FR2952309A1 - Fixation de securite destinee a etre fixee a un ski munie d'une talonniere - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une fixation de sécurité (1) pour ski, qui comprend : - un rail de guidage (501) ; - une talonnière (7) de maintien du pied de l'utilisateur, comprenant : - un premier montant latéral (200) monté coulissant axialement par rapport au rail de guidage (501) par l'intermédiaire d'une portion de guidage (203) ménagée dans sa partie inférieure ; - une came (201) formée monobloc avec le premier montant (200) et s'étendant transversalement par rapport au montant ; - un corps de verrouillage (400) d'une chaussure, monté pivotant sur la came (201) autour d'un axe transversal ; - un ressort de rappel (404) logé dans le corps de verrouillage (400) ; - un organe de verrouillage (405) logé dans le corps de verrouillage et plaqué par le ressort (404) en contact avec la came, l'organe de verrouillage et la came étant configurés pour générer selon leur position relative soit une immobilisation du corps par rapport au premier montant, soit une libération du pivotement du corps par rapport au premier montant.

Description

FIXATION DE SECURITE DESTINEE A ETRE FIXEE A UN SKI, MUNIE D'UNE TALONNIERE

L'invention concerne les fixations de sécurité pour la pratique du ski, et en particulier les talonnières de telles fixations, permettant la libération de la chaussure de l'utilisateur lors de l'application d'efforts excessifs. Un ski est usuellement muni de fixations de sécurité permettant la transmission d'efforts entre la chaussure de l'utilisateur et le ski. Tant pour la pratique du ski de randonnée que pour la pratique du ski alpin, les fixations de sécurité présentent généralement une talonnière assurant le maintien de la chaussure durant l'utilisation du ski. Afin de limiter les risques de blessures sur les articulations de l'utilisateur lors d'une chute, les talonnières sont généralement conçues pour libérer la chaussure lorsqu'un effort vertical trop important est appliqué par la chaussure. Le document EP0893146 décrit une structure de talonnière munie d'un corps de verrouillage monté pivotant par rapport à un étrier. L'étrier est constitué de deux montants indépendants dont l'association forme une glissière dans leur partie inférieure. La glissière formée permet de monter l'étrier coulissant par rapport à un rail ménagé dans une embase de la fixation. Une came s'étend transversalement entre les montants au niveau de leur partie supérieure. La came est fixée de façon encastrée dans ces montants. Le corps de verrouillage est monté pivotant sur la came. Le corps de verrouillage est muni d'un agrippe-talon présentant une saillie supérieure et une saillie inférieure pour le maintien d'une protubérance arrière de la chaussure de l'utilisateur. Le corps présente un logement contenant un ressort hélicoïdal travaillant en compression. Le ressort est comprimé entre un piston et une butée en forme d'écrou. La butée en forme d'écrou est déplacée par la rotation d'une vis de réglage. La position de l'écrou par rapport au piston définit la précontrainte du ressort et ainsi le niveau de déchaussage de la talonnière. Le piston présente une face plate maintenue en contact avec la came par l'effort de rappel exercé par le ressort.

La came présente une forme sensiblement cylindrique pour permettre le guidage en rotation du corps. Un méplat est ménagé dans la partie cylindrique. En position de maintien du talon de l'utilisateur, la face plate du piston est en contact avec le méplat de la came. La rotation du corps par rapport à la came est ainsi empêchée, ce qui immobilise le corps. Lorsque le talon de l'utilisateur exerce un effort vertical supérieur à un seuil de déchaussage, le piston est repoussé par la came et vient en contact avec la partie cylindrique de la came. Le pivotement du corps par rapport à la came est alors libéré. Le talon de l'utilisateur est alors libéré par l'agrippe-talon. L'utilisateur peut à nouveau fixer son talon en faisant pivoter le corps pour amener la face plate du piston en contact avec le méplat de la came.

Le document EP 1900400 décrit une talonnière ayant la faculté de coulisser sur des rails de guidage. Dans une telle talonnière, le dimensionnement des deux rainures ménagées sous la talonnière et des rails de guidage qui coopèrent avec elle est très délicat. Si le jeu fonctionnel, nécessaire au coulissement est trop important, cela générera du bruit et un déplacement latéral de la talonnière par rapport au ski. Ce déplacement latéral sera la cause d'imprécision dans le pilotage du ski. Si, en revanche le jeu fonctionnel n'est pas assez important, c'est la fonction de réglage en longueur de la fixation qui ne sera pas assuré. On le voit, les talonnières connues dans l'art antérieur présentent en pratique de nombreux inconvénients. Les talonnières mentionnées ci-dessus comprennent un très grand nombre de composants, induisant un coût de fabrication important. De plus, le temps d'assemblage de ces talonnières est également relativement important. En outre, le nombre de leurs composants accroît l'incidence de dispersions de fabrication sur le fonctionnement de la talonnière. Par ailleurs, les dispersions de fabrication des étriers et des rails peuvent induire des problèmes de coulissement. Des fixations doivent alors être mises au rebut en fin de processus d'assemblage. Pour limiter le taux de rebuts, les tolérances géométriques sur les rails et les étriers peuvent être réduites, au détriment d'une augmentation du coût de fabrication de la fixation.

L'invention vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients. Notamment l'invention vise à fournir une talonnière qui soit légère, économique à réaliser, dont la fabrication et l'assemblage sont simplifiés. L'invention vise également à fournir une talonnière dont la position longitudinale est modifiée par coulissement sur un rail de guidage et qui possède des moyens simple d'ajustement je jeu de glissement entre la talonnière et le rail de guidage. L'invention vise également la fourniture d'une talonnière comportant un corps de verrouillage monté pivotant dont le nombre de pièce la constituant est réduit. L'invention porte ainsi sur une fixation de sécurité pour ski, qui comprend : un rail de guidage ; une talonnière de maintien du pied de l'utilisateur, cette dernière comprenant : un premier montant latéral monté coulissant axialement par rapport au rail de guidage par l'intermédiaire d'une portion de guidage ménagée dans sa partie inférieure et une came formée monobloc avec le premier montant et s'étendant transversalement par rapport au montant ; la fixation de sécurité comprenant, en outre, un corps de verrouillage d'une chaussure, monté pivotant sur la came autour d'un axe transversal ; un ressort de rappel logé dans le corps de verrouillage ; et un organe de verrouillage logé dans le corps de verrouillage et plaqué par le ressort en contact avec la came, l'organe de verrouillage et la came étant configurés pour générer selon leur position relative soit une immobilisation du corps par rapport au premier montant, soit une libération du pivotement du corps par rapport au premier montant. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, une fixation selon l'invention peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques techniques 5 suivantes, prises dans toute combinaison techniquement: le bloc constitué par le premier montant latéral et la came est réalisé par moulage, un second montant latéral disposé en vis-à-vis du premier montant et monté coulissant axialement par rapport au rail de guidage par l'intermédiaire d'une 10 portion de guidage ménagée dans sa partie inférieure, la came étant encastrée dans le second montant, - le second montant présente un alésage recevant une extrémité de la came, l'extrémité de la came présentant un angle de dépouille conformé pour obtenir son serrage progressif lors de son introduction dans l'alésage du second 15 montant, - l'alésage du second montant et l'extrémité de la came sont conformés pour empêcher le pivotement de la came par rapport au second montant, la came présente un alésage et dans laquelle une saillie est formée monobloc avec le second montant s'étend transversalement par rapport au second 20 montant, la saillie étant logée dans l'alésage de la came, les portions de guidage des premier et second montants forment une glissière coulissant par rapport au rail de guidage lorsque les premier et deuxième montants sont accouplés par encastrement de la came dans le second montant, la fixation comprenant en outre des moyens de réglage de la largeur 25 de la glissière, les moyens de réglage comprennent une vis traversant les premier et deuxième montants et un écrou, le serrage de l'assemblage vis-écrou permettant de rapprocher les portions de guidage l'une de l'autre, le premier montant et la came sont formés en matériau synthétique, la came 30 étant traversée par un arbre métallique définissant une partie de la surface de contact de la came avec l'organe de verrouillage, l'organe de verrouillage est un piston monté coulissant dans le corps de verrouillage, le piston et la came présentant des faces de contact de formes complémentaires accouplées mutuellement lorsque la position relative du 35 piston et de la came immobilise le corps par rapport au premier montant, - le ressort comporte une première et une deuxième extrémité, la première extrémité du ressort sollicite l'organe de verrouillage et la deuxième extrémité du ressort est en contact avec une butée montée coulissante par rapport au corps et présentant un alésage fileté, une vis étant montée à rotation par rapport au corps et étant vissée dans le dit alésage fileté, - la fixation comprend, en outre, une butée avant de maintien du pied de l'utilisateur et un organe de liaison solidaire de la butée avant et du rail, - la fixation comprend, en outre, une embase destinée à être fixée à un ski, l'organe de liaison étant monté pivotant par rapport à l'embase selon un axe transversal et présentant des moyens de fixation permettant de fixer ou de libérer alternativement l'organe de liaison par rapport à l'embase au niveau de la talonnière, - la portion de guidage est formée monobloc avec le premier montant latéral. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de deux montants destinés à former un étrier pour une talonnière d'une fixation de sécurité selon un mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective des montants de la figure 1 accouplés; - la figure 3 est une vue en coupe de côté d'une talonnière dans une position de maintien du talon de l'utilisateur; - la figure 4 est une vue en coupe de côté d'une talonnière dans une position de libération du talon de l'utilisateur; - la figure 5 est une vue en perspective d'une fixation de sécurité au niveau de sa talonnière; - la figure 6 est une vue en coupe en perspective de la fixation de sécurité de la figure 5; - la figure 7 est une vue de côté de la fixation de sécurité de la figure 5; - la figure 8 est une vue en perspective de deux montants destinés à former un étrier pour une talonnière d'une variante de fixation de sécurité; - la figure 9 est une vue en perspective de deux montants destinés à former un étrier pour une talonnière d'une autre variante de fixation de sécurité. L'invention propose de réaliser une talonnière d'une fixation de sécurité de ski, en formant de façon monobloc un montant muni d'une portion de guidage en coulissement dans sa partie inférieure et une came s'étendant transversalement par rapport au montant. Un corps de verrouillage d'une chaussure est monté pivotant selon un axe transversal sur la came. L'invention permet de réduire le nombre de composants de la fixation et son temps d'assemblage. Le fonctionnement d'une telle fixation est également moins sensible aux dispersions du processus de fabrication.

La figure 1 est une vue en perspective de deux montants 200 et 300 d'une talonnière 7 d'une fixation de sécurité de ski, les montants étant dissociés l'un de l'autre. Un premier montant 200 présente une came 201 s'étendant transversalement depuis sa partie supérieure. La came 201 est réalisée monobloc avec le montant 200. Le montant 200 et la came 201 peuvent ainsi être réalisés par moulage. La came 201 et le montant 200 sont avantageusement réalisés dans un matériau synthétique tel qu'un Polyamide. La came 201 présente une extrémité libre 209. Le montant 200 présente une partie intermédiaire 202 s'étendant verticalement entre la came 201 et une rainure 203. La rainure 203 forme une portion de guidage dans la partie inférieure du montant 200. La rainure 203 est avantageusement formée monobloc avec le montant 200. Le montant 200 présente des alésages 204 et 205 le traversant transversalement. Les alésages 204 et 205 sont décalés axialement. Le montant 200 présente une face d'assemblage dans sa partie inférieure, depuis laquelle des plots de positionnement 206, 207 et 208 sont saillants transversalement. Les plots 206, 207 et 208 sont décalés axialement. Un second montant 300 présente un alésage 301 ménagé dans sa partie supérieure. L'alésage 301 présente une forme sensiblement complémentaire de celle de l'extrémité 209 de la came 201. Le montant 300 est avantageusement réalisé dans un matériau synthétique tel qu'un Polyamide. Le montants 300 présente une partie intermédiaire 302 s'étendant verticalement entre l'alésage 301 et une rainure 303. La rainure 303 forme une portion de guidage dans la partie inférieure du montant 300. La rainure 303 est avantageusement formée monobloc avec le montant 300. Le montant 300 présente des alésages 304 et 305 le traversant transversalement. Les alésages 304 et 305 sont décalés axialement. Le montant 300 présente une face d'assemblage dans sa partie inférieure. Des évidements non illustrés sont ménagés dans cette face d'assemblage, afin de recevoir les plots de positionnement 206, 207 et 208 du montant 200. La figure 2 représente les montants 200 et 300 accouplés. Dans cette configuration, l'extrémité 209 de la came 201 est placée à l'intérieur de l'alésage 301, les plots de positionnement 206, 207 et 208 sont logés dans les évidements du montant 300 et les faces d'assemblage des montants 200 et 300 sont placées en contact. Le positionnement et l'accouplement des montants 200 et 300 sont ainsi particulièrement aisés, ce qui facilite l'assemblage de l'ensemble de la talonnière 7.

Une fois les montants 200 et 300 accouplés, les rainures 203 et 303 forment une glissière et la came 201 est encastrée dans le second montant 300. La came 201 forme alors une poutre encastrée au niveau de ses deux extrémités. La came 201 pourra présenter un épaulement venant en contact avec le montant 300 pour définir précisément la position relative des montants 200 et 300.

Les sections transversales de l'alésage 301 et de l'extrémité de la came 209 sont avantageusement conformées pour empêcher le pivotement de la came 201 rapport au montant 300. Ainsi, la torsion de la came 201 est limitée durant l'utilisation de la fixation. Les sections transversales de l'alésage 301 et de la came 209 sont avantageusement non circulaires. En l'occurrence, l'extrémité 209 de la came 201 présente des dentures s'étendant radialement. Avantageusement, l'extrémité 209 de la came 201 présente un angle de dépouille, de sorte que cette extrémité 209 est progressivement serrée lors de son introduction dans l'alésage 301. L'assemblage de la talonnière 7 est ainsi facilité.

Les figures 3 et 4 sont des vues en coupe de côté de la talonnière 7 munie d'un corps de verrouillage 400. La figure 3 illustre le corps de verrouillage 400 en position de maintien du talon de l'utilisateur, la figure 4 illustrant ce même corps de verrouillage en position de libération du talon de l'utilisateur. Le corps de verrouillage 400 présente un alésage transversal non référencé, traversé par la came 201. Le corps de verrouillage 400 est monté pivotant sur la came 201 par l'intermédiaire de portées délimitant l'alésage. Le corps de verrouillage 400 présente dans sa partie avant un accroche-talon. L'accroche-talon comprend d'une part un rebord inférieur 401 et l'autre par un rebord supérieur 402, entre lesquels la protubérance arrière d'une semelle de chaussure est destinée à être logée. Un logement 403 est ménagé à l'intérieur du corps de verrouillage 400. Un ressort de rappel 404 est disposé à l'intérieur du logement 403. Une première extrémité du ressort 404 sollicite un piston de verrouillage 405, une deuxième extrémité du ressort 404 sollicitant une rondelle 409. La rondelle 409 et le piston 405 sont montés coulissants dans le logement 403 selon l'axe du ressort 404. La rondelle 409 présente un filetage dans sa partie médiane. Une vis 406 est vissée dans ce filetage. La tête de vis 407 est plaquée en contact contre une butée à l'extrémité du logement 403. La vis 406 est ainsi montée à rotation par rapport au corps 400. Un orifice 410 est ménagé dans la partie arrière du corps 400 pour fournir à l'utilisateur un accès à la tête de vis 407. Le corps de verrouillage 400 présente un évidement 408 dans la partie arrière de sa face supérieure. Cet évidement 408 permet à l'utilisateur d'exercer un effort au moyen d'un bâton pour faire pivoter le corps 400 et procéder au déchaussage de la talonnière 7. Dans la position illustrée à la figure 3, l'accroche-talon assure le maintien du talon de l'utilisateur. Dans cette position, une face de contact du piston 405 est accouplée avec une face de contact 210 de la came 201. Ces faces de contact présentent des formes complémentaires. Dans la position illustrée à la figure 4, l'accroche-talon libère le talon de l'utilisateur. Dans cette position, les faces de contact du piston 405 et de la came 201 sont décalées radialement. Ces faces de contact sont alors désaccouplées.

Le ressort 404 sert à définir le seuil d'effort à partir duquel on libère la rotation du corps 400 par rapport à la came 201 dans la position de maintien du talon de la figure 3. Tant que ce seuil d'effort n'est pas atteint, le ressort 404 maintient le piston 405 accouplé à la came 201. Lorsque le seuil d'effort est dépassé, la face de contact du piston 405 est désaccouplée de la face de contact 210 et vient en contact avec la partie cylindrique de la came 201. Le corps 400 peut alors pivoter par rapport à la came 201. Le vissage ou le dévissage de la vis 406 par rapport à la rondelle 409 permet de définir le niveau de précontrainte du ressort 404. Par rotation de la vis 406, on éloigne ou on rapproche la rondelle 409 du piston 405, en modifiant ainsi le seuil d'effort à partir duquel on libère la rotation du corps 400 par rapport à la came 201. La figure 5 est une vue en perspective de la partie arrière d'une fixation 1 incluant la talonnière 7. La fixation 1 est une fixation pour la pratique du ski de randonnée. La fixation 1 comprend ainsi une butée avant (non illustrée) pour immobiliser la partie avant du pied d'un utilisateur. La butée avant est montée pivotante par rapport à une embase (non illustrée) fixée de façon rigide au ski. Un organe de jonction 500 est solidaire de la butée avant. L'organe de jonction 500 relie la butée avant et la talonnière 7, de sorte que l'ensemble formé peut pivoter par rapport à l'embase et au ski. L'organe de jonction 500 présente un rail 501 de guidage de la talonnière 7 en translation selon l'axe de la fixation 1. La talonnière 7 est montée coulissante sur ce rail 501 par l'intermédiaire des portions de guidage 203 et 303 des montants 200 et 300. Un mécanisme de réglage connu en soi et non illustré est avantageusement inclus dans la talonnière 7, afin de modifier et verrouiller la position axiale de la talonnière 7 par rapport à la butée avant. Ainsi, la position axiale de la talonnière 7 par rapport à la butée avant peut être réglée en fonction de la dimension de la chaussure de l'utilisateur. La talonnière 7 illustrée comprend avantageusement un frein de ski de sécurité. Le frein de sécurité de ski comprend deux bras de freinage 502 disposés de part et d'autre du rail 501. Les bras de freinage 502 sont montés pivotants par rapport à l'organe de jonction 500 entre une position de pratique du ski où ils sont sensiblement parallèles au rail 501 et une position de freinage où ils sont inclinés par rapport au rail 501 afin de pouvoir venir en prise dans la neige. Le pivotement des bras de freinage 502 est commandé par une plaque 503 actionnée par la semelle de l'utilisateur. Dans la configuration de la fixation 1 illustrée à la figure 5, le corps de verrouillage 400 est en position de maintien du pied de l'utilisateur, la semelle de l'utilisateur appuyant alors sur la plaque 503 pour placer les bras de freinage 502 parallèles au rail 501. Le frein de sécurité comprend par ailleurs un organe de rappel non illustré ramenant les bras de freinage 502 dans leur position de freinage lorsque le pied de l'utilisateur n'appuie plus sur la plaque 503.

La figure 6 est une vue en coupe transversale en perspective de la fixation 1 au niveau de la came 201. Cette représentation permet de distinguer la glissière formée par l'association des portions de guidage 203 et 303 pour le guidage en coulissement de la talonnière 7 par rapport au rail 501. Par ailleurs, les montants 200 et 300 accouplés délimitent un orifice 100 destiné à loger un mécanisme de réglage de la position axiale de la talonnière 7. L'orifice 100 peut notamment être traversé par une vis de réglage de la position axiale de la talonnière 7. La figure 7 est une vue de côté de la fixation 1 au niveau de la talonnière 7. La fixation 1 présente avantageusement un mécanisme permettant de fixer ou de libérer alternativement l'organe de liaison 500 par rapport à l'embase au niveau de la talonnière 7. Le mécanisme de fixation comprend deux arbres 504 solidaires de l'organe de jonction 500 et s'étendant transversalement. Pour la pratique du ski alpin, les arbres 504 sont accouplés à des crochets non illustrés de l'embase de la fixation 1. La talonnière 7 est alors fixée à l'embase, pour empêcher son pivotement et son écartement par rapport au ski. Pour la pratique du ski de randonnée en montée, les arbres 504 sont libérés par les crochets de l'embase. La talonnière 7 est alors libre de pivoter par rapport à l'embase, permettant alors son pivotement et son écartement par rapport au ski. Les arbres 504 sont avantageusement disposés sensiblement à l'aplomb de la talonnière 7, permettant une meilleure transmission des efforts du pied de l'utilisateur au ski. Des vis 601 et 602 sont logées dans les alésages 304 et 305 du montant 300. Les vis 601 et 602 sont accouplées avec des écrous non illustrés logés dans les alésages 204 et 205 du montant 200. Les assemblages vis-écrous permettent de maintenir l'assemblage de la talonnière 7. Par ailleurs, le serrage des assemblages vis-écrous permet de modifier l'écartement entre les portions de guidage 203 et 303. On peut par exemple disposer des écrous à rotation dans le montant 200 et définir la largeur de la glissière par vissage approprié des vis dans ces écrous. Le réglage de la largeur de glissière réalisé pourra être figé en disposant du frein de filet sur le filetage de l'écrou, pour éviter une augmentation du jeu entre la glissière et le rail durant l'utilisation de la fixation. On peut également dimensionner les montants 200 et 30 pour qu'un jeu soit ménagé entre leurs faces de contact après leur accouplement par introduction de l'extrémité 209 dans l'alésage 301. Ce jeu peut être modifié par serrage des assemblages vis-écrou induisant une flexion des parties intermédiaires 202 et 302, pour ainsi modifier la largeur de la glissière formée.

L'ajustement entre la glissière et le rail 501 peut ainsi être réglé en fin de processus de fabrication, l'assemblage de la talonnière sur la fixation 1 étant alors insensible aux dispersions de fabrication du rail 501 et des montants 200 et 300. Des tolérances géométriques plus larges peuvent ainsi être utilisées lors de la fabrication de la talonnière 7 ou du rail 501, permettant de diminuer le coût de fabrication de la fixation 1 sans pour autant augmenter le taux de rebuts. La figure 8 représente des montants 200 et 300 d'une variante de talonnière 7. Dans cette variante, le montant 200 présente des orifices 210 destinés à loger les plots de positionnement 306 et 307 du montant 300. On distingue sur cette figure l'extrémité d'une vis 602 et l'extrémité d'un écrou 604 destinés à être accouplés pour maintenir assemblés les montants 200 et 300. La face d'assemblage du montant 200 présente un ergot 211. Cet ergot 211 vient en prise avec un évidement 308 de forme complémentaire ménagé dans la face d'assemblage du montant 300.

La figure 9 représente des montants 200 et 300 d'une autre variante de talonnière 7. Dans cette variante, la came 201 présente un alésage 214 dans sa partie centrale. Le montant 300 présente une saillie 309 s'étendant transversalement, avec laquelle il est formé monobloc. La saillie 309 présente une section transversale de forme complémentaire de celle de l'alésage 214. Lors de l'assemblage des montants 200 et 300, la saillie 309 se loge dans l'alésage 214, de sorte que la came 201 forme une poutre encastrée à ses deux extrémités. La saillie 309 présente des dentures pour éviter une torsion de la came 201 autour d'un axe transversal. Par ailleurs, la came 201 est traversée par des arbres métalliques 212 et 213. Ces arbres 212 et 213 peuvent par exemple être noyés dans le matériau synthétique formant la came 201. Ces arbres 212 et 213 sont saillants transversalement par rapport à l'extrémité 209 de la came 201. Lors de l'assemblage des montants 200 et 300, les arbres 212 et 213 se logent dans des alésages 310 du montant 300. Les arbres 212 et 213 renforcent ainsi la rigidité de la came 201. Avantageusement, l'arbre 213 définit une partie de la surface de contact de la came 201 avec l'organe déverrouillage 405. La résistance de la talonnière 7 à l'usure lors des opérations de chaussage ou déchaussage est ainsi accrue. La face d'assemblage du montant 200 présente également un ergot 211. Cet ergot 211 vient en prise avec un évidement 308 de forme complémentaire ménagé dans la face d'assemblage du montant 300. Dans les modes de réalisation détaillés auparavant, la talonnière 7 comprend deux montants assemblés. On peut également envisager que la talonnière 7 comprenne un unique montant formé monobloc avec la came et présentant une portion de guidage dans sa partie inférieure pour assurer son coulissement par rapport au rail de guidage. La fixation 1 illustrée est une fixation pour la pratique du ski de randonnée ou pour une utilisation mixte ski de randonnée/ski alpin. À cet effet, l'ensemble talonnière-butée avant peut pivoter par rapport à l'embase afin de permettre d'écarter le talon de l'utilisateur du ski durant une montée. L'invention s'applique cependant également pour des fixations destinées uniquement à la pratique du ski alpin, dans lesquels la talonnière 7 présente une distance fixe par rapport au ski.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS1. Fixation de sécurité (1) pour ski, caractérisée en ce qu'elle comprend : un rail de guidage (501) ; une talonnière (7) de maintien du pied de l'utilisateur, comprenant : un premier montant latéral (200) monté coulissant axialement par rapport au rail de guidage (501) par l'intermédiaire d'une portion de guidage (203) ménagée dans sa partie inférieure ; une came (201) formée monobloc avec le premier montant (200) et s'étendant transversalement par rapport au montant ; - un corps de verrouillage (400) d'une chaussure, monté pivotant sur la came (201) autour d'un axe transversal ; un ressort de rappel (404) logé dans le corps de verrouillage (400) ; un organe de verrouillage (405) logé dans le corps de verrouillage et plaqué par le ressort (404) en contact avec la came, l'organe de verrouillage et la came étant configurés pour générer selon leur position relative soit une immobilisation du corps par rapport au premier montant, soit une libération du pivotement du corps par rapport au premier montant.
2. 2. Fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée en ce que le bloc constitué par le premier montant latéral (200) et la came (201) est réalisé par moulage.
3. 3. Fixation selon l'une des revendications 1 ou 2, comprenant en outre un second montant latéral (300) disposé en vis-à-vis du premier montant (200) et monté coulissant axialement par rapport au rail de guidage (501) par l'intermédiaire d'une portion de guidage (303) ménagée dans sa partie inférieure, la came (201) étant encastrée dans le second montant (300).
4. 4. Fixation selon la revendication 3, dans laquelle le second montant présente un alésage (301) recevant une extrémité (209) de la came, l'extrémité de la came présentant un angle de dépouille conformé pour obtenir son serrage progressif lors de son introduction dans l'alésage (301) du second montant (300).
5. 5. Fixation selon la revendication 4, dans laquelle l'alésage (301) du second montant (300) et l'extrémité (209) de la came sont conformés pour empêcher le pivotement de la came (201) par rapport au second montant (300).
6. 6. Fixation selon l'une des revendications 1 à 3, dans laquelle la came (201) présente un alésage (214) et dans laquelle une saillie (309) est formée monobloc avec le second montant (300) s'étend transversalement par rapport au second montant, la saillie étant logée dans l'alésage (214) de la came.
7. 7. Fixation selon l'une quelconque de revendication 2 à 5, dans laquelle les portions de guidage (203,303) des premier et second montants forment une glissièrecoulissant par rapport au rail de guidage lorsque les premier et deuxième montants sont accouplés par encastrement de la came (201) dans le second montant (300), la fixation (1) comprenant en outre des moyens de réglage (61, 602, 603, 604) de la largeur de la glissière.
8. 8. Fixation selon la revendication 7, dans laquelle les moyens de réglage comprennent une vis (601, 602) traversant les premier et deuxième montants et un écrou (603,604), le serrage de l'assemblage vis-écrou permettant de rapprocher les portions de guidage (203,303) l'une de l'autre.
9. 9. Fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le premier montant (200) et la came (201) sont formés en matériau synthétique, la came étant traversée par un arbre métallique (213) définissant une partie de la surface de contact de la came avec l'organe de verrouillage (405).
10. 10. Fixation selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle l'organe de verrouillage (405) est un piston monté coulissant dans le corps de verrouillage (400), le piston et la came présentant des faces de contact de formes complémentaires accouplées mutuellement lorsque la position relative du piston et de la came immobilise le corps (400) par rapport au premier montant.
11. 11. Fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle une première extrémité du ressort sollicite l'organe de verrouillage (405) et une deuxième extrémité du ressort est en contact avec une butée (409) montée coulissante par rapport au corps (400) et présentant un alésage fileté, une vis (407) étant montée à rotation par rapport au corps (400) et étant vissée dans le dit alésage fileté.
12. 12. Fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant une butée avant de maintien du pied de l'utilisateur et un organe de liaison (500) solidaire de la butée avant et du rail (501).
13. 13. Fixation selon la revendication 12, comprenant une embase destinée à être fixée à un ski, l'organe de liaison (500) étant monté pivotant par rapport à l'embase selon un axe transversal et présentant des moyens de fixation permettant de fixer ou de libérer alternativement l'organe de liaison (500) par rapport à l'embase au niveau de la talonnière (7).
14. 14.Fixation (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la portion de guidage (203) est formée monobloc avec le premier montant latéral (200).