FR2942954A1 - Systeme de prevention de troubles respiratoires du sommeil - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un système de prévention de troubles respiratoires du sommeil pour un patient, caractérisé en ce que le système comprend : - un dispositif d'ancrage (20) comprenant des moyens de fixation (21) pour fixer ledit dispositif d'ancrage (20) à l'une des arcades dentaires (2;3) du patient, - et un dispositif lingual (10) comprenant des moyens de fixation (11 ) pour fixer ledit dispositif lingual (10) à la langue du patient, et des moyens d'attache (12) pour attacher de manière amovible ledit dispositif lingual (10) au dispositif d'ancrage (20) afin de maintenir la langue (1) du patient dans une position avancée pour empêcher ladite langue (1) d'obstruer les voies respiratoires du patient. Système selon la revendication 1, dans lequel les moyens d'attache (12) du dispositif lingual (10) comprennent un organe aimanté destiné à coopérer avec un organe aimanté du dispositif d'ancrage (20), pour une attache du dispositif lingual (10) au dispositif d'ancrage (20) par aimantation.

Description

Système de prévention de troubles respiratoires du sommeil

DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne le domaine des systèmes de prévention de troubles respiratoires du sommeil, visant à diminuer ou stopper totalement le ronflement et/ou le phénomène d'apnée du sommeil.

ETAT DE LA TECHNIQUE Le ronflement chez l'être humain est un mal de plus en plus courant. Le ronflement est un bruit respiratoire secondaire à la mise en vibration des tissus mous de la cavité buccale. Cette vibration, qu'elle soit localisée au niveau du voile du palais, de la luette, des tissus amygdaliens, de la base de langue, est provoquée par la turbulence du flux aérien lors de son passage dans une zone de rétrécissement anatomique des voies respiratoires. Ce rétrécissement est particulièrement marqué au niveau de l'oropharynx, entre la base de langue et la paroi pharyngée postérieure. Cette zone de rétrécissement et de turbulence aérienne est d'autant plus importante que la langue est reculée et proche de la paroi pharyngée postérieure, ce qui s'observe en particulier dans la position du décubitus dorsal avec chute de la langue en arrière par effet de la gravité. Cette chute de la langue est d'autant plus importante que le relâchement musculaire lingual est important au cours du sommeil. Dans certains cas, le rétrécissement peut même entrainer des obstructions temporaires des voies aériennes qui caractérisent la maladie d'apnée obstructive du sommeil, trouble respiratoire qui peut mettre en danger la vie du malade. La suppression ou diminution du bruit respiratoire, et la réduction des risques liés à l'apnée obstructive du sommeil, est obtenue par l'augmentation du diamètre de la voie aérienne au niveau du rétrécissement pharyngé, en empêchant son rétrécissement. Différents systèmes ont été proposés pour permettre de dégager les voies aériennes pendant le sommeil. Ainsi, il a été proposé d'utiliser des orthèses d'avancée mandibulaire, qui sont adaptées pour réaliser une avancée de la mâchoire inférieure. Cette avancée de la mâchoire inférieure permet un élargissement de la zone pharyngienne, et donc une augmentation du diamètre de la voie aérienne. De tels orthèses sont toutefois relativement complexes à concevoir, et doivent en particulier nécessairement être formées selon la mâchoire du patient.

Une autre solution proposée consiste à utiliser un système d'enveloppe linguale qui comprend des gouttières pour permettre de prendre en bouche le système, ces gouttières entourant un manchon à l'intérieur duquel la langue est destinée à être insérée. La langue est maintenue en position avancée par effet ventouse à l'intérieur du manchon.

Si un tel système permet en effet de dégager les voies respiratoires, il présente un certain nombre d'inconvénient. Tout d'abord, il est très inesthétique puisqu'il fait protubérance par rapport à la bouche. En outre, le maintien en position de la langue n'est pas fiable, celle-ci se désengageant souvent du manchon sans que le patient ne le veuille. Un but de la présente invention est de fournir un système de prévention de troubles respiratoires du sommeil permettant de résoudre l'un au moins des inconvénients précités. Un autre but de l'invention est de fournir un système amélioré pour la prévention de troubles respiratoires du sommeil, en particulier pour prévenir le ronflement et/ou l'apnée du sommeil, dont l'utilisation est simple pour le patient, et dont l'encombrement est limité, de manière notamment à améliorer son esthétique.

EXPOSE DE L'INVENTION A cette fin, on propose un système de prévention de troubles respiratoires du sommeil pour un patient, caractérisé en ce que le système comprend : - un dispositif d'ancrage comprenant des moyens de fixation pour fixer ledit dispositif d'ancrage à l'une des arcades dentaires du patient, - et un dispositif lingual comprenant des moyens de fixation pour fixer ledit dispositif lingual à la langue du patient, et des moyens d'attache pour attacher de manière amovible ledit dispositif lingual au dispositif d'ancrage afin de maintenir la langue du patient dans une position avancée pour empêcher ladite langue d'obstruer les voies respiratoires du patient.

Des aspects préférés mais non limitatifs de ce système de prévention de troubles respiratoires du sommeil sont les suivants : - les moyens d'attache du dispositif lingual comprennent un organe aimanté destiné à coopérer avec un organe aimanté du dispositif d'ancrage, pour une attache du dispositif lingual au dispositif d'ancrage par aimantation ; - les moyens d'attache du dispositif lingual comprennent un organe sensiblement sphérique destiné à coopérer avec un organe prévu sur le dispositif d'ancrage et ayant une cavité complémentaire de l'organe sensiblement sphérique, ou réciproquement ; - les moyens d'attache du dispositif lingual comprennent un organe en forme d'anneau destiné à coopérer avec un organe en forme de crochet prévu sur le dispositif d'ancrage, ou réciproquement ; - le dispositif lingual consiste en un anneau destiné à être implanté à travers la langue du patient ; - les moyens de fixation du dispositif lingual comprennent une tige destinée à traverser la langue du patient, les moyens d'attache étant agencés à l'une des extrémités de ladite tige, et la tige comprenant à son autre extrémité des moyens pour maintenir le dispositif lingual fixé à travers la langue ; - les moyens de fixation du dispositif lingual comprennent une tige en forme de U destinée à être insérée dans la langue du patient, les moyens d'attache étant agencés aux deux extrémités de la tige en forme de U ; - le dispositif d'ancrage est destiné à être fixé de manière amovible sur l'arcade dentaire du patient, les moyens de fixation du dispositif d'ancrage comprenant un organe moulé présentant une cavité ayant une forme complémentaire d'une pluralité de dents de l'arcade dentaire du patient à laquelle le dispositif d'ancrage est destiné à être fixé ; - les moyens de fixation du dispositif d'ancrage comprennent au moins une bague destiné à être agencé autour de l'une des dents de l'arcade dentaire du patient à laquelle le dispositif d'ancrage est destiné à être fixé ; - les moyens de fixation du dispositif d'ancrage comprennent au moins une plaquette destinée à être collée sur l'une des dents de l'arcade dentaire du patient à laquelle le dispositif d'ancrage est destiné à être fixé ; - les moyens de fixation du dispositif d'ancrage comprennent un organe ayant une portion filetée destinée à être implantée dans le maxillaire de l'arcade dentaire du patient auquel le dispositif d'ancrage est destiné à être fixé ; - le système comprend en outre un dispositif intermédiaire comprenant des moyens d'attache pour attacher de manière amovible ledit dispositif intermédiaire entre le dispositif lingual et le dispositif d'ancrage, de manière à faire varier la position de maintien de la langue.

DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue en regard des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique illustrant le fonctionnement du système de prévention de troubles respiratoires du sommeil selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une représentation schématique de la bouche d'un patient pour lequel le système de la figure 1 a été mis en place ; - la figure 3 est une représentation schématique du dessus de la langue d'un patient pour lequel le système de la figure 1 a été mis en place ; - la figure 4 est une représentation schématique du dessous de la langue d'un patient pour lequel le système de la figure 1 a été mis en place ; - la figure 5 est une représentation schématique illustrant l'implantation du système de la figure 1 sur la langue et l'arcade dentaire inférieure ; - la figure 6 est une représentation schématique illustrant le fonctionnement d'un système de prévention de troubles respiratoires du sommeil selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 7 est une représentation schématique de la bouche d'un patient pour lequel le système de la figure 6 a été mis en place ; - la figure 8 est une représentation schématique du dessus de la langue d'un patient pour lequel le système de la figure 6 a été mis en place ; - la figure 9 est une représentation schématique du dessous de la langue d'un patient pour lequel le système de la figure 6 a été mis en place ; - la figure 10 est une représentation schématique illustrant l'implantation du système de la figure 6 sur la langue et l'arcade dentaire inférieure.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION L'invention concerne un système de prévention de troubles respiratoires du sommeil, c'est-à-dire un système dont l'objet est en particulier de prévenir contre le ronflement pouvant intervenir chez un patient au cours du sommeil, et/ou un système permettant de réduire ou stopper les apnées du sommeil chez un patient. On notera que les apnées du sommeil peuvent être considérées comme des aggravations du phénomène de ronflement ; en effet, le phénomène d'apnée du sommeil intervient lorsque les voies respiratoires sont totalement obstruées alors que le ronflement correspond à un rétrécissement non-occlusif de ces voies respiratoires. Dans la suite de la description, on utilisera l'expression système antironflement pour qualifier le système présenté permettant de prévenir les troubles respiratoires du sommeil, en particulier le ronflement et/ou l'apnée du sommeil. Comme cela est illustré à la figure 1, le principe du système anti-ronflement proposé consiste à utiliser un dispositif lingual 10 qui est fixé à la langue 1 du patient pour lequel on cherche à réduire le ronflement, ce dispositif lingual 10 permettant de maintenir la langue 1 dans une position avancée dans la bouche du patient. Par position avancée , on entend un positionnement de la langue vers l'avant de la cavité buccale, c'est-à-dire proche de l'ouverture de la bouche. Le maintien de la langue 1 en position avancée permet d'empêcher ladite langue 1 d'obstruer les voies respiratoires du patient, en particulier au niveau de la zone pharyngée. Pour ce faire, le dispositif lingual 10, que l'on vient fixer à la langue 1 du patient, est adapté pour être attaché à l'un des points fixes de la cavité buccale du patient, en particulier au niveau de l'une des arcades dentaires (2;3) du patient (au niveau des dents et/ou des maxillaires), par l'intermédiaire d'un dispositif d'ancrage 20 fixé à ladite arcade dentaire (2;3). Le système anti-ronflement présenté comprend donc un dispositif lingual 10 ainsi qu'un dispositif d'ancrage 20 dont la coopération permet d'empêcher la chute de la langue en arrière dans la position de décubitus dorsal, et à tout le moins de maintenir la langue en position intermédiaire afin de dégager les voies respiratoires du patient, notamment pendant la phase de sommeil.

La figure 1 illustre le fonctionnement du système anti-ronflement proposé. Comme on peut le voir sur cette figure, on utilise le dispositif lingual 10 pour rapprocher la langue vers l'avant de la bouche, en attachant ledit dispositif lingual 10 au dispositif d'ancrage 20 qui est, dans le cas de la figure 1, fixé à l'arcade dentaire inférieure 2, plus précisément sur plusieurs dents de cette arcade dentaire inférieure 2. Selon cette configuration, la langue 1 du patient peut donc être fixée à l'une de ses arcades dentaires (2;3), de sorte que la chute en arrière de la langue 1 est empêchée.

De manière préférée, la langue 1 est fixée sur l'arcade dentaire inférieure 2 ce qui présente l'avantage de ne pas limiter les possibilités d'ouverture buccales, et ne crée en outre aucun obstacle sur la voie respiratoire buccale. L'arcade dentaire inférieure 2 est donc l'arcade la plus adaptée pour le système anti-ronflement proposé. Toutefois, l'arcade dentaire supérieure 3 pourra être également utilisée si l'arcade dentaire inférieure 2 ne permet pas de recevoir le dispositif d'ancrage 20 du système anti- ronflement. Le fait de fixer la langue sur l'une des arcades dentaires (2;3) n'empêche pas les contractions musculaires pharyngo-laryngées qui sont produites lors de la déglutition, de sorte que le système anti-ronflement présenté est particulièrement avantageux.

Le système anti-ronflement présenté, appelé également clip linguodentaire, est donc composé d'un dispositif lingual 10 qui est préférentiellement fixé à demeure dans l'épaisseur de la langue 1 du patient, ainsi que d'un dispositif d'ancrage 20 qui est destiné à être fixé, de manière amovible ou non, sur l'une des arcades dentaires (2;3) du patient, plus précisément sur les dents et/ou le maxillaire correspondants. Le système antironflement peut également présenter un dispositif d'attache intermédiaire qui permet de rattacher entre eux les dispositifs lingual 10 et d'ancrage 20, de manière à faire varier la position de la langue 1.

Le dispositif lingual 10 destiné à être fixé sur la langue 1 du patient peut avoir différentes formes. Comme indiqué plus haut, ce dispositif lingual 10 est préférentiellement fixé à demeure dans l'épaisseur de la langue 1 du patient. Un tel dispositif lingual 10 est toutefois également prévu pour être facilement retiré si cela s'avérait nécessaire. Le dispositif lingual 10 comprend une première portion de fixation 11 qui permet de fixer ledit dispositif lingual 10 à la langue 1 du patient. Le dispositif lingual 10 comprend en outre des moyens d'attache 12 qui permettent d'attacher le dispositif lingual 10 au dispositif d'ancrage 20, ce dispositif d'ancrage 20 comprenant des moyens d'attache 22 complémentaires des moyens d'attache 12 du dispositif lingual 10. Selon un premier mode de réalisation tel que présenté aux figures 1 à 5, les moyens de fixation 11 du dispositif lingual 10 se présentent sous la forme d'une tige 11 destinée à être insérée à travers l'épaisseur de la langue 1.

De manière préférée, le dispositif lingual 10 comprenant une tige de fixation 11 est transfixant dans le muscle lingual, c'est-à-dire qu'il traverse la langue de part en part tout en étant maintenu en position fixe. Dans ce cas, la tige 11 est par exemple maintenue en position à travers la langue par des éléments fixés à chacune des extrémités de la tige de fixation 11 de manière rendre le dispositif lingual 10 solidaire de la langue 1. Ainsi, il est possible de prévoir à l'une des extrémités de la tige de fixation 11 des moyens permettant le maintien du dispositif lingual 10, sous la forme par exemple d'une rondelle 13 fixée à l'une des extrémités libres de la tige de fixation 11 de manière à faire saillie au niveau de la face dorsale de la langue 1, c'est-à-dire sur le dessus de la langue 1 comme cela est illustré notamment à la figure 3. Préférentiellement, la rondelle 13 utilisée est souple et translucide, et est choisie la plus discrète possible d'un point de vue esthétique pour éviter qu'elle soit visible sur le dessus de la langue. A son autre extrémité libre, la tige de fixation 11 comprend les moyens d'attache 12 destinés à coopérer avec le dispositif d'ancrage 20.

Pour faciliter la fixation de l'organe de maintien 13 et des moyens d'attache 12 sur la tige de fixation 11, les extrémités de la tige de fixation 11 sont de préférence munies d'un filetage.

Le maintien en position avancée de la langue 1 dans la bouche est facilité lorsque la tige 11 est placée au niveau médian de la langue 1, en pleine épaisseur, en regard du raphé lingual médian. De préférence, l'extrémité de la tige de fixation 11 faisant saillie sur la face dorsale de la langue 1 ressort en arrière de la langue par rapport à l'ouverture de la bouche, tandis que l'autre extrémité fait saillie au niveau de la face ventrale de la langue c'est-à-dire sous la langue comme on peut le voir sur la figure 4 et sur la figure 5. Un tel agencement permet un maintien en position avancée d'autant plus performant que la tige ressort en arrière de la langue sur sa face dorsale. Pour transfixer la tige de fixation 11 à travers l'épaisseur de la langue 1, on peut par exemple utiliser une pince ayant des mords en forme de tube permettant de former un cylindre à travers l'épaisseur de la langue, le tube ainsi formé servant de guide pour l'insertion de la tige de fixation 11 à travers la langue 1. La tige 11 est de préférence en acier ou en silicone, à bords lisses. Elle peut être droite, ou légèrement courbée comme cela est représenté à la figure 5.

Selon un autre mode de réalisation non représenté, la tige de fixation peut avoir une forme en U ce qui permet d'éviter d'utiliser un organe de maintien en position, comme la rondelle 13 prévue sur la face dorsale de la langue. En effet, une telle tige en forme de U peut être insérée dans l'épaisseur de la langue sans faire saillie au niveau dorsal, c'est-à-dire sans aucune saillie sur le dessus de la langue. Dans ce cas, les deux extrémités libres de la tige en forme de U font saillie au niveau de la face ventrale de la langue, c'est à dire sous la langue, ces deux extrémités de la tige de fixation étant adaptées pour une mise en place des moyens d'attache du dispositif lingual 10. Si la mise en place d'une telle tige en forme de U est moins aisée que la mise en place d'une tige 11 transfixante, l'utilisation d'une telle tige en forme de U permet d'améliorer l'esthétique du dispositif lingual 10, et de réduire la gêne éventuelle du patient, puisqu'aucun élément ne fait saillie au niveau de la face dorsale de la langue 1.

Les moyens d'attache 12 qui sont prévus sur le dispositif lingual 10 pour coopérer avec des moyens d'attache 22 complémentaires prévus sur le dispositif d'ancrage 20 peuvent avoir différentes formes. Il convient toutefois que ces moyens d'attache 12 et 22 des dispositifs lingual 10 et d'ancrage 20 respectivement permettent de solidariser et désolidariser facilement lesdits dispositifs lingual 10 et d'ancrage 20, avec par exemple un simple mouvement de la langue ou par une action musculaire volontaire de la part du patient.

Selon un premier mode de réalisation, tel qu'illustré aux figures 1 à 5, les moyens d'attache 12 se présentent sous la forme d'un organe sensiblement sphérique qui est destiné à coopérer avec un organe 22 ayant une cavité complémentaire prévue sur le dispositif d'ancrage, de manière à former un système d'attache de type bouton pression . Réciproquement, l'organe ayant une forme sensiblement sphérique peut être prévu au niveau du dispositif d'ancrage 20, tandis que la cavité complémentaire est prévue au niveau du dispositif lingual 10.

Selon un autre mode de réalisation, les moyens d'attache 12 et 22 des dispositifs lingual 10 et d'ancrage 20 respectivement comprennent des organes aimantés. La solidarisation du dispositif lingual 10 au dispositif d'ancrage 20 se fait dans ce cas par aimantation. Selon encore un autre mode de réalisation, l'organe d'attache 12 du dispositif lingual 10 a la forme d'un anneau destiné à coopérer avec un organe d'attache 22 du dispositif d'ancrage 20 ayant la forme d'un crochet, ou réciproquement. Il pourrait également être utilisé des organes d'attache 12 et 22 ayant la forme d'une boucle munie d'un système d'ouverture/fermeture simple, se présentant par exemple sous la forme d'une portion de tige pouvant coulisser dans la boucle de manière à fermer ou ouvrir ladite boucle. Le système anti-ronflement qui est présenté aux figures 6 à 10 présente un mode de réalisation particulier dans lequel les moyens d'attache des dispositifs lingual et d'ancrage se présentent sous la forme d'un anneau et d'un crochet qui peuvent coopérer pour assurer la fixation du dispositif lingual 10 au dispositif d'ancrage 20. Selon ce mode de réalisation particulier, le dispositif lingual 20 est constitué d'un unique organe en forme d'anneau 14, cet organe 14 en forme d'anneau constituant à la fois les moyens de fixation du dispositif lingual à la langue 1, ainsi que les moyens d'attache du dispositif lingual 10 au dispositif d'ancrage 20 par l'intermédiaire d'un crochet 22. Un tel mode de réalisation du système anti-ronflement est particulièrement avantageux dans sa conception et sa mise en place qui sont extrêmement simples. En outre, de la même manière que la tige en forme de U, un tel mode de réalisation du système anti-ronflement permet de n'avoir aucun élément en saillie sur la face dorsale de la langue 1 comme cela apparaît à la figure 8.

Comme il a été précisé plus haut, le dispositif d'ancrage 20 comprend des moyens d'attache 22 complémentaires des moyens d'attache 12 prévus sur le dispositif lingual 10. Outre ces moyens d'attache 22, le dispositif d'ancrage 20 comprend des moyens de fixation 21 permettant de fixer le dispositif d'ancrage 20 à l'une des arcades dentaires (2;3) du patient, et ce de manière amovible ou non. L'organe d'attache 22 utilisé est alors fixé sur cet organe de fixation 21. Selon un premier mode de réalisation du dispositif d'ancrage 20, celui-ci comprend en tant que moyen de fixation un organe moulé présentant une cavité ayant une forme complémentaire d'une ou plusieurs dents de l'arcade dentaire (2;3) du patient à laquelle le dispositif d'ancrage 20 est destiné à être fixé. Un tel organe de fixation a donc la forme d'une gouttière dentaire, qui est de préférence moulée à partir d'empreintes dentaires du patient, de manière à coopérer étroitement avec les dents de l'arcade dentaire (2;3) du patient. Un tel mode de réalisation permet donc d'avoir un système d'ancrage qui peut être fixé de manière amovible sur l'arcade dentaire tout en assurant un maintien en position fiable. Selon un autre mode de réalisation du dispositif d'ancrage 20, les moyens de fixation 21 comprennent au moins une bague dentaire sur laquelle est fixé le moyen d'attache 22 complémentaire des moyens d'attache 12 du dispositif lingual 10. La ou les bagues dentaires utilisées sont destinées à être agencées autour des dents de l'arcade dentaire (2;3) du patient à laquelle le dispositif d'ancrage 20 est destiné à être fixé. Selon un autre mode de réalisation du dispositif d'ancrage 20, les moyens de fixation 21 comprennent au moins une plaquette dentaire destinée à être collée sur la face interne des dents de l'arcade dentaire (2;3) du patient à laquelle le dispositif d'ancrage 20 est destiné à être fixé. Les moyens d'attache 22 destinés à l'attache du dispositif lingual 10 sur le dispositif d'ancrage 20 sont fixés à cette ou ces plaquettes dentaires, directement ou par l'intermédiaire de fil d'acier reliant les différentes plaquettes dentaires fixées sur les dents.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, en particulier lorsque le patient n'a plus de dent, ou lorsque les dents restantes sur l'arcade dentaire (2;3) ne sont pas suffisantes ou adaptées pour la mise en place d'un dispositif d'ancrage 20 tel que décrit ci-dessus, on peut prévoir un dispositif d'ancrage 20 comprenant un organe de fixation destiné à être implanté à travers le maxillaire de l'arcade dentaire (2;3) du patient à laquelle le dispositif d'ancrage 20 est destiné à être fixé. A cette fin, on peut donc prévoir un dispositif d'ancrage 20 ayant un corps fileté pour permettre une implantation du dispositif d'ancrage 20 dans l'un des maxillaires du patient, à la manière de l'implantation d'un implant dentaire usuel. On peut également utiliser un implant dentaire classique sur lequel on fixe une superstructure comprenant un organe d'attache 22 complémentaire du moyen d'attache 12 du dispositif lingual 10. L'avantage des dispositifs d'ancrage 20 fixés de manière définitive à l'arcade dentaire (2;3) est de fournir au patient un système anti-ronflement intégré que le patient n'a pas besoin de transporter avec lui de manière indépendante comme cela est par exemple le cas des orthèses connues.

Les solutions proposées pour le système anti-ronflement présentent en outre l'avantage d'être très discrètes ce qui est important pour le patient qui doit porter un tel système anti-ronflement.

Enfin, comme on l'a indiqué plus haut, le système anti-ronflement proposé peut en outre, de manière complémentaire mais non nécessaire, comprendre un dispositif d'attache intermédiaire (non représenté) qui est prévu pour faire varier la position du dispositif lingual 10 par rapport au dispositif d'ancrage 20, et donc de faire varier la position de la langue à l'intérieur de la bouche. Le dispositif d'attache intermédiaire comprend donc des moyens d'attache qui sont adaptés pour coopérer respectivement avec les moyens d'attache 12 et 22 prévus sur les dispositifs lingual 10 et d'ancrage 20 du système anti-ronflement.

Le fait de pouvoir faire varier la position de maintien de la langue est particulièrement avantageux pour adapter le traitement du patient en fonction de la pathologie lui correspondant. En outre, il pourrait être envisagé de ne pas utiliser de dispositif d'attache intermédiaire, et de pouvoir tout de même faire varier la position de maintien de la langue, en utilisant des dispositifs linguaux 10 ayant des tiges de fixation 11 de longueurs différentes.

Outre les nombreux avantages décrits ci-dessus, le système anti-ronflement présenté permet d'être mis en place très facilement chez le patient. En particulier, sa mise en oeuvre n'impose pas nécessairement d'être adaptée à la forme particulière de la mâchoire du patient comme cela est toujours le cas pour les orthèses de l'art antérieur. En outre, un tel système anti-ronflement peut être facilement retiré, en vue d'une réparation par exemple, ou changé, de manière à modifier la position de maintien de la langue par exemple.

Le système est interchangeable par des manipulations simples que le patient lui- même pourrait effectuer ce qui est un avantage supplémentaire. Le système anti-ronflement présenté est également particulièrement avantageux en ce qu'il est très simple d'utilisation puisque le patient peut l'activer ou le désactiver de manière simple par un mouvement spécifique de langue par exemple, le maintien en position de la langue pendant le sommeil étant fait de manière extrêmement fiable, et sans aucun effort.

Le lecteur aura compris que de nombreuses modifications peuvent être apportées sans sortir matériellement des nouveaux enseignements et des avantages décrits ici. Par conséquent, toutes les modifications de ce type sont destinées à être incorporées à l'intérieur de la portée du système anti-ronflement selon l'invention.

Claims (12)

1. REVENDICATIONS1. Système de prévention de troubles respiratoires du sommeil pour un patient, caractérisé en ce que le système comprend : - un dispositif d'ancrage (20) comprenant des moyens de fixation (21) pour fixer ledit dispositif d'ancrage (20) à l'une des arcades dentaires (2;3) du patient, - et un dispositif lingual (10) comprenant des moyens de fixation (11) pour fixer ledit dispositif lingual (10) à la langue du patient, et des moyens d'attache (12) pour attacher de manière amovible ledit dispositif lingual (10) au dispositif d'ancrage (20) afin de maintenir la langue (1) du patient dans une position avancée pour empêcher ladite langue (1) d'obstruer les voies respiratoires du patient.
2. 2. Système selon la revendication 1, dans lequel les moyens d'attache (12) du dispositif lingual (10) comprennent un organe aimanté destiné à coopérer avec un organe aimanté du dispositif d'ancrage (20), pour une attache du dispositif lingual (10) au dispositif d'ancrage (20) par aimantation.
3. 3. Système selon la revendication 1, dans lequel les moyens d'attache (12) du dispositif lingual (10) comprennent un organe sensiblement sphérique destiné à coopérer avec un organe prévu sur le dispositif d'ancrage (20) et ayant une cavité complémentaire de l'organe sensiblement sphérique, ou réciproquement.
4. 4. Système selon la revendication 1, dans lequel les moyens d'attache (12) du dispositif lingual (10) comprennent un organe en forme d'anneau destiné à coopérer avec un organe en forme de crochet prévu sur le dispositif d'ancrage (20), ou réciproquement.
5. 5. Système selon la revendication 4, dans lequel le dispositif lingual (10) consiste en un anneau (14) destiné à être implanté à travers la langue du patient.
6. 6. Système selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel les moyens de fixation (11) du dispositif lingual (10) comprennent une tige destinée à traverser la langue (1) du patient, les moyens d'attache (12) étant agencés à l'une des extrémités de ladite tige, et la tige comprenant à son autre extrémité des moyens (13) pour maintenir le dispositif lingual (10) fixé à travers la langue (1).
7. 7. Système selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel les moyens de fixation (11) du dispositif lingual (10) comprennent une tige en forme de U destinée à être insérée dans la langue (1) du patient, les moyens d'attache (12) étant agencés aux deux extrémités de la tige en forme de U.
8. 8. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel le dispositif d'ancrage (20) est destiné à être fixé de manière amovible sur l'arcade dentaire (2;3) du patient, les moyens de fixation (21) du dispositif d'ancrage comprenant un organe moulé présentant une cavité ayant une forme complémentaire d'une pluralité de dents del'arcade dentaire (2;3) du patient à laquelle le dispositif d'ancrage (20) est destiné à être fixé.
9. 9. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel les moyens de fixation (21) du dispositif d'ancrage (20) comprennent au moins une bague destiné à être agencé autour de l'une des dents de l'arcade dentaire (2;3) du patient à laquelle le dispositif d'ancrage (20) est destiné à être fixé.
10. 10. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel les moyens de fixation (21) du dispositif d'ancrage (20) comprennent au moins une plaquette destinée à être collée sur l'une des dents de l'arcade dentaire (2;3) du patient à laquelle le dispositif d'ancrage (20) est destiné à être fixé.
11. 11. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel les moyens de fixation (21) du dispositif d'ancrage (20) comprennent un organe ayant une portion filetée destinée à être implantée dans le maxillaire de l'arcade dentaire (2;3) du patient auquel le dispositif d'ancrage (20) est destiné à être fixé.
12. 12. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, comprenant en outre un dispositif intermédiaire comprenant des moyens d'attache pour attacher de manière amovible ledit dispositif intermédiaire entre le dispositif lingual (10) et le dispositif d'ancrage (20), de manière à faire varier la position de maintien de la langue (1).