FR2947420A1 - "enrouleur pour fil ou ruban conducteur d'une cloture electrique" - Google Patents

Abstract

Enrouleur (1) pour fil ou ruban conducteur d'une clôture électrique, comprenant un boîtier (8), et, à l'intérieur dudit boîtier (8) : - une bobine (2), montée mobile en rotation par rapport audit boîtier (8), et - des moyens d'enroulage (20), lesdits moyens d'enroulage permettant d'enrouler automatiquement ledit fil ou ruban conducteur sur ladite bobine (2), caractérisé en ce que lesdits moyens d'enroulage (20) comportent un ensemble de ressorts (21) comprenant plusieurs ressorts montés en série.

Description

La présente invention a pour objet un enrouleur pour fil ou ruban conducteur d'une clôture électrique. Un tel enrouleur est notamment utilisé pour réaliser une barrière rétractable ou un passage barrière dans une clôture électrique.

Le document FR 2 685 165 décrit un enrouleur pour fil conducteur, comprenant un boîtier, dans lequel sont disposés une bobine, montée mobile en rotation par rapport au boîtier, et un ressort de rappel de type ressort spiral. L'inconvénient de cet enrouleur est que la longueur de fil disponible est limitée à environ 6-9m du fait du ressort. En effet, un ressort spiral a un nombre prédéterminé de tours de compression possibles avant d'atteindre sa limite de compression. Or, une telle longueur de fil n'est pas toujours suffisante, par exemple lorsque le passage barrière doit permettre le passage de plusieurs animaux de front.

Une solution connue pour augmenter la longueur de fil disponible consiste à utiliser un ressort comprenant un plus grand nombre de spires. L'inconvénient de cette solution est que le volume du boîtier de l'enrouleur doit être augmenté en proportion, ce qui rend l'enrouleur moins maniable, et entraîne un risque que des animaux se cognent dans le boîtier et l'abiment ou le cassent. La présente invention a pour but de proposer un enrouleur pour fil ou ruban conducteur d'une clôture électrique qui évite au moins certains des inconvénients précités, et qui permette d'avoir une longueur de fil ou ruban conducteur suffisante dans un boîtier de taille réduite.

A cet effet, l'invention a pour objet un enrouleur pour fil ou ruban conducteur d'une clôture électrique, comprenant un boîtier, et, à l'intérieur dudit boîtier : - une bobine, montée mobile en rotation par rapport audit boîtier, et - des moyens d'enroulage, lesdits moyens d'enroulage permettant d'enrouler automatiquement ledit fil ou ruban conducteur sur ladite bobine, caractérisé en ce que lesdits moyens d'enroulage comportent un ensemble de ressorts comprenant plusieurs ressorts montés en série. Avantageusement, les ressorts dudit ensemble de ressorts sont du type ressort spiral. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit ensemble de ressorts 10 comprend quatre ressorts. Selon un mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens d'enroulage comportent un ensemble de pièces de liaison disposées respectivement entre les ressorts dudit ensemble de ressorts, chaque pièce de liaison étant solidaire de l'extrémité intérieure d'un premier ressort et de 15 l'extrémité extérieure d'un deuxième ressort. De préférence, ledit enrouleur comporte des moyens de blocage aptes à bloquer la rotation de ladite bobine par rapport audit boîtier. Avantageusement, lesdits moyens de blocage permettent le blocage automatique de la rotation de ladite bobine par rapport audit boîtier 20 lorsque l'accélération de l'enroulage dépasse un seuil prédéterminé. Selon un mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens de blocage comporte un ensemble de dents disposées dans ledit boîtier, lesdites dents étant aptes à coopérer avec un ou plusieurs plot(s) disposé(s) sur ladite bobine. 25 De préférence, lesdites dents sont en métal.

Selon un mode de réalisation de l'invention, chaque plot est monté dans un logement disposé sur une face externe de ladite bobine, ledit logement comportant un orifice permettant audit plot de faire saillie dudit logement, un ressort étant disposé dans ledit logement pour solliciter ledit plot vers une position de repos dans laquelle il est entièrement rentré dans ledit logement. Avantageusement, lesdits moyens d'enroulage sont enfermés dans une première chambre formée en coopération par l'intérieur de ladite bobine et une première portion dudit boîtier, ledit fil ou ruban conducteur étant enfermé dans une deuxième chambre formée en coopération par l'extérieur de ladite bobine et une deuxième portion dudit boîtier, lesdites première et deuxième chambres étant séparées. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue schématique simplifiée éclatée d'un 20 enrouleur selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique en perspective d'une bobine de l'enrouleur de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue agrandie de la zone III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue schématique en perspective de la bobine de 25 la figure 2 mise en place dans une demi-coque du boîtier de l'enrouleur ; la figure 5 est une vue schématique en perspective de l'autre demi-coque du boîtier de l'enrouleur ; la figure 6 est une vue schématique simplifiée en coupe montrant un plot de la bobine apte à coopérer avec une dent du boîtier ; et les figures 7 et 8 sont des vues schématiques respectivement de dessus et de dessous d'une pièce de liaison de l'enrouleur de la figure 1. En se référant à la figure 1, on voit un enrouleur 1 pour fil ou ruban conducteur d'une clôture électrique. L'enrouleur 1 est par exemple 10 utilisé pour réaliser une barrière rétractable ou un passage barrière. En se référant aux figures 1 et 2, l'enrouleur 1 comprend une bobine 2, qui est par exemple en plastique, réalisée par moulage par injection. La bobine 2 comporte un cylindre 3 autour duquel est enroulé un fil ou ruban conducteur (non représenté). Une première extrémité du cylindre 3 15 est fermée par un disque 4, de diamètre supérieur au diamètre du cylindre 3. L'autre extrémité du cylindre 3 est ouverte et comporte un rebord 5. Le disque 4 et le rebord 5 permettent de maintenir le fil ou ruban conducteur autour du cylindre 3. La bobine 2 comporte une tige creuse 6, formant un axe de rotation. La 20 tige 6 s'étend à l'intérieur du cylindre 3, depuis le centre du disque 4, en direction de l'extrémité du cylindre 3 portant le rebord 5. Le disque 4 comporte un orifice central 7 (figure 4) permettant d'accéder à l'intérieur de la tige creuse 6 depuis la face externe du disque 4. En se référant aux figures 1, 4 et 5, l'enrouleur 1 comporte un boîtier 8, 25 qui est par exemple en plastique, réalisé par moulage par injection. Le boîtier 8 comporte deux demi-coques 8a et 8b destinées à être fixées l'une à l'autre, par exemple au moyen de vis 9.

Chaque demi-coque 8a, 8b comporte un cylindre 10a, 10b comprenant, à une de ses extrémités, un fond 11 a, 11 b, l'autre extrémité étant ouverte. La hauteur du cylindre 10a, 10b est sensiblement égale à la moitié de la hauteur du cylindre 3 de la bobine 2. Le diamètre de chaque demi-coque 8a, 8b est par exemple d'environ 20cm. Chaque demi-coque 8a, 8b comporte une entaille 12a, 12b, les entailles 12a, 12b des deux demi-coques 8a, 8b coopérant pour former une ouverture permettant le passage du fil ou ruban conducteur. La deuxième demi-coque 8b comporte un axe 13b (figure 1) apte à 10 s'engager dans la tige creuse 6 de la bobine 2. La bobine 2 est ainsi montée mobile en rotation selon l'axe 13b par rapport au boîtier 8. La deuxième demi-coque 8b comporte également un ensemble de dents 14b réparties sur la périphérie du fond 11 b. Les dents 14b peuvent être en plastique. Dans ce cas, les dents 14b sont 15 réalisées monobloc avec la demi-coque 8b par moulage par injection. En variante, les dents 14b sont en métal. Dans ce cas les dents 14b sont réalisées par co-injection en rapportant des pièces métalliques. Des dents métalliques présentent l'avantage d'augmenter la solidité du boîtier 8. En se référant aux figures 4, 5 et 6, les dents 14b sont destinées à 20 coopérer avec deux plots 15 de la bobine 2. Le nombre de plots 15 n'est pas limitatif Les deux plots 15 sont montés respectivement dans deux logements 16 disposés sur la face externe du disque 4. Chaque logement 16 comporte un orifice 17 permettant au plot 15 correspondant de faire saillie du logement 16 selon une direction radiale. Un ressort 18 est 25 disposé dans chaque logement 16 pour solliciter le plot 15 correspondant vers une position de repos dans laquelle il est entièrement rentré dans le logement 16. Les plots 15 et les dents 14b forment, en coopération, des moyens de blocage aptes à empêcher la rotation de la bobine 2 par rapport au boîtier 8, d'une manière qui sera décrite en détails plus loin. En se référant de nouveau à la figure 1, l'enrouleur 1 comporte des moyens d'enroulage 20 pour enrouler automatiquement le fil ou ruban 5 conducteur sur la bobine 2. Les moyens d'enroulage 20 comportent un ensemble de ressorts montés en série, par exemple quatre ressorts 21, ce nombre n'étant pas limitatif. Les ressorts 21 sont du type ressort spiral , c'est-à-dire que chaque ressort 21 est réalisé par un enroulement d'une bande de section 10 rectangulaire. Chaque ressort 21 comprend, à chacune de ses extrémités, un repli 22. On notera que seuls les replis 22 extérieurs sont visibles sur la figure 1, les replis 22 intérieurs, disposés au centre des ressorts 21, étant similaires. Les moyens d'enroulage 20 comportent également un ensemble de 15 pièces de liaison 23 disposées respectivement entre les ressorts 21. Chaque pièce de liaison 23 comporte un cylindre 24 comprenant, à une de ses extrémités, un fond 25, l'autre extrémité étant ouverte. La hauteur du cylindre 24 est sensiblement égale à la largeur de la bande formant un ressort 21. Le cylindre 24 présente une encoche 26 (fig.7) destinée à 20 recevoir le repli 22 extérieur d'un ressort 21. La pièce de liaison 23 comporte un orifice central 27 entouré par un rebord 28 (fig.8) faisant saillie du côté opposé au cylindre 24. Le rebord 28 présente une encoche 29 apte à recevoir le repli 22 intérieur d'un ressort 21. On va maintenant décrire le montage de l'enrouleur 1. 25 Pour cela, un premier ressort 21 est engagé sur la tige 6 de la bobine 2, le repli 22 extérieur du premier ressort 21 étant inséré dans une encoche 30 (fig.3) prévue dans le cylindre 3 de la bobine 2. Puis, une première pièce de liaison 23 est engagée sur la tige 6, le repli 22 intérieur du premier ressort 21 étant inséré dans l'encoche 29 du rebord 28 de la première pièce de liaison 23. Un deuxième ressort 21 est ensuite engagé sur la tige 6 de la bobine 2, le repli 22 extérieur du deuxième ressort 21 étant inséré dans l'encoche 26 du cylindre 24 de la première pièce de liaison 23. Puis, une deuxième pièce de liaison 23 est engagée sur la tige 6, le repli 22 intérieur du deuxième ressort 21 étant inséré dans l'encoche 29 du rebord 28 de la deuxième pièce de liaison 23.

Les autres ressorts 21 et l'autre pièce de liaison 23 sont mis en place de manière similaire, le repli 22 intérieur du quatrième ressort 21 étant inséré dans une encoche (non visible sur les figures) de la demi-coque 8a. Lorsque tous les ressorts 21 et toutes les pièces de liaison 23 ont été engagés sur la tige 6 de la bobine 2, la bobine 2 est fixée à la demi-coque 8a, par exemple au moyen d'une vis 31 mise en place dans la tige creuse 6. On notera que la vis 31 comporte au moins une portion lisse pour permettre la rotation de la bobine 2 par rapport à la demi-coque 8a. Cet état est représenté sur la figure 4.

Ensuite, un fil ou ruban conducteur est enroulé sur le cylindre 3 de la bobine 2, puis la deuxième demi-coque 8b est fixée à la première demi-coque 8a, à l'aide des vis 9, pour fermer le boîtier 8, une extrémité du fil ou ruban faisant saillie du boîtier 8 par l'ouverture 12a, 12b. Une poignée (non représentée) est fixée à l'extrémité libre du fil ou ruban conducteur. En d'autres termes, les moyens d'enroulage 20 sont enfermés dans une première chambre formée en coopération par l'intérieur de la bobine 2 et la demi-coque 8a. Le fil ou ruban conducteur est enfermé dans une deuxième chambre formée en coopération par l'extérieur de la bobine 2 et la demi-coque 8b. Les première et deuxième chambres sont séparées. La fixation de la bobine 2 à la demi-coque 8a permet à un utilisateur d'accéder à l'enroulement de fil ou ruban, par exemple pour changer le fil ou ruban, sans accéder aux moyens d'enroulage 20, ce qui permet d'éviter les risques de casse des moyens d'enroulage 20. En effet, pour changer le fil ou ruban, l'utilisateur dévisse les vis 9 fixant les deux demi-coques 8a, 8b entre elles, ce qui a pour effet de permettre le retrait de la deuxième demi-coque 8b. Dans cet état, la bobine 2 est toujours fixée à la première demi-coque 8a, ce qui protège les moyens d'enroulage 20, mais le cylindre 2 est partiellement dégagé, ce qui permet à l'utilisateur d'accéder à l'enroulement de fil ou ruban. Cet état est représenté sur la figure 4.

On va maintenant décrire le fonctionnement de l'enrouleur 1, en partant d'un état dans lequel le fil ou ruban est au moins partiellement enroulé sur le cylindre 2, le boîtier 8 étant fixé, par exemple sur un piquet. Lorsqu'un utilisateur tire sur l'extrémité libre du fil ou ruban, via la poignée, cela a pour effet de dérouler le fil ou ruban en faisant tourner la bobine 2 par rapport au boîtier 8 dans un sens de déroulage. Simultanément, le premier ressort 21, dont l'extrémité extérieure est solidaire de la bobine 2, via l'insertion du repli 22 extérieur dans l'encoche 30, se comprime. Lorsque le premier ressort 21 a atteint sa limite de compression, il entraine en rotation la première pièce de liaison 23, par le biais de la coopération entre son repli 22 intérieur et l'encoche 29 du rebord 28 de la première pièce de liaison 23. La première pièce de liaison 23 entraine en rotation le deuxième ressort 21, par le biais de la coopération entre le repli 22 extérieur du deuxième ressort 21 et l'encoche 26 du cylindre 24 de la première pièce de liaison 23. Cela a pour effet que le deuxième ressort 21 se comprime.

Lorsque le deuxième ressort 21 a atteint sa limite de compression, il entraine en rotation la deuxième pièce de liaison 23, par le biais de la coopération entre son repli 22 intérieur et l'encoche 29 du rebord 28 de la deuxième pièce de liaison 23. La deuxième pièce de liaison 23 entraine en rotation le troisième ressort 21, par le biais de la coopération entre le repli 22 extérieur du troisième ressort 21 et l'encoche 26 du cylindre 24 de la deuxième pièce de liaison 23. Cela a pour effet que le troisième ressort 21 se comprime. De manière similaire, lorsque le troisième ressort 21 a atteint sa limite de compression, il entraine en rotation la troisième pièce de liaison 23, par le biais de la coopération entre son repli 22 intérieur et l'encoche 29 du rebord 28 de la troisième pièce de liaison 23. La troisième pièce de liaison 23 entraine en rotation le quatrième ressort 21, par le biais de la coopération entre le repli 22 extérieur du troisième ressort 21 et l'encoche 26 du cylindre 24 de la troisième pièce de liaison 23. Cela a pour effet que le quatrième ressort 21 se comprime. Lorsque le quatrième ressort 21 a atteint sa limite de compression, la coopération entre son repli 22 intérieur et l'encoche de la demi-coque 8a empêche une rotation supplémentaire de la bobine 2 par rapport au boîtier 8. L'utilisation de plusieurs ressorts montés en série permet ainsi de multiplier le nombre de tours de compression des moyens d'enroulage 20, donc le nombre de tours de rotation possibles de la bobine 2, par le nombre de ressorts, tout en permettant de loger les moyens de blocage 20 dans un boîtier de taille réduite. En d'autres termes, étant donné que la longueur de fil ou ruban disponible est directement liée au nombre de tours de rotation possibles de la bobine 2, l'utilisation de plusieurs ressorts montés en série permet d'optimiser le rapport entre la longueur de fil ou ruban disponible et le volume du boîtier de l'enrouleur. La longueur de fil disponible est par exemple d'environ 40m, dans un boîtier 8 d'environ 20cm de diamètre. Lorsque l'utilisateur a déroulé la longueur souhaitée de fil ou ruban, il fixe l'extrémité libre du fil ou ruban, par exemple au moyen d'un crochet prévu sur la poignée. L'enrouleur 1 comprend des moyens d'alimentation en énergie du fil ou ruban conducteur, par exemple un crochet conducteur sur la poignée et/ou une borne d'alimentation 32. De tels moyens d'alimentation en énergie sont connus en soi. Lorsque l'utilisateur veut ré-enrouler le fil ou ruban, il détache la poignée. A ce moment, les ressorts 21 reprennent progressivement leur forme de repos, ce qui a pour effet de faire tourner la bobine 2 dans un sens d' enroulage, inverse au sens de déroulage. La rotation de la bobine 2 entraîne un ré-enroulage du fil ou ruban sur le cylindre 3. Pendant cette opération, l'utilisateur doit normalement tenir la poignée pour empêcher un enroulage trop rapide, qui pourrait abimer l'enrouleur et/ou blesser une personne se trouvant sur la trajectoire du fil ou ruban. Si l'utilisateur lâche accidentellement la poignée, ou que le fil ou ruban se casse, l'enroulage accélère. Lorsque l'accélération de l'enroulage dépasse un seuil prédéterminé, la force centrifuge s'exerçant sur les plots 15 devient supérieure à la force de rappel des ressorts 18, ce qui a pour effet de déplacer les plots 15 vers une position de blocage dans laquelle ils sont partiellement sortis des logements 16 et s'engagent dans des

dents 14b. Cela a pour effet de bloquer la rotation de la bobine 2 par rapport au boîtier 8, donc d'arrêter l'opération d'enroulage. La coopération entre les dents 14b et les plots 15 permet donc d'augmenter la sécurité du système.

Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.10

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1. Enrouleur (1) pour fil ou ruban conducteur d'une clôture électrique, comprenant un boîtier (8), et, à l'intérieur dudit boîtier (8) une bobine (2), montée mobile en rotation par rapport audit boîtier (8), et - des moyens d'enroulage (20), lesdits moyens d'enroulage permettant d'enrouler automatiquement ledit fil ou ruban conducteur sur ladite bobine (2), caractérisé en ce que lesdits moyens d' enroulage (20) comportent un ensemble de ressorts (21) comprenant plusieurs ressorts montés en série.
2. 2. Enrouleur (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les ressorts (21) dudit ensemble de ressorts sont du type ressort spiral.
3. 3. Enrouleur (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit ensemble de ressorts comprend quatre ressorts (21).
4. 4. Enrouleur (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d' enroulage (20) comportent un ensemble de pièces de liaison (23) disposées respectivement entre les ressorts (21) dudit ensemble de ressorts, chaque pièce de liaison (23) étant solidaire de l'extrémité intérieure d'un premier ressort (21) et de l'extrémité extérieure d'un deuxième ressort (21). 12
5. 5. Enrouleur (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de blocage (14b, 15) aptes à bloquer la rotation de ladite bobine (2) par rapport audit boîtier (8).
6. 6. Enrouleur (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage (14b, 15) permettent le blocage automatique de la rotation de ladite bobine (2) par rapport audit boîtier (8) lorsque l'accélération de l'enroulage dépasse un seuil prédéterminé.
7. 7. Enrouleur (1) selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage comporte un ensemble de dents (14b) disposées dans ledit boîtier (8), lesdites dents (14b) étant aptes à coopérer avec un ou plusieurs plot(s) (15) disposé(s) sur ladite bobine (2).
8. 8. Enrouleur (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdites dents (14b) sont en métal.
9. 9. Enrouleur (1) selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que chaque plot (15) est monté dans un logement (16) disposé sur une face externe de ladite bobine (2), ledit logement (16) comportant un orifice (17) permettant audit plot (15) de faire saillie dudit logement (16), un ressort (18) étant disposé dans ledit logement (16) pour solliciter ledit plot (15) vers une position de repos dans laquelle il est entièrement rentré dans ledit logement (16). 1O.Enrouleur (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que lesdits moyens d'enroulage (20) sont enfermés dans une première chambre formée en coopération par l'intérieur de ladite bobine (2) et une première portion dudit boîtier (8a), ledit fil ou ruban conducteur étant enfermé dans une deuxième chambre formée en coopération par l'extérieur de ladite bobine (2) et une deuxième portion dudit boîtier (8b), lesdites première et deuxième chambres étant séparées.5