SYSTÈME DE SUPPORT DE PASSAGER(S) À ASSISE(S) BASCULANTE(S) ET DOSSIER(S) SUSPENDU(S), POUR UN VÉHICULE L'invention concerne les véhicules, et plus précisément certains systèmes de support de passager(s) qui équipent certains habitacles de véhicule, éventuellement de type automobile. De nombreuses solutions ont été proposées pour permettre une modulation de l'espace de chargement de certains véhicules, notamment de type automobile. Elles consistent généralement à utiliser des sièges amovibles ou bien des sièges rabattables ou escamotables. Cependant, aucune de ces solutions n'apporte une entière satisfaction. Ainsi, il s'avère généralement compliqué de démonter un siège amovible, et le stockage d'un tel siège démonté constitue un réel problème.
Quant aux sièges rabattables ou escamotables, ils permettent effectivement d'emporter des charges de grandes dimensions (notamment suivant la direction longitudinale), mais à condition qu'ils puissent être au moins partiellement logés dans des logements dédiés du plancher de leur véhicule ou dans des renfoncements définis dans ce plancher, comme cela est notamment proposé dans les documents brevet FR 2668990, FR 2725669, DE 2617942 et FR 2818205. Or cela ne peut se faire que lorsque le plancher comprend une partie dédiée au support de siège(s) qui est située à un niveau qui est inférieur au niveau de sa partie dédiée au chargement. C'est notamment le cas de certains véhicules utilitaires tels que les fourgonnettes de type dit F1 (par exemple le Berlingo® ou le Partner®). Lorsque l'on ne dispose pas de place pour escamoter un siège dans un logement, on peut se rabattre sur une solution du type de celle qui est décrite dans le document brevet JP 8183378. Cette solution consiste à utiliser une structure rigide, ouverte à l'arrière et comportant un cadre supérieur sur lequel est montée à rotation la partie supérieure d'un dossier et un cadre inférieur sur lequel est montée à rotation la partie avant d'une assise. On comprendra que lorsque l'on fait basculer l'assise vers l'avant et que l'on relève le dossier vers le toit (ou pavillon), les ouvertures délimitées par les cadres inférieur et supérieur se retrouvent dégagées et donc permettent le passage de l'extrémité d'un objet long entre le plancher et le haut du cadre supérieur. Hélas, cette solution ne permet de loger que des extrémités d'objet ayant une extension transversale inférieure à celle des cadres inférieur et supérieur. En outre, lorsque le dossier est en position redressée, il empêche le conducteur d'observer de façon globale la zone qui est située derrière son véhicule. L'invention a donc pour but d'offrir un système de support qui ne présente pas tout ou partie des inconvénients précités et qui peut être notamment (et non limitativement) installé dans des véhicules qui disposent d'un plancher dont la partie dédiée au support de siège(s) est située à un niveau supérieur ou égal à celui de sa partie qui est dédiée au chargement (comme c'est notamment le cas des véhicules utilitaires, tels que les fourgons de taille moyenne (de type dit K1 (tels que le Jumpy®)) et les fourgons de grosse taille (de type K2 (tels que le Boxer®) ou K3 (tels que l'Iveco DAILY®, ou le Mercedes SPRINTER®)). L'invention propose plus précisément à cet effet un système, dédié au support de passager(s) au sein d'un habitacle de véhicule comportant un plancher, et comprenant au moins un siège comportant un dossier et une assise destinée à être montée sur ce plancher. Ce système de support se caractérise par le fait que: - l'assise comprend une partie arrière propre à être verrouillée dans une position d'utilisation, et une partie avant munie d'un piétement avant, monté à rotation sous elle et destiné à être monté à rotation sur le plancher afin de permettre le basculement de l'assise vers l'avant après déverrouillage de sa partie arrière, et - le dossier comprend une partie inférieure montée sur un élément de support, de forme générale linéaire et solidarisé au véhicule suivant une direction transversale à une hauteur prédéfinie, afin de permettre la définition d'une zone de chargement inférieure entre le plancher et le dossier lorsque l'assise a été basculée vers l'avant. Le système de support selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - il peut comprendre deux sièges destinés à être installés l'un à côté de l'autre dans l'habitacle, et comportant des dossiers qui sont destinés à être montés l'un à côté de l'autre sur l'élément de support; - la partie inférieure de chaque dossier peut être montée à rotation sur l'élément de support afin de permettre le basculement du dossier vers l'avant, et ainsi permettre la définition d'une zone de chargement supérieure au-dessus de lui; - il peut comprendre l'élément de support; - l'élément de support peut être agencé sous la forme d'une poutre transversale; - en variante, l'élément de support peut constituer une partie supérieure d'une structure qui définit un passage conjointement avec le plancher; - chaque assise peut comprendre un piétement arrière, destiné à être verrouillé sur le plancher et monté à rotation sous elle afin de pouvoir être rabattu sous elle dans la position d'utilisation; - dans une première variante, la partie arrière de chaque assise peut être agencée de manière à être solidarisée et verrouillée dans la position d'utilisation au dossier associé; - dans une seconde variante, la partie arrière de chaque assise peut être agencée de manière à être solidarisée et verrouillée dans la position d'utilisation à l'élément de support. L'invention propose également un véhicule équipé d'un système de support du type de celui présenté ci-avant. Un tel véhicule peut être par exemple de type dit "automobile et utilitaire" ou de type dit "automobile et particulier". Par ailleurs, un tel véhicule peut par exemple comporter un plancher comprenant une partie avant, dédiée au support de siège(s) et au niveau de laquelle est implanté le système de support, et une partie arrière dédiée au chargement et située à un niveau qui est inférieur ou égal au niveau de la partie avant de support. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe suivant un plan contenant des directions longitudinale (X) et verticale (Z), un exemple de réalisation de système de support selon l'invention implanté dans une partie avant d'un habitacle de véhicule automobile, et dans une position de support de passager(s), - la figure 2 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe suivant un plan contenant des directions longitudinale (X) et verticale (Z), un autre exemple de réalisation de système de support selon l'invention implanté dans une partie avant d'un habitacle de véhicule automobile, et dans une position de support de passager(s), - la figure 3 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe suivant le plan contenant les directions longitudinale (X) et verticale (Z), le véhicule automobile de la figure 1 avec son système de support ayant son siège latéral totalement replié, - la figure 4 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe suivant le plan contenant les directions transversale (Y) et verticale (Z), le véhicule automobile de la figure 1 avec son système de support ayant ses sièges latéral et central totalement repliés, - la figure 5 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe suivant le plan contenant les directions transversale (Y) et verticale (Z), le véhicule automobile de la figure 1 avec une variante de système de support dont les sièges latéral et central sont totalement repliés, - la figure 6 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe suivant le plan contenant les directions longitudinale (X) et verticale (Z), le véhicule automobile de la figure 1 avec son système de support ayant son siège latéral totalement replié et après chargement latéral d'un objet long dans la zone de chargement inférieure, - la figure 7 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe suivant le plan contenant les directions longitudinale (X) et transversale (Y), le véhicule automobile de la figure 6, - la figure 8 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe suivant le plan contenant les directions longitudinale (X) et verticale (Z), le véhicule automobile de la figure 1 avec son système de support ayant ses sièges latéral et central totalement repliés et après chargement latéral d'un premier objet long dans la zone de chargement inférieure et d'un second objet long dans la zone de chargement supérieure, et - la figure 9 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe suivant le plan contenant les directions longitudinale (X) et transversale (Y), le véhicule automobile de la figure 8.
Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. On a schématiquement et fonctionnellement représenté sur les figures 1 à 9 un exemple de véhicule V équipé d'exemples de système de support SS selon l'invention.
Sur les figures, la direction X est la direction longitudinale du véhicule V, laquelle est sensiblement parallèle aux côtés latéraux comportant les portières latérales, la direction Y est la direction transversale du véhicule V, laquelle est sensiblement perpendiculaire aux côtés latéraux comportant les portières latérales, et la direction Z est la direction verticale du véhicule V, laquelle est sensiblement perpendiculaire au plancher PL. On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le véhicule V est de type automobile et utilitaire, comme par exemple un fourgon. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne en effet tout type de véhicule, et notamment (et donc non limitativement) ceux qui disposent d'un plancher PL dont la partie PLS dédiée au support de siège(s) Slj et SC est située à un niveau qui est supérieur ou égal à celui de sa partie PLR qui est dédiée au chargement. L'invention concerne donc également (et notamment) les véhicules de type automobile et particulier.
Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que la partie PLS dédiée au support de siège(s) Slj et SC est située à un niveau qui est supérieur à celui de la partie PLR qui est dédiée au chargement. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de configuration de plancher. Elle concerne en effet également les configurations dans lesquelles la partie PLS dédiée au support de siège(s) Slj et SC est située à un niveau qui est inférieur à celui de la partie PLR qui est dédiée au chargement, et celles dans lesquelles la partie PLS dédiée au support de siège(s) Slj et SC est située sensiblement au même niveau que celui de la partie PLR qui est dédiée au chargement. Il résulte du choix illustratif précité que le système de support SS est ici implanté dans la partie avant de l'habitacle H du véhicule, sur la partie avant PLS du plancher PL qui est dédiée au support des sièges avant Slj et SC et qui est ici située à un niveau supérieur à celui de sa partie arrière PLR qui est dédiée au chargement d'objet(s) OB, OB', OB". Mais, l'invention n'est pas limitée à cet exemple. En effet, un système de support SS selon l'invention peut être implanté en n'importe quel rang d'un véhicule. Comme illustré sur les figures 1 à 9, un système de support SS, selon l'invention, comprend au moins un siège Slj. On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif (et comme cela apparaît sur les figures 3 à 7 et 9), que le système (de support) SS comprend deux sièges SI1 et SI2 (j = 1 ou 2) de type monoplace, installés l'un à côté de l'autre dans l'habitacle H. Mais, il pourrait n'en comporter qu'un seul, de type monoplace ou banquette à au moins deux places. Le siège SI1 est ici situé sur le côté latéral passager du véhicule et donc sera appelé ci-après siège latéral. Le siège SI2 est partiellement situé suivant l'axe médian du véhicule et donc sera appelé ci-après siège central. Le siège SC est situé sur le côté latéral conducteur du véhicule et donc sera appelé ci-après siège conducteur. Chaque siège Slj du système SS comporte une assise AS, et un dossier DS qui comprend une partie inférieure PI destinée à être montée sur un élément de support ES. L'assise AS comprend une partie avant (opposée au dossier DS), munie sur une face inférieure (orientée vers le plancher PL) d'un piétement avant PV, et une partie arrière (située du côté du dossier DS en position d'utilisation). Comme cela est illustré sur les figures 1, 3, 6 et 8, la partie arrière de l'assise AS peut être munie, sur sa face inférieure, d'un piétement arrière PR. Dans ce cas, ce piétement arrière PR comprend une partie inférieure qui peut être verrouillée sur le plancher PL dans une position initiale d'utilisation (illustrée sur la figure 1), par exemple grâce à des moyens de verrouillage (non représentés), et une partie supérieure qui est montée à rotation sur la face inférieure de l'assise AS, afin de permettre son rabattement sous cette dernière (AS) une fois déverrouillé (flèche F1 de la figure 1). Mais, comme illustré sur la figure 2, on peut envisager une première variante de réalisation du système SS dans laquelle la partie arrière de l'assise AS est agencée de manière à être solidarisée et verrouillée dans la position initiale d'utilisation au dossier DS associé, grâce à des moyens de solidarisation et de verrouillage MV. Ces derniers (MV) peuvent par exemple se présenter sous la forme de crochets, associés respectivement aux deux côtés longitudinaux du siège Slj et éventuellement liés ensemble pour assurer un déverrouillage simultané en une seul commande, ou d'un dispositif de fixation de type dit "Bali Fixe" (comme par exemple celui qui est utilisé sur les sièges de rang 2 ou 3 des modèles 308 SW de la Société Peugeot). Dans cette variante de réalisation, la partie arrière de l'assise AS ne comprend donc pas de piétement arrière.
On peut également envisager une seconde variante de réalisation du système SS (non représentée) dans laquelle la partie arrière de l'assise AS est agencée de manière à être solidarisée et verrouillée dans la position initiale d'utilisation à l'élément de support ES, grâce à des moyens de solidarisation et de verrouillage. Ces derniers peuvent être du même type que ceux présentés ci-avant et qui peuvent être utilisés pour la solidarisation au dossier DS. Dans cette variante de réalisation, la partie arrière de l'assise AS ne comprend donc pas de piétement arrière. Quel que soit le mode de réalisation, le piétement avant PV de chaque assise AS comprend une partie supérieure qui est montée à rotation sur la face inférieure de l'assise AS afin de permettre son entraînement en rotation par rapport à l'assise AS (voir flèche F3 de la figure 1), et une partie inférieure qui est destinée à être montée à rotation sur le plancher PL afin de permettre son basculement vers l'avant après déverrouillage du piétement arrière PR (flèche F2 de la figure 1). Par ailleurs, comme indiqué ci-avant, et comme illustré sur les figures 1 à 9, le dossier DS est monté sur un élément de support ES qui présente une forme générale linéaire et qui est solidarisé à la structure du véhicule V suivant la direction transversale Y à une hauteur prédéfinie. Comme illustré non limitativement sur la figure 3, l'élément de support ES peut, par exemple, constituer une partie supérieure d'une structure ST qui est solidarisée au plancher PL ainsi qu'éventuellement à une partie latérale de la structure du véhicule V, et qui définit un passage conjointement avec le plancher PL, entre ses deux côtés verticaux opposés, l'élément de support ES et le plancher PL. Cette structure ST constitue donc une espèce de cadre (au moins partiellement). Dans une variante illustrée sur la figure 4, l'élément de support ES peut, par exemple, être agencé sous la forme d'une poutre transversale.
Comme illustré, cette poutre transversale ES peut s'étendre sur toute la largeur (suivant Y) du véhicule V, et dans ce cas elle comporte deux extrémités opposées solidarisées fixement à deux parties latérales opposées de la structure du véhicule. Mais, dans une variante elle pourrait ne s'étendre que sur un peu plus de la largeur d'un ou deux dossiers DS et être suspendue au toit (ou pavillon) du véhicule V au moyen d'au moins un montant (vertical), et de préférence deux. On notera que l'élément de support ES est réalisé dans un matériau rigide et très résistant, comme par exemple un métal ou un matériau synthétique. Il peut par exemple être réalisé par moulage, extrusion, emboutissage ou pliage. On notera également que l'élément de support ES peut éventuellement faire partie du système SS. Mais, cela n'est pas obligatoire. On notera également que l'élément de support ES peut être éventuellement associé à une plaque amovible (au moins partiellement), s'étendant sensiblement verticalement du plancher au toit (ou pavillon) et assurant la fonction d'arrêt de charges. Grâce au montage précité du dossier DS, une fois que l'assise AS a été basculée vers l'avant il existe une zone de chargement inférieure ZCI entre le plancher PL et le dossier DS (et plus précisément sa partie inférieure qui est montée sur l'élément de support ES). Lorsque l'on veut transporter dans le véhicule V un objet OB long (suivant la direction longitudinale X) mais de relativement faible extension verticale (suivant la direction verticale Z), on doit commencer par déverrouiller la partie arrière de l'assise AS de l'un au moins des deux sièges Slj. Pour ce faire, et si les sièges Slj comportent des piétements arrière PR, on déverrouille leurs piétements arrière PR, puis, on replie chaque piétement arrière PR (déverrouillé) contre la face inférieure de son assise AS (flèche F1 de la figure 1). Ensuite, on pousse vers l'avant chaque assise AS concernée, ce qui provoque l'entraînement en rotation de son piétement avant PV par rapport au plancher PL (flèche F2 de la figure 1) et par rapport à elle (flèche F3 de la figure 1), jusqu'à ce qu'elle atteigne une position finale illustrée sur la figure 2 dans laquelle elle se retrouve (ici) placée sensiblement contre la planche de bord du véhicule V dans un plan sensiblement vertical et transversal. Il est alors possible de faire passer une extrémité d'un objet long OB de relativement faible extension verticale entre le plancher PL et la partie inférieure de chaque dossier DS dont l'assise AS associée a été basculée vers l'avant afin de la loger dans la zone de chargement inférieure ZCI au niveau de l'emplacement occupé initialement par chaque assise AS basculée. On a schématiquement représenté sur les figures 6 et 7 un exemple de chargement dans lequel seule l'assise AS du siège latéral S11 a été basculée vers l'avant, de manière à permettre le passage de l'extrémité d'un objet long OB de relativement faibles extensions verticale et transversale entre le plancher PL et la partie inférieure du dossier DS du siège latéral SI1. Lorsque l'objet long OB a été retiré du véhicule V et que l'on veut déployer le siège latéral S11 afin qu'il puisse supporter au moins un passager, on peut effectuer les opérations inverses de celles décrites ci-avant. Plus précisément, on tire vers l'arrière l'assise AS du siège latéral SI1, ce qui provoque l'entraînement en rotation de son piétement avant PV par rapport au plancher PL et par rapport à elle, jusqu'à ce qu'elle atteigne sa position initiale (permettant à un passager de s'asseoir) (figure 1). Ensuite, on verrouille l'assise AS dans sa position initiale d'utilisation (ici en rabattant tout d'abord le piétement arrière PR puis en verrouillant ce dernier par rapport à la partie avant de support PLS du plancher PL). On notera que la partie inférieure du dossier DS peut être avantageusement montée à rotation sur l'élément de support ES. Dans ce cas, et comme illustré sur les figures 3 à 9, le dossier DS peut être basculé vers l'avant, après que sa rotation ait été déverrouillée, afin de permettre la définition d'une zone de chargement supérieure ZCS au-dessus de lui (DS). Une fois basculé, le dossier DS se retrouve placé sensiblement dans un plan horizontal au dessus du plancher PL. Il est en quelque sorte suspendu au dessus du plancher PL et parallèlement à ce dernier (PL). On notera que le dossier DS peut, par exemple, être monté à rotation sur l'élément de support ES via un mécanisme (non représenté) qui contrôle son inclinaison. Dans une variante, l'élément de support ES peut par exemple comporter au moins une butée destinée à empêcher le basculement du dossier DS vers l'avant au delà d'un angle prédéfini. Grâce à ce montage à rotation, il est possible de faire passer une extrémité d'un objet long OB de relativement faible extension verticale entre le plancher PL et la partie inférieure de chaque dossier DS dont l'assise AS associée a été basculée vers l'avant afin de la loger dans la zone de chargement inférieure ZCI au niveau de l'emplacement occupé initialement par chaque assise AS basculée, et/ou de faire passer une extrémité d'un autre objet long OB' de plus grande extension verticale entre le toit (ou pavillon) et la face arrière (alors devenue face supérieure) de chaque dossier DS rabattu afin de la loger dans la zone de chargement supérieure ZCS. On a schématiquement représenté sur les figures 8 et 9 un exemple de chargement dans lequel les assises AS et les dossiers DS des sièges latéral SI1 et central S12 ont tous été basculés vers l'avant, de manière à permettre le passage, d'une part, de l'extrémité d'un premier objet long OB de relativement faible extension verticale entre le plancher PL et la partie inférieure des dossiers DS rabattus des sièges latéral SI1 et central S12, et d'autre part, de l'extrémité d'un second objet long OB' de plus grande extension verticale entre le toit (ou pavillon) et la face arrière des dossiers DS rabattus des sièges latéral S11 et central 512. Le placement d'un dossier DS dans une position basculée vers l'avant ne gêne pas du tout la perception de l'environnement du véhicule V par le conducteur, étant donné que ledit dossier DS se retrouve placé à un niveau qui est situé juste au dessus de celui occupé par l'assise AS associée lorsqu'elle est en position initiale d'utilisation. On comprendra que l'on peut ne faire basculer vers l'avant qu'un ou deux dossiers DS, sans faire basculer vers l'avant les assises AS, si l'on veut n'utiliser que la zone de chargement supérieure ZCS.
Lorsque l'on veut redéployer les sièges latéral S11 et central S12 pour qu'ils puissent supporter des passagers, on peut effectuer les opérations inverses de celles décrites ci-avant. Plus précisément, on commence par retirer du véhicule V le second objet long OB', puis on entraîne les dossiers DS en rotation vers le haut jusqu'à ce qu'ils regagnent leur position initiale d'utilisation (permettant l'appui dorsal d'un passager) (figure 1). Puis, on retire du véhicule V le premier objet long OB. Ensuite, on tire vers l'arrière les assises AS, ce qui provoque l'entraînement en rotation de leur piétement avant PV par rapport au plancher PL et par rapport à elles, jusqu'à ce qu'elles atteignent leur position initiale d'utilisation (permettant à un passager de s'asseoir) (figure 1). Ensuite, on verrouille chaque assise AS dans sa position initiale d'utilisation (ici après avoir rabattu le piétement arrière PR puis verrouillé ce dernier par rapport à la partie avant de support PLS du plancher PL). On notera, bien que cela ne soit pas illustré, que le système SS peut également et éventuellement comprendre des moteurs électriques chargés d'entraîner en rotation les assises AS et/ou des moteurs électriques chargés d'entraîner en rotation les dossiers DS, sur ordre, pour faciliter leur basculement et leur déploiement. On notera également que les parties supérieures des dossiers DS des sièges Slj peuvent être éventuellement munies d'appuis-tête amovibles. Dans ce cas, ces derniers peuvent être désolidarisés des dossiers DS lorsque l'on veut basculer vers l'avant ces derniers (DS), afin qu'ils ne constituent pas un obstacle pour le passage d'une extrémité d'un objet long dans la zone de chargement inférieure ZCI. Par exemple, les assises AS peuvent comporter à l'extrémité de leur partie arrière des logements destinés à recevoir les axes de fixation des appuis-tête, permettant ainsi de les ranger dans une zone où ils ne risquent pas d'être endommagés pendant le transport.
L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de système de support et de véhicule décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.