FR2944380A1 - Dispositif de fixation etanche d'un organe interchangeable dans une bague d'enceinte montee sur une paroi de cellule de confinement - Google Patents

Abstract

Dispositif de fixation étanche d'un organe interchangeable ovale ou circulaire (24) dans une bague d'enceinte ovale ou circulaire (8) comprenant son propre système mécanique d'immobilisation sécurisé de l'élément interchangeable par l'intermédiaire de la bague support montée sur une paroi (2) d'une cellule de confinement. Ce dispositif de fixation comprend une bague support ovale ou circulaire (20) portant l'organe interchangeable (24). La bague support monobloc (20) comporte au moins trois encoches (26) et la bague d'enceinte (8) comporte au moins trois verrous (28) aptes à pénétrer dans les encoches (26) afin de verrouiller la bague support (20) sur la bague d'enceinte (8). La bague support (20) reçoit un jeu de clés (22) portant l'élément interchangeable.

Description

1 DISPOSITIF DE FIXATION ETANCHE D'UN ORGANE INTERCHANGEABLE DANS UNE BAGUE D'ENCEINTE MONTEE SUR UNE PAROI DE CELLULE DE CONFINEMENT

DESCRIPTION

L'invention concerne un dispositif de forme ovale ou de forme circulaire de fixation étanche d'un organe interchangeable dans une bague d'enceinte montée sur une paroi d'une cellule de confinement, ce dispositif de fixation comprenant une bague de support avec une fonction de double étanchéité vis-à-vis de la bague d'enceinte portant l'organe interchangeable. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif permettant la mise en place de façon étanche d'un élément interchangeable tel qu'un gant, un sac, un hublot, un bouchon monté de façon étanche sur une bague support, cet ensemble étant monté à son tour de façon étanche dans une bague de cellule fixée elle-même de façon étanche sur une enceinte de confinement. Le document FR 2 652 143 décrit un dispositif de fixation étanche comprenant une bague support rigide apte à être emmanchée de façon étanche dans la bague de cellule, de façon à mettre en place dans cette dernière l'organe interchangeable qui est monté sur cette bague support. L'arrachement accidentel de la bague support portant l'organe interchangeable est empêché par une bague de sûreté qui coopère à la fois avec la bague support et avec la bague de cellule par deux liaisons à baïonnette. 2 Un dispositif de fixation ainsi conçu a pour avantage que l'effort axial qui doit être exercé sur la bague portant l'organe interchangeable, à la fois pour la mettre en place dans la bague de cellule et pour la chasser, est très inférieur à celui d'un dispositif de fixation dans lequel le maintien axial de la bague supportant l'organe interchangeable dans la bague de cellule est supporté en totalité par cette bague. L'outillage permettant ces manoeuvres peut donc être relativement simple et commandé manuellement. Toutefois, un tel dispositif présente des inconvénients. La bague de sûreté qui évite la rotation des bagues entre elles vis-à-vis de la bague d'enceinte est de conception complexe. Le montage de la bague support sur le piston du mécanisme d'éjection impose le démontage de la bague complémentaire et sa remise en place. Ce système présente des limites de sécurité en cas d'omission par l'opérateur de la mise en place de la bague de sécurité. Il est possible que, si au lieu de retirer l'outil de mise en place en faisant tourner à la fois le fourreau, le manchon et le piston d'un bloc, l'opérateur recule le piston en faisant tourner le manchon de commande par rapport au fourreau, il y aura extraction de la bague support hors de la bague de cellule et par conséquent rupture du confinement. Aucune sécurité n'empêche cette fausse manoeuvre.

La bague support constituée par l'assemblage de deux pièces rigides permet uniquement 3 le montage d'éléments à bourrelet tels que des gants ou des sacs avec jonc de tolérance précise et impose malgré cela la jonction d'un joint compensateur. Un joint à lèvre est nécessaire pour assurer l'étanchéité vis-à-vis de la bague d'enceinte. L'ensemble de ces éléments a une influence non négligeable sur le coût des consommables. Enfin, un tel système ne s'applique qu'à des éléments circulaires en raison de la présence de verrouillages par baïonnette. La présente invention a précisément pour objet un dispositif de fixation étanche d'un organe interchangeable dans une bague d'enceinte montée sur une paroi d'une cellule de confinement qui remédie à ces inconvénients. Ce but est atteint, conformément à l'invention, par le fait que la bague support monobloc comporte au moins trois encoches et par le fait que la bague d'enceinte comporte au moins trois verrous aptes à pénétrer dans les encoches afin de verrouiller et d'immobiliser en rotation la bague support sur la bague d'enceinte et par le fait qu'elle comporte également au moins trois alvéoles pour recevoir les tenons d'ancrage d'un canon d'éjection.

Grâce à ces caractéristiques on ne peut pas avoir une rupture accidentelle de confinement avec toutes ses conséquences. De préférence la bague support comporte une cavité dans laquelle est reçu un jeu de clés sur lesquelles l'organe interchangeable est monté, l'organe interchangeable pouvant être à bourrelet ou de pleine 4 peau la bague support comportant deux lèvres qui assurent une double étanchéité vis-à-vis de la bague d'enceinte et un redent situé entre les deux lèvres qui pénètre dans une gorge correspondante de la bague d'enceinte et positionne axialement la bague support par rapport à la bague d'enceinte. Grâce à la présence de deux lèvres qui assurent une étanchéité vis-à-vis de la bague d'enceinte, il n'est pas nécessaire de prévoir un joint à lèvre séparé comme dans l'art antérieur, pour assurer l'étanchéité vis-à-vis de la bague d'enceinte. Avantageusement, la cavité qui reçoit la clé est constituée d'une partie cylindrique comportant une partie munie de crans de retenu de la clé, une partie conique faisant face à la partie cylindrique ; la clé comporte une partie cylindrique qui vient au contact de la partie cylindrique de la bague support et une partie conique sur laquelle la partie conique de la bague support vient faire pression, des crans prévus sur la partie cylindrique de la clé s'accrochant aux crans de la bague support. Avantageusement, la clé 22, FIG.3, comporte une gorge 64 recevant le bourrelet ou jonc de l'organe interchangeable 24 monté en tension pour assurer une étanchéité avec la clé 22, cette gorge 64 étant suivie d'une lèvre 51 qui assure une première étanchéité sur la partie conique 50 de la clé 22, suivie d'une deuxième lèvre 62 pour assurer une deuxième étanchéité sur la partie cylindrique 44 de la clé 22.

Avantageusement, encore, la bague support 20, FIG. 7, comporte un redent 90 situé à une extrémité de la bague support, ce redent 90 étant suivi de deux lèvres d'étanchéité 30, 32 qui réalisent une double étanchéité entre la bague support et la bague d'enceinte. 5 Avantageusement encore la partie conique de la clé comporte une lèvre d'étanchéité qui vient soit en appui sur la partie conique soit sur la partie cylindrique en amont de la partie conique de la cavité de la bague support afin de réaliser une première étanchéité entre la clé et la bague support, la partie cylindrique de la clé comportant une lèvre d'étanchéité qui vient en appui sur la partie cylindrique de la cavité de la bague support afin de réaliser une seconde étanchéité entre la clé et la bague support.

On réalise ainsi une étanchéité complète entre la clé et la bague support. De préférence le dispositif comportant une clé destinée à la fixation d'un organe interchangeable avec bourrelet et celle sans bourrelet est caractérisé en ce que la clé comporte une mâchoire dirigée vers l'intérieur de la cavité de la bague support, cette mâchoire étant apte à pincer une peau d'extrémité de l'organe interchangeable, la clé comportant une bavette permettant d'assembler directement par soudage un organe interchangeable souple. Grâce à cette caractéristique la clé est apte à recevoir aussi bien un organe interchangeable avec bourrelet qu'un organe interchangeable sans bourrelet en s'affranchissant de la tolérance du bourrelet. Il en résulte une économie dans la réalisation de l'organe interchangeable. 6 Ce principe de clé peut être utilisé pour la fixation de sac récupérable sur des têtes de container. Egalement, il est possible d'envisager de remplacer les clés par une injection d'un agent de polymérisation (solution avantageuse pour de très grandes quantités de produit unique). Par ailleurs l'invention concerne un canon d'éjection pour un dispositif de fixation apte à chasser une bague support vers l'intérieur d'une cellule de confinement et à la remplacer par une nouvelle bague support, le canon d'éjection étant constitué d'un fourreau de commande d'ancrage, d'un corps écrou, le fourreau de commande étant monté tournant sur le corps écrou, d'un piston d'éjection et d'une vis de commande du piston, le piston d'éjection étant monté coulissant dans le corps écrou. Avantageusement le canon d'éjection comporte au moins trois tenons montés tournant dans le corps écrou, ces tenons venant s'ancrer par une rotation dans des mortaises correspondantes prévues dans la bague d'enceinte, le tenon comportant un carré sur lequel est vissé une biellette dans laquelle est formée une lumière, un axe fileté vissé dans le fourreau de commande traversant la lumière de manière à entrainer en rotation la biellette par une rotation du fourreau. Avantageusement encore, le canon d'éjection comporte au moins trois pions rétractables d'effacement des verrous de la bague d'enceinte qui verrouillent la bague support sur la bague d'enceinte, les pions 7 rétractables étant aptes à faire sortir les verrous hors des encoches de la bague support, ces pions rétractables étant solidaires de pions d'entrainement qui coulissent dans des profils de came usinés à l'intérieur du fourreau de commande. De préférence un détrompeur est fixé sur le fourreau de commande d'ancrage, le détrompeur comportant un ergot qui s'engage dans une gorge formé dans le piston d'extraction, la gorge se terminant par une rainure longitudinale perpendiculaire à la gorge. Enfin, l'invention concerne un canon d'extraction pour un dispositif de fixation apte à extraire une bague support de l'intérieur vers l'extérieur d'une cellule de confinement et à la remplacer par une nouvelle bague, le canon d'extraction étant constitué d'un fourreau de commande d'ancrage, d'un corps écrou, le fourreau de commande étant monté tournant sur le corps écrou, d'un piston d'extraction monté coulissant dans le corps écrou et d'une vis de commande du piston, le piston d'extraction comportant une languette apte à recevoir deux bagues support. Avantageusement, le canon d'extraction comporte en outre un doigt rétractable, ce doigt rétractable comportant un pion d'entrainement qui se déplace à l'intérieur d'un profil de came de manière à déplacer le doigt rétractable entre une position rentrée et une position sortie, le piston d'extraction portant en outre une couronne de commande qui actionne une came verrou en rotation, ladite came étant solidaire en rotation d'un arbre qui porte un premier et un second taquets, ces taquets étant aptes à 8 pénétrer par rotation dans des gorges pratiquées dans une première et une seconde bagues support montées sur la languette du piston d'extraction. Avantageusement, le canon d'extraction comporte deux poignées de commande permettant d'effectuer la rotation d'une couronne entrainant une came verrou, chaque poignée de commande comportant une tige d'index terminée par un index qui pénètre dans un trou d'index prévu dans le piston d'extraction, la tige d'index étant sollicitée dans sa position de pénétration dans le trou d'index par un ressort qui prend appui sur un épaulement de la tige d'index. Avantageusement encore, un détrompeur est fixé sur le fourreau de commande, le détrompeur comportant un ergot qui peut s'engager dans une rainure longitudinale formé dans le piston d'extraction, la rainure longitudinale se terminant à chaque extrémité par une gorge perpendiculaire à la rainure longitudinale.

Dans un mode de réalisation particulier le dispositif selon la présente invention comporte une bague d'enceinte et une bague support de section ovale, le dispositif comportant un canon d'éjection accouplé à un module complémentaire, ce module complémentaire comprenant dans un plan vertical du dispositif, un premier ensemble de deux doigts rétractables et, dans deux positions symétriques par rapport au plan vertical, deux seconds ensembles de doigts rétractables, le premier ensemble et les deux seconds ensembles de doigts rétractables permettant, lors du 9 retour du piston, de solidariser momentanément la bague support sur son piston. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaitront encore à la lecture de la description qui suit, d'exemple de réalisation donné à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : - la figure 1 est une vue en coupe d'une paroi d'enceinte étanche équipée d'un dispositif de fixation étanche conforme à la présente invention, - la figure 2 est une vue en coupe à échelle agrandie d'une partie d'une bague support comportant une clé pour un organe interchangeable sans bourrelet ; - la figure 3 est une vue à échelle agrandie d'une partie d'une bague support comportant une clé pour un organe interchangeable équipé d'un bourrelet ; - la figure 3a est une vue à échelle agrandie d'une variante remplaçant la clé par une injection d'un agent de polymérisation ; - la figure 4 est une vue à échelle agrandie en coupe d'une clé comportant une bavette permettant d'assembler directement par soudage un organe interchangeable souple ; - la figure 5 est une vue en coupe à échelle agrandie d'une bague support comportant une clé de la figure 3 pour la réception d'un bouchon assemblé par un agent d'adhésion ; 10

- la figure 6 est une vue en coupe à échelle agrandie d'une bague support comportant une clé de la figure 2 qui reçoit un hublot ; - la figure 7 est une vue en coupe d'une 5 bague support destinée à s'adapter à un dispositif de fixation étanche de l'art antérieur ; - la figure 8 est une vue en coupe d'une bague d'enceinte montée sur la paroi de l'enceinte de confinement avec son mécanisme d'immobilisation de la 10 bague support ; - les figures 8a et 8b sont des vues en coupe qui illustrent une bague d'enceinte spécialement adaptée au montage sur verre ; - la figure 9 est une vue en coupe de la 15 bague d'enceinte représentée sur la figure 8 selon un autre plan de coupe ; - la figure 10 est une vue en coupe selon la ligne X,X de la figure 8 ; - les figures 10a et 10b illustrent deux 20 variantes de réalisation d'un verrou ; - la figure 11 est une vue de côté de la bague support représentée sur la figure 9 suivant la flèche f ; - la figure 12 est une vue partielle en 25 élévation d'une bague support d'intervention sur les verrous d'immobilisation en cours d'exploitation ; - la figure 13 est une vue en coupe selon la ligne XIII,XIII de la figure 12 ; - la figure 14 est une vue en coupe 30 longitudinale du canon d'éjection permettant de mettre 11

en place la bague support et de commander les verrous d'immobilisation ; - la figure 15 est une vue en coupe en développé suivant la ligne XV,XV de la figure 14 ; - la figure 16 est une autre vue en coupe longitudinale du canon d'éjection montrant le mécanisme d'ancrage, piston en position arrière : - la figure 17 est une vue en coupe selon la ligne XVII,XVII de la figure 16 ; - la figure 18 est une vue en coupe selon la ligne XVIII, XVIII de la figure 16 ; - la figure 19 est une autre vue en coupe longitudinale du canon d'éjection montrant le système sécuritaire ne permettant la mise en place de la bague support que si le canon d'éjection est correctement ancré et les verrous dégagés. - la figure 20 est une vue en coupe selon la ligne XX, XX de la figure 19 ; - la figure 21 est une vue en coupe selon la ligne XXI, XXI de la figure 19 ; - la figure 22 représente une vue de l'arrière du canon d'éjection vers la bague d'enceinte précisant les orientations des différents organes de ce dernier ainsi que ceux de la bague d'enceinte. Le quart supérieur droit représente le canon d'éjection en position de présentation sous la bague d'enceinte. Le quart inférieur droit représente la bague d'enceinte seule. Le quart inférieur gauche représente en coupe la bague support en place dans la bague d'enceinte immobilisée par l'un des verrous. Le quart supérieur 12

gauche représente le canon d'éjection en position ancrée sur la bague d'enceinte ; - les figures 22a et 22b représentent l'adaptation d'une rotule sur une bague d'enceinte ; - les figures 22c, 22d et 22e représentent l'adaptation d'une tape de secours sur une bague d'enceinte ; - la figure 23 est une vue en coupe longitudinale qui représente le canon d'extraction des éléments interchangeables destinés plus particulièrement aux enceintes en surpression et stérile ; - la figure 23a est une vue de détail montrant un ensemble de poignée ; - la figure 24 est une vue en coupe en développé selon la ligne XXIV, XXIV de la figure 23 ; - la figure 25 est une vue en coupe selon la ligne XXV,XXV de la figure 23 ; - la figure 26 est une vue en coupe selon la ligne XXVI,XXVI de la figure 25 ; - la figure 27 est une vue selon la flèche f de la figure 25 ; - la figure 28 représente la commande de prise en charge des bagues supports et les diverses sécurités ; - la figure 29 représente une vue en coupe selon la ligne XXIX,XXIX de la figure 30 ; - la figure 30 représente une vue selon la flèche f de la figure 29 ; - la figure 31 représente une vue en coupe selon la ligne XXXI, XXXI de la figure 28 ; 13

- la figure 32 représente une vue en coupe selon la ligne XXXII, XXXII de la figure 28 ; - la figure 33 représente une sécurité identique à celle de la figure 19 adaptée à l'extraction ; - la figure 34 représente une vue en coupe selon la ligne XXXIV, XXXIV de la figure 33 ; - la figure 35 représente une vue en coupe en développé selon la ligne XXXV, XXXV de la figure 33 ; la figure 36 représente un module complémentaire pour une bague d'enceinte ovale adaptable sur le canon d'éjection de base pour bague d'enceinte circulaire, évitant ainsi un canon spécialisé ; - la figure 37 représente une vue en coupe longitudinale du déverrouillage des verrous de la bague d'enceinte ovale par les doigts rétractables décalés et les doigts de commande des verrous de piston ovale de maintien de la bague support suivant la ligne de coupe XXXVII, XXXVII de la figure 46; - la figure 37a est une vue de détail montrant une vis centreur ; - la figure 38 est une vue en coupe suivant la ligne XXXVIII,XXXVIII de la figure 46 ; - la figure 39 est une vue en coupe suivant la ligne XXXIX, XXXIX des figures 37 et 38 ; - la figure 40 représente une vue en coupe longitudinale montrant le report des tenons d'ancrage ; - on a représenté sur la figure 41 une vue en coupe suivant la ligne XXXXI,XXXXI de la figure 40 ; 14 - on a représenté sur la figure 42 une vue en coupe d'une partie d'une bague d'enceinte ovale ; - on a représenté sur la figure 43 une vue en coupe selon la ligne XXXXIII, XXXXIII de la figure 42 ; - on a représenté sur la figure 44 une vue en coupe de la bague d'enceinte ovale représentée sur la figure 42 selon un plan de coupe différent ; - on a représenté sur la figure 45 une vue de côté de la bague d'enceinte ovale représentée sur la figure 44 selon la direction de la flèche f ; - on a représenté sur la figure 46 une vue de face de la bride d'enceinte ovale et la situation géométrique des différents points ; - on a représenté sur les figures 47a et 47b l'utilisation de clés pour le montage d'un sac sur des têtes de container type STUC ou DPTER. Sur la figure 1, la référence 2 désigne une petite partie de la paroi d'une enceinte de confinement étanche servant à isoler un volume intérieur 4 par rapport à l'atmosphère extérieure 6. Le volume intérieur 4 est normalement en dépression par rapport à l'atmosphère extérieure 6 lorsque la cellule contient des produits ou une atmosphère dangereuse comme c'est notamment le cas dans le domaine nucléaire. Le volume intérieur 4 est au contraire en surpression par rapport à l'atmosphère extérieure 6 lorsque le volume 4 doit être protégé de la contamination extérieure, comme c'est le cas notamment dans le domaine pharmaceutique.

La partie de la paroi 2 illustrée sur la figure 1 comporte un passage circulaire dans lequel est 15 fixé de façon étanche une bague de cellule 8. Dans l'exemple la bague d'enceinte 8 comporte un épaulement maintenu en appui contre la face extérieure de la paroi 2 par un écrou 10 vissé sur un filetage formé sur une partie tubulaire de la bague d'enceinte 8 traversant la paroi 2. L'écrou 10 est en appui sur la face intérieure de la paroi 2 par l'intermédiaire d'une rondelle d'appui 12. L'étanchéité entre la paroi 2 et la bague d'enceinte 8 est assurée par un joint torique 14 monté dans une gorge annulaire formée dans l'épaulement de la bague d'enceinte 8 en appui contre la face extérieure de la paroi 2. Cette bague d'enceinte peut être déclinée en différents modèles en fonction de son utilisation, 15 sans influence sur sa fonctionnalité. La bague d'enceinte 8 comporte un alésage 16 suivi, dans le sens de l'extérieur vers l'intérieur de l'enceinte, par un alésage 18 de plus grand diamètre. Une bague support 20 est introduite dans 20 l'alésage 16. La bague support 20 renferme une clé 22 qui retient une extrémité d'un organe interchangeable 24 tel qu'un gant, une manchette ou un sac. La bague support 20 comporte au moins trois encoches 26. La bague d'enceinte comporte au moins trois verrous 28 25 aptes à pénétrer dans les encoches 26 afin de verrouiller la bague support sur la bague d'enceinte. Sur la figure 2 la référence 20 désigne une bague support monobloc. Elle comprend une partie d'étanchéité composée de deux lèvres 30 et 32 qui 30 assurent l'étanchéité en deux endroits. Les lèvres 30 et 32 constituent une partie active d'étanchéité vis-à- 16 vis de la surface référencée 34 de la bague d'enceinte de la figure 8. Un redent annulaire de section trapézoïdale 36 est placé entre les deux lèvres 30 et 32. Ce redent positionne axialement la bague support par rapport à un logement 38 (figure 8) de la bague d'enceinte 8. Trois encoches 26 permettent de recevoir les verrous 28 de la bague d'enceinte 8. Dans l'exemple représenté sur la FIG. 2, la bague support 20 est destinée à une enceinte en surpression. En effet les lèvres 30 et 32 sont inclinées vers l'intérieur de l'enceinte c'est-à-dire, selon la figure, vers la gauche. Une gorge 40 permet de recevoir des crochets qui seront décrits plus en détail ultérieurement. Une cavité 42 est prévue pour recevoir les différents types de clé conformes à l'invention. La cavité 42 comporte une partie cylindrique 44 d'appui de la clé. La partie cylindrique 44 comporte une partie crantée 46. Elle se termine par un fond 48. A l'opposé de la partie cylindrique 44 on trouve une partie conique 50 qui assure la compression de la clé 22. La clé 22 comporte une partie cylindrique 52 qui vient au contact de la partie cylindrique 44 de la bague support 20 et une partie conique 54 sur laquelle la partie conique de la bague support vient faire pression. Des crans 56 prévus sur la partie cylindrique de la clé s'accrochent aux crans de la bague support et retiennent la clé dans la cavité 42.

La clé comporte deux mâchoires 58 et 60. Ces deux mâchoires peuvent s'écarter pour laisser 17 passer entre elles une extrémité de l'organe interchangeable 24. Les mâchoires 58 et 60 comportent des dents sur leur partie intérieure. Ces dents retiennent par pincement l'extrémité de l'organe interchangeable. Cet organe interchangeable 24 passe sur la partie conique 54 de la clé. Il est coincé entre la partie conique de la clé et la partie conique 50 de la bague support 20 réalisant ainsi une première étanchéité. Une seconde étanchéité est réalisée entre la clé 22 et la partie cylindrique 44 de la bague support 20 par une lèvre 62 de la clé. On a représenté sur la figure 3 une variante de réalisation de la bague support représentée sur la figure 2. Cette bague support se distingue en ce qu'elle est destinée à une enceinte en dépression comme le montrent les lèvres 30 et 32 dirigées vers l'extérieur de l'enceinte c'est-à-dire vers la droite selon la figure 3. La cavité 42 contient une clé 22 différente. La clé 22 comporte une gorge circulaire 64 destinée à recevoir un jonc ou un bourrelet sans contrainte avec la partie conique 50 pour un organe interchangeable 24 tel qu'un gant ou un sac dont le bourrelet ou le jonc assure uniquement l'étanchéité en creux de gorge par leur montage en extension ; la tolérance de fabrication du diamètre du bourrelets n'est plus primordiale. La partie conique 50 de la bague support 20 assure la compression de la première lèvre 70 de la clé 22 sur la partie conique 50 de la bague support. On obtient ainsi une première étanchéité entre la bague support 20 et la clé 22. Une seconde étanchéité est assurée, comme dans l'exemple décrit en 18 référence à la figure 2, par la lèvre 62 qui s'applique sur la partie cylindrique 44 de la bague support 20. Enfin, une autre différence entre les bagues support des figures 2 et 3 réside dans le fait que selon la figure 3, la bague support 20 comporte trois encoches 68 situées dans le même axe que les encoches 26. Les trois encoches 68 remplacent la gorge 40 de la bague support de la figure 2. Elles permettent de recevoir des crochets comme on l'expliquera plus en détail ultérieurement. On a représenté sur la figure 3a une variante de réalisation consistant à remplacer la clé par un agent de polymérisation injecté après montage de l'organe interchangeable avec bourrelet. Cet agent de polymérisation 80 va faire corps avec les parois internes à la cavité 42 et l'élément interchangeable 24 assurant à la fois le maintient mécanique et l'étanchéité. Ce principe s'applique avantageusement à de grande série pour en diminuer le coût.

On a représenté sur la figure 4 une vue en coupe à échelle agrandie d'une partie d'une clé 22 de troisième type. Comme la clé représentée sur la figure 2, la clé 22 comporte deux mâchoires 58 et 60 représentées ici en position espacées l'une de l'autre étant donné que la partie conique 50 de la bague support 20 ne les rapproche pas l'une de l'autre. De la même manière la clé 22 comporte des crans 56 destinés à s'agripper aux crans 46 de la bague support. La clé représentée sur la figure 4 se distingue par la présence d'une lèvre 70 constituant une première étanchéité avec la partie cylindrique en amont de la 19 partie conique 50 de la bague support. Comme dans le mode de réalisation des figures 2 et 3, une lèvre 62 assure une deuxième étanchéité avec la partie cylindrique 44 de la bague support 20. Enfin, la clé 22 de la figure 4 se distingue par la présence d'une bavette 72 permettant d'assembler directement par soudage un organe interchangeable souple tel que l'organe 24. On a représenté sur la figure 5 une variante de réalisation d'une clé 22 conforme à la présente invention. Cette clé est destinée à supporter un bouchon 74. Ce bouchon comporte un clip 76 qui vient se clipper sur une partie arrondie 78 de la clé 22. La première étanchéité est réalisée par la première lèvre de la clé sur la partie conique 50 de la bague support. Une seconde étanchéité est obtenue par la lèvre 62 qui vient au contact de la partie cylindrique 44 de la bague support 20. Une étanchéité complémentaire est assurée par l'utilisation d'un agent d'adhésion entre le bouchon 74 et la partie conique de la bague support 20 d'une part, entre le bouchon 74 et la partie arrondie 78 de la clé 22 d'autre part. Cet agent d'adhésion peut être à titre d'exemple, de la colle Loctite 10/30 assurant une liaison mécanique et l'étanchéité entre les deux éléments. On a représenté sur la figure 6 le montage d'un hublot à l'aide d'une clé 22 conforme à la présente invention. Cette clé est similaire en tout point à celle qui a été décrite en référence à la figure 2. Elle comporte deux mâchoires 58 et 60. Les mâchoires 58 et 60 sont serrées l'une contre l'autre 20 par le fait de la partie conique 50 de la bague support 20. Elles enserrent entre elles une paroi de hublot 82 souple. Cette paroi passe sur la partie conique de la clé et vient se raccorder au hublot 84 par une soudure 86. Le hublot 84 est réalisé par exemple en PVC cristal pressé. On a représenté sur la figure 7 une vue en coupe à échelle agrandie d'une bague support adaptée à l'art antérieur décrit dans le brevet FR 2 652 143.

Cette bague support comporte deux lèvres 30 et 32. Toutefois, le redent trapézoïdal 90, au lieu d'être placé entre les deux lèvres 30 et 32 est placé à l'avant de ces deux lèvres. D'autre part au lieu de comporter des encoches telles que les encoches 26 de l'invention, la bague support adapté à l'existant comporte une gorge 92 circulaire à oreilles adaptées à l'art antérieur et une encoche. Le fonctionnement de cette bague support est identique au fonctionnement des bagues support qui ont été décrite précédemment.

On a représenté sur la figure 8 une vue en coupe à échelle agrandie d'une partie de la bague d'enceinte 8. Sur cette figure la référence 2 désigne une petite partie de la paroi d'une enceinte étanche servant à isoler un volume intérieur 4 par rapport à l'atmosphère extérieure 6. Il est à noter que dans le cas où il est nécessaire de protéger un produit contenu dans l'enceinte vis-à-vis d'une atmosphère extérieure, pour être rigoureux le remplacement des éléments interchangeables doit s'effectuer de l'intérieur de l'enceinte vers l'extérieur. Ou bien il est nécessaire 21 de sortir préalablement les produits avant d'effectuer les changements de gant ou de sac, etc. Puis de remettre l'enceinte dans les conditions acceptables pour la fabrication desdits produits (nettoyage, stérilisation, etc.). La présente invention permet cette rigueur par l'utilisation de la bague support 20 de la figure 2 avec le canon d'extraction qui sera décrit plus en détail ultérieurement. Deux bourrelets 94 sont prévus pour la mise en place d'un opercule de maintien des gants dans le cas d'une enceinte en surpression ou d'une tape étanche de sécurité pour enceinte en dépression. Un chanfrein d'entrée 96 permet de contraindre les lèvres des bagues support sans les blesser. Un autre accessoire indispensable dans le nucléaire est une rotule adaptable sur la bague d'enceinte 8. Elle permet de recevoir une pince à distance pour manipuler en boîte à gant d'activité faible dont l'irradiation au contact empêche l'emploi de gants. Comme on l'a expliqué précédemment, une partie cylindrique active 34 assure le contact avec les lèvres de la bague support réalisant ainsi une double étanchéité. Une gorge annulaire 38 reçoit le redent 36 (voir figure 2) et positionne ainsi axialement la bague support par rapport à la bague d'enceinte en assurant son maintien avec une force supérieure à l'action de la dépression ou de la surpression. Un chanfrein 98 assure la libération des lèvres, dans le cas d'une enceinte en dépression ou sert d'entrée des lèvres dans le cas d'une enceinte en surpression. Une partie cylindrique 100 d'un diamètre supérieur au diamètre extérieur des 22 bagues supports évitant ainsi son maintien après son éjection. Cette partie cylindrique est suivie d'un arrondi 102. Cette configuration offre la possibilité de montage d'accessoires comme une tape de confinement ou un croisillon de maintien de gant. Comme on expliqué précédemment, un joint torique 14 assure l'étanchéité entre la paroi 2 et la bague d'enceinte 8 par la pression des vis de pression 104 sur la rondelle de répartition 12. La réaction est assurée par l'écrou 10 vissé sur la bague 8. L'écrou 10 et la rondelle de répartition 12 peuvent être réalisés en deux parties afin de permettre le remplacement de matériel existant sans démontage de panneaux, l'écrou et la rondelle passant par le trou existant de la bague d'enceinte. Trois trous borgnes 106 prévus dans la bague d'enceinte 8 servent de guidage aux doigts rétractables du canon d'éjection qui sera décrit plus en détail ultérieurement. Le verrou 28 coulisse dans le logement de verrou 108.

Sur la figure 8, la référence 105 désigne un trait repère vertical destiné à faciliter la présentation du canon d'éjection. On a représenté sur la figure 9 une vue en coupe à échelle agrandie de la bague d'enceinte passant par un plan différent du plan de la figure 8. Trois alvéoles d'ancrage 110 permettent de recevoir les tenons du canon d'éjection. Un trou 111 de centrage des tenons suivi d'un alésage 113 permettent la rotation du tenon de sa position verticale à une position horizontale soit une rotation de 90°. La mortaise 120 permet la pénétration du tenon du canon d'éjection. 23 On a représenté sur la figure 10 une vue en coupe selon la ligne X,X de la figure 8. Sur la figure 10 deux ressorts de verrou 115 sollicitent le verrou 28 en position sortie. Des butés de verrou 112 qui coulissent dans des lumières de butée de verrou 114 limitent le déplacement du verrou. Le trou de commande 116 du verrou possède un diamètre en accord avec le doigt rétractable du canon d'éjection. La disposition des deux ressorts de part et d'autre de l'axe du verrou évite un éventuel coincement de ce verrou. La forme intérieure 118 du verrou est en accord avec le fond des encoches 26 de la bague support. Il présente en effet le même diamètre. On a représenté sur les figures 10a et 10b deux variantes de réalisation du verrou coulissant représenté sur la figure 10. Dans ces deux variantes, les verrous 28a et 28b sont montés pivotant au lieu d'être coulissant. Le verrou 28a est en une seule partie. Il est monté pivotant autour d'un axe 29a et il est rappelé en position sortie par un ressort de rappel 31a. Le verrou 28b est réalisé en deux demi-verrous. Chacun de ces demi-verrous est monté pivotant autour d'un axe 29b. Ils sont rappelés en position sortie par deux ressorts de rappel 31b. Les modes de réalisation des figures 10a et 10b s'appliquent particulièrement aux bagues d'enceinte de petit diamètre qui sont plus délicates à usiner. On a représenté sur la figure 11 une vue suivant la flèche f de la figure 9. La mortaise 120 composée de ses deux flancs 122 réunis par un arc de 24 cercle de même diamètre 124 permet la pénétration des tenons du canon d'éjection. La disposition angulaire des mortaises 120 ne permet qu'une seule position d'ancrage du canon d'éjection. En effet, par rapport à l'alvéole verticale les deux autres forment un angle de 100°. On a représenté sur les figures 8a et 8b respectivement une vue éclatée et une vue en position assemblée d'une variante de réalisation d'une bague d'enceinte spécialement destinée à se monter sur une paroi 2 de verre. A cet effet, un joint amortisseur 13 est disposé entre la rondelle d'appui 12 et la paroi de verre 2. Le joint amortisseur comporte une bavette de propreté 15. Comme pour le mode de réalisation de la figure 8, un écrou 10 est vissé sur la bague d'enceinte 8. Des vis de pression 104 sont vissées dans l'écrou 10 et prennent appui sur la rondelle d'appui 12. De l'autre côté de la paroi de verre 2 on trouve un joint spécial comportant un bourrelet qui vient se loger dans une gorge de la bague d'enceinte et qui, de l'autre côté du bourrelet, vient prendre appui sur la paroi de verre 2. Le joint 17 comporte, également, une bavette de propreté 19. Les figures 12 et 13 représentent une bague support d'intervention 126 (prise dans une bague support 20) pour l'utilisation sur une enceinte en dépression ou pour l'utilisation sur enceinte en surpression. La bague support d'intervention comporte trois encoches 128. Une rainure 130 permet de recevoir la plaquette mobile 132 fixée par deux vis 134 sur le corps de la bague support 126. 25 Des pions 136 permettent de reconstituer les encoches 68 dans le cas de la bague support pour une enceinte en dépression. Les pions 136 n'existent pas dans le cas d'une enceinte en surpression. En effet, dans ce cas les encoches 68 sont remplacées par une gorge 40. Les trois plaquettes mobiles 132 permettent, bague support en place dans la bague d'enceinte, d'accéder aux verrous 28 un par un en démontant une plaquette 132 en retirant les vis 134. Cela permet, si besoin est, de remplacer les pièces défectueuses du verrou en retirant les pions 112, le verrou 28 et les ressorts 115 et de les remplacer sans rupture du confinement. On remonte ensuite la plaquette 132 et les vis 134. Après utilisation de cet ensemble les plaquettes peuvent être recyclées. Sur les figures 14, 16 et 19 la référence 140 désigne le canon d'éjection. Il est constitué de quatre pièces principales, à savoir un fourreau de commande 142, un corps écrou 144 une vis de commande 146 du piston et un piston 148. Le doigt rétractable 150 actionne le verrou 28 de la bague d'enceinte 8. Lorsque le doigt rétractable pénètre dans le trou de commande 116 du verrou, il sollicite ce verrou vers le haut à l'encontre de la poussée des ressorts 115 et le fait reculer hors des encoches 26 de la bague support 20. Ce mouvement ne peut se produire qu'après l'agripage partiel de 45° du canon d'éjection sur la bague d'enceinte. Cette sécurité est assurée par une came 152 représentée sur la figure 15. Cette came 152 est usinée 26 à l'intérieur du fourreau de commande 142. Un pion d'entrainement 154 coulisse à l'intérieur de la came 152. Le pion d'entrainement 154 est vissé dans le doigt rétractable 150. Une lumière 156 est pratiquée dans le corps 144 pour guider le doigt 154 en translation. On constate sur la figure 15 qu'une première partie de la came s'étendant sensiblement sur un angle de 10° est sensiblement rectiligne. La seconde partie de la came est inclinée sensiblement à 45° par rapport à la première partie. En conséquence le doigt rétractable n'efface le verrou 28 de l'encoche 26 qu'après l'agrippage partiel de 45° du canon d'éjection sur la bague d'enceinte. Sous l'action d'une rotation de 20° du fourreau de commande on obtient une phase partielle d'agrippage sur une demi course ; simultanément la fin de l'agrippage et la sortie du doigt rétractable qui efface le verrou 28 sur la deuxième demi-course et la commande de la deuxième sécurité, appelée sécurité d'éjection, permettant la mise en place de la bague support dans la bague d'enceinte si et seulement si les deux premières conditions sont réalisées. Sur la figure 14 dans l'axe du doigt rétractable vertical haut, le fourreau de commande 142 possède un trait repère 158 qui coopère avec le trait repère 105 de la bague d'enceinte 8. Lorsque ces deux traits repères sont en regard l'un de l'autre, le canon d'éjection est correctement aligné angulairement avec la bague d'enceinte 8. Comme on peut le voir sur la figure 16, les tenons d'ancrage 160 sont montés tournant dans le corps écrou 144. Leur maintien axial est assuré par une vis à téton 162 qui coulisse dans 27 une gorge 164 formée entre deux épaulements. L'extrémité 165 du tenon 160 sert de centreur sur la bague d'enceinte 8. Le tenon 160 est solidaire d'une biellette 166 par l'intermédiaire d'un emmanchement carré 168. Une queue cylindrique de centrage 170 prolonge l'emmanchement carré 168. La queue cylindrique 170 permet le centrage du tenon 160 dans un alésage 172 prévu dans le corps 144 du canon d'éjection. La biellette 166 est reliée au fourreau de commande par un axe fileté 174 qui coulisse dans une lumière 176 pratiquée dans la biellette 166. Une contre vis 177 évite le dévissage de l'axe 174. Le fourreau de commande 142 actionne les biellettes 166 par une rotation de 20° autour du corps écrou 144 une lumière 178 pratiquée dans le fourreau de commande 142 et une encoche en forme de vé 179 (voir figures 18 et 22) permettent le débattement de 90° de la biellette 166 autour de son axe 180. Le fourreau de commande 142 est maintenu axialement sur le corps écrou 144 par une liaison à baïonnette mâle 182 qui coulisse dans une liaison à baïonnette femelle 184 du fourreau de commande 142. Deux poignées 186 permettent la présentation du canon d'éjection 140 sur la bague d'enceinte 8. Ces deux poignées sont diamétralement opposées sur le fourreau de commande 142. Par convention elles sont disposées dans un plan horizontal. Pour permettre leur représentation, une poignée a été représentée sur la figure 14 en étant rabattue dans le plan de la figure.

L'une au moins des deux poignées 186 comporte un mécanisme d'indexage. Elle comporte sur son corps 188 28 un alésage dans lequel est reçue une tige épaulée 190 dont l'extrémité sert d'indexage sur les trous 192 et 194 situés dans le corps écrou 144 (voir figure 22). Le corps de poignée 188 est fixé par filetage taraudage sur le fourreau de commande 142. La tige épaulée 190 est poussée en permanence par un ressort 196. La réaction du ressort est équilibrée par un écrou de poignée 198 vissé dans le corps de poignée 188. Un fourreau de poignée 200 est fixé par une vis 202 sur l'extrémité de la tige épaulée 190. La cinématique de cette poignée à indexage est classique. Il suffit de tirer le fourreau 200 dans le sens de la flèche f pour dégager l'indexage de l'un des trous 192 ou 194. On commande ensuite la rotation du fourreau de commande à l'aide des deux poignées et on relâche en fin de course pour l'indexer dans une nouvelle position. La course de la poignée, est par exemple, de 20°. La figure 16 illustre la cinématique de commande du piston 148. L'avant du piston se termine par une languette 204 de réception de la bague support. L'arrière du piston comporte au moins trois supports de galet 206 qui sont composés chacun d'un axe support 208, d'une vis de butée 210 de réglage de la course d'éjection et d'un galet 212 monté pivotant sur l'axe de support 208. L'axe de support 208 est maintenu par une vis à téton 214. Le piston 148 est arrêté en rotation par rapport au corps écrou 144 par le support de galet 206 formant en sa partie supérieure un tenon 216 coulissant dans une lumière 218 prévue sur l'intérieur du corps 142 (voir figure 17).

La figure 19 représente le fonctionnement de la sécurité dite d'éjection. Cette sécurité est directement couplée au fourreau de commande 142. Elle a pour but d'interdire l'éjection de la bague support si le canon d'éjection ne se trouve pas en fin d'ancrage. Dans ce but, un détrompeur 220 est emmanché dans un logement 222 (voir figure 20) du fourreau de commande 142. Le détrompeur est fixé dans le fourreau de commande par une vis épaulée 224. Le débattement du dans le corps écrou 144 est rendu présence d'une lumière 226 formée dans Le détrompeur est terminé par un ergot 228 qui coulisse 230 prévue représente figure 19 on peut apercevoir l'ergot 228 en position de présentation 228a du canon d'éjection sur la bague d'enceinte. Après un débattement de 20° l'ergot 228 se trouve en position 228b. Dans cette position le canon 20 d'éjection se trouve en fin d'ancrage. L'ergot 228 se trouve donc dans l'axe d'une rainure longitudinale 232, ce qui permet le déplacement axial du piston d'une distance au minimum identique à la course du piston correspondant à l'éjection de la bague support. Cette 25 position permet la translation axiale du piston 148 grâce au système vis écrou annulaire 234 (voir figure 14). La vis de commande 146 se déplace dans un évidemment annulaire 236 prévu dans le corps écrou 144. 30 A une des extrémités de l'évidement une gorge annulaire 138 reçoit les galets 212. A l'autre extrémité il 15 détrompeur 220 possible par la le corps écrou. circonférentiellement dans une gorge dans le piston 148. Sur la figure 21, qui une coupe selon la ligne XXI,XXI de la 30 reçoit un volant 238 permettant d'actionner la vis de commande 146 en rotation. La vis de commande actionne en translation en avant ou en arrière le piston 148. La réaction de rotation est reprise par les points d'ancrage du canon d'éjection sur la bague d'enceinte 8. Trois systèmes automatiques de maintien de la bague support 20 sur la languette 204 du piston 148 sécurisent son positionnement sur le canon d'éjection 140 pendant la quasi-totalité de sa course. Ces systèmes sont composés d'un crochet 240 dont la partie avant vient prendre la bague support 20 par ses encoches 68. Le crochet est logé dans un évidement 242 permettant son débattement autour de son axe 244. L'axe 244 est arrêté radialement par des vis 246 (voir figure 22). Un ressort 248 assure le dégagement du crochet 240 de la bague L'arrière du arrondie 250. l'encoche 254 support en fin de position d'éjection. crochet 240 se termine par une forme Lors du recul du piston, la pente 252 de fait pivoter le crochet dans le sens des aiguilles d'une montre de telle sorte que ce crochet s'engage dans l'encoche 68 de la bague support 20 et de ce fait la maintient pendant sa course. L'alésage intérieur 256 du corps écrou 144 permet le passage de la bague support sans contrainte sur son profil extérieur afin d'éviter toute blessure des lèvres d'étanchéité. On a représenté sur les figures 22a et 22b le montage d'une rotule 376 sur la bague d'enceinte 8. Ce montage est représenté en position éclatée sur la figure 22b et en position assemblée sur la figure 22a. La rotule est montée dans un encadrement 378 et elle 31 est maintenue dans cet encadrement par une bague coquille 380. Une tige 382 travers la rotule 376. La tige 382 porte à son extrémité une pince 384 de manipulation à distance. Un soufflet de pince 386 assure l'étanchéité entre la tige 382 et la bague d'enceinte 8. La tige 382 est maintenue dans la rotule par un écrou de serrage 388. La rotule, de préférence en matière plastique, vient s'agripper sur les points d'ancrage. La couronne de commande 390 fait tourner les trois tenons. Sous une rotation de 30° environ, elle actionne dans un premier temps les verrous d'ancrage sur une demi-course et simultanément la poursuite de l'ancrage et la prise en charge de la bague support par les encoches 68. Deux poignées boule avec indexage permettent de maintenir cet ensemble soit en position verrouillée sur la bague d'enceinte, soit en position de présentation.

On a représenté sur les figures 22c, 22d et 22e une tape de secours en cas de rupture accidentelle de l'élément interchangeable. Cette tape de secours peut être mise de l'extérieur à tout moment sur la bague d'enceinte 8. La tape de secours comporte une plaque de fermeture 392. Cette plaque comporte trois tenons 394 qui se terminent par un carré d'entraînement 396. L'extrémité des tenons pénètre dans des trous de centrage 398. Un joint torique 400 assure une étanchéité entre la plaque de fermeture 392 et le tenon 394. D'autre part, une jupe d'étanchéité désignée par la référence 402a en position de stockage et par la 32 référence 402b en position d'étanchéité assure une étanchéité entre la plaque de fermeture 392 et la bague d'enceinte 8. Trois pions de centrage 404 pénètrent dans les trous de verrou. Ces pions sont courts de manière à ne pas soulever les verrous 28 car cela conduirait à déverrouiller la bague support. Une étoile à cinq branches 406 est montée pivotante sur la plaque de fermeture 392 autour d'un pivot central 408.

Trois de ces branches correspondent aux tenons 394. Elles comportent une lumière 410 dans lesquelles coulisse un axe monté à l'extrémité d'une biellette 412. La biellette 412 est montée sur le tenon 394 par l'intermédiaire d'un carré d'entraînement. Les deux autres branches 414 portent à leur extrémité une boule de commande 416 avec index. De manière similaire à ce qui a été décrit à propos des poignées 186, on fait sortir un index d'un trou d'index en tirant sur la boule 416. On fait pivoter l'étoile 406 de 30° environ pour la faire passer de la position de présentation à la position ancrée, ce qui correspond à une rotation de 90° des biellettes 412 et par conséquent des tenons 394 qui sont solidaires des biellettes. L'index pénètre alors dans un autre trou d'index 418.

L'invention concerne par ailleurs un canon d'extraction désigné par la référence 260 qui sera maintenant décrit en référence aux figures 23 à 35. Ce canon d'extraction s'applique particulièrement dans le cas d'enceintes en surpression sous atmosphère stérile.

Pour interchanger l'élément interchangeable le procédé est le suivant. 33 Dans l'enceinte de confinement il est introduit sous sac plastique étanche contenant l'élément interchangeable l'ensemble étant préalablement stérilisé par une irradiation, par exemple. Ensuite, l'extérieur du sac est stérilisé dans un sas de stérilisation par voie chimique, par exemple. Le tout est transféré par un système de container dit à double porte de transfert étanche dans l'enceinte de confinement.

Par les moyens de manipulation, on enlève du sac l'élément interchangeable prêt à être employé. On connecte le canon d'extraction à la bague d'enceinte à changer. On glisse de l'intérieur la bague support de l'élément interchangeable sur l'extrémité du piston en accordant les repères. Cette deuxième gant disponible en opération se fait par le plus de celui qui sera à 20 changer en passant la main par le centre du canon d'extraction. Le canon d'extraction canon d'éjection 140 auquel modifications particulières qui décrites. Le canon d'extraction (voir figure 23) est constitué d'un fourreau de commande d'ancrage 142, d'un 25 corps écrou modifié 144a, le fourreau de commande étant monté tournant sur le corps écrou. Le canon d'extraction 260 comporte encore un piston d'extraction 262 monté coulissant dans le corps écrou 144a et d'une vis de commande du piston modifié 146a, le piston 30 d'extraction 262 comportant une languette apte à recevoir deux bagues support. est constitué d'un on a apporté des seront maintenant 34 Sur le piston d'extraction 262 on a prévu une came verrou 264. Cette came verrou est apte à pivoter de 90° sous l'action d'une couronne de commande 266. La came verrou est solidaire d'un arbre de verrou 268 sur lequel sont montés des taquets 270 et 270a. Le taquet 270 se trouve du côté de l'intérieur de l'enceinte et le taguet 270a du côté extérieur à l'enceinte. La came verrou 264 a été représentée plus en détail sur la figure 28. La came verrou mobile en rotation autour de l'arbre 268 comporte un petit ergot 272 et un grand ergot 274. On a représenté en traits pointillés la position extrême de la came verrou 264. Deux encoches sont prévues sur le corps écrou 144a pour le débattement angulaire de la came verrou 264.

L'encoche 276 de petite largeur traverse l'épaisseur du corps écrou 144a. Elle permet le passage du grand ergot 274 de la came verrou 264. L'encoche 276 se prolonge dans la vis de commande du piston 146a. L'encoche se poursuit dans la vis de commande par une encoche 278.

Cette encoche permet au grand ergot 274 d'immobiliser la vis de commande 146a vis-à-vis du corps 144a et du piston d'extraction 262 dans une position préférentielle piston avancé et taquet 270 et 270a effacés.

Dans la position avancée du piston les taquets 270 et 270a sont mécaniquement effacés par sécurité. Cette opération se produit de manière automatique, sans possibilité pour l'opérateur d'agir autrement.

La deuxième encoche 280 de grande largeur permet la réception du petit ergot 272 lors du 35 pivotement de la came verrou 264 (la largeur du petit ergot est supérieure à la largeur du grand ergot 274). La position du petit ergot 272 représentée sur la figure 28 correspond à la position des taquets 270 et 270a engagés dans la gorge 40 des bagues support 20. Cette position permet leur extraction par le recul du piston d'extraction 262 grâce à la continuité de débattement longitudinal du petit ergot 272 dans la rainure 258 en interdisant tout pivotement de ces taquets et de leur commande. Le piston d'extraction 262 présente une rainure longitudinale 282 prolongée à chacune de ses extrémités par une rainure perpendiculaire 284 et 286 (voir figure 35). Comme on l'a décrit précédemment à propos du canon d'éjection, un détrompeur 220 est emmanché dans un logement 222 sur le fourreau de commande et il est fixé sur ce dernier par une vis épaulée 224. Il est terminé par un ergot 228. L'ergot 228 coulisse dans la rainure longitudinale 282 et dans les deux rainures transversales 284 et 286. La rainure 286 permet le débattement de l'ergot 228 lorsque le canon d'éjection est en fin d'ancrage ce qui autorise la course du piston d'extraction 262. Un ancrage du canon d'éjection sur la bague d'enceinte s'effectue de la même manière que ce qui a été décrit à propos du canon d'éjection. On évite ainsi tout risque de rupture de confinement depuis la présentation du canon d'extraction jusqu'à l'extraction de la bague support et à son remplacement par une nouvelle bague support comportant un nouvel organe interchangeable. Comme on 36 l'a expliqué précédemment, le piston d'extraction 262 comprend un système de commande et de prise en charge des bagues support 20 en trois points minimum. Le système comprend une couronne de commande 266 pouvant débattre d'un angle de 15°, par exemple. Le débattement de la couronne de commande 266 est limité par un mécanisme constitué de lumières épaulées 288 dans lesquelles sont vissées des vis épaulées de maintien 290. Les vis épaulées permettent un débattement maximum de 15° par exemple (voir figures 29 et 30). Ce débattement de 15° permet de faire pivoter la came verrou 264 d'un angle de 90°. A cet effet le pion 292 (figure 32) coulisse dans la lumière 294 pendant la rotation de 15° de la couronne de commande 266 (voir figure 28). Le pion 292 est emmanché dans la couronne de commande 266. Deux poignées de commande 296 fixées par des vis 297 sur la couronne de commande 266 permettent d'effectuer la rotation de la couronne, ce qui entraine la came verrou 264 sur 90°. Par convention les deux poignées 296 sont à l'horizontale de la même manière que les poignées référencées 186 dans la position de présentation du canon d'extraction 260 sur la bague d'enceinte 8. L'une au moins de ces poignées de commande 296 comporte un mécanisme d'indexage. Ce mécanisme a été représenté plus en détail sur la figure 31. Le mécanisme d'indexage comporte un levier 298 mobile autour d'un axe de rotation 300 pris en chape dans le corps 318. Le levier 298 comporte une fourche 302. Une tige d'index 304 est apte à se déplacer axialement à l'intérieur du mécanisme de commande 296. 37 La tige d'index 304 comporte à une extrémité un axe de tige 306 qui pénètre dans la fourche 302. La tige d'index 304 est sollicitée par un ressort hélicoïdal 308 qui prend appui sur un épaulement de la tige d'index. A son autre extrémité, la tige d'index 304 comporte un index 310 qui pénètre dans un trou d'index 312. Une rotation du levier 298, par exemple de 40° dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, permet de faire sortir l'index 310 du trou d'index 312.

Il est alors possible de faire tourner la couronne de commande de 15°, ce débattement étant limité par les lumières épaulées de la couronne 288 (figure 30). Pendant ce mouvement, le ressort hélicoïdal 308 est comprimé. Après une rotation de 15°, par exemple, on relâche le levier 298. Le ressort 308 se détend et l'index 310 pénètre dans un second trou d'index 320. La bague support 20a est l'élément à interchanger. Le taquet 270a pénètre dans la gorge 40. La nouvelle bague support 20 est prise en charge par la pénétration du taquet 270 dans la gorge 40 de la bague support 20 à travers le gant 24a de l'organe 20a pour tenir compte de l'épaisseur de cette peau. La deuxième partie 314 de la languette 316 est diminuée sur la longueur de la bague support à mettre en place par un décrochement 314 (voir figure 33). La prise en charge des bagues support s'obtient par la rotation de l'ensemble poignée 318 et couronne de commande 266 en amenant l'index 310 du trou référencé 320 au trou référencé 312 (voir figure 28).

Ces opérations ne peuvent se faire que si l'élément neuf est bien positionné. Cela n'est possible que si la 38 nouvelle bague support est correctement mise sur le décrochement 314. En effet, le verrou de taquet 328 immobilise en rotation le taquet 270 dans sa position effacée. De la sorte, la bague support à évacuer 20a ne reçoit pas le taquet 270a ce qui empêche de l'extraire et de créer une rupture de confinement. La mise en place correcte de la bague support 20 impose que celle-ci soit en position d'appui contre la bague support 20a et parallèle à cette dernière pour que l'action de la bague support 20 sur les verrous de taquet assure l'effacement des verrous de taquet 328 par le redent avant de la bague support 20. Le taquet 270 peut alors pivoter dans la rainure de dégagement 326 entrainé par la couronne de commande 266 par dégagement de l'index 310 par appui sur le levier 298 et rotation de la poignée de commande 296 du trou 320 jusqu'au trou 312 (figure 28). Le verrou est rappelé en permanence par une lame ressort 322 fixée par les vis 324 (figures 25 et 26).

On a représenté sur la figure 24 une vue en coupe selon la ligne XXIV,XXIV de la figure 23. Cette figure représente un profil de came 152 dans lequel se déplace un pion d'entrainement 154. Comme on l'a expliqué précédemment à propos du canon d'éjection, la première partie de la came est sensiblement rectiligne (sur une course de 10° par exemple). La seconde partie de la came est inclinée à 45° par rapport à la première partie sur une course de 10°. Par ailleurs, l'invention concerne une bague d'enceinte ovale. Elle comporte une bague d'enceinte et une bague de support de section ovale. Le 39 dispositif comporte un canon d'éjection 140 semblable à celui qui a été décrit précédemment accouplé à un module complémentaire 330. On a représenté sur la figure 42 le montage de la bague d'enceinte ovale 332 sur la paroi de l'enceinte étanche 2 séparant un volume intérieur à l'enceinte 4 d'un espace extérieur à l'enceinte 6. La partie de la paroi 2 illustrée sur la figure 42 comporte un passage ovale dans lequel est fixé de façon étanche la bague d'enceinte ovale 332. Un joint d'étanchéité 14 est écrasé par une contre bague 334 serrée par les vis de fixation 336. Les vis 336 sont obturées par un bouchon de propreté 338, par exemple du mastic de silicone.

On a représenté une partie de la bague support ovale 339 de section identique à la bague support circulaire 20. On retrouve (figure 43) le même système d'immobilisation de la bague support que pour la bague circulaire. Comme expliqué précédemment ce système d'immobilisation est constitué par trois verrous 28 ou plus. Chaque verrou 28 est sollicité à sortir hors de son logement 108 par deux ressorts parallèles 115 disposés de part et d'autre de l'axe du verrou. La course du verrou est limitée par des butées de verrou 112 qui coulissent dans des lumières de butées de verrou 114 (voir figure 43). Trois alvéoles d'ancrage 110 (figures 44 et 45) permettent de recevoir les tenons du module du canon d'éjection 140. Un trou 111 est suivi d'un alésage 113 permettant la rotation du tenon de sa position verticale à une position horizontale, ce qui 40 revient à une rotation de 90°. La mortaise 120 composée de ses deux flancs 122 réunis par un arc de cercle de même diamètre que le diamètre de l'alésage 124 permet la pénétration du tenon du canon d'éjection.

On a représenté sur la figure 37 le report des commandes du canon d'éjection 140 au module complémentaire 330 pour bague d'enceinte ovale 332. On a remplacé les doigts rétractables 150 par un doigt à double action 346. Le doigt 346 est dédoublé par un deuxième doigt 344. Le doigt 346 permet la commande du verrou 340 et le doigt 344 permet la commande du verrou 28. Les doigts 344 et 346 se terminent par une extrémité conique 342.

Une patte 345 relie le premier doigt au deuxième doigt. Le premier doigt 346 permet, lors du retour du piston, c'est-à-dire lors de son retrait vers une position arrière du canon d'éjection, de solidariser momentanément la bague support sur son piston. Le canon d'éjection comporte un trait repère 158 et le corps de module 352 comporte un trait repère correspondant 348. Lorsque les traits repères 158 et 348 sont alignés, le canon d'éjection est positionné angulairement de manière correcte par rapport au corps de module. Le trait repère 348 est doublé par un trait repère 350 situé sur la périphérie du corps de module 352. L'orientation angulaire du trait repère 348 et celle du trait repère 350 sont identiques. 41 On a représenté sur la figure 38 un deuxième ensemble de doigts rétractables à double action 354. Ce deuxième ensemble existe en double exemplaire, de part et d'autre de l'axe vertical. Une patte 356 relie le doigt 358 au doigt 360. Les doigts 358 et 360 sont terminés par une extrémité conique 342. Le doigt 358 permet l'effacement du verrou 28 tandis que le doigt 360 permet l'effacement du verrou 340. Sur le piston 148 du canon d'éjection 140 les trois crochets 240 ont été ôtés. Le canon d'éjection 140 est prêt à recevoir le module 330. Pour cela on enfile le corps de module 352 sur les ensembles des doigts à double action jusqu'en butée sur le corps écrou 144 et on le fixe par des vis centreurs 353 (voir figure 37a). Le piston 362 est équipé de ses trois verrous 340. Le verrou 340 est maintenu dans son débattement par les butées de verrou 112. Le piston équipé 362 est engage a l'intérieur du corps de module 352 et sur la languette 204 du piston puis fixé par les vis 364. A son extrémité le piston possède une languette 366 de support de bague de support 339 (voir figures 37, 38 et 39).

Sur la figure 40 on a remplacé les trois tenons d'ancrage 160 par trois pignons 368 (voir figure 16). Un arbre de pignon 370 portant à son extrémité des tenons d'ancrage 160a dans la bague enceinte ovale 332 comporte à son extrémité un pignon 372 qui engrène avec le pignon 368. Le rapport entre ces pignons est de 1 sur 1. On a représenté sur la figure 41 une vue en 42 coupe selon la ligne XXXXI/XXXXI de la figure 40 des moyens prévus pour l'entrainement des deux pignons 368 et 372 d'entr'axe Y. On a placé un pignon intermédiaire 374 entre les deux pignons. Le pignon 374 est monté dans un logement prévu à cet effet sur le corps de module 352. On a représenté sur la figure 46 une vue de face d'une bague d'enceinte ovale 332. Ce dispositif comporte un canon d'éjection 140 accouplé à un module complémentaire 330. Cela illustre les décalages à prendre en considération entre les implantations des verrous et les points d'ancrage entre une bague d'enceinte circulaire et une bague d'enceinte ovale afin de déterminer les reports des commandes entre le canon d'éjection de base 140 et le module 330 illustré par les figures 36, 37, 38 et 40. On remarque sur cette figure que l'angle des doigts rétractables 150 et 358 par rapport au plan vertical est de 50° de part et d'autre de celui-ci (100° au total). Cette disposition angulaire ne permet qu'une seule position d'ancrage du canon d'éjection. On a figuré également l'axe horizontal des poignées 186. On a illustré sur les figures 47a et 47b 25 l'utilisation de clés conformes à l'invention pour le montage d'un sac sur des têtes de double porte à transfert étanche (DPTE ), la tête DPTE étant à usage unique. Une bride 420 comporte une cavité 442 30 identique à la cavité 42 des bagues support 20. Une clé 422, identique à la clé 22 des bagues support 20 est 43 introduite dans la gorge 442 et assemblée par clipage. On a représenté sur la figure 47a la clé avant clipage et sur la figure 47b la position assemblée après clipage. Une extrémité d'un sac 424 est pincée entre les deux mâchoires de la clé 422 de manière identique à ce qui a été décrit pour l'organe interchangeable 24. Sur la bride 420 on a prévu une amorce en V 426. Cette amorce permet de découper la bride 420 au moyen d'un outil afin de récupérer le sac 424 qui peut être réutilisé plusieurs fois. La bride 420, quant à elle, est recyclée en granules pour d'autres utilisations. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrit à titre d'exemple, mais elle en couvre au contraire toutes les variantes. En particulier, les organes qui permettent d'assurer les différents verrous et ceux qui assurent les sécurités peuvent prendre des formes différentes de celles qui ont été décrites.

Les fixations des différentes bagues d'enceinte peuvent également varier. Leur longueur peuvent être adaptées en fonction d'un complément de protection biologique (neutronique, gamma, etc.). L'utilisation de ce système peut s'élargir aux manches de télémanipulateurs du marché. On notera également la possibilité d'incorporer des contrôles interlèvres ou des principes à double parois. Ils permettent des contrôles sous gaz neutres, de stériliser in situ les intervolumes par circulation adéquate de ces produits.

Claims (16)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de forme ovale ou de forme circulaire de fixation étanche d'un organe interchangeable (24) dans une bague d'enceinte (8) montée sur une paroi (2) d'une cellule de confinement, ce dispositif de fixation comprenant une bague support (20) avec une fonction de double étanchéité vis-à-vis de la bague d'enceinte (8) portant l'organe interchangeable (24), caractérisé en ce que la bague support monobloc (20) comporte au moins trois encoches (26) et en ce que la bague d'enceinte comporte au moins trois verrous (28) aptes à pénétrer dans les encoches (26) afin de verrouiller et d'immobiliser en rotation la bague support (20) sur la bague d'enceinte (8) et en ce qu'elle comporte également au moins trois alvéoles (110) pour recevoir les tenons d'ancrage (160) d'un canon d'éjection (140).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bague support (20) comporte une cavité (42) dans laquelle est reçu un jeu de clés (22) sur lesquelles l'organe interchangeable (24) est monté, l'organe interchangeable pouvant être à bourrelet ou de pleine peau, la bague support (20) comportant deux lèvres (30, 32) qui assurent une double étanchéité vis-à-vis de la bague d'enceinte (8) et un redent (36) situé entre les deux lèvres (30, 32) qui pénètre dans une gorge correspondante (38) de la bague d'enceinte et positionne axialement la bague support (20) par rapport à la bague d'enceinte (8).
3. 3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que la cavité qui reçoit la clé (22) est constituée d'une partie cylindrique (44) comportant une partie munie de crans de retenue (46) de la clé, une partie conique (50) faisant face à la partie cylindrique (44) et en ce que la clé (22) comporte une partie cylindrique (52) qui vient au contact de la partie cylindrique (44) de la bague support (20) et une partie conique (54) sur laquelle la partie conique (50) de la bague support (20) vient faire pression, les crans (56) prévus sur la partie cylindrique de la clé (22) s'accrochant au cran (46) de la bague support.
4. 4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la partie conique (54) de la clé (22) comporte soit une lèvre d'étanchéité (51) qui vient en appui soit sur la partie conique (50) soit une lèvre (70) qui vient en appui sur la partie cylindrique en amont de la partie conique de la cavité de la bague support afin de réaliser une première étanchéité entre la clé (22) et la bague support (20), la partie cylindrique (52) de la clé (22) comportant une lèvre d'étanchéité (62) qui vient en appui sur la partie cylindrique (44) de la cavité (42) de la bague support (20) afin de réaliser une seconde étanchéité entre la clé et la bague support.
5. 5. Dispositif selon l'une des revendication 2 à 4 comportant une clé (22) destinée à la fixation d'un organe interchangeable sans bourrelet caractérisé en ce que la clé comporte une mâchoire (58, 60) dirigée vers l'intérieur de la cavité (42) de la bague support (20), cette mâchoire étant apte à pincer une peau d'extrémité de l'organe interchangeable, la clé (22) comportant une bavette (72) permettant d'assembler directement par soudage un organe interchangeable souple (24).
6. 6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on injecte un agent de polymérisation, solidarisant les éléments interchangeables (24) de la bague support (20) ; assurant ainsi à la fois la fonction d'étanchéité et de maintien mécanique.
7. 7. Canon d'éjection pour un dispositif de fixation selon l'une des revendications 1 à 6, apte à chasser une bague support (20) vers l'intérieur d'une cellule de confinement et à la remplacer par une nouvelle bague support (20), ledit canon d'éjection étant constitué d'un fourreau de commande d'ancrage (142), d'un corps écrou (144), le fourreau de commande (142) étant monté tournant sur le corps écrou (144), d'un piston d'éjection (148) et d'une vis de commande (146) du piston, le piston d'éjection (148) étant monté coulissant dans le corps écrou (144).
8. 8. Canon d'éjection selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins troistenons (160) montés tournant dans le corps écrou (144), ces tenons (160) venant s'ancrer par une rotation dans des mortaises (120) correspondantes prévues dans la bague enceinte (8), chaque tenon (160) comportant un carré (168) sur lequel est monté une biellette (166) dans laquelle est formée une lumière (176), un axe fileté (174) dans le fourreau de commande (142) traversant la lumière (176) de manière à entrainer en rotation la biellette par une rotation du fourreau (142).
9. 9. Canon d'éjection selon la revendication 7 ou la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comporte au moins trois doigts rétractables (150) d'effacement des verrous (28) de la bague d'enceinte (8) qui verrouillent la bague support (20) sur la bague d'enceinte (8), les doigts rétractables étant aptes à faire sortir les verrous (28) hors des encoches (26) de la bague support (20), ces doigts rétractables étant solidaires de pions d'entrainement (154) qui coulissent dans des profils de came (152) usinés à l'intérieur du fourreau de commande (142).
10. 10. Canon d'éjection selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce qu'un détrompeur (220) est fixé sur le fourreau de commande d'ancrage (142), le détrompeur comportant un ergot qui s'engage dans une gorge (230) formée dans le piston d'extraction (148) la gorge se terminant par une rainure longitudinale (232) perpendiculaire à la gorge (230).
11. 11. Canon d'extraction pour un dispositif de fixation selon l'une des revendications 1 à 6, apte à extraire une bague support (20) de l'intérieur vers l'extérieur d'une cellule de confinement et à la remplacer par une nouvelle bague support, ledit canon d'extraction (260) étant constitué d'un fourreau de commande d'ancrage (142), d'un corps écrou (144a), le fourreau de commande (142) étant monté tournant sur le corps écrou (144a), d'un piston d'extraction (262) monté coulissant dans le corps écrou et d'une vis de commande (146a), le piston d'extraction comportant une languette (316) apte à recevoir deux bagues support (20).
12. 12. Canon d'extraction selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un doigt rétractable (150), ce doigt rétractable (150) comportant un pion d'entrainement (154) qui se déplace à l'intérieur d'un profil de came (152) de manière à déplacer le doigt rétractable (150) entre une position rentrée et une position sortie, le piston d'extraction (262) portant en outre une couronne de commande (266) qui actionne une came verrou (264) en rotation, ladite came verrou (264) étant solidaire en rotation d'un arbre (268) qui porte un premier et un second taquets (270, 270a), ces taquets étant aptes à pénétrer par rotation dans des gorges (40) pratiquées dans une première et une seconde bague support (20, 20a) montée sur la languette du piston d'extraction.
13. 13. Canon d'extraction selon la revendication 11 ou 12 caractérisé en ce qu'il comporte deux poignées de commande (318) permettant d'effectuer la rotation d'une couronne (266) entrainant la came verrou (264), chaque poignée de commande (296) comportant une tige d'index (304) terminée par un index (310) qui pénètre dans un trou d'index (312, 320) prévu dans le piston d'extraction, la tige d'index étant sollicitée dans sa position de pénétration dans le trou d'index par un ressort (308) qui prend appui sur un épaulement de la tige d'index.
14. 14. Canon d'extraction selon l'une des revendication 11 à 13, caractérisé en ce qu'un détrompeur (220) est fixé sur le fourreau de commande (142), le détrompeur comportant un ergot (228) qui peut s'engager dans un rainure longitudinale (282) formée dans le piston d'extraction (262), la rainure longitudinale (282) se terminant à chaque extrémité par une gorge perpendiculaire à la rainure longitudinale (284, 286).
15. 15. Dispositif selon l'une des revendication 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte une bague d'enceinte et une bague support de section ovale, le dispositif comportant un canon d'éjection selon la revendication 7, accouplé à un module complémentaire (330), ce module complémentaire (330) comprenant dans un plan vertical du dispositif un premier ensemble de deux doigts rétractables (346, 344)et dans deux positions symétriques par rapport au plan, deux seconds ensembles de doigt rétractable, le premier ensemble et les deux seconds ensembles de doigt rétractable (358, 360) permettant lors du retour du piston (362), de solidariser momentanément la bague support (20) sur son piston (362).
16. 16. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bague support (20) comporte un redent (90) situé à une extrémité de la bague support, ce redent (90) étant suivi de deux lèvres d'étanchéité (30, 32) qui réalisent une double étanchéité entre la bague support et la bague d'enceinte.