FR2979125B1 - Systeme de demarrage de moteur a combustion interne et son procede de mise en oeuvre ainsi que produit programme d'ordinateur pour le procede - Google Patents

Abstract

Système de démarrage (1) de moteur à combustion interne (2), notamment de véhicules automobiles équipés d'un dispositif de démarrage (3) et d'une commande de démarreur (4), - le dispositif de démarrage (3) comportant une machine électrique, notamment un moteur de démarreur (5), * la machine électrique étant commandée par l'intermédiaire d'un dispositif de commutation électrique de machine et la machine électrique coopère par un dispositif mécanique au moins pour démarrer le moteur à combustion interne (2) avec le vilebrequin du moteur (2), - une installation de sécurité (12) étant prévue qui vérifie le fonctionnement de la commande de la machine électrique.

Description

Domaine de l’invention

La présente invention se rapporte à un système de démarrage de moteur à combustion interne, notamment de véhicule automobile équipé d’un dispositif de démarrage et d’une commande de démarreur, comportant une machine électrique, notamment un moteur de démarreur, commandée par l’intermédiaire d’un dispositif de commutation électrique et coopérant par un dispositif mécanique avec le vilebrequin du moteur au moins pour démarrer le moteur à combustion interne, une installation de sécurité vérifiant le fonctionnement de la commande de la machine électrique. L’invention se rapporte également à un procédé de gestion d’un système de démarrage, avec un dispositif de démarrage et une commande de démarreur pour démarrer un moteur à combustion interne, notamment dans un véhicule, le dispositif de démarrage comportant une machine électrique, notamment un moteur de démarreur et un dispositif de commutation pour appliquer une tension à la machine électrique, commandé par la commande de démarrage, notamment aussi en mode marche-arrêt, pour appliquer une tension à la machine électrique et démarrer le moteur à combustion interne, la fonction du dispositif de commutation étant surveillée par une installation de sécurité et en cas de défaut, l’installation de sécurité coupe l’action du dispositif de commutation est coupée.

Enfin, l’invention se rapporte à un produit programme d’ordinateur mettant en œuvre ce procédé.

Etat de la technique

Pour démarrer un moteur à combustion interne, on utilise habituellement un moteur à courant continu comme moteur de démarreur équipé d’un pignon de démarreur engrené par un dispositif d’engrènement dans la couronne dentée du moteur à combustion interne, par exemple en appliquant le procédé de poussée/vissage, pour lancer le moteur à combustion interne. A la fin de la phase de démarrage, le pignon de démarreur est de nouveau dégagé de la couronne dentée.

Les développements actuels prévoient que les systèmes de démarrage avec mode marche-arrêt seront de plus en plus utilisés dans les véhicules automobiles. Or, ce système impose des exigences plus strictes au fonctionnement du système de démarrage qui sont par exemple un nombre plus élevé de cycles de fonctionnement, des conditions de fonctionnement silencieux plus strictes ainsi qu’une plus grande disponibilité du moteur à combustion interne pour répondre à une demande de démarrage. Cela s’est traduit par des développements par exemple décrits dans l’état de la technique développée ci-après, consistant à engrener dans la couronne dentée dès que le moteur à combustion interne finit de tourner de manière à augmenter la disponibilité.

Une autre alternative pour augmenter la disponibilité est par exemple celle des systèmes de démarrage à entraînement par courroie, notamment des systèmes de démarrage à courroie ou démarreur en prise permanente, c'est-à-dire avec une coopération permanente du moteur de démarreur et de la couronne dentée du vilebrequin du moteur à combustion interne.

On connaît des systèmes à entraînement par courroie équipés d’un démarreur-générateur pour démarrer le moteur à combustion interne et qui sont en prise mécanique permanente avec le vilebrequin du moteur à combustion interne.

On connaît également des motos équipées d’un système de démarrage à prise permanente.

Le document DE 197 21 386 Al décrit un dispositif de démarrage d’un moteur à combustion interne de véhicule automobile comportant un relais de démarrage, un moteur de démarreur et un appareil de commande. L’appareil de commande comporte un élément de détection d’intensité pour capter les signaux d’intensité et de tension du moteur de démarreur et du relais de démarrage ainsi que deux semi-conducteurs pour commander séparément les actionneurs électriques. L’organe de saisie de l’intensité du courant permet de réguler le relais de démarreur entre trois niveaux différents et de commander séparément le mode de fonctionnement marche-arrêt et de démarrer lentement.

But de l’invention

La présente invention a pour but de développer un système de démarrage ainsi qu’un procédé pour sa mise en œuvre et un produit programme d’ordinateur pour appliquer le procédé du type ci-dessus, pour mieux éviter les défauts de fonctionnement du système de démarrage et de son procédé, en particulier occasionné par l’utilisation de plus en plus intensive liée au mode de fonctionnement marche-arrêt. Exposé et avantages de l’invention A cet effet, l’invention a pour objet un système de démarrage du type défini ci-dessus caractérisé par une installation de sécurité qui vérifie le fonctionnement de la commande de la machine électrique.

Ainsi, l’invention permet de déterminer si le dispositif de commutation de la machine fonctionne correctement ou si l’on est en défaut, ce qu’il faut éviter. Il faut notamment éviter le défaut selon lequel le dispositif de commutation de la machine applique une tension à la machine électrique bien que le moteur à combustion interne soit à l’arrêt ou devrait être à l’arrêt. Cela peut se traduire par l’inconvénient que le véhicule continue à se déplacer de manière non voulue. Cela peut notamment se produire si le démarreur ou le système de démarrage sont en prise permanente, en particulier dans le cas d’un système de démarrage à courroie. Un autre défaut est par exemple un contact soudé, du dispositif de commutation de la machine notamment au niveau du relais de démarreur et qu'ainsi le relais de démarreur ne fonctionne plus correctement et le moteur du démarreur reste alimenté. Ce défaut peut également se trouver dans les commandes électroniques à courant fort, par exemple dans le cas du démarreur/générateur. Or, précisément, ce défaut doit être évité.

Selon un autre développement préférentiel, en cas de défaut, l’installation de sécurité assure la fonction de commande, notamment l’installation de sécurité dispose d’un réseau embarqué, séparé. Ainsi, lorsqu’on constate que le dispositif de commutation de la machine, notamment le relais de démarreur a un contact de commutation électrique qui ne s’ouvre plus mais reste fermé, l’installation de sécurité coupe le courant pour appliquer la tension au moteur de démarreur.

Ainsi, l’installation de sécurité constitue un système redondant pour les défauts de fonctionnement du relais de démarreur.

Selon un développement préférentiel, simple, de l’invention, l’installation de sécurité comporte un dispositif de commutation en série avec le dispositif de commutation de machine et commandé par la commande de sécurité. Ainsi, le dispositif de commutation constitue un commutateur redondant qui assure par la commande de sécurité, en cas de défaut, la commande de la machine électrique au moins comme moteur de démarreur si le dispositif de commutation de la machine est toujours commuté et ne coupe plus le contact.

Selon un développement, le dispositif de commutation est un dispositif de fermeture de contact, notamment un relais. Cette solution a l’avantage que le dispositif de commutation constitue un commutateur redondant alimenté pour activer la machine électrique fonctionnant comme moteur de démarreur. En variante, le dispositif de commutation est un dispositif ouvrant le contact qui ne doit être ouvert qu’en cas de défaut.

Suivant une autre caractéristique préférentielle, le dispositif de commutation est actionné à l’aide d’un commutateur flip-flop de sorte qu’il suffit de la seule énergie électrique pour ouvrir le contact de commutation lorsqu’il y a un défaut.

Le dispositif de commutation peut néanmoins s’utiliser comme organe de fermeture de contact si ce dispositif doit assurer le mode de fonctionnement du dispositif de commutation de la machine ou du relais de démarreur. Le relais a l’avantage de pouvoir commuter des intensités et des tensions élevées avec une intensité de commande faible. Comme un moteur de démarreur ou une machine électrique peut recevoir jusqu’à environ 1000 ampères, les relais sont de préférence commutés par exemple avec environ 2 ampères jusqu’à environ 20 ampères.

Selon un autre développement préférentiel, l’installation de sécurité comporte une installation de surveillance et une installation d’exploitation pour surveiller et exploiter les signaux de commande et/ou la vitesse de rotation du vilebrequin du moteur à combustion interne et/ou les grandeurs électriques, notamment la tension et/ou l’intensité du courant alimentant le moteur de démarreur. Les signaux de commande sont ceux fournis à la commande de démarreur et comparés aux grandeurs électriques appliquées au moteur de démarreur. Si des résultats sont non plausibles, on peut supposer que le relais de démarreur est défectueux de sorte que l’installation de sécurité est activée avec la commande de sécurité. Le comportement est le même pour la vitesse de rotation du vilebrequin du moteur à combustion interne si par exemple le vilebrequin tourne à une vitesse trop élevée non plausible car par exemple le moteur à combustion interne a déjà été coupé par sa commande.

De façon préférentielle, pour améliorer la disponibilité en mode marche-arrêt par une solution constructive aussi simple que possible et une durée de vie élevée, le dispositif de démarrage comporte un pignon de démarreur en prise permanente avec la couronne dentée du moteur à combustion interne ou encore avec un entraînement par courroie. Ainsi, la couronne dentée est reliée en roue libre avec le moteur à combustion interne de sorte que la couronne dentée peut tourner plus lentement ou être immobile par rapport au moteur à combustion interne alors que le moteur aura une vitesse de rotation plus élevée ou simplement supérieure à celui du vilebrequin.

Cette solution a l’avantage qu’en mode marche-arrêt, il n’y a pas de bruits au moment de l’engrènement du dispositif et de plus, on peut démarrer à tout instant même si le moteur à combustion interne est déjà à la fin de son mouvement, c'est-à-dire s’il n’est pas encore à vitesse de rotation réduite ou nulle, pour engrener. Cette prise permanente a néanmoins l’inconvénient que les défauts du relais de démarreur sont beaucoup plus graves vis-à-vis des systèmes actuels lorsque le pignon de démarreur est dégagé à la fin de la phase de démarrage. Dans ces systèmes connus, il est impossible d’appliquer une tension au moteur de démarreur car le pignon de démarreur est déjà dégagé. Ainsi, les systèmes usuels sont protégés de manière redondante par le dégagement, fonction qui n’existe pas dans le cas de l’engrènement permanent.

Pour améliorer encore plus les conditions de sécurité, le dispositif de commutation et notamment le relais de démarreur sont précédés chaque fois par un relais intermédiaire commandé par la commande de démarrage avec l’installation de sécurité, ce qui a l’avantage que par la commande de démarreur, le dispositif de commutation et le dispositif de commutation de machine permettent de commander le relais de démarrage avec des courants de commande faibles. L’invention a également pour objet un procédé du type défini ci-dessus avec un dispositif de démarrage et une commande de démarreur pour démarrer un moteur à combustion interne, équipant notamment un véhicule, le dispositif de démarrage comportant une machine électrique, notamment un moteur de démarreur et un dispositif de commutation de machine pour appliquer une tension à la machine électrique commandée par la commande de démarrage, notamment aussi en mode marche-arrêt, pour appliquer une tension à la machine électrique est démarrer le moteur à combustion interne, le fonctionnement du dispositif de commutation de machine étant surveillée par une installation de sécurité et en cas de défaut, l’action du dispositif de commutation de machine est coupée par l’installation de sécurité.

On évite ainsi que si par exemple à cause d’un soudage de contact, le dispositif de commutation de machine est toujours branché, le véhicule peut toujours fonctionner alors que le dispositif de commutation de machine, c'est-à-dire le relais de démarrage est défectueux. On évite ainsi un véhicule en mouvement incontrôlé.

Selon un développement préférentiel, en cas de défaut du dispositif de commutation de machine, la machine électrique, notamment le moteur de démarreur pourra être commandé de manière redondante par l’installation de sécurité, par l’intermédiaire du dispositif de commutation comme partie de l’installation de sécurité. Le dispositif de commutation de l’installation de sécurité assure ainsi la fonction com-pète du dispositif de commutation de machine, en particulier du relais de démarreur qui, à cause d’un simple défaut, si le contact du relais de démarreur ne s’ouvre plus, ne permet plus de couper le courant de démarrage. De façon préférentielle dans un tel cas, le conducteur est informé par un message transmis visuellement et/ou de manière acoustique qu’il y a un défaut qui doit être éliminé par une intervention en atelier. On a ainsi le message « fonctionnement de secours/avertir l’atelier ».

Enfin, l’invention a pour objet un produit programme d’ordinateur qui se charge dans une mémoire de programme et comporte des ordres de programme pour un microordinateur, pour exécuter toutes les étapes du procédé décrites ci-dessus et ensuite, en particulier lorsque le produit programme d’ordinateur est exécuté dans un système de démarrage tel que décrit ci-dessus. Le microordinateur fait de préférence partie du dispositif et la commande, en particulier pour plusieurs dispositifs dans un système ; il peut également être réparti entre plusieurs microordinateurs et mémoires ainsi qu’entre plusieurs produits-programme d’ordinateur ou encore être distribué entre plusieurs dispositifs sous la forme d’un produit-programme d’ordinateur. Le produit-programme d’ordinateur ne nécessite qu’un nombre réduit de composants, voire aucun composant de commande et s’implémente de préférence comme module dans une commande existante. Le produit-programme d’ordinateur peut être enregistré sur un support matériel tel qu’une puce et a l’avantage de pouvoir s’adapter facilement de manière individuelle et à des demandes particulières de clients ou encore de s’adapter avec des valeurs déterminées de manière empirique et de permettre une amélioration et une optimisation de différentes étapes du procédé, et cela de manière économique avec des moyens réduits. Dessins

La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l’aide de systèmes de démarrage selon l’invention représentés dans les dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est un schéma d’un premier mode de réalisation d’un système de démarrage à prise permanente, la figure 2 est un schéma d’un système de démarrage correspondant à un second mode de réalisation de l’invention, et la figure 3 montre un ordinogramme du procédé de l’invention.

Description de modes de réalisation de l’invention

La figure 1 est un schéma d’un système de démarrage 1 pour démarrer un moteur à combustion interne 2 à l’aide d’un dispositif de démarrage 3 et d’une commande de démarreur 4. Le dispositif de démarrage 3 comporte une machine électrique sous la forme d’un moteur de démarreur 5 et un dispositif de commutation sous la forme d’un relais de démarreur 6. Le moteur de démarreur 5 entraîne un pignon de démarreur 7 porté par son arbre de sortie. Ce pignon est en prise permanente avec une couronne dentée 8 pour démarrer le moteur à combustion interne 2. La couronne dentée 8 comporte un embrayage à roue libre 9 qui permet à la couronne dentée 8 de tourner plus lentement ou même de s’arrêter par rapport au vilebrequin 10 du moteur à combustion interne 2. Cela permet de transmettre le couple au vilebrequin 10 seulement dans le sens de son entraînement.

Comme le pignon de démarreur 7 est en prise permanente avec la couronne dentée 8, le moteur à combustion interne 2 peut démarrer en mode marche-arrêt, à tout instant, même lorsque le vilebrequin 10 n’est pas encore à l’arrêt ou n’est pas encore à une vitesse suffisamment faible. Cela améliore la disponibilité du système de démarrage 1 par rapport à un système usuel comportant un pignon de démarreur 7 mis en prise avec la couronne dentée 8 par un dispositif d’engrènement.

Habituellement, un dispositif de démarrage 3 équipé d’un dispositif d’engrènement qui assure l’engrènement du pignon de démarreur 7 dans la couronne dentée 8 pour démarrer le moteur 2 comporte un étage de sécurité pour éviter les défauts de fonctionnement. Si à cause d’une soudure des contacts, le relais de démarreur 6 devait continuer d’alimenter le moteur de démarreur 5, après le démarrage du moteur 2 dégagé du pignon de démarreur 7 et ainsi le pignon de démarreur tourne à vide et n’entraîne pas le vilebrequin 10.

Cette fonction de sécurité n’est plus assurée si le pignon de démarreur 7 est en prise permanente. C’est pourquoi l’idée de l’invention consiste à développer une alternative à cette redondance par l’installation de sécurité 12 selon l’invention. L’installation de sécurité 12 comporte un dispositif de commutation 13 de préférence en série avec le relais de démarreur 6 et en amont du relais de démarreur 6 dans le chemin du courant alimentant le moteur de démarreur 5. Le dispositif de commutation 13 est ainsi relié directement à l’alimentation électrique du réseau embarqué du véhicule par la batterie 11. Séparément à ce circuit de commutation (I), d’autres circuits (II) sont reliés au réseau embarqué du véhicule, par exemple pour la commande de moteur 20 qui gère le moteur à combustion interne 2 et échange des informations avec la commande de démarrage 4 et l’installation de sécurité 12. L’installation de sécurité 12 comporte en outre une installation de surveillance 15 comportant d’une part des capteurs 16, 17, 22 pour mesurer la chute de tension sur le moteur de démarreur 5 ou la prise de courant ainsi que la vitesse de rotation du moteur à combustion interne que l’on obtient par exemple par la gestion de moteur 20. La gestion de moteur 20 ou une commande principale applique des requêtes de démarrage par la ligne de transmission de signaux 30 à la commande de démarrage 4 ou à la commande de sécurité 14. La vitesse de rotation du vilebrequin se mesure à l’aide d’une roue phonique 21, équipant déjà le vilebrequin 10 et coopérant avec un capteur 22.

La commande de sécurité 14 d’une part commande le dispositif de commutation 13 et d’autre part, elle vérifie le relais de démarreur 6 à partir des valeurs fournies par la surveillance telles que par exemple la tension du moteur de démarreur 5, la prise de courant ou la vitesse de rotation (n) du moteur à combustion interne 2 ou encore des valeurs de surveillance distinctes de la requête de démarrage pour vérifier la plausibilité. Cela permet de déterminer une défaillance du relais de démarreur 6. Le déroulement précis du procédé sera décrit à l’aide de la figure 3. L’installation de sécurité 12 selon l’invention appliquée au système de démarrage 1 avec un pignon de démarreur 7 en prise permanente permet de sécuriser le fonctionnement du véhicule. En outre si le relais de démarreur 6 ne fonctionne plus correctement, c'est-à-dire ne s’ouvre plus, par exemple en cas de soudage de contacts, l’installation de sécurité 12 assure le rôle du relais de démarreur 6 avec le dispositif de commutation 13.

Comme le dispositif de commutation 13 est tout d’abord fermé, il n’y aura pas de soudage du contact du dispositif de commuta tion 13 ou formation d’un arc électrique, ce qui évite le soudage des contacts.

En même temps, l’installation de surveillance 15 permet de contrôler le fonctionnement du dispositif de commutation 13 en commutant par exemple le dispositif de commutation de machine 6 lorsque l’interrupteur de sécurité 13 est ouvert, en appliquant une tension au capteur 17. Ce contrôle se fait par exemple à l’aide d’un dispositif de démarrage sans fonction d’engrènement du relais de démarreur 6 après l’opération de démarrage. Dans le cas d’un dispositif de démarrage avec une fonction d’engrènement, une brève commande à l’arrêt du relais de démarreur 6 sans commander le dispositif de commutation 13 voudrait que le capteur ne fournisse pas de tension car au cas contraire, on détecterait un défaut de fonctionnement du dispositif de commutation 13.

La figure 2 montre un autre mode de réalisation sous la forme d’un schéma du système de démarrage 1 de l’invention. Dans le système de démarrage 1, la commande de démarrage 4 et la commande de sécurité 14 sont représentées, regroupées sous la forme d’une unité constituant une commande de système de démarrage 24. La réalisation est simplifiée car elle utilise un microprocesseur 27 commun avec une mémoire 28 commune servant en général pour la commande du moteur. Pour commuter des intensités élevées à l’aide de la commande 24 du système de démarrage, intensités par exemple nécessaires pour commuter le relais de démarreur 6 et le dispositif de commutation 13, le circuit comporte des relais intermédiaires 23 et 26. Les relais intermédiaires 23 et 26 permettent de commuter des intensités de courant de commande allant jusqu’à 20 ampères avec des courants de commande faibles allant par exemple jusqu’à 2 ampères. Les relais intermédiaires 23, 26 fonctionnent ainsi en quelque sorte comme des amplificateurs.

La figure 3 montre un ordinogramme d’un procédé selon l’invention appliqué à un système de démarrage 1 selon l’invention.

Dans la première étape S1, une requête de démarrage est appliquée au système de démarrage 1 ; ici il s’agit de la commande ou gestion de démarrage 4 ou la commande du système de démarrage 24 pour démarrer le moteur à combustion interne 2. Le système de démar rage 1 attend cette requête de démarrage dans l’étape S1. La commande de système de démarrage 24 ou la commande de démarrage 4 échange des informations avec la commande de sécurité 14.

Ainsi, la commande de sécurité 14 selon un mode de réalisation préférentiel, actionne d’abord le dispositif de commutation 13 de la commande de sécurité 14 dans l’étape S2. Le circuit de commutation 1 est ainsi fermé jusqu’au relais de commutateur 6.

Dans l’étape S3 suivante, le relais de démarreur 6 est commandé par la commande de démarreur 4.

Le moteur de démarreur 5 tourne dans l’étape S4. Il peut recevoir un courant d’intensité maximale allant jusqu’à environ 1000 ampères.

Dans l’étape S5, le moteur de démarreur 5 entraîne la couronne dentée 8 par le pignon de démarreur 7 et lance ainsi le moteur à combustion interne 2. Les capteurs 16, 17, 22 vérifient pour la commande de moteur 20 que le moteur à combustion interne 2 a démarré. Ces capteurs sont soit un capteur de vitesse de rotation 22 qui est en contact avec la commande de moteur 20 pour l’échange d’informations soit un capteur d’intensité et/ou de tension 16, 17 dans le chemin du courant alimentant le moteur de démarreur 5 en échangeant des informations avec la commande de moteur 20.

Dans l’étape S6, si la commande de moteur 20 détecte que le moteur à combustion interne 2 a été lancé, elle fournit le signal de commande à la commande de démarreur 4, ce signal de commande coupe également de nouveau le circuit électrique (I) par le relais de démarreur 6 dans l’étape S7 suivante.

Dans l’étape S8, le moteur de démarreur 5 s’arrête si le relais de démarreur 6 fonctionne correctement et en l’absence de soudage de contacts. Dans le cas d’un soudage de contacts, le circuit électrique (I) resterait toujours fermé.

Le fonctionnement correct du moteur de démarreur 6 contrôlé dans les étapes suivantes, sera vérifié selon l’invention en plus par la commande de système de démarrage 24 dans la réalisation avec l’installation de sécurité 12. L’installation de sécurité 12 peut contrôler de préférence trois signaux de capteur distincts, en parallèle ou successivement en liaison avec une requête de démarrage pour contrôler leur plausibilité.

De façon préférentielle, dans l’étape S9, un capteur de tension 17 mesure la tension aux bornes du moteur de démarreur 5 et avec la requête de démarrage qui comporte également une requête d’arrêt, il vérifie la plausibilité par le signal d’entrée 30 de la commande de démarrage 4.

Dans l’étape S10, on mesure l’intensité du courant dans le moteur de démarreur 5 et on vérifie le cas échéant avec la requête de démarrage par le signal d’entrée dans le chemin 30. Dans l’étape S12, si la tension ou l’intensité sont d’un niveau inhabituellement élevé, bien qu’aucune requête de démarrage ne soit appliquée à la ligne de transmission de signal 30 l’installation de sécurité 12 peut supposer dans l’étape d’exploitation S13 que le relais de démarreur 6 ne fonctionne plus correctement.

En outre, on peut également utiliser la vitesse de rotation (n) du vilebrequin 10 du moteur à combustion interne 2 à l’aide d’un capteur de vitesse de rotation 22 dans l’étape de contrôle SI 1 et vérifier la plausibilité du résultat. Si par exemple, il n’y a pas de requête de démarrage dans l’étape S12 et si le moteur à combustion interne 2 devait être normalement coupé, mais que le vilebrequin 10 continue de tourner, cela suppose que le moteur de démarreur 5 est alimenté en tension, ce qui est considéré comme défaut. Cette situation est vérifiée dans l’étape de contrôle S13. L’étape d’exploitation S13 est suivie d’une étape d’interrogation A14 par laquelle une requête est envoyée pour savoir si le relais de démarreur 6 fonctionne correctement. Dans le cas positif, dans l’étape S15, on ouvre le dispositif de commutation 13 et la commande est reprise dans l’étape SI dans laquelle on attend jusqu’à ce qu’une requête de démarrage arrive par la ligne de transmission de signaux 30 à la commande de démarrage 4 de la commande ou gestion de moteur 20, par exemple du fait du mode de fonctionnement marche-arrêt.

Si dans l’étape d’interrogation A14, on détecte que le relais de démarreur 6 est défectueux, par exemple en laissant branché le chemin de courant (I) bien qu’il devrait être ouvert, le conducteur est informé de manière acoustique et/ou visuelle par un dispositif d’affichage correspondant dans l’étape S15 lui indiquant que dans le système de démarrage 1, le relais de démarreur 6 ou un composant ne fonctionne pas correctement ce qu’il faut réparer aussi rapidement que possible.

En outre, la commande du système de démarrage 1 passe à l’étape S17 dans laquelle la commande de sécurité 14 assure en plus la fonction du dispositif de démarrage 3. Ainsi, le dispositif de commutation 13 est utilisé comme commutateur redondant au relais de démarreur 6 si bien que pour une requête de démarrage, il suffit que le dispositif de commutation 13 ferme le circuit électrique (I) du moteur de démarreur 5 ou l’ouvre de nouveau. Dans la suite, la commande du système de démarrage 24 repasse à l’étape S15 selon laquelle le dispositif de commutation 13 ouvre en sécurité le circuit électrique (I) du moteur de démarreur 5.

Le système de démarrage 1 selon l’invention avec le procédé selon l’invention peuvent également être réalisés sous la forme d’un produit-programme d’ordinateur enregistré et créant ainsi une seconde redondance, en particulier pour le système de démarrage 1 avec le pignon de démarreur 7 en prise permanente avec la couronne dentée 8 du moteur à combustion interne 2 ce qui évite les défauts de fonctionnement potentiels du moteur de démarreur 5.

La commande de système de démarrage 24 peut comporter à la fois la commande de démarreur 4 et la commande de sécurité 14 avec des composants communs tels que le microordinateur 27 avec la mémoire de programme 18 pour réduire le nombre de pièces et les simplifier.

NOMENCLATURE 1 Système de démarrage 2 Moteur à combustion interne 3 Dispositif de démarrage 4 Commande de démarreur 5 Moteur de démarreur 6 Relais de démarreur 7 Pignon de démarreur 8 Couronne dentée 9 Embrayage à roue libre/ roue libre 10 Vilebrequin 11 Batterie 12 Installation de sécurité 13 Dispositif de commutation 14 Commande de sécurité 15 Installation de surveillance 16 Capteur 17 Capteur 20 Commande de moteur 21 Roue phonique 22 Capteur 23 Relais intermédiaire 24 Commande du système de démarrage 26 Relais intermédiaire 30 Ligne de transmission de signaux SI-S 17 Etapes du procédé selon l’invention A14 Autre étape du procédé

Claims (9)

1. R E VEN PIC A T i O N S 1°) Système de démarrage (1) de moteur à combustion interne (2), notamment de véhicule automobile équipé d’un dispositif de démarrage (3) et d’une commande de démarreur (4), le dispositif de démarrage (3) comportant une machine électrique, notamment un moteur de démarreur (5), * la machine électrique étant commandée par l’intermédiaire d’un dispositif de commutation électrique et la machine électrique coopère avec le vilebrequin du moteur (2) par un dispositif mécanique au moins pour démarrer le moteur à combustion interne (2), une installation de sécurité (12) vérifiant le fonctionnement de la commande de la machine électrique, caractérisé en ce qu’ en cas de défaut, l’installation de sécurité (12) assure la fonction de commande.
2. 2°) Système de démarrage (1) selon la. revendication 1, caractérisé en ce que l’installation de sécurité (12) dispose d’un réseau embarqué, séparé.
3. 3°) Système de démarrage (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’installation de sécurité (12) comporte un dispositif de commutation (13) en série avec le dispositif de commutation de la machine et commandé par une commande de sécurité (14).
4. 4°) Système de démarrage (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de commutation (13) est un dispositif fermant un contact, notamment celui d’un relais.
5. 5°) Système de démarrage (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’installation de sécurité (12) comporte une installation de surveillance (15) et une installation d’exploitation surveillant et exploitant les signaux de commande et/ou la vitesse de rotation (n) du vilebrequin du moteur à combustion interne (2) et/ou les grandeurs électriques, notamment la tension et/ou l’intensité du courant électrique de la machine électrique.
6. 6°) Système de démarrage (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de démarrage (3) met en prise un pignon de démarreur (7) dans une couronne dentée (8) du moteur à combustion interne (2).
7. 7°) Système de démarrage (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que le dispositif de commutation (13) et notamment le relais de démarreur (6) sont précédés chaque fois par un relais intermédiaire (23, 26) commandé par la commande de démarrage (4) avec l’installation de sécurité (12).
8. 8°) Procédé de gestion d’un système de démarrage (1), notamment selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, avec un dispositif de démarrage (3) et une commande de démarreur (4) pour démarrer un moteur à combustion interne (2), équipant notamment un véhicule, le dispositif de démarrage (3) comportant une machine électrique, notamment un moteur de démarreur (5) et. un dispositif de commutation de machine pour appliquer une tension à la machine électrique commandée par la commande de démarrage (4), notamment aussi en mode marche-arrêt, pour appliquer une tension à la machine électrique (5) et démarrer le moteur à combustion interne (2), le fonctionnement du dispositif de commutation de machine étant surveillée par une installation de sécurité (12) et en cas de défaut, l’action du dispositif de commutation de machine est coupée par l’installation de sécurité (12).
9. 9°) Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce qu’ en cas de défaut, le dispositif de commutation de machine commande la machine électrique par l’installation de sécurité (12) par un dispositif de commutation (13) comme partie de l’installation de sécurité (12) par une commande redondante. 10e) Produit programme d’ordinateur qui se charge dans une mémoire de programme avec des ordres de programme d’un microordinateur pour exécuter toutes les étapes du procédé selon la revendication 8 ou 9, en particulier si le produit programme d’ordinateur est exécuté dans un système de démarrage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7.