FR3071158A1

FR3071158A1 - Dispositif de diffusion olfactive synchronisee, portatif ou fixe, a usage individuel ou collectif

Info

Publication number: FR3071158A1
Application number: FR1770997A
Authority: FR
Inventors: Alexandre Juving Brunet
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2017-09-21
Filing date: 2017-09-21
Publication date: 2019-03-22
Anticipated expiration: 2037-09-21
Also published as: FR3071158B1

Abstract

Le but de l'invention décrite ci-après apporte une modalité applicative aux commerces alimentaires et de beauté et donc doit être entendu comme un brevet applicatif du dépôt INPI n° FR1770965 dénommé sous le nom de marque SNIFFY n° INPI 4367778 qui propose de résoudre les problèmes et limites de l'art antérieur telles que citées dans les commentaires sur l'état de l'art. Le présent dépôt de brevet applicatif correspond aux modèles SNIFFY MARKET n° INPI 4387879. Il postule qu'il n'existe pas de dispositif portatif autonome ou structurel (fixe) qui permette une génération ou synthèse d'une ambiance composites d'odeurs liées et adaptée aux circonstances extérieures, notamment par des objets connectés à travers des médias publicitaires, des objets fonctionnels connectés ou une position relative établi par un système électronique ou des applications distantes ou intégrées dans le dispositif lui-même. Par ailleurs les dispositifs existants ne sont pas adaptables rapidement au niveau industriel pour l'utilisation des conditionnements existants de parfum et n'utilisent qu'un seul moyen souvent propriétaire. De plus le problème de la persistance des odeurs et la gestion de la perception de l'utilisateur n'est pas pris en compte, que ce soit pour la gestion de la sensibilité du dispositif aux odeurs d'ambiance ou pour l'analyse de la réaction d'un client ou consommateur. Afin de prendre en compte ces différentes exigences qui permettront un développement industriel et commercial du concept de génération d'odeur portatif, il est décrit dans la présente invention les solutions selon l'inventeur. Il est décrit ci-après un dispositif pour diffuser des substances volatiles dans l'air, et plus particulièrement fonctionnel propre à sélectionner, actionner puis diffuser un liquide parfumé ou odoriférant encapsulé et disposé dans au moins une cartouche rechargeable ou consommable multi-capsules objet correspondant aux parties B des figures (1), (2), (3) et (4) dans un environnement applicatif d'activités de grande surface commerciale alimentaire ou de beauté, et notamment les grandes surfaces de distribution et les grandes surfaces spécialisées pour permettre une communication augmentée et multi-sensorielle .

Description

Etat de l’art

L’odorat constitue l’un des sens humains prépondérants de la survie (détection de dangers et de menaces), de la vie (alimentation, phéromones...) mais aussi de la valence sociale (le caractère hédoniste de la parfumerie, de la beauté, de la séduction, des arts de vivres...). Longtemps considéré comme un sens mineur à cause de ses analogies avec le monde animal (Socrate puis plus récemment Freud ou de Broca), son étude n’a jamais fait l’objet de recherches fondamentales amenant à des applications industrielles de pointe. D’autre part, les tentatives de synchronisation olfactive au XXe siècle se sont heurtées (Echecs de l’ODORAMAX, de l’ODORAVISION...etc) à l’absence de techniques et de technologies suffisamment précises permettant de gérer de façon souple et dirigée le pilotage des parfums ou odeurs synthétiques en raison de leur nature moléculaire qui exclut toute démarche de contrôle précis voire de numérisation propre aux informations visuelles et auditives. En effet, l’image de nature photonique est conduite par la lumière à 300 000 km/s, le son de nature vibratoire par l’air à 340 m/s mais le parfum est de nature moléculaire (volatile) et doit être conduit par une dynamique de fluides porteurs qui ont différents régimes de propagation selon les écoulements et les conditions atmosphériques ambiantes.

Il a pour l’instant été laissé pour compte tenu de la difficulté de sa mise en œuvre et notamment du fait qu’une odeur doit à la fois être adaptée à la circonstance, ne pas persister en dehors de ces circonstances extérieures et peut être composite car issue de plusieurs sources ; de plus, dans certaines circonstances il est nécessaire de tenir compte d’odeurs extérieures afin de moduler le niveau des arômes qui sont associés dans la composition de l’odeur recherchée. L’ensemble de ces exigences requiert à la fois une maîtriseau niveau de la chimie de synthèse mais aussi dans de nombreux autres domaines techniques différents tels que la dynamique des fluides et des molécules, qui doivent être intégrés dans un dispositif portable et ergonomique. L'état de l’art de toutes ces technologies n’était auparavant pas mature pour l’exécution selon l’invention.

Au début du 21^ème siècle, l’évolution des divertissements connectés et du multimédia a notamment poussé les rédacteurs de brevets de ce domaine à étendre leur rédaction en ajoutant l’odeur aux autres sens, principalement le son et l’image qui sont bien sur ceux qui ont été utilisés dans les systèmes qui ont vu le jour durant les deux dernières décennies. La position et la localisation ont fait également l’objet de nombreux développements.

Plus récemment, les brevets portant sur les technologies commercialisées sous les appellations SMELLIT© (marque) et ODORAVISION© (marque) proposent une coordination audio-visuelle et olfactive sans proposer de solution individuelle et portative intégrée à des casques de réalité virtuelle et augmentée, sans non plus résoudre la problématique du « brouillard olfactif » résultant de l’accumulation dans une pièce de toutes dimensions de plusieurs strates de parfums contraires avec des effets incontrôlables.

Plus récemment, le même phénomène peut être observé dans les articles sur le futur et dans les demandes de brevets sur les interactions entre les senseurs ou émetteurs sensoriels qui peuvent être connectés à des serveurs distants, notamment à l’aide de téléphones. Ces brevets comme la demande EP 2632 191 ne donnent que des indications parcellaires sur la réalisation pratique de telles interactions à distance et en particulier le dispositif-clé de production/émission/récupération des molécules volatiles odorantes.

Plus récemment la société UBISOFT a fait une démonstration remarquée en dévoilant un prototype de génération d’odeur couplé à ses dispositifs de réalité virtuelle, le dispositif présenté n’est constitué que de contenants unitaires fixes, amovibles manuellement, et ne proposant qu’une gamme limitée de parfums à une essence que l’on peut pas associer simultanément à d’autres systèmes audiovisuels. L’intérêt principal de la démarche conduite dans ce cadre est la démonstration qu’un retour est intéressant du point de vue de son interactivité entre une action conduite par une personne, ou déclenchée par un film et le « feedback » d’image et/ou de son qui peut être reçu et ou interprété soit directement par un autre joueur, soit dans le cadre d’une analyse statistique pour le compte des producteurs de film ou des exploitants de cinéma sous forme non invasive notamment par la simple mesure des accélérations liées aux scènes du film et/ou aux odeurs diffusées.

Le brevet W0/03 088627 de 2003, dévoile un dispositif portatif capable de délivrer une odeur sélectionnée parmi un panier prédéterminé mais n’apporte aucun élément précis ou novateur sur la technique ou le procédé employé pour permettre la diffusion de molécules odorantes. Il ne fait allusion qu’à un générateur de parfum (« Scent generator ») sans plus de précision ni de détail technique.

Il est dévoilé dans la demande EP 2 777 718 un dispositif de diffusion de parfum, notamment dédié aux véhicules automobiles. Un tel dispositif est par nature limité à la diffusion d’un nombre limité de parfum et n’est pas conçu pour une utilisation qui puisse s’adapter à une large variété de circonstances. Le système ne présente aucune innovation en termes de micro-diffusion dirigée et n’explique pas sur quel principe de génération d’odeur il repose. De plus les odeurs définies ne peuvent être neutralisées au sens de la destruction d’odeur telle que proposée dans la suite de notre invention ; mais par réalisation de masquage ; notamment par saturation.

Le brevet déposé en 2009 et répertorié sous la référence WO 0555459 décrit un dispositif de génération de parfum original à partir d’une cavité que l’on vient animer avec un dispositif vibratoire. Un tel dispositif n’est pas utilisable en soit dans la présente invention, notamment par le fait qu’industriellement, il nécessite la réalisation d’un moyen qui n’est pas standard. Ce dispositif présente d’ailleurs des contraintes d’ordre chimique en raison de la porosité du système par sa non-occlusion, problématique dépassée et solutionnée par l’invention. De plus, il repose sur un principe de diffusion à partir d’oscillations mécaniques qui ne font pas l’objet de ce brevet. D’autre inventions nombreuses que nous ne citerons pas de façon exhaustive portent sur la diffusion d’odeur, la plupart du temps en se concentrant sur une réalisation technique originale, comme les demandes ou brevets FR 2 944 705; FR 2 959937 ; WO2013/076033; 2014 WO/182337 ; 2014/ EP 2769862.

Les demandes de 2006, WO 032866, décrit un diffuseur d’odeurs portatif utilisable dans le domaine de l’apprentissage, il est surtout orienté sur la conception dudit dispositif au niveau mécanique et fluidique, cette description ne correspond ni à l’utilisation qui est envisagée, ni au conditionnement envisagé afin de pouvoir être couplé notamment à un casque de réalité virtuelle.

La demande 2014 WO 154909 schématise un système de diffusion d’odeur par la génération d’un flux d’air ou de gaz sans décrire précisément le principe mécanique, électrique ou vibratoire objets de ce brevet responsables de la génération de la diffusion. La taille du système présenté exclut également toute miniaturisation.

La demande EP 2 965 692 dévoile la réalisation d’un système regroupant un dispositif de génération d’odeur sans que ne soit décrit le principe de diffusion, afin de renforcer les processus de cognition et la mémorisation de processus. Cette invention ne décrit pas les procédés mis en œuvre et ne dévoile pas les techniques utilisées pour diffuser, orienter et maîtriser la synchronisation olfactive.

La demande 2014 WO 028372 dévoile l’utilisation d’un dispositif de génération d’odeur à partir d’une multiplicité de fragrances, ce dispositif travaille à partir d’un flux gazeux qui passe à travers une multiplicité de canaux correspondant chacun à une odeur et gère leur intensité relative par la fermeture d’une vanne. Ce procédé présente de nombreux inconvénients dont notamment la rémanence des odeurs et peut être surtout utilisé quand il est nécessaire de reconstituer une odeur à partir de fragrances particulières. Si l’on souhaite par exemple générer plus d’une dizaine d’odeurs pour un scénario publicitaire, ce dispositif devrait emporter des centaines d’arômes de base pour être capable de les générer dans l’instant. Ce qui est contraire aux règlements sur les certifications françaises et internationales IFRA (International Fragrance Association) qui interdit de diffuser une odeur sans certification IFRA préalable. Il est donc inadapté à la cible industrielle et commerciale qui est celle de la présente demande, notamment par le fait que des instants différents nécessiteront d'obtenir une rupture totale d’un instant à l’autre, dont le procédé de réalisation n’est pas décrit dans ladite demande d’invention.

La demande WO2015/043803 dévoile un générateur d’odeur à partir d’un flux de gaz qui vient lécher successivement plusieurs compartiments émetteurs d’odeurs et qui peuvent être fermés ou ouverts mais de diffusion simultanée. Cette solution n’est pas adaptée à la gestion calibrée de diffusion d’odeurs comme le sont les têtes-sprays du brevet qui permettent de calculer précisément la quantité de liquide odorant émis. De plus, le dispositif exclut une multiplicité d’odeurs pris séparément : on ne décèle aucune flux orienté ou sélectionné propre à émettre plusieurs parfums selon une séquence préétablie ou commandée.

La demande de brevet WO2015/145453 décrit un dispositif piloté par un ordinateur ou un microprocesseur, et une méthode adaptée à la diffusion d'odeurs liées à la présence physique ou à la réalisation d’un évènement attendu dans une zone physique déterminée. Elle ne schématise que le système global de synchronisation sans application technique de diffusion.

La demande WO2016/034131 décrit un dispositif qui permet d’augmenter avec les odeurs, les informations transmises par des écouteurs adaptables soit sur un téléphone, soit sur un ordinateur, de même la demande WO2016/147544 ou encore le brevet d’application n°EP1570868 introduit la même demande pour une diffusion par une climatisation ou système de ventilation. Ces demandes ne décrivent aucun état de l’art du mode ou du principe de diffusion. Elles netraitent que de l’environnement d’utilisation de la technique.

De même la demande FR 3007540 décrit un dispositif qui permet un réveil en odeur avec une cartouche échangeable, ce dispositif n’adresse qu’un évènement limité et une dosette d’huile essentielle soumise à un flux d’air. Ce dispositif est donc propriétaire et n’est pas adapté à une utilisation de circonstance liée à une interaction avec des évènements extérieurs.

La demande WO2015/080117 dévoile la réalisation d'un générateur d’odeur à partir d’extrait sec par un flux forcé d’air à travers des chambres contenant lesdits extraits. Un tel dispositif n’est pas adapté à la réalisation de certaines odeurs et il est plus difficile de mettre en œuvre la réalisation d’odeurs à façon, donc décrivant par exemple une situation particulière liée à un évènement décrit par des paroles ou des images dans un tel conditionnement. Le dispositif ne permet pas un calibrage fin de l’émission olfactive propre à la micro-émission dirigée objet du dépôt. De plus le dispositif décrit ne montre pas comment il peut éliminer les odeurs, car la rémanence existe aussi avec les extraits secs et les particules qui se fixent temporairement dans un recoin peuvent ensuite se libérer et venir donner l’instant suivant une odeur polluée car complètement inadaptée avec la nouvelle scène. C’est une des raisons qui nous a poussé à développer un dispositif qui soit à la fois facile à alimenter avec des contenant industriels usuellement utilisés par les parfumeurs notamment et qui permette également de pouvoir au choix soit mélanger plusieurs odeurs, soit opérer une élimination de l'odeur utilisée pour en utiliser une autre, complètement différente et parfaitement adaptée à un nouveau contexte, l’ensemble de ces opérations étant géré de façon électronique et en relation avec des informations provenant notamment d’objets connectés ou d’autres acteurs eux aussi connectés.

Le brevet n° US2010/0044460 A1 repose sur un principe de diffusion piézo-électrique revendiqué comme permettant de diffuser une odeur calibrée avec précision. Ce principe technique n’est pas retenu ou suivi par la présente invention en raison de la porosité du système qui ne pouvait pas occulter le réservoir et son contenu odorant de l’air environnant. Un effet de pollution par mélanges est à prévoir en cas de diffusion multiparfums.

Description :

Le but de l’invention décrite ci-après apporte une modalité applicative et donc doit être entendu comme un brevet applicatif du dépôt INPI n° FR1770965 dénommé sous le nom de marque SNIFFY n° INPI 4367778 qui propose de résoudre les problèmes et limites de l’art antérieur telles que citées dans les commentaires sur l’état de l’art. Le présent dépôt de brevet applicatif correspond aux modèles SNIFFY MARKET n° INPI 4387879. Il postule qu’il n’existe pas de dispositif portatif autonome ou structurel (fixe) qui permette une génération ou synthèse d’une ambiance composites d’odeurs liées et adaptée aux circonstances extérieures, notamment par des objets connectés à travers des médias publicitaires, des objets fonctionnels connectés ou une position relative établi par un système électronique ou des applications distantes ou intégrées dans le dispositif luimême. Par ailleurs les dispositifs existants ne sont pas adaptables rapidement au niveau industriel pour l’utilisation des conditionnements existants de parfum et n’utilisent qu’un seul moyen souvent propriétaire. De plus le problème de la persistance des odeurs et la gestion de la perception de l’utilisateur n’est pas pris en compte, que ce soit pour la gestion de la sensibilité du dispositif aux odeurs d’ambiance ou pour l’analyse de la réaction d’un client ou consommateur.

Afin de prendre en compte ces différentes exigences qui permettront un développement industriel et commercial du concept de génération d’odeur portatif, il est décrit dans la présente invention les solutions selon l’inventeur.

Il est décrit ci-après un dispositif pour diffuser des substances volatiles dans l’air, et plus particulièrement fonctionnel propre à sélectionner, actionner puis diffuser un liquide parfumé ou odoriférant encapsulé et disposé dans au moins une cartouche rechargeable ou consommable multi-capsules objet correspondant aux parties B des figures (1 ), (2), (3) et (4) dans un environnement applicatif d’activités de distribution dédiée à l’industrie agro-alimentaire et de beauté principalement, et notamment au travers des infrastructures de type grande surface de distribution ou grande surface commerciale ou spécialisée dont les linéaires seront équipés dudit système pour permettre une communication augmentée et multi-sensorielle ainsi qu’un recueil instantané d’informations-clients.

Ces actions mécaniques sont synchronisées par une interface électronique embarquée autonome ou connectable à distance. Il permet par rapport à un scénario prédéfini programmé, ou par la réception de toute information de synchronisation provenant d’un logiciel, application ou intelligence connectée, d’augmenter le degré d’immersion des clients, patients ou collaborateurs en rendant les scènes plus réalistes notamment par l’utilisation de messages ou de stimuli olfactifs soit comme un support des autres sens usuellement utilisés, soit de façon nouvelle comme un dispositif d’information. Les multiples applications concernent l’amélioration voire la transformation de la perception sensorielle des individus en agissant sur leur psyché et notamment l’interface organique système limbique/Hipocampe/Néo-Cortex responsable notamment du processus de mémorisation humaine au travers de l'encodage d’informations crées par un processus électrique crée par les neurones olfactifs (NO) récepteurs des molécules volatiles odorantes dans l’air porteuses d’informations olfactives. Cette action de multi5 nébulisation et/ou d’atomisation synchronisée et micro-diffusée vers l’appareil nasal humain des familles d’utilisateurs suivants :

Clients (Industries du divertissement et de la publicité, agro-alimentaire, tourisme...).

Collaborateurs (Sessions de formations à distance immersives).

Patients (Traitements médicaux de tous les troubles neurologiques dont les phobies et la maladie d’Alzheimer).

Le dispositif décrit ci-après peut aussi bien venir équiperou compléter des casques audio, audio-visuels, audio-visuels immersifs de Réalité virtuelle ou équivalent, audio-visuels à affichage de réalité augmentée ou équivalents, des habitacles de véhicules, des cockpits ou équipements collectifs ou individuels de l’aviation de ligne, de transports en commun, de structures urbaines type lampadaires intelligents, bornes intelligentes ou dalles audiovisuelles et tactiles augmentées et connectées, de sièges équipant les salles de divertissements d’opéra, de concert ou de cinématographie.

Ledit dispositif est un dispositif portatif autonome ou structurel (fixe) qui permet une génération ou synthèse d’une ambiance composites d’odeurs liées et adaptée aux circonstances extérieures, notamment par des objets connectés à travers des médias publicitaires, des objets fonctionnels connectés ou une position relative établi par un système électronique ou des applications distantes ou intégrées dans le dispositif luimême. Il est formé de deux parties principales A et B apparaissant communément sur les figures (1), (2), (3) et (4) correspondant respectivement à la partie A qui est la base du système électromécanique intelligent et une partie B qui est la cartouche olfactive connectée interopérable décrite ci-après en rappel.

La partie A qui est la base du système électromécanique intelligent se compose :

- d’une coque d’assemblage [1] abritant, une carte-mère [2] disposant d’un processeur, d’une mémoire vive, de plusieurs connectiques mécaniques type USB (Universal Serial Bus) et HDMI (High Définition Multimedia Interface) et Micro SD (Secure Digital) et d’une carte WIFI (Wireless Fidelity) de norme IEE 802.11 ou supérieur, une carte RFID (Radio Frequency Identification) [3], une carte NFC (Near Field Communication) [4], une alimentation [5] 5V, un régulateur de pression type AUTOMAX [6] ; ladite coque d’assemblage se trouvant composée ;

- de trois parois sectionnelles [7] permettant la fixation des éléments électromécaniques ci-avant ;

- un micromoteur [8] qui peut être sélectionné selon l’état de l’art pour sa consommation énergétique (par exemple 0.25A/2V) et le bruit induit par son fonctionnement des plus faibles possibles( par exemple moins de 20dB), et notamment des moteurs type pas à pas correspondant à la famille Biphasé / 20 par tour /1,6mNm / comme par exemple ceux commercialisés sous la marque Precistep©, FAULHABER© ou équivalent supportant sur son arbre 0,3N ou équivalent, contrôlé par codeur optique à sortie digitale 2 canaux à au moins 30 impulsions par tour,

- un micro-ventilateur axial [9] qui peut être sélectionné selon l’état de l’art pour sa consommation en énergie limitée à 5 Volt (V) et 0,1 Ampère (A) et un bruit induit par son fonctionnement en dessous de 18 dB (A) et assurant une pulsion d’air d'un minimum de 18 Pascal (Pa) correspondant à 2,20m3/heure et permettant un double usage d’extraction thermique de l’élément [13] et de pulsion d’air ou de gaz chaud en direction du collecteur [14] ;

un micro-vérin [10] à commande électrique et adduction d’air qui peut être à simple effet ou à effet multiple disponibles selon l’état de l’art de diamètre entre 02,5mm et 025mm, à amortissement standard ou pneumatique, et équipé de détecteurs de fin de course magnétique de type Reed-lls ou à effet « Hall » de norme ISO 6432, développant une vitesse de 0,3 à 0,7ms (millisecondes) et assurant une pression réglable entre 3,00 Bar à 7,00 Bar.

Une valve solénoïde [11] de contrôle électronique de pression de diamètre de valve 02,5mm (millimètres) ou plus avec une surface efficace de 1,3mm3 (millimètres/cubes) ou plus avec un temps de réponse de 6 ms (millisecondes).

- Une platine-mâle motrice [12] permettant l’arrimage de la partie B décrite ciaprès entraînée par la rotation du micro-moteur [8],

Un couloir d’extraction de l’air chaud [13] qui va permettre au flux d’air de venir au contact en partie terminale du système du collecteur [14], zone primordiale d’échange et de mélange gazeux entre l’air ou le gaz chaud pulsé et le liquide parfumé nébullisé en sortie de pompe-spray.

- Une cartouche d’air comprimé [18] ou de tout autre alimentation de pression permettant d’alimenter le micro-vérin après passage par un réducteur de pression [6] permettant de réduire la pression de sortie de 30 Bars à une plage de 5-7 Bars permettant une utilisation nominale du micro-vérin,

Deux ventilateurs d’extraction (non figuré) d’air montés sur un collecteur d’air spécifique à double manche parfumé (non figuré),

D’un écran digital tactile [19] permettant à l’usager le contrôle de modalités d’usage du SNIFFY MARKET surmonté,

Une caméra [20] de recueil d’informations comportementales des usagers du système. Avantageusement, le dispositif est arrangé pour coordonner ses actions ou recueil d’informations olfactives et comportementales/Usagers relatifs à l’action multi-sensorielle grâce à une caméra de recueil d’informations comportementales des usagers du système.

La Partie B, correspondant au consommable appelé Cartouche Interopérable Connectée Olfactive ou JOCC (Joint Olfactory Connected Cartridgé) fait l’objet du dépôt de brevet n° FR1770965 et d’un dépôt d’un nom de marque n° INPI 4387965 mais dont les caractéristiques sont rappelées ci-après. La cartouche permet l’utilisation séquencée de plusieurs parfums ou odeurs et comportant des compartiments pouvant être équipés avec des fioles ou cartouches de produits odoriférants sous forme liquide vient se fixer temporairement sur le support équipé décrit précédemment. Cette cartouche en partie B visible sur les figures (1), (2), (3) et (4) qui peut être consommable ou rechargeable est composée selon l’invention, sur les schémas annexés selon l’invention pour rappel :

- d’un élément bas circulaire abritant une séquence variable de plusieurs logements au nombre variable [15] ajourés par le bas disposés circulairement autour d’un moyeu central creux [16] permettant un enclenchement de la partie femelle du B sur la partie A d’un micro-moteur habillé d’une jupe de protection ou d’une embase-moteur comme décrit précédemment,

- des dits logements accueillent des capsules en verre [17] ou en matériau polymère ou métallique insérées par le culot et composées d’un spray-pompe indépendant comprenant dans leur tête-spray un ressort de rappel permettant le retour en position initiale après action du micro-vérin [10],

Dans le cas de cartouches de type « vibratoires » ; celles-ci sont associées avec une interface permettant d’isoler ou de mettre en contact le produit avec le composant de diffusion par un mécanisme ondulatoire, usuellement mais de façon non limitative des ultra-sons, le « système-hôte » par son électronique vient provoquer l’émission d’une odeur sous forme d’un liquide de façon instantanée.

Eventuellement équipé d’une micro-puce RFID [10] permettant la traçabilité de la cartouche et sa reconnaissance par la Base (Partie A) du système et alimentée par une source d’alimentation interne type micro-pile ronde 1,5V ou supérieur.

Selon une version préférée de l’invention, le dispositif selon l’invention est caractérisé en ce que les cartouches de type « Mécanique » et de type « Vibratoire » puissent être utilisées simultanément, cet avantage permet d’associer une diffusion instantanée importante mais fugace d’une odeur par le mode vibratoire (par exemple légère comme un parfum) avec une odeur de fond persistante.

Selon une amélioration de la présente invention, il est indispensable lorsqu’une odeur a été diffusée par le dispositif précédemment décrit, de pouvoir en supprimer l’action rémanente et les dépôts de particules volatiles déposées lors de l’action de diffusion. Les propriétés recherchées dans l’idéal, sont de pouvoir en réduire progressivement l’action, comme cela est déjà décrit par certains procédés tels que fermeture de vannes qui isole la source ou de volets qui en dévient la sortie vers loin des sens de l’utilisateur. Il est ici présenté une solution simple de multi-canaux qui empêche l’effet de rémanence, la diffusion du produit étant obtenue à partir de la propulsion d’un gaz chaud par un microventilateur [9] rentrant en contact avec un liquide parfumé nébulisé qui est porté ensuite par le vecteur porteur Air/Gaz chaud vers un appareil olfactif humain ou un environnement ciblé. La quantité fixe de parfum est délivrée en partie terminale du système grâce à l’action du micro-vérin [9] qui vient comprimer par poussée longitudinale le flacon abritant le liquide odoriférant qui passe d’un état liquide à un état semi-gazeux (ou nébulisé) par action dépressionnaire du Spray-Pompe ou « Effet Venturi ».

Selon une version préférée de l’invention, le système accueille une paire de ventilateurs d’extraction d’air qui permettent d’augmenter l’efficacité du système en créant une dépression devant le visage de l’usager pour créer une zone de parfumage individuel et permettant d’éviter toute pollution annexe et contiguë à d'autres sièges équipés du système équivalent ou selon toute autre configuration d’emploi.

Selon une version améliorée de l'invention, la durée pendant laquelle le relargage de l’odeur peut être modulée est obtenue par réglage de la température par l’intermédiaire d’une résistance chauffante et/ou une sollicitation ondulatoire associant au moins deux fréquences asynchrones dont au moins une est linéaire, avantageusement de nature mécanique et appliqué soit au niveau du substrat dans ou sur lequel le produit odoriférant est adsorbé ou déposé, soit au niveau de la veine d’air qui vient transporter le parfum évaporé jusqu’au nez de l’utilisateur, soit dans ces deux milieux. Le choix du mode d’action, des fréquences choisies et de la puissance du chauffage pourront être sélectionnées par le microprocesseur ou partie de composant électronique dédié, à l’aide d’un programme relié à une base de connaissance et/ou des lois de diffusion, notamment issues de l’expérimentation avec le matériau retenu et chacun desdits parfums ou odeurs.

Selon une version améliorée de l'invention, le vérin soit un micro-vérin à commande électrique pilotée par valve solénoïde à adduction d’air régulée par régulateur de pression [6] à tige simple ou double chargé de presser chaque capsule dans son logement selon une séquence programmée.

Avantageusement, le dispositif comporte une cavité ou un canal à l’intérieur de laquelle ou duquel la diffusion de la quantité voulue du parfum ou de l’odeur sélectionnée est effectuée, ladite cavité ou ledit canal étant constitué(e) ou revêtu(e) en surface d’un matériau adsorbant, ce matériau absorbant étant sélectionné quant à sa composition et à son état de surface pour présenter des caractéristiques de déperlance maximale permettant à toute proportion de la quantité odorante diffusée de ne pas se déposer sur le conduit.

Selon une version préférée de l’invention, il peut être procédé à la destruction de l’odeur par l’utilisation d’une capsule dédiée installée dans la cartouche ou dans le système spécifique contenant un produit neutralisant des parfums, déodorant ou oxydant. Sa composition et son dosage prendra en compte non seulement la constante de temps de sa réaction avec les odeurs, mais aussi le fait que ce produit ne doit présenter aucun danger prophylactique ni effets secondaires sur l’utilisateur. Cette cartouche de produit pourra notamment utiliser en addition des produits bactéricides, antifongiques ou virucides qui permettront également d’assurer une bonne hygiène de maintenance du dispositif. On pourra notamment utiliser des produits pour leur action comme le peroxyde d’hydrogène en très faible concentration, soit moins de 2% et des dérivés terpéniques ou huiles essentielles de pin en très faible concentration. Cette description des produits utilisables n’est pas limitative et pourra évoluer selon les odeurs à neutraliser.

Dansune version préférée selon l’inventeur, ledispositiffonctionneparl’insertiond’une ou plusieurs cartouche(s) de la partie B et équipée(s) de flacons éventuellement rechargeables et qui peuvent être amovible(s) et remplaçable(s). Le corps de ladite cartouche est entraîné par le micromoteur, de préférence pas à pas, permettant de positionner chaque capsule selon l’axe correspondant à une continuité avec la chambre/collecteur du produit odoriférant. En fonction des circonstances déterminées par l’interaction d’une odeur déterminée par rapport à un évènement synchrone, un dispositif électronique tel que processeur ou composant électronique disposant d’une capacité de stockage mémoire et d’une capacité d’exécution de programme dédié 9 pouvant combiner une partie utilisateur et une partie propre à la gestion du matériel ou logiciel lié à la gestion matérielle, exécute un programme qui détermine le séquencement et la durée d’émission des capsules de parfums liquides. Les informations surle contenu de la cartouche et individuellement pour chacun des parfums ou odeurs que chaque barillet contient peuvent être lues par un procédés selon l’état de l’art et notamment par une lecture de code optique ou de puce la RFID qui permettent au programme précité présent dans l’électronique de la base du système de venir piloter le séquencement ou la synchronisation des émissions d’odeurs.

L’activation d’un micro-vérin par l’électronique intégrée est effectuée lors du déroulement du séquencement ou après détection d’un évènement ou signe extérieur à travers une des interfaces du système selon les modalités suivantes en rappel des revendications, explications etdescriptionsdéveloppéesdansledépôtn°INPIFR1770965 dénommé sous le nom de marque SNIFFY n° INPI 4367778 :

• Le système, en version nomade ou structurelle, est capable d’assurer au moins 500 impulsions pour le micro-vérin tout en assurant la coordination avec les informations/messages, soit 500 actions de coordination olfactive appelées « SNIFF » avec des stimuli ou informations audio-visuelles avec la capacité d’actionner deux (2) cartouches simultanément comprenant chacune, plus ou moins selon les versions structurelles ou nomades, neuf logements ou plus pour capsules renfermant environ 1,5ml ou plus de liquide parfumé pour chaque capsule.

• Chaque dose de parfum nébulisé ou atomisé correspond à 0,05 ml à plus ou moins 50% près en marge d’erreur.

Le micro vérin [10] réalise une poussée longitudinale ou axiale sur au moins une capsule et provoque la montée en pression d’une capsule [17] de parfum ou produit chimique odoriférant placé dans son logement [15], en bout de course le vérin stoppe son action contre la butée de la cartouche et le ressort de rappel présent dans le spray-pompe limite la dose volumique produite pour chaque action et assure le retour arrière de la cartouche en position initiale. L’action du micro-vérin est une action longitudinale selon une tige simple ou à double-effet. L’action, pilotée électroniquement par la valve solénoïde [11] et alimenté par un air comprimé venant de la cartouche d’air comprimé [18] ou de tout autre alimentation de pression, consiste à effectuer une poussée d’un piston comprimant la capsule-spray contre la butée sur les contreforts de la cartouche. Chaque capsule est maintenue dans son logement par un ressort de rappel permettant un retour en position initiale une fois l’action du vérin effectuée. La phase de détente provoquée par ledit ressort de rappel, provoque une dépression dans la capsule de parfum liquide et la cartouche de parfum vient alors libérer une dose unitaire prédéfinie selon l’état de l’art, le parfum ou odeur est dispersé par « Effet Venturi » sous forme de gouttelettes de liquide de faible dimensions (nébulisation) dans une fente ouvrant sur une chambre/collecteur ou canal olfactif [9] qui emmagasine le parfum transformé en gouttelettes portée par le vecteur gazeux crée par le micro-ventilateur, simultanément actionné avec l’éjection de la dose de parfum. Cette action peut être effectuée plusieurs fois sur la même capsule selon la programmation établie ou l’ordre de séquence envoyé par le CPU, carte-mère ou tout autre dispositif électronique embarqué.

Le flux d’air crée porte les molécules olfactives contenues dans la chambre/collecteur qui libère les molécules olfactives au plus près de l’appareil nasal du client, collaborateur ou patient. Cette micro-émission ciblée comporte plusieurs avantages nouveaux :

Premièrement, la gestion de la micro-émission permet de calibrer un volume réduit de liquide olfactif avec pour effet de ne pas saturer l’appareil nasal humain. Deuxièmement, le vecteur de micro-émission placé directement sous l’appareil nasal permet d’éviter l’effet de saturation olfactive de l’atmosphère entourant immédiatement le patient/client/collaborateur pour contribuer à individualiser l’expérience olfactive.

- Troisièmement, cette non-saturation de l’appareil nasal ouvre la possibilité d’une sollicitation multiple sur un créneau temporal de durée variable, diminuant ou repoussant l’effet de saturation de l’appareil nasal humain. Il permet d’apporter environ 20 stimuli olfactifs synchronisés différents sur une plage horaire de 120 minutes, alors que l'appareil nasal humain parvient à saturation au bout de 30min de sollicitation soutenue.

Quatrièmement, l’appareil dans sa version applicative présente SNIFFY MARKET est doté d’un appareillage autonome d’évacuation de l’air pollué/parfumé par le contrôle depuis son processeur d’une paire de ventilateurs d’extraction selon une version préférée de l'invention.

La cartouche en partie B peut abriter un nombre variable de capsules, elles sont équipées d’un identifiant optique, électronique ou RFID selon l’état de l’art qui permet à la foi d’assurer que la cartouche correspond à la situation ou séquencement prévus et ensuite faire correspondre un flacon déterminer avec une situation prévue dans la séquence.

La carte-mère [2] authentifie, pilote les rotations et les arrêts-moteurs, pilote les actions des vérins ainsi que la synchronisation du ventilateur. Le CPU est également l’émetteur et le récepteur des messages et codes vers les passerelles extérieures au système (« Clouds » et serveurs) responsable de la gestion de la flotte de l’ensemble des systèmes synchronisés déployés.

La carte-mère [2] émet et reçoit des informations vers les serveurs extérieurs au présent système chargés de piloter les flottes de systèmes déployés.

L’ensemble des composants électriques du dispositif selon l’invention sont alimentés par une batterie, notamment les actions de sélection par rotation de la cartouche et de production d’une dose de liquide par l’intermédiaire du vérin, l’électronique, l’interface de commande et sa signalisation éventuelle (diodes de fonctionnement par exemple).

Selon une amélioration du dispositif de diffusion synchrone contextuel d’odeur selon l’invention, le contexte de diffusion qui détermine le choix et la durée de diffusion d’un parfum ou odeur peut avantageusement combiner des informations provenant d’un moyen extérieur connecté ou préalablement chargé en mémoire et simultanément ou de façon programmée des informations issues de capteurs ou moyens d’appréhension du milieu proche autour de l’utilisateur. Le système peut notamment être équipé de capteurs permettant notamment une reprise des données RFID ou contenus dans d’autres 11 dispositifs sans contact répartis dans des environnements ouverts ou fermés communiquant avec le système nomade ou sa version structurelle par des moyens connus sans contact (radio tels que Bluetooth, Wifi ou autres systèmes fonctionnant par induction).

Selon un perfectionnement découlant du paragraphe précédent, le dispositif de diffusion synchrone contextuel d’odeur selon l’invention, caractérisé en ce qu’il dispose d’une caméra ce qui permet notamment de venir lire un support optique soit par reconnaissance de texte, soit par reconnaissance de forme ou encore par lecture d’un code optique tel qu’un code barre. Un tel dispositif selon l’invention peut également tirer parti de l’intégration dans l’électronique de tout système qui permet d’identifier une situation comme par exemple un positionnement selon l’état de l’art ou une identification par lecture d’un support RFID par exemple, ces modes d’indentification de la situation contextuelle n’étant pas limitatifs et susceptibles d’évoluer selon l’état de l’art.

Selon une version préférée du dispositif de diffusion synchrone contextuel d’odeur le dispositif dispose d’une connexion électronique par l’un des moyens connus selon l’état de l’art afin de pouvoir interragir au niveau de la synchronisation des parfums et de la réaction de l’utilisateur avec des moyens informatiques et programmes distants sur le réseau mondial. Nous ne pouvons décrire toutes les possibilités offertes par les moyens de connexion distantes, les normes et possibilités offertes évoluant en permanence avec les nouvelles inventions et selon les disponibilités commerciales des composants.

Selon une version préférée du dispositif de diffusion synchrone contextuel d’odeur le vérin utilisé est un micro vérin électrique à tige simple ou double chargé de presser chaque capsule selon une séquence programmée.

Claims

Revendications :

1. Dispositif portatif ou fixe, à usage individuel ou collectif, pour diffuser de façon synchronisée, intelligente et connectée des substances volatiles dans l’air telles que odeurs et parfums multiples et en assurer la gestion selon les conditions extérieures dans le temps et dans l’espace ou selon des informations virtuelles venant de données ou programmes avec lequel il serait connecté en réseau, propre à sélectionner, actionner puis diffuser un liquide parfumé ou odoriférant encapsulé et disposé dans au moins une cartouche rechargeable comprenant deux parties :

- une partie A consistant en la base du système électromécanique intelligent comprenant une coque de protection et d’assemblage [1] permettant un assemblage fonctionnel des différentes pièces du système comprenant notamment:

o une carte-mère [2] dédiée et disposant d’un processeur, d’une mémoire vive, de plusieurs connectiques mécaniques type USB (Universal Serial Bus) et HDMI (High Définition Multimedia Interface) et Micro SD (Secure Digital) et d’une carte WIFI (Wireless Fidelity) de norme IEE 802.11 ou supérieur, o une carte RFID (Radio Frequency Identification) [3], o une carte NFC (Near Field Communication) [4], o une alimentation [5] 5V, o un régulateur de pression type AUTOMAX [6] ; ladite platine defixation se trouvant surmontée ;

ladite coque de protection et d’assemblage (1) abritant trois parois sectionnelles [7] permettant la fixation des éléments électromécaniques suivants :

o un micromoteur [8]contrôlé par codeur optique à sortie digitale 2 canaux à au moins 30 impulsions par tour, o un micro-ventilateur axial [9] assurant une pulsion d’air d’un minimum de 18 Pascal (Pa) correspondant à 2,20m3/heure et permettant un double usage d’extraction thermique de l’élément et de pulsion d’air ou de gaz chaud en direction du collecteur ;

o un micro-vérin [10] à commande électrique et adduction d’air qui peut être à simple effet ou à effet multiple de diamètre entre 02,5mm et 025mm, à amortissement standard ou pneumatique, et équipé de détecteurs de fin de course magnétique de type Reed-lls ou à effet « Hall » de norme ISO 6432, développant une vitesse de 0,3 à 0,7ms (millisecondes) et assurant une pression réglable entre 3,00 Bar à 7,00 Bar.

o Une valve solénoïde [11] de contrôle électronique de pression de diamètre de valve 02,5mm (millimètres) ou plus avec une surface efficace de 1,3mm3 (millimètres/cubes) ou plus avec un temps de réponse de 6 ms (millisecondes).

o Une platine-mâle motrice [12] permettant l’arrimage de la partie B décrite ci-après entraînée par la rotation du micro-moteur [8], o Un couloir d’extraction de l’air chaud [13] qui va permettre au flux d’air de venir au contact en partie terminale du système du collecteur [14], zone primordiale d’échange et de mélange gazeux entre l’air ou le gaz chaud pulsé et le liquide parfumé nébullisé en sortie de pompe-spray.

o Une cartouche d’air comprimé [18] ou de tout autre alimentation de pression permettant d’alimenter le micro-vérin.

o Une paire de ventilateurs d’extractions d’air permettant une collecte de l'air parfumé via un collecteur spécifique à double manche.

o Un écran digital et tactile [19] permettant un contrôle par l’usager des fonctionnalités du dispositif.

une partie B consistant en une cartouche olfactive connectée interopérable, la cartouche permettant l’utilisation séquencée de plusieurs parfums ou odeurs et comportant des compartiments pouvant être équipés avec des fioles ou cartouches de produits odoriférants sous forme liquide encapsulés, comprenant :

un élément bas circulaire abritant une séquence variable de plusieurs logements au nombre variable [15] ajourés par le bas disposés circulairement autour d’un moyeu central creux [16] permettant un enclenchement de la partie femelle de la partie B sur la partie A du micromoteur [8] habillé d’une jupe de protection ou d’une embase-moteur, o des dits logements accueillent des capsules en verre [17] ou en matériau polymère ou métallique insérées par le culot et composées d’un spraypompe indépendant comprenant dans leurtête-spray un ressort de rappel permettant le retour en position initiale après action du micro-vérin [10],
2. Dispositif selon la revendication 1 disposant d’un micro-vérin [10] capable de venir actionner axialement les capsules des cartouches du type mécanique une par une et de créer un effet « Venturi » par la compression de l’ensemble tube/Spray-Pompe qui nébulise le liquide parfumé contenu dans le contenant.
3. Dispositif selon la revendication 1 disposant d’un système électronique de production d’ultrasons pour réaliser l’atomisation de liquide tel que contenu dans des cartouches du type vibratoire qui permette une nébulisation ultrasonique du liquide parfumé.
4. Dispositif selon la revendication 1 et au moins l’une quelconque des revendications 2 et 3 caractérisé en ce que les cartouches de type « mécanique » et de type « vibratoire » puissent être utilisées simultanément.
5. Dispositif de diffusion contextuelle d’odeur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’ensemble le système électronique est arrangé pour recueillir des informations provenant d’un moyen extérieur connecté ou préalablement chargé en mémoire et des informations issues de capteurs ou moyens d’appréhension du milieu proche autour de l’utilisateur et, simultanément ou de façon programmée, les combiner pour déterminer le choix et la durée de diffusion d’un parfum ou odeur.
6. Dispositifde diffusion synchrone contextuel d’odeur selon les revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il dispose d’une caméra de suivi et de recueil d’information.
7. Dispositif de diffusion synchrone contextuel d’odeur selon les revendications 1, 2, et 3 caractérisé en ce qu’il dispose d’une connexion électronique afin de pouvoir interagir au niveau de la synchronisation des parfums et de la réaction de l’utilisateur avec des moyens informatiques et programmes distants sur le réseau mondial.
8. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le vérin [10] soit un micro-vérin à commande électrique pilotée par valve solénoïde [11] à adduction d’air régulée par régulateur de pression [6] à tige simple ou double chargé de presser chaque capsule [17] dans son logement [15] selon une séquence programmée.
9. Dispositif selon la revendication 1 et l’une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisé en ce qu’il comporte une cavité ou un canal à l’intérieur de laquelle ou duquel la diffusion de la quantité voulue du parfum ou de l’odeur sélectionnée est effectuée, ladite cavité ou ledit canal étant constitué(e) ou revêtu(e) en surface d’un matériau adsorbant, ce matériau absorbant étant sélectionné quant à sa composition et à son état de surface pour présenter des caractéristiques de déperlance maximale permettant à toute proportion de la quantité odorante diffusée de ne pas se déposer sur le conduit.
10. Dispositif selon la revendication 1 et l’une quelconque des revendications 2 à 3 et la revendication 4, caractérisé en ce que la durée de diffusion peut être obtenue par réglage de la température par l’intermédiaire d’une résistance chauffante et/ou par une sollicitation ondulatoire associant au moins deux fréquences asynchrones dont au moins une est non linéaire.
11. Dispositif selon la revendication 1 et l’une quelconque des revendications 2 à 9, caractérisé en ce qu’il peut être procédé à la destruction de l’odeur par l’utilisation d’une cartouche spécifique contenant un produit neutralisant des parfums, déodorant ou oxydant.
12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le système accueille une paire de micro-ventilateurs d’extraction pour créer une zone de dépression d’air devant le visage de l’usager de sorte à créer une zone de parfumage individuel et permettant d’éviter toute pollution annexe et contiguë à d’autres sièges équipés du système équivalent ou selon toute autre configuration d’emploi.
13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu’il est arrangé pour coordonner ses actions ou recueil d’informations olfactives et comportementales/Usagers relatifs à l’action multi-sensorielle grâce à une caméra de recueil d’informations comportementales des usagers du système.