FR2945343A1 - Appareil de pesage a interface interactive lumineuse - Google Patents

Abstract

Appareil de pesage comportant au moins une touche de commande (10, 11, 12, 13) permettant de sélectionner une fonction à une étape de réalisation d'un cycle de pesée, un circuit électronique (5) de pilotage, caractérisé en ce que l'appareil comporte au moins un moyen d'éclairage (15,16) d'au moins une touche de commande (10, 11, 12, 13), et le circuit électronique (5) est capable de piloter un mode principal d'éclairage d'une ou plusieurs touches de commande correspondant à une ou plusieurs fonctions recommandées pour l'étape suivante dans le cycle de pesée.

Description

B.0972F' APPAREIL DE PESAGE A INTERFACE INTERACTIVE LUMINEUSE

La présente invention concerne un appareil de pesage électronique; plus particulièrement une balance de cuisine ou un pèse-personne.

Les appareils du type précité comportent généralement un plateau apte à recevoir un poids, un dispositif de mesure du poids présent sur le plateau comprenant un afficheur à cristaux liquides pour afficher le poids mesuré, et des touches de fonction du type tare, pesée de liquide, mise en mémoire. Le problème qui se pose avec ces appareils comportant de nombreuses touches de fonction est que leur utilisation est rendue complexe par la multiplication des choix possibles lors de la réalisation de cycles de pesée.

On connaît du document US4567481 une balance électronique comportant un afficheur du type écran à cristaux liquides, comprenant plusieurs secteurs d'affichage. Un premier secteur affiche le résultat de la mesure et un deuxième secteur comprend plusieurs zones affichant le type de résultat, par exemple poids net, poids brut, tare. Un troisième secteur comporte quant à lui plusieurs zones affichant les différentes opérations qui sont requises ou possibles à une étape donnée d'un cycle de pesée du type : calibrer le zéro de la balance, afficher le poids net, afficher le poids brut, réaliser la tare.

A chaque opération est associé un bouton fonctionnel permettant à l'utilisateur d'activer cette opération (par exemple lorsqu'il y a besoin de tarage, la zone correspondante devient visible et requiert un appui sur le bouton adjacent).

Les différentes zones affichant le type de résultat et les différentes opérations qui sont requises ou possibles à une étape donnée d'un cycle de pesée, sont normalement opaques et elles changent en devenant transparentes lorsque commandées par un circuit électronique de pilotage. Ce type de fonctionnement offre à l'utilisateur à chaque étape d'un cycle de pesée tous les choix possibles, le plus souvent deux, voire trois choix ; ce qui finalement aide peu cet utilisateur et peut le perturber en masquant certaines zones d'affichage. L'inconvénient de cette balance est que l'utilisateur se voit proposer tous les choix possibles par activation de toutes les touches de commandes associées, sans être plus guidé vers une utilisation optimale et sans recevoir d'explication sur les choix possibles.

Le document US4862401 décrit une balance comportant un circuit électronique apte à exécuter successivement des séquences de fonctions, indépendantes les unes des autres, au moyen de touches de sélection de fonctions. Le circuit comporte un mode automatique comprenant une matrice qui stocke une séquence de fonctions basée sur les utilisations précédentes et la suggère à l'utilisateur en activant ou en affichant les touches correspondant aux fonctions d'une séquence stockée. Les résultats sont affichés par un dispositif de type à cristaux liquides. L'utilisateur peut accepter l'étape proposée par appui sur la touche qui affiche la fonction proposée, ou bien, peut désactiver le mode automatique et ensuite appuyer sur une autre touche qui est la touche de commande qu'il aura choisie arbitrairement. Cette balance permet à un utilisateur d'effectuer un cycle de pesée proposé automatiquement et en fonction de l'historique d'usage de la balance. L'inconvénient est que l'utilisateur, guidé selon son usage historique, validera, s'il n'est pas suffisamment avisé sur toutes les fonctions de la balance, toujours la même fonction suivante sans pouvoir connaître tous les fonctions possibles de la balance.

Ces inconvénients précités ont été dévoilés lors de tests consommateurs. En effet, à l'issue de tels tests, la demanderesse a constaté que la plupart des utilisateurs ne connaissent pas toutes les fonctions proposées par de telles balances. Par exemple, certains utilisateurs ne connaissent pas l'usage de la fonction tare proposée et vont utiliser un récipient par ingrédient à peser, ou vont éteindre et rallumer la balance avant de peser chaque ingrédient. D'autres utilisateurs identifient tare à une autre fonction que la remise à zéro, ou pensent qu'ils ne peuvent utiliser cette fonction qu'une fois dans le cycle de pesée. Par ailleurs, certains utilisateurs ne connaissent pas la conversion de pesée en liquide et vont utiliser à côté de la balance un verre doseur de liquide qui augmente le nombre d'ustensiles utilisés. Enfin d'autres utilisateurs ne connaissent pas la fonction mémoire qui permet de retrouver une, voire plusieurs mesures antérieures.

Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients précités et de proposer un appareil de pesage muni d'un dispositif permettant de guider l'utilisateur de façon simple et sûre à chaque étape de l'utilisation de l'appareil de pesage.

Un autre but de l'invention est de proposer un appareil de pesage muni d'un dispositif permettant de guider l'utilisateur à chaque étape d'un cycle de pesée qui soit simple et très économique à mettre en oeuvre. Un autre but de l'invention est d'éduquer, lors de l'usage de la balance, tout utilisateur, avisé ou non, sur l'utilisation de la balance la plus efficace, c'est-à-dire au maximum des possibilités de toutes les fonctions offertes par la balance.

20 Ces buts sont atteints avec un appareil de pesage comportant au moins une touche de commande permettant de sélectionner une fonction à une étape de réalisation d'un cycle de pesée, un circuit électronique de pilotage où l'appareil comporte au moins un moyen d'éclairage d'au moins une touche de commande, et le circuit électronique est capable de piloter un mode principal d'éclairage d'une 25 ou plusieurs touches de commande correspondant à une ou plusieurs fonctions recommandées pour l'étape suivante dans le cycle de pesée.

Par mode éclairage on entend un éclairage dont l'intensité lumineuse peut varier entre certaines valeurs y compris zéro. L'éclairage peut concerner également la 30 couleur.

Par fonctions, on comprend des fonctions réalisées par la balance autres que l'affichage du poids mesuré, du type réaliser une tare, une pesée d'un liquide, une15 pesée d'un solide avec affichage en gramme, une mise en mémoire.

II est possible qu'un moyen d'éclairage soit prévu par touche.

Par pesée de liquide on comprend l'évaluation du volume d'un liquide à partir de sa pesée et d'une densité mémorisée dans la balance, puis l'affichage du résultat en centilitre, en décilitre ou toute autre unité de volume.

L'utilisateur reçoit des informations sur la nature de la fonction et sur le statut recommandé de la fonction sans que la balance ne comprenne plus de touches. Ceci est rendu possible par le fait que les touches de fonctions sont toutes visibles à l'utilisateur et qu'un dispositif d'émission lumineuse annexe au dispositif de présentation de l'information (la touche) vient s'allumer ou non pour mettre en valeur la fonction recommandée parmi toutes celles possibles à l'utilisateur.

Selon l'invention, le circuit électronique est capable de piloter le mode principal d'éclairage d'une unique touche de commande correspondant à une fonction recommandée pour l'étape suivante dans le cycle de pesée Cela fournit à l'utilisateur une assistance sur la fonction la plus probable associée à la touche.

Ainsi, l'utilisateur choisit de façon sûre et sans hésitation la fonction suivante à utiliser dans le cycle de pesée qu'il est en train de réaliser par une proposition unique. Son choix est guidé par l'information selon laquelle la touche désigne une fonction recommandée ou obligatoire.

L'utilisateur reçoit des informations sur la nature de la fonction et sur le statut recommandé de la fonction sans que la balance ne comprenne plus de touches.

Selon l'invention, le circuit électronique peut être capable de piloter un mode auxiliaire d'éclairage d'au moins deux touches de commande correspondant à une fonction à choisir parmi les fonctions correspondant aux touches éclairées pour l'étape suivante dans le cycle de pesage, le mode auxiliaire étant différent du mode principal.

Ceci est rendu possible par le fait que les touches de fonctions sont toutes visibles à l'utilisateur et qu'un dispositif d'émission lumineuse annexe au dispositif de présentation de l'information (la touche) vient s'allumer ou non et selon un mode principal ou auxiliaire d'éclairage pour mettre en valeur la fonction recommandée ou les fonctions à choisir parmi toutes celles possibles à l'utilisateur.

Ceci fournit à l'utilisateur une assistance pour savoir si la ou les touches mises 10 en avant demandent un choix ou sont recommandées et pour décider de la fonction à mettre en oeuvre pour continuer le cycle de pesée.

Selon l'invention, le circuit électronique peut comporter un algorithme pour piloter le mode principal d'éclairage de touche en fonction de la nature de l'étape ou des 15 étapes précédente(s).

Selon l'invention, le circuit électronique peut comporter un algorithme pour identifier comme fonction recommandée la fonction la plus probable à mettre en oeuvre et pour identifier comme fonction obligatoire toute fonction suivante 20 pouvant être mise en oeuvre pour l'étape suivante.

Selon l'invention, le circuit électronique peut comporter un algorithme prédéfini pour piloter les modes principal et auxiliaire d'éclairage de touche en fonction de la nature de l'étape ou des étapes précédente(s). 25 L'algorithme peut être prédéfini, c'est-à dire qu'il est mis au point sans tenir compte de l'usage historique de la balance en question. Cet algorithme aura pour résultat de proposer de façon constante à tout utilisateur la ou les mêmes fonctions selon l'étape ou les étapes précédentes effectuées. L'algorithme est 30 programmé et mémorisé par le fabricant qui tient compte de toutes les fonctions proposées par la balance et les programme pour leur utilisation optimale. L'utilisation optimale est choisie de sorte à rendre le cycle de pesée le plus court possible et/ou éviter l'usage de récipients superflus et/ou proposer une fonction 5 alternative à la précédente étape réalisée pour la porter à la connaissance de l'utilisateur.

Selon l'invention, l'algorithme pourra être prédéfini pour identifier la fonction la 5 plus probable à mettre en oeuvre pour l'étape suivante comme fonction

Selon l'invention, l'algorithme pourra être prédéfini pour identifier l'ensemble des fonctions pouvant être mises en oeuvre pour l'étape suivante comme fonctions à choisir. Selon l'invention, la nature des étapes précédentes est comprise dans l'ensemble comprenant : la variation de poids (augmentation ou diminution), l'appui de la touche pesée d'un liquide, l'appui de la touche pesée d'un solide, l'appui de la touche Tare, l'appui d'une touche marche/arrêt. 15 Selon l'invention, l'ensemble des touches de commande comprend au moins deux touches parmi les suivantes : touche de fonction réalisation de la tare, touche de fonction pesée d'un liquide, touche de fonction pesée d'un solide, touche de fonction mise en mémoire d'une mesure. Selon l'invention, le circuit électronique est capable de piloter la ou les touches de commande non identifiées par le mode principal d'éclairage et/ou les touches de commande non identifiées par le mode auxiliaire d'éclairage de sorte qu'elles soient opérationnelles par l'utilisateur pour l'étape suivante. 25 Avantageusement, cette assistance à l'utilisation de la balance par le mode principal et/ ou auxiliaire d'éclairage ne sera pas une obligation faite à l'utilisateur pour qu'il puisse continuer le cycle de pesage. Ainsi à chaque étape d'un cycle de pesée, les touches de commande de fonction non identifiées 30 restent opérationnelles et peuvent être actionnées si l'utilisateur décide de réaliser une autre opération que celle suggérée. Par opérationnelle on entend que la touche reste activable par l'utilisateur même si elle n'est pas identifiée comme fonction suivante à l'utilisateur. Dans ce cas, l'utilisateur peut décider de 10 20 ne pas suivre la fonction proposée ou la fonction à choisir par la balance en appuyant sur une autre touche correspondant à la fonction qu'il souhaite sélectionner. Une fois que l'utilisateur a appuyé sur cette autre touche, la touche proposée n'est alors généralement plus identifiée (mise en avant par son éclairage par exemple), la balance prend en compte la fonction sélectionnée. Elle pourra se replacer ensuite sur un algorithme pour la proposition de la fonction ultérieure.

Selon l'invention : -le mode principal d'éclairage peut présenter une phase d'allumage progressive et d'extinction progressive de la lumière, qualifié de respiration , - le mode d'éclairage auxiliaire peut présenter un cycle d'éclairage comprenant au moins une phase d'allumage et une phase d'extinction, qualifié de clignotement , - la fréquence du cycle du mode principal peut être inférieure ou égale à la moitié de la fréquence du cycle du mode auxiliaire,

Avantageusement, la lumière est utilisée comme lien et guide entre l'utilisateur et l'appareil par une combinaison interactive de deux modes d'éclairage. L'utilisateur se voit proposer une gestion tout ou rien de la lumière allumée ou éteinte pour traduire un message d'alerte (clignotement) nécessitant une action spécifique et une gestion progressive de la lumière pour traduire une proposition de choix de touche à l'utilisateur pour un message plus stable (respiration).

Avantageusement au moins un moyen d'éclairage est capable, lorsqu'il est activé par le dispositif d'identification comme mode principal d'éclairage, de produire un ou plusieurs cycles d'éclairage comprenant une première phase de croissance lente de l'intensité lumineuse suivie d'une deuxième phase de décroissance lente de l'intensité lumineuse, et éventuellement suivie d'une troisième phase d'extinction de l'intensité lumineuse. Ce type de cycle d'éclairage peut être appelé respiration de la lumière . La durée de chaque phase permet une montée et une descente d'éclairage, suivie éventuellement d'une extinction qui sont de durée pouvant être assimilée à un cycle de respiration humaine.

Selon l'invention, le mode principal d'éclairage présente une première phase de croissance linéaire de l'intensité lumineuse suivie d'une deuxième phase de décroissance linéaire de l'intensité lumineuse, et éventuellement suivie d'une troisième phase d'extinction

Selon l'invention, le mode principal d'éclairage présente une durée de phase de croissance et une durée de phase de décroissance sensiblement égales et comprises dans un intervalle temporel de 2 à 5 secondes. Une valeur retenue est de 3,2 secondes.

Selon l'invention, le mode auxiliaire d'éclairage présente une durée de la phase d'éclairage au moins double de celle de la phase d'extinction, la durée de la phase d'éclairage étant comprise dans un intervalle temporel de 1 à 3 secondes.

Des valeurs retenues sont pour la phase d'éclairage égale à 1,7 s et pour la phase d'extinction égale à 0,7 s.

Selon l'invention, chaque moyen d'éclairage comporte au moins une diode électroluminescente. Cette disposition permet de réaliser un dispositif d'éclairage très économique à partir d'un composant standard du commerce, avec un choix de couleur important.

25 Selon l'invention, chaque touche de commande est une touche virtuelle.

Par touche virtuelle, on entend une zone matérialisée en une position prédéterminée de la balance. L'application d'une pression sur la zone matérialisée est détectée par le circuit électronique qui est adapté pour réaliser la fonction 30 correspondante. Pour ce faire, la balance comporte au moins un capteur de poids connecté au circuit électronique apte à transformer le signal de déformation du capteur en signaux électriques représentatifs de l'intensité du poids et de la position du point d'application de ce poids sur le plateau. Ce type d'appareil est20 décrit, par exemple, dans le brevet FR2758184 déposé par la demanderesse.

Cette disposition permet de réaliser des touches de commande de fonctions de manière très économique, une partie de la balance étant utilisée comme clavier. Ce type de touche virtuelle peut être intégré à l'afficheur. Cette disposition permet une construction très économique des touches de commande de fonctions.

Selon l'invention, chaque touche de commande comporte au moins un contact 10 mobile. Cette disposition permet d'obtenir une touche avec un retour d'information tactile lors de l'activation de la fonction, correspondant au changement de position du contact.

15 Selon l'invention, l'appareil de pesage peut être une balance de cuisine ou un pèse-personne.

Aussi, l'appareil peut comporter un afficheur pour afficher un poids mesuré, et les touches de commande des fonctions sont disposées autour de l'afficheur. Cette 20 disposition permet de grouper en un seul endroit les touches de commande et l'afficheur qui forment l'interface de la balance avec l'utilisateur, ce qui facilite l'utilisation de la balance.

Aussi, l'appareil peut comporter un afficheur pour afficher un poids mesuré, et les 25 touches de commande de fonctions sont disposées à l'intérieur de l'afficheur. Cette disposition permet de regrouper dans l'afficheur les touches de commande de fonctions et l'affichage du poids et ainsi permet de mettre en oeuvre un design épuré.

30 L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles : û La figure 1 illustre une vue en perspective de l'appareil selon un mode particulier de réalisation de l'invention,5 La figure 2 illustre une vue en coupe partielle selon la ligne II - II de l'appareil de la figure 1. La figure 3 représente un exemple d'algorithme détaillé d'identification de touches de fonction suivant l'étape ou les étapes précédentes, La figure 4 illustre la respiration de la touche lumineuse selon un intervalle temporel proposé comme exemple, la figure 4' illustre le clignotement de la touche lumineuse selon un intervalle temporel proposé comme exemple, La figure 5 illustre un circuit utilisé pour la modulation en largeur d'impulsion pour commander le cycle de respiration de la touche lumineuse.

L'appareil représenté a sensiblement l'échelle d'une balance de cuisine, mais peut être associé à un pèse personne, notamment un pèse personne à impédancemétrie, avec des modifications mineures et des fonctions choisies parmi celles décrites plus haut (tare, mémorisation, etc....).

Tel que visible aux figures 1 et 2, la balance 1 électronique réalisée conformément à l'invention comporte un châssis 2 de forme générale parallélépipédique équipé à chacun de ses coins de quatre pieds 3 qui reposent sur un plan de travail, un plateau 4 supporté par le châssis 2, un dispositif de pesage pour mesurer un poids 20 posé sur le plateau 4 et un dispositif d'affichage du poids mesuré. Le dispositif d'affichage comporte un afficheur 6 à cristaux liquides.

Le châssis 2 supporte le dispositif de pesage (non détaillé sur les figures) qui comporte un circuit électronique 5 (fig.2) alimenté par des batteries et quatre capteurs assemblés dans le châssis 2 en face de chaque pied 3. Les capteurs comprennent des jauges de contraintes reliées au circuit électronique 5 par des câblages. Lors d'une pesée d'un poids 20, les jauges de contraintes se déforment sous l'action du poids et modifient le signal électrique mesuré par le circuit électronique 5 qui calcule alors le poids 20 présent sur le plateau 4 et l'affiche sur l'afficheur 6.

Autour de l'afficheur 6 sont disposées des touches de commande 10, 11, 12, 13 de fonctions du type affichage de la pesée d'un solide en gramme, réalisation de la tare, affichage de la pesée d'un liquide en centilitre, mise en mémoire de la mesure.

Une touche ON/OFF 14 permet la mise en marche et l'arrêt de la balance. Elle est dissociée de l'afficheur et elle est indépendante des touches de commande 10, 11, 12, 13 de fonctions.

Les touches de commande 10, 11, 12, 13 sont du type virtuelles. Pour chaque touche, une pièce plastique colorée translucide fixée sur le châssis matérialise la zone d'appui. Chaque pièce plastique comporte un marquage et éventuellement un symbole pour identifier la fonction mise en oeuvre par cette touche de commande 10, 11, 12, 13.

L'application d'une pression sur la pièce plastique est détectée par le circuit électronique 5 qui est adapté à réaliser la fonction correspondant au marquage présent sur la touche. Pour ce faire, les capteurs de poids transmettent chacun un signal de déformation au circuit électronique 5 qui est apte à transformer ces signaux en signaux électriques représentatifs de l'intensité du poids et de la position du point d'application de ce poids sur le châssis 2.

Une diode électroluminescente 15, 16 (fig.2) est agencée sur le circuit électronique 5 derrière chaque touche 10, 11, 12, 13. L'allumage de la diode provoque une émission de lumière qui est diffusée à travers la matière translucide de la touche permettant à cette dernière d'être identifiée par l'utilisateur. La figure 2 illustre l'assemblage mécanique permettant de mettre en oeuvre l'invention d'une manière efficace et peu couteuse : La source lumineuse (16) à base de LED (diode électroluminescente) est montée sur une carte électronique (5) comportant le système de pilotage des LED à base de composants électroniques ainsi que le pilotage de l'afficheur LCD (6). Ce sous ensemble est placé à l'aplomb de la pièce diffuseur (12 et 13) qui permet la répartition de la lumière dans les touches. Cette pièce est ici solidaire du corps du produit (2).

Selon l'invention, la balance comporte au moins un moyen d'éclairage capable, lorsqu'il est activé par le dispositif d'identification, de produire un ou plusieurs cycles d'éclairage par respiration ou par clignotement de la lumière.

La respiration de la lumière comprend une première phase de croissance lente de l'intensité lumineuse suivie d'une deuxième phase de décroissance lente de l'intensité lumineuse, et éventuellement suivie d'une troisième phase d'extinction. Selon l'invention, la durée de phase de croissance de 0 à 100% d'intensité lumineuse et la durée de phase de décroissance de 100 à 0% peuvent être égales et chacune comprises dans un intervalle temporel entre 2 et 5 secondes.

Un exemple de rythme retenu, proche d'une respiration, est illustré en figure 4. Le battement de la touche étant assez lent (0.2Hz), il peut être également intéressant de jouer sur le seuil minimum d'intensité (dans l'exemple 5%) à l'issue d'une phase décroissante de manière à toujours garder la touche éveillée et connoter la disponibilité de la fonction.

Plus particulièrement, un mode respiration peut comprendre : une phase d'intensité lumineuse croissante linéairement de 0 à 100% en 3,2 secondes, une phase d'intensité lumineuse décroissante linéairement de 100 à 0% en 3,2 secondes, et une phase éteinte de 2,1 secondes. Ces durées sont des valeurs typiques qui peuvent varier de + ou ù 20% suivant les produits et les conditions d'utilisation.

Le clignotement de la lumière comprend une première phase d'éclairage à intensité lumineuse sensiblement constante suivie d'une deuxième phase d'extinction lumineuse. L'intensité lumineuse du clignotement est illustrée en figure 4'. Les phases croissante et décroissante sont rapides, le temps de commutation entre l'état éteint et l'état allumé est sensiblement réduit à zéro. La fréquence du cycle d'éclairage est rapide, autour de 0,5Hz dans cet exemple.

La respiration de la lumière se différentie donc visuellement du clignotement de la lumière dont le rythme lumineux choisi attire l'attention de l'utilisateur pour demander une action. Dans un clignotement, la fréquence du cycle est d'environ 0,5Hz contre environ 0,2Hz pour une respiration. La courbe d'intensité lumineuse en fonction du temps pour un clignotement prend la forme d'un carré contre un triangle pour une respiration .

La gestion lumineuse de la touche est un point important de l'aspect guide par la balance qui est caractérisé par : - un rythme/un cycle d'allumage (fréquence et rapport cyclique), - une croissance / décroissance de la lumière par unité de temps, - une puissance lumineuse (selon la diffusion souhaitée), - une couleur (intensité, sensibilité de l'oeil).

La respiration de la touche identifiée a pour but de donner l'impression à l'utilisateur qu'il s'agit d'une suggestion de touche fonction et non d'une obligation d'appui sur une touche fonction pour continuer le cycle. Cette respiration peut être combinée à une couleur plutôt douce et/ou une puissance lumineuse raisonnable. Le clignotement a pour but d'attirer l'attention de l'utilisateur sur une action pour lequel une décision, un choix est demandé entre au moins deux touches de fonction.

Pour contrôler l'intensité lumineuse et la respiration des touches de fonction, un mode de réalisation possible est le suivant : Un circuit de modulation en largeur d'impulsion (PWM), illustré en figure 5, qui permet, à travers une source de tension carrée et d'un mode saturé-bloqué (non linéaire) d'un transistor, de contrôler le courant moyen dans la LED. Une gestion dynamique de ce mode (variation du rapport cyclique) permet de créer les rampes d'intensité croissante/décroissante (allumage progressif) pour créer la respiration du bouton). Pour illustrer le fonctionnement de la balance, nous allons réaliser un cycle de pesée : par exemple dans un récipient, peser un ingrédient solide puis un ingrédient liquide.

L'utilisateur active la balance 1 par une pression sur la touche 10 on/off et place un récipient sur le plateau 4. A ce moment initial qui précède le début de la pesée, l'afficheur présente le poids maximum de pesage et l'appareil réalise une reprise d'origine. A ce moment, le bouton fonction pesée de solide 10 et pesée d'un liquide 12 clignotent : il s'agit pour l'utilisateur de choisir entre la fonction obligatoire pesée de liquide et la fonction obligatoire pesée de solide. Une fois que l'utilisateur a choisi en appuyant sur une des deux touches, l'unité de pesage choisi s'affiche. L'utilisateur peut poser un premier poids sur la balance. Ensuite, l'étape suivante la plus probable est de réaliser la tare. Le circuit électronique 5 va donc commander l'allumage de la diode électroluminescente située sous la touche 11 Tara pour l'éclairer. Comme, effectivement, l'utilisateur souhaite réaliser la tare du récipient, il appuie sur la touche 11 Tara éclairée et le circuit électronique 5 va initialiser l'afficheur 6 et afficher 0 g.

A cette étape, la balance est prête pour peser un ingrédient solide en gramme. L'autre étape probable étant de peser un ingrédient liquide, le circuit électronique 5 va commander la respiration de la touche 12 pesée d'un liquide cl - dl . Comme l'utilisateur souhaite peser un ingrédient solide, il peut décider de ne pas tenir compte de cette touche clignotante (fonction recommandée) et place l'ingrédient dans le récipient. La balance détectant une variation de poids sur le plateau 4 va éteindre la touche 12 et û dl et afficher le poids de l'ingrédient en grammes. A cette étape de fonctionnement, l'étape suivante la plus probable est de réaliser la tare ; le circuit électronique 5 va donc commander la respiration de la touche 11 Tara . L'utilisateur peut décider d'appuyer alors sur cette touche 11 Tara recommandée pour initialiser l'afficheur 6 de la balance.

A cette étape, la balance est prête pour peser un ingrédient solide en gramme. L'autre étape probable étant de peser un ingrédient liquide, le circuit électronique 5 va commander le clignotement de la touche 12 cl - dl . Si l'utilisateur souhaite peser un ingrédient liquide, il appuie sur la touche 12 allumée et la balance passe en mode pesée de liquide et affiche 0 cl. L'utilisateur peut alors, verser l'ingrédient liquide dans le récipient et la balance affiche le résultat de la pesée en cl.

A l'issue de cette opération, l'étape suivante la plus probable est de réaliser la tare. Le circuit électronique va donc commander la respiration de la touche 11 Tara .

L'utilisateur ayant terminé le cycle de pesée, appuie sur la touche 14 on/off pour éteindre la balance.

Pendant le fonctionnement exemplatif de la balance, l'utilisateur s'est vu suggérer une fonction recommandée par respiration de la touche de commande associée à chaque étape effectuée, comme un guidage pasûà-pas suivant toutes les fonctions disponibles de la balance. Il s'est vu aussi forcé de choisir entre deux fonctions possibles (dont ici la probabilité de choix était identique) par le clignotement des touches de commande associées. Cette fonction recommandée et ces fonctions obligatoires, ici prédéterminées par l'algorithme du fabricant, permettent d'éduquer l'utilisateur sur toutes les fonctions de la balance et sur l'usage optimal de toutes ces fonctions.

II s'agit d'une auto-adaptation prédéfinie par l'algorithme au contexte de la pesée, c'est-à-dire à l'étape ou les étapes précédentes, et ce sans pour autant avoir plus de bouton de commande ou d'affichage. Bien sûr, l'algorithme peut changer d'une balance à l'autre si celle-ci comporte un ensemble différent de fonctions.

De façon détaillée, la figure 3 représente un exemple d'algorithme d'identification de touches de fonction suivant l'étape ou les étapes précédentes. Il s'agit d'un exemple non limitatif où la nature des étapes peut être la variation de poids, l'appui de la touche pesée d'un liquide, l'appui de la touche pesée d'un solide, l'appui de la touche Tare, l'appui d'une touche marche/arrêt; et où l'ensemble des touches de commande comprend les touches suivantes: touche de fonction réalisation de la tare, touche de fonction pesée d'un liquide et touche de fonction pesée d'un solide.

On décrira les étapes de cet algorithme en relation avec l'invention. La touche marche / arrêt est appuyée, la balance est mise en route. A ce moment, il est demandé à l'utilisateur de choisir entre l'affichage du poids en gramme ou en centilitre : pour cela les deux touches de commande g et cl clignotent et font comprendre à l'utilisateur qu'il devrait choisir entre ces 2 touches. Dans une troisième possibilité, l'utilisateur peut déposer un premier poids et dans ce cas l'affichage sera par défaut en unité pour la pesée d'un solide. Si l'utilisateur choisit la touche g , alors les 2 touches g et cl s'éteignent, l'écran affiche un g , et ensuite la touche cl respire pour indiquer à l'utilisateur qu'il peut changer l'unité de pesage : il peut le faire ou bien poser un poids sur la balance qui aura pour conséquence d'éteindre la respiration de la touche cl . Alternativement, si l'utilisateur choisit la touche cl , alors les 2 touches g et cl s'éteignent, l'écran affiche un et , et ensuite la touche g respire pour indiquer à l'utilisateur qu'il peut changer l'unité de pesage : il peut le faire ou bien poser un poids sur la balance qui aura pour conséquence d'éteindre la respiration de la touche et . Enfin, si l'utilisateur ne souhaite appuyer ni sur cl ni sur g , il pose un poids sur la balance, alors le poids une fois stable est mesuré et affiché en gramme par défaut. L'initialisation de la balance est faite.

Dans chacune des trois alternatives précitées, comme suite à la variation de poids détectée et stable, le cycle de pesée peut véritablement commencer. A ce 25 moment, la touche de commande tare respire. Si l'utilisateur choisit de suivre cette recommandation en appuyant sur la touche tare, alors la touche tare s'éteint et l'afficheur se remet à zéro. Si l'utilisateur choisit de ne pas suivre cette recommandation, il peut choisir une autre fonction en appuyant sur et ou bien sur g . Selon une première 30 alternative non recommandée, l'utilisateur appuie sur et , l'afficheur affiche le poids en centilitres. Selon une deuxième alternative non recommandée, l'utilisateur appuie sur g , l'afficheur affiche le poids en grammes. Dans les 2 cas, la touche Tare continue sa respiration lumineuse.

Si l'une ou l'autre des deux alternatives non recommandées est sélectionnée, l'étape la plus optimale est jugée être la tare et elle est recommandée à l'utilisateur par respiration de la touche tare . Si l'utilisateur suit la recommandation et appuie sur tare , alors le bouton tare s'éteint et l'afficheur affiche à nouveau un poids égale à 0g ou Ocl, en fonction de la fonction et ou g précédemment choisie. Si en revanche l'utilisateur ne veut pas faire la tare, il peut sélectionner une autre fonction en appuyant sur et ou bien sur g et revient à l'arborescence citée plus haut.

Dans cet algorithme, il a donc été proposé, en fonction de la phase de la pesée, et au cours de tout le cycle de pesée, au moins une fois la fonction tare, la fonction pesée de solide, et la fonction pesée de liquide, ce qui fait connaître à l'utilisateur ces trois fonctions.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.

Ainsi, dans une variante de réalisation, les touches disposées autour de l'afficheur peuvent comporter un micro interrupteur comprenant un contact mobile actionné par une pression de l'utilisateur.

Claims (19)

1. REVENDICATIONS1.Appareil de pesage (1) comportant : - au moins une touche de commande (10,11,12,13) permettant de sélectionner une fonction à une étape de réalisation d'un cycle de pesée, - un circuit électronique (5) de pilotage, caractérisé en ce que : - l'appareil comporte au moins un moyen d'éclairage (15,16) d'au moins une touche de commande (10,11,12,13), et - le circuit électronique (5) est capable de piloter un mode principal d'éclairage d'une ou plusieurs touches de commande correspondant à une ou plusieurs fonctions recommandées pour l'étape suivante dans le cycle de pesée.
2. 2.Appareil selon la revendication précédente où le circuit électronique (5) est capable de piloter le mode principal d'éclairage d'une unique touche de commande correspondant à une fonction recommandée pour l'étape suivante dans le cycle de pesée.
3. 3. Appareil selon une des revendications précédentes où le circuit électronique (5) est capable de piloter un mode auxiliaire d'éclairage d'au moins deux touches de commande correspondant à une fonction à choisir parmi les fonctions correspondant aux touches éclairées pour l'étape suivante dans le cycle de pesage, le mode auxiliaire étant différent du mode principal.
4. 4. Appareil selon une des revendications précédentes, où le circuit électronique (5) comporte un algorithme pour piloter le mode principal d'éclairage de touche en fonction de la nature de l'étape ou des étapes précédente(s).
5. 5. Appareil selon une des revendications précédentes où le circuit électronique (5) comporte un algorithme pour piloter les modes principal et auxiliaire d'éclairage de touche en fonction de la nature de l'étape ou des étapes précédente(s).30
6. 6. Appareil selon une des revendications précédentes, où le circuit électronique (5) comporte un algorithme prédéfini pour identifier la fonction la plus probable à mettre en oeuvre pour l'étape suivante comme fonction.
7. 7. Appareil selon une des revendications précédentes, où le circuit électronique (5) comporte un algorithme prédéfini pour identifier l'ensemble des fonctions pouvant être mise en oeuvre pour l'étape suivante comme fonctions à choisir. 10
8. 8.Appareil selon une des revendications précédentes où la nature des étapes précédentes est comprise dans l'ensemble comprenant : la variation de poids, l'appui de la touche pesée d'un liquide, l'appui de la touche pesée d'un solide, l'appui de la touche Tare, l'appui d'une touche marche/arrêt. 15
9. 9.Appareil selon une des revendications précédentes, où l'ensemble des touches de commande comprend au moins une touche parmi les suivantes : touche de fonction réalisation de la tare, touche de fonction pesée d'un liquide, touche de fonction pesée d'un solide, touche de fonction mise en mémoire d'une mesure. 20
10. 10.Appareil selon une des revendications précédentes, où le circuit électronique (5) est capable de piloter la ou les touches de commande non identifiées par le mode principal d'éclairage et/ou les touches de commande non identifiées par le mode auxiliaire d'éclairage de sorte qu'elles soient opérationnelles par l'utilisateur pour l'étape suivante. 25
11. 11. Appareil selon une des revendications précédentes, où le mode principal d'éclairage présente une phase d'allumage progressive et d'extinction progressive de la lumière, qualifié de respiration . 30
12. 12. Appareil selon une des revendications précédentes, où le mode d'éclairage auxiliaire présente un cycle d'éclairage comprenant au moins une phase d'allumage et une phase d'extinction, qualifié de clignotement .
13. 13. Appareil selon une des revendications précédentes où la fréquence du cycle5du mode principal est inférieure ou égale à la moitié de la fréquence du cycle du mode auxiliaire.
14. 14.Appareil selon une des revendications précédentes, où le mode principal d'éclairage présente une première phase de croissance linéaire de l'intensité lumineuse suivie d'une deuxième phase de décroissance linéaire de l'intensité lumineuse, et éventuellement suivie d'une troisième phase d'extinction.
15. 15.Appareil selon une des revendications précédentes, où le mode auxiliaire 10 d'éclairage présente une durée de la phase d'éclairage au moins double de celle de la phase d'extinction.
16. 16. Appareil selon une des revendications précédentes où chaque moyen d'éclairage comporte au moins une diode électroluminescente (15,16).
17. 17.Appareil selon une des revendications précédentes, où chaque touche de commande (10,11,12,13) est une touche virtuelle.
18. 18.Appareil selon une des revendications précédentes, où chaque touche de 20 commande (10,11,12,13) comporte au moins un contact mobile.
19. 19.Appareil selon une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il est une balance de cuisine ou un pèse personne. 15