L'invention concerne la structure des sièges mobiles hauts et bas, meublant, d'intérieur ou d'extérieur, dans un concept inventif général constitué d'une pluralité d'inventions liées entre elles par une particularité commune. Elle est le résultat de l'agencement de différents éléments de structures de sièges dans un sens large qui peuvent comprendre des appuis hauts pour le corps, au dessus d'une assise, constituant le dossier avec un appui-tête qui peut être démontable, et des accoudoirs qui peuvent être montés articulés sur un axe, l'ensemble peut être surélevé par un piétement avec une position d'utilisation habituellement figée définie par un haut et un bas, Les sièges sont soumis par les contraintes de charge et de confort à relativement peu d'exigences d'ordre technique pour la plupart des cas et ils autorisent un large choix de matériaux et de technologies pour les fabriquer. Les différents types de siège, par la multitude des réponses données, répondent parfaitement aux différentes besoins, aussi ce n'est pas un perfectionnement mais une solution nouvelle qui est apportée pour satisfaire les attentes de nouveautés du marché.
Dans les solutions recherchées pour satisfaire ces attentes de nouveautés, souvent, comme pour tous produits, la contrainte introduite d'ordre esthétique peut prendre le pas sur les aspects fonctionnels, à leur détriment, par facilité, pour faire différent, dans une démarche qui se veut parfois purement artistique quand cette dernière ne se limite pas simplement à une décoration superposée, « décalée », ou encore à la simple utilisation d'un matériau nouveau avec la technologie qui lui est propre pour obtenir une « rupture » d'aspect en partant d'une solution basique. Ce qui apparaît à l'analyse de la valeur pour certaines fabrications ou souvent de manière manifeste. Cet aspect artistique a bien une valeur qui compte dans ce type d'analyse et à l'usage. Cependant dans ce premier cas de figure de l'analyse, c'est un plus pour un moins qui est proposé. De cette manière, avantageusement dégagées des contraintes d'usage, les formes se libèrent et créent ainsi «La » rupture avec les créations fonctionnelles où la partie artistique est contenue dans des espaces de liberté réduits dans une démarche plus rationnelle. Dans ce comparatif, le produit obtenu paraît novateur parce que différent et peut atteindre l'objectif de l'industriel avec pour finalité sa fabrication et sa vente. Cependant cet aspect dichotomique n'a pas lieu d'être. Il est évident que le fonctionnalisme ne s'oppose pas à l'esthétisme dans le domaine de la création et pour cet objet. Pour exemple, la nature contenant la vie et sa complexe fonctionnalité nous en fait la démonstration en s'amputant de l'inutile sans nous priver d'extravagances, de diversité et d'expression artistique. Cette dualité est évidemment difficile à atteindre, c'est cette troisième voie que l'invention tend cependant à atteindre en 2 ajoutant une contrainte nouvelle, la « réversibilité » qui devient, avec ses spécificités, génératrice de formes nouvelles permettant d'exprimer la « rupture » mise en évidence dans l'analyse de l'état de la technique mais différemment par l'apport de fonctions et d'usages nouveaux comme les êtres vivants avec l'adaptation à leurs spécialisations qui les rendent si différents. Habituellement des exigences de confort et de dimensionnement des sièges obligent à des particularités spécifiques pour la partie située au dessus de l'assise, de celles de la partie inférieure. La première peut comprendre un ensemble d'appuis hauts, pour le corps, constitués par le dossier, l'appui-tête et les accoudoirs. La deuxième comprend les pieds ou 10 un élément unique, un piétement tulipe par exemple, qui surélèvent l'assise et assurent une surface de sustentation qui peut être définie aussi par toutes sortes d'appuis multiples pour assurer la stabilité au sol. Par contre un tabouret, qui correspond par définition à un siège, a une assise limitée à la partie horizontal mise en hauteur au sens donné au mot et ne comprend pas, au dessus, d'appuis pour le corps et n'a donc pas d'éléments spécifiques 15 d'usage au dessus de ce plan, de même qu'un plan mis plus ou moins en hauteur pour s'allonger. Ainsi une souche servant à d'asseoir peut être retournée, sans altérer la fonction nouvellement attribuée, de même qu'une planche pour s'allonger, ce que nous retrouvons dans la définition du brevet français FR 2644995 du 10 /5/1990 ou un tabouret « Tarntam ® » des années 60 de chez STAMP. Dans ces cas la possibilité de « retourner » existe 20 d'autant plus naturellement quand le plan de soutien est droit et similaire à l'empreinte du sol. Dans le brevet cité nous trouvons cependant un élément de soutien de la tête sur une face qui n'a pas son équivalent sur l'autre face où nous ne trouvons plus un seul appui au dessus du plan de soutien. L'un a était obtenu au détriment de l'autre. Cependant, une fonction opportune et inutilisable est donnée à l'envers du plan pour l'empreinte en creux 25 de l'appui-tête. Il n'y a pas maintien d'une qualité de service rendu sur les deux faces, il y a un défaut de fonctionnalité et du fait un terme inapproprié à la proposition par d'utilisation du mot « réversible » qui n'est pas limité au sens « retourner » de l'étymologie du mot. Ce sont bien tous les aménagements de maintien de la qualité d'usage qui font la réversibilité et donne le sens au concept qui est appliqué à une fonction définie qui est ici le siège à 30 appuis hauts. Sinon dans cette définition, toutes les vestes et pantalons et bien d'autres choses seraient réversibles puisqu'il suffit de les retourner sans assurer une fonction et un aspect de même niveau de qualité. Un véhicule automobile serait réversible puisqu'il peut rouler dans les deux sens.
L'invention a pour but de donner à un siège, par sa structure, deux faces d'utilisation à appuis hauts. C'est a dire deux faces d'usure, d'aspect (matériau) , de couleur, de forme et même d'usage identiques ou différents mais d'une qualité fonctionnelle maintenue sans sacrifier l'aspect esthétique, en ajoutant même un élément distinctif avec la « rupture » d'aspect recherchée évoquée précédemment, ceci sans surcoût. C'est la réversibilité adaptée à ce type d'objet qui est revendiquée par les aménagements apportés au siège, dans le sens générique, agrémenté par un dossier et toutes sortes d'éléments de confort . Elle est le concept inventif qui permet la pluralité d'inventions liées entre elles par une solution commune . Constituée par des « structures » l'invention participe, comme dans la définition du Larousse i, à la manière dont les différentes parties de l'ensemble sont disposées entre elles et sont solidaires, et ne prennent sens que par rapport à l'ensemble (mots pour mots). De fonction «autoporteuse » la structure, dans ses différentes versions, « porte » en intégrant une deuxième fonction celle de siège. Comme une carrosserie automobile autoporteuse intègre la fonction de châssis. Ainsi, remarquablement, l'invention se caractérise par un concept qui est la réversibilité et par des structures faites d'un assemblage de différents éléments de construction ayant déjà une fonction et constitués de dossiers, d'accoudoirs, d'assises, d'appuis-pieds, d'appuis-tête qui deviennent aussi des éléments structurels par la forme et la disposition qu'ils prennent entre eux permettant de réaliser de différentes manières, par des combinaisons variées, un siège et d'avoir deux faces d'utilisation à appuis hauts (x et y), agrémentées par un dossier, éventuellement un appui-tête et des accoudoirs et autres éléments pour en faire une chaise, un fauteuil, une banquette, un canapé, un confident, un vis à Vis, un rocking-chair ou toutes autres formes de siège dans le sens large du terme. I.e bas situés au dessous du plan de 1' assise pouvant même être l'envers, par symétrie, d'un reflet miroir du haut à partir de ce plan, ceci afin de surélever ce dernier, en prenant la place d'un piétement habituel, en s'intégrant structurellement dans cette position retournée à 180°. De même, le piétement peut aussi sur le plan d'assemblage avec la partie haute, avoir un angle quelconque fixe ou variable par une rotation par rapport à elle, avec tout en double pour les besoins de chaque face ou une face opposée différente. Distinctement dans la partie haute les éléments de confort, constituant les appuis hauts (x) pour le corps de l'occupant du siège, servent quand ce dernier est retourné de points d'appui (y) sur le sol et vice versa sur l'autre face, ceci par l'agencement global d'éléments connus partiellement assemblés dans des disposition connues mais avec des combinaisons nouvelles ainsi que des attributions nouvelles pour obtenir un résultat original, une double fonction et une économie de moyens. L'épaisseur de l'assise ou son enfoncement permet d'ajuster la hauteur des appuis du corps et de l'assise en 5 fonction de la hauteur de l'ensemble, ainsi, la partie horizontale réversible qui sert à s'asseoir définit, par son épaisseur et la hauteur totale du siège, la hauteur de l'assise et celle du dossier et des accoudoirs par le biais de la symétrie ou aussi par la répartition qui est faite. Cette partie horizontale peut avoir une épaisseur de valeur négative, par enfoncement, ce qui permet grâce à l'utilisation de ces deux moyens de répondre aux 10 besoins de l'anatomie humaine pour cet usage. Un rehausseur du dossier démontable peut être ajouté. Il comprend éventuellement un appui-tête intégré pour améliorer le confort. Pour obtenir la réversibilité, deux structures se distinguent. La première, FIG. 1 avec deux faces opposées par rotation (d) autour d'un axe virtuel transversal (a), comprend pour chacune d'elle des éléments de construction qui sont des accoudoirs (2) fixés au dossier (1) 15 du siège, lui même fixé à l'assise (3), suffisamment longs pour assurer des appuis (x) éloignés du haut du dossier. Ils déterminent la surface de sustentation et assurent la stabilité au sol quand cette face est retournée. Les accoudoirs très ouverts vers l'avant permettent l'emboîtement de plusieurs fauteuils. La forme vrillée (b) qui peut leur être donnée permet d'abaisser l'appui des mains sur l'avant des accoudoirs en maintenant les points hauts (x) 20 d'appuis pour le sol, bas quand l'ensemble est retourné (y). L'assise (3) en débordant sur l'avant et sur l'arrière (4) permet l'approche pour s'asseoir sans heurter avec les pieds l'envers du dossier (1) en appui au sol La FIG. 2 représente la même construction que celle de la figure précédente avec cependant, en (w) des reliefs permettant de rigidifier la structure en obtenant des profils en « U » (5). De profil, FIG. 3, une surépaisseur de 25 l'assise permet de rigidifier et de surélever la partie centrale (c) de cette structure décrite grâce à la figure 2 . La deuxième structure de profil FIG. 4, toujours avec cette même disposition des deux faces opposées par rotation (d) autour d'un axe transversal (a), dans l'exposé détaillé d'un mode de réalisation, comprend pour chacune d'elle des éléments de construction qui 30 sont des accoudoirs (2) qui partent cette fois de l'assise (3), sur les cotés, à l'opposé du dossier (1), pouvant se développer vers lui jusqu'à le joindre pour assurer une surface d'appui optimale de l'avant-bras. Ainsi, différemment, cette fois très ouverts vers le haut, s' ouvrant progressivement, les accoudoirs peuvent partir de la verticale et aller jusqu'à l'horizontale en s'évasant (8) pour le confort d'usage et pour l'empilement. Le plan incliné 5 qu'ils offrent permet un appui confortable de l'avant bras et une hauteur variable sur la pente réalisée (8). Un rehausseur-appui-tête réversible (6) avec deux contre courbes de positionnement (e et e') situées sur des plans parallèles, est prévu pour être retourné (d') sur l'extrémité du dossier grâce au mécanisme de fixation (9), ce qui permet d'avoir des faces 5 avant de couleurs différentes. L'exposé permet d'observer grâce à la FIG.5 une disposition de trois éléments, la structure de la figure précédente à laquelle s'ajoute le rehausseur de dossier démontable (7) pour améliorer le confort d'utilisation et augmenter la hauteur de la structure, différent du précédent (6) ce dernier peut comprendre aussi un appui-tête intégré (7), l'ensemble à l'identique (7 bis) peut être utilisé comme appui-pieds en intégrant un 10 mécanisme de positionnement (9) prévu à cet effet à partir des fixation habituelles prévues à usage de rehausseur de dossier. Sa forme particulière avec des retours latéraux (10) à la manière d'une bergère dans sa fonction de dossier-appui-tête permet à ces mêmes retours d'obtenir des appuis au sol (Y) en position horizontale à l'usage d'appui-pieds. L'échange (f) entre l'élément à l'usage de rehausseur-appui-tête et l'élément à l'usage d'appui-pieds 15 permet de modifier leur couleur quand les faces du sièges sont de teintes différentes par rotation (d) sur l'axe virtuel (a). Cette inversion de fonction permet d'assortir ces appuis mobiles (7) à la couleur de chaque face d'utilisation du siège. A gauche de la FIG. 5 les détails de quatre appuis (x) constitués de roulettes (r) ayant un point commun de convergence (o) de leur axe (u) et des distances différentes de ce point. Elles sont disposés 20 pour obtenir une rotation de la structure dans les deux sens avec un même assemblage sur chaque face qui permet au siège de devenir pivotant dans ses deux positions d'utilisation grâce a un montage obtenu avec ou sans encastrement La structure en tube cintré comprend une suspension, pour l'assise et pour l'ensemble du recouvrement, faite de ressorts ou de toile caoutchoutée couverts de mousse 25 souple et d'un tissu d'habillage qui peut être du jersey de couleur différente pour chaque face. Une troisième structure FIG. 6 est obtenue par deux ensembles distincts, assemblés, composés chacun d'éléments de construction constitués du plan de l'assise (3), du plan du dossier (1) sur l'amère de l'assise, ce dernier orienté vers le haut de manière habituelle et 30 d'un troisième plan (2) sur l'avant de l'assise, à l'opposé du dossier et orienté vers le bas, le tout comme un N ouvert. Ce plan (2) assemblé à l'assise sert d'accoudoir en position haute et d'appui au sol en position basse. Distinctement le dossier (1) comprend un accoudoir unique (2) qui lui est solidaire selon l'assemblage de la FIG.1. Retourné puis accolé à un autre élément identique par empilement vertical, pivotés de 90° entre eux, ils permettent un 6 assemblage qui constitue une structure qui assure la fonction de fauteuil à deux faces d'utilisation Une quatrième structure FIG. 7 et 8 , avec des faces opposées cette fois par rotation (d) autour d'un axe virtuel longitudinal (g), est constituée d'éléments composés d'un plan 5 d'assise (3) et de deux dossiers (1) opposés l'un à l'autre de part et d'autre des faces de l'assise, dont un permet d'assurer l'appui d'un dossier au sol sur l'arrière de l'assise dans une disposition des trois plans en T basculé de 90 . Un élément mobile (12) autour d'un axe horizontal (i) disposé dans le plan de l'assise (3) assure la fonction d'appui avant et s'articule sur un angle (h) pour obtenir une autre face d'utilisation en retournant l'ensemble 10 (d). Sur le même axe d'articulation (i) des accoudoirs peuvent passer d'une face à l'autre par rotation (h) solidaires de l'élément mobile qui constitue le piétement avant. Dans la FIG. 9 l'axe (i) du piétement est disposé très en arrière. Une cinquième structure réversible aussi, mais autour d'un axe transversal (a), FIG 10, par une rotation (d) peut être constituée cette fois d'un ensemble fait de trois plans soit 15 de deux dossiers (1) et d'une assise (3), dans une disposition en N avec des angles d'ouverture appropriés et d'un axe (i), dans le plan de l'assise, parallèle au dossier, qui permet l'articulation (h) d'un piétement (12) sur l'arrière et éventuellement des accoudoirs (2), comme décrit pour l'élément mobile de la quatrième structure des figures 7, 8 et 9. Une sixième structure en N, FIG. 11 et 12, similaire à la précédente par la disposition 20 opposée des deux dossiers (1) de part et d'autre des extrémités de l'assise (3), comprend le montage d'un piétement (12) monté clipsé sous le plan de l'assise, qui peut être unique et démontable FIG. 11, avec à son extrémité d'une fourche pivotante (13), de profil FIG. 12, qui assure l'appui au sol (11) par deux points. Sa forme particulière avec un angle approprié (m) permet à cette pièce, par rotation (k) autour de l'axe oblique (j), d'obtenir deux 25 hauteurs d'appui (1) et le basculement du siège vers l'arrière. Le montage de type clipsé et démontable permet facilement de retourner l'assise sur l'axe virtuel (a), en assemblant le piétement sur l'autre face. Un pied plus simple (12) FIG. 11 (sans la partie mobile) à un seul point d'appui (y) au sol peut remplacer le système articulé à deux hauteurs d'appui. De même deux pieds distincts peuvent être assemblés par le même montage sur chaque face 30 pour obtenir l'appui (y) de la structure sur le sol . Le montage de la FIG.12 est représenté par une vue arrière dans la FIG.13. Une septième structure, FIG. 14 de profil, est constituée de deux faces opposées obtenues par une rotation autour d'un axe longitudinal (g) comme dans la FIG. 7, c'est à dire avec un avant commun et du fait un arrière lui aussi commun. La forme en T , faite de trois plans constitués d'une assise (3) et de deux dossiers (1), particulière à cette disposition et à l'épaisseur (c) de l'assise ne nécessite pas l'apport d'accoudoirs pour obtenir des appuis avant à l'opposé de l'appui du dossier sur le sol. Cependant les accoudoirs peuvent s'intégrer sans difficulté dans la structure. Le profil particulier en T peut permettre au siège de devenir une table FIG. 15 dans une position verticale, donc avec une troisième face d'utilisation obtenue par une rotation transversale (1) grâce à des appuis au sol (z) et ceux décrits pour l'ensemble des faces (x et y). Avec une assise fortement élargie un siège réversible, décrit dans les différentes figures, peut devenir une banquette réversible par 1 `extension latérale de sa structure.
En retournant les structures pour changer de face d'utilisation, certains éléments laissent en partie apparaître des surfaces qui font partie de la face inférieure et avec la couleur qui peut être différente de celle de la face supérieure. Pour obtenir une uniformisation de la couleur sur l'ensemble des surfaces apparentes un revêtement permettant la diffraction de la lumière peut être utilisé pour dissocier deux couleurs suivant l'angle de vue ou des facettes avec des couleurs et des orientations différentes ou encore d'autres moyens existants ou à venir. Dans les applications industrielles les structures peuvent être constituées d'un assemblage mécanique des différents éléments de confort à l'usage des sièges ou obtenues par une intégration de ces derniers dans une réalisation monobloc grâce aux différentes technologies existantes. Elles peuvent être ainsi réalisées indifféremment dans n'importe quel matériau selon les cas ( bois lamé, tôle d'acier, polyester, tube métallique, matières plastiques, mousse souple ou rigide et autres matériaux sans limite de choix avec les technologies qui vont avec) .