FR2983135A1

FR2983135A1 - Dispositif de fixation d'un siege sur une structure d'un vehicule et siege comportant un tel dispositif de fixation

Info

Publication number: FR2983135A1
Application number: FR1160811A
Authority: FR
Inventors: Lionel Lussan
Original assignee: EADS Sogerma Services SAS
Current assignee: Airbus Atlantic SAS
Priority date: 2011-11-25
Filing date: 2011-11-25
Publication date: 2013-05-31
Anticipated expiration: 2031-11-25
Also published as: US20150035340A1; US20190023154A1; US9889768B2; WO2013076255A1; FR2983135B1; EP2782829A1

Abstract

Un siège fixé à une structure d'un véhicule par au moins quatre points de fixation, comporte sur au moins une des fixations un élément de liaison extensible (40) qui transmet les efforts entre la structure principale (11) du siège et la structure du véhicule. L'élément de liaison extensible (40) comportant : - une première position dans laquelle un axe structure (62), fixant l'élément de liaison extensible (40) à la structure du véhicule, est dans une position rapprochée d'un axe siège (64), fixant l'élément de liaison extensible (40) à la structure principale (11) du siège ; - une seconde position dans laquelle l'axe structure (62) est dans une position éloignée de l'axe siège (64) et dans laquelle l'élément de liaison extensible (40) est apte à transmettre des efforts entre l'axe structure (62) et l'axe siège (64).

Description

DISPOSITIF DE FIXATION D'UN SIÈGE SUR UNE STRUCTURE D'UN VEHICULE ET SIÈGE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF DE FIXATION La présente invention appartient au domaine sièges devant être utilisés à bord des véhicules en déplacement. Plus particulièrement l'invention concerne un siège muni d'un dispositif pour fixer le siège sur la structure d'un véhicule, tel qu'un plancher d'aéronef, 5 susceptible de déformations. Pour le transport des personnes à bord des véhicules les personnes, passagers ou autres personnels, sont le plus souvent installées sur des sièges. Dans le cas par exemple des aéronefs ou des véhicules terrestres, trains, 10 autocars, les sièges doivent assurer la sécurité des personnes en cas de chocs en assurant le maintien de l'occupant du siège. Ce maintien impose non seulement que l'occupant du siège soit lui-même maintenu sur son siège mais également que la structure du siège résiste au choc et que le siège lui-même ne se détache pas de la structure du véhicule en 15 particulier au niveau des fixations qui le solidarisent à cette structure. Dans la plupart des catégories de véhicules, des normes sont édictées qui définissent les contraintes auxquelles des sièges sont susceptibles d'être soumis et auxquelles les sièges doivent résister pour assurer le maintient du passager et du siège à sa position. 20 De telles normes, comme par exemple les normes CS et FAR éditées par les autorités de certification des aéronefs, définissent d'une part les accélérations auxquelles un passager est susceptible d'être soumis dans les conditions critiques d'un cas de crash, mais également imposent des contraintes de démonstration de la conformité des sièges aux exigences des normes. 25 Parmi les contraintes imposées aux sièges d'aéronef suivant les normes en vigueur, le siège doit résister non seulement dans le cas d'une accélération correspondant à un cas de crash (16g dynamique vers l'avant, 14g dynamique vers le bas) mais en outre cette résistance doit être assurée avec un vrillage 2 9 8 3 1 3 5 2 latéral correspondant à une déformation de la structure de l'aéronef sur laquelle est fixé le siège. Il est donc nécessaire que la structure du siège occupé par un passager et ses fixations résistent aux efforts générés par les accélérations des différents 5 cas de chargement considérés après avoir été déformé du fait des déformations de la structure du véhicule. Ces exigences sont particulièrement contraignantes pour le concepteur de sièges. Dans le domaine aéronautique, le document « Advisory Circular 25.562 » 10 détaille les conditions des essais auxquels doivent être soumis les sièges pour satisfaire les exigences de la norme. La figure 1 extraite de ce document montre que pour un siège 10 fixé sur deux lignes de fixation 20, 30 au niveau du plancher de la cabine d'un avion, il doit être considéré simultanément pour représenter la déformation de la 15 structure de l'avion que l'une des lignes de fixation 10 est soumise à un vrillage suivant un angle de roulis (V autour d'une direction longitudinale correspondant au sens de déplacement du véhicule et que l'autre ligne de fixation 20 est déviée dans le plan vertical longitudinal d'un angle de tangage O donné. Cette déformation est désignée de manière globale comme un vrillage de la structure. 20 Comme dans le cas illustré sur la figure 1, les lignes de fixation sur de nombreux modèles d'aéronefs sont matérialisées par des rails de fixations qui permettent d'ajuster la position des sièges, fixés au moyen de deux fixations sur chaque rail par siège ou bloc de sièges, dans une cabine en fonction de la configuration souhaitée de la cabine. Dans certains montages, les fixations sont 25 directement reprises sur la structure de l'aéronef sans utiliser de rail. La figure 1 illustre également les conséquences du vrillage de la structure, du plancher dans le cas illustré, sur la déformation du siège et de sa structure en illustrant le siège dans une forme normale 10(a) avant vrillage plancher et déformé 10(b) après vrillage plancher. 30 Une première solution généralement utilisée pour répondre aux exigences de la norme consiste à concevoir la structure du siège pour que celle-ci conserve la résistance nécessaire après avoir subi les déformations imposées par le vrillage du plancher. Dans ce cas, des études sont nécessaires pour tenir compte des déformations plastiques imposées à la structure du siège et des raideurs obtenues après déformation ainsi que du comportement des équipements fixés aux sièges, par exemple des équipement de confort ou de sécurité, qui ne doivent pas se détacher lors des accélérations. Ces études s'avèrent coûteuses à réaliser en raison de leur complexité et des essais de validation généralement nécessaires et les sièges ainsi conçus sont relativement lourds et complexes, donc coûteux, à réaliser.

Une autre solution plus simple à mettre en oeuvre consiste à fixer le siège ou le bloc de siège par trois points de fixation ce qui permet, par un montage sur rotules adapté, d'affranchir la structure du siège vis à vis des déformations du plancher. Cette solution a cependant l'inconvénient de nécessiter de passer des 15 efforts plus élevés au niveau de chaque fixation et conduit en pratique à devoir disposer dans une cabine de trois rails de fixation là où la solution la plus conventionnelle n'en nécessite que deux. La présente invention propose de fixer un siège à une structure d'un 20 véhicule par deux lignes comportant au moins deux fixations chacune sans présenter les inconvénients de l'art antérieur vis à vis des contraintes imposées par les normes en cas de déformation des structures sur lesquelles est fixé le siège. Le siège, qui peut être un groupe de sièges porté par une même 25 structure, destiné à être fixé à la structure d'un véhicule par au moins quatre points de fixation, est tel que l'un au moins des points de fixation comporte un élément de liaison extensible assurant la transmission d'efforts entre une structure principale du siège et la structure du véhicule lorsque le siège est fixé à ladite structure du véhicule. 30 L'élément de liaison extensible se caractérise par : - une première position dans laquelle un axe structure, par lequel l'élément de liaison extensible est fixé à la structure du véhicule lorsque le siège est fixé à la structure du véhicule, est dans une position rapprochée d'un axe siège, par lequel l'élément de liaison extensible est fixé à la structure principale du siège ; - une seconde position dans laquelle l'axe structure est dans une position éloignée de l'axe siège et dans laquelle l'élément de liaison extensible est adapté pour transmettre des efforts entre l'axe structure et l'axe siège. Ainsi la structure principale du siège se trouve lié à la structure du véhicule par l'ensemble des points de fixation malgré une déformation de la structure du véhicule qui induit le déplacement d'un des points de la structure au niveau d'un point de fixation par rapport au trois autres points et dans cette situation les efforts, en particulier conséquence d'accélérations auxquelles est soumis le véhicule, sont transmis du siège à la structure par l'ensemble des fixations.

Pour qu'en absence de déformation de la structure du véhicule, l'élément de liaison extensible dans la première position transmette les efforts entre la structure principale du siège et la structure du véhicule, l'élément de liaison extensible est maintenu dans la première position par un élément fusible. Cet élément fusible est détruit en cas de déformation de la structure du véhicule par les forces induites par cette déformation compte tenu d'une rigidité suffisante de la structure principale du siège de sorte que l'élément de liaison extensible est en mesure de prendre la seconde position. Pour assurer une forme d'irréversibilité du passage de la première position à la seconde position de l'élément de liaison extensible, l'élément de liaison extensible comporte un dispositif de blocage dans la seconde position lorsque l'élément de liaison extensible est dans la seconde position. Ainsi l'élément de liaison extensible est en mesure de transmettre des efforts, en particulier les efforts d'accélération en cas de crash, dans cette seconde position y compris dans le cas où ces efforts auraient tendance à ramener l'élément de liaison extensible dans la première position en absence de blocage dans la seconde position. Dans une forme de réalisation, l'élément de liaison extensible du siège comporte gorge de guidage d'une platine fixée articulée par l'axe structure, dans laquelle est guidé l'axe siège, ou bien inversement d'une platine fixée articulée par l'axe siège et dans la gorge de laquelle est guidé l'axe structure. Ainsi la platine assure le transfert des efforts lorsque l'axe siège et l'axe 5 structure sont immobilisés par rapport à la platine en étant en butée dans la gorge, par exemple vers une extrémité de la gorge, et ou en étant fixé à la platine. Pour assurer l'immobilisation de l'axe siège ou de l'axe structure pouvant se déplacer dans la gorge de la platine, par exemple la gorge comporte au moins 10 un second tronçon prolongeant un tronçon principale de sorte que dans la seconde position de l'élément de liaison extensible, l'axe siège ou l'axe structure guidé par la gorge est bloqué par arc-boutement de la platine sur ledit axe siège ou ledit axe structure dans le second tronçon. Dans un mode de réalisation, la gorge comporte plusieurs tronçons 15 secondaires déterminant des longueurs d'extension différentes de l'élément de liaison extensible permettant d'assurer le transfert d'efforts pour différentes valeurs de déformation de la structure du véhicule. Dans une autre solution pour assurer l'immobilisation de l'axe siège ou de l'axe structure pouvant se déplacer dans la gorge de la platine, la gorge 20 comporte au moins une crémaillère coopérant avec un cliquet de l'axe siège, ou un cliquet de l'axe structure suivant l'axe mobile dans la gorge. Dans une autre forme de réalisation de l'élément de liaison extensible, l'élément de liaison extensible comporte une bielle fixée articulée à une première extrémité sur l'axe siège et à une seconde extrémité sur l'axe structure, ladite 25 bielle comportant principalement deux biellettes articulées entre elles au niveau d'un axe de liaisons, les biellettes formant un angle dans la première position de l'élément de liaison extensible, les biellettes étant sensiblement alignées dans la seconde position de l'élément de liaison extensible de sorte à augmenter une distance entre l'axe siège et l'axe structure par rapport à la première position. 30 Une telle solution à biellettes articulées permet de réaliser un élément de liaison extensible de dimensions plus compacte en hauteur et donc moins saillantes au dessus de la structure du véhicule, ce qui peut présenter des avantages d'installation en particulier pour les sièges ayant des applications commerciale. Pour éviter que la bielle, articulée, ne se replie depuis la seconde position vers la première position, la bielle comporte un dispositif de verrouillage de la 5 bielle lorsque les biellettes sont dans la seconde position. Dans une forme de réalisation du dispositif de verrouillage de la bielle, le dispositif de verrouillage comporte un coulisseau agencé sur une des biellettes lorsque l'élément de liaison extensible est dans la première position et agencé en partie sur chacune des biellettes lorsque l'élément de liaison extensible est dans 10 la seconde position de sorte que les biellettes se trouvent immobilisées l'une par rapport à l'autre. Le coulisseau se déplace automatiquement lorsque les biellettes sont sensiblement alignées par l'action d'un ressort ou d'un autre élément élastique qui pousse le coulisseau sur une butée pour immobiliser le coulisseau dans la 15 position souhaitée. Lorsqu'un élément fusible est mis en oeuvre pour immobiliser l'élément de liaison extensible dans la première position, l'élément fusible est par exemple une goupille traversant un axe de l'élément de liaison extensible qui autorise l'extension de l'élément de liaison extensible lorsque ladite goupille a été cisaillée. 20 Une telle goupille présente l'avantage de fixer par conception de manière précise le niveau d'effort conduisant à la destruction de la goupille. Pour prendre en compte les différentes déformations possibles de la structure du véhicule sur laquelle est fixé le siège, en particulier le sens du vrillage imposé par les normes, le siège comporte avantageusement un élément 25 de liaison extensible sur chacune des deux fixations situées les plus avant par rapport au siège ou sur chacune des deux fixations situées les plus arrières par rapport au siège ou encore sur chacune des deux fixations situées sur un même côté du siège. Pour assurer le déclenchement de l'élément de liaison extensible, en 30 particulier la destruction de l'élément fusible, lorsque la structure du véhicule se déforme, la rigidité nécessaire de la structure principale du siège, dans le cas où celle-ci n'est pas intrinsèquement suffisante, est assurée par une platine intermédiaire de liaison du siège à la structure du véhicule, la platine intermédiaire incorporant tous les dispositifs de fixation, extensible ou non extensible, du siège à la structure du véhicule. Dans cette solution le reste de la structure principale du siège qui est 5 également fixé sur la platine intermédiaire peut être dimensionnée sans prendre en compte les exigences de vrillage de la structure du véhicule, par exemple un plancher de cabine. Cette solution permet donc également d'adapter aux normes actuelles à moindres pénalités des sièges existants répondant aux exigences de la norme 10 avant que les conditions de déformation de la structure du véhicule ne soient applicables. En particulier, lorsque la structure originelle du siège est trop rigide pour supporter des déformations du plancher, l'interposition d'une platine permet d'absorber les déformations du plancher sans introduire de contrainte dans la 15 structure du siège et sans préjudice de la transmissions des efforts entre le siège et la structure du véhicule. L'invention concerne également un élément de liaison extensible pour un siège de l'invention. Un tel élément de liaison extensible pour fixer un siège à une structure 20 d'un véhicule, tel qu'un aéronef, comporte : - un axe structure, par lequel l'élément de liaison extensible est destiné à être fixé à une structure d'un véhicule lorsque le siège est fixé à la structure du véhicule ; - un axe siège par lequel l'élément de liaison extensible 25 est destiné à être fixé à une structure principale du siège auquel il est destiné ; - des moyens fusibles maintenant l'élément de liaison extensible dans une première position dans laquelle l'axe siège et l'axe structure sont dans une position rapprochée ; 30 - des moyens de verrouillage maintenant l'élément de liaison extensible dans une seconde position dans laquelle l'axe siège et l'axe structure sont dans une position éloignée par rapport à la première position ; l'élément de liaison étant apte dans la seconde position à transmettre des efforts entre l'axe siège et l'axe structure.

La description de différents modes de réalisation de l'invention est faite en référence aux figures qui représentent : Figure 1 : une vue schématique d'un siège fixé à un plancher avant et après déformation de la structure du plancher suivant les normes aéronautiques de certification ; Figures 2a et 2b : une représentation schématique d'un élément de liaison suivant l'invention au niveau d'une fixation entre la structure du siège et la structure supportant le siège, avant déformation de la structure support figure 2a et après la déformation de la structure support figure 2b ; figures 3a et 3b : une illustration du fonctionnement du siège dans deux cas de vrillage symétrique en tangage d'une même ligne de fixations d'une valeur 0 à piquer de la structure support, figure 3a, et d'une valeur 0 à cabrer de la structure support, figure 3b ; figure 4 : une variante de l'élément de liaison des figures 2 ; figure 5 : un mode de réalisation d'élément de liaison à crémaillère ; figures 6a et 6b : un mode de réalisation de l'élément de liaison à bielle articulée, en position structure support non déformée, figure 6a, et en position structure support déformée, figure 6b.

Un siège 10 comporte d'une part une structure principale 11 de siège et d'autre part un dispositif de compensation des déformations d'une structure auquel le siège est fixé.

Le terme « siège » doit, dans le cadre de la présente description, être compris au sens large comme tout équipement d'un véhicule sur lequel une personne transportée est assise, en particulier des sièges du type chaise, du type 2 9 8 3 1 3 5 9 fauteuil ou du type banquettes ou groupement de plusieurs sièges sont inclus dans les sièges considérés. Sauf évidences ou indications contraires lorsqu'il sera question d'efforts dans la description à suivre il devra être compris qu'il s'agit des efforts maximaux 5 d'un cas de charge pour lesquels le siège doit être conçu et testé. Le siège 10 est fixé, comme illustré sur la figure 1, à une structure d'un véhicule, dont les parties représentées correspondent à des rails 20, 30 faisant partie de la structure d'un plancher, par quatre points de fixation 21, 22, 31, 32 10 du siège qui transmettent les efforts entre le siège et la structure du véhicule. Dans le cas illustré la structure est un plancher et cet exemple qui sera utilisé dans la suite de la description n'est pas limitatif. De manière conventionnelle, les points de fixation sont répartis deux 21, 22 sur un rail droit 20 et deux 31, 32 sur un rail gauche 30. 15 Les points de fixation sont en outre décalés dans un sens longitudinal suivant une longueur de chaque rail de sorte à déterminer un point de fixation avant 21, 31 et un point de fixation arrière 22, 32 pour chaque rail 20, 30. Il ne sera pas détaillé ici la conception et le dimensionnement structural de la structure principale 11 du siège. 20 Une telle conception est à la portée de l'homme du métier qui conçoit des sièges pour véhicule. La conception de la structure principale 11 du siège de l'invention est en outre simplifiée du fait que ladite structure principale est conçue pour résister aux efforts dues aux accélérations exigées par la norme applicable audit siège sans qu'il soit nécessaire de considérer les déformations de 25 la structure sur laquelle le siège est fixé comme il sera compris de la description détaillée de différents mode de réalisation de l'invention. Le dispositif de compensation comporte au moins un élément de liaison extensible 40 agencé de sorte à compenser la déformation du plancher au niveau 30 d'au moins une fixation du siège tout en assurant la transmission des efforts entre la structure principale 11 du siège et la structure du plancher déformé après un vrillage. 2 9 8 3 1 3 5 10 Il doit être compris ici que la structure du siège doit résister aux efforts liés aux accélérations du cas de crash, par exemple d'un aéronef, après que la structure du véhicule, l'aéronef dans l'exemple, ait été déformée. Les efforts en question sont transmis depuis le siège, dont la masse et celle de son occupant 5 sont soumises aux accélérations, vers la structure du véhicule en cheminant par les fixations qui assurent le maintien du siège à la structure du véhicule. Dans une première forme de réalisation illustrée sur les figures 2a et 2b, l'élément de liaison 40 comporte une platine 41, solidaire d'un axe structure 42 10 lié à la structure du plancher de sorte à permettre un mouvement de rotation de ladite platine autour dudit axe structure. La platine 40 comporte en outre une gorge 43 dans laquelle se déplace, par glissement le long de ladite gorge avec un jeu minimum, un axe siège 44, par exemple un galet ou un patin, solidaire de la structure principale 11 du siège. 15 Dans une première position, illustrée sur la figure 2a, dans laquelle le plancher n'est pas déformé, c'est-à-dire une condition nominale, l'axe siège 44 se trouve dans une première position en butée dans la gorge 43 au niveau d'une extrémité inférieure de ladite gorge. Dans cette première position et dans la configuration de la platine 40, 20 l'axe siège 44 se trouve au-dessus de l'axe structure 42 et dans une position rapprochée dudit axe plancher. Dans une seconde position, illustrée sur la figure 2b, dans laquelle la structure du plancher est vrillée en tangage d'un angle O pour lequel l'axe structure 42 est descendu au niveau de la fixation considérée par rapport à la 25 première position de la figure 2a, l'axe siège 44 se trouve au niveau d'une extrémité supérieure de la gorge 43 correspondant à l'extrémité de la gorge opposée à l'extrémité inférieure. Dans cette seconde position et dans la configuration de la platine 40, l'axe siège 44 se trouve au-dessus de l'axe plancher 42 et dans une position 30 éloignée dudit axe plancher comparé à la première solution. En outre la gorge 43 comporte un premier tronçon 431, sensiblement rectiligne à partir de l'extrémité inférieure, dont la longueur correspond 2 9 8 3 1 3 5 11 sensiblement à une longueur d'extension Lc, et comporte un second tronçon 432 du côté de l'extrémité supérieure, ledit second tronçon et le premier tronçon 431 formant un angle tel que lorsque l'axe siège 44 est situé dans le second tronçon 432 il se forme un arc-boutement qui interdit audit axe siège de se déplacer en 5 direction de l'extrémité inférieure de la gorge 43 sous l'effet de forces appliquées au siège 10. La longueur d'extension Lc correspond sensiblement au déplacement relatif théorique entre l'axe siège 44 et l'axe structure 42 lors de l'application du vrillage du plancher et lorsque la structure siège et la structure plancher 10 conservent leurs positions relatives au niveau des trois autres points de fixation. On comprend que l'axe siège 44 est en mesure de se déplacer dans la gorge 43 entre les deux extrémités de ladite gorge malgré l'angle formé par les deux tronçons 431, 432 du fait du montage de la platine 41 mobile en rotation autour de l'axe structure 42, étant entendu que l'orientation dudit axe plancher 15 autorise la rotation de la platine dans le plan de la gorge 43, plan défini par les deux directions des tronçons 431, 432. En outre, l'axe siège 44 est immobilisé dans la première position dans la gorge 43 par rapport à la platine 41 au moyen d'un élément fusible 45, tel qu'une goupille traversant l'axe siège 44 et la platine 41, dont une rupture en 20 cisaillement libère l'axe siège 44 qui devient en mesure de se déplacer dans la gorge 43. Avantageusement un élément ressort 46 exerce sur la platine 41 une force tendant à entraîner ladite platine en rotation autour de l'axe plancher 42 dans un sens favorisant l'engagement et le maintien de l'axe siège 44 dans le 25 second tronçon 432 de la gorge. Un tel élément ressort 46 consiste par exemple, comme illustré sur les figures 2a et 2b, en un pointeau 461 poussé contre la platine 41 par un ressort 462 en compression et prenant appui sur la structure principale 11 du siège. 30 Le siège fonctionne, en considération du premier mode de réalisation qui vient d'être décrit, de la manière suivante pour un siège 10 fixé aux rails 20, 30 d'une structure de plancher par quatre points de fixation 21, 22, 31, 32.

Un des points d'attache, le point d'attache avant gauche 31 dans l'exemple illustré sur la figure 3a, comporte un élément de liaison extensible 40. Les autres points d'attache 21, 22 et 32 sont fixés de manière conventionnelle par des moyens rigides en translation mais présentant des 5 degrés de liberté en rotation, par exemple par l'intermédiaire de rotules, aptes à permettre les déformations angulaires du plancher imposés par le cas d'espèce. Dans l'exemple des aéronefs, les normes en vigueur prévoit qu'après déformation, l'un des rails, le rail droit 20 dans l'exemple illustré, a subit une rotation en roulis autour de son axe longitudinal d'un angle de roulis (V de dix 10 degrés (à gauche ou à droite), et que l'autre rail, le rail gauche 30 dans l'exemple, est incliné en tangage par rapport au plan initial des rails d'un angle de tangage O également de dix degrés à piquer ou à cabrer, à piquer autour de la fixation arrière sur le rail considéré dans le cas illustré. Quelle que soit la manière dont les déformations sont réparties, le 15 schéma résultant en terme de déplacement relatif des rails et donc des points de fixation est toujours équivalent à celui représenté sur la figure 3a avant vrillage du plancher, détail ai, et après vrillage du plancher, détail a2, ou à une configuration symétrique par rapport à un plan de symétrie vertical longitudinal du siège représentée sur la figure 3b. 20 Lorsque le plancher n'a subi aucune déformation, l'axe siège 44 est en butée à l'extrémité inférieure de la gorge 43. L'élément fusible 45 maintient l'axe siège 44 dans cette position pour autant que ledit élément fusible n'a pas été détruit. En pratique l'élément fusible 45 est choisi pour ne pas être détruit pour 25 des efforts normaux d'utilisation du siège 10 de sorte que le point de fixation associé comportant l'élément de liaison 40 dans la première position se comporte comme un point d'attache conventionnel et reprend une partie des efforts devant cheminer entre le siège 10 et le plancher. Lors d'une déformation de la structure du plancher, et du fait de la 30 rigidité de la structure principale 11 du siège, les efforts au niveau des points de fixation dépassent une valeur seuil prédéfinie pour laquelle l'élément fusible 45 est détruit, libérant l'axe siège 44 qui est alors en mesure de se déplacer dans la gorge 43. Le déplacement angulaire en tangage à piquer O du rail 30 se traduit au niveau du point de fixation avant 31 comportant l'élément de liaison 40, par rapport au point de fixation arrière 32 situé du même côté du siège, par un abaissement relatif du rail et donc de la platine 40 d'amplitude Lc.

Au cours de cet abaissement l'axe siège 44 se déplace dans la gorge 43 vers le haut de ladite gorge en direction de son extrémité supérieure en suivant une trajectoire imposée par la forme de ladite gorge. Lorsque la déformation correspond à l'inclinaison en tangage de dix degrés du rail, l'axe siège 44 se trouve au niveau du second tronçon 432 de la 10 gorge dans lequel il est engagé par la forme de la gorge 43 et si besoin par l'élément ressort 46 qui fait pivoter la platine 41 autour de l'axe structure 42. La séquence qui vient d'être décrite correspond au déclenchement de l'élément de liaison extensible. Lorsque l'axe siège 44 est engagé dans le second tronçon 432 de la 15 gorge, il y est maintenu par arc-boutement de la platine 41 et par l'élément ressort 46 qui évite un déplacement non désiré de ladite platine, par exemple sous l'effet d'accélération locale comme des retours élastiques lors de la déformation du plancher, et la platine 41 est en mesure, par un dimensionnement adapté de sa structure, dans la seconde position de l'élément 20 de liaison extensible 40, de transmettre les efforts au même titre que les autres fixations du siège, sans que la structure principale 11 du siège n'ait été déformé par le déplacement relatif des fixations sur les rails 20, 30. Comme dans le cas des autres fixations entre le siège et les rails, la liaison de la platine de guidage au plancher est réalisée pour accepter, sans 25 introduire d'efforts de torsion, des déviations angulaires au moins égales à celles attendues en roulis, ici plus ou moins dix degrés, par exemple au moyen d'une liaison par rotule entre la platine 41 et l'axe plancher 42. Il doit être remarqué que, bien que le plancher puisse se déformer de 30 différente manière, il est toujours possible de considérer que trois des fixations forment un système isostatique et restent liées au plancher sans générer de déformation de la structure principale 11 du siège, sous réserve de montage des fixations au moyen de liaisons rotulées. Afin de prendre en compte le cas symétrique au cas de déformation plancher illustré sur la figure 3a, c'est-à-dire le cas illustré sur la figure 3b, il est nécessaire d'agencer au moins un second élément de liaison 40 extensible sur le siège 10, le premier et le second éléments étant répartis soit sur les fixations au plancher situées un même côté du siège, soit situées à l'avant du siège comme dans l'agencement préféré de la figure 3b pour un siège orienté vers la direction principale de l'accélération en cas de crash, soit situées à l'arrière. Seul l'élément de liaison extensible mis en traction du fait du vrillage du 10 plancher prend la seconde position alors que celui mis en compression reste dans la première position. En pratique, l'homme du métier veillera dans l'agencement des éléments de liaison extensibles à ce que leurs éléments fusibles ne se déclenchent pas sous les forces d'accélération liées aux différents cas de chargement des fixations 15 et qu'un seul des éléments extensibles soit déclenché dans chacun des cas de vrillage plancher envisagés. La figure 4 illustre une variante de réalisation de l'élément de liaison extensible 40 décrit dans un premier mode. 20 Dans cette variante, la gorge 43 de la platine 41 comporte outre le premier tronçon 431 sensiblement vertical, une pluralité de seconds tronçons 432, 432a, 432b décalés en hauteur les uns par rapport aux autres de sorte que l'axe siège 44 peut se trouver dans l'un ou l'autre des seconds tronçons en fonction de l'amplitude de la déformation du support sur lequel est fixé le siège 25 10. Comme dans le cas du premier mode de réalisation décrit, l'axe siège est maintenu par un élément fusible 45 en dehors d'une déformation suffisante pour déclencher le fonctionnement de l'élément de liaison extensible 40, et l'axe siège 44 est bloqué par arc-boutement au niveau du second tronçon de gorge dans lequel il est engagé, éventuellement assisté par un élément ressort, non 30 représenté, agissant sur la platine 41 et prenant appui sur la structure principale 11 du siège. Dans cette variante de réalisation de l'élément de liaison 40, le siège 10 298 3 1 3 5 15 est en mesure de prendre une position bloquée pour le passage des efforts vers le plancher pour différente valeur de vrillage du plancher. Dans un autre mode de réalisation de l'élément de liaison 40, une platine 5 51, fixée à la structure du plancher sur laquelle est fixée le siège 10 par l'axe structure 42, comporte une gorge sensiblement verticale 53 comportant sur l'un au moins de ses bords une crémaillère 52. La crémaillère 52 comporte une pluralité de dents 521 présentant un profil dissymétrique pour coopérer avec un axe siège ayant la forme d'un cliquet 10 54 solidaire de la structure principale 11 du siège. Le profil des dents 521 et la forme du cliquet 54 permettent, en combinaison avec un degré de liberté en rotation de la platine 51 autour de l'axe plancher 42, audit cliquet de coulisser aisément vers le haut de la crémaillère 52 et a contrario d'interdire le glissement dudit cliquet vers le bas de ladite 15 crémaillère. En outre le cliquet 54 est solidarisé dans une position initiale à la platine 51 par un élément fusible 45 et la crémaillère est appliquée sur le cliquet autant que de besoin par un élément ressort, non représenté sur la figure 5. Dans ce troisième mode de réalisation de l'élément de liaison 40, de 20 manière similaire au deuxième mode, le siège 10 est en mesure de prendre une position bloquée pour le passage des efforts vers le plancher pour différente valeur de vrillage du plancher. Dans les trois modes de réalisation présentés, il doit être remarqué 25 qu'une hauteur de l'élément de liaison 40 est conditionnée par l'amplitude Lc du déplacement relatif de la structure et du siège au niveau du point de fixation. Le mode de réalisation de l'élément de liaison 40 extensible présenté sur les figures 6a et 6b met en oeuvre une bielle 61 en deux parties articulées. 30 Comme illustré la bielle 61 comporte une biellette inférieure 61a et une biellette supérieure 61b. La biellette inférieure 61a est articulée à une extrémité basse de la bielle 61 sur la structure du plancher par un axe structure 62. La biellette supérieure 61b est articulée à une extrémité haute de la bielle 61, opposée à l'extrémité basse de ladite bielle, sur la structure principale 11 du siège par un axe siège 64.

Les biellettes inférieure 61a et supérieure 61b sont articulées entre elles par un axe de jonction 67. L'axe plancher 62, l'axe siège 64 et l'axe de jonction 67 sont en outre sensiblement parallèles de sorte que la bielle 61 soit articulée dans un plan sensiblement vertical.

Dans une première position illustrée sur la figure 6a, correspondant à une absence de déformation du plancher, les biellettes inférieure 61a et supérieure 61b forme un angle au niveau de l'axe de jonction 67. Dans une seconde position illustrée sur la figure 6b, correspondant à une déformation du plancher en tangage d'un angle O pour lequel l'axe plancher 42 est descendu par rapport à sa position initiale de la figure 6a, les biellettes inférieure 61a et supérieure 61b d'une part sont alignées et d'autre part sont bloquées dans cette position alignée par un élément de verrouillage 63 qui interdit la rotation des biellettes inférieure 61a et supérieure 61b entre elles au niveau de l'axe de jonction 67. Ainsi, comme dans les autres mode de réalisation décrits, l'axe structure et l'axe siège sont dans une position rapprochée dans la première position et dans une position éloignée dans la seconde position du fait de l'alignement des biellettes dans cette dernière position.

L'élément de verrouillage 63 est par exemple un coulisseau qui est situé sur un corps d'une des biellettes dans la première position, par exemple la biellette supérieure 61b comme illustré sur la figure 6a, et qui est situé en partie sur le corps de la biellette supérieure 6b et sur un corps de la biellette inférieure 6a dans la seconde position de sorte qu'il n'est plus possible aux biellettes de subir un déplacement relatif en rotation autour de l'axe de jonction 67. Le coulisseau est associé à un élément ressort de verrouillage 66 qui, lorsque les biellettes sont dans la seconde position, pousse le coulisseau contre une butée 68 de la biellette inférieure 61a. Comme dans le cas des autres modes de réalisation décrits, il est préféré que l'élément de liaison 40 extensible ne soit pas déformé sensiblement sous des efforts ordinaires de fonctionnement du siège et ne soit déclenché que dans les 5 cas de vrillage de la structure du plancher sur laquelle le siège est fixé. Ce résultat est obtenu par le blocage d'au moins une des articulations associées aux axes plancher 62, siège 64 et jonction 67 par un moyen fusible. Dans l'exemple illustré sur les figures 6a et 6b, le moyen fusible est une goupille 65 qui immobilise l'articulation entre les biellettes au niveau de l'axe de 10 jonction 67 et qui est cisaillée lorsque les efforts en traction sur les extrémités de la bielle 61 dépasse un seuil prédéfini. Outre les qualités d'irréversibilité de l'élément de liaison extensible que permet d'atteindre ce mode de réalisation, il est aussi possible d'agencer ledit élément de liaison extensible dans un espace plus restreint en hauteur que les 15 autres modes de réalisation décrits. Le siège de l'invention et en particulier les éléments de liaison extensible peuvent faire l'objet de variante de réalisation sans remettre en cause le principe de l'invention en particulier pour la réalisation des fonctions fusibles pour libérer 20 l'élément de liaison extensible de la première position non détendue et ou pour assurer une forme d'irréversibilité du mouvement entre la première position et la seconde position sous l'effet des efforts devant être transmis entre le siège et la structure du véhicule. Par exemple, la platine des trois premiers modes de réalisation décrits 25 peut être fixée à la structure principale du siège et articulée au niveau de l'axe siège, l'axe structure étant alors guidé dans la gorge dont la forme est adaptée. Ainsi les éléments de liaison extensibles 40, dont différents modes de réalisation sont décrits, permettent de réaliser un siège dont la structure 30 principale est fixée à une structure, plancher ou autre, par au moins quatre fixations et qui peut être réalisée avec une grande rigidité sans nécessité de prendre en considération des déformations de la structure à laquelle le siège est 2 9 8 3 1 3 5 18 fixé. En utilisant un élément de liaison extensible 40 sur au moins deux des quatre fixations, par exemple les fixations avant, et par un montage sur rotule des axes de fixation, le siège est fixé rigidement à la structure du véhicule dans 5 les différentes hypothèses de vrillage de ladite structure du véhicule. Chaque élément de liaison extensible 40 est verrouillé dans une position de fonctionnement normal par un élément fusible qui libère l'extension de l'élément de liaison associé au point de fixation du siège qui est soumis à un effort suffisant dans le sens ou l'élément de liaison extensible admet une 10 extension. Le blocage de l'élément de liaison extensible en position détendue permet à la fixation associée audit élément de liaison extensible de participer avec les trois autres fixations à la tenue aux efforts du cas de charge considéré, sans que la structure principale du siège n'ait été sensiblement déformée lors du 15 vrillage de la structure sur laquelle le siège est fixé. Dans un exemple de réalisation du siège 10 de l'invention, la structure principale 11 dudit siège comporte une platine intermédiaire relativement rigide sur laquelle sont agencés les éléments de fixations extensibles ou conventionnels 20 reliés à la structure du véhicule. La platine intermédiaire garanti par une rigidité suffisante que l'un des éléments de liaison extensible sera déclenché en cas de vrillage suffisant de la structure du véhicule et ceci indépendamment de la rigidité du reste de la structure principale du siège qui peut présenter une rigidité moindre. 25 L'invention est également susceptible d'être mise en oeuvre pour des sièges qui ne sont pas uniquement fixés au plancher. Par exemple certaines fixations peuvent être reprises sur une paroi latérale contre laquelle est placé un siège comme le prévoit la norme AC25-562 déjà citée qui illustre cette situation 30 (figure 9-4 de la version 1B du 1/10/2006 de cette norme). L'homme du métier adaptera sans difficulté particulière les principes présentés à ce cas d'installation d'un siège.

L'invention permet de réaliser des sièges d'une structure plus simple à définir et à fabriquer qui répondent aux normes de tenue aux efforts de crash de véhicules, en particulier d'aéronefs, qui impose de prendre en compte les 5 déformations des structures sur lesquelles les sièges sont fixés. Par une modification limitée de caractéristiques des éléments de liaison extensible, un même modèle de siège peut être, sans remise en cause de la définition de sa structure, adapté à différentes conditions de déformation de la structure à laquelle ledit siège est fixé.

10 En particulier, l'invention permet de fixer un siège ayant une structure principale très rigide qu'il convient d'isoler de déformations de la structure sur laquelle est fixé le siège.

Claims

REVENDICATIONS1 - Siège (10) destiné à être fixé à une structure (20, 30) d'un véhicule par au moins quatre points de fixation (21, 22, 31, 32), caractérisé en ce que l'un au moins des points de fixation comporte un élément de liaison extensible (40) assurant la transmission d'efforts entre un structure principale (11) du siège et la structure (20, 30) du véhicule lorsque le siège est fixé à ladite structure du véhicule, lequel élément de liaison extensible (40) comportant : - une première position dans laquelle un axe structure (42, 62), par lequel l'élément de liaison extensible (40) est fixé à la structure (20, 30) du véhicule lorsque le siège (10) est fixé à la structure du véhicule, est dans une position rapprochée d'un axe siège (44, 54, 64), par lequel l'élément de liaison extensible (40) est fixé à la structure principale (11) du siège ; - une seconde position dans laquelle l'axe structure (42, 62) est dans une position éloignée de l'axe siège (44, 54, 64) et dans laquelle l'élément de liaison extensible (40) est adapté pour transmettre des efforts entre l'axe structure (42, 62) et l'axe siège (44, 54, 64).
2 - Siège suivant la revendication 1 dans lequel l'élément de liaison extensible (40) est maintenu dans la première position par un élément fusible (45).
3 - Siège suivant la revendication 1 ou la revendication 2 dans lequel l'élément de liaison extensible (40) comporte un dispositif de blocage dans la seconde position lorsqu'il est dans ladite seconde position.
4 - Siège suivant l'une des revendications précédentes dans lequel l'élément de liaison extensible (40) comporte une gorge (43, 53) de guidage d'une platine (41, 51) fixée articulée par l'axe structure (42) et dans laquelle dite gorge est guidé l'axe siège (44, 54), ou bien fixée articulée par l'axe siège (44, 54) et dans laquelle gorge est guidé l'axe structure (42).
5 - Siège suivant la revendication 4 dans lequel la gorge (43) comporte au moins un second tronçon (432) prolongeant un premier tronçon (431) de sorte que dans la seconde position de l'élément de liaison extensible (40), l'axe siège (44) ou l'axe structure (42) guidé par la gorge (43) est bloqué pararc-boutement de la platine (41) sur ledit axe siège ou ledit axe structure dans ledit au moins un second tronçon.
6 - Siège suivant la revendication 5 dans lequel la gorge (43) comporte plusieurs seconds tronçons (432, 432a, 432b) déterminant des longueurs d'extension Lc de l'élément de liaison extensible (40) différentes.
7 - Siège suivant la revendication 4 dans lequel la gorge (53) comporte au moins une crémaillère (52) coopérant avec un cliquet de l'axe siège (54), ou bien inversement de l'axe structure.
8 - Siège suivant l'une des revendications 1 à 3 dans lequel l'élément de liaison extensible (40) comporte une bielle (61) fixée articulée à une première extrémité sur l'axe siège (64) et à une seconde extrémité sur l'axe structure (62), ladite bielle comportant principalement deux biellettes (61a, 61b) articulées entre elles au niveau d'un axe de liaison 67, lesdites biellettes formant un angle dans la première position de l'élément de liaison extensible (40), lesdites biellettes étant sensiblement alignées dans la seconde position de l'élément de liaison extensible (40) de sorte à augmenter une distance entre l'axe siège (64) et l'axe structure (62) par rapport à la première position.
9 - Siège suivant la revendication 8 dans lequel la bielle (61) comporte un dispositif de verrouillage de la bielle lorsque les biellettes (61a, 61b) sont dans la seconde position.
10 - Siège suivant la revendication 9 dans lequel le dispositif de verrouillage de la bielle (61) lorsque les biellettes (61a, 62b) sont dans la seconde position comporte un coulisseau (63) positionné sur une des biellettes lorsque l'élément de liaison extensible est dans la première position et positionné en partie sur chacune des biellettes lorsque l'élément de liaison extensible est dans la seconde position.
11 - Siège suivant l'une des revendications précédentes prises en combinaison avec la revendication 2 dans lequel l'élément fusible (65) est une goupille traversant un axe de l'élément de liaison extensible (40).
12 - Siège suivant l'une des revendications précédentes comportant un élément de liaison extensible (40) sur chacune de deux fixations (21, 31) situées lesplus avant par rapport au siège parmi les au moins quatre points de fixations.
13 - Siège suivant l'une des revendications précédentes comportant un élément de liaison extensible sur chacune des de fixations situées les plus arrières (22, 32) par rapport au siège parmi les au moins quatre points de fixations.
14 - Siège suivant l'une des revendications précédentes comportant un élément de liaison extensible (40) sur chacune de deux fixations situées sur un même côté droit (21, 22) ou gauche (31, 32) du siège parmi les au moins quatre points de fixations.
15 - Siège suivant l'une des revendications précédentes comportant une platine intermédiaire de liaison du siège à la structure d'un véhicule, ladite platine intermédiaire incorporant tous les dispositifs de fixation, extensible ou non extensible, du siège à la structure du véhicule, ladite platine ayant une rigidité suffisante pour déclencher une extension d'un élément de liaison extensible (40) en cas de déformation de la structure du véhicule lorsque le siège est fixé à une telle structure de véhicule.
16 - Elément de liaison extensible (40) destiné à un point de fixation (21, 22, 31, 32), d'un siège (10) conforme à l'une des revendications précédentes, à une structure d'un véhicule ledit élément de liaison extensible comportant : un axe structure (52, 62), par lequel l'élément de liaison extensible (40) est destiné à être fixé à une structure d'un véhicule lorsque le siège (10) est fixé à la structure du véhicule ; un axe siège (44, 54, 64) par lequel l'élément de liaison extensible (40) est destiné à être fixé à une structure principale (11) du siège (10) auquel il est destiné ; un élément fusible (45, 65) maintenant l'élément de liaison extensible (40) dans une première position dans laquelle l'axe siège et l'axe structure sont dans une position rapprochée ; un dispositif de blocage maintenant l'élément de liaison extensible (40) dans une seconde position dans laquelle l'axe siège et l'axe structure sont dans une position éloignée par rapport à la premièreposition ; ledit élément de liaison extensible étant apte dans la seconde position à transmettre des efforts entre l'axe siège et l'axe structure.