DISPOSITIF MODULAIRE DE SUPPORT DE SIÈGES DE VÉHICULE, POUR DES TESTS DE VALIDATION L'invention concerne certains sièges de véhicule, éventuellement de type automobile, et plus précisément la validation de tels sièges. Comme le sait l'homme de l'art, lorsque l'on conçoit un siège de véhicule, éventuellement de type automobile, il doit faire l'objet d'une validation avant de pouvoir être commercialisé et donc utilisé en série. Pour Zo ce faire, le siège doit subir des tests qui sont destinés à déterminer si il est capable de résister à des contraintes physiques prédéfinies, éventuellement par voie réglementaire, compte tenu de son futur type d'implantation (comme par exemple sur un plancher avec ou sans "dahut" (différence de hauteur entre glissières) et/ou avec ou sans inclinaison de site). 15 Afin de réaliser ces tests, on doit solidariser le siège à valider sur un dispositif de validation qui reproduit son type d'implantation sur un plancher et qui est conçu spécifiquement à cet effet, puis on installe ce dispositif de validation sur un dispositif de test chargé de générer les contraintes physiques prédéfinies. En d'autres termes, chaque fois que l'on conçoit un nouveau 20 siège de véhicule, on doit également concevoir spécifiquement un nouveau dispositif de validation destiné à permettre de tester sa validité. Cela est non seulement onéreux (en raison d'une réalisation sur mesure "dans la masse"), mais également chronophage (en raison notamment du temps nécessaire à la conception et à la réalisation de chaque dispositif de validation). 25 L'invention a donc pour but de proposer une solution alternative modulaire permettant de supporter, en vue d'effectuer des tests de validation, au moins les sièges de véhicule de type individuel, dans de nombreux types d'implantation. Elle propose à cet effet un dispositif, dédié au support de sièges de 30 véhicule (éventuellement de type automobile), ayant des piétements droit et gauche séparés par un premier entraxe et munis chacun de moyens de fixation avant et arrière séparés par un second entraxe, et comprenant: - une embase munie de premiers moyens de fixation, - une platine primaire propre à être solidarisée aux premiers moyens de fixation, et - au moins deux platines secondaires propres chacune à recevoir à coulissement, en deux endroits distants du second entraxe, deux deuxièmes moyens de fixation, destinés à permettre la fixation des moyens de fixation avant et arrière d'un piètement droit ou gauche d'un siège, et propres à être solidarisées à la platine primaire respectivement en des endroits distants du premier entraxe.
Le dispositif de support selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - la platine primaire peut comprendre au moins deux rainures longitudinales primaires, parallèles à une direction longitudinale, et au moins deux groupes d'au moins deux rainures transversales, parallèles à une direction transversale (perpendiculaire à la direction longitudinale), et dont l'une au moins communique avec l'une des rainures longitudinales primaires. Dans ce cas, chaque platine secondaire peut être, d'une part, munie d'une rainure longitudinale secondaire parallèle à la direction longitudinale et propre à recevoir à coulissement, en deux endroits distants du second entraxe, deux deuxièmes moyens de fixation, et, d'autre part, propre à être solidarisée à la platine primaire via des troisièmes moyens de fixation respectivement en des endroits des rainures longitudinales primaires et/ou de rainures transversales, distants du premier entraxe; - les rainures transversales et les rainures longitudinales primaires peuvent être agencées pour recevoir directement des deuxièmes moyens de fixation en cas de non utilisation d'une platine secondaire; - chaque groupe peut comprendre au moins trois rainures transversales dont au moins deux d'entre elles sont de même longueur; - seule l'une des rainures transversales de chaque groupe peut intersecter une rainure longitudinale primaire associée; - les rainures longitudinales primaires peuvent être de même longueur; - la platine primaire peut comprendre sur une face inférieure au moins deux premières rainures auxiliaires parallèles entre elles. Dans ce cas, l'embase peut être munie d'au moins deux secondes rainures auxiliaires parallèles entre elles et propres à recevoir chacune à coulissement un quatrième moyen de fixation d'une cale agencée de manière à pouvoir être introduite dans l'une des premières rainures auxiliaires en vue de permettre une inclinaison d'un angle choisi de la platine primaire par rapport à l'embase; - les premières et secondes rainures auxiliaires peuvent être parallèles à la direction longitudinale; la platine primaire peut comprendre respectivement sur deux côtés longitudinaux deux orifices situés de façon opposée au voisinage d'un côté transversal. Dans ce cas, les premiers moyens de fixation peuvent comprendre deux axes propres à se déplacer suivant la direction transversale de manière à pouvoir être partiellement introduits et verrouillés respectivement dans les orifices en vue de la solidarisation de la platine primaire à l'embase. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, un exemple de réalisation de dispositif de support selon l'invention, dans une première configuration adaptée à un plancher plat, - la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue du dessus et très légèrement en perspective, le dispositif de support de la figure 1, dans une deuxième configuration adaptée à un plancher plat, - la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue du dessus et très légèrement en perspective, le dispositif de support de la figure 1, dans une troisième configuration adaptée à un plancher avec dahut, et - la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en perspective (de côté), le dispositif de support de la figure 1, dans une quatrième configuration adaptée à un plancher ayant une inclinaison de site. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour but d'offrir un dispositif modulaire (D) destiné à supporter des sièges de véhicule en vue de les soumettre à des tests de validation.
Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que les sièges sont destinés à être implantés dans des véhicules automobiles, comme par exemple des voitures. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne en effet tout type de véhicule comportant au moins un siège devant supporter des contraintes physiques prédéfinies, éventuellement par voie réglementaire. Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que les sièges sont de type individuel et donc destinés à supporter une seule personne. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de siège. Elle concerne en effet également les sièges de type banquette, destinés à supporter au moins deux personnes. On a schématiquement représenté sur les figures 1 et 2, un exemple de réalisation de dispositif de support D selon l'invention. Il est rappelé qu'un tel dispositif de support D est destiné, d'une part, à supporter fixement un siège de véhicule ayant des piétements droit et gauche qui sont séparés par un premier entraxe El et qui sont munis chacun de moyens de fixation avant et arrière séparés par un second entraxe E21 ou E22, et, d'autre part, à être installé sur un dispositif de test de validation destiné à soumettre ce siège à des contraintes physiques prédéfinies. Sur les différentes figures, les directions dites longitudinale et transversale sont respectivement référencées DL et DT. Ces directions longitudinale et transversale sont perpendiculaires entre elles. Un élément dit longitudinal est donc un élément dont la dimension principale s'étend suivant la direction longitudinale DL, tandis qu'un élément dit transversal est un élément dont la dimension principale s'étend suivant la direction transversale DT. Comme illustré sur les figures 1 et 2, un dispositif (de support) D, selon l'invention, comprend une embase EB, une platine primaire PP et au moins deux platines secondaires PSk (ici k = 1 ou 2).
L'embase EB est une pièce, réalisée de préférence dans un matériau métallique (par exemple par usinage), et munie de premiers moyens de fixation MF1 destinés à permettre la solidarisation d'une partie au moins de la platine primaire PP. Elle (EB) est destinée à être installée, de façon amovible, sur un dispositif de test de validation. Comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 4, les premiers moyens de fixation MF1 comportent par exemple deux blocs, solidarisés au niveau d'une même extrémité de deux côtés longitudinaux opposés de l'embase EB, et dans chacun desquels peut se déplacer suivant la direction transversale DT un axe (ou une tige) AX. Ces blocs comprennent également, de préférence, des moyens de verrouillage (non illustrés) destinés à verrouiller les axes AX de façon temporaire dans une position de couplage. Ces deux axes AX sont destinés à être partiellement introduits (et verrouillés) respectivement dans deux orifices (non illustrés) qui sont définis sur deux côtés longitudinaux CL opposés de la platine principale PP au voisinage de l'un des deux côtés transversaux CT de cette dernière (PP). Cette introduction et ce verrouillage sont destinés à solidariser la platine primaire PP à l'embase EB, tout en permettant une rotation de la platine primaire PP en vue de reproduire une inclinaison de site d'un plancher (comme on le verra plus loin en référence à la figure 4). Bien entendu, d'autres types de premiers moyens de solidarisation MF1 peuvent être envisagés. La platine principale PP est une pièce qui est réalisées de préférence dans un matériau métallique (par exemple par usinage).
Les platines secondaires PSk sont représentatives des éventuelles coulisses (ou rails) qui vont être installées sur le plancher du véhicule et sur lesquelles va être solidarisé le siège. Elles (PSk) sont réalisées de préférence dans un matériau métallique (par exemple par usinage). Plus précisément, chaque platine secondaire PSk est propre à recevoir à coulissement, en deux endroits qui sont distants du second entraxe E2k associé, deux deuxièmes moyens de fixation MF2 qui sont destinés à permettre la fixation des moyens de fixation avant et arrière d'un piètement droit ou gauche d'un siège. Par ailleurs, les platines secondaires PSk sont propres à être solidarisées à la platine primaire PP respectivement en des endroits qui sont distants du premier entraxe E1. On entend ici par "deuxième moyen de fixation" des moyens de fixation destinés à permettre la fixation des moyens de fixation avant et arrière d'un piètement droit ou gauche d'un siège. Par conséquent, un deuxième moyen de fixation MF2 reproduit le moyen de fixation qui est monté soit à coulissement sur une coulisse ou un rail de plancher, soit directement sur un plancher, et sur lequel est fixé un moyen de fixation d'un piètement de siège. Tout type de deuxième moyen de fixation MF2 peut donc être utilisé, et notamment ceux qui sont adaptés aux points de fixation, aux crochets et aux "bolfixs". On notera que le second entraxe E21 qui sépare les deux deuxièmes moyens de fixation MF2 qui sont solidarisés à la première platine secondaire PSI (située à droite) peut être identique au second entraxe E22 qui sépare les deux deuxièmes moyens de fixation MF2 qui sont solidarisés à la seconde platine secondaire PS2 (située à gauche), comme illustré sur la figure 1. Mais, le second entraxe E21 qui sépare les deux deuxièmes moyens de fixation MF2 qui sont solidarisés à la première platine secondaire PSI (située à droite) peut être différent du second entraxe E22 qui sépare les deux deuxièmes moyens de fixation MF2 qui sont solidarisés à la seconde platine secondaire PS2 (située à gauche), comme illustré sur les figures 2 et 3. Dans les deux exemples des figures 2 et 3, E22 est supérieur à E21. Mais, on pourrait avoir l'inverse (à savoir E22 inférieur à E21). Cela permet d'adapter le dispositif D à n'importe quel agencement de piètements droit et gauche et en particulier à n'importe quelle valeur (raisonnable) de premier entraxe El entre piètements droit et gauche et/ou n'importe quelle valeur (raisonnable) de second entraxe E2k entre moyens de fixation avant et arrière d'un piètement droit ou gauche. Afin de permettre l'obtention d'un premier entraxe El choisi (adapté au siège à valider), la platine primaire PP peut comprendre sur une face supérieure FS, comme illustré sur les figures 1 à 3, au moins deux rainures longitudinales primaires RLPi (ici i = 1 ou 2), et au moins deux groupes d'au moins deux rainures transversales RTj (ici j = 1 à 3), dont l'une au moins communique avec l'une des rainures longitudinales primaires RLPi. Ces rainures transversales RTj et rainures longitudinales primaires RLPi sont agencées de manière à recevoir à coulissement soit directement des deuxièmes moyens de fixation MF2 lorsqu'une platine secondaire PSk n'est pas utilisée (comme illustré sur la figure 3 - cas d'un plancher avec dahut (différence de hauteur entre les piètements droit et gauche ou cas d'un plancher plat en l'absence de coulisses ou de rails), soit des troisièmes moyens de fixation MF3 qui sont solidarisés à une platine secondaire PSk (comme illustré au moins partiellement sur les figures 1 à 4).
On notera que dans les exemples de réalisation non limitatifs illustrés sur les figures 1 à 4, la platine primaire PP comprend deux rainures longitudinales primaires RLP1 et RLP2 (i = 1 ou 2). Mais, elle pourrait en comporter plus de deux, par exemple trois ou quatre. Par ailleurs, dans les exemples de réalisation non limitatifs illustrés sur les figures 1 à 4, la platine primaire PP comprend trois rainures transversales RT1, RT2 et RT3 (j = 1 à 3). Mais, elle pourrait en comporter seulement deux ou bien plus de trois, par exemple quatre ou cinq. On notera que, lorsque chaque groupe comprend au moins trois rainures transversales RTj, il est avantageux qu'au moins deux d'entre elles aient la même longueur. C'est notamment le cas des premières RT1 et deuxièmes RT2 rainures transversales illustrées sur les figures 1 à 3. La présence de rainures transversales RTj de longueurs différentes au sein d'un même groupe permet notamment de traiter les cas où les deux deuxièmes moyens de fixation MF2 qui sont solidarisés à une platine secondaire PSk ne sont pas sensiblement alignés suivant la direction longitudinale DL. Dans les exemples de réalisation non limitatifs illustrés sur les figures 1 à 3, seule l'une des rainures transversales RTj (la première RT1) de chaque groupe intersecte une rainure longitudinale primaire RLPi. Mais, plusieurs d'entre elles (RTj), voire toutes, pourraient intersecter une rainure longitudinale primaire RLPi. Par ailleurs, dans les exemples de réalisation non limitatifs illustrés sur les figures 1 à 4, les rainures longitudinales primaires RLPi sont sensiblement de la même longueur. Mais cela n'est pas obligatoire. Afin de permettre l'obtention d'un second entraxe E2k choisi (adapté au piètement droit ou gauche du siège à valider), chaque platine secondaire PSk peut comprendre sur une face supérieure FS', comme illustré sur les figures 1 à 4, une rainure longitudinale secondaire RLSk propre à recevoir à coulissement, en deux endroits qui sont distants de ce second entraxe E2k choisi, deux deuxièmes moyens de fixation MF2. Comme indiqué précédemment, chaque platine secondaire PSk peut être solidarisée à la platine primaire PP, via des troisièmes moyens de fixation MF3, en des endroits choisis de ses rainures longitudinales primaires RLPi et/ou de ses rainures transversales RTj. On comprendra que les troisièmes moyens de fixation MF3 sont agencés de manière à pouvoir, d'une part, être solidarisés fixement à une platine secondaire PSk, et, d'autre part, coulisser dans les rainures longitudinales primaires RLPi et les rainures transversales RTj de la platine primaire PP et être immobilisés fixement en une position choisie par rapport à cette platine primaire PP. Tout type de troisième moyen de fixation, connu de l'homme de l'art et permettant une telle solidarisation, un tel coulissement et une telle immobilisation, peut être utilisé.
Afin de permettre la reproduction d'un plancher présentant une inclinaison de site d'un angle choisi, la platine primaire PP peut comprendre sur une face inférieure FI (opposée à sa face supérieure FS) au moins deux premières rainures auxiliaires RAI m (ici m = 1 ou 2) parallèles entre elles, et l'embase EB peut être munie d'au moins deux secondes rainures auxiliaires RA2m parallèles entre elles. Ces secondes rainures auxiliaires RA2m sont propres à recevoir chacune à coulissement un quatrième moyen de fixation MF4 d'une cale CO, par exemple en forme de coin (et donc biseautée). Ces cales CO sont agencées de manière à pouvoir être introduites respectivement dans les premières rainures auxiliaires RA1 m afin de permettre une inclinaison de l'angle choisi de la platine primaire PP par rapport à l'embase EB, comme illustré sur la figure 4. On comprendra que plus on coulisse les cales CO sous la platine principale PP, plus on définit un angle d'inclinaison (ou de site) important.
Cela résulte du fait que les premiers moyens de fixation MF1 comprennent ici, avantageusement, des axes AX (transversaux) sur lesquels la platine principale PP est montée à rotation (temporairement). On notera que les cales CO sont initialement situées au voisinage du côté transversal de l'embase EB qui est opposé à l'autre côté transversal CT de cette même embase EB au voisinage duquel sont installés les premiers moyens de fixation MF1. Tout type de quatrième moyen de fixation, connu de l'homme de l'art et permettant un coulissement des cales CO par rapport à la face supérieure de l'embase EB et une immobilisation temporaire des cales CO dans une position choisie sur la face supérieure de l'embase EB et donc sous la platine principale PP, peut être utilisé. Dans les exemples de réalisation non limitatifs illustrés sur les figures 1 à 4, les premières RA1 m et secondes RA2m rainures auxiliaires sont sensiblement parallèles à la direction longitudinale DL. Mais, dans une variante elles pourraient être parallèles à la direction transversale DT. L'invention présente plusieurs avantages, parmi lesquels: - une modularité permettant de prendre en compte de très nombreux types d'implantation de siège (et notamment sur un plancher avec ou sans dahut et/ou avec ou sans inclinaison de site) et de très nombreuses configurations d'entraxe entre piètements et/ou d'entraxe entre moyens de fixation de piètements, - une réduction des coûts de validation en raison de la modularité précitée, - une réduction des durées nécessaires aux validations en raison de la modularité précitée. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de support décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.