FR2939000A1 - Procede de fabrication de parfum au sein d'un systeme comportant un serveur et au moins deux terminaux interactifs de formulation de parfums - Google Patents

Procede de fabrication de parfum au sein d'un systeme comportant un serveur et au moins deux terminaux interactifs de formulation de parfums Download PDF

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Abstract

Procédé de fabrication de parfum au sein d'un système comportant : - un serveur agencé pour échanger des données avec une pluralité de terminaux interactifs de formulation de parfums, - au moins deux terminaux interactifs de formulation de parfums, chaque terminal interactif comportant : - plusieurs substances odorantes permettant lorsque combinées dans diverses proportions de créer une pluralité de parfums, - un moyen de distribution pour distribuer une sélection de ces substances odorantes hors du terminal, - une interface utilisateur permettant à un utilisateur du terminal de sélectionner des substances à distribuer à partir du terminal afin de formuler un parfum, - une interface réseau permettant au terminal de communiquer avec le serveur, procédé dans lequel : - le serveur reçoit d'un premier terminal une requête comportant des données relatives aux substances odorantes disponibles sur le premier terminal ou pouvant éventuellement être disposées sur ce premier terminal, et/ou une requête identifiant au moins un deuxième terminal avec lequel le serveur peut communiquer - le serveur détermine en réponse à la réception de cette requête une formulation à reproduire par le premier terminal ou le deuxième terminal, compte-tenu des seules substances odorantes disponibles sur le premier terminal ou le deuxième terminal ou de substances odorantes pouvant être disposées sur le premier terminal ou le deuxième terminal, et le serveur transmet ladite formulation au terminal destinataire.

Description

La présente invention concerne la préparation de compositions odorantes, notamment de compositions parfumées. Des solutions professionnelles existent pour créer des parfums, utilisant des appareils qui permettent un mélange de différentes huiles essentielles que l'on choisit de mélanger. Ainsi, ces appareils soulagent le professionnel dans son travail puisqu'il n'a plus à peser et mélanger manuellement les ingrédients qu'il veut incorporer dans la formulation. Bien que l'on puisse concevoir qu'un utilisateur sans connaissance en matière de parfum puisse manipuler ces appareils, le résultat ne serait pas satisfaisant. Il se perdrait très vite et n'arriverait pas à réaliser le parfum qui lui plait. Par ailleurs, l'encombrement et le prix, justifié par la sophistication, de ces appareils rendent une utilisation individuelle très difficile et de ce fait, l'utilisation est restreinte aux professionnels. On s'est demandé s'il n'était pas envisageable de transposer une telle solution au grand public dans une version simplifiée de ces appareils. En fait, cela rend le problème encore plus difficile car on ne simplifie pas l'exercice, on ne fait que limiter les moyens.
On a cherché des solutions où l'utilisateur va réaliser lui-même ses mélanges. En effet, rien n'empêche un utilisateur de mélanger différentes huiles essentielles, avec éventuellement des appareils pour l'aider à peser et mélanger les ingrédients. On sait que ces solutions ne sont pas satisfaisantes car l'utilisateur n'arrive pas à obtenir facilement les notes olfactives qu'il recherche. De temps en temps, il peut obtenir une note qu'il trouve agréable, mais ne sait pas comment l'améliorer. L'utilisateur peut, s'il veut se livrer à cet exercice, essayer de nombreuses combinaisons, compensant ainsi son inexpérience par le nombre des essais. Dans ce cas, pour ne pas gâcher ses huiles essentielles et ingrédients, il opère des essais de mélanges en utilisant de petites quantités à chaque fois. Si, par le jeu des mélanges, il arrive à obtenir une solution qu'il considère plaisante, il est difficile pour lui de retenir les différentes opérations de mélange qu'il a réalisées, et donc de la reproduire à nouveau. De ce fait, il a préparé, en général en petite quantité, un mélange qui lui plaît, mais qui va vite s'épuiser. Il sera frustré de ne pas réussir à reproduire son mélange, par exemple en grande quantité, lorsqu'il sera épuisé. Cette approche peut plaire à certains passionnés mais, en général, les utilisateurs n'ont pas le temps et l'exercice est tellement fastidieux et désespérant qu'ils abandonnent très vite.
Certains appareils ont été décrits pour aider à réaliser des mélanges, par exemple dans le brevet US 7.152.758 B2. Ces appareils sont destinés à recevoir des ordres de pesage et de mélange d'huiles essentielles, et les réaliser. C'est un progrès car ces tâches peuvent être fastidieuses. Mais, la solution s'avère inadaptée car l'utilisateur ne sait comment créer et améliorer ses mélanges. On pourrait penser qu'en réalisant de nombreux essais, l'utilisateur pourra obtenir un mélange qui lui plaît. Malheureusement, par effet de saturation de l'organe olfactif, l'idée de réaliser de nombreux essais est difficilement concevable. Cette approche ne résout pas non plus le problème de la reproduction, surtout en grande quantité, des mélanges qui ont été retenus comme intéressants.
Des solutions intermédiaires ont été essayées. Par exemple, une personne demande à un professionnel de réaliser son parfum. Pour ce faire, on demande à la personne d'exprimer le parfum qu'elle désire et le professionnel essaie de comprendre les souhaits de la personne. Malheureusement, ceci laisse une telle place à l'interprétation par le professionnel qu'en général cette approche ne fonctionne pas. De plus, elle est très coûteuse du fait du temps passé par le professionnel. L'utilisateur reçoit la création du professionnel et s'aperçoit en général qu'elle ne correspond pas à ses souhaits. Dans une variante, la personne doit renseigner le professionnel en répondant à un ou plusieurs questionnaires. Ceci laisse place à l'interprétation par la personne confrontée au questionnaire car elle ne comprend pas toujours bien les questions. Encore une fois, l'approche n'a pas connu de succès. Que la relation se fasse en direct (dans un atelier par exemple) ou par téléphone ou par Internet, cela ne change pas la problématique majeure qu'implique l'interprétation de l'expression des souhaits de l'utilisateur. D'autres appareils de diffusion d'odeurs sont connus.
La demande FR 2 854 253 divulgue une installation de commande de diffuseurs d'odeur qui permet à une application pilotant un diffuseur d'avertir un utilisateur s'il manque des substances sur le diffuseur et de l'inviter le cas échéant à disposer les substances nécessaires sur le diffuseur ou à les commander. Les demandes US 2004/0235430, US 2006/0062408 et le brevet US 7 310 539 30 divulguent des téléphones portables agencés pour diffuser une odeur préalablement associée à un contact de l'utilisateur du terminal, lors d'un appel de ce contact.
La demande US 2004/0204043 divulgue un terminal agencé pour échanger un message odorant avec un autre terminal et pour diffuser ensuite le message reçu, par analogie avec les SMS. Ce terminal peut encore être agencé pour télécharger une formulation depuis un site internet et la diffuser sur un terminal.
Pour résumer, il n'existe pas à la connaissance de la Demanderesse de solution connue permettant de réaliser, créer ou nuancer son ou ses parfums de façon efficace, rapide et pratique. De ce fait, la seule solution pour une personne d'obtenir un parfum qui lui plaît reste comme avant de se contenter du choix qu'on lui propose dans les magasins.
L'invention vise à remédier à tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur. Résumé L'invention a pour objet, selon l'un de ses aspects, un procédé de fabrication de parfum au sein d'un système comportant : - un serveur agencé pour échanger des données avec une pluralité de terminaux interactifs de formulation de parfums, - au moins deux terminaux interactifs de formulation de parfums, chaque terminal interactif comportant : - plusieurs substances odorantes permettant lorsque combinées dans diverses proportions de créer une pluralité de parfums, - un moyen de distribution pour distribuer une sélection de ces substances odorantes hors du terminal, - une interface utilisateur permettant à un utilisateur du terminal de sélectionner des substances à distribuer à partir du terminal afin de formuler un parfum, - une interface réseau permettant au terminal de communiquer avec le serveur, procédé dans lequel : - le serveur reçoit d'un premier terminal une requête comportant des données relatives aux substances odorantes disponibles sur le premier terminal ou pouvant éventuellement être disposées sur ce premier terminal, et/ou une requête identifiant au moins un deuxième terminal avec lequel le serveur peut communiquer, - le serveur détermine, en réponse à la réception de cette requête une formulation à reproduire sur le premier terminal ou sur le deuxième terminal, compte-tenu des seules substances odorantes disponibles sur le premier ou le deuxième terminal ou de substances odorantes pouvant être disposées sur le premier ou deuxième terminal, et - le serveur transmet ladite formulation au terminal destinataire. L'invention permet de réaliser, créer ou nuancer son ou ses parfums, en tout endroit, d'une manière pratique et efficace, au sens qu'elle permet à tout utilisateur, même sans connaissance en la matière, d'obtenir et d'améliorer son ou ses parfums. De plus, l'invention peut présenter d'autres avantages. Elle permet par exemple de reproduire les formulations retenues, de recevoir des formulations d'autres personnes, d'échanger des parfums avec d'autres personne, de s'éduquer en matière de parfum, selon l'axe de la création des parfums ou celui de la reconnaissance et de l'expression des notes olfactives. Grâce à l'invention, il est également possible de mieux adapter les échanges et de faire progresser plus vite la mise au point des formulations. Par reproduire une formulation , il faut comprendre fabriquer le parfum correspondant à la formulation en vue de sa diffusion ou de son conditionnement. Par "terminal destinataire", il faut comprendre le terminal à qui le serveur adresse une formulation aux fins de sa reproduction sur le terminal. Il peut s'agir du premier terminal, à l'origine de la requête, ou d'un deuxième terminal, différent du premier et identifié dans la requête par le premier terminal. L'invention permet par exemple d'adapter la proposition de formulation du serveur aux substances odorantes effectivement disponibles sur le terminal destinataire, ce qui peut permettre d'éviter des incompréhensions entre l'utilisateur du premier terminal et le serveur et d'éviter qu'un terminal destinataire n'entreprenne la reproduction d'une formulation dont il lui manque des composants. La requête transmise par le premier terminal au serveur décrit par exemple une formulation élaborée sur le premier terminal et le serveur peut déterminer une formulation optimisée à reproduire sur la base de la formulation élaborée sur le terminal.
On désigne par la suite par formulation élaborée une formulation conçue à l'aide du premier terminal ou par l'utilisateur du premier terminal, et par formulation optimisée une formulation proposée par le serveur sur la base d'une formulation élaborée et satisfaisant à un critère d'acceptation prédéfini, par exemple le respect de lois d'association de notes olfactives et/ou de proportions d'emploi de substances odorantes et/ou de compatibilité entre les substances odorantes. La formulation optimisée est par exemple déterminée en ne prenant en compte 5 que les substances odorantes disponibles sur le premier terminal et le serveur peut transmettre cette formulation optimisée au premier terminal. En variante, le serveur peut déterminer la formulation optimisée en accédant à une table de correspondances entre substances odorantes. Le serveur utilise par exemple la table de correspondances entre substances odorantes pour remplacer une ou plusieurs 10 substances odorantes de la formulation élaborée, non disponibles sur le premier terminal, par des substances odorantes disponibles sur le premier terminal. Le serveur compare par exemple, à l'aide de la table de correspondances entre substances odorantes, des substances odorantes listées dans une formulation optimisée envisagée et les substances odorantes disponibles sur le premier terminal, pour déterminer 15 une nouvelle formulation optimisée adaptée au premier terminal. La formulation optimisée envisagée est par exemple sélectionnée dans une base de données associée au serveur. En variante, le serveur détermine la formulation optimisée à reproduire sur la base de la formulation élaborée en prenant en compte des substances odorantes non disponibles sur le premier terminal mais pouvant être disposées sur le premier terminal, 20 puis la formulation optimisée est transmise au premier terminal. En variante, la formulation optimisée déterminée par le serveur n'est pas reproductible par le premier terminal, et le serveur interroge un deuxième terminal afin de vérifier que ce deuxième terminal dispose des substances odorantes pour reproduire la formulation optimisée et le serveur transmet la formulation optimisée au deuxième 25 terminal. Ce deuxième terminal est par exemple choisi dans une liste de terminaux associée au premier terminal. Le deuxième terminal est par exemple identifié dans la requête transmise par le premier terminal au serveur et le serveur peut adresser un message d'avertissement au premier terminal lorsque le deuxième terminal ne dispose pas des substances odorantes 30 permettant de reproduire la formulation transmise par le premier terminal et/ou la formulation optimisée réalisée à partir de la formulation élaborée sur le premier terminal.
La requête transmise par le premier terminal au serveur peut encore identifier les substances odorantes disponibles ou pouvant être éventuellement disposées sur le deuxième terminal. Le serveur peut déterminer si l'une au moins des substances odorantes listées dans la formulation optimisée, identifiée comme non disponible sur le terminal destinataire, peut être remplacée par au moins une substance odorante disponible sur le terminal destinataire, afin d'obtenir un résultat proche, par exemple perçu par un nez peu entraîné comme le même parfum.
Selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, la requête transmise par le premier terminal au serveur ne décrit aucune formulation et le serveur détermine la formulation à reproduire sur le terminal destinataire, en ne prenant en compte que les substances odorantes disponibles sur ledit terminal destinataire. Selon cet exemple, l'utilisateur du terminal destinataire, ou ce dernier, transmet au serveur la liste des substances odorantes disponibles sur le terminal destinataire, la formulation étant entièrement élaborée au niveau du serveur, ce qui peut permettre de pallier le manque éventuel de connaissances de l'utilisateur en termes de parfums. Le serveur peut déterminer la formulation proposée au terminal destinataire en fonction de données variables, par exemple d'instructions données au serveur de privilégier telle ou telle formulation, dans un but d'amener l'utilisateur à acheter ultérieurement le parfum correspondant. La formulation peut encore être choisie dans une liste de manière aléatoire. Le serveur peut éventuellement vérifier que la formulation n'a pas déjà été envoyée au terminal destinataire.
Le serveur peut déterminer la formulation à reproduire sur le terminal destinataire en remplaçant une ou plusieurs substances odorantes listées dans la formulation envisagée et non disponibles sur le terminal destinataire par des substances odorantes disponibles sur le terminal destinataire, à l'aide d'une table de correspondances entre substances odorantes similairement à ce qui a été décrit précédemment.
Le serveur peut transmettre au terminal destinataire une requête invitant l'utilisateur de ce terminal à disposer dans le terminal destinataire au moins une substance odorante en vue de reproduire une formulation transmise par le serveur au terminal destinataire. Le serveur peut interroger une mémoire associée au terminal destinataire afin de connaître des préférences utilisateur correspondantes et en tenir compte pour proposer une formulation. Par mémoire associée à un terminal , il faut comprendre une mémoire intégrée au terminal ou une mémoire située hors du terminal et accessible depuis ce dernier et/ou accessible par le serveur. Il peut s'agir par exemple d'une mémoire de masse du serveur. La requête adressée au serveur peut également comporter des informations 10 relatives à la quantité encore disponible de chaque substance odorante sur le terminal destinataire. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un terminal interactif de formulation de parfums, comportant : - une pluralité de substances odorantes permettant de composer des parfums, 15 - un moyen de reconnaissance des substances présentes sur le terminal, - un moyen de distribution permettant de distribuer une sélection de ces substances odorantes, - une interface utilisateur permettant de tester des formulations réalisées à partir de substances odorantes disponibles sur le terminal et/ou de sélectionner des 20 substances à distribuer, et - une interface réseau permettant de transmettre à un serveur ou à un autre terminal la liste des substances disponibles sur le terminal ou de répondre à une requête d'un serveur ou d'un autre terminal visant à déterminer si certaines substances odorantes sont disponibles sur le terminal. 25 Le terminal est par exemple agencé pour signaler à l'utilisateur les formulations réalisables, parmi des formulations mémorisées par le terminal, à partir des seules substances disponibles sur le terminal ou de substances indiquées par l'utilisateur. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le terminal peut accéder à une table de correspondances entre substances odorantes, notamment comporter en 30 mémoire une telle table de correspondances entre substances odorantes, en vue de la substitution d'une substance odorante non disponible sur le terminal par au moins une autre substance odorante disponible sur celui-ci.
L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de fabrication d'un parfum, dans lequel : - on permet à un premier terminal de transmettre à un deuxième terminal une requête décrivant une formulation à reproduire, chaque terminal disposant de substances odorantes et d'une interface utilisateur permettant à l'utilisateur de commander la reproduction d'une formulation, et dans lequel : - le premier terminal interroge une mémoire associée au deuxième terminal afin de vérifier que les substances odorantes listées dans la formulation décrite dans la requête sont disponibles sur le deuxième terminal.
Le premier terminal interroge par exemple la mémoire associée au deuxième terminal pour connaître des préférences utilisateur enregistrées dans cette mémoire, avant que le premier terminal n'envoie une formulation au deuxième terminal. Terminal Le terminal peut être réalisé sous la forme d'un seul appareil mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque le terminal est réalisé à l'aide de plusieurs appareils disposés en un même endroit. Le terminal est par exemple de taille réduite, étant par exemple un appareil portatif, étant notamment destiné à être manipulé par un utilisateur et pouvant, le cas échéant, être introduit dans un sac à main. Le terminal peut être considéré comme l'association d'un ordinateur, portable ou fixe, une console de jeu, portable ou non, avec une extension interne, par exemple une carte, une extension externe intégrée, ou externe non intégrée. Le terminal comporte par exemple une source d'énergie électrique autonome intégrée, comme des piles ou un accumulateur.
Le terminal comporte par exemple une pluralité de réservoirs, par exemple plus de deux, trois, cinq ou dix réservoirs, recevant les substances pour la préparation de parfums. Les réservoirs sont par exemple montés de façon amovible dans le terminal de façon à pouvoir être remplacés pendant et/ou après utilisation du terminal. Les réservoirs sont avantageusement agencés de telle sorte que les substances qu'ils contiennent puissent être échangées, remplacées ou rechargées. On désigne par substance soit une substance pure, soit une substance diluée, soit un mélange de substances, dilué ou non.
Une substance peut contenir entre 1 et 50, notamment entre 10 et 20 composés. Les substances sont par exemple portables en tant que telles et/ou être des substances habituellement utilisées pour la création de parfums. Le terminal comporte par exemple une interface utilisateur et une interface réseau. L'interface utilisateur comporte par exemple l'un au moins parmi un clavier, un joystick, un touch pad, un écran, éventuellement tactile, et un système de reconnaissance vocale. Le terminal comporte également un moyen de distribution, comme décrit plus loin, des substances contenues dans les réservoirs dans des proportions choisies.
Une mémoire est par exemple associée au terminal, cette mémoire pouvant être intégrée au terminal ou être externe au terminal et accessible par ce dernier. La mémoire peut comporter un disque dur, des circuits électroniques par exemple de type mémoire flash ou un lecteur/graveur de disque optique, entre autres. La mémoire associée au terminal peut comporter des formulations de parfums précédemment envoyées par le serveur au terminal ou par au moins un deuxième terminal audit terminal et/ou des formulations de parfums envoyées par le terminal au serveur ou à un deuxième terminal. La mémoire associée au terminal peut également comporter des préférences utilisateur, par exemple définies par l'utilisateur du terminal et qui seront décrites plus loin.
Le terminal peut encore comporter d'autres modules, comme décrit ci-après. Le terminal peut également être agencé pour permettre d'autres applications que la préparation de parfums, pouvant par exemple être utilisé pour le maquillage. Le terminal comporte un moyen de distribution dédié au parfumage de maquillage.
Le premier terminal et le deuxième terminal peuvent tous deux être tels que décrits ci-dessus. Serveur On désigne par serveur un ou plusieurs ordinateurs programmés, capables par exemple de gérer les échanges de données avec un nombre important de terminaux.
Une base de données est par exemple associée au serveur, cette base de données étant par exemple intégrée au serveur ou étant externe au serveur et accessible par ce dernier.
La base de données peut répertorier des exemples de formulations prédéfinies et/ou comporter des règles d'association renseignant sur la possibilité et/ou la pertinence d'associations de substances au sein de diverses formulations. La base de données peut également comporter des préférences utilisateur associées aux utilisateurs des terminaux. Le serveur est par exemple entièrement automatisé, c'est-à-dire que l'analyse des requêtes provenant d'un terminal est exclusivement effectuée sans intervention humaine. En variante, le serveur permet l'intervention d'une personne spécialisée dans 10 l'élaboration de compositions parfumées. Le serveur est par exemple agencé pour : - recevoir de la part d'un premier terminal une requête comportant des informations relatives aux substances disponibles sur le premier terminal et, le cas échéant, une formulation élaborée par l'utilisateur du premier terminal et que ce dernier souhaite 15 reproduire ou voir améliorer, et - analyser la requête pour déterminer une formulation à reproduire, le cas échéant sur la base de la formulation élaborée décrite dans la requête transmise par le premier terminal. Lorsque la requête décrit une formulation élaborée par l'utilisateur du premier 20 terminal et que l'utilisateur du premier terminal souhaite par exemple reproduire, le serveur peut, lors de l'analyse de la requête, procéder à l'évaluation de la formulation élaborée en vue de déterminer si cette formulation élaborée satisfait à un critère d'acceptabilité. Le critère d'acceptabilité correspond par exemple au respect d'une ou plusieurs 25 lois d'association de notes olfactives et/ou de proportions d'emploi de substances odorantes et/ou de compatibilité entre les substances odorantes S'il s'avère que le critère d'acceptabilité n'est pas satisfait, le serveur détermine par exemple lors de l'analyse de la requête la ou les modifications pouvant être apportées à la formulation élaborée afin d'obtenir une formulation optimisée satisfaisant 30 audit critère d'acceptabilité. La formulation optimisée diffère par exemple de la formulation élaborée par : - l'ajout et/ou la suppression d'au moins une substance odorante par rapport à la formulation élaborée et/ou, - la modification de la proportion d'au moins une substance odorante par rapport à la formulation élaborée.
Le serveur peut, lors de l'analyse de la requête, déterminer au moins une formulation capable d'être reproduite par le premier terminal sur la base des substances odorantes disponibles sur le premier terminal. Comme on le verra par la suite, le serveur est par exemple agencé pour accéder à une table de correspondances entre substances odorantes.
Le serveur peut également déterminer au moins une formulation en prenant en compte au moins une autre substance odorante non disponible sur le premier terminal mais pouvant être ajoutée aux substances disponibles. Le serveur est par exemple agencé pour adresser un message d'avertissement au premier terminal lorsqu'une ou plusieurs substances listées dans la formulation déterminée par le serveur ne sont pas disponibles. Lorsque le premier terminal comporte une source d'énergie électrique, le serveur peut également, lors de l'analyse de la requête, interroger le premier terminal sur l'état d'épuisement de la source d'énergie électrique autonome. Le serveur est par exemple agencé pour accéder à une mémoire dans laquelle sont enregistrées des préférences utilisateur associées à l'utilisateur du premier terminal lors de la détermination de la formulation sur la base de la requête reçue. Ces préférences utilisateur seront décrites plus explicitement ci-après. Lorsque le terminal est intégré dans un ordinateur ou une console, l'accès du serveur à la mémoire de l'ordinateur peut être limité aux seules données enregistrées dans 25 la mémoire se rapportant à la préparation de parfum. Selon un premier exemple de serveur selon l'invention, le serveur n'est pas associé à des réservoirs recevant des substances odorantes ni à des moyens de distribution de ces substances odorantes. Le serveur peut, lorsque l'une au moins des substances de la formulation optimisée n'est pas disponible sur le premier terminal, transmettre la 30 formulation optimisée à un deuxième terminal disposant des substances servant à la reproduction de la formulation optimisée et d'un moyen de distribution de ces substances dans des proportions choisies.
La requête envoyée au serveur par le premier terminal comporte par exemple en plus d'une formulation élaborée, un identifiant d'un deuxième terminal et le serveur peut être configuré pour transmettre à ce deuxième terminal la formulation optimisée à reproduire, fondée sur la formulation élaborée.
Selon un autre exemple de serveur selon l'invention, ce dernier est associé à des réservoirs recevant des substances odorantes et à un moyen de distribution de ces substances odorantes. Dans un tel cas, le serveur peut, après avoir déterminé une formulation optimisée sur la base de la formulation élaborée, reproduire cette formulation optimisée.
L'invention n'est pas limitée à un seul serveur. Dans une variante, l'invention met en oeuvre plusieurs serveurs communiquant entre eux et dédiés à des applications différentes. Un serveur est par exemple dédié à la préparation de parfums, et un autre serveur est dédié à la préparation de compositions de maquillage, ou de soin, qui peuvent comporter comme parfum la formulation élaborée ou optimisée. Ces différents serveurs peuvent s'adresser à un terminal capable de prendre en compte plusieurs des applications décrites ci-dessus ou à des terminaux dédiés à une de ces applications. En variante, un même serveur est dédié à plusieurs des applications décrites ci-20 dessus et les terminaux sont dédiés à une application spécifique. En variante encore, plusieurs serveurs sont dédiés à une même application, par exemple à la préparation de parfums. Standard de communication des formulations Selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'utilisateur du premier 25 terminal peut élaborer une formulation et la reproduire à l'aide du seul premier terminal. Selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, représenté de façon schématique à la figure 1, l'utilisateur du premier terminal 1 élabore une formulation, et une requête décrivant cette formulation élaborée est transmise au serveur 2 par le premier terminal 1 puis, le serveur 1 procède à l'analyse décrite ci-dessus. 30 En variante, le serveur 2 détermine et transmet une formulation au premier terminal 1 qui peut alors reproduire le parfum correspondant.
Dans l'exemple de réalisation représenté à la figure 2, le premier terminal 1 communique avec un deuxième terminal 2 pour échanger avec ce dernier des formulations et/ou transmettre et/ou recevoir des requêtes de reproduction à distance de formulations. Selon un autre exemple de réalisation, illustré à la figure 3, le serveur 2 transmet la formulation optimisée sur la base de la formulation élaborée par le premier terminal 1 au deuxième terminal 3 pour que ce dernier la reproduise. Comme on peut le voir sur les figures 1 à 3, l'invention implique la mise en oeuvre de communications entre le premier terminal 1, le serveur 2 et, le cas échéant, le deuxième terminal 3. Le serveur 2 et le premier terminal 1 et, le cas échéant, le deuxième terminal 3, sont par exemple agencés pour communiquer selon un standard de communication. Comme on le verra par la suite, le serveur et chaque terminal sont connectés ou connectables, la connexion étant une connexion filaire ou non. Le standard de communication comprend par exemple un protocole de 15 transmission des informations permettant d'identifier des substances et/ou décrivant sur la teneur de chaque substance utilisée dans la formulation. Les informations permettant d'identifier la substance sont par exemple dépourvues de données décrivant des propriétés de la substance et ne comportent par exemple qu'un code. 20 Le serveur et/ou chaque terminal est par exemple agencé pour convertir le code en informations sur la substance. Selon un premier exemple de standard, les informations permettant d'identifier la substance ne comportent qu'une information sur l'emplacement du réservoir contenant la substance dans chaque terminal. 25 Selon ce premier exemple, les réservoirs contenant les substances sont par exemple disposés de façon prédéterminée dans chaque terminal. Selon un deuxième exemple de standard, les informations permettant d'identifier la substance comportent des informations permettant d'identifier un groupe de substances, par exemple une palette de substances, et des informations permettant 30 d'identifier l'emplacement de la substance à l'intérieur de ce groupe de substances.
Selon un autre exemple de standard, les informations permettent d'identifier chaque substance indépendamment de la position du réservoir qui la contient sur le terminal. Les informations sur les teneurs de chaque substance dans la formulation sont de préférence les quantités totales de ces substances dans la formulation. Ces quantités peuvent être exprimées en volume ou poids, dans un standard métrique ou autre, ou propriétaire. En variante, les informations relatives à la teneur d'une substance dans la formulation comportent l'un au moins de : - la durée de transfert ou d'écoulement de la substance depuis le réservoir contenant la substance vers le moyen de distribution, - la force et/ou la pression à appliquer sur le réservoir contenant la substance et/ou - la tension à appliquer à un actionneur électrique permettant de distribuer la substance depuis le réservoir. Le standard peut également comporter, pour au moins l'une des substances de la formulation, notamment pour chaque substance de la formulation, au moins l'une des informations choisies dans la liste suivante : une température de chauffage requise, l'état physique de la substance, comme la viscosité ou la couleur par exemple, des informations sur des incompatibilités croisées avec d'autres substances, une date d'utilisation ou de fabrication ou de péremption de la substance, des numéros de lots relativement à l'exigence de traçabilité, ou encore d'éventuels risques associé à la substance, tels que des risques allergiques. Le standard peut par exemple permettre de coder toutes les informations 25 mentionnées ci-dessus, sans que toutes ces informations soient systématiquement contenues dans les données transmises lors d'une communication. Les informations transmises comportent par exemple des informations relatives au parfum obtenu, indépendamment d'une substance particulière, par exemple l'une au moins des informations choisies dans la liste suivante : une température de chauffage ou 30 autre stimulation, une vitesse ou des conditions d'agitation ou des temps de mise en repos du parfum, l'ordre d'ajout des substances lors de la reproduction de la formulation, des informations sur l'état physique du parfum, comme sa viscosité, sa couleur ou sa stabilité par exemple, une date d'utilisation, de fabrication ou de péremption du parfum, d'éventuels risques, tels que des risques allergiques. Les informations transmises selon le protocole de communication peuvent encore comporter par exemple des informations relatives à la destination du parfum selon la formulation, par exemple si le parfum selon la formulation doit être introduit dans un solvant, ou dans un produit comme par exemple un produit cosmétique, alimentaire, carburant, fluide de nettoyage, du linge, du sol, de la vaisselle. De telles informations peuvent encore se rapporter à la désignation des parties du corps sur lesquelles le parfum doit être appliqué, notamment le cou, la tête, les aisselles, les pieds ou certains objets, comme des vêtements, chaussures, meubles, ou encore voitures. Les informations transmises peuvent également comporter des informations permettant de savoir si le parfum selon la formulation doit être distribué avec un distributeur ou diffuseur passif ou actif, par exemple électrique, thermique ou sous forme de spray.
Les informations peuvent préciser si la formulation à reproduire est destinée à un homme, une femme ou un enfant, ou encore si le parfum selon la formulation est destiné à une classe d'âge particulière. Le standard de communication peut prévoir une information précisant si le parfum selon la formulation est destiné à des groupes tels que ceux qu'on peut définir par une affinité commune à des produits de consommation, des produits artistiques, des acteurs, chanteurs ou personnalités, ou encore si le parfum selon la formulation est destiné à une personne donnée, un groupe de personnes données, une famille. Le standard de communication peut encore comporter des informations identifiant tous les substances contenues dans les réservoirs du premier terminal ainsi que 25 leur quantité restante dans les réservoirs. Les informations transmises peuvent également identifier les substances présentes dans les réservoirs d'un deuxième terminal avec lequel le premier terminal est connecté ou avec lequel il a déjà échangé des informations relatives à la préparation d'un parfum. Le cas échéant, ces informations comportent également les quantités restantes des 30 substances dans les réservoirs du deuxième terminal. Les informations transmises peuvent être relatives au contexte dans lequel se trouve l'utilisateur du premier terminal, comme par exemple la température ambiante, l'humidité ambiante, l'odeur ambiante, l'heure, en tenant compte du décalage horaire, le cas échéant. Les informations transmises peuvent également se rapporter au fonctionnement du premier terminal. De telles informations sont par exemple obtenues par un test d'auto fonctionnement, s'effectuant systématiquement lors de l'allumage du terminal ou de façon périodique. Ces informations se rapportent par exemple à la vitesse d'écoulement de fluide au sein du terminal, au fonctionnement et/ou disfonctionnement de certains modules du terminal. Le standard de communication peut également prévoir des informations relatives au déroulement de la communication, regroupées dans un en-tête (header) ou en plusieurs parties. Ces informations comportent par exemple des informations relatives à l'identification du premier terminal et/ou d'un utilisateur de ce dernier, à l'identification du serveur, à l'identification d'un deuxième terminal, à l'identification de la date et/ou de la communication, à une identification sur une session de travail, sur le premier terminal ou sur le serveur, à un système de cryptage assurant la confidentialité des informations. Comme on l'a vu précédemment, l'identification des substances et la quantité restante de ces dernières peuvent être représentées par des paramètres distincts. Le header peut comporter des informations précisant quels sont le ou les paramètres retenus pour identifier les substances et/ou quantifier la ou les substances dans la formulation, de telles informations permettant à chaque terminal et/ou au serveur d'interpréter les données transmises lors de la communication. Comme on le verra par la suite, chaque terminal et le serveur sont par exemple agencés pour fonctionner selon plusieurs modes de reproduction différant entre autres par la quantité de parfum préparé et les informations transmises comportent par exemple des informations permettant d'identifier le mode de reproduction et, par suite, la quantité de parfum à préparer. Le cas échéant, plusieurs standards de communication peuvent être utilisés et chaque terminal et/ou le serveur peut comporter un module de conversion d'un standard à un autre.
Substances Comme déjà mentionné, chaque terminal comporte avantageusement une pluralité de réservoirs recevant des substances pour la préparation d'un parfum. Le terminal comporte par exemple plusieurs dizaines de réservoirs. Chaque réservoir peut contenir une substance différente. En variante, une même substance peut être présente dans différents réservoirs d'un même appareil, le cas échéant, avec des concentrations différentes.
Le serveur peut être associé à une pluralité de réservoirs. Les substances peuvent être présentes à l'état de fluide, par exemple liquide, dans tous les réservoirs. En variante, au moins une partie des réservoirs comporte un substrat sur lequel une ou plusieurs substances sont adsorbées.
Toutes les substances contenues peuvent être odorantes. Comme substance odorante, on peut utiliser des composés ou des arômes d'origine naturelle ou synthétique et leurs mélanges. Comme composés ou arômes d'origine naturelle, on peut citer par exemple les extraits de fleurs (lis, lavande, rose, jasmin, ilang-ilang), de tiges et de feuilles (patchouli, géranium, petit-grain), de fruits (coriandre, anis, cumin, genièvre), d'écorces de fruits (bergamote, citron, orange), de racines (angélique, céleri, cardamome, iris, acore), de bois (bois de pin, santal, gaïac, cèdre rose), d'herbes et de graminées (estragon, lemon grass, sauge, thym), d'aiguilles et de branches (épicéa, sapin, pin, pin nain), de résines et de baumes (galbanum, élémi, benjoin, myrrhe, oliban, opopanax).
Comme composés d'origine synthétique, on peut citer par exemple les composés du type ester, éther, aldéhyde, cétone, alcool aromatique et hydrocarbure, et leurs mélanges. Comme esters, on peut citer en particulier l'acétate de benzyle, le benzoate de benzyle, l'isobutyrate de phénoxyéthyle, l'acétate de p-tert-butylcyclohexyle, l'acétate de citronellyle, le formiate de citronellyle, l'acétate de géranyle, l'acétate de linalyle, l'acétate de diméthyl-benzylcarbinyle, l'acétate de phényléthyle, le benzoate de linalyle, le formiate de benzyle, le glycinate d'éthylméthylphényle, le propionate d'alkylcyclohexyle, le propionate de styralyle et le salicylate de benzyle. Comme éthers, on peut citer le benzyléthyléther.
Comme aldéhydes, on peut citer par exemple les alcanals linéaires comportant de 8 à 18 atomes de carbone, le citral, le citronellal, le citronellyloxyacétaldéhyde, le cyclamènaldéhyde, l'hydroxycitronellal, le lilial et le bourgeonal.
Comme cétones, on peut citer par exemple les ionones comme l'alphaisométhylionone, et la méthylcédrylcétone. Parmi les alcools aromatiques et notamment terpéniques, on peut citer l'anéthol, le citronellol, l'eugénol, l'isoeugénol, le géraniol, le linalol, le phényléthylalcool et le terpinéol. Comme hydrocarbures, on peut citer notamment les terpènes. Par ailleurs, on peut aussi utiliser des huiles essentielles, composants d'arômes, comme par exemple les essences de sauge, de camomille, de girofle, de mélisse, de menthe, de feuilles de cannelier, de fleurs de tilleul, de genièvre, de vétiver, d'olibian, de galbanum, de labolanum et de lavandin. On utilise par exemple comme parfum, seul ou en mélange, l'essence de bergamote, le dihydromyrcénol, le lilial, le lyral, le citronellol, l'alcool phényléthylique, l'alpha-hexylcinnamaldéhyde, le géraniol, la benzylacétone, le cyclamènaldéhyde, le linalol, l'ambroxane, l'indol, l'hédione, la sandelice, les essences de citron, de mandarine et d'orange, le glycolate d'allylamine, le cyclovertal, l'essence de lavandin, l'essence de sauge, le bétadamascone, l'essence de géranium, le salicylate de cyclohexyle, l'acide phénylacétique, l'acétate de géranyle, l'acétate de benzyle, l'oxyde de rose. En variante, une partie des substances contenues est non odorante, un réservoir contenant par exemple une substance non odorante.
En variante encore, un ou plusieurs réservoirs peuvent contenir une substance destinée à devenir odorante après une transformation physique. Certains des réservoirs peuvent contenir des substances qui sont des adjuvants tels que des colorants, des agents de tenue, des conservateurs ou des agents de rhéologie par exemple.
On a représenté à la figure 4 un exemple de premier terminal 1 selon l'invention. Comme on peut le voir, le terminal 1 peut comporter deux types de réservoirs : au moins un réservoir principal 11 et une pluralité de réservoirs nuanceurs 12;. Dans l'exemple décrit illustré, le terminal 1 ne comporte qu'un réservoir principal 11 et 19 réservoirs nuanceurs 121 à 1219. On désigne par réservoir principal un réservoir contenant des combinaisons sophistiquées de substances odorantes, par exemple plus de cinq, dix, quinze ou plus. De telles combinaisons peuvent être considérées comme des parfums, ou des compositions simples de parfum. La contenance d'un réservoir principal est par exemple comprise entre 1 mL et 50mL, par exemple égale à 10 mL. On désigne par réservoir nuanceur , un réservoir contenant des substances odorantes typées. On appelle substances odorantes typées, des substances dont l'ajout peut modifier nettement l'odeur du réservoir principal. Les réservoirs nuanceurs peuvent être choisis parmi les nuances utilisés en parfumerie, à savoir : nuance marines, hespéridées, florales, fruitées, chyprées, gourmandes, cuir, boisées. En particulier, ces nuances peuvent être suffisamment concentrées pour que l'ajout en petite quantité, modifie nettement l'odeur du réservoir nuanceur. La contenance d'un réservoir nuanceur est par exemple comprise entre 0,25 mL et lOmL. D'une manière générale, le terminal peut comporter par exemple entre un et dix réservoirs principaux, notamment entre un et quatre, et entre dix et quarante réservoirs nuanceurs.
Comme on peut le voir, le terminal 1 peut encore comporter un réservoir 13 contenant un liquide de rinçage, qui sera décrit par la suite. On a également représenté sur cette figure 4 une source d'énergie électrique autonome du terminal 1, dans l'exemple décrit deux piles 14. Au moins un réservoir peut être divisé en plusieurs sous-parties.
Les substances sont par exemple fluides, notamment des liquides peu visqueux. Au moins un réservoir peut recevoir la composition suivante (en masse) : - 5 à 50% de substance odorante, - 0 à 5% de substance aidant à la conservation, - 0 à 20% de substance aidant à la rhéologie, - 0 à 2% de substance aidant à la couleur, et - 23 à 95% de solvant Le ou les solvants sont par exemple choisis parmi l'eau, l'éthanol, l'acétone et autres solvants organiques polaires. L'une au moins des substances peut aussi être choisie parmi celles préconisées 30 pour le traitement de pathologies, infectieuses ou non, comme les affections respiratoires par exemple l'asthme, ou les affections cutanées.
Au moins l'une des substances est par exemple choisie parmi celles qui, tout en étant odorantes, sont préconisées pour le traitement de pathologie ou indiquées comme relaxantes ou stimulantes. De telles substances peuvent être des substances naturelles, par exemple à base de d'essences naturelles ou d'huiles essentielles, par exemple de thym, d'encens ou encore d'eucalyptus. Interface utilisateur L'interface utilisateur de chaque terminal comporte par exemple un écran sur lequel est affichée une formulation sélectionnée par l'utilisateur. Le terminal peut en outre ou en variante comporter une imprimante.
L'interface utilisateur comporte par exemple une ou plusieurs touches permettant à l'utilisateur du premier terminal d'élaborer une formulation. Les substances odorantes sont par exemple affichées sur l'écran et l'utilisateur peut augmenter ou diminuer dans la formulation la quantité d'une substance, ou ajouter ou retirer une substance dans la formulation à l'aide des touches ou en agissant sur un écran tactile.
L'interface utilisateur est par exemple agencée pour proposer à l'utilisateur l'une au moins des actions suivantes : - augmenter ou limiter les notes de tête, de coeur ou de fond du parfum, - jouer sur les paramètres utilisés couramment par les parfumeurs tels que : les nuances hespéridées, musquées, boisées, fleuries, - jouer sur les paramètres utilisés dans le langage public que sont les notions de vert , capiteux , léger , - jouer sur les paramètres utilisés pour l'alimentaire tels que sucré , poivré ... - jouer sur des odeurs retrouvées dans la nature telles que celles des fleurs, des arbres, des terres... - jouer sur les odeurs des grandes références de parfum ou odeurs de produits odorants par exemple. L'interface utilisateur peut encore être configurée pour permettre à l'utilisateur de saisir des préférences utilisateur.
Le serveur peut également comporter une interface utilisateur telle que décrite ci-dessus. Cette interface utilisateur permet par exemple à l'expert associé au serveur de concevoir une formulation optimisée sur la base d'une formulation élaborée, cette formulation optimisée différant de la formulation élaborée par l'ajout ou la suppression d'au moins une substance par rapport à la formulation élaborée et/ou par la modification de la quantité d'au moins une substance par rapport à la formulation élaborée. En variante, l'interface utilisateur du premier terminal et, le cas échéant, du serveur est agencée pour permettre à l'utilisateur et/ou à l'expert de saisir un ou plusieurs descripteurs olfactifs associés au parfum à préparer, ce ou ces descripteurs pouvant être convertis à l'aide d'un tableau de conversion en substances pour conduire à au moins une formulation. Le tableau de conversion peut être contenu dans une mémoire associée au terminal. En variante, le tableau de conversion est contenu dans la base de données associée au serveur. Grâce au tableau de conversion, des descripteurs olfactifs saisis par l'utilisateur et/ou l'expert au moyen de l'interface utilisateur peuvent être traduits en substances.
Le tableau de conversion peut également être programmé par l'utilisateur et/ou l'expert. En raison de son expérience personnelle, l'utilisateur et/ou l'expert peut associer certaines nuances d'odeur à des descripteurs olfactifs et ces descripteurs peuvent être ajoutés dans le tableau de conversion, après avoir été préalablement définis, ce qui peut permettre de personnaliser le tableau de conversion.
Le tableau de conversion personnalisé peut être transmis par le premier terminal au serveur, lors de l'envoi de la requête et la formulation élaborée et/ou optimisée peut être exprimée en fonction de ce tableau de conversion personnalisé. L'interface utilisateur est par exemple également agencée pour permettre à l'utilisateur de régler l'intensité des modifications à apporter à la formulation élaborée. Par exemple, l'utilisateur du terminal peut souhaiter que la formulation élaborée ne soit que peu modifiée par le serveur. L'interface utilisateur peut permettre à l'utilisateur d'accompagner l'envoi d'une formulation par un message, ou, le cas échéant, de n'envoyer qu'un message. Ce message peut comporter une explication d'un refus par l'utilisateur du terminal de reproduire une formulation optimisée.
L'interface utilisateur du premier terminal est par exemple agencée de telle sorte que le terminal puisse reproduire en mode esclave les formulations reçues d'un seul clic. Dans un cas particulier, la formulation optimisée est reproduite en mélangeant au moins deux formulations prédéfinies. L'interface utilisateur permet par exemple dans un tel cas de sélectionner les proportions de chacune des formulations prédéfinies dans la formulation optimisée. Chaque terminal peut comporter des modules d'intelligence artificielle pour aider à déterminer la ou les formulations et/ou interdire ou déconseiller certaines 10 formulations ou modifications de formulations. Le premier terminal peut être agencé pour exécuter un programme provoquant l'affichage sur l'écran de l'interface utilisateur : - d'un nombre de points correspondant au nombre de réservoirs principaux du premier terminal et, 15 - d'un nombre de vecteurs correspondant au nombre de réservoirs nuanceurs du premier terminal partant de chaque point affiché sur l'écran. Une telle interface utilisateur peut permettre une représentation claire des possibilités de formulation à partir des substances disponibles sur le terminal. Mémorisation des substances et des formulations 20 Une ou plusieurs mémoires, que l'on désignera globalement par mémoire , peuvent être associées au premier terminal et/ou au serveur. La mémoire peut être de tout type connu, par exemple électronique, optique ou électromagnétique. La mémoire peut être permanente ou effaçable et peut être à accès protégé. 25 La mémoire peut être fixée à demeure sur le premier terminal. En variante, la mémoire est désolidarisable du premier terminal. La mémoire peut comporter des informations relatives aux substances présentes dans les réservoirs du terminal et/ou aux quantités restantes de ces substances dans les réservoirs. 30 La mémoire peut également comporter des informations relatives aux achats de substances odorantes dernièrement effectués par l'utilisateur du premier terminal, aux dates de péremption de ces substances odorantes ainsi par exemple qu'aux dates auxquelles les substances odorantes ont été disposées sur le premier terminal. En outre, les informations enregistrées dans la mémoire associée au premier terminal peuvent comporter des formulations de parfums précédemment envoyées par le serveur au premier terminal ou par au moins un deuxième terminal au premier terminal et/ou des formulations de parfums envoyées par le premier terminal au serveur ou à un deuxième terminal. Les formulations enregistrées dans la mémoire du premier terminal peuvent encore comporter des formulations cachées, mémorisées dans la mémoire lors de la fabrication du terminal et n'étant accessibles qu'à l'aide d'un code, ce code étant par exemple transmis par le serveur au premier terminal. Les informations enregistrées peuvent également comporter les dates de reproduction des formulations précédemment reçues ou d'utilisation des formulations précédemment reproduites, ainsi que les commentaires reçus du serveur relativement à ces formulations, telles que des appréciations par exemple. Les informations enregistrées dans la mémoire du premier terminal comportent par exemple la liste des substances disponibles dans les réservoirs d'au moins un deuxième terminal. Les préférences utilisateur peuvent également être enregistrées dans la 20 mémoire. Ces préférences utilisateur comportent par exemple les choix précédents de l'utilisateur du premier terminal, la logique des mélanges de parfums et éventuellement des tendances de mode en matière de parfum, sélectionnées par cet utilisateur. Les préférences utilisateur peuvent encore comporter des informations relatives au contexte dans lequel se 25 trouve l'utilisateur du premier terminal, comme par exemple la température ambiante, l'humidité ambiante, l'odeur ambiante, l'heure. Les préférences utilisateur peuvent encore comporter des informations précisant si la formulation à reproduire est destinée à un homme, une femme ou un enfant, ou encore si le parfum selon la formulation est destiné à une classe d'âge particulière, ainsi 30 que des informations précisant si le parfum selon la formulation est destiné à des groupes tels que ceux qu'on peut définir par une affinité commune à des produits de consommation, des produits artistiques, des acteurs, chanteurs ou personnalités, ou encore si le parfum selon la formulation est destiné à une personne donnée, un groupe de personnes données, une famille. Un même terminal peut être associé à différents utilisateurs et la mémoire associée à ce terminal peut être divisée en sous-mémoires, chaque sous-mémoire étant associée à un utilisateur et contenant les formulations reproduites et/ou élaborées par cet utilisateur. Une même mémoire peut être associée à plusieurs terminaux et cette mémoire est par exemple divisée en unités, chaque unité étant associée à un terminal et contenant les informations mentionnées ci-dessus.
Le cas échéant, au moins l'un des terminaux de la pluralité de terminaux associée à la mémoire est utilisé par différents utilisateurs et l'unité en question est divisée en sous-unités, à l'instar des sous-mémoires décrites précédemment. La mémoire associée à un terminal peut être accessible au serveur. La base de données associée au serveur peut mémoriser les formulations précédemment envoyées par le serveur au premier terminal ou à au moins un deuxième terminal et/ou les formulations envoyées par le premier terminal ou un deuxième terminal au serveur. Le cas échéant, les appréciations envoyées par le premier terminal avec la formulation peuvent également être mémorisées dans la base de données. Lorsque le serveur est associé à des réservoirs contenant des substances pour la reproduction d'une formulation et à un moyen de distribution de telles substances, la base de données peut également mémoriser les substances dont le serveur dispose. La base de données peut également mémoriser les substances disponibles sur le premier terminal et, éventuellement, sur un ou plusieurs deuxièmes terminaux, ainsi que leur quantité restante. Le cas échéant, la base de données mémorise également des informations relatives aux achats de substances odorantes dernièrement effectués par l'utilisateur du premier terminal, aux dates de péremption de ces substances odorantes ainsi par exemple qu'aux dates auxquelles les substances odorantes ont été disposées sur le premier terminal. Les informations relatives aux substances disponibles sur le premier terminal peuvent être mises à jour après réception d'informations saisies sur l'interface utilisateur du premier terminal par l'utilisateur ou encore depuis une centrale d'envoi de substances. La base de données peut encore comporter une table de correspondances entre substances odorantes, comme décrit ci-après.
La mémoire associée au premier terminal et/ou la base de données associée au serveur peuvent faire l'objet, au moins en partie, d'échanges commerciaux. Lors de tels échanges, la partie de mémoire et/ou de base de données échangée peut être accompagnée de tiers composants comme des clés de décryptage, des livrets d'utilisation, un boitier de protection, des échantillons odorants, des suggestions d'utilisation ou d'accompagnement, des produits d'accompagnement tels que ceux destinés à recevoir la formulation, par exemple un système dispensatoire, des produits, des vêtements... La mémoire et/ou la base de données sont par exemple adressables.
La mémoire permet par exemple à l'utilisateur du premier terminal de revenir en arrière lors d'un processus d'élaboration de formulation, de repartir à un stade particulier pré-enregistré dans le processus de conception d'une formulation ou encore d'accéder à n'importe quelle formulation en mémoire. Le cas échéant, l'utilisateur du premier terminal et/ou le serveur peuvent accéder aux formulations enregistrées dans la mémoire associée à un deuxième terminal. Le cas échéant, l'utilisateur du premier terminal et le serveur peuvent accéder aux informations enregistrées dans une base de données associée à d'autres serveurs. Identification des substances disponibles Selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, chaque terminal ne bénéficie que d'informations relatives à l'emplacement des réservoirs au sein du terminal. Si les réservoirs ne sont pas correctement disposés, l'odeur finale ne sera pas celle escomptée. Selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, chaque terminal comporte un système d'identification des réservoirs à disposition.
Le système d'identification peut être de tout type et comporter un dispositif identificateur et un identifiant. Le dispositif identificateur est par exemple solidaire d'un terminal. L'identifiant peut être solidaire du dispositif de conditionnement contenant la substance et être placé éventuellement dans le réservoir.
Le système d'identification met par exemple en oeuvre : - les ondes radio, en particulier des puces RFID, - une identification optique telle que des codes à barres, ou des couleurs, - des connecteurs électriques ou électroniques, - des reliefs. L'identifiant est par exemple placé sur ou sous ou sur le coté du réservoir contenant la substance.
Chaque terminal peut comporter autant de dispositifs identificateurs que de réservoirs. En variante, le nombre de dispositifs identificateurs est inférieur au nombre de réservoirs. Dans une autre variante, chaque terminal ne comporte qu'un dispositif identificateur commun à tous les réservoirs.
Dans le cas où le système d'indentification met en oeuvre des puces RFID, le dispositif identificateur peut ne comporter qu'une seule antenne émettrice adressant de façon séquentielle les identifiants qui se présentent sous la forme de puces RFID. Dans le cas d'un système d'identification optique, le dispositif identificateur peut ne comporter qu'un lecteur mobile pouvant lire, par déplacement, l'identifiant associé à chacun des réservoirs. Dans une autre variante, le dispositif identificateur est fixe par rapport au terminal et chaque terminal est agencé pour déplacer le réservoir de façon à ce que l'identifiant de ladite substance soit lu par le dispositif identificateur, avant que la substance ne soit placée pour le remplir dans un réservoir sélectionné. En variante, l'utilisateur présente une substance devant le dispositif identificateur de façon à permettre au dispositif identificateur d'identifier la substance, puis l'utilisateur remplit le réservoir avec la substance. Chaque terminal peut ainsi être renseigné manuellement ou automatiquement sur l'emplacement du réservoir dans lequel est placée la substance. Les réservoirs peuvent être présentés les uns après les autres devant le dispositif identificateur, de façon à ces que les substances y soient placées dans un ordre donné. Chaque terminal comporte par exemple un système agencé pour fournir une indication lumineuse guidant le remplissage des réservoirs. En variante, le remplissage des réservoirs est effectué à l'aide d'un porte-réservoir tournant.
Chaque terminal est par exemple agencé pour identifier automatiquement les substances placées dans les réservoirs.
Le système d'identification peut également être agencé pour permettre d'évaluer la quantité d'au moins une substance dans le réservoir le recevant. Le système d'identification comporte par exemple des moyens pour effectuer une mesure optique, une mesure de conductivité ou de pression ou gravimétrique.
En variante, le système d'identification comporte un ou plusieurs récepteurs chimiques, disposés par exemple au dessus des substances et vérifiant la présence des substances par une méthode analytique. Le système d'identification peut par exemple être agencé pour indiquer à l'utilisateur du terminal que certains réservoirs sont vides ou pleins.
Calculs des quantités Le premier terminal peut fonctionner selon plusieurs modes de reproduction, chaque mode de reproduction étant associé à une quantité prédéfinie de formulation à reproduire. L'interface utilisateur du premier terminal est par exemple agencée pour permettre à l'utilisateur de sélectionner au moins un mode de reproduction.
Selon un mode de reproduction essai , une très faible quantité de parfum est préparée, par exemple entre 0,01mg et l0mg. Selon un mode de reproduction parfumage , une quantité comprise entre l0mg et 2g par exemple est préparée. Enfin, selon un mode de reproduction fabrication , une quantité comprise 20 par exemple entre 2g et 200g est préparée. Le mode de reproduction essai est par exemple adapté à la reproduction de formulations au stade de la conception ou de formulations correspondant à une proposition reçue. Le mode de reproduction parfumage est par exemple adapté à la 25 reproduction d'une formulation résultant de la collaboration entre l'utilisateur du premier terminal et l'expert associé au serveur. Enfin, le mode de reproduction fabrication permet par exemple de préparer une formulation approuvée par l'expert et l'utilisateur, et que ce dernier souhaite utiliser plusieurs jours par exemple. 30 L'interface utilisateur peut permettre à l'utilisateur d'indiquer s'il souhaite que la formulation soit reproduite en une ou plusieurs fois. Par exemple, selon le mode de reproduction parfumage , l'utilisateur peut agir sur l'interface utilisateur du premier terminal pour que la reproduction soit réalisée en quatre fois 0,05 g de parfum sont par exemple préparés à chaque fois et déposés sur quatre parties du corps différentes. De même, la reproduction d'une formulation selon le mode de reproduction essai peut être effectuée en plusieurs fois, de 1 à 10 mg de parfum étant par exemple préparés à chaque fois. L'invention peut encore permettre à l'utilisateur du premier terminal d'envoyer une requête de reproduction d'une formulation selon l'un des modes de reproduction au serveur et/ou à un deuxième terminal et de préciser dans la requête des coordonnées auxquelles le parfum ainsi préparé pourra être envoyé, par exemple par un opérateur postal. Moyen de distribution Le moyen de distribution des substances est par exemple agencé pour présenter un débit compris entre 1 mg par seconde et 10 g par seconde, notamment entre 10 mg par seconde et 1 g par seconde.
Le moyen de distribution est par exemple similaire à ceux utilisés par exemple dans la microfluidique et en particulier la microfluidique électrostatique, et peut permettre de distribuer le parfum par exemple sous la forme d'une goutte ou d'un jet de liquide. Un moyen de distribution selon l'invention peut comporter des tuyaux et des vannes contrôlables pour distribuer de petits volumes, avec des débits allant de quelques microlitres par seconde ou moins, à quelques millilitres par seconde. Le moyen de distribution selon l'invention peut être réalisé au moins en partie, notamment en totalité, en plastique, en céramique ou en métal. Il peut aussi être recouvert au moins partiellement d'un matériau comme un matériau anti-adhésion tel qu'un revêtement fluoré, ou en silice.
Le moyen de distribution peut être obtenu par moulage, gravure, ou assemblage. Le contrôle des vannes peut se faire de façon mécanique, en application d'une pression ou par l'emploi de câbles à tirer, de façon électromécanique, de façon magnétique, thermique en utilisant la propriété de dilatation des matériaux soumis à la chaleur, obstruant sélectivement le passage de la substance. Le moyen de distribution selon l'invention peut en variante comporter des vannes à base de matériaux du type piézoélectrique ou actuateur à base de polymère conducteur ou élastomère diélectrique. L'actionnement des vannes est par exemple réalisé de façon électrique, par exemple en utilisant des tensions faibles, notamment inférieures à 10V. Dans un exemple particulier de mise en oeuvre de l'invention, le moyen de distribution est dépourvu de vannes, le déclenchement du mouvement de la substance contenue dans un réservoir étant conditionné à l'exercice d'une action de l'utilisateur par exemple une pression sur une paroi du réservoir. La force permettant le déplacement de la substance contenue dans le réservoir lorsqu'une vanne est ouverte peut correspondre à une pression continue sur l'ensemble des réservoirs du terminal ou à une pression seulement appliquée au moment de l'actionnement du réservoir. Le moyen de distribution comporte par exemple un ou plusieurs pistons, notamment un piston déplacé par une force électrique. En variante, le moyen de distribution comporte une ou plusieurs pompes ou des 15 roues à aube, ou hélices de petites tailles pour exercer sur le réservoir une force permettant le déplacement de la substance. En variante encore, le moyen de distribution comporte des moyens de chauffage du réservoir, ce qui peut permettre de dilater des parois des réservoirs, ou la ou les substances ou du gaz présent dans le réservoir. 20 Dans une autre variante, le moyen de distribution comporte des moyens agencés pour générer par effet pneumatique la force permettant le déplacement de la substance contenue dans le réservoir. Le réservoir comporte par exemple une arrivée d'air par exemple ou un gaz liquéfié que l'on détend. En variante encore, le moyen de distribution comporte un ou plusieurs moteurs 25 électriques, par exemple un moteur pas à pas pour générer la force permettant le déplacement de la substance, ou aidant au mouvement de la substance. La force permettant le déplacement de la substance peut être appliquée directement sur la substance, ou indirectement, étant par exemple appliquée sur une paroi souple. 30 Le ou les fluides mis en mouvement par le moyen de distribution peuvent être distribués vers une sortie du terminal au niveau de laquelle le mélange a lieu. En variante, le moyen de distribution comporte une ou plusieurs chambres de mélange et la ou les substances sont dirigées vers cette ou ces chambres de mélange. Le moyen de distribution peut encore comporter des moyens pour générer dans la ou les chambres de mélange l'une au moins des actions suivantes : chauffage, refroidissement, pressurisation, dépressurisation, brassage ou encore écoulement d'une tierce substance. Le moyen de distribution peut encore comporter une unité d'agitation, par exemple une bille, des chicanes, ou un agitateur mobile entraîné en mouvement. Le moyen de distribution peut encore comporter des moyens de rinçage des tuyaux et/ou de la ou des chambres de mélange. Ces moyens permettent par exemple l'écoulement d'un liquide, d'un gaz, liquéfié ou sous pression, ou d'un goupillon par exemple. En plus des réservoirs contenant les substances destinées à la reproduction d'une ou plusieurs formulations et décrits précédemment, le terminal peut encore comporter au moins un réservoir 13 pour un fluide de rinçage, représenté à la figure 4, et au moins un réservoir pour un fluide de pressurisation. Similairement à ce qui a précédemment été décrit en référence aux réservoirs recevant les substances de la formulation, le premier terminal peut également être agencé pour permettre d'évaluer la quantité du fluide de rinçage ou du fluide de pressurisation dans le réservoir correspondant. Le moyen de distribution peut encore comporter au moins une chambre d'attente et une ou plusieurs vannes permettant le transfert d'un premier parfum intermédiaire résultant de la reproduction d'une première formulation stocké dans la chambre d'attente, ce qui permet par exemple de préparer un parfum en mélangeant le premier parfum stocké dans la chambre d'attente et un deuxième parfum intermédiaire, résultant de la reproduction d'une deuxième formulation, réalisée à la suite de la reproduction de la première formulation. L'interface utilisateur est par exemple agencée pour permettre à l'utilisateur du terminal d'actionner les différents éléments du moyen de distribution décrit ci-dessus.
Cette interface est avantageusement adaptée au mode de réalisation choisi pour réaliser le moyen de distribution. L'interface utilisateur est par exemple électronique et intègre des systèmes d'autocontrôle associés à des étages de puissance du premier terminal.
Le terminal peut comporter plusieurs moyens de distribution distincts, par exemple un moyen de distribution propre à chaque mode de reproduction. Le terminal peut comporter différentes parties, par exemple un corps principal comportant l'interface utilisateur et l'interface réseau et un ou plusieurs corps annexes comportant tout ou partie du moyen de distribution, le ou les corps annexes étant par exemple détachables du corps central. Le corps principal est par exemple agencé pour choisir l'un ou l'autre des moyens de distribution, en fonction de la quantité de parfum à préparer. Le corps principal est par exemple encore agencé pour permettre à l'utilisateur de confirmer le choix de la formulation à reproduire et/ou la quantité de parfum à préparer. Le terminal peut comporter une ou plusieurs sorties de parfum. Une sortie de parfum est par exemple associée à un seul des moyens de distribution. En variante, au moins deux moyens de distribution partagent une même sortie de parfum.
Le corps principal peut, préalablement à la reproduction de la formulation, indiquer à l'utilisateur quelle sera la sortie de parfum utilisée. La sortie de parfum peut comporter une buse de distribution et, le cas échéant, des moyens d'application, comme un feutre ou des bandelettes de papier, ces derniers étant par exemple nettoyables ou purgeables.
La sortie de parfum peut également comporter un système d'évacuation active, par pression ou dépression. La sortie de parfum peut par ailleurs comporter un tampon agencé pour permettre de maintenir le parfum préparé à disposition de l'utilisateur. Le tampon est par exemple une mousse choisie parmi des matériaux flexibles et non absorbants, par exemple une mousse en polyuréthane.
La sortie de parfum peut comporter un tampon en fritté A l'issue de la reproduction de la formulation, le parfum est par exemple envoyé dans le tampon et l'utilisateur peut appuyer avec son doigt ou une autre partie du corps sur le tampon pour récupérer le parfum stocké. Lorsque le tampon est réalisé en un matériau non absorbant, quelques pressions peuvent être suffisantes pour que l'utilisateur récupère tout le parfum. La sortie de parfum peut être équipée pour recevoir des flacons, ou des systèmes adaptés à l'olfaction comme un masque de respiration.
La sortie de parfum peut encore être reliée à un système de circulation d'air comme un chauffage ou un appareil d'air conditionné. En variante, la sortie peut être reliée à un système de circulation d'air débouchant dans des meubles ou des enceintes particulières comme une armoire, une voiture, une pièce. Le moyen de distribution décrit ci-dessus peut être intégré à un terminal ou être associé au serveur. La sortie de parfum peut être équipée, le cas échéant, d'un moyen de pulvérisation, par exemple piézoélectrique.
Le moyen de distribution peut encore agir par évaporation Reproduction des formulations Grâce à l'invention, l'utilisateur du terminal peut reproduire des formulations. Ces formulations peuvent également être reproduites par le serveur. On va maintenant décrire en référence à la figure 5 un premier exemple de 15 reproduction de formulation par le premier terminal. La reproduction peut s'effectuer selon les étapes suivantes. A une étape 100, un réglage des quantités de chaque substance selon la formulation et de la quantité de parfum à préparer selon le mode de reproduction est effectué automatiquement par le premier terminal qui exécute des instructions transmises 20 par le serveur. Lors de cette étape, il est procédé au réglage du volume ou du poids de chaque substance et/ou du parfum. En variante, cette étape 100 est effectuée par l'utilisateur du premier terminal. Dans l'exemple illustré, on suppose que toutes les substances listées dans la formulation sont disponibles sur le premier terminal. 25 A l'étape 101, le moyen de distribution du premier terminal est actionné de façon à distribuer les substances selon les quantités déterminées à l'étape 100. Cet actionnement peut être réalisé à l'initiative de l'utilisateur du premier terminal ou automatiquement. Enfin, à l'étape 102, les substances distribuées sont mélangées de façon à 30 obtenir le parfum selon la formulation élaborée et le jus est récupéré à une sortie de parfum du terminal.
De façon optionnelle, lors d'une étape non représentée pouvant se produire avant ou après l'étape 102, des opérations de dilution avec un solvant, ou un gaz ou des opérations de concentrations, par exemple des évaporations, sont réalisées sur le parfum ou sur l'une ou plusieurs des substances.
D'autres opérations, telle qu'une irradiation UV, par exemple à des fins de stérilisation ou pour activer des réactions, ou un chauffage peuvent être effectuées lors de la reproduction. Ces opérations peuvent être faites sur les substances, sur le résultat du mélange, et/ou sur les différentes parties du premier terminal, comme les tuyaux, chambres de mélange, vannes, clapets...
Le cas échéant, le serveur est associé à des réservoirs contenant les substances et à un moyen de distribution permettant de préparer le parfum selon la formulation considérée et la reproduction de cette formulation est effectuée par le serveur. Comme on le verra par la suite, lorsque le premier terminal ne contient pas toutes les substances pour la reproduction de la formulation, le premier terminal peut requérir l'envoi des substances manquantes ou demander au serveur ou à un deuxième terminal de reproduire la formulation. Fonctionnement en mode esclave On va maintenant décrire, en référence à la figure 6, un premier exemple d'application de l'invention à la reproduction d'une formulation en mode esclave, par le 20 premier terminal dans l'exemple décrit. Le premier terminal 1 envoie une requête 200 au serveur 2, comportant des données relatives aux substances odorantes disponibles sur le premier terminal 1 ou pouvant éventuellement être disposées sur ce premier terminal. Le serveur 2 envoie un message d'acquittement 201 au premier terminal, 25 confirmant la réception de la requête 200. Le serveur 2 procède ensuite à l'analyse décrite ci-dessus de la requête 200. Le serveur 2 transmet alors la formulation déterminée via une requête 202 au premier terminal 1. Le premier terminal 1 envoie un message d'acquittement 203 et reproduit 30 ensuite la formulation selon les étapes 100 à 102 décrites en référence à la figure 5. Cette reproduction peut être soumise ou non à l'accord de l'utilisateur du terminal.
La reproduction en mode esclave sert par exemple à proposer un parfum dans le cadre d'une offre commerciale. En variante, cette reproduction en mode esclave est effectuée dans le cadre d'un exercice. En variante encore, la formulation ainsi reproduite constitue un point de départ destiné à servir de base pour une série de parfums ou une amélioration d'un parfum. La reproduction en mode esclave peut également être réalisée par le serveur, à l'initiative du terminal. La reproduction en mode esclave permet une communication pratique entre le premier terminal et le serveur; l'utilisateur du premier terminal n'arrive par exemple pas à obtenir une formulation correspondant à des critères subjectifs et envoie au serveur une formulation élaborée pour que le serveur, notamment l'expert associé au serveur, puisse se faire une idée de l'odeur. On va maintenant décrire, en référence à la figure 7 un deuxième exemple d'application de l'invention à la reproduction d'une formulation en mode esclave, par le 15 deuxième terminal dans l'exemple décrit. Le premier terminal 1 transmet au serveur 2 une requête 210 comportant des données relatives aux substances odorantes disponibles sur le premier terminal 1 ou pouvant éventuellement être disposées sur ce premier terminal 1, et un identifiant du deuxième terminal 3. 20 Le serveur 2 envoie un message d'acquittement 211 au premier terminal, confirmant la réception de la requête 210. Le serveur 2 procède ensuite à l'analyse décrite ci-dessus de la requête 210. A l'issue de cette étape, le serveur 2 établit qu'il ne peut déterminer de formulation optimisée sur la base des substances odorantes disponibles sur le premier 25 terminal 1. Le serveur adresse alors une requête 212 au deuxième terminal 3, cette requête 212 comportant une invitation à répondre en communiquant des données relatives aux substances odorantes disponibles sur le deuxième terminal. Le deuxième terminal envoie un message d'acquittement 213 puis une requête 30 214 comportant les données relatives aux substances odorantes disponibles sur le deuxième terminal 3.
Le serveur 2 envoie un message d'acquittement 215 puis analyse la requête 214 reçue. A l'issue de l'étape d'analyse, le serveur détermine qu'une formulation optimisée peut être reproduite par le deuxième terminal 3 et le serveur 2 envoie une requête 216 au deuxième terminal 3 décrivant la formulation optimisée à reproduire.
Le deuxième terminal 3 envoie au serveur 2 un message d'acquittement 217 et reproduit la formulation selon les étapes 100 à 102 décrites en référence à la figure 5. Fonctionnement en mode maître Selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, ni les terminaux, ni le serveur ne peuvent déterminer de formulations, les seules formulations mises en oeuvre étant préenregistrées dans la mémoire associée à au moins un, voire chaque terminal, ou dans la base de données associée au serveur. Des formulations cachées sont par exemple enregistrées dans la mémoire associée au premier terminal et ne sont accessibles qu'après réception par le premier terminal d'un code transmis par exemple par le serveur. En variante, la détermination des formulations est par exemple réalisée exclusivement par le premier terminal et/ou le serveur, sans intervention humaine. En variante, la détermination d'au moins une formulation fait intervenir l'utilisateur du premier terminal et/ou l'expert associé au serveur. Par exemple, seul le premier terminal peut déterminer des formulations, le serveur ne pouvant mettre en oeuvre que des formulations préenregistrées.
En variante, le serveur peut déterminer des formulations, mais non les terminaux. Selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, le serveur et les terminaux peuvent déterminer des formulations. Les terminaux et/ou le serveur peuvent également reproduire des formulations qu'ils ont déterminées. Comparaison entre la formulation et les substances disponibles. Tables de correspondances pour faire face aux substances manquantes Comme déjà mentionné, la requête envoyée par le premier terminal au serveur peut comporter des informations identifiant les substances disponibles sur le premier terminal et le serveur peut être configuré pour, lors de l'analyse de ces informations, comparer les substances odorantes listées dans la formulation prédéfinie que le serveur se propose d'envoyer au premier terminal ou dans la formulation optimisée réalisée sur la base d'une formulation élaborée contenue dans la requête avec les substances odorantes identifiées comme disponibles sur le premier terminal. Selon un premier exemple de configuration du serveur, ce dernier détermine une ou plusieurs formulations en ne tenant compte que des substances identifiées comme disponibles sur le premier terminal dans la requête envoyée par le premier terminal. Selon un deuxième exemple de configuration du serveur, ce dernier détermine une ou plusieurs formulations en tenant compte des substances identifiées comme disponibles sur le premier terminal dans la requête envoyée par le premier terminal et, le cas échéant, d'une ou plusieurs substances non identifiées comme disponibles sur le premier terminal. Dans un tel cas, le serveur peut interrompre l'analyse, et envoyer un message d'alerte au premier terminal signalant l'absence de certaines substances. En variante, la base de données comporte une table de correspondances entre différentes substances odorantes en fonction de propriétés physico-chimiques communes à ces substances, et le serveur détermine au moins une formulation ou modifie la formulation élaborée en comparant les substances disponibles sur le premier terminal et les substances de la formulation à reproduire et remplace à l'aide de la table de correspondance la ou les substances de ladite formulation identifiées comme non disponibles sur le premier terminal par une substance disponible sur le premier terminal.
Selon cet exemple, l'invention permet de s'approcher de la nuance finale malgré une ou plusieurs substances indisponibles ou n'étant disponibles qu'en faible quantité. La table de correspondances peut fonctionner par grande classe d'odeurs et proposer, en se fondant sur la proximité des odeurs, d'autres substances, en rectifiant si besoin les quantités des autres substances. A titre d'exemple, si la vanilline manque, la table de correspondances indique que de l'éthylvanilline peut être utilisée à sa place. La table de correspondances peut également préciser que l'éthylvanilline doit être utilisée en plus faible quantité que la vanilline, étant plus puissante que cette dernière. La table de correspondances peut également comporter des informations indiquant que les quantités des autres substances doivent être recalculées. Chaque substance odorante répertoriée dans la table de correspondance est par exemple associée à une liste de substances proches, classées par degré de proximité avec ladite substance odorante. Les degrés de proximité entre substances odorantes sont par exemple quantifiés par des experts en parfums. Une substance A est par exemple associée à six substances odorantes : une substance B, proche à 90 % de la substance A, une substance C, proche à 80 % de la substance A, une substance D, proche à 70 % de la substance A, une substance E, proche à 60 % de la substance A et une substance F, proche à 50 % de la substance A. Lorsqu'il détermine à l'aide de la table de correspondances si l'une au moins des substances odorantes listées dans la formulation optimisée et non disponibles sur le terminal destinataire peut être remplacée par au moins une substance odorante disponible sur le terminal destinataire, le serveur peut remplacer la substance non disponible par une substance de la liste disponible sur le terminal par degré décroissant de proximité. Si aucune des substances disponibles sur le terminal ne figure dans la liste de substances associée à la substance listée dans la formulation et non disponible sur le terminal, le serveur peut proposer l'envoi au terminal de la substance odorante manquante ou s'adresser à un expert interne pour trouver une substance adéquate. En variante, la base de données est dépourvue de table de correspondances et le terminal est agencé pour rechercher si parmi un mélange de substances contenues dans un réservoir, se trouvent la ou les substances identifiées comme non disponibles ou encore si cette ou ces substances sont contenues dans des réservoirs avec une concentration différente. En variante encore, lorsque le serveur n'est pas entièrement automatisé, la ou les substances de la formulation à obtenir non disponibles sur le premier terminal sont remplacées par l'expert qui utilise sa propre expérience. La ou les substances identifiées comme non disponibles peuvent également être ajoutées sur le premier terminal. Le serveur peut par exemple proposer au premier terminal de charger dans le premier terminal la ou les substances identifiées comme non disponibles manquantes ou, en variante, une ou des substances approchantes, et désigner les réservoirs à vider pour accueillir la ou les substances à introduire. Les substances correspondant aux réservoirs à vider sont par exemple choisies parmi celles qui ne sont pas listées dans la composition de la formulation, ou encore parmi celles qui sont les moins utilisées.
Lorsque la ou les substances manquantes ne sont pas immédiatement disponibles, le serveur peut envoyer une commande de la ou des substances manquantes à une centrale d'envoi de substances. En variante encore, le serveur transmet la formulation à un deuxième terminal disposant de toutes les substances selon la formulation à reproduire et d'un moyen de distribution de ces substances dans des proportions choisies. L'invention n'est pas limitée à la comparaison par le serveur des substances d'une formulation déterminée par le serveur avec celles disponibles sur le premier terminal.
Une telle comparaison peut également être effectuée par le premier terminal lors de la reproduction d'une formulation par ce premier terminal. Dans un tel cas, la mémoire associée au premier terminal comporte par exemple une table de correspondances telle que décrite ci-dessus. Programmes de préparation de formulations pour se familiariser aux odeurs et pour l'éducation à l'olfaction Selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la mémoire associée au premier terminal et/ou la base de données associée au serveur comportent un ou plusieurs programmes destinés à lancer la reproduction d'une ou de plusieurs formulations. Ces programmes sont implantés lors de la fabrication du premier terminal et/ou du serveur ou chargés ultérieurement. Ces programmes permettent de lancer des reproductions de formulations, ces dernières pouvant être réduites dans certains cas, à des mélanges très simples, voire même aux substances seules. Les formulations réalisées selon ces programmes permettent par exemple de faire découvrir les possibilités d'un terminal, de faire découvrir les possibilités d'une substance ou d'une palette de substances, ou encore d'éduquer un ou plusieurs utilisateurs au monde des parfums Les programmes peuvent encore permettre de reproduire des formulations ou de générer des formulations à partir de formulations déjà définies pour appréhender les goûts en matière olfactive de l'utilisateur du premier terminal ou de l'expert associé au serveur.
Ces programmes peuvent aussi permettre à l'utilisateur d'un premier terminal et à l'expert associé au serveur, ou aux utilisateurs respectivement associés au premier terminal et à un deuxième terminal, de s'accorder sur un langage commun pour qualifier le parfum obtenu par reproduction d'une formulation. Un descriptif peut être défini sur la base d'une même odeur reproduite, ce descriptif étant par exemple enregistré dans la mémoire associée au premier et/ou au deuxième terminal et/ou dans la base de données associée au serveur. Les programmes peuvent être accompagnés de représentation, par exemple une description des substances listées dans la formulation et la teneur de ces dernières. La représentation peut encore correspondre à des images, textes, musiques, films et/ou questionnaires. Les programmes se présentent par exemple sous forme de jeux. De tels programmes permettent de mettre en oeuvre l'invention de façon ludique, ce qui peut renforcer l'attrait d'un utilisateur d'un terminal envers l'invention et 15 ainsi faciliter son éducation. Selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le premier terminal et le serveur peuvent être utilisés pour soigner ou rééduquer des adultes ou enfants souffrant par exemple d'une perte de sensibilité olfactive, d'amnésie ou encore d'autisme, par exemple. Programmes de découverte de formulations 20 L'invention n'est pas limitée aux programmes mentionnés ci-dessus. Les programmes enregistrés dans la mémoire associée au premier terminal et/ou dans la base de données associée au serveur peuvent également comporter des programmes qui, lorsqu'ils sont exécutés, présentent de nouveaux produits, ou des produits existants en reproduisant des formulations. 25 Des programmes peuvent par exemple présenter des produits en cours de fabrication. Des programmes peuvent aussi présenter des produits en exposant les différents éléments d'une gamme. Ils peuvent aussi présenter des produits en décomposant les différentes notes, 30 du produit. Travail collaboratif pour l'amélioration des formulations. Comparaison de formulations Comme décrit précédemment, l'invention permet à un premier terminal et à un serveur, ou à un premier terminal et un deuxième terminal, voire même à deux serveurs, d'échanger des informations pour mettre au point des formulations. Comme on l'a vu, le premier terminal envoie par exemple au serveur ou à un 5 deuxième terminal une requête comportant, sous forme codifiée, des informations relatives à la préparation d'un parfum. La formulation peut être reproduite par l'un au moins parmi le premier terminal et le serveur ou être réalisée sous forme descriptive. Le premier terminal et/ou le serveur et/ou, le cas échéant, un deuxième terminal, peuvent par ailleurs proposer des suggestions, 10 voire même envoyer des formulations déterminées, de façon à améliorer les formulations. Le premier terminal, le serveur et, le cas échéant, un deuxième terminal ou un autre serveur peuvent échanger des informations à la manière d'une communauté ou par blog. Selon un tel exemple, les informations échangées sont au moins en partie diffusées à un groupe. 15 Le premier terminal et/ou le serveur comportent par exemple un programme de comparaison de formulations, ce programme détectant, par rapport à des formulations déjà enregistrées en mémoire ou dans la base de données, les formulations identiques et/ou les formulations s'en approchant, les formulations mettant en oeuvre des substances odorantes équivalentes et/ou des concentrations équivalentes. 20 Systèmes d'inhibition et d'activation des programmes, des formulations et des substances Le premier terminal et/ou le serveur peuvent comporter des systèmes d'inhibition des programmes décrits ci-dessus et, le cas échéant, des représentations et questionnaires éventuellement associés. Ces systèmes d'inhibition permettent par exemple 25 d'interdire momentanément ou non le lancement des programmes. L'activation des programmes est par exemple possible après réception par un terminal, respectivement par le serveur, d'un ordre envoyé par le serveur, respectivement par un terminal. En variante, le système d'inhibition est agencé pour n'empêcher l'activation 30 d'un ou plusieurs programmes que jusqu'à une date prédéfinie ou que pendant une durée prédéterminée. Cette durée prédéterminée correspond par exemple à une durée de fonctionnement préalable du premier terminal.
En variante encore, le système d'inhibition est agencé pour être désactivé après entrée sur l'interface utilisateur du premier terminal et/ou du serveur d'un code donné, ou encore après connexion au terminal et/ou au serveur d'une clé informatique donnée. L'invention peut ainsi permettre de ne pouvoir découvrir une formulation qu'à une date donnée, la formulation étant comme décrit précédemment cachée dans la mémoire associée au terminal avant réception d'un code. Le système d'inhibition est par exemple agencé de façon à ne permettre la reproduction d'une formulation que dans des conditions prédéfinies ou un nombre de fois prédéterminé.
Transmission des formulations, des programmes, transmission automatique des formulations, mode coach Comme décrit précédemment, le premier terminal peut recevoir des formulations envoyées par le serveur ou par un deuxième terminal. La transmission des formulations et, plus généralement des informations entre 15 le premier terminal, le serveur et, le cas échéant, le deuxième terminal peut être effectué par le biais d'une connexion filaire ou non. Lorsque le premier terminal, le serveur et, le cas échéant, le deuxième terminal sont situés à distance, la connexion est par exemple une connexion téléphonique ou internet, les terminaux et le serveur comportant des modules d'interface habituelles comme 20 des modems, des routeurs ou autres. Les modules d'interface permettent par exemple de réaliser une connexion WiFi ou encore WiMAX. Lorsque le premier terminal, le serveur et, le cas échéant, le deuxième terminal sont situés à proximité, la connexion met par exemple en oeuvre une liaison filaire par le biais d'un câble, une liaison par infrarouge, une liaison radio, comme par exemple 25 Bluetooth ou ZigBee. Dans une autre variante, les communications entre le premier terminal, le serveur et, le cas échéant, le deuxième terminal disposés à proximité l'un de l'autre s'effectue par l'introduction d'informations de façon manuelle par l'utilisateur des terminaux ou l'expert associé au serveur, ou de façon électronique par le biais d'une 30 mémoire, comme par exemple une clé USB ou par envoi par un appareil relais, comme par exemple un téléphone portable ou un assistant personnel numérique.
D'autres moyens de communication sont encore possible, comme la réception par l'utilisateur de chaque terminal, respectivement l'expert associé au serveur, par la parole, ou par un courrier, un fax, un courrier électronique d'une formulation, et l'introduction de celle-ci dans la mémoire dudit terminal, respectivement du serveur, à l'aide de l'interface utilisateur. En variante encore, le serveur peut transmettre des formulations ou des programmes à plusieurs terminaux. La transmission peut être pourvue d'une clé de cryptage. Dans une autre variante, des communications peuvent avoir lieu entre l'un au moins parmi le premier terminal, le serveur et le deuxième terminal, et des utilisateurs n'étant pas associés à un terminal ou n'étant pas des experts associés au serveur. Selon cette variante, une ou plusieurs formulations sont par exemple envoyées à l'un au moins des terminaux et du serveur par le biais d'une connexion internet, USB ou par SMS, cette liste n'étant pas limitative.
Selon un mode de réalisation de l'invention, le premier terminal, respectivement le serveur, est agencé pour transmettre automatiquement au serveur, respectivement au premier terminal, les formulations précédemment déterminées. Le premier terminal peut encore envoyer en continu et de façon automatique les formulations élaborées au serveur.
Prise en compte d'informations pour aider à la personnalisation des mélanges Pro rammes cour identifier les •références Le serveur est par exemple agencé pour tenir compte d'informations personnelles enregistrées dans les préférences utilisateur enregistrées dans la mémoire associée à l'utilisateur, tel que décrit précédemment.
Chaque terminal et/ou le serveur peuvent également comporter un système de comparaison, agencé pour évaluer si une sélection d'odeurs préférées et/ou détestées effectuée par un utilisateur du premier terminal s'approche de la sélection effectuée par une autre personne, un groupe de personnes, ou un groupe symbolique de personnes. Les terminaux et/ou le serveur peuvent également être agencés pour analyser l'évolution des formulations, de façon à extraire les modifications préférentielles que les utilisateurs réalisent. Interface de gestion des formulations reçues et envoyées Chaque terminal peut comporter une interface de gestion des formulations reçues et envoyées. L'interface de gestion des formulations reçues et envoyées d'un terminal comporte par exemple un indicateur sonore et/ou visuel indiquant qu'une formulation a été reçue depuis le serveur. En variante, l'interface de gestion des formulations reçues et envoyées est connectée à un réseau informatique et/ou téléphonique et envoie un message, par exemple un SMS ou un courrier électronique à l'utilisateur d'un terminal lorsqu'une formulation a été reçue par le terminal.
L'interface de gestion des formulations reçues et envoyées est par exemple agencée pour enregistrer les formulations reçues dans un répertoire de la mémoire associée au terminal et les classer par type de substances, de formulation ou selon l'expéditeur. Exemples On va maintenant décrire plusieurs exemples de mise en oeuvre de l'invention.
Dans l'exemple décrit, le standard de communication comporte trois sections. La première section est un tableau de 4096 lignes, chaque ligne correspondant à une substance prédéfinie. Chaque ligne est renseignée avec un nombre allant de 0 à 255. La seconde section est en un ensemble de commentaires, formé de 4096 caractères ASCII.
La troisième section comporte des informations sur l'identifiant de l'utilisateur du terminal, la date et l'heure de l'envoi de la formulation, un numéro identifiant la formulation, et un tableau de huit lignes correspondant aux substances disponibles sur le terminal. Dans l'exemple décrit, le standard ne contient pas d'information sur la nature et la description des substances. Toujours dans cet exemple, le premier terminal et le serveur partagent un même tableau de conversion, permettant de traduire chaque substance en un descripteur olfactif et réciproquement. Exemples impliquant la conception, la préparation, les échanges de formulation 30 et échanges d'expérience On va maintenant décrire un premier mode de réalisation d'un terminal 1 selon l'invention, agencé pour fonctionner selon le mode de reproduction parfumage précédemment décrit. Ce terminal 1 est représenté de façon très schématique à la figure 8.
On rassemble selon cet exemple dans un même boîtier 20: - un PC ultracompact de type PC 104 commercialisé par la société ADVANTECH sous la référence PCM4170, - une carte d'entrée sortie 32 bits adaptée au format PC, - une carte huit relais adaptée au format PC, - deux unités de microfluidique 21 et 22 commercialisées par la société MICROLIQUID sous la référence 3020PCB, à six entrées fluidiques et connecteurs électriques, - trois réservoirs principaux de 10 mL en plastique souple F1, F2 et F3 correspondant à des substances odorantes complexes, et - cinq réservoirs nuanceurs de 2 mL en plastique souple F4 à F8 correspondant à des substances odorantes simples. On raccorde les réservoirs et les unités de microfluidique comme représenté à la figure 8. Le tuyau de sortie 25 débouche sur une pastille non représentée en mousse de 20 polyuréthane expansée. Les huit réservoirs Fl à F8 sont mis sous pression mécanique par un système de plaque appuyée par trois ressorts en acier. Le PC comporte un écran, un clavier et une souris. On va maintenant décrire un exemple de programme du PC d'un terminal selon 25 le mode de reproduction parfumage . Le PC 104 comporte les programmes suivants : - un programme interface de démarrage, appelé I-Démarrage , lequel demande à l'utilisateur du terminal s'il a modifié l'emplacement des substances ou changé des substances. Si oui, l'utilisateur remplit un questionnaire par lequel il donne pour 30 chacun des huit emplacements de réservoirs, les références sous la forme d'un nombre compris entre 0 et 4095, des substances qui y sont placés. Ce tableau s'appelle Emplacement-substance , - un programme d'interface I-Utilisateur affichant sur l'écran trois points symbolisant les trois substances odorantes complexes dans les réservoirs principaux F1 à F3, et cinq vecteurs partant de ces trois points, symbolisant les cinq nuançages possibles à l'aide des cinq substances odorantes simples dans les réservoirs nuanceurs F4 à F8.
Ce programme provoque par exemple l'affichage sur l'écran du nom de chacun des substances, à partir d'un moyen de conversion commun aux terminaux et au serveur, ce moyen de conversion alliant les références 0 à 4095 et les descriptions de chacune des substances. Si la mémoire associée au terminal contient des formulations, qu'il s'agisse de formulations reçues ou de formulations conçues, la dernière formulation à avoir été enregistrée est affichée à l'écran sous la forme d'un point de départ et de vecteurs qui s'y ajoutent, et correspondant aux ajouts des nuançages possibles. L'écran permet aussi, le cas échéant, d'afficher les autres formulations si besoin. Grâce à l'interface utilisateur selon l'invention, l'utilisateur peut ajouter ou retirer des vecteurs de nuançage et/ou choisir un parfum complexe de départ. Le choix du parfum complexe de départ est par exemple effectué en rentrant dans trois sous-mémoires, respectivement associées à une substance complexe de départ, soit la valeur 0, soit la valeur 100. Un ou plusieurs vecteurs de nuançage peuvent également être choisis, lesquels peuvent être, pour chaque vecteur de nuançage, un multiple de 5%. Ce vecteurs sont associés à cinq sous-mémoires, appelées V1 à V5, une valeur comprise entre 0 et 100 pouvant être entrée dans chacune desdites sous-mémoires. L'interface peut encore permettre à l'utilisateur d'introduire des commentaires sous forme de 4096 caractères alphanumériques. Le PC peut encore comporter : - un programme de calcul de formulation Calcul Formulation , créant, référençant à chaque fois un tableau formé des 4096 lignes correspondant à chacune des 4096 substances envisageables. Ce tableau s'appelle par exemple Formulation . Le programme est agencé pour introduire dans chacune des lignes du tableau, à la place de la référence de la substance, les valeurs Dl, D2, D3, V1, V2, V3, V4, V5 en réduisant chaque valeur en les divisant par la valeur (Dl+D2+D3+Vl+V2+V3+V4+V5), - un programme de transmission de formulation appelé Transmission formulation , par lequel, par le biais d'un Modem ADSL intégré du PC, le terminal envoie les fichiers de la formulation, le fichier des commentaires et le fichier utilisateur . Ce fichier utilisateur a par exemple une taille d'environ 4096 octets et peut contenir les données suivantes : le code de l'utilisateur, la date et l'heure d'envoi, le tableau emplacement-substance . Le programme Transmission-formulation permet aussi la réception par le terminal des fichiers formulations, la génération d'une alerte à destination de l'utilisateur en faisant apparaître à l'écran la date et l'heure de réception de la formulation, ainsi que la formulation exprimée par la liste de ses substances. Ce programme permet également d'analyser la reproduction de la formulation, en lançant sous réserve d'un accord de l'utilisateur, le programme I-Préparation - un programme d'interface à la préparation à la reproduction I-Préparation , par lequel, l'interface vérifie la bonne adéquation des substances de la formulation avec les substances disponibles sur le terminal, prévient l'utilisateur s'il manque une substance et demande la quantité de parfum à préparer ainsi que l'autorisation d'activer le programme de reproduction, - un programme de reproduction des formulations appelé reproduction formulation , par lequel le terminal convertit la formulation en substance(s) à activer en réalisant un fichier à huit lignes, appelé activation substances , correspondant à chaque substance et en attribuant la valeur du tableau formulation , multiplié par la quantité de parfum à préparer, préalablement introduite. Ce programme actionne également les valves du moyen de distribution pendant un temps donné, correspondant, pour chaque vanne de chaque substance, à la valeur du tableau activation substances multipliée par exemple par la valeur 0,01. Le programme de reproduction des formulations peut en outre comparer la quantité de parfum à préparer et, si cette dernière est supérieure à 2 g, ne pas reproduire la formulation à l'aide du terminal, ce dernier étant en mode de reproduction parfumage . Le serveur peut alors envoyer à un deuxième terminal en mode de reproduction fabrication une requête de reproduction de la formulation. Dans un exemple d'utilisation de l'invention, deux utilisateurs disposent chacun d'un terminal tel que décrit précédemment, que l'on appellera premier terminal et deuxième terminal.
Les réservoirs F1 à F8 de chacun des terminaux sont, dans l'exemple décrit, remplis de substance odorante, à 25% en matière active, et 75% d'éthanol : - F1 correspond à une substance complexe de parfum pour homme classique, Aqua di GioTM de GIORGIO ARMANI , - F2 correspond à une substance complexe de parfum pour homme sportif, Polo B1ueTM de RALPH LAREN , - F3 correspond à une substance complexe de parfum pour homme jeune Armani CodeTM de GIORGIO ARMANI , - F4 correspond à une substance simple à dominante boisée, provenant par exemple de bois de santal, de bois de cèdre, ou de vétiver, - F5 correspond à une substance simple à dominante hespéridée, comme une huile essentielle de citron, une huile essentielle de bergamote, de néroli, - F6 correspond à une substance simple à dominante musquée, comme du musc blanc, du galaxolide, - F7 correspond à une substance simple à dominante marine, comme de la calone, - F8 correspond à une substance simple à dominante gourmande, par exemple de l'éthylmaltol ou de l'éthylvanilline. Le serveur est dans l'exemple décrit associé à une personne professionnelle de la création de parfums. Le serveur comporte des réservoirs contenant les mêmes substances que décrit ci-dessus.
Le serveur dispose également dans cet exemple d'un stock de deux cents substances formant une collection assez large des possibilités odorantes dans le domaine des odeurs pour parfums alcooliques. Le serveur et les deux terminaux sont reliés dans l'exemple décrit via une connexion réseau téléphonique acceptant les transmissions à 2 MB/s. Les deux utilisateurs 25 lancent initialement le programme I-Démarrage . On va maintenant décrire plusieurs exemples d'utilisation de l'invention. Exemple 1 d'utilisation : en mode esclave Le serveur conçoit et transmet une formulation de son choix au premier terminal, grâce au programme Transmission formulation décrit ci-dessus. 30 Alerté par la réception de la formulation par l'interface de gestion des formulations reçues et envoyées, l'utilisateur du premier terminal décide de reproduire la formulation, en choisissant une quantité à préparer de 50 mg.
Exemple 2 d'utilisation : en mode maître Le premier terminal modifie une formulation envoyée par le serveur grâce au programme I-Utilisateur , précédemment décrit. Il modifie la formulation en utilisant la représentation vectorielle précédemment décrite.
Il reproduit la formulation en choisissant une quantité à préparer de 50 mg. Exemple 3 d'utilisation : avec intervention du serveur Le premier terminal envoie au serveur les formulations qu'il a reproduites en y associant des commentaires personnels. Le serveur, avec intervention de l'expert le cas échéant, visualise une à une les 10 formulations, et détermine une formulation optimisée, tenant compte des substances dont le premier terminal dispose. Le serveur envoie ensuite au premier terminal la formulation optimisée avec les commentaires. Le premier terminal, avec éventuellement intervention de l'utilisateur, charge 15 ou commande les substances manquantes éventuelles, puis reproduit la formulation. Exemple 4 d'utilisation : Commande Le premier terminal envoie au serveur une formulation élaborée en lui passant commande. Le serveur reproduit la formulation en quantité importante pour l'envoyer au premier terminal. 20 Exemple 5 d'utilisation : Exercice Le serveur envoie au premier terminal un exercice consistant à reproduire des formulations. Le premier terminal les reproduit et doit, pour les besoins de l'exercice, renvoyer son avis par le biais d'un commentaire. Exemple 6 d'utilisation : Partage 25 Le premier terminal envoie une formulation au deuxième terminal qui compare la formulation aux différentes formulations déjà enregistrées en mémoire, puis décide de reproduire la formulation. Exemple 7 : réalisation à destination femme Deux utilisateurs ne disposant pas de connaissances particulières en parfum, 30 sont dotés d'un terminal tel que décrit précédemment.
Chaque terminal comporte huit réservoirs F1 à F8 remplis de substance parfumante, à 25% en matière active, et 75% d'éthanol. F1 à F3 sont des réservoirs principaux et F4 à F8 sont des réservoirs nuanceurs. F1 correspond à une substance complexe de parfum pour femme classique, 5 Emporio White SheTM de GIORGIO ARMANI . F2 correspond à une substance complexe de parfum pour femme classique, Armani CodeTM de GIORGIO ARMANI . F3 correspond à une substance complexe de parfum pour femme classique HypnoseTM de LANCOME . 10 F4 correspond à une substance simple à dominante florale, comme de l'absolu de jasmin ou du lilial. F5 correspond à une substance simple à dominante orientale, comme du patchoulol. F6 correspond à une substance simple à dominante hespéridée, comme une 15 huile essentielle de citron, bergamote ou neroli). F7 correspond à une substance simple à dominante fruitée, comme de lagamma-décalactone. F8 correspond à une substance simple à dominante gourmande, comme de 1'éthylmaltol ou de 1' éthylvanilline) 20 Chaque utilisateur prépare des parfums par mélange des flacons F1 à F8 et transmet à l'autre utilisateur les formulations reproduites selon le selon le standard précédemment décrit. Chaque utilisateur peut alors reproduire les formulations reçues et établir des commentaires sur les impressions ressenties, ce qui peut leur permettre d'améliorer les 25 formulations qu'ils ont eux-mêmes conçues.
Variante Selon un deuxième mode de réalisation de terminal agencé pour fonctionner selon le mode de reproduction parfumage , ce dernier est dépourvu d'unités de 30 microfluidique. Les huit réservoirs F1 à F8 sont dans cet exemple connectés à une chambre de mélange par des tuyaux souples.
Les tuyaux sont parallèles. A mi-chemin, ils suivent une courbure imposée par trois galets, 31 et 32, comme représenté à la figure 9. Comme on peut le voir, l'axe du galet intermédiaire 31 est monté sur un rail et peut être déplacé verticalement par un moteur pas à pas non représenté. En remontant, le tuyau 33 est moins écrasé et laisse passer le fluide. Le PC comporte selon ce mode de réalisation huit moteurs pas à pas contrôlés à l'aide d'une carte huit relais et actionne le passage d'un ou des autres fluides en jouant sur chacun des huit moteurs. Selon une variante de ce deuxième mode de réalisation, représentée à la figure 10, le galet intermédiaire 31 est remplacé par un engrenage 34. L'axe de cet engrenage est rotatif et peut être entrainé par un moteur pas à pas, pour faire circuler le liquide. On va maintenant décrire un troisième mode de réalisation d'un terminal, agencé pour fonctionner selon le mode de reproduction fabrication précédemment décrit. Exemple de réalisation d'un serveur agencé pour fonctionner selon le mode de reproduction fabrication On réalise un tel serveur en rassemblant dans un premier boîtier un PC ultracompact de type PC 104, par exemple commercialisé par la société ADVANTECH sous la référence PCM4170, une carte d'entrée sortie 32 bits adaptée au format PC 104 et une carte 16 relais adaptée au format PC 104. Dans un second boitier, connecté au premier, on rassemble seize réservoirs en plastique fluide numérotés Cl à C16 et contenant chacun des substances. Les flacons sont reliés par des tuyaux de 0,8 mm de diamètre, à une chambre de mélange, dotée d'une unité d'agitation. A mi-chemin, on installe sur le parcours des tuyaux, des microvalves commercialisées par la société SIRAI , sous la référence Plug-in microsolenoid valves (M8), V 116B03-Z030B. Ces microvalves sont du type fermée lorsqu'elles ne sont pas activées.
L'embouchure de la chambre de mélange débouche sur un flacon de récupération.
Le premier boitier du serveur est par exemple relié à un serveur agencé pour fonctionner selon le mode de reproduction parfumage décrit précédemment, et à des terminaux par la voie d'un modem ADSL. Le PC du serveur agencé pour fonctionner selon le mode de reproduction fabrication et celui selon le mode de reproduction parfumage échangent des informations, le PC selon le mode parfumage pouvant par exemple demander à celui selon le mode fabrication de reproduire des formulations. La programmation du terminal selon le mode de reproduction fabrication est dans l'exemple décrit la même que celle du premier terminal selon le mode de reproduction parfumage , hormis le fait qu'elle est adaptée aux valves décrites ci-dessus et qu'elle gère les actions de mélange en actionnant dès ouverture des vannes et pendant cinq minutes, le système d'agitation. En variante, la sortie de la chambre de mélange peut comporter une valve dite 2-way microsolenoid de la gamme M5, référence V 165B03-Z030L.
Autre exemple On va maintenant décrire un autre exemple d'utilisation de l'invention. Selon cet exemple un utilisateur est doté d'un terminal agencé pour fonctionner selon le mode de reproduction parfumage tel que décrit ci-dessus. Deux serveurs sont impliqués dans cet exemple: - un serveur agencé pour fonctionner selon le mode de reproduction fabrication , tel que décrit ci-dessus et - un serveur agencé pour fonctionner selon le mode de reproduction parfumage , ces deux appareils étant connectés par port USB.
L'utilisateur du terminal, après avoir effectué plusieurs reproductions et avoir utilisé les parfums obtenus, décide de recevoir une formulation en quantité plus importante. Le terminal envoie sa formulation au serveur agencé pour fonctionner selon le mode de reproduction parfumage et demande de recevoir un échantillon important de 20g. Le serveur agencé pour fonctionner selon le mode de reproduction fabrication reproduit la formulation sur les instructions du serveur agencé pour fonctionner selon le mode de reproduction parfumage . L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits.
Dans une variante non représentée, le serveur peut être réalisé à l'aide d'un terminal tel que décrit ci-dessus. L'expression "comportant un" doit être comprise comme étant synonyme de "comportant au moins un".5

Claims (13)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé de fabrication de parfum au sein d'un système comportant : un serveur (2) agencé pour échanger des données avec une pluralité de terminaux (1, 3) interactifs de formulation de parfums, - au moins deux terminaux (1, 3) interactifs de formulation de parfums, chaque terminal interactif comportant : - plusieurs substances odorantes permettant lorsque combinées dans diverses proportions de créer une pluralité de parfums, - un moyen de distribution pour distribuer une sélection de ces 1.0 substances odorantes hors du terminal, - une interface utilisateur permettant à un utilisateur du terminal de sélectionner des substances à distribuer à partir du terminal afin de formuler un parfum, - une interface réseau permettant au terminal (1) de communiquer avec le serveur (2), 15 procédé dans lequel : le serveur (2) reçoit d'un premier terminal (1) une requête (200, 210) comportant des données relatives aux substances odorantes disponibles sur le premier terminal (1) ou pouvant éventuellement être disposées sur ce premier terminal (1), et/ou une requête identifiant au moins un deuxième terminal (3) avec lequel le serveur (2) 20 peut communiquer - le serveur (2) détermine en réponse à la réception de cette requête une formulation à reproduire par le premier terminal (1) ou le deuxième terminal (3), compte-tenu des seules substances odorantes disponibles sur le premier terminal (1) ou le deuxième terminal (3) ou de substances odorantes pouvant être disposées sur le premier 25 terminal (1) ou le deuxième terminal (3), et - le serveur (2) transmet ladite formulation au terminal destinataire (1, 3).
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel la requête (200, 210) transmise par le premier terminal (1) au serveur (2) décrit une formulation élaborée sur le premier terminal (1) et dans lequel le serveur détermine une formulation optimisée sur la 30 base de la formulation élaborée.
  3. 3. Procédé selon la revendication 2, dans lequel le serveur (2) détermine la formulation optimisée à reproduire en ne prenant en compte que les substances disponiblessur le premier terminal et, dans lequel le serveur (2) transmet la formulation optimisée au premier terminal.
  4. 4. Procédé selon la revendication 3, dans lequel le serveur accède pour déterminer la formulation à transmettre au premier terminal à une table de correspondance 5 entre substances odorantes.
  5. 5. Procédé selon la revendication 2, dans lequel le serveur (2) détermine une formulation optimisée à reproduire sur la base de la formulation élaborée en prenant en compte des substances odorantes pouvant être disposées sur le premier terminal (1) et, dans lequel le serveur (2) transmet la formulation optimisée au premier terminal (1). 10
  6. 6. Procédé selon la revendication 2, dans lequel : la formulation optimisée déterminée par le serveur (2) ne peut être reproduite sur le premier terminal (1), - le serveur (2) interroge un deuxième terminal (3) afin de vérifier que ce deuxième terminal (3) dispose des substances odorantes pour reproduire la formulation 15 optimisée et, le serveur (2) transmet la formulation déterminée au deuxième terminal (3).
  7. 7. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel le deuxième terminal est identifié par le premier terminal et dans lequel le serveur (2) adresse un message d'avertissement au premier terminal lorsque le deuxième terminal (3) ne dispose 20 pas des substances odorantes permettant de reproduire la formulation optimisée.
  8. 8. Procédé selon la revendication 1, dans lequel la requête (200,210) transmise par le premier terminal (1) au serveur (2) ne décrit aucune formulation et, dans lequel le serveur (2) détermine la formulation à reproduire sur le terminal destinataire (1, 3) en ne prenant en compte que les substances odorantes disponibles sur le terminal destinataire (1, 25 3).
  9. 9. Procédé selon la revendication 8, dans lequel le serveur (2) détermine la formulation à reproduire sur le terminal destinataire (1, 3) en remplaçant une ou plusieurs substances odorantes listées dans la formulation prédéfinie et non disponibles sur le terminal destinataire (1, 3) par des substances odorantes disponibles sur le terminal 30 destinataire (1, 3), à l'aide d'une table de correspondance entre substances odorantes.
  10. 10. Procédé selon la revendication 8, dans lequel la requête (200, 210) transmise par le premier terminal ne décrit aucune formulation et dans lequel le serveur (2)détermine la formulation à reproduire sur le terminal destinataire (1, 3), compte tenu de substances odorantes pouvant être disposées sur ledit terminal destinataire (1, 3).
  11. 11. Procédé selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, dans lequel le serveur (2) transmet au terminal destinataire (1, 3) une requête invitant l'utilisateur de ce terminal à disposer dans le terminal destinataire (1, 3) au moins une substance odorante en vue de reproduire une formulation transmise par le serveur (2) au terminal destinataire (1, 3).
  12. 12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, dans lequel le serveur (2) interroge une mémoire associée au terminal destinataire (1, 3) afin de connaître des préférences utilisateur correspondantes et en tenir compte pour déterminer une formulation.
  13. 13. Terminal (1, 3) interactif de formulation de parfums, comportant : une pluralité de substances odorantes permettant lorsque combinées entre elles de créer une pluralité de parfums, un moyen de reconnaissance des substances présentes sur le terminal, - un moyen de distribution permettant de distribuer une sélection de ces substances odorantes, - une interface utilisateur permettant de tester des formulations réalisées à partir de substances odorantes disponibles sur le terminal et/ou de sélectionner des 20 substances à distribuer, et - une interface réseau permettant de transmettre à un serveur (2) ou un autre terminal la liste des substances disponibles sur le terminal ou de répondre à une requête d'un serveur ou d'un autre terminal visant à connaître si certaines substances sont disponibles sur le terminal. 25
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