FR2987983A1 - Dispositif de blocage d'un noeud de lacet de chaussure et procede pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de blocage d'un noeud de lacet de chaussure, sous forme d'une pince comportant une branche inférieure (10) et une branche supérieure (20) articulées l'une par rapport à l'autre autour d'une première charnière (30), des moyens (40) d'ancrage sur le lacet, et des moyens de verrouillage de la pince dans une position fermée dans laquelle la branche inférieure (10) et la branche supérieure (20) sont aptes à enserrer entre elles au moins un brin libre du lacet s'étendant depuis le noeud. Ces moyens de verrouillage comportent des moyens aptes à prendre appui sur la face externe (104) d'une des branches pour y exercer une pression en direction de l'autre branche (20), sous forme d'une patte (50) à fenêtre traversante (51) solidaire d'une des branches (20) et apte à coopérer avec un crochet (53) s'étendant depuis la face externe (104) de l'autre branche (10).

Description

98 7983 1 La présente invention s'inscrit dans le domaine des chaussures à lacets. Plus particulièrement, elle concerne un dispositif de blocage d'un noeud de lacet de chaussure, ainsi qu'un procédé de blocage d'un noeud de lacet de chaussure mettant en oeuvre ce dispositif.

Le maintien d'une chaussure sur le pied peut être réalisé de multiples manières, notamment par mise en oeuvre d'un lacet enfilé dans des oeillets de la chaussure, le long du cou-de-pied. Afin de finaliser le serrage, les deux brins d'extrémité opposés du lacet sont noués en un noeud à boucles, d'où s'étendent deux paires constituées chacune d'une boucle et d'un brin libre prolongeant la boucle à l'opposé du noeud. Le lacet offre de nombreux avantages, parmi lesquels une bonne capacité de maintien de la chaussure sur le pied, du moins tant que le noeud reste constitué. Un inconvénient majeur du lacet réside en effet dans le fait que les noeuds de lacet se desserrent fréquemment, jusqu'à complètement se défaire.

L'utilisateur court alors un risque de chute s'il marche sur son lacet défait, ou si ce dernier se coince dans un endroit non désirable, par exemple dans le pédalier d'un vélo. Il est ainsi nécessaire de refaire le noeud de lacet dès qu'il se défait. Suivant les personnes, cette opération peut s'avérer problématique, par exemple pour les enfants ne sachant pas encore faire les noeuds à boucles, pour les personnes à mobilité réduite, ou encore pour les sportifs qu'une telle opération oblige à interrompre leur activité sportive. Afin de pallier cet inconvénient, il a été proposé par l'art antérieur des dispositifs de blocage de noeuds de lacets de chaussures. Un tel dispositif a notamment été proposé par le présent inventeur, dans le document FR-A- 2 958 125. Ce dispositif de blocage se présente sous forme d'une pince pourvue de moyens d'ancrage sur le lacet, cette pince étant apte à se refermer autour d'au moins un brin et une boucle du lacet s'étendant depuis le noeud, et verrouillable dans cette position fermée. Ce dispositif permet avantageusement de bloquer le noeud de lacet de sorte à l'empêcher de se défaire.

La présente invention vise à améliorer les dispositifs de blocage d'un noeud de lacet de chaussure proposés par l'art antérieur, plus particulièrement du point de vue de leur performance, afin d'assurer notamment que le blocage reste opérant y compris lorsqu'il est exercé une traction sur un brin et/ou une boucle s'étendant depuis le noeud de lacet.

A cet effet, il est proposé par la présente invention un dispositif de blocage d'un noeud de lacet de chaussure, notamment du type des noeuds dits à boucles, c'est-à-dire comportant deux boucles et deux brins libres de lacet s'étendant depuis le noeud. Ce dispositif se présente sous forme d'une pince qui comporte : - une branche dite inférieure et une branche dite supérieure, articulées l'une par rapport à l'autre autour d'une première charnière reliant une première extrémité longitudinale de la branche inférieure et une première extrémité longitudinale de la branche supérieure. Chacune des branches comporte une face dite interne et une face dite externe opposée, et une deuxième extrémité longitudinale dite libre opposée à ladite première extrémité longitudinale ; - des moyens de verrouillage de la pince dans une position dite fermée, dans laquelle la branche inférieure et la branche supérieure se trouvent dans une position relative prédéterminée où leurs faces internes respectives se trouvent en vis-à-vis l'une de l'autre et les branches sont aptes à enserrer entre elles au moins un brin libre, et de préférence au moins une boucle, du lacet s'étendant depuis le noeud ; - et des moyens d'ancrage sur le lacet. Les moyens de verrouillage comportent des moyens aptes à prendre 25 appui sur la face externe d'une des branches pour y exercer une pression en direction de l'autre des branches. Cet appui est de préférence réalisé au niveau de l'extrémité libre de la branche, de sorte à obtenir une meilleure efficacité du blocage. Ce dispositif est destiné à être ancré sur une partie fixe du lacet par 30 les moyens d'ancrage, et refermé de sorte à enserrer un moins un brin libre, de préférence au moins un brin libre et une boucle, de lacet s'étendant depuis le noeud, entre la branche supérieure et la branche inférieure de la pince. Il permet alors avantageusement de bloquer le noeud solidement et l'empêche de se défaire. Les moyens de verrouillage permettent en effet de maintenir la pince dans sa position fermée assurant le blocage du noeud de lacet quel que soit l'effort exercé sur les brins et/ou boucles s'étendant depuis le noeud de lacet. Le dispositif est par ailleurs constitué de sorte à pouvoir être facilement déverrouillé par une manipulation manuelle. Selon des modes de réalisation particuliers, l'invention répond en outre 10 aux caractéristiques suivantes, mises en oeuvre séparément ou en chacune de leurs combinaisons techniquement opérantes. Dans des modes de réalisation particuliers de l'invention, les moyens de verrouillage comportent des moyens aptes à prendre appui sur la face externe de la branche inférieure, de préférence sensiblement au niveau de 15 l'extrémité longitudinale libre de ladite branche inférieure, pour y exercer une pression en direction de la branche supérieure. Les moyens d'ancrage sont quant à eux préférentiellement disposés au niveau de la face externe de la branche inférieure. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ces moyens d'ancrage sur le lacet comportent un 20 passant, de préférence de section transversale interne sensiblement circulaire, de sorte à permettre d'y enfiler aisément le lacet et à ne pas risquer de l'endommager. Dans des modes de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, les moyens de verrouillage comportent : 25 - une patte s'étendant depuis l'extrémité longitudinale libre de la branche supérieure, articulée par rapport à cette branche supérieure autour d'une deuxième charnière d'axe parallèle à l'axe de la première charnière, cette patte étant pourvue d'une fenêtre traversante, et - un crochet s'étendant sur la face externe de la branche inférieure, au 30 niveau de l'extrémité longitudinale libre de cette branche inférieure, à l'opposé de la face interne de cette dernière. La patte est apte à être repliée contre l'extrémité longitudinale libre de la branche inférieure, dans une position dans laquelle le crochet est en prise dans la fenêtre et immobilise la patte. La pince se trouve alors en position fermée, et elle est verrouillée dans cette position de manière particulièrement solide. En particulier, des efforts exercés sur les branches en éloignement l'une de l'autre ne permettent pas d'ouvrir la pince. Dans des modes de réalisation particuliers de l'invention, la branche inférieure et la branche supérieure comportent chacune, sur sa face interne, une barrette crantée longitudinale s'étendant sur toute sa longueur. Ces barrettes sont disposées de telle sorte que dans la position fermée de la pince, la surface crantée de chaque barrette se trouve en regard de la face interne de la branche opposée, sans toutefois être en contact avec cette face interne, de sorte à laisser subsister entre la surface crantée de chaque barrette et la face interne de la branche opposée un espace de dimensions adéquates pour recevoir le lacet et l'enserrer solidement. Par exemple, cet espace est d'environ 1 à 3 mm. Les barrettes sont en outre disposées de telle sorte que dans la position fermée de la pince, la barrette dite inférieure de la branche inférieure et la barrette dite supérieure de la branche supérieure sont décalées l'une par rapport à l'autre selon un axe transversal du dispositif. L'axe transversal est ici défini comme un axe sensiblement perpendiculaire à un axe longitudinal s'étendant entre les extrémités longitudinales des branches. Ces barrettes permettent avantageusement d'obtenir un effet antiglissement important du lacet dans la pince.

Dans un tel mode de réalisation, il est avantageusement prévu par la présente invention que la branche inférieure comporte deux barrettes inférieures crantées et la branche supérieure comporte une barrette supérieure crantée, l'ensemble de ces barrettes étant alors disposées de telle sorte que, dans la position fermée de la pince, la barrette supérieure soit intercalée entre les deux barrettes inférieures.

Préférentiellement, les barrettes inférieures crantées sont disposées au niveau de bords longitudinaux opposés de la branche inférieure, c'est-à-dire des bords s'étendant entre les extrémités longitudinales opposées de la branche inférieure. La barrette supérieure crantée est quant à elle disposée de sorte à se trouver sensiblement centrée entre les barrettes inférieures dans la position fermée de la pince. Une telle configuration permet avantageusement de bloquer solidement le lacet à l'intérieur de la pince. Le dispositif selon l'invention est préférentiellement formé en monobloc, par exemple par moulage ou injection. Il peut être formé à base de tout matériau présentant une rigidité suffisante pour assurer un enserrage solide du lacet, par exemple en une matière plastique telle que le polypropylène, ou encore en matériau biodégradable ou compostable. Un autre aspect de l'invention est un procédé de blocage d'un noeud de lacet de chaussure, du type à boucles, au moyen d'un dispositif de blocage répondant à l'une ou plusieurs des caractéristiques ci-avant. Ce procédé comporte les étapes suivantes : - ancrage de la pince sur le lacet non encore noué, par les moyens d'ancrage ; - réalisation du noeud de lacet, de sorte à obtenir deux paires constituées chacune d'une boucle et d'un brin libre prolongeant la boucle à l'opposé du noeud ; - positionnement de la pince autour d'au moins un brin libre et une boucle appartenant à des paires différentes, de préférence à côté du noeud ; - mise de la pince en position fermée dans laquelle la branche inférieure et la branche supérieure enserrent entre elles lesdits au moins un brin libre et une boucle ; et - verrouillage de la pince dans cette position fermée, par les moyens de verrouillage. Dans des modes de mise en oeuvre particuliers de l'invention, on réalise l'ancrage de la pince sur une portion de lacet positionnée en amont du dernier oeillet de laçage de la chaussure, par rapport à l'extrémité avant du pied, c'est-à-dire sur une portion fixe du lacet. L'ancrage peut par exemple être réalisé juste avant ce dernier oeillet, ou préférentiellement en amont d'un oeillet disposé plus près de l'extrémité avant du pied. En particulier, ce dernier mode de mise en oeuvre assure avantageusement que le dispositif ancré sur le lacet ne gêne pas la réalisation du noeud de lacet. Le blocage du noeud est assuré par enserrage dans la pince d'une boucle et d'un brin libre appartenant à des paires différentes. Si l'on souhaite éviter en plus que l'autre boucle et l'autre brin libre tapent contre le pied sous l'effet des mouvements de celui-ci, par exemple lorsque l'utilisateur court, cette autre boucle et cet autre brin libre peuvent également être emprisonnés dans la pince. Autrement, ils peuvent être emprisonnés dans une deuxième pince également ancrée sur le lacet, et positionnée à côté et/ou au-dessus ou au- dessous de la première pince. L'invention sera maintenant plus précisément décrite dans le cadre de modes de réalisation particuliers, qui n'en sont nullement limitatifs, représentés sur les figures 1 à 5, dans lesquelles : - la figure 1 représente un dispositif selon un mode de réalisation particulier de l'invention en position ouverte ; - la figure 2 montre le dispositif de la figure 1 en position semifermée ; - la figure 3 représente le dispositif de la figure 1 en position fermée ; - la figure 4 illustre de manière schématique un dispositif conforme à un mode de réalisation de l'invention ancré sur le lacet d'une chaussure à lacet ; - et la figure 5 montre de manière schématique le dispositif de la figure 4 ancré sur le lacet de la chaussure et en position de blocage d'un noeud de lacet de la chaussure.

Un dispositif de blocage de noeud de lacet de chaussure selon un mode de réalisation particulier de l'invention est représenté sur la figure 1, en position ouverte. Ce dispositif se présente sous forme générale d'une pince comportant une branche inférieure 10 et une branche supérieure 20, de forme sensiblement parallélépipédique rectangle et de fine épaisseur. Chacune de ces branches comporte une première extrémité longitudinale respectivement 101, 201 et une seconde extrémité longitudinale opposée, dite libre, respectivement 102, 202. Chacune comporte en outre une face interne respectivement 103, 203 et une face externe opposée 104, 204. Les deux branches 10, 20 sont articulées l'une par rapport à l'autre autour d'une première charnière 30 qui relie la première extrémité longitudinale 101 de la branche inférieure 10 et la première extrémité longitudinale 201 de la branche supérieure 20. L'axe de cette charnière est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal de chaque branche, cet axe longitudinal étant défini comme l'axe s'étendant entre les extrémités longitudinales opposées de chaque branche. Le dispositif comporte des moyens d'ancrage sur le lacet. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 1, ces moyens d'ancrage sont constitués d'un passant 40 disposé sous la face externe 104 de la branche inférieure 10. Ce passant 40 présente par exemple la forme d'un cylindre fixé sous la branche inférieure 10, de préférence formé en monobloc avec ladite branche, et s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal de cette branche inférieure 10. Ce passant présente un diamètre interne suffisant pour qu'un lacet de dimensions classiques puisse être facilement enfilé en son intérieur. Il présente par exemple un diamètre interne d'environ 3 à 6 mm. Il présente de préférence une surface interne lisse, de sorte à ne pas endommager le lacet qui est enfilé en son intérieur. La branche inférieure 10 présente de préférence une forme en L, dont la semelle 105 est disposée du côté de la première extrémité longitudinale 101. La longueur de cette semelle 105, mesurée entre le coude 106 du « L » et la première extrémité longitudinale 101 de la branche inférieure 10, est choisie en fonction des dimensions du lacet pour lequel le dispositif est destiné à être mis en oeuvre. Elle est par exemple comprise entre 4 et 9 mm. Le dispositif comporte des moyens de verrouillage de la pince dans une position fermée dans laquelle la branche inférieure 10 et la branche supérieure 20 sont disposées l'une par rapport à l'autre avec leurs faces internes respectives 103, 203 en vis-à-vis et s'inscrivant dans des plans sensiblement parallèles l'un à l'autre. Ces moyens de verrouillage comportent une patte 50 s'étendant depuis l'extrémité longitudinale libre 202 de la branche supérieure 20, selon l'axe longitudinal de ladite branche supérieure. La patte 50 est articulée par rapport à la branche supérieure 20 autour d'une deuxième charnière 31 d'axe parallèle à l'axe de la première charnière 31. Elle est pourvue d'une fenêtre traversante 51. La patte 50 et la fenêtre 51 sont configurées de telle sorte que la distance entre la deuxième charnière 31 et un bord dit distal 52 de la fenêtre 51, c'est-à-dire le bord disposé à l'opposé de la deuxième charnière 31, soit sensiblement égale, aux tolérances de fabrication près, à la longueur de la semelle 105 de la branche inférieure 10. Les moyens de verrouillage comportent en outre un crochet 53 qui s'étend sur la face externe 104 de la branche inférieure 10, au niveau de l'extrémité longitudinale libre 102 de cette dernière, à l'opposé de sa face interne 103. La patte 50 est configurée de sorte à ce que, dans la position fermée de la pince, elle soit apte à être repliée contre l'extrémité longitudinale libre 102 de la branche inférieure 10, dans une position dans laquelle le crochet 53 est en prise dans la fenêtre 51, autour de son bord distal 52. Chacune des branches inférieure 10 et supérieure 20 comporte, sur sa face interne respectivement 103, 203, au moins une barrette crantée longitudinale s'étendant sensiblement sur toute sa longueur. Ces barrettes sont disposées de telle sorte que leur surface crantée est en regard de la branche opposée. Dans le mode de réalisation particulier représenté sur la figure 1, la branche inférieure 10 comporte deux telles barrettes 107, 107' disposées au niveau de bords longitudinaux opposés de la branche inférieure 10. Ces bords longitudinaux sont définis comme les bords s'étendant entre les deux extrémités longitudinales opposées 101, 102 de la branche inférieure 10. La branche supérieure 20 comporte quant à elle une barrette crantée 207, qui est disposée sensiblement le long de sa ligne médiane longitudinale. Les barrettes 107, 107' et 207 sont dimensionnées, en liaison avec la longueur de la semelle 105 de la branche inférieure, de telle sorte que dans la position fermée de la pince, il subsiste entre la surface crantée de chaque barrette et la face interne de la branche en vis-à-vis, un écartement de dimension adéquate pour qu'un brin de lacet puisse être pincé et immobilisé entre cette surface crantée et la face interne en vis-à-vis. Cet écartement est par exemple d'environ 1 à 3 mm. De manière générale, il peut être décliné toute une gamme de dispositifs de différentes dimensions, adaptées à différents types et dimensions des lacets. En particulier, l'écartement entre les barrettes crantées et la face interne de la branche opposée varie alors d'un dispositif de la gamme à un autre. Le dispositif est représenté sur la figure 1 dans sa position ouverte, qui est la position dans laquelle il est placé pour positionner un brin libre de lacet, de préférence un brin libre et une boucle s'étendant depuis le noeud de lacet, entre la branche inférieure 10 et la branche supérieure 20.

Pour amener la pince en position fermée, il est tout d'abord réalisé un pliage au niveau de la première charnière 30, comme illustré sur la figure 2, de sorte à amener la branche inférieure 10 et la branche supérieure 20 dans une position relative dans laquelle leurs faces internes respectives 103, 203 se trouvent en regard l'une de l'autre.

Une fois que les branches inférieure 10 et supérieure 20 se trouvent dans une position relative telle que leurs faces internes respectives 103, 203 se trouvent sensiblement parallèles l'une à l'autre (on entend ici, pour la branche inférieure 10, la face interne de l'aile 108 du « L »), c'est-à-dire lorsqu'on a atteint la position dite fermée de la pince, comme représenté sur la figure 3, alors la patte 50 est repliée, par pliage de la deuxième charnière 31, en direction de l'extrémité longitudinale libre 102 de la branche inférieure 10, jusqu'à ce que le crochet 53 vienne en prise dans la fenêtre 51, autour du bord distal 52 de cette dernière. La patte 50 est alors immobilisée par le crochet 53. Elle prend appui sur la face externe 104 de la branche inférieure 10, pour y exercer une pression en direction de la branche supérieure 20. Le crochet 53 est ici considéré comme partie intégrante de la branche inférieure 10, et sa face externe forme partie de la face externe 104 de cette branche inférieure 10. La pince se trouve alors solidement verrouillée dans la position fermée. Dans cette position, l'écart entre la surface crantée de chaque barrette 107, 107', 207 et la branche respectivement opposée 20, 10, est tel qu'un brin et/ou une boucle de lacet positionnés entre les branches inférieure 10 et supérieure 20, s'y trouvent fermement enserrés. Tout mouvement leur est alors interdit. Un dispositif de blocage selon un mode de réalisation particulier de l'invention est représenté de manière schématique dans une position opérante pour le blocage d'un noeud de lacet de chaussure sur les figures 4 et 5. Sur ces figures, on a représenté une chaussure 60 équipée d'un lacet 61 lacé entre des oeillets 62 que la chaussure comporte à cet effet. Le dispositif de blocage est ancré sur le lacet 61 au moyen du passant 40, non visible sur la figure, qui est disposé sous la branche inférieure 10. Plus précisément, cet ancrage est réalisé sur une portion du lacet 61 située en amont du dernier oeillet de laçage 63. Comme représenté sur la figure 4, l'ancrage peut être réalisé en amont d'un oeillet 63' situé plus près de l'extrémité avant de la chaussure que le dernier oeillet 63. Pour cela, le lacet est retiré de ce dernier oeillet 63 et de l'oeillet précédent 63'. Il est enfilé dans le passant 40 du dispositif, puis enfilé à nouveau dans l'oeillet 63' et le dernier oeillet 63, pour 2 9 8 79 83 11 obtenir la configuration illustrée de manière schématique sur la figure 4, dans laquelle la pince est en position initiale ouverte. Sur cette figure 4, les barrettes crantées de la pince ne sont pas représentées pour des raisons de clarté. Préférentiellement, comme montré sur la figure 4, le dispositif est 5 positionné de telle sorte que dans la position ouverte, la branche inférieure 10 soit disposée plus près de la cheville, et la branche supérieure 20 soit disposée plus prés de l'extrémité avant de la chaussure, définie comme l'extrémité où se placent les orteils. Un procédé de blocage d'un noeud de lacet de chaussure comprend 10 ensuite la réalisation d'un noeud 66 à boucles, de manière classique en elle- même. Ce noeud 66 est réalisé à côté ou au-dessus du dispositif ancré sur le lacet 61, en fonction du positionnement du dispositif sur le lacet. Le noeud 66 comporte deux boucles 64, 64'. Un brin libre 65, 65' prolonge chaque boucle 64, 64' à l'opposé du noeud 66. 15 Une fois le noeud 66 réalisé, au moins un brin libre 65 et la boucle 64 qui ne lui est pas associée sont enserrés entre les branches de la pince, et cette dernière est verrouillée en position fermée. Dans le mode de mise en oeuvre représenté sur la figure 5, les deux boucles 64, 64' et les deux brins libres 65, 65' sont ainsi bloqués dans la pince, dont seule la branche 20 supérieure 20 est visible sur la figure. Ce blocage est d'autant plus solide qu'il est imposé à l'intérieur de la pince, au brin libre et à la boucle de lacet qui y sont enserrés, un chemin en zigzag entre les barrettes crantées successives et la face interne des branches qui leur sont opposées. Les manipulations pour mettre en oeuvre le dispositif de blocage ont 25 été simples et rapides à réaliser. Le noeud de lacet est alors fermement bloqué par le dispositif de blocage conforme à l'invention, et une traction exercée sur les boucles et/ou les brins, notamment en écartement des branches inférieure 10 et supérieure 20 l'une de l'autre, ne permet avantageusement pas de le défaire. Le dispositif, positionné sur le côté de la zone de laçage de la 30 chaussure, n'engendre en outre aucune gêne pour l'utilisateur portant la chaussure.

Lorsque l'utilisateur souhaite défaire son lacet, il lui suffit d'exercer une légère pression sur une branche en rapprochement de l'autre branche, et de dégager la patte 50 du crochet 53, pour déverrouiller la pince et l'ouvrir de sorte à en libérer le lacet 61.

La description ci-avant illustre clairement que par ses différentes caractéristiques et leurs avantages, la présente invention atteint les objectifs qu'elle s'était fixés. En particulier, elle fournit un dispositif de blocage d'un noeud de lacet de chaussure qui est facile d'utilisation et qui permet de bloquer le noeud de lacet de manière particulièrement efficace.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de blocage d'un noeud (66) de lacet (61) de chaussure (60), sous forme d'une pince comportant : - une branche dite inférieure (10) et une branche dite supérieure (20), articulées l'une par rapport à l'autre autour d'une première charnière (30) reliant une première extrémité longitudinale (101) de la branche inférieure et une première extrémité longitudinale (201) de la branche supérieure, chacune desdites branches comportant une face dite interne (103, 203) et une face dite externe (104, 204) opposée, et une deuxième extrémité longitudinale dite libre (102, 202) opposée à ladite première extrémité longitudinale, - des moyens de verrouillage de la pince dans une position dite fermée dans laquelle la branche inférieure (10) et la branche supérieure (20) se trouvent dans une position relative prédéterminée où leurs faces internes respectives (103, 203) se trouvent en vis-à-vis l'une de l'autre et elles sont aptes à enserrer entre elles au moins un brin libre (65) dudit lacet (61) s'étendant depuis ledit noeud (66), et - des moyens d'ancrage sur le lacet (61), caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage comportent des moyens (50) aptes à prendre appui sur la face externe (104, 204) d'une des branches (10, 20) pour y exercer une pression en direction de l'autre des branches (20, 10).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comportent des moyens (50) aptes à prendre appui sur la face externe (104) de la branche inférieure (10) pour y exercer une pression en direction de la branche supérieure (20).
3. 3. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comportent :- une patte (50) s'étendant depuis l'extrémité longitudinale libre (202) de la branche supérieure (20), articulée par rapport à ladite branche supérieure autour d'une deuxième charnière (31) d'axe parallèle à l'axe de ladite première charnière (30), ladite patte étant pourvue d'une fenêtre traversante (51), et - un crochet (53) s'étendant sur la face externe (104) de la branche inférieure (10), au niveau de l'extrémité longitudinale libre (102) de ladite branche inférieure, à l'opposé de la face interne (103) de ladite branche inférieure, ladite patte (50) étant apte à être repliée contre l'extrémité longitudinale libre (102) de la branche inférieure (10), dans une position dans laquelle ledit crochet (53) est en prise dans ladite fenêtre (51) et immobilise ladite patte.
4. 4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la branche inférieure (10) et la branche supérieure (20) comportent chacune, sur sa face interne (103, 203), une barrette crantée longitudinale (107, 207) s'étendant sur toute sa longueur, lesdites barrettes étant disposées de telle sorte que dans la position fermée de la pince, la surface crantée de chaque barrette se trouve en regard de la face interne de la branche opposée, et la barrette dite inférieure (107) de la branche inférieure (10) et la barrette dite supérieure (207) de la branche supérieure (20) sont décalées l'une par rapport à l'autre selon un axe transversal.
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la branche inférieure (10) comporte deux barrettes inférieures crantées (107, 107') et la branche supérieure (20) comporte une barrette supérieure crantée (207), lesdites barrettes étant disposées de telle sorte que dans la position fermée de la pince la barrette supérieure (207) est intercalée entre les deux barrettes inférieures (107, 107').
6. 6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les barrettes inférieures crantées (107, 107') sont disposées au niveau de bordslongitudinaux opposés de la branche inférieure (10) et la barrette supérieure crantée (207) est disposée de sorte à se trouver sensiblement centrée entre lesdites barrettes inférieures dans la position fermée de la pince.
7. 7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens d'ancrage sur le lacet (61) comportent un passant (40), de préférence de section transversale interne circulaire.
8. 8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens (40) d'ancrage sur le lacet (61) sont disposés au niveau de la face externe (104) de la branche inférieure (10).
9. 9. Procédé de blocage d'un noeud (66) de lacet (61) de chaussure (60) au moyen d'un dispositif de blocage selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, comportant les étapes de : - ancrage de la pince sur le lacet (61) non encore noué, par les moyens d'ancrage (40) ; - réalisation du noeud de lacet (66), de sorte à obtenir deux paires constituées chacune d'une boucle (64, 64') et d'un brin libre (65, 65') prolongeant ladite boucle à l'opposé du noeud (66) ; - positionnement de la pince autour d'au moins un brin libre (65) et une boucle (64') appartenant à des paires différentes ; - mise de la pince dans ladite position fermée dans laquelle la branche inférieure (10) et la branche supérieure (20) enserrent entre elles lesdits au moins un brin libre (65) et une boucle (64') ; et - verrouillage de la pince dans ladite position fermée par les moyens de verrouillage.
10. 10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'on réalise l'ancrage de la pince sur une portion de lacet (61) positionnée en amont du dernier oeillet de laçage (63) de la chaussure (60).