FR2985717A1 - Dispositif de conditionnement de panneaux perfores comprenant au moins un lien, et lien correspondant - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de conditionnement de panneaux traversés par au moins une perforation, lesdits panneaux étant destinés à être empilés contre un support de manière telle qu'au moins certaines de leurs perforations soient alignées, ledit dispositif comprenant au moins un lien pour maintenir lesdits panneaux solidaires, ledit lien comprenant un corps longitudinal destiné à passer à travers les perforations alignées desdits panneaux, ledit corps comprenant une première extrémité destinée à être introduite à l'intérieur desdites perforations alignées et une deuxième extrémité, au moins ladite deuxième extrémité étant susceptible de prendre : - un état de verrouillage dans lequel ses dimensions sont telles qu'elle ne peut pas passer à travers lesdites perforations pour prévenir que lesdits panneaux se désolidarisent ; - un état de libération dans lequel ses dimensions sont telles qu'elle peut passer à travers lesdites perforations pour permettre de désolidariser au moins un desdits panneaux.

Description

Dispositif de conditionnement de panneaux perforés comprenant au moins un lien, et lien correspondant 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la conception et de la réalisation de dispositifs de conditionnement de panneaux. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de conditionnement de panneaux perforés et s'applique tout particulièrement mais non exclusivement au conditionnement des panneaux de grillage rigides. 2. Art antérieur La protection périphérique des sites est bien souvent réalisée au moyen de clôtures. Ces clôtures sont couramment composées d'une pluralité de poteaux fixés verticalement dans le sol contre lesquels du grillage est solidarisé. Le grillage peut se présenter sous la forme d'un treillis souple conditionné en rouleau, ou encore sous la forme de panneaux rigides constitués chacun par un treillis de brins verticaux et horizontaux qui définissent entre eux des mailles encore appelées ouvertures, trous ou perforations. Ainsi que cela est représenté sur la figure 1, les panneaux de grillage rigides sont généralement stockés et conditionnés par lot sur des palettes 10. Ces palettes 10 comprennent une plateforme inférieure 100 destinée à reposer sur le sol et une paroi verticale 101 essentiellement perpendiculaire à la plateforme 100. La paroi 101 est fixée à l'une des extrémités de la plateforme 100 à laquelle elle est maintenue au moyen de renforts 102. Des panneaux de grillage rigides 11 sont placés sur la plateforme 100 et empilés les uns contre les autres le long de la paroi verticale 101 en sorte que leurs perforations soient alignées, c'est-à-dire qu'elles s'étendent dans le prolongement les unes des autres pour former des passages. Le lot de panneaux 11 ainsi conditionné est maintenu en place au moyen d'attaches 20. Ainsi que cela est représenté à la figure 2, ces attaches 20 comprennent un lien souple 200 dont les deux extrémités sont libres et tout le long duquel sont formées des sphères 201. Le lien 200 présente à l'une de ses extrémités une lumière de verrouillage 202 dans laquelle peut être introduite son autre extrémité libre puis glissée latéralement pour être maintenue en place, en sorte que la longueur de la boucle formée par le lien est figée. Une pluralité d'attaches 20, en l'occurrence environ une demi-douzaine, est mise en oeuvre pour maintenir en place un lot de panneaux 11. Pour cela, une extrémité libre d'un lien est introduite depuis l'avant du lot, c'est-à-dire depuis sa face opposée à celle en appui contre la paroi verticale 101, dans le passage formé par une première série de perforations alignées. Elle est ensuite passée autour d'une traverse 101' dont est composée la paroi verticale 100, et introduite depuis l'arrière du lot dans le passage formé par une deuxième série de perforations alignées. Elle en est extraite à l'avant du lot pour être verrouillée dans la lumière de verrouillage 202. Les liens 20 sont ainsi mis en oeuvre en sorte que les panneaux 11 soient emprisonnés dans les boucles qu'ils forment et maintenus solidaires les uns des autres et de la paroi verticale 101 de la palette 10.

L'ensemble composé des panneaux 11 et de la palette 10 à laquelle ils sont solidarisés est de préférence enveloppé dans un film plastique en vu d'être transporté depuis leur lieu de fabrication à leur lieu de vente. Sur le lieu de vente, le film plastique est déposé et les panneaux 11 restent conditionnés sur leur palette 10.

Cette mise en oeuvre est intéressante en ce qu'elle permet d'assurer le conditionnement de panneaux rigides 11 de manière simple et efficace. Elle présente toutefois quelques inconvénients. 3. Inconvénients de l'art antérieur En particulier, cette technique de conditionnement est assez peu pratique à utiliser. La mise en place de chacun des liens nécessite : d'introduire depuis l'avant des panneaux 11 une extrémité libre du lien dans une première rangées de perforations alignées jusqu'au fond du passage ainsi formé ; - de passer derrière une traverse de la paroi verticale 101 ; - d'introduire depuis l'arrière des panneaux 11 l'extrémité libre du lien dans une autre série de perforations alignées puis de l'en extraire à l'avant du lot de panneaux 11 ; - de verrouiller ensemble les deux extrémité libres du lien.

La mise en place des liens est donc assez longue et fastidieuse à réaliser. Par ailleurs, lorsqu'un magasinier souhaite extraire de leur palette 10 des panneaux 11 notamment afin de les remettre à l'un de ses clients, il doit déverrouiller l'extrémité libre de chaque lien 20 en l'extrayant de la lumière de verrouillage 202 prévue à cet effet et ouvrir les boucles formées par les liens. Il peut alors dégager de leur palette un ou plusieurs panneaux. Après avoir retiré le nombre de panneaux souhaité, il doit effectuer l'opération inverse pour de nouveau maintenir efficacement sur la palette les panneaux y demeurant. Une fois la palette 10 entreposée sur le lieu de vente des panneaux 11, leur désolidarisation de la palette sur laquelle ils sont placés est donc également assez longue et fastidieuse à réaliser. 4. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir, dans au moins un mode de réalisation, un dispositif de conditionnement de panneaux perforés qui soit simple à utiliser, c'est-à-dire qui présente une bonne ergonomie. Notamment, un objectif de l'invention est de procurer, dans au moins un mode de réalisation, un tel dispositif qui soit facile à verrouiller pour maintenir des panneaux sur leur support et à déverrouiller pour permettre de les en extraire rapidement et aisément. L'invention a encore pour objectif de procurer, dans un moins un mode de réalisation, un tel dispositif qui soit simple de conception et/ou bon marché. 5. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un dispositif de conditionnement de panneaux traversés par au moins une perforation, lesdits panneaux sont destinés à être empilés contre un support de manière telle qu'au moins certaines de leurs perforations soient alignées. Ledit dispositif comprend au moins un lien pour maintenir lesdits panneaux solidaires, ledit lien comprenant un corps longitudinal destiné à passer à travers les perforations alignées desdits panneaux, ledit corps comprenant une première extrémité destinée à être introduite à l'intérieur desdites perforations alignées et une deuxième extrémité, au moins ladite deuxième extrémité étant susceptible de prendre : - un état de verrouillage dans lequel ses dimensions sont telles qu'elle ne peut pas passer à travers lesdites perforations pour prévenir que lesdits panneaux se désolidarisent ; un état de libération dans lequel ses dimensions sont telles qu'elle peut passer à travers lesdites perforations pour permettre de désolidariser au moins un desdits panneaux. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait originale qui consiste à solidariser des panneaux perforés empilés au moyen de liens ayant une extrémité destinée à être introduite dans le passage défini pas des perforations alignées, et au moins la deuxième extrémité pouvant prendre un état de verrouillage dans laquelle au moins certaines de ses dimensions sont supérieures à celles des perforations si bien que les panneaux ne peuvent être désolidarisés, et un état de libération dans laquelle ses dimensions sont inférieures à celles des perforations si bien que les panneaux peuvent être désolidarisés. La mise en place des liens est ainsi limitée à introduire leur corps dans les passages délimités par les panneaux empilés. Il n'est ainsi pas la peine de manipuler les extrémités libres d'un lien afin d'encercler les panneaux dans des boucles pour les solidariser. La désolidarisation d'un ou de plusieurs panneaux est simplement obtenue en passant les liens de leur état de verrouillage à leur état de libération.

La mise en place des liens selon l'invention pour solidariser des panneaux, ainsi que leur manipulation en vue de les désolidariser est donc nettement plus simple que celle des liens de l'art antérieur. Au sens de l'invention, une perforation peut par exemple être une maille, un trou, une ouverture ou un perçage. Dans une variante, le dispositif de conditionnement pourra comprendre : - un support contre lequel lesdits panneaux sont destinés à être empilés de manière telle qu'au moins certaines de leurs perforations soient alignées, et - au moins un lien pour maintenir lesdits panneaux solidaires.

Selon une caractéristique avantageuse, au moins ladite deuxième extrémité est mobile en rotation par rapport audit corps selon l'axe longitudinal de celui-ci, celle-ci passant dudit état de verrouillage audit état de libération en l'entraînant en rotation sur 1/4 de tour. Un opérateur n'a ainsi qu'à entraîner en rotation une extrémité du ou des liens sur 1/4 de tour pour libérer des panneaux. La technique selon l'invention est donc simple à utiliser et particulièrement ergonomique. Avantageusement, ledit lien est au moins en partie réalisé dans un matériau à mémoire de forme, au moins ladite deuxième extrémité passant dudit état de verrouillage audit état de libération par déformation.

Le passage d'une extrémité des liens de leur état de verrouillage à leur état de libération en vue de désolidariser des panneaux est ainsi simplement obtenue par un opérateur en déformant une extrémité. Le retour dans l'état initial après que les panneaux ont été désolidarisés se fait automatiquement du fait des propriétés mécaniques du matériau à mémoire de forme mis en oeuvre.

Dans ce cas, au moins ladite deuxième extrémité passe avantageusement de son état de verrouillage à son état de libération sous l'effet d'un effort de torsion imprimé à celle-ci selon l'axe longitudinal dudit corps. Le simple fait d'agir sur une extrémité en lui imprimant un effort de torsion autorise ainsi un opérateur à libérer de manière particulièrement simple et 30 rapide au moins un panneau.

Selon une autre variante, au moins ladite deuxième extrémité passe avantageusement de son état de verrouillage à son état de libération sous l'effet d'un effort supérieur à une valeur seuil prédéterminée imprimé audit panneau selon l'axe longitudinal dudit corps en vue de le désolidariser.

Un opérateur peut ainsi libérer des panneaux en tirant sur ceux-ci suffisamment fort pour faire passer une extrémité des liens dans son état de libération. Selon une caractéristique avantageuse, le coefficient de frottement entre ledit corps et lesdits panneaux est défini de manière telle que lesdits panneaux ne peuvent pas se déplacer le long dudit corps sous le seul effet de leur poids. Les panneaux sont ainsi solidarisés entre-eux par l'intermédiaire des liens qui les unissent sous le seul effet du frottement qui existe entre les panneaux et les corps des liens. Les panneaux ne sont dans ce cas pas solidarisés au support. Dans une variante, il pourra être prévu de manière alternative ou cumulative avec cette dernière caractéristique que la première extrémité libre du corps soit solidarisée au support. Dans certains cas, les panneaux pourront alors être également solidarisés à leur support. De manière avantageuse, ladite deuxième extrémité libre comprend une portion qui forme saillie de part et d'autre dudit corps. Le lien peut alors présenter une section essentiellement en forme de « T ». Selon une autre caractéristique avantageuse, que ladite première extrémité libre comprend une portion qui forme saillie de part et d'autre dudit corps. Le lien peut alors présenter une section essentiellement en forme de « I ».

De manière préférentielle, ledit corps forme avec les première et deuxième extrémités une structure monobloc. Le lien est ainsi constitué d'une seule pièce ce qui implique qu'il est facile à fabriquer et bon marché. L'invention concerne également un lien pour dispositif de conditionnement selon l'une quelconque des variantes mentionnées ci avant. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 illustre l'empilement d'un lot de panneaux rigides de grillage sur une palette ; - la figure 2 illustre un lien selon l'art antérieur de solidarisation de panneaux ; - la figure 3 illustre un exemple de lien selon l'invention ; - la figure 4 illustre le conditionnement de panneaux sur un support constitué d'une palette et leur solidarisation au moyen de liens selon l'invention ; - les figures 5 et 6 illustrent respectivement la deuxième extrémité d'un lien selon l'invention en état de verrouillage et en état de libération ; - la figure 7 illustre une variante d'un lien selon l'invention qui présente essentiellement une section en forme de « I ». 7. Description d'un mode de réalisation de l'invention 7.1. Description d'un mode de réalisation de l'invention Le principe général de l'invention repose sur le fait de solidariser des panneaux perforés empilés au moyen de liens ayant une extrémité destinée à être introduite dans le passage défini pas des perforations alignées, et une deuxième extrémité pouvant prendre un état de verrouillage dans laquelle au moins certaines de ses dimensions sont supérieures à celles des perforations si bien que les panneaux ne peuvent être désolidarisés, et un état de libération dans laquelle ses dimensions sont inférieures à celles des perforations si bien que les panneaux peuvent être désolidarisés. La mise en oeuvre de l'invention permet donc de simplifier la mise en place des liens pour solidariser des panneaux, ainsi que leur manipulation en vue de les désolidariser. 7.2. Exemple d'un lien selon l'invention On présente, en relation avec la figure 3, un mode de réalisation d'un lien selon l'invention. Ainsi que cela est représenté sur cette figure 3, un tel lien 30 comprend un corps 300 qui dans ce mode de réalisation présente une section essentiellement carrée. Ce corps 300 est essentiellement linéaire et s'étend le long d'un axe. Le corps 300 présente une première 301 et une deuxième 302 extrémités libres. La deuxième extrémité libre 302 comprend une portion qui s'étend de part et d'autre du corps 300 essentiellement perpendiculairement à l'axe de celui-ci pour former saillie. Cette portion présente dans ce mode de réalisation une section essentiellement carrée. Le corps 300 forme avec la deuxième extrémité libre 302, un élément ayant la forme d'une « T ». Cet élément a une structure monobloc, c'est-à-dire qu'il est constitué d'une seule pièce. Ce lien 30 est ici réalisé dans un matériau souple à mémoire de forme. Dans ce mode de réalisation, ce matériau est constitué d'une mousse en matière plastique. Il pourra notamment s'agir d'une mousse de polyethylène. Ainsi, lorsque le corps 300 est maintenu immobile, la deuxième portion libre 302 peut être entraînée en rotation selon la flèche A autour de l'axe longitudinal du corps 300 au moins sur un quart de tour en y exerçant un effort de torsion. Dès que l'effort de torsion est relâché, la deuxième extrémité libre 302 retrouve sensiblement sa position d'origine compte tenu des propriétés mécaniques du matériau à mémoire de forme dont est constitué, au moins en partie, le lien 30. Dans une variante, la deuxième extrémité 302 pourra être solidarisée à rotation au corps 300 en sorte qu'elle puisse être entraînée en rotation par rapport à celui-ci autour de son axe longitudinal. Sa position d'origine pourra avantageusement être reprise sous l'effet de moyens de rappel, comme par exemple un ressort, agissant à cet effet sur celle-ci. Dans ce cas notamment, le lien pourra ne pas être constitué dans un matériau à mémoire de forme. 7.2.3. Mise en oeuvre de liens selon l'invention Quelques liens 30 selon l'invention peuvent être mis en oeuvre pour maintenir un lot de panneaux de grillage rigides 11 sur un support comme une palette 10 telle que celle illustrée à la figure 1. Des panneaux 11 sont empilés les uns contre les autres en appuis le long de la paroi verticale 101 et leur bord inférieur sur la plateforme 100 de la palette 10, en sorte qu'au moins certaines de leurs perforations se trouvent alignées pour former des passages. De manière préférentielle, les panneaux 11 sont maintenus contre la paroi verticale 101 en leur donnant du pied, c'est-à-dire en décalant légèrement leur extrémité inférieure de la paroi verticale 301. Quelques liens 30 sont alors utilisés de la manière suivante pour maintenir solidaires les panneaux 11 empilés. L'extrémité libre 301 d'un lien 30 est introduite depuis le panneau 11 le plus éloigné de la paroi 101 dans une perforation de celui-ci puis poussée à l'intérieur du passage formé par les perforations 40 alignées des panneaux 11 empilés jusqu'à ce que la face tournée vers les panneaux 11 de la deuxième extrémité 302 vienne en butée contre le premier panneau 11. Plusieurs liens 30 sont ainsi mis en place.

Au moins une dimension du corps 300 est plus importante que celle des perforations 40, par exemple leur largeur, de manière telle que le frottement entre le corps 300 et les panneaux 11 assure la solidarisation des panneaux 11 entre eux au moyen des liens. Dans ce cas, les panneaux 11 sont solidaires les uns des autres sans toutefois être solidaires de leur support, en l'occurrence de la palette 10 sur laquelle ils reposent. Leur maintien sur la palette 10 est obtenu sous le seul effet de leur poids du fait que leur extrémité inférieure est éloignée de la paroi 101. La deuxième extrémité 302 de chaque lien 30 se trouve ainsi dans un état de verrouillage, illustré à la figure 5, dans lequel ses dimensions sont telles qu'elle ne peut pas passer à travers les perforations 40 pour prévenir que les panneaux 11 se désolidarisent.

Afin de désolidariser ou plusieurs panneaux 11, la deuxième extrémité libre 302 est entraînée en rotation autour de l'axe longitudinal du corps 300 approximativement sur un quart de tour. La deuxième extrémité libre 302 se trouve alors dans un état de libération, illustré à la figure 6, dans lequel ses dimensions sont telles qu'elle peut passer à travers les perforations 40 pour permettre de désolidariser au moins un des panneaux 11. Après que le nombre souhaité de panneaux 11 a été retiré de leur support, les liens 30 peuvent être de nouveau poussés de manière à plaquer la face tournée vers les panneaux 11 de la deuxième extrémité 302 contre le premier panneau 11.

Ces opérations de verrouillage-déverrouillage peuvent être mises en oeuvre chaque fois qu'il est souhaité d'extraire au moins un panneau 11. Une fois que l'ensemble des panneaux à été extrait, les liens mis en oeuvre pour assurer leur maintien peuvent être récupérer et utilisés de nouveau ultérieurement. Dans une variante, après que les liens 30 ont été introduits pour la première fois dans les passages définis par les perforations 40 alignées des panneaux 11 empilés, leur première extrémité libre 301 peut être solidarisée à la paroi 101. Dans ce cas, les panneaux 11 sont non seulement solidaires les uns des autres, mais également solidaires de leur support. Les liens ne pourront toutefois pas être déplacés à l'intérieur des passages formés par les perforations 40 afin de plaquer la deuxième extrémité libre 302 contre les panneaux au fur et à mesure que la quantité de panneaux placés sur le support diminue. Le frottement entre le corps 300 des liens et les panneaux 11 sera toutefois suffisant pour éviter que ceux-ci ne glissent de manière intempestive contre les liens. Il pourra être prévu que les dimensions du corps des liens 30 soient inférieures à celle des perforations des panneaux pour permettre aux panneaux d'être déplacés le long du corps des liens sensiblement librement. Le maintien des panneaux empilés les uns contre les autres se fera alors sous le seul effet de leur poids du fait que leur extrémité inférieure est décalée de la paroi 101. La technique selon l'invention permet de solidariser efficacement et simplement des panneaux avec un nombre réduit de liens. À titre d'exemple, elle permet de solidariser une soixantaine de panneaux avec seulement deux liens là où la technique selon l'art antérieur nécessite la mise en oeuvre d'au moins une demi-douzaine de liens. Le support peut être une palette ou tout autre support. Il pourra par exemple simplement s'agir d'une paroi murale contre laquelle les panneaux seront empilés. 7.2.4. Variante On présente en relation avec la figure 7 une variante d'un lien 30 selon laquelle celui-ci présente essentiellement une section en forme de « I ».

Plus particulièrement, dans ce mode de réalisation, la première extrémité 301 est identique à la deuxième extrémité 302. Elle comprend donc une portion qui s'étend de part et d'autre du corps, sensiblement parallèlement à la portion de la deuxième extrémité 302, pour former saillie. Dans ce cas, la mise en place d'un lien suppose de l'orienter en sorte que sa première extrémité 301 puisse être introduite dans le passage formé par les perforations alignées des panneaux empilés. Il est alors poussé à l'intérieur de ce passage jusqu'à ce que sa deuxième extrémité arrive à proximité du premier panneau du lot. Le lien est alors pivoté sur 1/4 de tour de manière telle que le lot de panneaux soit maintenu tant à l'avant qu'à l'arrière par le lien.

Dans ce mode de réalisation, la deuxième extrémité 302 peut être manipulée de la même façon que dans le mode de réalisation précédent afin de permettre la libération de panneaux et leur maintien par des passages de l'un à l'autre de ses états de verrouillage ou de libération. Les variantes envisagées concernant le mode de réalisation décrit précédemment sont applicables au présent mode de réalisation. Dans toutes les variantes envisagées, au moins certaines des arrêtes des liens pourront présenter des congés pour faciliter leur mise en oeuvre.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de conditionnement de panneaux traversés par au moins une perforation, lesdits panneaux étant destinés à être empilés contre un support de manière telle qu'au moins certaines de leurs perforations soient alignées, ledit dispositif comprenant au moins un lien pour maintenir lesdits panneaux solidaires, ledit lien comprend un corps longitudinal destiné à passer à travers les perforations alignées desdits panneaux, ledit corps comprenant une première extrémité destinée à être introduite à l'intérieur desdites perforations alignées et une deuxième extrémité, au moins ladite deuxième extrémité étant susceptible de prendre : un état de verrouillage dans lequel ses dimensions sont telles qu'elle ne peut pas passer à travers lesdites perforations pour prévenir que lesdits panneaux se désolidarisent ; un état de libération dans lequel ses dimensions sont telles qu'elle peut passer à travers lesdites perforations pour permettre de désolidariser au moins un desdits panneaux.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins ladite deuxième extrémité est mobile en rotation par rapport audit corps selon l'axe longitudinal de celui-ci, celle-ci passant dudit état de verrouillage audit état de libération en l'entraînant en rotation sur 1/4 de tour.
3. 3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit lien est au moins en partie réalisé dans un matériau à mémoire de forme, et en ce qu'au moins ladite deuxième extrémité passe dudit état de verrouillage audit état de libération par déformation.
4. 4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'au moins ladite deuxième extrémité passe de son état de verrouillage à son état de libération sous l'effet d'un effort de torsion imprimé à celle-ci selon l'axe longitudinal dudit corps.
5. 5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'au moins ladite deuxième extrémité passe de son état de verrouillage à son état de libération sousl'effet d'un effort supérieur à une valeur seuil prédéterminée imprimé audit panneau selon l'axe longitudinal dudit corps en vue de le désolidariser.
6. 6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le coefficient de frottement entre ledit corps et lesdits panneaux est défini de manière telle que lesdits panneaux ne peuvent pas se déplacer le long dudit corps sous le seul effet de leur poids.
7. 7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite deuxième extrémité libre comprend une portion qui forme saillie de part et d'autre dudit corps.
8. 8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite première extrémité libre comprend une portion qui forme saillie de part et d'autre dudit corps.
9. 9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit corps forme avec les première et deuxième extrémités une structure 15 monobloc.
10. 10. Lien pour dispositif de conditionnement selon l'une quelconque des revendications 1 à 9.