FR2973788A1 - Dispositif de stockage de liquide a support lateral - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de stockage de liquide comportant une enceinte (1) dans laquelle est disposée une cuve (2) de stockage de liquide. Un tel dispositif dans lequel la cuve repose sur un système de soutien (6) composé de patins (7,9) est connu mais ne permet pas de bloquer en déplacement ou en déformation ladite cuve (2) de façon sécurisée. Pour cela, l'invention prévoit l'utilisation de support (26) comportant deux parties (30,31) mobiles entre elles, un moyen de contrôle (39,40,57,60) de la mobilité relative desdites deux parties, et en ce qu'une première partie (30) du support est montée sur une face interne (29) de l'enceinte et une seconde partie (31) dudit support est montée sur une externe (28) de la cuve.

Description

DISPOSITIF DE STOCKAGE DE LIQUIDE A SUPPORT LATERAL L'invention concerne un dispositif de stockage de liquide à support latéral et plus particulièrement de type cuve de stockage et transport de liquide, par exemple du gaz sous sa forme liquide, intégré dans un dispositif de transport ou sur une unité flottante fixe en mer et comportant un support latéral de cuve empêchant le déplacement ou les déformations de la cuve io dans ledit dispositif.

Afin de stocker le gaz en sortie d'extraction en mer ou dans un terminal flottant, ou encore de le transporter via des dispositifs de transporteur, de type navire méthanier par exemple, le gaz est généralement maintenu is sous sa forme liquide par stockage en cet état dans des cuves isolées thermiquement, installées à cet effet que ce soit dans les unités flottantes ou dans les méthaniers.

Ces cuves ont des caractéristiques particulières afin d'assurer le transport 20 du liquide dans de bonne conditions. Ainsi, une cuve destinée au transport de gaz sous forme liquide nécessite une isolation et un maintien de la température. Elle doit en outre être suffisamment résistante pour éviter toute fuite etc.... Ces cuves sont installées dans une enceinte telle qu'une cale de méthanier. 25 Le transport du gaz liquide se fait à une température très basse de l'ordre de -163°C. Une cuve n'a donc pas la même température à vide et chargée de gaz liquide. Sous l'effet de ces différences de température, la cuve ne présente pas les mêmes dimensions de par la contraction ou la 30 dilatation des matériaux qui la composent. Ces différences de dimensions ne permettent pas de fixer rigidement la cuve en plusieurs points de l'enceinte.

Sur mer, durant le transport ou en stockage sur unités flottantes, la cuve et le liquide qu'elle contient sont soumis à de nombreuses contraintes variables par exemple selon les conditions climatiques. Ces contraintes peuvent générer des déplacements de la cuve à l'intérieur de l'enceinte dans laquelle elle est installée qui peuvent endommager tant la cuve en elle-même que l'enceinte. La dégradation de la cuve est extrêmement Io dangereuse car susceptible de remettre en cause les conditions de sécurité dans lesquelles le liquide est transporté et stocké. Ces dégâts peuvent entraîner une incapacité d'utilisation prolongée de la cuve ou du bâtiment dans laquelle elle est installée, voire des accidents graves. La cuve doit donc être autant que possible fixée de manière rigide dans is l'enceinte.

Des solutions ont été mises en place afin d'assurer une certaine stabilité à une cuve agencée dans une enceinte. Par exemple, le brevet US N°5,531,178 présente un système de patins répartis sur un plancher de 20 l'enceinte. La cuve présente des patins complémentaires sur sa face extérieure inférieure, c'est-à-dire en vis-à-vis desdits patins de l'enceinte. La cuve repose donc sur ses patins inférieurs qui reposent eux-mêmes sur les patins complémentaires de l'enceinte.

25 Afin d'assurer la fixation de la cuve malgré son changement de dimension par contraction et/ou dilatation, une rangée longitudinale de patins de la cuve comporte des butées coopérant avec les patins de l'enceinte en limitant le déplacement de la cuve dans le sens longitudinal selon l'axe de cette rangée de patins. De même, une rangée transversale de patins de la 30 cuve comporte ce même type de butées qui limitent le déplacement transversal de la cuve dans l'enceinte. Enfin, afin d'éviter le ballottement de la cuve dans l'enceinte, une nervure située sur la face extérieure supérieure de la cuve coopère avec une rainure située sur le plafond de l'enceinte.

Lors d'un changement de dimension de la cuve, l'ensemble des patins de la cuve « glisse » sur les patins de l'enceinte accompagnant son changement de dimension. Le patin situé au croisement des deux rangées décrites ci-dessus reste fixe, bloquée par les butées transversales et io longitudinales. Ces butées stabilisent la cuve sans entraver la contraction et l'expansion de cette dernière durant les phases de refroidissement, de remplissage, de vidage ou de réchauffage.

Cependant, ce type de maintien de la cuve limite le nombre de points de 15 fixation aux seuls patins situés sur ces axes. Le nombre de points de fixation limité ne permet pas de s'opposer à des efforts importants tels que ceux mis en oeuvre lors de roulis ou de tangages d'une cuve de grande taille remplie. Il convient donc de limiter fortement la taille de la cuve afin d'en garantir la sécurité. 20 Ainsi, les navires existant comportant ce dispositif ont actuellement une capacité maximale de transport de 87 500 m3 alors que d'autres navires, équipés avec des dispositifs différents et ne répondant pas aux mêmes classifications, présentent des capacités de stockages de 150 000 m3 et 25 pouvant aller jusqu'à 266 000 m3. L'installation dans de tels monstres de stockage du dispositif décrit dans le document américain ne permettrait pas d'assurer la sécurité dudit stockage.

L'utilisation de ce type de patins sur des parois latérales de la cuve et de 30 l'enceinte est impossible. En effet, le changement de dimension de la cuve créerait un espace entre les patins latéraux de la cuve et ceux de l'enceinte. Cet espace ne permettrait plus à de tels patins latéraux d'exercer un rôle de support latéral ou de maintien de la cuve, par exemple lorsque cette dernière subit des forces latérales imposées par le roulis ou les vagues du liquide qu'elle contient. La présence de l'espace entre de tels patins latéraux de la cuve et de l'enceinte n'empêcherait pas en outre les chocs entre la cuve et l'enceinte en cas de tangage de la cuve.

io L'invention a donc pour but de fournir une alternative au dispositif de calage existant décrit plus haut tout en permettant d'augmenter la capacité de stockage maximale d'une cuve supportée par un tel dispositif. L'invention permet eu outre, à taille de cuve égale, de réduire l'épaisseur des parois utilisées pour la réalisation de telles cuves et offre la possibilité 15 d'utiliser un matériau de construction de cuve différent. Pour résoudre ces problèmes, l'invention a pour objet un dispositif de stockage de liquide comportant une enceinte dans laquelle est disposée une cuve de stockage de liquide, caractérisé en ce qu'il comporte un 20 support comportant deux parties mobiles entre elles formant un bloc unitaire, lesdites deux parties étant en contact permanent, un moyen de contrôle de la mobilité relative desdites deux parties mobiles, et en ce qu'une première partie du support est montée sur une face interne de l'enceinte et une seconde partie dudit support est montée sur une face 25 externe de la cuve. Un tel support maintient la cuve dans l'enceinte et apporte un renfort aux parois de la cuve. Ce support s'oppose aux importants efforts latéraux et longitudinaux générés par le tangage ou le roulis du navire. Par ailleurs, la mobilité relative des parties du support, montées sur la cuve et sur l'enceinte, associée au contrôle de leur déplacement relatif, assure que ledit support d'une part est toujours solidaire à la fois de la cuve et de l'enceinte en accompagnant la cuve en contraction ou dilatation et, d'autre s part, qu'il constitue un support pour les parois de la cuve en bloquant le déplacement de sa partie solidaire de la cuve et ce quel que soit l'état de contraction de la cuve. De plus, les deux parties d'un support sont en contact continu par des io éléments de contact et forment un ensemble unitaire afin de remplir leur rôle de support de la cuve. Afin de conserver son unité, le support est de préférence extensible. L'extension du support permet à ce dernier d'accompagner un 15 déplacement de la cuve éloignant cette dernière de l'enceinte, par exemple lors d'une contraction de ladite cuve. De préférence, la partie du support montée sur la cuve est mobile selon toute direction par rapport à la partie du support montée sur l'enceinte. 20 Cette mobilité en translation entre les deux extrémités du support permet de conserver ce dernier unitaire malgré sa fixation à la fois sur l'enceinte et sur la cuve durant un changement de dimension de la cuve par contraction/dilatation. En effet, si le support est extensible pour permettre la contraction/dilatation transversale de la cuve, il est mobile 25 transversalement pour permettre la contraction/dilatation longitudinale de la cuve, assurant son rôle de support de la cuve en tout point des parois de celles ci.

Selon les cas, le moyen de contrôle bloque la mobilité relative des deux parties du support ou encore limite la vitesse de déplacement relative des deux parties du support. Un tel moyen de contrôle peut être une vanne de type électrovanne.

Dans un mode de réalisation particulier, le support est constitué d'un moyen de coulissement, par exemple du type vérin, associé à un tirant. La première partie du support comporte avantageusement un vérin monté fixe sur l'enceinte et la seconde partie du support comporte un tirant io monté libre en rotation sur la première partie du support d'une part et sur la cuve d'autre part, ledit tirant comportant lui-même un vérin. Plus particulièrement, le moyen de coulissement constitue avantageusement la première partie du support alors que le tirant constitue la deuxième partie dudit support. Le moyen de coulissement est monté fixe et solidaire en 15 déplacement de l'enceinte. Le moyen de coulissement et le tirant accordent, en fonction de leur déploiement, la liberté de mouvement relative auxdites deux parties du support. Ainsi, plus une cuve est contractée, plus ces éléments sont déployés et, inversement, plus la cuve est dilaté, plus ils sont compressés. Dans ce mode de réalisation, le 20 moyen de coulissement assure la liaison transversale entre la cuve et l'enceinte et le tirant assure la liaison longitudinale entre la cuve et l'enceinte. Il est possible et recommandé d'installer une pluralité de supports répartis 25 sur l'ensemble des parois latérales de la cuve et de l'enceinte. Un perfectionnement prévoit de substituer le système de maintien connu en partie supérieure de la cuve par un support supérieur monté d'une part sur la face supérieure de la cuve et d'autre part sur le plafond de l'enceinte. Un tel support supérieur présente avantageusement les mêmes caractéristiques que les supports latéraux. Par exemple, le dispositif selon l'invention peut comporter une pluralité de supports supérieurs répartis sur le toit de la cuve. Le contrôle de la vitesse de déplacement relative des deux parties du support est de préférence fonction des caractéristiques de contraction/dilatation de la cuve. Plus particulièrement, le déplacement Io relatif des parties du support est limité à une vitesse sensiblement égale à la vitesse de déplacement de la cuve en contraction/dilatation et empêche tout déplacement à une vitesse supérieure. Cette limitation permet au support d'accompagner la cuve en is contraction/dilatation mais ne permet pas de déplacements brusques de ladite cuve, empêchant sa partie montée sur la cuve et donc la cuve à l'emplacement de montage de ladite partie de se déplacer dans l'enceinte sous l'effet de tangages ou de roulis qui engendrent des déplacements brusques et rapides de la cuve. Le support ne pouvant se déployer ou se 20 contracter rapidement ou brusquement lors de tels roulis tangages, il constitue bien un renfort de la paroi en s'opposant à la poussée ou aux déplacements ou déformations des parois subissant de tels efforts. Dans un mode de réalisation, le déplacement relatif des parties du support 25 est commandé par un système de commande. Un tel système de commande garantit que le support accompagne le déplacement de la cuve uniquement durant sa phase de contraction/dilatation et bloque le déplacement relatif de ses parties durant tout autre moment.

La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l'invention, et à partir des illustrations ci-jointes, dans lesquelles : Les figures 1A et 1B représentent des vues en coupe respectivement, transversale d'une enceinte comportant une cuve montée sur patins, et de dessous d'une cuve comportant des patins sur sa face inférieure ; Les figures 2A et 2B représentent une coupe respectivement io transversale et du dessus d'une enceinte comportant une cuve montée sur un système de soutien tel qu'en figures 1 et comportant des supports selon l'invention ; La figure 3 représente une coupe latérale d'un support de cuve selon l'invention ; 15 La figure 4 représente un dispositif selon la figure 2A intégré à un navire subissant un roulis ou un tangage ; La figure 5 représente une vue en coupe latérale de deux supports selon un perfectionnement de l'invention.

20 Une liste des références utilisées ci-après dans la description et dans les figures qui s'y rattache est donnée ci après :

1. Enceinte/cale 2. Cuve 25 3. Structure de cuve 2 4. Espace interne de la cuve 2 5. Liquide contenu dans la cuve 2 (Gaz liquide à -163°) 6. Système de soutien de la cuve 2 7. Patin supérieur d'un système 6 30 8. Face inférieure extérieure de la cuve 2 9. Patin inférieur d'un système 6 10. Plancher de l'enceinte 1 11. Nervure supérieure de la cuve 2 12. Face extérieure supérieure de la cuve 2 13. Rainure de l'enceinte 1 complémentaire de la nervure 12 14. Plafond de l'enceinte 1 15. Butée de maintien des patins 6 A. Butée de maintien longitudinal B. Butée de maintien transversal io 16. Axe transversal de la cuve 17. Axe longitudinal de la cuve 18. Patin fixe 19. système de soutien excentré 20. Face transversale de 18 15 21. Face longitudinale de 18 22. Position de 27 dans une cuve contractée 23. Position de 27 dans une cuve dilatée 24. Faces latérales extérieures de la cuve 2 25. Faces latérales intérieures de l'enceinte 1 20 26. Support selon l'invention 27. Partie supérieure d'un système de soutien excentré 19 28. Surface extérieure de la cuve 2 29. Surface intérieure de l'enceinte 1 30. Première partie du support 26 25 31. Deuxième partie du support 26 32. Piston 33. Tirant 34. Corps de piston 35. Première extrémité du piston 32 30 36. Plateau du piston 32 coopérant avec le corps de piston 34 Io 37. Chambre avant du corps de piston 34 38. Chambre arrière du corps de piston 34 39. Conduit reliant les chambres 37 et 38 40. Axe de coulissement du piston 32 dans le corps de piston 34 41. Vanne/ électrovanne 42. Seconde extrémité du piston 32 43. Socle de la seconde extrémité 42 44. Premier élément de contact 45. Deuxième élément de contact Io 46. Surface de contact de l'élément 44 47. Surface de contact de l'élément 45 48. Partie creuse du piston 32 et des éléments de contact 44 et 45 49. Première extrémité du tirant 33 50. Seconde extrémité du tirant 33 15 51. Portée sphérique 52. Piston du tirant 33 53. Corps de piston du tirant 33 54. Première extrémité du piston 52 55. Seconde extrémité du piston 52 20 56. Plateau du piston 52 57. Conduite reliant les chambres 58 58. Chambres du corps de piston 53 59. Efforts appliqués à la cuve 2 60. Vanne/électrovanne de la conduite 57 25 61. Système centralisé hydraulique 62. Conduites secondaire du système 61 63. Conduite principale du système 61 64. Vannes/électrovannes des conduites secondaires 62 Dans la suite de la description, les qualificatifs « supérieur », « inférieur », « haut » et « bas » d'un élément du dispositif sont utilisés dans le cadre d'une installation normale du dispositif, c'est-à-dire relatif à une notion sensiblement stable de la cuve par rapport à une mer plane et horizontale.

Les termes « longitudinal » et « transversal » désignent respectivement les côtés les plus long et courts d'un élément ainsi qualifié.

La figure 1A représente une coupe transversale d'une enceinte comportant une cuve montée sur patins. Io Afin de transporter ou stocker le liquide, une enceinte 1 d'unité flottante ou encore une cale de navire, comporte une cuve 2 de stockage. Cette cuve 2 de stockage est destinée à stocker le gaz sous sa forme liquide et présente une structure 3 fermée formant un espace interne 4 contenant le is gaz sous sa forme liquide 5. Ce type de cuve 2 doit répondre à des caractéristiques strictes notamment en matière de résistance mécanique ou en matière de conservation du gaz liquide 5.

Afin d'assurer son soutien et sa fixation au sol, une telle cuve 2 repose sur 20 un système de soutien comportant des éléments de soutien 6. Un élément de soutien 6 comporte un patin inférieur 9 solidaire d'un plancher 10 de l'enceinte 1 sur lequel repose un patin supérieur 7 solidaire de la cuve 2. Ce patin supérieur 7 est monté sur une face inférieure 8 de la cuve 2.

25 Pour éviter un effet de basculement, une nervure 11 sur la face supérieure extérieure 12 de la cuve 2 coopère avec une rainure 13 du plafond 14 de l'enceinte 1. Typiquement, cette coopération se traduit par une insertion de la nervure 11 dans la rainure 13 lors de l'installation de la cuve 2 dans l'enceinte 1. Lors de tangage ou de roulis en utilisation, ladite nervure 11 bute contre les parois latérales de la rainure 13 empêchant le déplacement latéral de la cuve 2.

La figure 1B représente une vue de dessous d'une cuve de stockage comportant des patins sur sa face inférieure.

Les systèmes de soutien 6 sont répartis entre la face inférieure extérieure 8 de la cuve 2 et le plancher 10 de l'enceinte 1 sur l'ensemble dudit plancher 10 recouvert par la cuve 2. Io A température ambiante, par exemple lorsque la cuve 2 ne contient pas de gaz sous sa forme liquide, le patin supérieur 7 repose intégralement sur le patin inférieur 9. Lorsque la cuve 2 transporte ou stocke du gaz liquide 5, ce dernier doit être maintenu à - 163°C. La température de is maintien du gaz sous sa forme liquide engendre une contraction de la cuve 2, par exemple dans le cas d'une cuve 2 en aluminium cette contraction est de l'ordre de 4,4 mm/m.

Lors d'un remplissage de la cuve 2 en gaz liquide 5, la contraction de la 20 cuve 2 entraîne le déplacement des patins supérieurs 7 par rapport aux patins inférieurs 9 sur lesquelles ils reposent. La contraction et la dilatation de la cuve 2, entraînant des déplacements de l'ensemble des patins supérieurs 7, ne permet de réaliser qu'un seul point de fixation de la cuve 2 dans l'enceinte 1, par exemple en bloquant en déplacement selon toute 25 direction un unique patin supérieur 7 de la cuve 2 appelé par la suite patin fixe 18. Les autres patins 7 de la cuve 2 se rapprochent ou s'éloignent de ce patin fixe 18 selon l'état de contraction ou de dilatation de la cuve 2.

Un tel patin fixe 18 est obtenu à l'aide de butées 15 qui bloquent le 30 déplacement dudit patin fixe 18.

Ce blocage du déplacement du patin fixe 18 est réalisé par des butées 15A contre ses faces transversales 20 d'une part et par des butées 15B contre ses faces longitudinales 21.

Pour cela, les patins supérieurs 7 situés le long d'un axe transversal 16 de la cuve 2 comportent chacun des butées 15A. Ces butées 15A sont situées symétriquement de chaque côté de l'axe 16, limitant le déplacement desdits patins supérieurs 7 situés sur cet axe 16 par rapport aux patins inférieurs 9 situés le long de ce même axe à un déplacement le long dudit axe transversal 16.

De même, les patins supérieurs 7 situés le long d'un axe longitudinal 17 sont bloqués en déplacement par rapport aux patins inférieurs 9 le long de cet axe 17 par des butées 15B. Ces butées 15B limitent le déplacement desdits patins supérieurs 7 accordant auxdits patins 7 une liberté de mouvement selon l'axe longitudinal 17 uniquement.

Lors d'une dilatation de la cuve 2, par exemple lorsque celle-ci est vidée du gaz liquide qu'elle contenait et laissée à vide, les patins supérieurs 7 situées le long des axes transversaux 16 et longitudinaux 17 se déplacent en s'éloignant du patin fixe 18 le long respectivement desdits axes 16 et 17 uniquement.

Un système de soutien excentré 19, situé hors de l'axe transversal 16 et hors de l'axe longitudinal 17 n'est pas limité en déplacement par des butées 15. Un patin supérieur 27 de ce système de soutien excentré 19 se déplace donc aussi bien selon une composante transversale que selon une composante longitudinale lors d'une contraction ou d'une dilatation de la cuve 2. Ainsi, un tel patin supérieur 27 du système de soutien excentré 19 occupe lorsque la cuve 2 est contractée une position 22 différente aussi bien latéralement que longitudinalement de sa position 23 lorsque la cuve 2 est dilatée. Un tel système de soutien excentré 19 ne peut donc pas servir de point de fixation ou de support de la cuve 2 s'opposant à un déplacement latéral de ladite cuve, ce système de soutien excentré 19 ne comportant pas de composante fixe selon au moins un axe.

Le déplacement latéral de la cuve 2 dans l'enceinte 1, par exemple en présence de roulis ou de tangage, est bloqué par la coopération entre la nervure 11 et la rainure 13 d'une part, et entre les systèmes de soutien 6 et les butées 15 situées le long des axes 16 et 17 d'autre part. La figure 2A représente une coupe transversale d'une enceinte comportant une cuve montée sur patins tel qu'en figure 1A avec supports 1s selon l'invention. Selon l'invention, un ou plusieurs supports latéraux 26 sont installés à certains endroits de la surface extérieure 28 des parois périphériques de la cuve 2 et une ou plusieurs surfaces intérieure 29 de l'enceinte 1, les 20 surfaces 28 et 29 étant en vis-à-vis. De tels supports 26 sont constitués en deux parties liées entre elles, une première partie 30 d'un support 26 étant fixée par boulonnage sur la surface 29 de l'enceinte 1 et une seconde partie 31 du support étant fixée sur la surface 28 de la cuve 2 à l'aide de goujons par exemple. Ces deux parties 30 et 31 sont mobiles l'une par 25 rapport à l'autre et forment un bloc unitaire tel que ces deux parties sont en contact permanent, l'association de ces deux caractéristiques permettant auxdits supports de jouer un rôle de renfort latéral de la cuve quel que soit l'état de contraction/dilatation de ladite cuve 2.

La vitesse de déplacement relative des deux parties 30 et 31 constitutives du support 26 est de préférence contrôlée, typiquement limitée, c'est-à-dire que la seconde partie 31 ne peut pas se déplacer par rapport à la première partie 30 au-delà d'une certaine vitesse d'éloignement. De s préférence, cette vitesse de déplacement relatif est limitée à une vitesse proche de la vitesse de déplacement d'un point de la cuve 2 par rapport à l'enceinte 1 lors d'une contraction ou d'une dilatation de ladite cuve 2. Le point de la cuve utilisé pour déterminer cette limitation de vitesse est un de ceux servant de fixation à la seconde partie 31 du support, ce dernier ne Io pouvant donc pas s'éloigner de la première partie 30 à une vitesse supérieure à la vitesse d'éloignement entre la cuve 2 et l'enceinte 1 à cet endroit. Ainsi, lors d'une contraction ou d'une dilatation de la cuve 2, la première 15 partie 30 du support 26 reste fixe, c'est-à-dire sur l'enceinte 1, alors que la seconde partie 31 dudit support accompagne le déplacement de la cuve 2 en contraction ou en dilatation. Lorsque la cuve 2 subit des efforts importants, par exemple lors de 20 tangage ou de roulis imposant, ses parois peuvent se déformer ou se déplacer et se rapprocher de l'enceinte 1. Ce type de déformation ou de déplacement de la cuve est brusque et rapide comparativement à son déplacement en contraction ou dilatation. La limitation de la vitesse de déplacement relative des parties 30 et 31 d'un support 26 empêche la 25 seconde partie 31 du support 26, et donc la cuve 2 à l'emplacement auquel est fixé ladite seconde partie 31, de se déplacer sous la poussée de ce type de déformation ou déplacement brusque et rapide. Le blocage en déplacement de cette seconde partie 31 du support 26 constitue alors un renfort de la cuve 2 en s'opposant à sa déformation ou son déplacement. Dans un mode de réalisation préférentiel présenté en figure 2A, la cuve 2 repose sur des systèmes de soutien 6 et comporte des supports 26 répartis entre l'ensemble des surfaces latérales 28 et 29 respectivement extérieures de la cuve 2 et intérieures de l'enceinte 1 ainsi qu'entre le plafond 14 de l'enceinte 1 et la surface supérieure extérieure 12 de la cuve 2.

La figure 2B représente une vue en coupe de dessus d'une enceinte comportant une cuve tel qu'en figure 1B et comportant des supports selon l'invention. 1s La figure 3 représente une coupe latérale d'un support de cuve selon l'invention. Dans l'exemple de réalisation représenté ici, la première partie 30 du support 26 comporte un vérin et la deuxième partie 31 dudit support 26 20 comporte un tirant 33. Le vérin comporte un piston 32 monté coulissant de manière étanche dans un corps de piston 34 cylindrique. Le coulissement du piston 32 dans le corps de piston 34 se fait selon un axe 40 perpendiculaire à la surface 25 29 de l'enceinte 1 sur laquelle est montée la première partie 30 du support 26.

Le piston 32 comporte deux extrémités distales opposées 35 et 42, respectivement proche et éloignée de l'enceinte 1. La première extrémité distale 35 du piston 32, située dans le corps de piston 34, comporte un plateau 36 complémentaire de l'espace interne dudit corps de piston 34. La coopération par complémentarité du plateau 36 et de l'espace interne du corps de piston 34 sépare ledit corps de piston 34 en deux chambres étanches et isolées l'une de l'autre, une chambre avant 37 située proche de l'enceinte 1 et une chambre arrière 38 Io située éloignée de ladite enceinte 1. Les deux chambres 37 et 38 sont reliées entre elles par un conduit 39 extérieur au corps 34 du piston. Le piston 32 est de préférence un piston hydraulique passif, le simple coulissement du piston 32 dans le corps de is piston 34 entraînant la circulation de flux de liquide, par exemple de l'huile, d'une chambre à l'autre via le conduit 39. La taille du conduit 39 reliant les chambres 37 et 38 peut être déterminée afin de limiter la vitesse de coulissement du piston 32 dans le corps de piston 34, typiquement, plus la conduite est petite et plus la vitesse de coulissement du piston 32 dans 20 ledit corps de piston est limitée. Dans une variante, une vanne 41, par exemple du type électrovanne, peut bloquer ou autoriser la circulation de liquide entre les deux chambres 37 et 38, bloquant ou autorisant ainsi le coulissement du piston 32 dans le corps 25 de piston et régulant éventuellement sa vitesse de déplacement. La seconde extrémité distale 42 du piston 32, opposée au plateau 36 et donc à l'enceinte 1, comporte un socle 43 sur lequel est monté un premier élément de contact 44. Ce premier élément de contact 44 coopère avec un second élément de contact 45 monté sur la cuve 2, et appartenant à la deuxième partie 31 du support 26. Le premier et le second élément de contact respectivement 44 et 45 sont en contact permanent par une surface plane respectivement 46, 47. Ces surfaces planes sont parallèles aux surfaces 28 et 29 respectivement de l'enceinte 1 et de la cuve 2. Ces éléments de contact 44 et 45 sont réalisés par exemple dans la même matière que celle utilisée pour la fabrication du système de soutien, c'est-à-dire qu'ils sont réalisés en bois laminé compressé offrant des surfaces Io de contact respectivement 46 et 47 en bois. Le piston 32 ainsi que les éléments de contact 44 et 45 comportent chacun une section centrale creuse 48A, 4B, et 48C. Le tirant 33 traverse ces parties creuses 48A à 48C. Le tirant 33 est monté par ses deux is extrémités opposées d'une part sur le socle 43 dans la section centrale creuse 48A et d'autre part contre la cuve 2 dans la section centrale creuse 48C du second élément de contact 45. Le tirant 33 est monté libre en rotation sur le socle 43 par une première extrémité 49 dudit tirant 33. De même, le tirant 33 est monté par sa deuxième extrémité 50 libre en 20 rotation sur la cuve 2. Plus particulièrement, ce tirant 33 s'appuie sur des portées sphériques 51 dans la partie creuse 48A du piston 32 et sur la cuve 2 dans la partie creuse 48C du second élément de contact 45. Une telle portée sphérique 25 51 accorde une liberté angulaire au tirant 33 par rapport au piston 32 d'une part et par rapport à la cuve 2 d'autre part, ledit tirant 33 pouvant s'orienter selon tout angle par rapport aux surfaces 28 de la cuve 2 et/ou 29 de l'enceinte 1.

Le tirant 33 assure une liaison constante entre la cuve 2 et le piston 32, maintenant le contact permanent entre les éléments de contact 44 et 45. Pour cela, le tirant 33 est associé à un autre et second vérin comportant un second piston 52 monté coulissant dans un second corps de piston 53.

Tel que représenté sur la figure 3, une extrémité 54 du corps du piston 53 est solidaire de la portée sphérique 51 du piston 32 et une extrémité 55 du piston 52 est solidaire de la portée sphérique 51 de la cuve 2. Typiquement, le tirant 33 est constitué du second vérin comportant le second piston 52 et le second corps de piston 53 aux extrémités duquel Io sont adaptés des moyens de coopération avec les portées sphériques 51. Le second piston 52 et le second corps de piston 53 dans lequel il coulisse sont de réalisation similaire aux piston 32 et corps de piston 34, c'est-à-dire qu'il coopèrent à l'aide d'un plateau 56 du second piston 52 1s monté coulissant de manière étanche dans le corps de piston 53, une conduite 57 reliant des chambres 58 formée par la coopération entre l'espace interne du second corps de piston 53 et le plateau 56 du second piston 52. 20 Tout comme pour le piston 32, le déplacement/coulissement du second piston 52 dans le second corps de piston 53 peut être contrôlé par la taille de la conduite 57 ou à l'aide d'une électrovanne 60.

Lors d'une contraction de la cuve 2, la surface 29 de la cuve 2 se déplace 25 selon toute direction par rapport à la surface 28 de l'enceinte 1. La distance séparant la portée sphérique 51 et la portée sphérique 51 augmente. Le second piston 52 coulisse alors dans le second corps de piston 53 afin de maintenir le contact entre les éléments de contact 44 et 45 et combler l'augmentation de cette distance. Le maintien de ce contact est possible de par la liberté angulaire du tirant 33 par rapport tant à la cuve 2 qu'au piston 32.

Dans un même temps, le tirant 33 exerce un effort de traction sur le piston 32, imposant un coulissement dudit piston 32 dans le corps de piston 34 afin de combler l'éloignement de la surface 29 de la cuve 2 par rapport à la surface 28 de l'enceinte 1.

Typiquement, le maintien du contact entre les éléments de contact 44 et io 45 lors d'un déplacement relatif de la cuve 2 par rapport à l'enceinte 1 est réalisé à l'aide du coulissement du premier piston 32 dans le corps de piston 34 pour la composante perpendiculaire à la surface 29 de l'enceinte 1 dudit déplacement et par le coulissement du second piston 52 dans le second corps du piston 53 pour toutes ses composantes parallèles à cette 15 surface 29.

La figure 4 représente une vue en coupe transversale d'un dispositif selon la figure 2A intégré à un navire subissant un roulis ou un tangage.

20 En utilisation, la cuve 2 peut se trouver dans des situations dans lesquelles elle n'est pas dans une orientation normale, c'est-à-dire présentant une position inclinée par exemple sous l'effet d'une vague, et sous des pressions particulières sur ses parois exercées par le liquide 5 qu'elle contient. De telles situations peuvent engendrer des efforts 59 sur 25 l'ensemble des parois de ladite cuve. Les supports 26 de l'invention sont ainsi disposés entre l'ensemble des surfaces latérales 24 et 25 respectivement extérieures de la cuve 2 et intérieures de l'enceinte 1 ainsi qu'entre le plafond 14 de l'enceinte 1 et la surface extérieure supérieure 12 de la cuve 2 afin de s'opposer à tout type d'efforts 59. 30 Lors de tels efforts 59, la déformation ou autre déplacement de la cuve 2 est empêché par la limitation du coulissement des pistons 32 et 52 respectivement dans les corps de pistons 34 et 53 ainsi que le contact entre les éléments de contact 44 et 45. Ces limitations de coulissement s associées au contact des éléments 44 et 45 s'opposent au déplacement de la cuve 2 ou à sa déformation, apportant un renfort à ladite cuve 2.

La figure 5 représente une vue en coupe latérale de deux supports selon un perfectionnement de l'invention. 10 Dans cette variante, l'ensemble des supports 26 sont reliés à un ou plusieurs systèmes hydrauliques 61 de centralisation. De tels systèmes permettent de réguler le positionnement des pistons 32 et 52 dans les corps de piston respectivement 34 et 53. Chaque chambre de corps de 15 piston 34 et/ou 53 est reliée par une conduite secondaire 62 à une conduite principale 63 du système hydraulique. Une vanne 64 ou électrovanne 64 commande la circulation de liquide entre ladite chambre et le système hydraulique central 61.

20 En cas de déséquilibre entre les chambres d'un corps de piston 34 et/ou 53 détectable par une augmentation permanente de pression dans une des chambres, par exemple suite à un mauvais réglage ou encore une dérive du dispositif, il peut être opportun de pouvoir réajuster le positionnement du piston 32 et/ou 52 dans le corps de piston 25 respectivement 34 et/ou 53. En effet, le positionnement du piston dans le corps de piston doit être tel qu'il n'impose pas de contrainte ou de déformation à l'enceinte 1 ou à la cuve 2. Ainsi, lorsque la cuve 2 est contractée, le piston 32 ne doit pas exercer d'effort de traction sur la cuve 2 mais ne doit pas non plus exercer une poussée sur ladite cuve 2. 30 Il est donc nécessaire de garantir le bon positionnement des pistons dans leur corps de pistons respectifs.

A cette fin, le système central hydraulique 61 est apte à insérer ou retirer du liquide de l'une ou l'autre des chambres. Le système central hydraulique 61 peut ainsi, par exemple à l'aide de manomètres montés sur les chambres des vérins et de capteurs mesurant la position des pistons analysant sur une période importante l'interaction des efforts entre la cuve et les pistons, détecter un mauvais positionnement desdits Io pistons.

Afin de rééquilibrer lesdits pistons, le système central hydraulique 61 retire alors d'une chambre du corps de piston impliqué du liquide et insère en parallèle du liquide dans l'autre chambre dudit corps de piston. Ce is rééquilibrage repositionne le piston dans le corps de piston.

De tels manomètres doivent analyser les interactions entre les supports 26 et la cuve 2 et/ou l'enceinte 1 sur de longues périodes, une pression continue sur de longues périodes correspondant à une pression anormale.

20 Une analyse sur un laps de temps trop court pourrait être faussée par les efforts 59 imposés à la cuve 2 par exemple lors de roulis ou de tangages qui ne doivent pas être pris en compte lors d'un tel rééquilibrage. Il est donc nécessaire de faire ce rééquilibrage par rapport à une moyenne des efforts entre la cuve 2, l'enceinte 1 et le support 26.

25 Un tel rééquilibrage est présenté ici dans le cadre d'un système central hydraulique 61, permettant ainsi de conserver une réserve de liquide pour plusieurs supports 26 en série. Il serait aussi possible d'effectuer un tel rééquilibrage pour chaque piston individuellement, le transfert de liquide 30 étant simplement commandé par l'électrovanne 41 individuelle du conduit 39 reliant les deux chambres de chaque piston. Un tel système central hydraulique 61 permet également de conserver une réserve de liquide générale apte à réguler le liquide en cas d'éventuelles fuites.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de stockage de liquide comportant une enceinte (1) dans laquelle est disposée une cuve (2) de stockage de liquide, caractérisé en ce qu'il comporte un support (26) comportant deux parties (30,31) mobiles entre elles, un moyen de contrôle (39, 41,57,60) de la mobilité relative desdites deux parties, et en ce qu'une une première partie (30) du support est montée sur une face interne (29) de l'enceinte et une seconde partie (31) dudit support io est montée sur une face externe (28) de la cuve.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux parties du support forment un ensemble unitaire.
3. 3. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la seconde partie (31) du support (26) est mobile par 15 rapport à la première partie (30) du support (26) selon toute direction.
4. 4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de contrôle bloque la mobilité relative des deux parties du support. 20
5. 5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de contrôle limite la vitesse de déplacement relative des deux parties du support.
6. 6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que des supports sont répartis entre au moins une surface 25 extérieure de la cuve et une surface intérieure de l'enceinte, et de préférence l'ensemble des faces externes de la cuve et l'ensemble des faces internes de l'enceinte.
7. 7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le support comporte un moyen de coulissement associé à un tirant (33).
8. 8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé s en ce que la première partie (30) du support (26) comporte un vérin (32,34) monté fixe sur l'enceinte (1) et que la seconde partie (31) du support (26) comporte un tirant (33) monté libre en rotation sur la première partie (31) du support (26) d'une part et sur la cuve (2) d'autre part, ledit tirant (33) intégrant lui-même un vérin (52,53). io
9. 9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de contrôle comprend une vanne de type électrovanne.
10. 10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les deux parties d'un support sont en contact continu par 15 des éléments de contact (44,45).