FR2941978A1 - Dispositif de cloisonnement d'une cuve de traitement ou de stockage d'eaux de ruissellement ou d'eaux usees - Google Patents

Abstract

Dispositif de cloisonnement d'une cuve de traitement d'eaux comportant un corps rotomoulé muni d'au moins deux compartiments de traitement montés en série, ce dispositif étant constitué par une cloison de séparation rotomoulée munie de bords profilés amincis (5) permettant son introduction par glissement dans des réservations du corps de la cuve, caractérisé en ce que les bords profilés (5) de la cloison de séparation sont équipés d'une garniture d'étanchéité souple (6) ayant une section essentiellement en forme de Ω constituée par deux tubes d'étanchéité (7 , 7 ) ouverts à leurs extrémités, s'étendant longitudinalement et réunis par une membrane préformée (8) chevauchant ces bords profilés (5).

Description

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La présente invention concerne un dispositif de cloisonne-ment d'une cuve de traitement ou de stockage d'eaux de ruissellement ou d'eaux usées. Les eaux devant être traitées ou stockées dans une telle cuve renferment classiquement une quantité notable de matières polluantes notamment des composés de densité inférieure à 1 et non miscibles dans l'eau (dits liquides légers) tels que les hydrocarbures et les graisses, ainsi que des boues, et diverses autres matières solides en suspension qu'il est nécessaire d'éliminer avant tout rejet vers un milieu récepteur ou toute réutilisation. Par suite, les particuliers ou les petites communautés locales ou artisanales souhaitent disposer de dispositifs permettant un pré-traitement, un traitement ou un stockage simple et bon marché d'eaux chargées de matières polluantes.

A cet effet, on a déjà proposé des cuves de traitement et de stockage d'eaux de ruissellement ou d'eaux usées comportant un corps rotomoulé, de préférence en polyéthylène muni d'au moins deux compartiments de traitement montés en série, à savoir d'une part un compartiment amont, notamment un compartiment de débourbage ou un compartiment d'aération dans lequel le flux à traiter est introduit par un orifice d'admission, et d'autre part un compartiment aval, notamment un compartiment d'extraction des hydrocarbures ou des liquides légers ou un compartiment de décantation secondaire d'où le flux d'eaux traitées est évacué par un orifice de sortie.

Une telle cuve de traitement ou de stockage, de forme essentiellement parallélépipédique, se distingue par une configuration simple, robuste et peu onéreuse, tout en étant de nature à remplir de manière globalement satisfaisante la fonction à laquelle elle est destinée ; elle peut en fonction des besoins et du savoir-faire de son fabricant avoir une capa- cité moyenne de l'ordre de 400 à 4 000 litres, tout en conservant une te-nue mécanique suffisante vis-à-vis des contraintes auxquelles elle est soumise. Dans les cuves de ce type, les différents compartiments de traitement sont séparés par un dispositif de cloisonnement qui peut avan- tageusement être constitué par une cloison de séparation rotomoulée essentiellement verticale, de préférence en polyéthylène réalisée sous la forme d'une plaque essentiellement rectangulaire.

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Une cloison de ce type est par ailleurs équipée de bords pro-filés amincis sur au moins trois de ses côtés, de façon à permettre son introduction par glissement dans des réservations prévues à cet effet sur les parois internes du corps de la cuve.

Pour qu'une telle cloison de séparation remplisse au mieux sa fonction, il est nécessaire que les deux compartiments qu'elle subdivise soient rigoureusement étanches l'un par rapport à l'autre. Or, en raison de la nature intrinsèque du procédé de roto-moulage qui entraîne l'absence de contre-moule, un objet rotomoulé ne peut pas avoir une surface interne totalement lisse et des dimensions parfaitement maîtrisées. Il est par suite impossible de garantir une parfaite adaptation de la périphérie de la cloison de séparation à la périphérie interne du corps de la cuve.

Pour exclure néanmoins tout risque de fuite à ce niveau, il est actuellement proposé de réaliser manuellement un joint autour de la cloison de séparation en fin de montage de la cuve, au moyen de cartouches de polyuréthane. Or, il s'agit là d'un travail long, salissant et coûteux et en outre particulièrement pénible dans la mesure où l'opérateur doit se glisser à la partie interne de la cuve, ce quelque soient ses dimensions. De plus, la réalisation de tels joints génère une quantité non négligeable de déchets et leur résistance au cours du temps (durabilité) ne peut être garantie.

La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients. A cet effet, celle-ci propose un dispositif de cloisonnement d'une cuve de traitement ou de stockage d'eaux de ruissellement ou d'eaux usées du type susmentionné caractérisé en ce que les bords profi- lés de la cloison de séparation sont équipés d'une garniture d'étanchéité souple ayant une section essentiellement en forme de n, ou de deux no-tes de musique, à savoir des blanches positionnées dos à dos, constituée par deux tubes d'étanchéité ouverts à leurs extrémités, s'étendant longitudinalement et réunis par une membrane préformée chevauchant ces bords profilés. Du fait de la configuration particulière de la garniture d'étanchéité, lorsque l'on introduit la cloison de séparation dans les réservations du corps de la cuve, les tubes d'étanchéité sont comprimés de part

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et d'autre de celle-ci, au niveau de ses bords profilés ; tout transfert de liquide entre les compartiments subdivisés par cette cloison, au niveau de la périphérie de celle-ci est ainsi exclu. Pour parfaire cette étanchéité par dissipation progressive de la pression exercée par le liquide sur les deux tubes d'étanchéité, ces tubes sont de préférence équipés de profils en pointe sur leur périphérie. Selon une autre caractéristique de l'invention, la garniture d'étanchéité est fixée sur le bord profilé de la cloison de séparation au moyen d'une série de vis passant au travers de la membrane préformée reliant les deux tubes d'étanchéité. La mise en place du joint d'étanchéité est ainsi particulièrement simple et rapide, et de plus la durabilité de ce joint n'est aucune-ment sujette à caution. Selon l'invention, la garniture d'étanchéité est avantageu-15 sement moulée en une seule pièce. Le matériau constitutif de cette garniture peut être quel-conque sans pour cela sortir du cadre de l'invention, à la condition qu'il soit adapté au liquide contenu dans la cuve. A titre d'exemple, on peut réaliser celle-ci en nitrile-PVC qui 20 correspond à un matériau bien adapté au stockage ou au traitement d'eaux contenant des hydrocarbures ou des graisses. Toutefois, tout autre matériau naturel ou de synthèse susceptible de faire office de garniture d'étanchéité peut également être choisi. Les caractéristiques du dispositif qui fait l'objet de 25 l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins non limitatifs annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective de la cloison de séparation, la figure 2 est une vue en perspective montrant la section de la garniture d'étanchéité, 30 la figure 3 est une perspective de détail illustrant le montage de cette garniture. Les dessins se réfèrent à titre d'exemple à un dispositif de cloisonnement destiné à une cuve de traitement d'eaux de ruissellement telle que décrite dans le document FR 2 836 471. 35 Un tel exemple choisi à titre illustratif n'est bien entendu aucunement limitatif de l'invention. Selon la figure 1, la cuve de traitement est équipée d'une cloison 1 réalisée en polyéthylène rotomoulé qui permet de séparer un

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compartiment de débourbage et un compartiment d'extraction des hydrocarbures de la cuve. La cloison de séparation 1 est plus précisément constituée par une plaque de dégrillage creuse essentiellement rectangulaire qui est munie à sa partie supérieure de deux fentes horizontales 2 situées l'une au-dessus de l'autre de façon à permettre l'introduction du flux à traiter à sa partie interne. La cloison de séparation 1 est en outre munie de part et d'autre des deux fentes 2 de deux rainures de rigidification verticales 3 10 situées elles aussi du côté du compartiment de débourbage. Le flux à traiter ayant pénétré dans la cloison de séparation 1 par les fentes horizontales 2 s'écoule vers le bas, à la partie interne de celle-ci avant de pénétrer dans un boîtier essentiellement parallélépipédique 4 prolongeant la cloison de séparation 1 du côté du compartiment 15 d'extraction des hydrocarbures. Le boîtier parallélépipédique 4 fait office de support pour une boîte de coalescence non représentée. Par ailleurs, et selon les figures 1 et 3, la cloison de séparation 1 est munie sur trois de ses quatre côtés de bords profilés amincis 5 20 permettant son introduction par glissement dans des réservations non représentées prévues à cet effet sur les parois internes du corps de la cuve. Ces bords profilés 5 sont équipés d'une garniture d'étanchéité souple moulée en une seule pièce en nitrile-PVC qui s'étend sur la totalité de leur longueur.

25 Selon la figure 2, la garniture d'étanchéité 6 est constituée par un élément essentiellement en forme d'SZ ou de deux blanches positionnées dos à dos. Cet élément 6 est plus précisément constitué par deux tubes d'étanchéité 71, 72 s'étendant longitudinalement qui sont ouverts à 30 leurs extrémités et réunis par une membrane profilée 8 qui chevauche les bords profilés 5 de la cloison de séparation 1. Selon la figure 2, les deux tubes d'étanchéité 71, 72 sont en outre équipés sur leur périphérie de profils en pointe 9. Selon la figure 3, la garniture d'étanchéité 6 est fixée sur les 35 bords profilés 5 de la cloison de séparation 1 au moyen d'une série de vis 10 passant au travers de la membrane préformée 8 reliant les deux tubes d'étanchéité 71, 72. Une seule de ces vis est représentée sur la figure 3.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS1 °) Dispositif de cloisonnement d'une cuve de traitement ou de stockage d'eaux de ruissellement ou d'eaux usées comportant un corps rotomoulé essentiellement parallélépipédique, de préférence en polyéthylène muni d'au moins deux compartiments de traitement montés en série, à savoir d'une part un compartiment amont dans lequel le flux à traiter est introduit par un orifice d'admission, et d'autre part un compartiment aval d'où le flux d'eaux traitées est évacué par un orifice de sortie, ce dispositif de cloisonnement étant constitué par une cloison de séparation rotomoulée essentiellement verticale (1) de préférence en polyéthylène réalisée sous la forme d'une plaque essentiellement rectangulaire munie de bords profilés amincis (5) sur au moins trois de ses côtés de façon à permettre son introduction par glissement dans des réservations prévues à cet effet sur les parois internes du corps de la cuve, caractérisé en ce que les bords profilés (5) de la cloison de séparation sont équipés d'une garniture d'étanchéité souple (6) ayant une section essentiellement en forme de SZ constituée par deux tubes d'étanchéité (71, 72) ouverts à leurs extrémités, s'étendant longitudinalement et réunis par une membrane préformée (8) chevauchant ces bords profilés (5). 2°) Dispositif de cloisonnement selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux tubes d'étanchéité (71, 72) sont équipés de profils en pointe (9) sur 25 leur périphérie. 3°) Dispositif de cloisonnement selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que 30 la garniture d'étanchéité (6) est fixée sur les bords profilés (5) de la cloison de séparation (1) au moyen d'une série de vis (10) passant au travers de la membrane préformée (8) reliant les deux tubes d'étanchéité (71, 72). 4°) Dispositif de cloisonnement selon l'une quelconque des revendications 35 1 à3, caractérisé en ce que la garniture d'étanchéité (6) est moulée en une seule pièce. 5°) Dispositif de cloisonnement selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la garniture d'étanchéité (6) est réalisée en nitrile-PVC.5