FR2968251A1 - Vehicule frigorifique a deux etages de chargement - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un véhicule en particulier semi-remorque, comprenant : - un module de base comprenant un plancher à partir duquel s'étendent deux parois latérales et un panneau de fond, le compartiment de base présentant une ouverture arrière susceptible d'être libérée/fermée ; - un module supérieur recouvrant le compartiment de base et monté mobile en hauteur sur le compartiment de base entre une position basse et une position haute dans laquelle il présente un encadrement avant et un encadrement arrière à l'aplomb respectivement du panneau de fond et de l'ouverture arrière du module de base, comprenant un toit à partir duquel s'étendent des panneaux latéraux, le module supérieur étant destiné à former avec le module de base une enceinte de hauteur variable ; un deuxième plancher monté mobile en hauteur sur le mobile de base ; caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens d'obturation escamotables de l'encadrement arrière du module supérieur ; - des moyens d'obturation escamotables de l'encadrement avant du module supérieur ; - des moyens d'isolation thermique montés entre les parois latérales du module de base et les panneaux latéraux du module supérieur.

Description

Véhicule frigorifique à deux étages de chargement. Le domaine de l'invention est celui de la conception et de la fabrication des véhicules de transport de marchandises. Plus précisément, l'invention concerne un véhicule frigorifique (donc isotherme), conçu pour permettre le chargement de marchandises sur deux étages à l'intérieur du véhicule. Dans le domaine de l'invention, on connaît plusieurs types de véhicules pour le transport de marchandises à l'intérieur d'une semi-remorque : le transport sur un niveau : il est alors fréquent que toute la capacité de la semi-remorque ne soit pas utilisée du fait de l'exploitation d'une partie seulement de sa hauteur (étant fréquent que les palettes de transport soient chargées sur une hauteur limitée notamment du fait du risque d'écrasement des produits subissant la charge de l'empilement sur la palette) ; - le transport sur deux niveaux, permettant d'optimiser le chargement en hauteur à l'intérieur d'une semi-remorque. Pour le chargement à deux niveaux, on connaît principalement deux techniques. Selon une première technique, les parois internes de la semi-remorque sont pourvues de moyens de mise en place de poutrelles permettant d'installer un deuxième niveau de chargement. Dans la pratique, le chargement d'un tel véhicule s'effectue de la façon suivante : on charge les premières palettes au fond de la semi-remorque, sur le plancher de celle-ci, le plus souvent à l'aide d'un chariot-élévateur qui entre dans la semi-remorque. Après le chargement d'une première rangée de palettes, un opérateur met en place le deuxième niveau (en procédant à l'installation des poutrelles) au-dessus de la première rangée de palettes chargées. Cette partie de deuxième niveau est chargée par le chariot-élévateur qui pénètre à l'intérieur de la semi-remorque. L'opération se poursuit de proche en proche : une rangée déposée sur le plancher de la semi-remorque, une partie du deuxième niveau installée au-dessus de la dernière rangée chargée sur le plancher, chargement du deuxième niveau... On comprend que le deuxième niveau est installé au fur et à mesure du chargement de la remorque pour permettre les déplacements du chariot-élévateur 5 à l'intérieur de la semi-remorque. Cette technique présente plusieurs inconvénients, parmi lesquels : il est nécessaire, pour optimiser les temps de chargement/déchargement, de recourir à deux opérateurs, l'un pour la conduite du chariot-élévateur et l'autre pour l'installation/désinstallation du deuxième niveau ; les rails équipant la semi-remorque et destinés à recevoir les barres d'installation du deuxième niveau sont soumises à des contraintes et/ou des chocs répétés susceptibles d'entraîner un vieillissement prématuré, auquel cas la tenue mécanique du deuxième niveau n'est plus garantie ; - l'opérateur en charge de l'installation/désinstallation du deuxième niveau doit manipuler des pièces relativement lourdes (notamment les poutrelles), ce qui peut entraîner des troubles musculo-squelettiques. autre technique du transport à deux niveaux, le véhicule

- un module de base comprenant un plancher à partir duquel s'étendent deux parois latérales et un panneau de fond, le véhicule présentant à l'arrière généralement deux portes permettant l'accès à l'intérieur de la semi-remorque par l'arrière du véhicule ; - un deuxième plancher monté mobile en hauteur sur le module de base ; - un module supérieur recouvrant le compartiment de base et étant monté mobile en hauteur sur celui-ci entre une position 10 15 20 Selon une comprend : 25 30 basse et une position haute, ce module supérieur comprenant en outre un toit à partir duquel s'étendent des panneaux latéraux et en façade avant. Dans cette configuration, le module de base présente schématiquement une section en forme de U carré et le module supérieur présente également schématiquement une section en forme de U carré mais renversé et emboîtant la section en U carré du module de base. Ainsi, le module supérieur forme avec le module de base une enceinte de hauteur variable. Avec de tels véhicules, le chargement s'effectue de la façon suivante : le deuxième plancher est amené au niveau du premier plancher, le chargement s'effectuant par conséquent en premier lieu sur le deuxième plancher. Une fois le chargement du deuxième plancher exécuté, le module supérieur est amené en position haute permettant de monter également le deuxième plancher en position haute, éventuellement simultanément avec le module supérieur. Le deuxième plancher est amené à une hauteur permettant à un chariot-élévateur de poursuivre le chargement sur le plancher du module de base (et sous le deuxième plancher). Selon cette technique, il est donc possible que le chargement (et/ou le déchargement) soit réalisé par une seule personne conduisant le chariot-élévateur.

Toutefois, de tels véhicules sont actuellement destinés exclusivement au transport de marchandises qui n'exigent pas des conditions de températures particulières. En d'autres termes, ces véhicules ne permettent pas le transport de marchandises sous températures dirigées. En effet, la mise en oeuvre des sous- ensembles mobiles les uns par rapport aux autres dans de tels véhicule ne permet pas de garantir un maintien stable, dans des conditions raisonnables (groupes frigorigènes de dimensions classiques), dans l'enceinte de la semi-remorque pour permettre d'homologuer le véhicule en classe frigorifique. Ces véhicules ne permettent pas non plus de garantir le maintien de la température du local froid à partir duquel le chargement est effectué : généralement, avec les véhicules frigorifiques classiques (un seul niveau de chargement), un sas est érigé entre le véhicule et le local, au niveau du quai de chargement, évitant que l'air extérieur ne vienne réchauffer le local froid. De plus, ces véhicules ne garantissent pas les exigences d'hygiène requises pour certaines marchandises à transporter. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un véhicule de transport à deux niveaux qui soit compatible avec les exigences du transport de marchandises sous températures dirigées. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un véhicule en particulier semi-remorque, comprenant : un module de base comprenant un plancher à partir duquel s'étendent deux parois latérales et un panneau de fond, le compartiment de base présentant une ouverture arrière susceptible d'être libérée/fermée par deux portes ; un module supérieur recouvrant le compartiment de base et monté mobile en hauteur sur le compartiment de base entre une position basse et une position haute dans laquelle il présente un encadrement arrière et un encadrement avant à l'aplomb respectivement du panneau de fond et de l'ouverture arrière du module de base, comprenant un toit à partir duquel s'étendent des panneaux latéraux, le module supérieur étant destiné à former avec le module de base une enceinte de hauteur variable ; un deuxième plancher monté mobile en hauteur sur le mobile de base ; caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens d'obturation escamotables de l'encadrement arrière du module supérieur ; 20 25 30 - des moyens d'obturation escamotables de l'encadrement avant du module supérieur ; - des moyens d'isolation thermique montés entre les parois latérales du module de base et les panneaux latéraux du module supérieur.

Ainsi, grâce à l'invention, on obtient un véhicule pour le transport de marchandises sur deux niveaux, compatible avec le transport de marchandises sous températures dirigées. En effet, malgré la conception de la semi-remorque en deux modules présentant chacun une section en U carré, l'un étant renversé sur l'autre, avec les 1.0 espaces entre les panneaux supérieurs et les parois latérales du module de base prévus pour permettre un coulissement aisé du module supérieur sur le module de base, il est prévu selon l'invention d'isoler thermiquement l'intérieur de la semi-remorque de l'extérieur de celle-ci en procurant une étanchéité à l'air entre les deux modules. 15 De plus, l'ouverture du module supérieur apparaissant en position haute de celui-ci, à l'aplomb du panneau de fond et de l'ouverture arrière du module de base, est obturée selon l'invention en position haute du module supérieur, ceci encore pour isoler thermiquement l'intérieur de la semi-remorque de l'extérieur. On note que cette isolation contribue aussi au respect des exigences en 20 matière d'hygiène pour le transport de certaines marchandises. De plus, ces moyens d'obturation sont escamotables pour garantir le passage des marchandises au travers de l'ouverture du module de base en position basse du module supérieur. On note que les caractéristiques de l'invention permettent, comme déjà 25 mentionné, d'isoler thermiquement l'intérieur de la semi-remorque de l'extérieur, mais aussi d'éviter la présence de passages d'air susceptibles de mettre en communication les locaux reliés à la semi-remorque du véhicule par un sas d'isolation thermique au niveau du quai de chargement/déchargement. Selon une solution avantageuse, lesdits moyens d'obturation 30 escamotables comprennent, pour chaque encadrement, un store coulissant entre une position dans laquelle il s'étend sous le toit du module supérieur et une position dans laquelle il s'étend verticalement dans une position d'obturation dudit encadrement. On obtient ainsi une solution simple de conception et facile à mettre en oeuvre en vue d'obtenir une obturation escamotable de l'encadrement avant et arrière à l'aplomb du panneau de fond et de l'ouverture arrière du module de base lorsque le module supérieur est en position haute. Dans ce cas, le module supérieur comprend préférentiellement, pour chaque encadrement, une paire de glissières horizontales et une paire de glissières verticales reliées par une paire de glissières courbes aux glissières horizontales, le store étant monté coulissant dans lesdites glissières. Selon un mode de réalisation avantageux, le store est relié fixement au module de base par son extrémité formant extrémité inférieure en position d'obturation.

De cette façon, il n'est nullement besoin de mettre en oeuvre des moyens de motorisation et/ou d'entraînement du store de sa position verticale à sa position horizontale ou inversement. En effet, le seul déplacement du module supérieur par rapport au module de base suffit, de par la liaison de l'extrémité inférieure du store au module de base, à entraîner le changement de position du store par rapport au module supérieur. Avantageusement, ladite paire de glissières horizontales est logée dans un renfoncement du toit. De cette façon, le store et les glissières correspondantes s'inscrivent dans l'épaisseur du toit, sans porter atteinte au volume de stockage délimité par le module supérieur. Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits moyens d'isolation thermique comprennent, de chaque côté du véhicule, au moins un joint racleur s'étendant sur toute la longueur de la paroi latérale du module de base et du panneau latéral du module supérieur, monté de façon à former un pont étanche à l'air entre la paroi latérale et le panneau latéral.

Un tel type de joint s'avère être une solution simple et efficace pour assurer l'étanchéité à l'air, ceci en particulier dans le contexte de l'invention dans lequel il est nécessaire d'assurer l'étanchéité à l'air dans un espace délimité par deux parties dont l'une est mobile par rapport à l'autre.

Selon une autre caractéristique avantageuse, lesdits moyens d'isolation thermique comprennent de chaque côté du véhicule, au moins un joint à lèvres monté à l'extrémité supérieure des parois latérales du module de base et destiné à être appuyé contre le toit du module supérieur en position basse. Un tel joint est donc destiné à produire une fonction d'isolation en position basse du module supérieur. Cette fonction est alors complémentaire de celle du joint racleur mentionné précédemment. On garantit de cette façon une plus grande étanchéité à l'air. Selon un mode de réalisation préférentiel, lesdites parois latérales du module de base présentent, en partie supérieure de leur hauteur, une réduction d'épaisseur dans laquelle s'inscrit l'épaisseur des panneaux latéraux du module supérieur, la réduction d'épaisseur s'étendant à partir d'une surface et les panneaux latéraux présentant une base pourvue d'au moins un joint à lèvres destiné à venir être appuyé contre ladite surface en position basse du module supérieur.

Ce joint à lèvres contribue à son tour à l'étanchéité à l'air entre les parois latérales du module de base et les panneaux latéraux du module supérieur. De plus, un tel joint ainsi positionné contribue à éviter l'introduction d'impuretés entre les parois latérales du module de base et les panneaux latéraux du module supérieur.

Préférentiellement, chaque panneau latéral est pourvu, à ses deux extrémités longitudinales, de moyens de guidage en coulissement coopérant chacun avec un montant du module de base, les moyens d'isolation thermique comprenant, à chaque extrémité longitudinale des panneaux latéraux, au moins un joint destiné à former un pont étanche à l'air entre les moyens de guidage et le montant du module de base.

De cette façon, toutes les parties des panneaux latéraux du module supérieur écartées des parois latérales du module de base pour permettre le coulissement du module supérieur par rapport au module de base, sont associées à des moyens d'étanchéité à l'air formant des moyens d'isolation thermique du volume intérieur de la semi-remorque par rapport à l'extérieur de celle-ci. On peut de cette façon obtenir un véhicule homologué en classe frigorifique, ceci bien entendu en utilisant les matériaux d'isolation thermique adaptés pour la réalisation des panneaux latéraux du module supérieur et des parois latérales du module de base, ainsi que pour le toit, les stores, et en recourant à un groupe frigorifique adapté. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : - les figures 1 à 3 sont des vues schématiques de la semi-remorque d'un véhicule selon l'invention, respectivement vue de côté, de l'arrière et de l'avant, le module supérieur étant en position basse ; les figures 4 à 6 sont des vues schématiques de la semi- remorque d'un véhicule selon l'invention, respectivement vue de côté, de l'arrière et de l'avant, le module supérieur étant en position rehaussée ; les figures 7 et 8 sont des vues en coupe partielle de la semi-remorque d'un véhicule selon l'invention, respectivement en position basse et en position haute ; les figures 9 à 12 sont des vues partielles, selon une coupe transversale, de la semi-remorque d'un véhicule selon l'invention, le module supérieur étant respectivement en position rehaussée et en position basse ; la figure 13 est une vue en coupe d'une extrémité longitudinale d'un côté d'une semi-remorque d'un véhicule selon l'invention ; - la figure 14 est une vue de détails d'une semi-remorque d'un véhicule selon l'invention, illustrant la fixation de poteaux d'étage au châssis ; la figure 15 est une représentation schématique des moyens d'entraînement en hauteur du module supérieur par rapport au module de base ; - la figure 16 est une représentation schématique d'un système de commande de crochets d'étage dans un véhicule selon l' invention. En référence aux figures 1 à 6, un véhicule frigorifique semi-remorque selon l'invention comprend : - un module de base 1, comprenant un plancher 10 à partir duquel s'étendent deux parois latérales 11 et un panneau de fond 13, ce compartiment présentant classiquement une ouverture arrière 12 susceptible d'être libérée/fermée par deux portes; un module supérieur 2 recouvrant le compartiment de base et monté mobile en hauteur sur le compartiment de base entre une position basse (telle que celle illustrée par les figures 1 à 3) et une position rehaussée (telle que celle illustrée par les figures 4 à 6), ce module supérieur comprenant un toit 20 à partir duquel s'étendent les panneaux latéraux 21, le module supérieur 2 étant ainsi destiné à former avec le module de base 1 une enceinte de hauteur variable (à deux niveaux de chargement possibles). Ainsi constitué, le plancher 10 et les parois latérales 11 du module de 30 base 1 forment schématiquement une section en U carré. Le toit 20 et les 1.0 15 20 25 panneaux latéraux 21 du module supérieur forment quant à eux schématiquement une section transversale en forme de U carré renversé sur le module de base, avec les panneaux latéraux 21 du module supérieur positionnés directement au voisinage des parois latérales du module de base, les panneaux latéraux étant positionnés du côté extérieur de la semi-remorque par rapport à l'extrémité supérieure des parois latérales, tel que cela apparaît sur les figures 5 et 6. On comprend en outre que, dans un véhicule selon l'invention, le module de base est dépourvu de toit. Tel que cela apparaît sur les figures 1 à 6, la toiture de la semi-remorque d'un véhicule selon l'invention est constituée par le toit 20 du module supérieur 2. On note que dans la position rehaussée du module supérieur par rapport au module de base (figures 4 à 6) le module supérieur présente, sur sa largeur, un encadrement avant 23 à l'aplomb et au-dessus du panneau de fond 13 du module de base, et un encadrement arrière 22 à l'aplomb et au-dessus de l'ouverture arrière 12 du module de base. Par ailleurs, le déplacement en hauteur du module supérieur 2 par rapport au module de base 1 est obtenu de la façon suivante. Le module supérieur 2 comprend un plancher 28 tel qu'illustré par les figures 15 et 16, ce plancher 28 intégrant un système à deux vérins 24 associé à un système de câbles et de tringlerie prévu pour déplacer le module supérieur et le maintenir en position. Le module de base 1 présente quant à lui une série de poteaux 100 régulièrement répartis le long de ses parois longitudinales. En l'occurrence et selon le présent mode de réalisation, le module de base présente sur chacune de ses parois longitudinales quatre poteaux 100, dont un à chaque extrémité de la paroi longitudinale et deux en position intermédiaire, répartis de façon à présenter des écartements égaux entre poteaux. Les tiges 240 des vérins 24 sont toutes deux solidaires d'une plaque 25 à partir de laquelle s'étendent des câbles 26. Ces câbles sont en nombre égal à celui des poteaux 100 du module de base 1, et sont par conséquent au nombre de huit. Chaque câble est donc relié par une première extrémité à la plaque 25, l'autre extrémité de chaque câble étant solidarisée à l'extrémité supérieure d'un des poteaux 100 du module de base 1. Bien entendu, ces câbles s'étendent entre la plaque 25 et l'extrémité d'un des poteaux 100 selon un cheminement défini par un jeu de poulies de renvoi 260, permettant d'amener chaque câble à la base d'un poteau et de faire remonter le câble le long du poteau (à l'intérieur de celui-ci). Le fonctionnement est prévu de telle sorte que la rentrée des tiges 240 des vérins 24 entraîne une traction des câbles de nature à engendrer un déplacement vers le haut du plancher 28 du module supérieur. Tel qu'illustré par la figure 16, le plancher 28 intègre en outre un système de tringlerie comprenant un organe central 27, monté entre les vérins 24, susceptible de pivoter autour d'un axe horizontal 270, formant un organe de verrouillage/déverrouillage destiné à être actionné manuellement selon le présent mode de réalisation. Des tringles 271 sont montées de façon articulée sur l'organe central 27 et portent à leur extrémité un crochet 272 monté pivotant à l'extrémité de la tringle 271, ce crochet étant destiné à coopérer avec des organes de retenue 273 répartis sur la hauteur des poteaux 100 du module de base (ces organes de retenue 273 pouvant être au nombre de cinq ou six sur la hauteur des poteaux 100). Les crochets 272 s'enclenchent automatiquement avec les organes de retenue 273 à la rencontre de ceux-ci. Une fois enclenché, le plancher 28 est maintenu en position en hauteur sur les poteaux 100 (les tringles 271 et les crochets 272 pouvant être répartis sur chaque côté du plancher 28 et sur la longueur de celui-ci). Le désengagement des crochets est obtenu en pivotant l'organe central 27. Selon le présent mode de réalisation, le plancher 28 et les panneaux latéraux 21 du module supérieur ne sont pas solidaires en translation verticale. La cinématique d'élévation en module supérieur s'opère en effet en deux temps : dans un premier temps, le plancher 28 est entraîné en hauteur, ceci jusqu'à rencontrer des butées des panneaux latéraux du module supérieur. Dans un deuxième temps, le déplacement en hauteur du plancher est poursuivi, en poussant les panneaux latéraux 21, ceci sur une hauteur d'environ lm. Le chargement d'un véhicule selon l'invention s'opère de la façon suivante : on charge le plancher mobile, en position basse ; on lève complètement le module supérieur ; - on charge le plancher fixe ; - on redescend le module supérieur de 1 m.

Les parois et le toit du module supérieur sont reliés au plancher par toute ossature appropriée (non représentée). Selon le principe de l'invention, le véhicule comprend en outre : - des moyens d'obturation escamotables de l'encadrement arrière 22 du module supérieur ; des moyens d'obturation escamotables de l'encadrement avant 23 du module supérieur ; des moyens d'isolation thermiques montés entre les parois latérales 11 du module de base et des panneaux latéraux 21 du module supérieur.

Tel qu'illustré par les figures 7 et 8, les moyens d'obturation escamotables de l'encadrement arrière du module supérieur comprennent un store 220 mobile entre deux positions extrêmes : - une position dans laquelle il s'étend sous le toit 20 du module supérieur, dans un plan horizontal, tel qu'illustré par la figure 1 ; une position d'obturation de l'encadrement 22, dans lequel il s'étend en tout ou partie verticalement, tel qu'illustré par la figure 2. Selon le présent mode de réalisation, le module supérieur intègre, pour l'encadrement arrière, une paire de glissières horizontales 221, 222 et une paire de glissières verticales 223, 224 reliées par une paire de glissières courbes 225, 226 à la paire de glissières horizontales, le store 220 étant monté coulissant à l'intérieur de ce jeu de glissières. Le store 220 est relié par l'une de ses extrémités, et plus précisément par son extrémité formant extrémité inférieure 227 en position d'obturation, au module de base. Cette extrémité inférieure 227 est donc fixe en position. De cette façon, partant de la position basse telle qu'illustrée par la figure 7, lorsque le module supérieur est déplacé en hauteur, le déplacement du jeu de glissières par rapport au store tend à faire passer celui-ci de sa position étendue dans les glissières horizontales à une position dans laquelle il vient se placer progressivement dans le jeu de glissières verticales. La descente du module supérieur entraîne le replacement progressif du volet dans les glissières horizontales. Un système similaire est mis en oeuvre pour l'encadrement avant 23 du module supérieur, à savoir : - un store 230 ; une paire de glissières horizontales ; une paire de glissières verticales, reliées par une paire de glissières courbes aux glissières horizontales ; - une extrémité inférieure du volet montée fixe sur le module de base. De façon identique à l'encadrement arrière, le store est monté coulissant à l'intérieur du jeu de glissières. Le jeu de glissières horizontales 221, 222 est monté dans un renfoncement 200 du toit 20 du module supérieur. Il en est de même pour les jeux de glissières horizontales en partie avant du module supérieur. De plus, les stores sont constitués par une pluralité de lattes montées pivotantes deux à deux. Ces lattes sont réalisées en un ou plusieurs matériaux présentant ensemble ou isolément un coefficient d'isolation thermique approprié.

En référence aux figures 9 et 10, les parois latérales du module de base présentent: une partie inférieure 110 s'étendant à partir du plancher du module de base, et présentant selon le présent mode de réalisation une épaisseur d'environ 65 mm ; une partie supérieure 111 d'épaisseur réduite par rapport à la partie inférieure 110, l'épaisseur de la partie supérieure 111 étant selon le présent mode de réalisation de l'ordre de 25 à 30 mm; une zone de liaison 112 à l'intersection entre la partie inférieure 110 et la partie supérieure 111 de la paroi latérale. Tel que cela apparaît sur les figures 9 et 10, les panneaux latéraux 21 du module supérieur 2 s'inscrivent en épaisseur entre la surface externe 1110 de la partie inférieure 110 et la surface externe 1.111 de la partie supérieure 111 de la paroi latérale correspondante. En d'autres termes, le panneau latéral 21 correspondant du module supérieur s'étend en côté ouvert (du côté extérieur) de la partie supérieure 111 de la paroi latérale, au-dessus et dans le prolongement de la partie inférieure 110, ceci dans un espace dont l'épaisseur correspond à la réduction en épaisseur de la partie inférieure par rapport à la partie supérieure. Il est à noter qu'un jeu de coulissement d'environ 5 mm est ménagé entre le panneau latéral 21 du module supérieur et la partie supérieure 111 de la paroi latérale du module de base. Selon le principe de l'invention, les moyens d'isolation thermique sont montés entre les parois latérales du module de base et les panneaux latéraux 21 du module supérieur. Selon une première approche, la base 211 des panneaux latéraux 21 du module supérieur est pourvue d'au moins un joint à lèvres destiné à venir être appuyé contre la surface de la zone de liaison 112 de la paroi latérale du module de base.

Plus précisément, la zone de liaison 112 forme une surface inclinée qui s'étend à partir de la base de la partie supérieure de la paroi latérale, en remontant en direction de la surface externe 1110 de la partie inférieure 110 de la paroi latérale. La base 211 est quant à elle pourvue de deux joints à lèvres 5, 6 destinés à venir être appuyés contre la zone de liaison en position basse du module supérieur. Les joints à lèvres 5, 6 sont décalés dans l'épaisseur du panneau latéral 21. Le joint à lèvres 5 s'étend côté intérieur du panneau latéral, tandis que le joint à lèvres s'étend du côté extérieur du panneau latéral. Dans cette configuration, le joint à lèvres 5 présente bien entendu du fait de l'inclinaison de la zone de liaison 112, une longueur supérieure à celle du joint à lèvres 6. Par ailleurs, en référence aux figures 11 et 12, les moyens d'isolation thermique comprennent, de chaque côté du véhicule : un joint racleur 3 s'étendant sur toute la longueur de la paroi latérale 11 du module de base et du panneau latéral 21 du module supérieur, et monté de façon à former un pont étanche à l'air entre la paroi latérale 11 et le panneau latéral 21; un joint à lèvre 4 monté à l'extrémité supérieure des parois latérales 11, et destiné à venir être appuyé contre le toit 20 du module supérieur lorsque ce dernier occupe une position basse par rapport au module de base (tel qu'illustré par la figure 11). On comprend que le joint racleur 3 présente une longueur notablement supérieure à l'écartement entre la partie supérieure 111 de la paroi latérale du module de base et le panneau latéral 21 correspondant du module supérieur. Le joint racleur 3 présente en outre une épaisseur et une élasticité permettant d'amener celui-ci dans une position recourbée contre la surface interne 210 du panneau latéral 21, que ce soit à la montée du module supérieur (au cours de laquelle le joint racleur présente une courbure vers le haut) ou à la descente du module supérieur (au cours de laquelle le joint racleur présente une courbure vers le bas). Le joint à lèvre 4 présente lui aussi une longueur notablement supérieure à l'espace entre l'extrémité supérieure de la paroi latérale du module de base et le toit du module supérieur en position basse de celui-ci, et s'étend vers le haut dans le prolongement de la paroi latérale de telle sorte qu'il soit légèrement écrasé sous le toit 20 en position basse de celui-ci. En tout état de cause, ce joint à lèvres comble de façon étanche à l'air l'espace entre l'extrémité supérieure de la paroi latérale du module de base et le toit du module supérieur en position basse de ce dernier. Selon encore une autre caractéristique illustrée par la figure 13, chaque panneau latéral du module supérieur est pourvu, à ses deux extrémités longitudinales, de moyens de guidage en coulissement coopérant chacun avec un montant du module de base. Des moyens d'isolation thermique sont également prévus à chaque extrémité longitudinale des panneaux latéraux. Tel que cela apparaît sur la figure 13, chaque extrémité longitudinale 212 des panneaux latéraux 21 est guidée en coulissement dans une coulisse constituée par une cornière verticale montée fixe sur le module de base. Chaque extrémité longitudinale 212 des panneaux latéraux est pourvue d'un patin 213, en polyéthylène ayant un certificat d'alimentarité, s'étendant sur toute la hauteur de l'extrémité correspondante. La cornière 113 porte quant à elle un joint 7 s'étendant verticalement, et présentant deux lèvres 71, 72 délimitant entre elles un logement apte à recevoir un patin 213 en polyéthylène d'un panneau latéral du module supérieur de telle sorte que les lèvres 71, 72 viennent en appui contre le patin correspondant de façon à former un pont étanche à l'air entre l'extrémité longitudinale du panneau latéral et la coulisse 113 correspondante. De plus, tel qu'illustré par la figure 14, le châssis du module de base est constitué par une ossature comprenant des longerons et des traverses 14. Les poteaux 100 du module de base sont solidarisés sur les traverses du châssis par l'intermédiaire d'un jeu de cornières 13, chacune soudée à une extrémité d'une traverse et sur un poteau (les parties horizontales des cornières et les parties verticales des cornières étant boulonnées), un matériau de comblement 130 choisi pour exercer une fonction de rupture de pont thermique étant disposé entre la cornière et le poteau.5

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1. Véhicule en particulier semi-remorque, comprenant : un module de base comprenant un plancher à partir duquel s'étendent deux parois latérales et un panneau de fond, le compartiment de base présentant une ouverture arrière susceptible d'être libérée/fermée ; un module supérieur recouvrant le compartiment de base et monté mobile en hauteur sur le compartiment de base entre une position basse et une position haute dans laquelle il présente un encadrement avant et un encadrement arrière à l'aplomb respectivement du panneau de fond et de l'ouverture arrière du module de base, comprenant un toit à partir duquel s'étendent des panneaux latéraux, le module supérieur étant destiné à former avec le module de base une enceinte de hauteur variable ; un deuxième plancher monté mobile en hauteur sur le mobile de base ; caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens d'obturation escamotables de l'encadrement arrière du module supérieur ; des moyens d'obturation escamotables de l'encadrement avant du module supérieur ; des moyens d'isolation thermique montés entre les parois latérales du module de base et les panneaux latéraux du module supérieur.
2. 2. Véhicule selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'obturation escamotables comprennent, pour chaque encadrement, un store coulissant entre une position dans laquelle il s'étend sous le toit du module supérieur et une position dans laquelle il s'étend verticalement dans une position d'obturation dudit encadrement.k.
3. 3. Véhicule selon la revendication 2, caractérisé en ce que le module supérieur comprend, pour chaque encadrement, une paire de glissières horizontales et une paire de glissières verticales reliées par une paire de glissières courbes aux glissières horizontales, le store étant monté coulissant dans lesdites glissières.
4. 4. Véhicule selon la revendication 2, caractérisé en ce que le store est relié fixement au module de base par son extrémité formant extrémité inférieure en position d'obturation.
5. 5. Véhicule selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite paire de glissières horizontales est logé dans un renfoncement du toit.
6. 6. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'isolation thermique comprennent, de chaque côté du véhicule, au moins un joint racleur s'étendant sur toute la longueur de la paroi latérale du module de base et du panneau latéral du module supérieur, monté de façon à former un pont étanche à l'air entre la paroi latérale et le panneau latéral.
7. 7. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'isolation thermique comprennent, de chaque côté du véhicule, au moins un joint à lèvre monté à l'extrémité supérieure des parois latérales du module de base et destiné à venir être appuyé contre le toit du module supérieur en position basse.
8. 8. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que lesdites parois latérales du module de base présentent, en partie supérieure de leur hauteur, une réduction d'épaisseur dans laquelle s'inscrit l'épaisseur des panneaux latéraux, la réduction d'épaisseur s'étendant à partir d'une surface et les panneaux latéraux présentant une base pourvue d'au moins un joint à lèvre destiné à venir être appuyé contre ladite surface en position basse du module supérieur.
9. 9. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que chaque panneau latéral est pourvu, à ses deux extrémitésA longitudinales, de moyens de guidage en coulissement coopérant chacun avec un montant du module de base, les moyens d'isolation thermique comprenant, à chaque extrémité longitudinale des panneaux latéraux, au moins un joint destiné à former un pont étanche à l'air entre les moyens de guidage et le montant du module de base.