La présente invention a pour objet un portique d'étendage escamotable. Le système actuellement utilisé, en particulier dans les blanchisseries, pour faire sécher du linge de grandes dimensions, par exemple des couettes, est un système qui consiste à utiliser des sèches-linge de grande capacité, c'est-à-dire comprenant un tambour suffisamment grand pour contenir le linge de grandes dimensions. Ce système présente l'inconvénient d'entraîner une importante consommation d'énergie. La présente invention a pour but de proposer un portique d'étendage 10 escamotable qui évite les inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un portique d'étendage escamotable comprenant un premier étage d'étendage, dit étage d'étendage supérieur, et un deuxième étage d'étendage, dit étage d'étendage inférieur, ledit portique d'étendage comprenant un châssis de support supportant lesdits 15 premier et deuxième étages d'étendage, caractérisé en ce que ledit châssis de support est escamotable entre une position haute, dans laquelle ledit étage d'étendage inférieur est facilement accessible pour un utilisateur, et une position basse, dans laquelle ledit étage d'étendage supérieur est facilement accessible pour l'utilisateur, ledit portique 20 d'étendage comportant des moyens d'actionnement pour actionner ledit châssis de support entre la position haute et la position basse. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit châssis de support comporte deux cadres de support supérieurs, solidaires desdits premier et deuxième étages d'étendage, ledit châssis de support comportant deux 25 cadres de support inférieurs, chaque cadre de support inférieur étant monté rotatif sur un desdits cadres de support supérieurs, chaque cadre de support inférieur étant déplaçable entre une position dépliée, correspondant à la position haute dudit portique d'étendage, dans laquelle ledit cadre de support inférieur se trouve sensiblement dans le même plan que ledit cadre de support supérieur correspondant, et une position repliée, correspondant à la position escamotée dudit portique d'étendage, dans laquelle ledit cadre de support inférieur s'étend dans un plan incliné par rapport au plan dudit cadre de support supérieur correspondant. Avantageusement, lesdits moyens d'actionnement comprennent au moins deux vérins, chaque vérin présentant une première extrémité fixée à un desdits cadres de support supérieurs et une deuxième extrémité fixée audit cadre de support inférieur correspondant. De préférence, le portique d'étendage comporte des roulettes fixées aux cadres de support inférieurs pour permettre le déplacement dudit portique d'étendage, les roulettes de l'un des cadres de support étant des roulettes folles équipées de moyens de freinage, les roulettes de l'autre cadre étant des roulettes non orientables. Avantageusement, chacun desdits étages d'étendage est formé par un ensemble de tubes cylindriques disposés de manière sensiblement parallèle les uns par rapport aux autres dans un plan sensiblement horizontal. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratifs et non limitatifs, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue schématique simplifiée en perspective d'un portique d'étendage selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue similaire à la figure 1, le portique d'étendage étant en position escamotée ; et - la figure 3 est une vue schématique simplifiée en perspective montrant plus en détails un cadre de support inférieur du portique d'étendage en position repliée. En se référant à la figure 1, on voit un portique d'étendage escamotable 1 destiné à être utilisé dans un lieu tel qu'une blanchisserie pour étendre du linge, notamment du linge de grandes dimensions, en particulier des couettes (non représentées). Le portique 1 est par exemple réalisé en métal puis galvanisé de façon à résister à l'humidité des couettes. Le portique 1 comprend un premier étage d'étendage 3, appelé étage d'étendage supérieur. L'étage d'étendage 3 est par exemple formé par un ensemble de tubes cylindriques 4 disposés de manière sensiblement parallèle les uns par rapport aux autres dans un plan sensiblement horizontal. Le portique 1 comprend un deuxième étage d'étendage 7, appelé étage d'étendage inférieur, qui est par exemple formé par un ensemble de tubes cylindriques 8 disposés de manière sensiblement parallèle les uns par rapport aux autres dans un plan sensiblement horizontal. Le portique 1 comprend un châssis de support destiné à supporter les deux étages d'étendage 3 et 7.
Le châssis comporte deux cadres de support 5 et 6 supérieurs, présentant chacun une forme rectangulaire. Un bord 5a du cadre 5 est fixé à une extrémité 4a de chaque tube 4. Un bord 6a du cadre 6 est fixé à l'autre extrémité 4b de chaque tube 4. Les cadres 5, 6 s'étendent dans des plans sensiblement verticaux. Une extrémité 8a de chaque tube 8 est fixée au bord 5b du cadre 5, le 5 bord 5b étant opposé au bord 5a. L'autre extrémité 8b de chaque tube 8 est fixée au bord 6b du cadre 6, le bord 6b étant opposé au bord 6a. Dans le mode de réalisation représenté, le cadre 5 comporte plusieurs traverses 5c, qui s'étendent entre le centre du bord 5a et le centre du bord 5b. De manière similaire, le cadre 6 comporte plusieurs traverses 6c, qui 10 s'étendent entre le centre du bord 6a et le centre du bord 6b. Ces traverses permettent la fixation des vérins. Le châssis comporte deux cadres de support 10 et 11 inférieurs, présentant chacun une forme globalement rectangulaire. Deux roulettes 12 sont respectivement fixées aux deux extrémités d'un 15 bord 10b du cadre 10. Ces roulettes sont folles et freinées. De manière similaire, deux roulettes 12 sont respectivement fixées aux deux extrémités d'un bord 11b du cadre 11. Ces roulettes sont des roulettes non orientables, c'est-à-dire montées fixées en rotation autour d'un axe sensiblement vertical en position d'appui au sol en position haute dudit 20 châssis support. Le bord 5b du cadre 5, opposé au bord 5a, est fixé au bord 10a du cadre 10, par exemple par le biais de deux excroissances 14 disposées aux deux extrémités du bord 5b. La fixation entre le bord l0a et le bord 5b permet une rotation du cadre 10 par rapport au cadre 5 selon l'axe A du 25 bord 10a. De manière similaire, le bord 6b du cadre 6, opposé au bord 6a, est fixé au bord 1 la du cadre 11, par exemple par le biais de deux excroissances 15 disposées aux deux extrémités du bord 6b. La fixation entre le bord 11 a et le bord 6b permet une rotation du cadre 11 par rapport au cadre 6 selon l'axe B du bord 1 la. Chaque cadre de support inférieur est donc monté à rotation autour d'un axe dit horizontal parallèle à un bord des cadres constitutifs du châssis pour passer d'une position haute du châssis de support à une position basse dans laquelle chaque cadre de support inférieur s'étend à l'extérieur de l'espace délimité par les cadres support supérieurs. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 1, le cadre 10 comporte plusieurs traverses 10c, qui s'étendent entre le centre du bord 10a et le centre du bord 10b. De manière similaire, le cadre 1 l comporte plusieurs traverses 11 c, qui s'étendent entre le centre du bord 11 a et le centre du bord 1 lb. Ces traverses permettent la fixation des différents vérins.
Les cadres 10 et 11 sont mobiles entre une position dépliée (figure 1), dans laquelle les cadres 10, 11 se trouvent sensiblement dans le même plan que les cadres 5 et 6, et une position repliée (figure 2), dans laquelle les cadres 10, 11 s'étendent dans un plan incliné, par exemple sensiblement orthogonal, au plan des cadres 5, 6. Dans la position dépliée, les cadres 5 et 10 sont alignés tandis que les cadres 6 et 11 qui sont également considérés comme étant dans le même plan forment entre eux un angle voisin de 170°, de façon à permettre, grâce à cette cassure, l'amorce de déplacement en rotation du cadre 11 par rapport au cadre 6 suivant une direction prédéterminée lors de la descente.
Le portique 1 comporte des moyens d'actionnement des cadres 10 et 11. Ces moyens d'actionnement sont disposés à l'extérieur de l'espace délimité par lesdits cadres de support. Les moyens d'actionnement comprennent au moins deux vérins 20 et 21 à air comprimé. Ces vérins 20, 21 sont assistés par deux vérins 23, 24 à gaz. Une extrémité du vérin 20 est fixée à la traverse 5c, par exemple à environ un tiers de sa longueur en partant de l'extrémité fixée au bord 5a. L'autre extrémité du vérin 20 est fixée à la traverse 10c, par exemple à environ un tiers de sa longueur en partant de l'extrémité fixée au bord 10b. De manière similaire, une extrémité du vérin 21 est fixée à la traverse 6c, par exemple à environ un tiers de sa longueur en partant de l'extrémité fixée au bord 6a. L'autre extrémité du vérin 21 est fixée à la traverse 11c, par exemple à environ un tiers de sa longueur en partant de l'extrémité fixée au bord 1lb. Les vérins 23, 24 à gaz s'étendent également respectivement, l'un représenté en 23 entre les traverses 5c, 10c des cadres 5, 10, l'autre représenté en 24 entre les traverses 6c, 11 c des cadres 6, 11. Les vérins 20 et 21 sont des vérins à air comprimé qui permettent la descente et le relevage du portique. Ils sont complétés par deux vérins à gaz 23, 24 qui permettent à la fois d'amortir la descente et d'aider au relevage. Les deux vérins 20 et 21 sont commandés par un système de commande 20 (non représenté) du portique 1. On va maintenant décrire le fonctionnement du portique 1 en partant de la position escamotée, ou position basse, du portique 1, qui correspond à la position repliée des cadres 10, 11 inférieurs. La position escamotée est représentée sur la figure 2. 25 Dans cette position, l'étage d'étendage supérieur 3 est facilement accessible pour un utilisateur qui souhaite étendre du linge sur cet étage 3. L'utilisateur peut par exemple étendre une couette.
Lorsque l'utilisateur a fini d'étendre du linge sur l'étage de séchage 3 supérieur, il actionne le système de commande, par exemple par le biais d'un bouton, pour commander l'allongement des vérins 20, 21. Cela a pour effet de faire remonter les cadres 5, 6, donc les surfaces d'étendage 3, 7 inférieure et supérieure. Simultanément, les cadres 10, 11 inférieurs pivotent autour des axes A, B, respectivement, vers la position dépliée, jusqu'à ce que le portique 1 se trouve dans la position haute représentée sur la figure 1. Dans la position haute du portique 1, l'étage d'étendage 7 inférieur est 10 facilement accessible, ce qui permet à l'utilisateur d'étendre du linge sur cet étage d'étendage 7. Ensuite, les roulettes 12 permettent à l'utilisateur de déplacer le portique 1, par exemple pour le placer dans une chambre de séchage. De préférence, la chambre de séchage comporte un système de ventilation et 15 d'extraction, et la température y est comprise entre 35°C et 40°C. Lorsque le linge est sec, l'utilisateur sort le portique 1 de la chambre de séchage puis enlève le linge de l'étage inférieur 7. Ensuite, l'utilisateur actionne le système de commande pour commander le raccourcissement des vérins 20, 21, ce qui a pour effet de faire pivoter les cadres 10, 11 20 autour des axes A, B, respectivement, vers la position repliée. Simultanément, les premier et deuxième étages d'étendage 3, 7 descendent. Lorsque la position escamotée est atteinte, l'utilisateur retire le linge du premier étage d'étendage 3. 25 Des variantes sont possibles. Par exemple, des roulettes similaires aux roulettes 12 peuvent être disposées sur le bord 5b du cadre 5 et sur le bord 6b du cadre 6 pour permettre au portique 1 d'être déplacé lorsqu'il se trouve dans la position escamotée. De même, le nombre de tube 4 et 8 représentés au nombre de six sur la figure 1 peut varier en fonction des nécessités de production. On peut fabriquer des portiques avec quatre, cinq, six voire plus de tubes.
Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.10