BOÎTIER RÉFLECTEUR DE BLOC OPTIQUE DE VÉHICULE, PROPRE À S'ÉCRASER SUR LUI-MÊME L'invention concerne les blocs optiques de véhicule, éventuellement de type automobile, et plus précisément les boîtiers réflecteurs que comportent certains de ces blocs optiques. On entend ici par « bloc optique » un équipement d'éclairage comprenant au moins un boîtier réflecteur, généralement réalisé par moulage Zo dans un matériau plastique ou synthétique et comportant une paroi dont la face interne délimite au moins une cavité interne réflectrice, qui communique avec l'extérieur via une ouverture avant et une ouverture arrière et qui loge une source de lumière couplée à un connecteur fixé au niveau de l'ouverture arrière, et un écran fonctionnel et/ou une glace protectrice solidarisé(e)(s) au 15 boîtier. Il pourra donc s'agir aussi bien d'un projecteur que d'un feu. A titre d'exemple non limitatif il pourra par exemple s'agir d'un phare anti-brouillard. Certains blocs optiques de véhicule, terrestres (éventuellement de type automobile) ou maritimes (ou fluviaux), sont implantés juste devant une partie d'un autre équipement. C'est parfois le cas de certains phares 20 antibrouillard qui peuvent être implantés dans un pare-choc ou bouclier devant ce que l'on appelle parfois le bloc ESP (dédié au contrôle de trajectoire). De ce fait, lorsque le véhicule subit un choc du côté où se trouve implanté un tel bloc optique (et donc du côté de la partie avant de ce dernier), le bloc optique peut reculer et sa partie arrière (et plus précisément son 25 connecteur) peut entrer en collision avec l'équipement qui est situé derrière lui, ce qui peut provoquer l'endommagement non seulement du bloc optique mais également de l'équipement du fait de la rigidité structurelle du boîtier. Il est alors nécessaire de démonter et remplacer non seulement le bloc optique mais également l'équipement endommagé, voire les moyens de fixation qui 30 permettent de solidariser ce dernier au véhicule, ce qui s'avère chronophage et onéreux. Il a certes été proposé dans le document brevet FR 2789028 de rendre frangibles certains boîtiers en les subdivisant en plusieurs pièces assemblés les unes aux autres ou bien en conférant une forme en gradins (ou marches) à la paroi qui délimite leur cavité interne, afin qu'ils se rompent en cas de choc. Hélas, la présence des gradins (ou marches) sur la face interne qui délimite la cavité interne nuit à la fonctionnalité optique que doit assurer cette dernière (et en particulier à la réflectivité) et peut s'avérer inesthétique pour un observateur qui est placé devant. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation, et plus précisément, et notamment, d'éviter autant que possible que le bloc optique n'endommage en cas de choc un équipement qui est situé derrière lui. Elle propose plus précisément un boîtier réflecteur, destiné à faire partie d'un bloc optique de véhicule (éventuellement de type automobile), et comprenant une paroi dont la face interne délimite au moins une cavité interne réflectrice qui communique avec l'extérieur via une ouverture avant et une ouverture arrière. Ce boîtier réflecteur se caractérise par le fait qu'au moins une partie de sa paroi est agencée de manière à présenter: - d'une part, une face interne qui définit une surface de réflexion au moins quasi-continue, et - d'autre part, une structure qui lui permet de s'écraser sur elle-même lorsqu'une partie arrière du boîtier contacte un équipement qui est situé derrière elle, consécutivement à un choc issu de l'avant. Le boîtier réflecteur selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - la partie de la paroi, qui présente une structure lui permettant de s'écraser sur elle-même, peut être située au voisinage de l'ouverture arrière; - en variante, toute la paroi peut présenter une structure qui lui permet de s'écraser sur elle-même; - la structure qui est adaptée à l'écrasement peut être de type frangible (c'est-à-dire susceptible de se rompre en au moins un niveau suivant une direction longitudinale allant de l'arrière vers l'avant); - la paroi peut présenter des zones d'affaiblissement au niveau de la face externe de sa partie structurée, laquelle est opposée à sa face interne; - les zones d'affaiblissement peuvent être des rainures continues qui font tout le tour de la cavité interne à des niveaux différents par rapport à la direction longitudinale; - les rainures peuvent présentent une section qui est sensiblement en forme de V dissymétrique; - en variante, la paroi peut présenter des replis qui sont liés les uns aux autres par des portions de paroi qui se prolongent sensiblement entre-elles de manière à définir la surface de réflexion au moins quasi-continue; - certaines au moins des portions de paroi peuvent présenter une section en forme de ligne courbe; - la paroi peut être réalisée par moulage dans un matériau plastique ou synthétique; - la face interne peut être revêtue d'une métallisation en au moins une zone choisie. L'invention propose également un bloc optique de véhicule, éventuellement de type automobile, comprenant un boîtier réflecteur du type de celui présenté ci-avant. Un tel bloc optique peut, par exemple, constituer un phare antibrouillard. L'invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, comprenant un bloc optique du type de celui présenté ci-avant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés (obtenus en CAO/DAO), sur lesquels: - la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective (côté arrière), un exemple de bloc optique comportant un premier exemple de réalisation d'un boîtier réflecteur selon l'invention, - la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en coupe et partiellement en perspective (côté arrière), le bloc optique de la figure 1, - la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en coupe et partiellement en perspective (côté arrière), un autre exemple de bloc optique comportant un deuxième exemple de réalisation d'un boîtier réflecteur selon l'invention, et la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue en perspective (côté arrière), un autre exemple de bloc optique comportant un troisième exemple de réalisation d'un boîtier réflecteur selon l'invention. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour but de proposer un boîtier réflecteur (BT) destiné à faire partie d'un bloc optique (BO) de véhicule, éventuellement de type automobile. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le bloc optique (BO) est un phare antibrouillard destiné à être installé dans le pare-choc (ou bouclier) avant d'un véhicule automobile. Mais, l'invention n'est limitée ni à ce type de bloc optique, ni à ce type d'implantation. Elle concerne tout bloc optique comprenant au moins un boîtier réflecteur (BT). Il pourra donc s'agir aussi bien d'un projecteur (ou phare) que d'un feu (avant ou arrière). Comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 4, un bloc optique BO comprend un boîtier (réflecteur) BT, et au moins une glace protectrice (ou analogue) G et/ou un écran (non représenté) qui assure(nt) au moins une éventuelle fonctionnalité optique et qui est/sont solidarisé(s) au boîtier BT du côté de sa partie avant PV. On notera que la partie avant PV du bloc optique BO (et donc du boîtier BT) est une partie qui est destinée à être orientée vers l'extérieur du véhicule, tandis que la partie arrière PR du bloc optique BO est une partie qui est destinée à être orientée vers l'intérieur du véhicule (éventuellement devant une partie d'un équipement). Le boîtier BT, selon l'invention, comprend une paroi PB qui possède une face interne FI délimitant au moins une cavité interne réflectrice Cl qui communique avec l'extérieur via une ouverture avant OV et une ouverture arrière OR. Dans les trois exemples de réalisation, non limitatifs, qui sont illustrés sur les figures 1 à 4, la face interne FI de la paroi PB ne délimite qu'une seule cavité interne réflectrice Cl. Mais, dans une variante elle pourrait en délimiter au moins deux. Comme illustré sur les figures 2 et 3, chaque cavité interne réflectrice Cl est destinée à loger au moins la partie éclairante d'une source de lumière SL, comme par exemple une ampoule (ou lampe) ou un jeu de diodes. A cet effet, le boîtier BT est équipé au niveau de l'ouverture arrière OR (et donc dans la partie arrière PR) d'un connecteur électrique amovible CN auquel est connectée la source de lumière SL.
On comprendra que la cavité interne réflectrice Cl est agencée de manière à réfléchir la lumière émise par la source de lumière SL vers l'ouverture avant 0V. Par ailleurs, on notera que le boîtier BT peut, par exemple, être réalisé par moulage dans un matériau plastique ou synthétique.
La glace G est solidarisée au boîtier BT au niveau de son ouverture avant OV, comme illustré sur les figures 2 et 3. Selon l'invention, au moins une partie de la paroi PB est agencée de manière à présenter, d'une part, une face interne FI qui définit une surface de réflexion qui est au moins quasi-continue, et, d'autre part, une structure qui lui permet de s'écraser sur elle-même lorsque la partie arrière PR du boîtier BT contacte un équipement qui est situé derrière elle, consécutivement à un choc issu du côté de la partie avant PV du bloc optique BO. On entend ici par "surface quasi-continue" une surface (de face interne FI) qui est soit continue, c'est-à-dire sans interruption de matière et sans brusque variation de courbure, comme dans le cas du premier exemple de réalisation illustré sur la figure 2, soit presque continue, c'est-à-dire sans brusque variation de courbure mais avec des interruptions de matière très localisées qui n'altèrent pas de façon significative l'impression surfacique et la fonctionnalité optique, comme dans le cas du deuxième exemple de réalisation illustré sur la figure 3. On notera que la surface de la face interne FI (qui remplie la fonction photométrique) peut être lisse ou équipée de tores destinés à diriger la lumière. Par ailleurs, on entend ici par "s'écraser sur elle-même" le fait que l'extension de la paroi PB suivant une direction longitudinale DL, qui passe par les ouvertures arrière OR et avant OV, diminue du fait de sa structure lorsque le connecteur CN entre en contact avec un équipement fixe qui est situé derrière lui. Cette diminution peut se faire par enfoncement à l'image d'un soufflet ou d'un accordéon, ou bien par rupture matérielle lorsque la structure est de type frangible. Dans le premier exemple de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, comme dans le deuxième exemple de réalisation illustré sur la figure 3, sensiblement toute la paroi PB du boîtier BT présente une structure qui lui permet de s'écraser sur elle-même. En revanche, dans le troisième exemple de réalisation illustré sur la figure 4, une partie seulement de la paroi PB du boîtier BT, qui est située au voisinage de l'ouverture arrière OR, présente une structure qui lui permet de s'écraser sur elle-même.
Dans le premier exemple de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, comme dans le troisième exemple de réalisation illustré sur la figure 4, la paroi PB présente des zones d'affaiblissement ZA au niveau d'une face externe FE de la partie structurée, qui est opposée à la face interne FI. On comprendra qu'au niveau de chaque zone d'affaiblissement ZA la paroi PB présente localement une épaisseur de matière notablement réduite qui va lui permettre de s'écraser sur elle-même en cas de choc, éventuellement par rupture. Dans le premier exemple de réalisation elles (ZA) sont donc localisées dans la partie de la paroi PB qui est située au voisinage de l'ouverture arrière OR, alors que dans le troisième exemple de réalisation elles (ZA) sont sensiblement définies sur la totalité de la paroi PB de manière à renforcer la capacité à l'écrasement, éventuellement par rupture, et donc à permettre une réduction d'extension suivant la direction longitudinale DL. Comme illustré non limitativement sur les figures 1, 2 et 4, les zones d'affaiblissement ZA peuvent être des rainures (ou gorges ou encore encoches) continues qui font tout le tour de la cavité interne Cl à des niveaux différents par rapport à la direction longitudinale DL. On comprendra que la continuité des rainures ZA permet de renforcer la capacité à l'écrasement, puisqu'elle ne privilégie pas certaines zones (affaiblies) au détriment d'autres (non affaiblies). A titre d'exemple illustratif, et comme cela apparaît mieux sur la figure 2, les rainures ZA peuvent, par exemple, présenter une section (dans un plan contenant la direction longitudinale DL) qui est sensiblement en forme de V (ou dent de scie) dissymétrique. Mais, d'autres formes peuvent être envisagées dès lors que leur section permet un "cisaillement" suivant la direction longitudinale DL. Dans le deuxième exemple de réalisation illustré sur la figure 3, la paroi PB ne présente plus des zones d'affaiblissement ZA, mais des replis (ou ondulations) RP qui sont liés les uns aux autres (du côté interne) par des portions de paroi PP qui se prolongent sensiblement entre-elles de manière à définir la surface de réflexion au moins quasi-continue. Grâce à cet agencement, la paroi PB présente au niveau de chaque repli RP non seulement une épaisseur double sensiblement suivant la direction longitudinale DL mais également une épaisseur relativement importante suivant les directions perpendiculaires à la direction longitudinale DL. En revanche, la paroi PB présente une épaisseur simple (et donc réduite) au niveau de chaque portion de paroi PP, qui assure la liaison entre deux replis RP successifs, ce qui va lui permettre de s'écraser sur elle-même en cas de choc, éventuellement par rupture. Comme illustré non limitativement sur la figure 3, certaines au moins des portions de paroi PP peuvent présenter une section en forme de ligne courbe, qui varie éventuellement d'une portion à l'autre, de manière à conférer à la face interne FI et donc à la surface de réflexion la courbure générale désirée (par exemple sensiblement parabolique). Grâce à l'invention, le boîtier réflecteur BO peut absorber une partie de l'énergie d'un choc en s'écrasant sur lui-même, permettant ainsi de ne pas (ou peu) endommager l'équipement qui est placé derrière lui. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de boîtier réflecteur, de bloc optique et de véhicule décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.