FR2969349A1 - Procede de creation et de report sur un support argentique d'imagettes stereoscopiques, procede de traitement d'un tel support et dispositifs correspondants. - Google Patents

Procede de creation et de report sur un support argentique d'imagettes stereoscopiques, procede de traitement d'un tel support et dispositifs correspondants. Download PDF

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Abstract

Il est proposé une technique de projection d'une paire d'imagettes stéréoscopiques préalablement obtenues et reportées sur un support d'enregistrement argentique (630) à partir d'une paire d'images stéréoscopiques, la paire d'imagettes étant destinée à être projetée sur un écran (670) au moyen d'un dispositif de projection (600) fonctionnant avec des supports d'enregistrement argentiques (630) stockant des images dans des zones d'images (635) possédant un format prédéterminé. Une telle technique consiste à : - obtenir, pour chaque image stéréoscopique, une imagette stéréoscopique par conversion de l'image selon un facteur de compression de surface d'image ; reporter, par photo-inscription, la paire d'imagettes dans une zone d'image d'un support argentique dudit type prédéterminé, de manière à ce que les deux imagettes occupent sensiblement toute la surface de la zone d'image : - réaliser un traitement optique de la paire d'imagettes, au moyen d'un dispositif de traitement optique (600) reposant sur : une superposition des imagettes l'une sur l'autre ; une décompression optique des imagettes, avant projection sur un écran (670).

Description

Procédé de création et de report sur un support argentique d'imagettes stéréoscopiques, procédé de traitement d'un tel support et dispositifs correspondants. 1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention est celui de la projection stéréoscopique, notamment pour la restitution en trois dimensions (ou en « 3D ») d'images ou de contenus vidéo. Plus précisément, l'invention concerne une technique de projection d'images stéréoscopiques au moyen d'un dispositif de projection fonctionnant avec des supports d'enregistrement argentiques, tels que les pellicules de film de format 35mm par exemple. L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, dans le cadre de projection de contenus vidéo dans des salles de cinéma, de spectacle ou dans tout autre salle spécialisée, ou encore dans le cadre de projection familiale. Mais elle peut s'appliquer plus généralement à tout type de dispositif de projection capable de fonctionner avec des supports d'enregistrement de type argentique. 2. ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE Dans la suite de la description, on se place dans le contexte de la projection stéréoscopique pour l'usage cinématographique. Les techniques de projection en trois dimensions de contenus vidéo reposent traditionnellement sur un mécanisme de défilement d'images stéréoscopiques fonctionnant à une fréquence de 24 ou de 48 images par seconde selon la technique de projection utilisée. L'impression de relief d'une image est obtenue en superposant sur un écran une paire d'images stéréoscopiques, il s'agit de deux images d'une même scène capturées sous deux angles de vue sensiblement différents, une image étant destinée pour l'oeil gauche (appelée par la suite « image G ») et une autre pour l'oeil droit du spectateur (« image D »). La perception du relief nécessite le port de lunettes de visualisation passive ou active, constituées de telle sorte que l'image G ne soit perçue uniquement par l'oeil gauche, et l'image D uniquement par l'oeil droit du spectateur.
Dans une première mise en oeuvre, l'opération de superposition d'images peut s'effectuer de manière simultanée : les deux images stéréoscopiques sont alors projetées sur l'écran au même instant à une vitesse de 24 images par seconde. Une telle mise en oeuvre est compatible avec des images stéréoscopiques obtenues par codage de polarisation (les plans de polarisation des images sont rendus orthogonaux l'un par rapport à l'autre) ou par codage spectral de couleurs de type « anaglyphe ». Elle requiert pour l'observation l'utilisation de lunettes de visualisation passive constituées de deux filtres permettant une vision indépendante, par chaque oeil du spectateur, de chacune des deux images stéréoscopiques. Dans une deuxième mise en oeuvre, l'opération de superposition d'images peut s'effectuer de manière séquentielle : les deux d'images stéréoscopiques sont alors projetées sur l'écran successivement l'une après l'autre. Cette mise en oeuvre est réalisée au moyen d'un mécanisme d'obturation compris dans le dispositif de projection, assurant l'indépendance des deux images stéréoscopiques, et qui est synchronisé à des lunettes de visualisation active (ou alternée). Les lunettes actives sont synchronisées avec les images projetées successivement sur l'écran et doivent être présentées à chaque oeil du spectateur en alternance rapide, ce qui nécessite d'accroître la fréquence de défilement des images à 48 images par seconde. Actuellement, la projection en trois dimensions d'oeuvres cinématographiques nécessite d'équiper les salles de cinéma de dispositifs de projection numériques dédiés. Or, de tels dispositifs ont un coût d'achat relativement élevé. En outre, certaines technologies de projection numérique engendrent pour les exploitants qui sont contraints d'adapter les salles de projection à ces technologies un surcoût non négligeable. Par ailleurs, l'utilisation, en particulier dans les salles de cinéma, de dispositifs de projection traditionnels fonctionnant avec des supports d'enregistrement argentiques, est loin d'être marginale.
Il apparaît donc particulièrement intéressant de pouvoir réaliser une projection d'images ou de contenus vidéo en trois dimensions à partir d'un unique dispositif de projection argentique traditionnel. 3. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention, dans au moins un mode de réalisation, a notamment pour objectif de fournir une technique de projection d'images stéréoscopiques qui ne nécessite pas l'utilisation d'un dispositif de projection numérique. En d'autres termes, un objectif d'au moins un mode de réalisation est de fournir une technique permettant de réaliser une projection d'images stéréoscopiques à partir d'un dispositif de projection traditionnel, fonctionnant avec des supports d'enregistrement argentiques. Au moins un mode de réalisation de l'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui soit peu coûteuse et simple à mettre en oeuvre. Un autre objectif d'au moins un mode de réalisation de l'invention est de fournir une telle technique qui ne nécessite d'apporter aucune modification substantielle au dispositif de projection traditionnel. Encore un autre objectif d'au moins un mode de réalisation de l'invention est de fournir une telle technique qui soit utilisable avec des lunettes passives ou actives. 4. EXPOSÉ DE L'INVENTION Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, il est proposé un procédé de création et de report sur un support d'une paire d'imagettes stéréoscopiques à partir d'une paire d'images stéréoscopiques, ladite paire d'imagettes stéréoscopiques étant destinée à être projetée sur un écran au moyen d'un dispositif de projection capable de fonctionner avec des supports d'enregistrement argentiques d'un type prédéterminé, stockant des images dans des zones d'images possédant un format prédéterminé, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : - obtention, pour chaque image stéréoscopique de ladite paire, d'une imagette stéréoscopique par conversion de ladite image selon un facteur de compression de surface d'image tel que la somme des surfaces des deux imagettes obtenues est égale à la surface d'une zone d'image possédant ledit format prédéterminé ; - report, par photo-inscription, de ladite paire d'imagettes obtenues dans une zone d'image d'un support d'enregistrement argentique dudit type prédéterminé, de manière à ce que les deux imagettes occupent sensiblement toute la surface de la zone d'image. Le principe général de ce mode de réalisation particulier de l'invention consiste donc à reporter une paire d'imagettes stéréoscopiques dans une zone d'image de format prédéterminé d'un support d'enregistrement argentique, cette paire d'imagettes stéréoscopiques étant été préalablement élaborée au moyen d'un mécanisme de compression de surface d'images stéréoscopiques.
Ce mode de réalisation particulier repose donc sur une association d'un mécanisme de conversion d'images et d'un mécanisme d'impression sur un support d'enregistrement photosensible, permettant à ce qu'une paire d'imagettes stéréoscopiques puisse être élaborée à partir d'une paire d'images stéréoscopiques et stockée dans une même zone d'image de format prédéterminé du support. Ainsi, par itérations successives du procédé, le support d'enregistrement argentique comporte, dans chacune de ses zones d'image, une paire d'imagettes stéréoscopiques agencées côte à côte et occupant sensiblement toute la surface de la zone d'image.
De façon avantageuse, lors de ladite étape d'obtention d'une imagette stéréoscopique, le facteur de compression de surface d'image est appliqué dans une direction donnée de ladite image. Ainsi, on obtient dans chaque zone d'image du support argentique deux imagettes stéréoscopiques côte à côte et agencées verticalement ou horizontalement suivant la direction dans laquelle a été appliqué le facteur de compression. Dans un autre mode de réalisation particulier de l'invention, il est proposé un procédé de traitement d'un support d'enregistrement argentique sur lequel au moins une paire d'imagettes stéréoscopiques a été préalablement reportée par mise en oeuvre du procédé de création et de report précité, ledit procédé de traitement étant tel qu'il comprend les étapes suivantes : - acquisition d'une paire d'imagettes contenue dans une zone d'image, possédant ledit format prédéterminé, dudit support d'enregistrement argentique ; - superposition, par imagerie optique, des imagettes stéréoscopiques de ladite paire.
Ainsi, en superposant optiquement, dans un même plan, les deux imagettes stéréoscopiques contenues dans une zone d'image, l'opération indispensable pour générer une impression de relief sur l'écran est assurée. Avantageusement, le procédé de traitement comprend en outre une étape d'obtention, pour chaque imagette superposée de ladite paire, d'une image stéréoscopique apte à être projetée, par anamorphose optique de ladite imagette superposée selon un facteur de décompression de surface d'image tel que la surface de l'image obtenue est égale à la surface de la zone d'image possédant ledit format prédéterminé. De cette façon, chaque imagette décompressée possède le format prédéterminé de la zone d'image du support argentique et peut donc être projetée sur l'écran.
Selon une caractéristique avantageuse, dans ladite étape d'obtention d'une image stéréoscopique, le facteur de décompression de surface d'image est appliqué à ladite imagette superposée dans la direction selon laquelle le facteur de compression est appliqué. Dans un autre mode de réalisation particulier de l'invention, il est proposé un dispositif de création et de report sur un support d'une paire d'imagettes stéréoscopiques à partir d'une paire d'images stéréoscopiques, ladite paire d'imagettes stéréoscopiques étant destinée à être projetée sur un écran au moyen d'un dispositif de projection capable de fonctionner avec des supports d'enregistrement argentiques d'un type prédéterminé, stockant des images dans des zones d'images possédant un format prédéterminé, ledit dispositif de création et de report comprenant : - des moyens d'obtention, pour chaque image stéréoscopique de ladite paire, d'une imagette stéréoscopique par conversion de ladite image selon un facteur de compression de surface d'image tel que la somme des surfaces des deux imagettes obtenues est égale à la surface d'une zone d'image possédant ledit format prédéterminé ; - des moyens de report, par photo-inscription, de ladite paire d'imagettes obtenues dans une zone d'image d'un support d'enregistrement argentique dudit type prédéterminé, de manière à ce que les deux imagettes occupent sensiblement toute la surface de la zone d'image.
Ainsi, ce mode de réalisation particulier de l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive consistant à créer et reporter dans une zone d'image de format prédéterminé d'un support d'enregistrement argentique, une paire d'imagettes stéréoscopiques occupant sensiblement toute la surface de la zone d'image, ladite paire d'imagettes étant obtenue par conversion d'une paire d'images stéréoscopiques selon un facteur de compression de surface d'image.
Avantageusement, le facteur de compression de surface d'image est appliqué par lesdits moyens d'obtention dans une direction donnée de ladite image. Chaque zone d'image du support argentique comprend donc deux imagettes stéréoscopiques jointives côte à côte et agencées verticalement ou horizontalement suivant la direction dans laquelle a été appliqué le facteur de compression. Dans un autre mode de réalisation particulier de l'invention, il est proposé un dispositif de traitement optique d'un support d'enregistrement argentique sur lequel au moins une paire d'imagettes stéréoscopiques a été préalablement reportée par mise en oeuvre du procédé de création et de report précité, ledit dispositif de traitement comprenant : - des moyens d'acquisition d'une paire d'imagettes contenue dans une zone d'image, possédant ledit format prédéterminé, dudit support d'enregistrement argentique ; - des moyens de superposition optique aptes à superposer les imagettes stéréoscopiques de ladite paire l'une sur l'autre. Ainsi, ce mode de réalisation particulier de l'invention permet de réaliser un traitement optique d'une paire d'imagettes stéréoscopiques qui a été préalablement reportée sur un support argentique. Ce traitement consiste à superposer (ou combiner) les deux imagettes stéréoscopiques contenues dans une même zone d'image du support argentique l'une sur l'autre, afin de générer une impression de relief sur l'écran. Selon une première mise en oeuvre avantageuse, lesdits moyens de superposition optique comprennent une paire de micro-prismes, chaque micro-prisme étant agencé symétriquement l'un par rapport à l'autre de manière à dévier optiquement une des imagettes de ladite paire, pour superposer les imagettes de ladite paire.
Chaque micro-prisme possède un angle de déviation permettant de dévier chaque imagette de ladite paire et de les superposer l'une sur l'autre. Avantageusement, ledit dispositif de traitement comprend en outre des moyens d'obturation adaptés pour bloquer alternativement la transmission sur l'écran d'une des deux imagettes de ladite paire, à une fréquence d'obturation sensiblement égale à 48 images/seconde.
En réalisant une superposition séquentielle des imagettes stéréoscopiques, le dispositif de traitement optique selon l'invention prévoit la possibilité, pour l'observation, d'utiliser des lunettes de visualisation active. De façon avantageuse, les moyens d'obturation appartiennent au groupe comprenant : - un obturateur électro-optique à cristal liquide ; - un obturateur mécanique à disque ou à roue mobile comprenant au moins une ouverture traversante. Selon une deuxième mise en oeuvre avantageuse, lesdits moyens de superposition optique comprennent au moins un bloc de matériau biréfringent adapté pour : - polariser les imagettes de ladite paire de manière à ce qu'elles présentent deux états de polarisation orthogonaux ; et - dévier optiquement chaque imagette de ladite paire, de manière à superposer les imagettes de ladite paire.
En réalisant une superposition simultanée des imagettes stéréoscopiques, le dispositif de traitement optique selon l'invention prévoit la possibilité, pour l'observation, d'utiliser des lunettes de visualisation passive. Selon un mode de réalisation particulier, ledit au moins un bloc de matériau biréfringent est constitué d'un élément séparateur de faisceau biréfringent.
Selon une variante de réalisation, ledit au moins un bloc de matériau biréfringent est constitué de : - deux cubes séparateurs de polarisation ; - un cube de verre neutre. Selon une caractéristique avantageuse, ledit au moins un bloc de matériau biréfringent possédant des états propres linéaires, ledit dispositif de traitement comprend en outre une lame à retard, de type quart d'onde, orientée selon un angle de 45° des axes propres de biréfringence dudit au moins un bloc de matériau biréfringent. De cette façon, les états propres linéaires obtenus en sortie dudit au moins un bloc de matériau biréfringent sont converties en états circulaires, pouvant être utilisés avec des lunettes de visualisation passive.
Selon une troisième mise en oeuvre avantageuse, ledit dispositif de traitement comprend en outre des moyens d'obturation adaptés pour bloquer alternativement la transmission d'une des deux imagettes, à une fréquence d'obturation sensiblement égale à 48 images/seconde, lesdits moyens d'obturation comprenant : - une lame à retard programmable, de type demi-onde, orientée selon un angle de 45° des axes propres de biréfringence dudit au moins un bloc de matériau biréfringent ; - un analyseur de polarisation. Cette configuration optique permet, de façon simple et peu coûteuse, de rendre compatible le dispositif de projection non plus avec des lunettes de visualisation passive, mais avec des lunettes de visualisation active. Avantageusement, ledit dispositif de traitement comprend en outre des moyens de commande adaptés pour piloter l'activation desdits moyens d'obturation, ladite activation desdits moyens d'obturation étant effectuée de manière synchronisée avec un système d'obturation d'une paire de lunettes stéréoscopiques associé auxdits moyens de commande. Selon une caractéristique avantageuse, ledit dispositif de traitement comprend en outre des moyens d'anamorphose optique, activés pour chaque imagette superposée de ladite paire, de manière à obtenir une image stéréoscopique apte à être projetée, selon un facteur de décompression de surface d'image tel que la surface de l'image obtenue est égale à la surface de la zone d'image possédant ledit format prédéterminé. Les moyens d'anamorphose optique permettent de décompresser les imagettes afin qu'elles possèdent chacune le format prédéterminé des zones d'image du support argentique et ainsi d'obtenir des images stéréoscopiques aptes à être projetées, simultanément ou séquentiellement sur l'écran. De façon avantageuse, les moyens d'anamorphose optique appartiennent au groupe comprenant : - un dispositif optique de type Hypergonar ; - un dispositif optique de type sphéro-cylindrique. 5. LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 présente un organigramme d'un mode de réalisation particulier du procédé de création et de report d'une paire d'imagettes stéréoscopiques, selon l'invention ; - la figure 2 représente la structure schématique d'un dispositif de traitement optique selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3a illustre le principe d'un élément biréfringent séparateur de faisceau ; - la figure 3b représente la structure schématique d'un dispositif de traitement optique, selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, intégrant l'élément biréfringent séparateur de faisceau illustré sur la figure 3a ; - la figure 4 représente la structure schématique d'un dispositif de traitement optique selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 5 présente la structure schématique d'un dispositif de traitement optique selon un quatrième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6 illustre, de manière schématique, un dispositif de projection équipé d'un dispositif de traitement optique tel que précédemment décrit aux figures 2, 3b, 4, 5 et d'une pellicule de film argentique obtenue selon le procédé décrit en relation avec la figure 1, selon un mode de réalisation particulier de l'invention. 6. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Sur toutes les figures du présent document, les éléments identiques sont désignés par une même référence numérique. La figure 1 présente un organigramme 100 d'un mode de réalisation particulier du procédé de création et de report d'une paire d'imagettes stéréoscopiques, selon l'invention. De manière générale, le procédé consiste à créer et reporter sur une pellicule de film argentique (ou plus généralement sur un support d'enregistrement argentique) une paire d'imagettes stéréoscopiques à partir d'une paire d'images stéréoscopiques. Cette paire d'imagettes est destinée à être projetée sur un écran à l'aide d'un dispositif de projection capable de fonctionner avec des pellicules de film argentique. Un exemple de dispositif de projection est illustré plus loin en relation avec la figure 6. Dans la suite de la description, on se place dans le cadre d'une projection stéréoscopique reposant sur un format de projection cinématographique 1,33 : 1 (ou 4/3). On rappelle que le format de projection est défini comme étant le rapport entre la largeur et la hauteur de l'image projetée. La pellicule argentique utilisée ici est une pellicule 35mm (référencée 150 sur la figure) destinée à stocker des images dans des zones d'image (référencées 155) possédant un format standard 24x18mm, soit une surface de 432mm2. On entend par zone d'image, la zone d'émulsion photosensible dans laquelle est enregistrée une image d'une scène ou d'un sujet. La pellicule argentique 150 comporte, de manière classique, des perforations 151 sur chacun de ses bords, pour permettre l'entraînement de celle-ci lors de la projection des images, et une piste sonore optique 152 située entre les perforations d'un des bords de la pellicule et les zones d'image. A noter que ce format de pellicule est un exemple purement illustratif et d'autres formats de pellicule pourraient bien entendu être envisagés, sans sortir du cadre de l'invention. Dans une étape 110, on obtient une paire d'images stéréoscopiques numériques 115a, 115b préalablement élaborées par une méthode de stéréoscopie bien connue de l'Homme du Métier. Par exemple, la paire d'images stéréoscopiques a été enregistrée au préalable au moyen d'un système de prise de vue stéréoscopique de type numérique. L'image stéréoscopique 115a est destinée pour l'oeil droit et l'image stéréoscopique 115b pour l'oeil gauche du spectateur. On désigne par « image numérique », toute image qui a été acquise, traitée et sauvegardée sous une forme codée en nombres binaires.
Chaque image stéréoscopique numérique possède une résolution et une définition d'image prédéterminées, permettant de définir un format d'image analogique (c'est-à-dire les dimensions réelles de sa représentation sur un support physique) 24x18 mm, de haute résolution. On rappelle que la résolution détermine le nombre de points (résolution argentique) ou de pixels (résolution numérique) distincts par unité de longueur (exprimé généralement en points par pouce ou PPP) pouvant être reproduits sur un support physique ou une surface d'affichage. La résolution d'une image numérique permet d'établir le rapport entre le nombre de pixels d'une image et la taille réelle de sa représentation sur un support physique.
La définition d'une image correspond, quant à elle, au nombre de points ou de pixels qui est utilisé pour la représenter dans ses deux dimensions. Elle indique la finesse de détail d'une image. Dans une étape de compression 120, afin de conserver la fréquence de défilement des « images » (des zones d'image plus précisément) de la pellicule 35mm, chaque image stéréoscopique 115a, 115b subit dans un premier temps une compression numérique dans le sens de la hauteur (c'est-à-dire correspondant à la direction de défilement de la pellicule argentique), de manière à obtenir respectivement des imagettes stéréoscopiques 125a, 125b possédant un format d'image analogique 24x9mm. Ce changement de format d'image est réalisé en appliquant un facteur de compression de surface d'image égal à 2 dans le sens de la hauteur. Puis, dans une étape de report 130, la paire d'imagettes 125a, 125b est reportée, par photo-inscription (par exemple à l'aide d'un imageur), dans une zone d'image 155 de la pellicule de film argentique 150 de format 35mm. Le report de la paire d'imagettes 125a, 125b, de nature numérique, sur la pellicule argentique permet d'obtenir une paire d'imagettes analogiques 135a, 135b de format 24x9mm chacune. Selon un mode de réalisation particulier, ce report est effectué de manière à ce que les deux imagettes 135a, 135b se retrouvent agencées côte à côte dans le sens de la hauteur et occupent toute la surface de la zone d'image de format 24x18mm. On entend ici par « photo-inscription », le mécanisme consistant à enregistrer ou à stocker une ou plusieurs images numériques (ou analogique) sur un support argentique. Il inclut donc implicitement l'action de la lumière sur la zone d'image photosensible 155, le développement et le tirage. Il peut être mis en oeuvre, à titre d'exemples non-limitatifs, à l'aide d'une méthode de type « kinescopage », type « DV-shoot », ou de toute autre méthode que l'Homme du Métier estimera pertinente.
Selon un mode de réalisation particulier, les images numériques 135a, 135b peuvent être soumises à une analyse par rayonnement laser au cours de laquelle les pixels des images stéréoscopiques sont interpolés par un micro-processeur. Un calcul est alors effectué de manière à convertir, selon le facteur de compression, lesdites images stéréoscopiques dans le format approprié, avant d'être reportées dans la zone d'image de la pellicule argentique 150. Ainsi, par itérations successives des étapes du procédé décrit ci-dessus, on obtient au final une pellicule de film argentique avec, pour chaque zone d'image, une paire d'imagettes stéréoscopiques destinée à être projetée sur un écran. De ce fait, bien que la projection stéréoscopique implique une restitution de deux images superposées (au lieu d'une seule dans le cadre d'une projection monoscopique), la pellicule argentique ainsi obtenue permet au système de projection de projeter un contenu vidéo stéréoscopique tout en conservant la même fréquence de défilement des zones d'image que celle habituellement appliquée dans le cadre d'une projection standard.
Les imagettes stéréoscopiques ainsi reportées sur la pellicule argentique nécessitent, avant d'être projetées sur un écran pour une visualisation en trois dimensions, de subir un traitement particulier (superposition et remise en forme des imagettes dans le format d'image standard 24x18mm), assuré par la présence d'un dispositif de traitement optique placé entre ladite pellicule et l'objection de projection d'un dispositif de projection. La structure d'un tel dispositif est illustrée ci-après, selon différents modes de réalisation particuliers (cf. figures 2, 3b, 4 et 5). À des fins éventuellement de réparation de pellicule ou de correction, on pourrait prévoir, dans un mode de réalisation particulier, de séparer les deux imagettes reportées dans la zone d'image par une zone opaque horizontale dont la largeur serait au maximum égale à la moitié de l'intervalle séparant deux zones d'image de la pellicule. Selon un mode de réalisation particulier, les étapes du procédé telles que décrites précédemment peuvent être mises en oeuvre par un dispositif dédié à la création et au report sur un support d'enregistrement argentique d'une paire d'imagettes stéréoscopiques.
La figure 2 représente la structure schématique d'un dispositif de traitement optique 200 selon un premier mode de réalisation de l'invention. Il s'agit d'un dispositif d'imagerie optique pouvant équiper un dispositif de projection qui fonctionne avec une pellicule argentique obtenue par mise en oeuvre du procédé de création et de report précité. Ce dispositif 200 est placé entre la pellicule argentique et l'objectif de projection (selon la configuration décrite plus loin en relation avec la figure 6). Il a pour objet de réaliser une superposition des deux imagettes stéréoscopiques 135a, 135b qui occupent la zone d'image 155 de la pellicule argentique 150. La paire d'imagettes stéréoscopiques 135a, 135b, pour être projetée sur un écran, est donc soumise à un rayonnement lumineux fourni par exemple par une lampe à arc alimentée en courant continu (non illustrée sur la figure), placée derrière la pellicule argentique. La référence 250 représente l'axe optique du dispositif de projection (non représenté).
Plus particulièrement, le dispositif de traitement optique 200 comprend un couple 230 de micro-prismes 230a, 230b, chaque micro-prisme étant agencé symétriquement l'un par rapport à l'autre et de façon à faire face à une des imagettes stéréoscopiques : le micro-prismes 230a est disposé en regard de l'imagette 135a et le micro-prismes 230b est disposé en regard de l'imagette 135b. Chaque micro-prisme 230a, 230b possède un angle de déviation a (l'angle au sommet du prisme étant orienté vers l'extérieur du dispositif) de façon à dévier l'imagette qui lui fait face et de la superposer avec l'autre imagette de la paire dans un plan de superposition 240 (obtention des imagettes superposées 235a, 235b). Dans la suite de la description, on entend par plan de superposition, le plan de l'image acquise à l'issue de l'opération de superposition de la paire d'imagettes qui est placée en amont des moyens de superposition optique (couple de prismes en l'occurrence ici). Les moyens de superposition optique ont pour objet d'assurer une superposition (ou combinaison) des imagettes projetées dans le plan de l'écran de cinéma (images réelles). Il convient de noter que pour être superposées sur l'écran, les imagettes placées dans le plan de superposition (images virtuelles) subissent, avant d'être projetées, un processus d'anamorphose optique (selon le principe décrit ci-après).
L'angle de déviation a est déterminé en fonction du format des imagettes (24x9mm dans le cas présent) d'une part et en fonction des caractéristiques de l'objectif de projection (notamment son grandissement), fonction lui-même de la profondeur de la salle de projection et de la taille de l'écran (plusieurs optiques étant disponibles à cet effet sur un projecteur de cinéma conventionnel). Le dispositif 200 comprend en outre un obturateur 220 placé en amont du couple de micro-prismes. Son rôle est de bloquer alternativement le passage de l'imagette 135a ou 135b sur le micro-prisme 130a ou 130b, à une fréquence égale à 48 imagettes par seconde. L'obturation peut être assurée, à titre d'exemple, par un obturateur électro- optique à cristal liquide ou un obturateur mécanique à disque (ou à roue) mobile comprenant des ouvertures traversantes. Ce mode de réalisation permet donc, en mettant en oeuvre une superposition séquentielle des deux imagettes stéréoscopiques, d'assurer l'indépendance de chaque imagette stéréoscopique 135a, 135b, processus compatible avec des lunettes de visualisation active (ou alternée). En effet, pour fonctionner avec des lunettes actives, les imagettes 135a, 135b doivent être projetées sur l'écran successivement l'une après l'autre afin d'être présentées à chaque oeil (l'imagette 135a étant associée à l'oeil droit et l'imagette 135b à l'oeil gauche), à une fréquence égale à 48 imagettes par seconde. Les systèmes d'obturateurs équipant ce type de lunettes doivent donc être synchronisées avec l'obturateur 220 du dispositif de traitement optique 200. Cette synchronisation peut être effectuée au moyen d'un signal de commande infra-rouge envoyé par le dispositif de traitement optique 200 pour piloter à distance le système d'obturateurs équipant les lunettes. Dans un mode de réalisation particulier, le dispositif de traitement optique 200 peut comprendre en outre des moyens d'anamorphose optique (non illustrés sur la figure), placés en aval du couple de micro-prismes. Ces moyens d'anamorphose optique, de type sphéro-cylindrique, sont chargés de réaliser une décompression optique du format des imagettes 235a, 235b préalablement superposées dans le plan 240 (soit 24x9mm), dans le sens de la hauteur de l'imagette, de sorte que le format obtenu après décompression correspond au format standard (soit 24x18mm) des zones d'image de la pellicule lue par le dispositif de projection. En effet, on rappelle à ce titre que les images stéréoscopiques d'origine ont subi une compression numérique avant d'être reportées, sous forme d'imagettes, dans les zones d'image de la pellicule, ce qui implique une remise au format standard de ces imagettes avant leur restitution sur un écran. Toutefois, dans le cas où l'objectif optique du dispositif de projection comporte un dispositif de type Hypergonar (comme dans le cas d'un cinémascope par exemple), ce dernier remplissant déjà le rôle d'anamorphoseur optique, l'ajout de moyens d'anamorphose optique au sein du dispositif de traitement optique n'est donc pas nécessaire. On présente maintenant, en relation avec la figure 3a, le principe d'un élément 310 biréfringent séparateur de faisceau (ou « beam displacer » en anglais). En présence d'un tel élément, un faisceau incident 301 de polarisation quelconque (ou non polarisé) est séparé en deux faisceaux 302, 303 parallèles de polarisations rectilignes croisées. L'élément biréfringent 310 illustré ici est un bloc de calcite, de forme parallélépipédique et possédant des états propres linéaires. Ses propriétés de biréfringence et sa longueur L permettent de générer en sortie deux faisceaux 302, 303 parallèles séparés d'une distance égale à 9 mm (dans le cas du format standard 24x18mm de la pellicule argentique 35mm), les états de polarisation respectifs 304, 305 de ces deux faisceaux étant rectilignes et orthogonaux l'un par rapport à l'autre.
La figure 3b représente la structure schématique d'un dispositif de traitement optique 300, selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, intégrant l'élément biréfringent séparateur de faisceau illustré sur la figure 3a. Chaque faisceau incident issu des imagettes stéréoscopiques 135a, 135b traverse l'élément biréfringent 310 et en ressorte selon le principe décrit ci-dessus. L'élément 310 sépare l'imagette 135a incidente en deux imagettes 325a,335a en leurs conférant des états de polarisation rectilignes orthogonaux. De la même façon, l'élément biréfringent 310 sépare l'imagette 135b incidente en deux imagettes 325b, 335b en leur conférant des états polarisation rectilignes orthogonaux.
En conséquence, les imagettes 135a et 135b se retrouvent superposées dans un plan de superposition 340 (imagettes référencées 335a et 335b sur la figure), avec des états de polarisation orthogonaux entre eux. L'élément biréfringent 310 présente donc les deux fonctions suivantes : - polariser les imagettes 135a, 135b de manière à ce qu'elles présentent deux états de polarisation rectilignes et orthogonaux entre eux dans le plan de superposition 340 ; - dévier chaque imagette 135a, 135b, de manière à les superposer l'une sur l'autre dans le plan de superposition 340.
En réalisant une superposition simultanée des imagettes stéréoscopiques, le dispositif de traitement optique 300 permet de rendre compatible la projection des imagettes avec l'utilisation de lunettes de visualisation passive. Or, il convient de noter que les contraintes de fabrication de ces lunettes imposent que les images stéréoscopiques projetées sur un écran possèdent des états de polarisation circulaire droite et gauche. Les états de polarisation des imagettes 335a, 335b situées dans le plan de superposition étant linéaires, une lame à retard 330, de type quart d'onde, est introduite dans le dispositif de traitement 300, de manière à convertir, pour chaque imagette, un état de polarisation rectiligne en un état de polarisation circulaire droite ou gauche.
La lame quart d'onde 330 est classiquement orientée, c'est-à-dire selon un angle de 45 degrés par rapport aux axes propres (axes ordinaire et extraordinaire) de l'élément biréfringent 310, de manière à produire une polarisation circulaire à partir de la polarisation linéaire qu'elle reçoit. Par conséquent, les imagettes en sortie de la lame quart d'onde 330 possèdent des états de polarisation circulaires droite et gauche.
Il convient de noter que l'élément 310 illustré ici est un verre de calcite possédant des états propres linaires. D'autres matériaux présentant de telles propriétés peuvent également être utilisés dans ce mode de réalisation, tels que le Spath, le Quartz par exemple, ou encore tout autre matériau que l'Homme du Métier pourra estimer pertinent. Dans le cas d'utilisation d'un matériau possédant des états propres circulaires, il n'est pas nécessaire d'introduire de lame à retard derrière l'élément séparateur de faisceau, puisque les états de polarisation des faisceaux obtenus en sortie de celui-ci sont d'ores et déjà circulaires. La figure 4 représente la structure schématique d'un dispositif de traitement optique 400 selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de traitement optique comprend un ensemble constitué de : - deux cubes biréfringents (appelés « polarization beam splitter » en anglais) 420, 425 ; et - un cube de verre neutre 410 (pour égaliser les trajets optiques pour les deux imagettes). Les cubes biréfringents 425 et 420 sont disposés de part est d'autre de l'axe optique 450 du dispositif de projection et le cube de verre neutre 410 est adjacent au cube biréfringent 425 et placé en amont de ce dernier. Chacun de ces cubes 410, 425 possède des arêtes de 6mm par exemple. Les cubes biréfringents 420, 425 sont des cubes séparateurs de polarisation, possédant des états propres linaires. Ils sont chargés de : - polariser les imagettes 135a, 135b, de manière à ce qu'elles présentent deux états de polarisation linaires et orthogonaux entre eux dans le plan de superposition 440 ; et 20 - superposer les imagettes 135a, 135b l'une sur l'autre dans le plan de superposition 440. Le cube 420 comprend une lame séparatrice 421 qui sépare le faisceau incident issu de l'imagette 135b en un premier faisceau orienté parallèlement à la direction du faisceau incident et en un second faisceau orienté perpendiculairement à la direction du 25 faisceau incident. Les premier et second faisceaux présentent des états de polarisation rectilignes et orthogonaux entre eux. Le second faisceau, réfléchi par la lame séparatrice 421, est donc orienté pour faire face au cube biréfringent 425. Le cube biréfringent 425 comprend une lame séparatrice 426 permettant de séparer le second faisceau issu du cube biréfringent 420 en deux autres faisceaux selon 30 le même principe que celui décrit précédemment pour le cube biréfringent 420. Le 10 15 faisceau réfléchi par la lame séparatrice 426 sort du cube avec un état de polarisation rectiligne, perpendiculaire à celui qu'il possédait avant d'entrer dans le cube 425. Le faisceau incident issu de l'imagette 135a traverse tout d'abord un cube de verre neutre, afin de rendre équivalents les chemins optiques des imagettes 135a et 135b au niveau de la lame 426. Ce faisceau est ensuite séparé par la lame séparatrice 426 du cube biréfringent 425 en un premier faisceau orienté parallèlement à la direction du faisceau incident et en un second faisceau orienté perpendiculaire à la direction du faisceau incident. Les premier et second faisceaux présentent des états de polarisation rectilignes et orthogonaux entre eux.
Le premier faisceau issu de l'imagette 135a se combine avec le second faisceau issu de l'imagette 135b et une superposition des deux imagettes s'opère alors. On obtient ainsi dans le plan de superposition 440 deux imagettes 435a, 435b surperposées l'une sur l'autre et présentant chacune un état de polarisation rectiligne et orienté perpendiculairement à l'autre.
Les imagettes ainsi polarisées linéairement passent dans une lame quart d'onde 430, placée en aval des deux cubes séparateurs de polarisation, avant d'être projetées sur l'écran. En effet, les cubes ayant des états propres linéaires, ces derniers confèrent aux deux imagettes des états de polarisation rectilignes qui doivent être converties dans des états de polarisation circulaires, afin qu'elles deviennent compatibles avec un système de restitution requérant l'utilisation de lunettes de visualisation passive. Cette lame quart d'onde est orientée selon un angle de 45 degrés des axes propres (axes ordinaire et extraordinaire) des cubes séparateurs de polarisation 420, 425. On rappelle que dans le cas où le dispositif de traitement optique 400 est conçu de manière à intégrer des cubes séparateurs de polarisation possédant des états propres circulaires, aucune lame quart d'onde n'est nécessaire. Dans ce mode de réalisation particulier, le dispositif de traitement optique 400 comprend également une optique d'anamorphose 460, de type sphéro-cylindrique, aptes à réaliser une décompression optique du format des imagettes 435a, 435b superposées dans le plan de superposition 440. Ces moyens d'anamorphose permettent plus particulièrement de convertir le format 24x9mm des imagettes 435a, 435b dans le format standard 24x18mm des zones d'image de la pellicule argentique. Comme expliqué plus haut en relation avec la figure 2, cette optique d'anamorphose peut faire d'ores et déjà partie intégrante de l'objectif de projection lui-même. Dans ce cas, l'ajout d'une optique d'anamorphose comme celle illustrée sur cette figure n'est pas nécessaire. La figure 5 présente la structure schématique d'un dispositif de traitement optique 500 selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. Le dispositif 500 dispose de la même configuration de cubes optiques que celle du dispositif 400 (décrit ci-dessus en relation avec la figure 4), à savoir : deux cubes biréfringents 520, 525 disposés de part et d'autre de l'axe optique 550 et un cube de verre neutre 510 placés en amont du cube 525. Cette configuration permet de polariser chaque imagette 135a, 135b issue de la zone d'image de la pellicule et de les superposer l'une sur l'autre, de manière à générer, dans un plan de superposition 540, deux imagettes 535a, 535b superposées et dont les états de polarisation sont rectilignes et orthogonaux entre eux. À la différence du dispositif 400 qui comprend une lame à retard de type quart d'onde adaptée à la visualisation stéréoscopique passive, le dispositif de traitement optique 500 illustré ici est adapté pour fonctionner avec des lunettes stéréoscopiques actives. Il comprend pour ce faire des moyens d'obturation formés par une lame de phase programmable 530, de type demi-onde, et un analyseur de polarisation 570 (ou polariseur). La lame demi-onde est orientée selon un angle égal à 45 degrés des axes propres des cubes séparateurs 520, 525 et est réglée de façon à bloquer alternativement le passage de l'imagette 535a ou l'imagette 535b sur l'écran à une fréquence égale à 48 imagettes par seconde. Il convient de noter que, en se basant sur le même principe, on peut prévoir, dans un autre mode de réalisation particulier, de modifier la structure du dispositif de traitement optique 300 (figure 3) en remplaçant la lame quart d'onde 330 par des moyens d'obturation (c'est-à-dire une lame demi-onde à phase programmable suivie d'un polariseur), de façon à mettre en oeuvre une projection stéréoscopique qui fonctionne avec des lunettes actives (et non plus avec des lunettes passives, comme c'est le cas du mode de réalisation particulier illustré à la figure 3).
L'obturation peut être assurée, à titre d'exemple, par un obturateur électrooptique à cristal liquide ou un obturateur mécanique à disque mobile ajouré.
Les moyens d'obturation décrits ci-dessus sont contrôlés par moyens de commande (non illustrés sur la figure) chargés de piloter l'activation de la lame demi onde 530 en synchronisation avec le système d'obturation des lunettes actives utilisées par les spectateurs.
Dans le cadre des modes de réalisation présentés ci-dessus en relation avec les figures 4 et 5, il convient de noter que les imagettes sortant du dispositif de traitement optique sont désaxées verticalement d'une distance de 4,5 mm (dans le cas d'une pellicule argentique 35mm de format d'image standard 24x18mm) par rapport à l'axe optique 450 du dispositif de projection, parfois accompagné d'un décalage horizontal.
Dans le cas d'un projecteur de type Victoria 5 (Société Cinemeccanica) par exemple, équipé d'une monture de support pour trois objectifs de projection, le désaxage vertical de 4,5 mm s'accompagne en outre d'un désaxage horizontal d'environ 0,16 mm. Il s'avère donc nécessaire de procéder à un recentrage optique vertical et horizontal. Un tel recentrage peut être simplement obtenu par l'ajout d'un moyen conventionnel optique, ou par réglage mécanique (par exemple en changeant des moyens de fixation du système positionnement des objectifs), ou en redessinant la monture de support, ou encore par tout autre méthode que l'Homme du Métier pourra estimer pertinent et qui permettra de compenser ces désaxages vertical et horizontal. On présente maintenant, en relation avec la figure 6, la structure d'un dispositif de projection 600 équipé d'un dispositif de traitement optique tel que précédemment décrit aux figures 2, 3b, 4, 5 et d'une pellicule de film argentique obtenue selon le procédé décrit en relation avec la figure 1, selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Le dispositif de projection 600 comprend plus particulièrement : - une source lumineuse 610, telle qu'une lampe à arc alimentée en courant continu par exemple, agencée devant la pellicule argentique 630 de manière à éclairer la paire d'imagettes stéréoscopiques 135a, 135b comprise dans chaque zone d'image de la pellicule argentique ; - la pellicule argentique 630 35mm comprenant, dans chaque zone d'image 635 de format 24x18, une paire d'imagettes stéréoscopiques qui a été préalablement reportée sur la pellicule par mise en oeuvre du procédé de l'invention (décrit plus haut en relation avec la figure 1). La zone d'image doit être placée dans le plan focal de l'objectif optique 660 ; - un guide 620, associé à un mécanisme de roue crantée 640, permettant d'entraîner la pellicule argentique 630 de haut en bas et présenter chaque paire d'imagettes devant une fenêtre de projection 625 présente au centre du guide ; - un dispositif traitement optique 650, placé entre la pellicule argentique et l'objectif de projection 660, ce dispositif étant chargé de réaliser un traitement optique de chaque paire d'imagettes stéréoscopiques éclairée par la source lumineuse 610, selon le principe décrit plus haut en relation avec les figures 2, 3b, 4 et 5 (dispositif référencé 200, 300, 400 ou 500 selon le mode de réalisation particulier mis en oeuvre), afin qu'elle puisse être projetée sur un écran 670 (métallisé dans le cas d'utilisation de lunettes passives ou non métallisé dans le cas d'utilisation de lunettes actives), quelle que soit la méthode de superposition (simultanée ou séquentielle) appliquée ; - un objectif optique 660, utilisé en tant qu'optique de projection, permettant d'une part d'anamorphoser chaque paire d'imagettes stéréoscopiques issue du dispositif de traitement 650 (déformation optique des imagettes dans le sens de la hauteur pour les obtenir dans un format d'image standard 24x18mm) et de les projeter d'autre part sur l'écran de cinéma 670. On obtient ainsi une paire 675 d'images stéréoscopiques, de format standard 24x18mm chacune, superposées l'une sur l'autre sur l'écran de cinéma. Dans la pratique, le défilement des paires d'imagettes (ou des zones d'image) de la pellicule devant la fenêtre de projection 625 est saccadé. L'entraînement de la pellicule est réalisé en immobilisant, durant une fraction de seconde, chaque zone d'image devant la fenêtre de projection 625. Ce mouvement discontinu est produit à partir d'un mouvement de rotation continu, transformé par une boucle de ralentissement particulière (par exemple de type croix de Malte, à griffe, ou encore à double came de Trézel) de manière à ce que, entre deux immobilisations, un obturateur vienne s'interposer entre la source lumineuse et la pellicule afin d'éviter le phénomène de « filage » (scintillement). Lorsque la zone d'image de la pellicule est fixe devant la fenêtre de projection, la projection de la paire d'imagettes s'effectue séquentiellement (imagette pour l'oeil gauche, puis imagette pour l'oeil droit ou inversement), de sorte qu'à chaque seconde, quarante huit imagettes différentes par seconde alternent au lieu de vingt quatre images par seconde dans le cas d'une projection classique (non stéréoscopique). La technique de projection décrite ci-dessus en relation avec les figures 1 à 6 est destinée à la réalisation d'une projection en trois dimensions à partir d'un dispositif de projection traditionnel supportant une pellicule de film argentique de format 35mm, disposant des zones d'image de format 24x18mm. Il est clair toutefois qu'une telle technique peut aisément être adaptée à de nombreux autres formats de pellicule argentique et de zones d'image, sans sortir du cadre de l'invention. À titre d'exemples illustratifs, une telle technique peut également s'appliquer dans le cadre d'une projection d'images ou de contenus vidéo 3D mise en oeuvre à partir d'une pellicule argentique du type appartenant à la liste suivante (liste non exhaustive) : - pellicule de format 35mm comprenant des zones d'images de format 20,96x17,53mm (utilisé pour le cinémascope optique avec un format de projection 2,39 :1) ; - pellicule de format 35mm comprenant des zones d'images de format 20,96x11,33 mm (format de projection 1,85:1) ; - pellicule de format 35mm comprenant des zones d'images de format 20,96x12,62 mm (format de projection 1,66:1) ; - pellicule de format 70mm (format de projection IMAX 1,43:1 ou le format Todd-AO 2,20 :1) ; - pellicule de format 65mm (format de projection 2,76:1 ou 2,20 :1). 25 30

Claims (19)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé de création et de report sur un support d'une paire d'imagettes stéréoscopiques (125a,125b) à partir d'une paire d'images stéréoscopiques (115a,115b), ladite paire d'imagettes stéréoscopiques étant destinée à être projetée sur un écran (670) 5 au moyen d'un dispositif de projection (600) capable de fonctionner avec des supports d'enregistrement argentiques (150) d'un type prédéterminé, stockant des images dans des zones d'images (155) possédant un format prédéterminé, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : - obtention (120), pour chaque image stéréoscopique de ladite paire, d'une imagette stéréoscopique par conversion de ladite image selon un facteur de compression de surface d'image tel que la somme des surfaces des deux imagettes obtenues est égale à la surface d'une zone d'image possédant ledit format prédéterminé ; - report (130), par photo-inscription, de ladite paire d'imagettes obtenues dans une zone d'image d'un support d'enregistrement argentique dudit type prédéterminé, de manière à ce que les deux imagettes reportées (135a,135b) occupent sensiblement toute la surface de la zone d'image.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, dans ladite étape d'obtention d'une imagette stéréoscopique, le facteur de compression de surface 20 d'image est appliqué dans une direction donnée de ladite image.
  3. 3. Procédé de traitement d'un support d'enregistrement argentique sur lequel au moins une paire d'imagettes stéréoscopiques a été préalablement reportée par mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, ledit procédé de traitement étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : 25 - acquisition d'une paire d'imagettes contenue dans une zone d'image, possédant ledit format prédéterminé, dudit support d'enregistrement argentique ; - superposition, par imagerie optique, des imagettes stéréoscopiques de ladite paire.
  4. 4. Procédé de traitement selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend 30 en outre une étape d'obtention, pour chaque imagette superposée de ladite paire, d'une image stéréoscopique apte à être projetée, par anamorphose optique de ladite imagette 10 15superposée selon un facteur de décompression de surface d'image tel que la surface de l'image obtenue est égale à la surface de la zone d'image possédant ledit format prédéterminé.
  5. 5. Procédé de projection selon la revendication 4, caractérisé en ce que, dans ladite étape d'obtention d'une image stéréoscopique, le facteur de décompression de surface d'image est appliqué à ladite imagette superposée dans la direction selon laquelle le facteur de compression est appliqué.
  6. 6. Dispositif de création et de report sur un support d'une paire d'imagettes stéréoscopiques (125a,125b) à partir d'une paire d'images stéréoscopiques (115a,115b), ladite paire d'imagettes stéréoscopiques étant destinée à être projetée sur un écran (670) au moyen d'un dispositif de projection (600) capable de fonctionner avec des supports d'enregistrement argentiques (150) d'un type prédéterminé, stockant des images dans des zones d'images (155) possédant un format prédéterminé, ledit dispositif de création et de report comprenant : - des moyens d'obtention, pour chaque image stéréoscopique de ladite paire, d'une imagette stéréoscopique par conversion de ladite image selon un facteur de compression de surface d'image tel que la somme des surfaces des deux imagettes obtenues est égale à la surface d'une zone d'image possédant ledit format prédéterminé ; - des moyens de report, par photo-inscription, de ladite paire d'imagettes obtenues dans une zone d'image d'un support d'enregistrement argentique dudit type prédéterminé, de manière à ce que les deux imagettes reportées (135a, 135b) occupent sensiblement toute la surface de la zone d'image.
  7. 7. Dispositif de création et de report selon la revendication 6, caractérisé en ce que le facteur de compression de surface d'image est appliqué par lesdits moyens d'obtention dans une direction donnée de ladite image.
  8. 8. Dispositif de traitement optique (650) d'un support d'enregistrement argentique sur lequel au moins une paire d'imagettes stéréoscopiques (135a, 135b) a été préalablement reportée par mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, ledit dispositif de traitement étant caractérisé en ce qu'il comprend :- des moyens d'acquisition d'une paire d'imagettes contenue dans une zone d'image, possédant ledit format prédéterminé, dudit support d'enregistrement argentique ; - des moyens de superposition optique aptes à superposer les imagettes stéréoscopiques de ladite paire l'une sur l'autre.
  9. 9. Dispositif de traitement selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de superposition optique comprennent une paire (230) de micro-prismes (230a, 230b), chaque micro-prisme étant agencé symétriquement l'un par rapport à l'autre de manière à dévier optiquement une des imagettes de ladite paire, pour superposer les imagettes de ladite paire.
  10. 10. Dispositif de traitement selon l'une quelconque des revendications 8 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens d'obturation (220) adaptés à bloquer alternativement la transmission sur l'écran d'une des deux imagettes de ladite paire, à une fréquence d'obturation sensiblement égale à 48 images/seconde.
  11. 11. Dispositif de traitement selon la revendication 10, caractérisé en ce que les moyens d'obturation appartiennent au groupe comprenant : - un obturateur électro-optique à cristal liquide ; et - un obturateur mécanique à disque ou à roue mobile comprenant au moins une ouverture traversante.
  12. 12. Dispositif de traitement selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de superposition optique comprennent au moins un bloc de matériau biréfringent (310 ; 410,420,425 ; 510,520,525) adapté à : - polariser les imagettes de ladite paire, de manière à ce qu'elles présentent deux états de polarisation orthogonaux ; et - dévier optiquement chaque imagette de ladite paire, de manière à superposer les imagettes de ladite paire.
  13. 13. Dispositif de traitement selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit au moins un bloc de matériau biréfringent est constitué d'un élément biréfringent séparateur de faisceau (310).
  14. 14. Dispositif de traitement selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit au moins un bloc de matériau biréfringent est constitué de : 2969349 26 - deux cubes séparateurs de polarisation (420, 425 ; 520,525) ; - un cube de verre neutre (410 ; 510).
  15. 15. Dispositif de traitement selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, ledit au moins un bloc de matériau biréfringent possédant des états propres linéaires, 5 caractérisé en ce qu'il comprend en outre une lame à retard, de type quart d'onde, orientée selon un angle de 45° des axes propres de biréfringence dudit au moins un bloc de matériau biréfringent.
  16. 16. Dispositif de traitement selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens d'obturation adaptés pour bloquer 10 alternativement la transmission d'une des deux imagettes, à une fréquence d'obturation sensiblement égale à 48 images/seconde, lesdits moyens d'obturation comprenant : - une lame (530) à retard programmable, de type demi-onde, orientée selon un angle de 45° des axes propres de biréfringence dudit au moins un bloc de matériau biréfringent ; 15 - un analyseur de polarisation (570).
  17. 17. Dispositif de traitement selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de commande adaptés pour piloter l'activation desdits moyens d'obturation, ladite activation desdits moyens d'obturation étant effectuée de manière synchronisée avec un système d'obturation d'une paire de lunettes 20 stéréoscopiques associé auxdits moyens de commande.
  18. 18. Dispositif de traitement selon l'une quelconque des revendications 8 à 17, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens d'anamorphose optique, activés pour chaque imagette superposée de ladite paire, de manière à obtenir une image stéréoscopique apte à être projetée, selon un facteur de décompression de surface 25 d'image tel que la surface de l'image obtenue est égale à la surface de la zone d'image possédant ledit format prédéterminé.
  19. 19. Dispositif de traitement selon la revendication 18, caractérisé en ce que les moyens d'anamorphose optique appartiennent au groupe comprenant : - un dispositif optique de type Hypergonar ; 30 - un dispositif optique de type sphéro-cylindrique.
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