Bielle destinée notamment à l'attelage mobile d'un moteur de véhicule automobile. [0001 La présente invention concerne une bielle destinée notamment à l'attelage mobile d'un moteur à combustion essence ou Diesel de véhicule automobile. [0002] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de l'industrie automobile, notamment pour diminuer la consommation des véhicules et les rejets de gaz carbonique dans l'atmosphère. [0003] Dans un moteur de véhicule automobile, la liaison mécanique entre un piston et le vilebrequin est réalisée par une bielle dont une première extrémité présentant une bague, appelée pied , est reliée à l'axe du piston, tandis qu'une deuxième extrémité, appelée tête , elle, enserre le maneton du vilebrequin. Pour permettre le montage dans le cas d'un vilebrequin assemblé, la tête est coupée en deux dans un plan diamétral perpendiculaire à l'axe général de la pièce. La partie coupée s'appelle le chapeau de bielle. Après montage, le chapeau (ou pontet) est réassemblé au reste de la bielle par des boulons engagés dans des alésages ménagés dans les deux parties de la tête. À l'inverse, la bielle peut être d'une seule pièce si le vilebrequin est constitué de parties assemblées après montage de la bielle. L'embiellage (manivelle et bielle) n'est alors plus démontable. [0004] Le corps ou âme est la partie de la bielle comprise entre le pied et la tête. Cette âme présente généralement une section en forme de H ou de I pour résister aux divers efforts de compression et de traction et pour éviter ainsi le flambage. [0005] A l'heure actuelle, de nombreuses bielles de moteur sont réalisées en acier forgé. Elles sont la plupart du temps monobloc avec la tête, le corps et le pied estampés à chaud dans un même lopin et dans le même coup de presse. [0006] On sait également réaliser de manière monobloc, le corps, le pied et une partie de la tête sur laquelle est ensuite rapportée une deuxième partie appelée chapeau, fixée à l'aide de boulons et écrous auto-serreurs pour enserrer le maneton. Une telle forme de tête de bielle permet une liaison sur un vilebrequin non démontable. [000n Dans un souci de diminution de la consommation en carburant à la fois d'un point de vue économique et environnemental, on cherche à réduire le poids de véhicules et donc à gagner de la masse sur certaines pièces. Ainsi, pour les bielles, on cherche à gagner de la masse dans les zones peu chargées, en particulier sur les épaisseurs d'âmes des bielles. Dans les processus de forge actuels, il n'est pas possible de réaliser des épaisseurs d'âmes inférieures aux épaisseurs des plans de joints. Ces épaisseurs se situent entre 2,5 et 5 mm et sont fonction des dimensions de la bielle et du type de presse utilisé pour le forgeage à chaud. [0008] On peut alors proposer un allégement de la bielle en réalisant la bielle par assemblage de deux parties définissant une âme creuse comme dans WO 99/28638. [0009] De manière à alléger une bielle, JP 56006956 a proposé de réaliser ladite bielle avec deux parties de palier constituées de segments tubulaires et une âme en forme de plaque forgée reliée à ses extrémités auxdites parties par soudage. [0010] Toutefois, une telle bielle ne peut être utilisée que sur un vilebrequin démontable. [0011] D'autres bielles ont également été proposées de manière à présenter une âme creuse reliant les extrémités formant paliers et réaliser de manière monobloc. [0012] Toutefois, il est alors difficile d'obtenir un allègement suffisant en particulier au niveau des zones peu chargées tout en proposant des caractéristiques mécaniques appropriées. [0013] L'invention a donc pour but de proposer une bielle présentant à la fois des caractéristiques mécaniques suffisantes tout en étant allégée de manière efficace. [0014] A cet effet, l'invention concerne une bielle pour moteur à combustion interne pour former une liaison mécanique entre un piston du moteur et le vilebrequin dudit moteur, ladite bielle présentant une extrémité reliable au piston appelée pied de bielle et une extrémité reliable à un vilebrequin appelée tête de bielle, reliées entre elles par un corps, caractérisée en ce que le corps de bielle est constitué de deux branches en fil métallique s'étendant depuis une première bague formant le pied de bielle jusqu'à une seconde bague formant la tête de bielle. [0015] Ainsi de manière avantageuse, le corps constitué en un fil métallique permet de réduire considérablement la masse de la bielle dans les zones peu chargées, le corps ou âme étant quasi inexistant. [0016] De préférence, le fil est en acier. [0017] La bague formant le pied de bielle est constituée d'un tronçon de tube en acier ou en fonte. [0018] La bague formant la tête de bielle peut être d'une pièce ou bien coupée en deux dans un plan diamétral perpendiculaire à l'axe général de la bielle. La partie coupée s'appelle le chapeau de bielle et est réassemblable au reste de la bague et donc de la bielle par des moyens de fixation tels que des boulons engagés dans des alésages ménagés dans les deux parties de la tête. [0019] Selon une forme de réalisation de l'invention, les deux branches sont conformées pour êtres soudées à une extrémité de part et d'autre du tronçon de tube et à l'extrémité opposée de part et d'autre de la bague formant la tête de bielle. En variante, les extrémités des branches côté tête de bielle peuvent être engagées respectivement dans des alésages prévus au niveau de la tête de bielle. L'extrémité des branches sert alors de moyens de fixation du chapeau de bielle et est prévue, par exemple filetée, pour coopérer avec un moyen de fixation complémentaire tel qu'un boulon ou un écrou-serreur. [0020] Selon une autre forme de réalisation, le fil constituant le corps est conformé pour présenter une partie courbe depuis laquelle s'étendent les deux branches. Le tronçon de tube est alors logé puis soudé dans ladite partie courbe tandis que les extrémités libres des branches sont fixées au niveau de la tête de bielle, soit par soudage sur celle-ci, soit par engagement dans des alésages prévus dans la tête de bielle. [0021] Une bielle selon l'invention présente avantageusement une masse réduite. En outre, il est possible d'utiliser des têtes et pieds de bielle identiques pour des moteurs différents, seules la section et la longueur du fil métallique constituant le corps de bielle étant à adapter pour différents moteurs. De plus, il est possible avec une bielle selon l'invention d'utiliser des matériaux différents pour constituer le pied, le corps et la tête de bielle. [0022] L'invention concerne également un moteur à combustion interne équipé d'au moins une telle bielle ainsi qu'un véhicule équipé d'un tel moteur. [0023] On décrira maintenant l'invention plus en détail en référence au dessin dans lequel : La figure 1 représente une vue en perspective avant d'une bielle selon une forme de réalisation de l'invention ; La figure 2 représente une vue en coupe longitudinale de la bielle de la figure 1 ; et La figure 3 représente une vue en perspective latérale de la bielle de la figure 1. [0024] Comme on peut le voir dans les figures, une bielle 1 selon une forme de réalisation de l'invention présente une tête 2 et un pied 3 reliés par un corps 4. [0025] La tête 2 est constituée d'une bague 7 coupée en deux dans un plan diamétral perpendiculaire à l'axe général de la bielle 1 et se compose donc de deux parties 7a, 7b. La partie coupée 7b s'appelle le chapeau de bielle. Après montage, le chapeau 7b est réassemblé au reste de la bielle 1 par des moyens de fixation engagés dans des alésages ménagés dans les deux parties de la tête 2. [0026] Le pied de bielle 3 est constitué d'un tronçon de tube 5, obtenu par sciage d'un tube en acier et par un usinage avec possibilité de faire varier les diamètres extérieurs et intérieurs et la nuance d'acier du tube. [0027] Le corps 4 de bielle qui fait la liaison entre le pied 3 et la tête 2 de la bielle 1 est tiré dans un fil d'acier 6 dont la section est choisie en fonction des valeurs de contraintes mécaniques. Ce fil 6 est mis en forme pour présenter une partie courbe 6a et deux branches 6b et 6c s'étendant de manière symétrique depuis la partie courbe 6a. [0028] La partie courbe 6a accueille le tronçon de tube 5 qui est en grande partie entouré dudit fil 6 et soudé dedans pour former le pied 3 de la bielle 1 [0029] L'extrémité libre de chaque branche 6b, 6c est engageable dans les alésages prévus sur la pièce en forme de bague 7 constituant la tête de bielle 2. La bague 7 est en deux parties 7a, 7b et les branches 6b et 6c constituent les moyens de fixation desdites parties 7a, 7b l'une à l'autre, l'extrémité des branches 6b, 6c faisant saillie de ladite bague 2 et étant par exemple filetée pour recevoir des boulons 8. [0030] Une fois, la bielle 1 ainsi montée, elle peut être usinée au niveau des épaisseurs et alésages du pied 3 et de la tête 2. Pour renforcer le corps 4 ainsi constitué, on peut prévoir entre les deux branches 6b et 6c avant leur engagement sur la tête de bielle 2, une entretoise 9 constitué en fil d'acier également et soudé entre les branches 6b et 6c. [0031] La tête de bielle 2 en deux parties peut être en acier usiné ou en acier forgé (les deux parties étant forgées et usinées séparément ou les deux parties étant forgées en monobloc et séparées par cassage pendant la phase d'usinage). Les deux parties peuvent être en fonte, les deux parties étant coulées et usinées séparément ou forgées en monobloc et séparées par cassage pendant la phase d'usinage. [0032] Selon l'invention, on peut utiliser des têtes et des pieds identiques pour des moteurs différents en ne faisant varier que la section et la longueur du fil d'acier 6 qui constitue le corps de bielle. [0033] Ainsi, non seulement on peut réduire la masse des bielles et par conséquent la masse du moteur et donc procurer ainsi une économie de carburant mais en outre, il est possible de choisir un matériau différent pour le pied, la tête et le corps selon des propriétés spécifiques recherchées.15 Connecting rod intended in particular for the mobile coupling of a motor vehicle engine. The present invention relates to a connecting rod intended in particular for the movable coupling of a gasoline engine or diesel engine of a motor vehicle. The invention finds a particularly advantageous application in the field of the automotive industry, in particular to reduce the consumption of vehicles and the release of carbon dioxide into the atmosphere. In a motor vehicle engine, the mechanical connection between a piston and the crankshaft is formed by a connecting rod, a first end having a ring, called a foot, is connected to the axis of the piston, while a second end Called the head, it encloses the crankpin's crankpin. To allow assembly in the case of an assembled crankshaft, the head is cut in two in a diametral plane perpendicular to the general axis of the part. The cut part is called the connecting rod cap. After assembly, the cap (or bridge) is reassembled to the rest of the rod by bolts engaged in bores in the two parts of the head. Conversely, the connecting rod can be in one piece if the crankshaft consists of assembled parts after assembly of the rod. The linkage (crank and connecting rod) is then no longer removable. [0004] The body or core is the part of the connecting rod between the foot and the head. This core generally has a section in the form of H or I to withstand the various compressive forces and traction and to avoid buckling. At present, many engine rods are made of forged steel. They are mostly monobloc with the head, the body and the foot stamped hot in the same piece and in the same press stroke. It is also known to perform in one piece, the body, the foot and a portion of the head on which is then reported a second part called cap, fixed with bolts and self-tightening nuts to grip the crankpin. Such a form of conical head allows a connection on a crankshaft not removable. In order to reduce fuel consumption both from an economic and environmental point of view, it seeks to reduce the weight of vehicles and thus to gain mass on some parts. Thus, for the connecting rods, one seeks to gain mass in the lightly loaded areas, in particular on the thicknesses of souls of the connecting rods. In current forging processes, it is not possible to achieve core thicknesses that are smaller than the thicknesses of the joint planes. These thicknesses are between 2.5 and 5 mm and are a function of the size of the connecting rod and the type of press used for hot forging. We can then propose a lightening of the connecting rod by making the connecting rod by assembling two parts defining a hollow core as in WO 99/28638. In order to lighten a connecting rod, JP 56006956 proposed to make said connecting rod with two bearing parts consisting of tubular segments and a forged plate-shaped core connected at its ends to said parts by welding. However, such a rod can only be used on a removable crankshaft. Other rods have also been proposed so as to have a hollow core connecting the ends forming bearings and achieve monobloc manner. However, it is difficult to obtain sufficient relief especially at low areas while providing appropriate mechanical characteristics. The invention therefore aims to provide a connecting rod having both sufficient mechanical characteristics while being lightened effectively. For this purpose, the invention relates to a connecting rod for internal combustion engine to form a mechanical connection between a piston of the engine and the crankshaft of said engine, said connecting rod having a reliable end to the piston called small end and a reliable end to a crankshaft called a big end, connected to each other by a body, characterized in that the connecting rod body consists of two wire branches extending from a first ring forming the small end to a second ring forming the big end. Thus advantageously, the body made of a metal wire can significantly reduce the mass of the rod in the lightly loaded areas, the body or soul being almost nonexistent. Preferably, the wire is made of steel. The ring forming the small end consists of a steel pipe section or cast iron. The ring forming the big end can be of one piece or cut in two in a diametral plane perpendicular to the general axis of the connecting rod. The cut portion is called the connecting rod cap and is reassemblable to the rest of the ring and therefore the connecting rod by fastening means such as bolts engaged in bores in the two parts of the head. According to one embodiment of the invention, the two branches are shaped to be welded at one end on either side of the tube section and at the opposite end on either side of the ring forming the big end. Alternatively, the ends of the connecting rod end legs can be engaged respectively in bores provided at the conrod head. The end of the branches then serves as means for fixing the connecting rod cap and is provided, for example threaded, to cooperate with a complementary fastening means such as a bolt or a nut-clamper. According to another embodiment, the wire constituting the body is shaped to have a curved portion from which extend the two branches. The tube section is then housed and then welded in said curved part while the free ends of the branches are fixed at the connecting rod head, either by welding on it or by engagement in bores provided in the connecting rod head. . A rod according to the invention advantageously has a reduced mass. In addition, it is possible to use the same rod ends and legs for different engines, only section and the length of the wire constituting the connecting rod body to be adapted for different engines. In addition, it is possible with a connecting rod according to the invention to use different materials to form the foot, the body and the big end. The invention also relates to an internal combustion engine equipped with at least one such rod and a vehicle equipped with such a motor. The invention will now be described in more detail with reference to the drawing in which: Figure 1 shows a front perspective view of a rod according to one embodiment of the invention; Figure 2 shows a longitudinal sectional view of the rod of Figure 1; and FIG. 3 shows a side perspective view of the connecting rod of FIG. 1. As can be seen in the figures, a connecting rod 1 according to one embodiment of the invention has a head 2 and a foot 3. connected by a body 4. The head 2 consists of a ring 7 cut in two in a diametral plane perpendicular to the general axis of the rod 1 and therefore consists of two parts 7a, 7b. The cut part 7b is called the connecting rod cap. After assembly, the cap 7b is reassembled to the rest of the rod 1 by fastening means engaged in bores formed in the two parts of the head 2. [0026] The small end 3 consists of a tube section 5 obtained by sawing a steel tube and machining with the possibility of varying the outer and inner diameters and the steel grade of the tube. The connecting rod body 4 which makes the connection between the foot 3 and the head 2 of the rod 1 is pulled in a steel wire 6 whose section is chosen according to the mechanical stress values. This wire 6 is shaped to have a curved portion 6a and two branches 6b and 6c extending symmetrically from the curved portion 6a. The curved portion 6a accommodates the pipe section 5 which is largely surrounded by said wire 6 and welded in to form the foot 3 of the rod 1 [0029] The free end of each branch 6b, 6c is engageable in the bores provided on the ring-shaped part 7 constituting the connecting rod head 2. The ring 7 is in two parts 7a, 7b and the branches 6b and 6c constitute the means for fixing said parts 7a, 7b to each other. other, the end of the branches 6b, 6c protruding from said ring 2 and being for example threaded to receive bolts 8. Once the rod 1 thus mounted, it can be machined at the thicknesses and bores of the foot 3 and the head 2. To strengthen the body 4 thus formed, can be provided between the two branches 6b and 6c before their engagement on the connecting rod 2, a spacer 9 also made of steel wire and welded between the branches 6b and 6c. The two-piece connecting rod head 2 may be machined steel or forged steel (the two parts being forged and machined separately or both parts being forged in one piece and separated by breaking during the machining phase). The two parts may be cast iron, the two parts being cast and machined separately or forged in one piece and separated by breaking during the machining phase. According to the invention, one can use identical heads and feet for different engines by varying only the section and the length of the steel wire 6 which is the connecting rod body. Thus, not only can the mass of the connecting rods and consequently the mass of the engine be reduced and thus thus provide a fuel economy, but in addition, it is possible to choose a different material for the foot, the head and the body. according to specific properties sought.15