement l'espace libre (E) subsistant selon le réglage, d'un côté ou de part et d'autre, entre les grands côtés 144 de la plaquette et les grands côtés 121 du boîtier 120 pour le coulissement de réglage du boîtier 120 selon l'axe (y), vers le haut ou vers le bas. La figure 4A montre l'étape suivante du montage en usine de la penture 100. Le boîtier de guidage 120 est relié de manière coulis- sante au battant 300 par la plaquette 140 vissée par le fabricant de bat- tants (volets ou portes). Après avoir enlevé le capot 160, on introduit la lame 110 dans le canal formé par des surfaces 122 des côtés 121 du boîtier 120 ; l'intervalle entre les surfaces intérieures 122 des côtés 121 correspond sensiblement à la largeur de la lame 110. La lame 110 vient contre la face avant 141 de la plaquette et est guidée latéralement par les faces intérieures 122 des grands côtés 121. La lame 110 dont le noeud 112 est accroché au gond est engagée dans le canal du boîtier 120 mais reste libre dans la direction (x), le boîtier 120 étant lui-même libre dans la direction (y). Comme la lame 110 n'est pas reliée au bat- tant 300 en aucun autre point que par le boîtier 120 tenu par la pla- quette 140, cela permet de régler ou de modifier la position du battant 300 par rapport à la lame 110, par exemple pour corriger ou modifier le calage provisoire du battant dans la baie de la construction. Selon la figure 4A, le coude 113 de la lame 110, au-delà de l'emplacement du boîtier 120, compense la hauteur de la face avant 141 de la plaquette 140 et permet de loger la lame dans le boîtier de guidage 120 et de l'appliquer contre le battant 300 pour y être fixée en fin d'installation. La partie « relevée » de la lame 110, entre le coude 113 et le noeud 112, est suffisamment longue pour la plage de réglage par coulissement relatif du boîtier 120 et de la lame 110 sans que le coude ne soit trop éloigné du boîtier pour des raisons mécaniques et de stabilité. Il convient également de remarquer que selon une va- riante non représentée, le noeud 112 qui, dans les différentes figures et en particulier à la figure 4C, est tourné vers le côté extérieur de la lame (ou de la baie) peut également être prévu sur le côté arrière de la lame pour tenir compte de la forme particulière d'un gond, plus proche du mur que certains types de gonds, surtout s'il s'agit de battants de rénovation.

Le mouvement entre la lame 110 et le boîtier 120 est un mouvement relatif car, en fait, ce n'est pas la lame 110 qui se déplace par rapport au boîtier 120 mais le boîtier par rapport à la lame 110 qui, elle, est tenue dans la direction (x) par le gond.

La figure 4A montre le capot 160 en attente, destiné à coiffer la lame 110 et à bloquer l'ensemble de la penture. Le capot 160 est introduit dans le boîtier de guidage selon la flèche (I) par le côté avant des glissières 123 (AV). Les bords 162 du capot coopèrent avec les glissières 123 des grands côtés 121.

La figure 4B montre la penture 100 montée et fixée de manière provisoire. Le capot 160 coiffe la lame 110 et se verrouille au moyen de la vis 163 comme cela sera détaillé à l'aide des figures 4C, 4D, 4E. Le capot 160 est une pièce rectangulaire à section en S2 dont la partie centrale 161 coiffant la lame 110 est munie de deux cô- tés formant des bords de guidage 162 pour se tenir dans les deux glissières 123 des deux grands côtés 121 du boîtier 120. Les deux bords 162 glissent sur le côté inférieur 123a et le côté latéral 123b des glissières 123 jusqu'à venir en butée contre le côté arrière 125 fermé des glissières. Le côté supérieur 123c des glis- sières a un décrochement 124 au-delà de l'entrée de la glissière 123 (côté AV). La longueur des bords 162 est légèrement inférieure à la longueur (direction x) du décrochement 124 du côté supérieur 123c des glissières de sorte que le capot 160 étant en butée à l'extrémité 125 des glissières, un léger soulèvement du capot 160 fait pénétrer ses bords 162 dans les deux dégagements 124 parallèles. Le capot 160 est ainsi verrouillé dans la direction (x) et ne peut plus se déplacer que dans la direction (Z) .

Pour réaliser ce blocage provisoire, une fois le capot 160 mis en butée dans les glissières 123, on visse légèrement la vis 163 qui s'appuie sur la lame 110 et relève dans un premier temps le capot 160 qui se verrouille dans les décrochements 124. Ce léger serrage de la vis 163 qui s'appuie sur la lame 110 et la retient dans la direction (z) per- met néanmoins un mouvement de réglage du battant 300 par rapport à la lame 110 (directions x et y) sans qu'il soit nécessaire de tenir la lame 110. Une fois le positionnement réalisé, on serre la vis 163 qui bloque l'ensemble. La vis 163 soulève l'ensemble boîtier de guidage-capot 120-160 par le capot dont les bords de guidage 162 sont soulevés dans les décrochements 124 des deux glissières 123 si bien que le capot 160 soulève le boîtier 120, la vis de serrage 163 s'appuyant sur la lame 110, elle-même appuyée sur le dessus 141 de la plaquette 140. Les rails 134, 135 du boîtier 120, soulevés, sont ainsi bloqués contre les rails 143 de la plaquette 140 au fur et à mesure du vissage de la vis de serrage 163. La partie inférieure du boîtier 120 vient s'appuyer contre les extrémités inférieures de la plaquette 140 formant le rail inversé. Le boîtier 120 est ainsi bloqué vis-à-vis de la plaquette 140. Lorsque l'on poursuit le serrage, la lame 110 est à son tour bloquée contre la face supérieure 141 de la plaquette 140 par la pression de la vis 163. Les figures 4C et 4E montrent en coupe la penture 100 montée mais non bloquée définitivement. La plaquette de retenue 140 est fixée contre le battant 300 au moyen de vis 150 non représentées dans ces figures et le boîtier 120 est maintenu par les bords de la pla- guette 140. La lame 110 repose sur la face supérieure 141 de la pla- quette 140. Le capot 160 est logé dans les dégagements 124 des glissières 123. Le côté arrière du capot 160 vient s'appuyer contre l'extrémité borgne des glissières 123/décrochements 124 formée par les retours 125. Le capot 160 est muni d'un taraudage recevant la vis de serrage 163 qui ne dépasse pas ou seulement légèrement de la surface inférieure de la partie centrale 161 du capot lors de la mise en place du capot 160 dans le boîtier de guidage 120. Les figures 5A et 5B montrent la fixation définitive de la penture 100.

Le blocage peut être complété par une contrelame 115 (fi- gure 5C) du côté du battant opposé à la penture 100. Cette contrelame permet de répartir la pression des vis de serrage sur une surface plus importante tout en renforçant la solidité de l'ensemble. La fixation définitive de la penture se fait avec la vis de fixation 170 traversant un per- çage du capot 160 puis la lame 110 et la plaquette de fixation 140 pour venir enfin se loger dans le battant 300. On emploie avantageusement une vis autotaraudeuse pour traverser les différents éléments du dispositif de fixation de la penture. La lame 110 est ensuite fixée au battant à l'aide de vis dans les perçages 111 de la lame fixée avant la vis 170.

L'ensemble est bloqué définitivement par la vis 170 dans le boîtier. Il convient également de remarquer que dans le cas d'un panneau de battant réalisé en un matériau souple comme du PVC, la lame est combinée à une contrelame de manière à prendre en sandwich le panneau sans être tributaire de la souplesse du matériau du pan- neau pour la tenue de la penture.15 NOMENCLATURE 100 Penture 110 Lame 111 Trou de fixation 112 Noeud 113 Décrochement 120 Boîtier 121 Grand côté 122 Surface latérale 123 Glissière 123a Côté inférieur 123b Côté latéral 123c Côté supérieur 124 Décrochement 125 Retour 126 Dessous 130 Traverse avant 131 Surface d'appui 132 Traverse arrière 133 Surface d'appui 134 Rail 134a Surface latérale haute 134b Surface inférieure 134c Pan coupé 134d Surface latérale basse 135 Rail 135a Surface latérale haute 135b Surface inférieure 135c Pan coupé 135d Surface latérale basse 140 Plaquette de retenue

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1°) Penture réglable destinée à être installée sur un gond et portant un battant par sa lame (110), cette penture réglable (100) étant réglable dans deux directions (x) et (y), orthogonales, la direction (y) de l'axe du gond et la direction (x) de la lame de la penture, penture caractérisée en ce qu'elle comprend : A. une plaquette de retenue (140) fixée au battant (300), * formant un rail (143), B. un boîtier de guidage (120) constituant un croisillon de réglage dans les deux directions (x) et (y), * retenu contre le battant par la plaquette de retenue (140) et coulissant de manière réglable par rapport à la plaquette de retenue (140) dans la direction (y), * formant un canal (122, 131, 133) pour la lame (110) destinée à y coulisser de manière réglable et surmonté de glissières (123), C. un capot (160) muni de bords de guidage (162), * couvrant le dessus de la lame (110) placée dans le canal, * en étant retenu dans les glissières (123) du boîtier (120) par ses bords (162), * une vis de serrage (163) dans un taraudage du capot (160) agis- sant dans la direction (z) perpendiculaire au plan (x/y) et s'appuyant contre le dessus de la lame (110) pour bloquer la lame (110) en soulevant le capot (160) et en bloquant celui-ci dans les glissières (123) du boîtier (120), lui-même tiré et bloqué contre la plaquette (140).
2. 2°) Penture selon la revendication 1, caractérisée en ce que le boîtier (120) est en forme de cadre rectangulaire comprenant deux grands côtés (121) reliés par des petits côtés constitués par des tra- verses (130, 132), * les traverses (130, 132) formant sur le dessus une surface d'appui (131, 133, pp) et les grands côtés (121) étant plus haut que les petits côtés pour former au-dessus du plan (pp) des surfaces d'appui(131, 133), des surfaces latérales de guidage (122), parallèles, dé- limitant le canal recevant de manière coulissante la lame (110), * une glissière (123) au-dessus des surfaces latérales de guidage (122) pour recevoir les bords (162) du capot (160) et les guider pour coulisser le capot (160) au-dessus de la lame (110) mise en place dans le canal (121, 131, 133), * l'espace libre entre les grands côtés (121) et les traverses (130, 132) recevant la plaquette (140) solidaire du battant (300), * la plaquette (140) ayant deux bords (142) formant des rails renver- sés (143), tournés vers le battant (300) et les traverses (130, 132) formant des rails (134, 135) de section complémentaire de celle des rails (143) de la plaquette pour retenir (direction z) le boîtier (120) par ses rails (134, 135) entre le battant (300) et les rails (143) de la plaquette (140) en permettant le libre coulissement du boîtier dans la direction (y) .
3. 3°) Penture selon la revendication 1, caractérisée en ce que les glissières (123) ont un côté inférieur (123a), un côté latéral (123b) et un côté supérieur (123c), et au-delà de l'entrée (AV) de chaque glissière (123), le côté supérieur (123c) comporte un décrochement (124) s'étendant jusqu'à l'autre extrémité de la glissière (123), la longueur des glissières (123) étant supérieure à la longueur des côtés (162) du capot (160) mais les décrochements (124) ont une longueur au moins légèrement supérieure à celle des bords (162) du capot.
4. 4°) Penture selon la revendication 3, caractérisée en ce que les glissières (123) sont fermées du côté opposé à celui de leur entrée par le retour (125) des grands côtés (121), ces retours ne dépassant pas les surfaces latérales (122) délimitant le canal de la lame (110).
5. 5°) Penture selon la revendication 1,caractérisée en ce que la hauteur des surfaces d'appui (131, 133) par rapport au battant (300) est inférieure à la hauteur de la face avant (141) de la plaquette (140) par rapport au battant (300) pour que la lame (110) soit appuyée contre cette face avant (141) lorsque la vis (163) du capot (160) est serrée contre le dessus de la lame (110) et tire par ses bords (162) sur le boitier (120) pour le serrer et le bloquer par ses rails (134, 135) contre les rails (143) de la plaquette (140).
6. 6°) Penture selon la revendication 2, caractérisée en ce que la surface de guidage (143) formant chaque rail de la plaquette (140) dirigé dans la direction (y) se compose au niveau de chaque bord (142), d'une surface latérale haute (143a) suivie en direction de la face arrière (144), d'une surface inférieure (143b), puis d'un pan coupé (143c) et d'une surface latérale basse (143d) alors que la section des rails (134, 135) des deux traverses (130, 132) du boîtier, de forme complémentaire à la section des rails (143) de la plaquette a une forme complémentaire, c'est-à-dire retournée, et comprenant comme surface de guidage, une surface latérale haute (134a, 135a) suivie en direction de la face infé- rieure du boîtier, d'une surface inférieure (135a, 135b) puis d'un pan coupé (134c, 135c) et enfin d'une surface latérale basse (134d, 135d) pour coopérer respectivement avec la surface latérale haute (143a), la surface inférieure (143b), le pan coupé (143c) et la surface latérale basse (143d) des deux surfaces de guidage (143) de la plaquette.
7. 7°) Penture selon la revendication 1, caractérisée en ce que la lame (110) comporte du côté du noeud (112), au-delà de la partie de lame destinée à venir dans le boîtier (120), un décrochement (113) suivi de la partie restante de la lame (110), ce décrochement créant deux parties de lame parallèles au plan du battant mais décalées sensiblement de l'épaisseur de la plaquette contre laquelle la lame est appuyée.
8. 8°) Penture selon la revendication 1,caractérisée en ce qu'elle comporte une contrelame (115) appuyée sur le côté du battant (300) opposé à celui contre lequel vient la lame (110) pour un montage du battant en sandwich entre la lame et la contrelame.
9. 9°) Penture selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une vis de fixation (170) traversant les différents éléments du boitier, à savoir le capot, la lame et la plaquette pour bloquer les réglages en fin d'installation de la penture lorsque la lame est elle-même vissée au bat- tant avec ou sans contrelame.15