i Dispositif de sécurité qarantissant la fermeture d'un tambour de machine à laver
La présente invention concerne le domaine des machines à laver industrielles. La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de sécurité garantissant la fermeture d'un tambour de machine à laver. Les machines à laver industrielles présentent une partie tournante, appelée tambour, dans laquelle le linge est placé. Cette partie tournante est ici le plus souvent réalisée en tôles d'acier inoxydable ajourées, d'une part, de façon à permettre à l'eau de lavage d'imprégner le linge, d'autre part, de façon à permettre au linge d'être essoré grâce à une rotation rapide du tambour en fin de cycle. Pour pouvoir introduire le linge dans le tambour, il est nécessaire de munir la machine à laver de deux portes : une première 15 porte extérieure dans le carter principal de la machine à laver et une deuxième porte ménagée dans la paroi du tambour. Un problème dans le domaine des machines à laver concerne le fait que la porte ménagée dans le tambour doit présenter une ouverture importante, être munie d'un dispositif d'ouverture facile et rapide à manipuler 2H et résister à des contraintes particulièrement importantes générées par les forces centripètes s'exerçant tant sur le contenant que sur le contenu du tambour, lequel peut tourner à des vitesses de l'ordre de 1000 tours/min lors des opérations d'essorage. Or, l'ouverture accidentelle d'une porte de tambour, si elle survient alors que le tambour est en rotation, peut avoir pour conséquence la destruction de la porte, d'une partie du tambour et du carter, si bien que la machine à laver concernée est le plus souvent irréparable. Il est connu dans l'art antérieur plusieurs solutions pour réaliser des portes et des dispositifs de fermeture et de verrouillages de tambour répondant à ce cahier des charges. Parmi les dispositifs proposés, on trouve 3o des serrures mécaniques et des serrures électromagnétiques. Aucune des solutions proposées ne procure une sécurité de fonctionnement totale, notamment dans le cas d'erreur de l'opérateur.
Il est connu de réaliser des portes de tambour à double battant dans lesquelles deux demi-barres disposées adjacentes au bord de la porte et éloignées de l'articulation de la porte sont actionnées par des poignées et viennent se loger dans des alésages pratiqués dans les parois latérales du tambour. Cette solution est particulièrement économique et permet une manipulation facile du mécanisme d'ouverture et de fermeture des portes de tambour, en utilisant le plus souvent une seule main. Toutefois, si cette solution donne globalement satisfaction en terme de rigidité et de facilité d'utilisation, elle présente néanmoins les risques ici suivants : risques de déformation du tambour, risques de déformation de la porte, risques de déformation des charnières, et risque de fermeture insuffisante. 15 En particulier, dans le cas d'une fermeture insuffisante, l'une au moins des deux demi-barres peut ne pas être totalement engagée dans l'alésage correspondant ménagé dans la paroi latérale du tambour, et ce, par exemple, en raison d'une pièce de linge située au point de verrouillage, ou encore d'un dysfonctionnement des ressorts (usure ou bris), ou plus simplement, d'une 20 fausse manoeuvre de l'opérateur (poignées relâchées alors que les barres ne sont pas positionnées en face des alésages correspondants). Par ailleurs, un balourd trop important lié à une trop grande quantité de linge placée dans le tambour peut également aboutir à une destruction totale ou partielle de l'équipage mobile de la machine à laver. Dans ce contexte, il est intéressant de proposer une solution de fermeture d'un tambour de machine à laver qui soit, d'une part, réalisée par une porte à double battant dans lesquelles deux demi-barres sont actionnées par des poignées coulissantes et viennent en s'écartant se loger dans des alésages pratiqués dans les parois latérales du tambour, mécanisme 3o présentant les caractéristiques souhaitables pour conserver un faible coût de mise en oeuvre et de facilité de manipulation, et qui soit, d'autre part, totalement sécurisée par rapport à au moins un des risques de déformation du tambour, de la porte, des charnières et/ou de fermeture insuffisante. La présente invention a pour but de pallier un ou plusieurs inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de sécurité garantissant la fermeture d'un tambour de machine à laver. Ce but est atteint par un dispositif de sécurité garantissant la fermeture d'un tambour de machine à laver comportant une porte à deux battants munis de cornières mâle et femelle dans lesquelles coulissent deux demi-barres cylindriques actionnées par des poignées et dont les extrémités lo chanfreinées se logent sous l'action de deux ressorts de rappel sollicitant en permanence les deux demi-barres en direction de deux alésages correspondants ménagés dans les parois latérales du tambour, caractérisé en ce qu'il comprend un capteur mécanique monté dans une partie supérieure fixe de la machine à laver au dessus du tambour, tout 15 déplacement dudit capteur supérieur à un seuil prédéterminé permettant de mesurer un écartement anormal des poignées coulissantes, une déformation significative du tambour et/ou de ses battants sous l'action des forces de rotation, et/ou une usure excessive des paliers ou roulements supportant le tambour, et, commandant un dispositif de freinage de la rotation du tambour. 20 Selon une autre particularité, le capteur mécanique a la forme d'un T renversé comportant, en sa partie inférieure horizontale, une butée d'une longueur légèrement inférieure à l'écartement "d" séparant les deux poignées et, en sa partie centrale verticale, une barre rigide comportant approximativement au milieu de sa longueur une articulation autour d'un axe 25 horizontal de rotation et pouvant entrer en contact par son extrémité supérieure avec au moins un interrupteur apte à être actionné sous l'action d'un déplacement de la butée, ladite butée ayant une masse et une distance à l'axe horizontal de rotation choisies de telle façon que l'activation de l'interrupteur puisse résulter soit d'un écartement insuffisant des deux 3o poignées, soit encore de vibrations de l'équipage mobile de la machine supérieures à une valeur prédéterminée.
Selon une autre particularité, le dispositif de freinage du tambour comprend deux interrupteurs montés sur la partie supérieure fixe du carter de la machine à laver et placés sur le parcours de rotation de l'extrémité supérieure de la barre rigide, l'un à gauche et en arrière de la barre rigide, l'autre à droite et en avant de la barre rigide, chaque interrupteur étant disposé dans un circuit électronique de façon à permettre de couper l'alimentation électrique du moteur de la machine à laver et de freiner la rotation du tambour. D'autres particularités et avantages de la présente invention io apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente une vue en perspective du tambour muni d'une porte équipée de deux demi-barres cylindriques, chacune solidaire d'une poignée et chacune engagée dans un alésage correspondant ménagé dans chaque paroi latérale du tambour, la figure 2 représente une vue en perspective du capteur mécanique situé au dessus de la porte du tambour, - la figure 3 représente un grandissement de la vue en perspective telle que représentée sur la figure 2, 20 - la figure 4 représente une vue de face du capteur mécanique, les figures 5 et 7 représentent une vue en perspective du capteur mécanique, la butée en contact avec une des poignées située hors de sa position de fermeture de sécurité entraînant dans son mouvement de rotation l'extrémité supérieure de la barre rigide à actionner l'un ou l'autre des deux interrupteurs en fonction du sens de la rotation, la figure 6 représente une vue de profil du capteur mécanique se trouvant dans la situation représentée par la figure 7, et - la figure 8 représente un schéma électronique réalisé pour le dispositif de freinage de la rotation du tambour. 3o La description va maintenant être faite en référence aux figures ci-dessus.
Comme illustré sur les figures 1 et 2, la présente invention se base sur un mécanisme de fermeture d'un tambour (1) de machine à laver comportant une porte à deux demi-battants (1c) munis de cornières male et femelle dans lesquelles coulissent deux demi-barres (2b) cylindriques actionnées par des poignées (2a) et dont les extrémités chanfreinées se logent dans deux alésages (1 b), en s'écartant sous l'action de deux ressorts de rappel sollicitant en permanence les demi-barres en direction des deux alésages (lb), ménagés dans les parois latérales (la) du tambour (1). Ce mécanisme présente deux caractéristiques d'intérêt ; il est économique et facile io d'utilisation. Par construction, une fermeture satisfaisante correspondant aux conditions de sécurité se traduit par un engagement correct des extrémités chanfreinées des deux demi-barres dans les alésages correspondants ménagés dans les parois latérales du tambour. Le rapprochement des poignées coulissantes provoque l'ouverture de la porte du tambour (1) ; la fermeture étant obtenue par l'action des deux ressorts de rappel. Dès que les poignées (2a) coulissantes sont relâchées, les extrémités chanfreinées des deux demi-barres (2b) se logent dans les alésages (lb) ménagés dans les parois latérales (la) du tambour (1). Cette disposition dite de fermeture 20 satisfaisante du point de vue de la sécurité correspond à une et une seule valeur d de l'écartement entre les deux poignées (2a) chacune solidaire d'une demi-barre (2b) de verrouillage. La présente invention propose un dispositif de sécurité garantissant la fermeture d'un tambour (1) de machine à laver en équipant ledit mécanisme 25 de fermeture d'un capteur (3) mécanique. Ce capteur (3) est placé en partie haute de la machine à laver, au dessus du tambour (1), monté sur une partie (3b) de la surface interne du carter fixe (non représenté) de la machine à laver et a la forme d'un T renversé dont la partie centrale verticale est une barre (3c) rigide comportant approximativement au milieu de sa longueur 30 une articulation autour d'un axe horizontal (AA') de rotation parallèle à l'axe (XX') de rotation du tambour (1) de façon à former un balancier libre en rotation autour de l'axe horizontal (AA').
En bas de la barre (3c) rigide du capteur (3), une butée (3a) est montée perpendiculaire et centrée par rapport à la barre verticale (3c) et sa masse donne à la barre (3c) rigide une position verticale lorsque le balancier formé par le capteur (3) est en équilibre. Comme illustré sur les figures 3 et 4, la butée (3a) a une distance à l'axe horizontal (AA') de rotation la situant sur la trajectoire des poignées (2a) entraînées dans la rotation du tambour et est de dimension légèrement inférieure à l'écartement maximal d entre les poignées (2a) correspondant à la fermeture dite de sécurité du tambour (1). Ainsi agencée, 10 la butée (3a) passe une fois à chaque rotation du tambour entre les poignées (2a) coulissantes en position de fermeture de sécurité. D'une part, la butée (3a) a une masse et une distance à l'axe horizontal (AA') de rotation choisies de telle façon que, si la distance entre les poignées (2a) relâchées est inférieure à d , autrement dit, si les poignées (2a) ne sont pas en position de fermeture de sécurité, au moins une des poignées entraînées dans la rotation du tambour heurte la butée (3a) du capteur (3) et provoque un mouvement de balancier du capteur (3) autour de son axe horizontal (AA') de rotation. D'autre part, la butée (3a) a une masse et une distance à l'axe 20 horizontal (AA') de rotation choisies de telle façon que les vibrations de l'équipage mobile provoque un mouvement de balancier du capteur (3) autour de son axe horizontal (AA') de rotation. Comme illustré sur les figures 5, 6 et 7, en cas de mise en rotation de la butée (3a), l'extrémité supérieure de la barre rigide (3d) opposée à la 25 butée entre dans un mouvement de rotation proportionnelle à la rotation de la butée (3a). Sur la trajectoire rotative de l'extrémité supérieure de la barre rigide (3c) sont situés deux interrupteurs (4a et 4b) montés sur la partie supérieure fixe du carter de la machine à laver, l'un à gauche et en arrière de la barre 3o (3c) rigide, l'autre à droite et en avant de la barre (3c) rigide, de façon à ce que l'extrémité supérieure de la barre rigide (3c) puisse, quelque soit son sens de cette rotation, entrer en contact avec au moins un des deux interrupteurs équidistants. Le heurt entre les poignées (2a) entraînées dans la rotation du tambour et la butée (3a) ou des vibrations de l'appareil mobile supérieures à une valeur prédéterminée provoque une mise en rotation suffisante de l'extrémité supérieure de la barre rigide (3c) pour actionner celui des deux interrupteurs se trouvant sur la trajectoire et dans le sens de rotation de l'extrémité supérieure de la barre rigide (3c). L'activation d'au moins un des deux interrupteurs (4a et 4b) permet d'actionner un dispositif de freinage de la rotation du tambour (1). Les interrupteurs (4a et 4b) sont par exemple des microswitch et, comme représenté sur la figure 8, chaque interrupteur permet de commander l'arrêt du courant traversant le moteur (M) du tambour, par exemple en fonctionnant comme un interrupteur à manque de courant, et le freinage de i la rotation du tambour, par exemple en offrant une résistance (R) à la rotation du tambour. Du fait de la masse de la butée (3a) et de sa distance au tambour (1), toutes vibrations anormales du tambour dues à une déformation significative du tambour et/ou de ses battants, sous l'action des forces de rotation, et/ou 20 dues à une usure excessive des paliers ou roulements supportant le tambour sont détectées par le capteur (3). Pour résumé, en cas d'anomalie liée à une rotation du tambour insatisfaisante du point de vue de la sécurité, le capteur (3) détecte cette anomalie et déclenche le dispositif de freinage de la rotation du tambour (1) avant que les dégâts occasionnés ne soient irréparables. Un tel dispositif de sécurité présente les avantages d'être simple dans sa mise en oeuvre et d'être peu coûteux du fait de sa nature mécanique. Il devrait permettre d'augmenter la durée de vie des machines à laver industrielles et de diminuer leur coût d'entretien ou de réparation. 3o Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses 2938272 x autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.