FR2934494A1 - Procede et ensemble de maquillage ou de soin des cils - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un procédé de maquillage ou de soin des cils, comprenant l'application sur les cils d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : - un polymère tenseur de type réseau de polymères interpénétrés de polyuréthane et de polymère acrylique, sous forme de dispersion aqueuse de particules ; et - un polyuréthane additionnel non aromatique.

Description

La présente invention concerne un procédé de maquillage des fibres kératiniques, notamment des cils, comprenant l'application sur lesdites fibres d'une composition, notamment un mascara, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, un polymère tenseur synthétique de type réseau de polymères interpénétrés (dit IPN) sous forme de dispersion aqueuse de particules, et un polyuréthane non aromatique additionnel. La présente invention se rapporte également à un ensemble cosmétique comprenant la composition selon l'invention, et un applicateur comprenant des moyens permettant de séparer et/ou lisser les fibres kératiniques.
Le procédé de maquillage selon l'invention est plus particulièrement destiné aux fibres kératiniques sensiblement longitudinales d'êtres humains telles que les cils, les sourcils et les cheveux, y compris les faux-cils et les postiches. Les compositions peuvent être des compositions de maquillage, des bases de maquillage, des compositions à appliquer sur un maquillage, dites encore top-coat, ou bien encore des compositions de traitement cosmétique des fibres kératiniques. Plus spécialement, l'invention porte sur un mascara.
Les compositions de revêtement des cils, appelées mascaras, comprennent généralement, de façon connue, au moins une cire et au moins un polymère filmogène pour déposer un film de maquillage sur les cils et gainer ces derniers, comme le décrit par exemple le document WO-A-95/15741. Les utilisatrices attendent pour ces produits de bonnes propriétés cosmétiques telles que l'adhérence sur les cils, un allongement ou un recourbement des cils, un effet volumateur ou une bonne séparation des cils, ou bien encore une bonne tenue du mascara dans le temps, notamment une bonne résistance aux frottements par exemple des doigts ou des tissus (mouchoirs, serviettes). Toutefois, les compositions de mascara ne permettent pas toujours d'obtenir une mise en forme rémanente des cils.
En ce qui concerne précisément le recourbement, la technique classique utilisée, outre les outils mécaniques tels que les pinces recourbe-cils ou les brosses chauffantes, consiste à appliquer des compositions contenant une quantité importante de polymères tenseurs. Notamment, la demande EP-A-1752136 décrit une composition de mascara qui a des propriétés allongeantes ; ce mascara contient un polymère de type IPN et une phase grasse Malheureusement, ce type de compositions a l'inconvénient majeur de présenter un effet limité dans le temps. En effet, le film formé par ces compositions après séchage est généralement très fragile et se fissure dès qu'il est soumis à la moindre sollicitation mécanique. Le but de la présente invention est donc de disposer d'une composition de maquillage des fibres kératiniques, et notamment des cils, s'appliquant facilement et conférant une mise en forme rémanente des fibres kératiniques, notamment du point de vue du recourbement. 10 Il a été découvert qu'une telle composition pouvait être obtenue en utilisant une association d'au moins un IPN avec au moins un polyuréthane non aromatique particulier. En effet, l'addition d'un polyuréthane additionnel non aromatique particulier dans des compositions comprenant un IPN, notamment un IPN de polyuréthane et de polymère 15 acrylique, permet d'améliorer les propriétés mécaniques du film tenseur polymérique, et ainsi d'améliorer la rémanence de l'effet tenseur recourbant sur le cil.
La composition obtenue s'applique facilement et s'accroche bien sur les fibres kératiniques tels que les cils. On constate que la mise en forme des cils est obtenue 20 rapidement et facilement après application sur les cils, et que cette mise en forme est durable dans le temps (effet rémanent). Le maquillage est confortable pour l'utilisatrice. Par une mise en forme rémanente des cils, on entend que la mise en forme des cils est durable dans le temps, après application. 25 La présente invention a donc pour objet un procédé de maquillage ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils, comprenant l'application sur lesdites fibres kératiniques d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : - un polymère tenseur synthétique de type réseau de polymères interpénétrés de 30 polyuréthane et de polymère acrylique, sous forme de dispersion aqueuse de particules, et - un polyuréthane additionnel non aromatique de diisocyanate en C8-C16 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C8 / diol non ionique en C2-C8. La composition telle que décrite ci-dessus est également appelée par la suite 35 composition selon l'invention .5 La présente invention a également pour objet un ensemble cosmétique, de préférence un ensemble de maquillage ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils, comprenant : a) une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : - un polymère tenseur synthétique de type réseau de polymères interpénétrés de polyuréthane et de polymère acrylique, sous forme de dispersion aqueuse de particules, et - un polyuréthane additionnel non aromatique de diisocyanate en C8-C16 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C8 / diol non ionique en C2-C8 ; et b) au moins un applicateur de la composition, ledit applicateur comprenant des moyens permettant de lisser et/ou séparer lesdites fibres.
La présente invention a enfin pour objet l'utilisation d'une composition telle que décrite ci- dessus pour recourber les cils.
La composition selon l'invention comprend au moins un polymère tenseur synthétique de type réseau de polymères interpénétrés (dit IPN) de polyuréthane et de polymère acrylique, sous forme de particules solides en dispersion aqueuse.
Par polymère tenseur, on entend, selon l'invention, un polymère susceptible d'avoir un effet tenseur, c'est à dire pouvant tendre les fibres kératiniques et par cet effet de tension maintenir une mise en forme desdites fibres. Plus particulièrement, cette expression désigne un polymère produisant à la concentration de 7% dans l'eau une rétractation de plus de 15 % dans le test décrit ci-après.
L'effet tenseur peut être caractérisé par un test in vitro de rétractation. On prépare préalablement un mélange homogène du polymère tenseur dans l'eau, à la concentration de 7% en poids. 30p1 du mélange homogène est déposé sur une éprouvette rectangulaire (10x40mm, donc présentant une largeur initiale Lo de 10 mm) d'élastomère ayant un module élastique de 20 MPa et une épaisseur de 100pm. Après 3h de séchage à 22 3°C et 40 10% d'humidité relative HR, l'éprouvette d'élastomère présente une largeur rétractée, notée L3h due à la tension exercée par le polymère tenseur déposé.
L'effet tenseur (ET) dudit polymère est alors quantifié de la façon suivante :
'ET' = (Lo û L3h / Lo)x100 en % avec Lo = largeur initiale 10mm et L3h = largeur après 3h de séchage
Par "réseau de polymères interpénétrés" au sens de la présente invention, on entend un mélange de deux polymères enchevêtrés, obtenu par polymérisation et/ou réticulation simultanée de deux types de monomères, le mélange obtenu ayant une plage de température de transition vitreuse (Tg) unique.
Un IPN particulièrement préféré se trouve sous la forme d'une dispersion aqueuse de particules ayant une taille moyenne en nombre allant de 50 nm à 100 nm.
L'IPN a de préférence une plage de température de transition vitreuse (Tg) qui va d'environ û 50°C à +130°C, et de préférence de û 45 °C à + 130 °C. La Tg est notamment mesurée par Calorimétrie différentielle à balayage (ou DSC) à l'aide de l'appareil DSC 7 de la société Perkin Elmer, en conditionnant préalablement l'échantillon de polymère dans une enceinte climatique pendant 48 h à 25 °C, 50 % d'humidité relative, dans une coupelle d'aluminium.
La mesure est effectuée sous balayage d'azote, avec un premier chauffage allant de - 45 °C à + 140 °C à une vitesse de 10 °C/minute et un deuxième chauffage allant de - 45 °C à + 230 °C.
Des IPN sont décrits dans la publication Solvent-free urethane-acrylic hybrid polymers for coating ; E. Galgoci et al , JCT Coatings Tech, 2(13), 28-36 (February 2005), ainsi que dans les brevets US 4644030 et US 5173526.
Avantageusement, le réseau interpénétré de polymères polyuréthane/acrylique peut être préparé selon le procédé décrit dans le brevet US 5173526.
Ce procédé comprend les étapes suivantes : (a) former un prépolymère polyuréthane à terminaison isocyanate comprenant des groupements carboxyliques dispersible dans l'eau ; (b) ajouter au prépolymère un mélange de monomère vinylique contenant un monomère à insaturation éthylénique ; (c) ajouter une amine tertiaire au mélange prépolymère/monomère vinylique ; (d) disperser le mélange prépolymère/monomère vinylique dans l'eau ; (e) ajouter un initiateur radicalaire (soluble dans l'huile) et un étendeur de chaîne à la dispersion aqueuse ; et (f) polymériser les monomères vinyliques et compléter l'extension de chaîne du prépolymère en chauffant la dispersion aqueuse.
Le prépolymère polyuréthane à terminaison isocyanate peut être obtenu par réaction de monomère organique contenant au moins deux atomes d'hydrogène actif par molécule, notamment un diol et de préférence un polyester polyol, avec un excès de monomère diisocyanate. De préférence, le prépolymère polyuréthane comprend des groupes acide carboxylique non réagis qui sont neutralisés sous forme de sel d'amine tertiaire après la formation du prépolymère et addition des monomères vinyliques, mais avant la formation de la dispersion aqueuse.
Les polyisocyanates utilisés pour la fabrication du prépolymère peuvent être aliphatiques, cycloaliphatiques, ou aromatiques. Comme exemple de polyisocyanates, on peut citer l'éthylène diisocyanate, le1,6-hexaméthylène diisocyanate, l'isophorone diisocyanate, le cyclohexane-1,4-diisocyanate, le 4,4'-dicyclohexylméthane diisocyanate, le 1,4-phénylène diisocyanate, le 2,4-toluène diisocyanate, le 2,6-toluène diisocyanate, le 4,4'-diphénylméthane diisocyanate, le 2,4'-diphénylméthane diisocyanate, le 1,5-naphthylène diisocyanate, et leurs mélanges.
Les polyols polymériques ayant un poids moléculaire allant de 500 à 6000, de préférence allant de 700 à 3000, qui peuvent être utilisés pour la préparation du prépolymère, peuvent être choisis parmi les diols et les triols ou leurs mélanges. Les polyols peuvent être notamment choisis parmi les polyesters, les polyesteramides, les polyéthers, les polythioéthers, les polycarbonates, les polyacétals.35 Les polyester polyols peuvent être choisis parmi les produits de réaction à terminaison hydroxyle d'alcools polyhydriques tels que l'éthylène glycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le néopentyl glycol, le 1,4-butanediol, le furan diméthanol, le cyclohexane diméthanol, le glycérol, le triméthylolpropane, le pentaérythritol, ou leurs mélanges, avec des acides polycarboxyliques, en particulier des acides dicarboxyliques ou leur forme ester, tels que l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique ou leur ester méthylique, l'anhydride phtalique ou le téréphtalate de diméthyle. On peut également utiliser des polyesters obtenus par polymérisation de lactones, comme la caprolactone, et de polyol. Les polyesteramides peuvent être obtenus en utilisant des aminoalcools telle que l'éthanolamine dans le mélange de polyestérification.
Les polyols polyéther qui peuvent être utilisés comprennent les produits obtenus par polymérisation d'oxyde cyclique, par exemple l'oxyde d'éthylène, l'oxyde de propylène, le tétrahydrofuranne, ou par addition de ces oxydes cycliques à des initiateurs polyfonctionnels tels que l'eau, l'éthylèneglycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le cyclohexane diméthanol, le glycérol, le triméthylol propane, le pentaérythritol, le Bisphenol A. Les polyéthers peuvent être également choisis parmi les diols et triols polyoxypropylène, les diols et triols poly(oxyéthylène-oxypropylène) obtenus par addition simultanée ou séquentielle d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène avec les initiateurs appropriés, et les éthers de glycol de polytétraméthylène obtenus par polymérisation de tétrahydrofurane.
Les polyols polythioéther peuvent être choisis parmi les produits obtenus par condensation de thiodiglycol, soit seul, soit avec d'autres glycols, acides dicarboxyliques, formaldéhyde, amino-alcools ou acides amino carboxyliques.
Les polyols polycarbonate peuvent être choisis parmi les produits de réaction de diols tels que le 1,3-propanediol, le 1,4-butanediol, le 1,6-hexanediol, le diéthylène glycol ou le tétraéthylène glycol avec des diaryl carbonates, comme le diphényl carbonate, ou avec le phosgène.
Les polyols polyacétal peuvent être choisis parmi les produits de réaction de glycols tels que le diéthylène glycol, le triethylène glycol ou l'hexanediol avec le formaldéhyde.
Les composés à groupe isocyanate réactif contenant des groupes acides qui peuvent être utilisés dans la préparation des prépolymères anioniques dispersibles dans l'eau comprennent les diols et triols contenant des groupes acides carboxylique, par exemple ceux de formule (I) R-C(CH2OH)2-COOH (I) dans laquelle R est un hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C10. Le diol à groupe carboxylique est de préférence l'acide 2,2-diméthylolpropionique. Le diol ou triol à groupe carboxylique peut être incorporé dans un polyester par réaction avec un acide dicarboxylique avant d'être introduit dans le prépolymère. Des composés à groupement acide sont par exemple des acides aminocarboxyliques, par exemple la lysine, la cystine, l'acide 3,5-diaminobenzoïque.
Le prépolymère polyuréthane à terminaison isocyanate anionique dispersible dans l'eau peut être préparé de manière conventionnelle par réaction d'un excès stoechiométrique d'un polyiisocyanate organique avec un polyol polymérique et tout autre composé nécessaire réagissant avec un isocyanate sous des conditions anhydres à une température comprise entre 30 et 130 °C jusqu'à ce que la réaction entre les groupes isocyanate et les groupes hydroxyle soit complète.
Le polyisocyanate et les composés contenant un hydrogène actif sont avantageusement mis en oeuvre de sorte que le ratio du nombre de groupes isocyanate sur le nombre de groupes hydroxyle va de 1,1/1 à 6/1, de préférence de 1,5/1 à 3/1. Il est possible d'utiliser un catalyseur d'étain bien connu pour assister la formation du prépolymère.
Un mélange de prépolymère polyuréthane dispersible dans l'eau contenant des groupes carboxyliques et le monomère vinylique est obtenu par simple addition de la composition de monomère vinylique au prépolymère. La composition de monomère vinylique doit contenir au moins un monomère à instauration éthylénique.
Les monomères vinyliques qui peuvent être ajoutés au prépolymère peuvent être des monomères hydrocarbonés à insaturation éthyléniques, des esters à insaturation éthylénique, des éthers à insaturation éthylénique, en particulier des esters d'acide (méth)acrylique, des esters d'alcool vinylique, le styrène. On peut notamment citer le butadiène, l'isoprène, le styrène, les (méth)acrylates d'alkyle ayant un groupe alkyle en C1-C6, les maléates d'alkyle ayant un groupe alkyle en C1-C6, l'acétate de vinyle, le butyrate de vinyle, l'acrylonitrile, le vinylméthyl éther, le vinylpropyl éther, le vinylbutyl éther, le chlorure de vinyle, le chlorure de vinylidène. Les monomères insaturés polyéthylénques peuvent être choisis parmi le butadiene, l'isoprène, le méthacrylate d'allyle, les diesters d'acide acrylique et de diols en C2-C6 tels que le butylène diacrylate et l'hexylène diacrylate, le divinyl benzène, le divinyl éther, le divinyl sulfide, le triméthylolpropane triacrylate. Avantageusement, le monomère vinylique est le méthacrylate de méthyle.
Avant de disperser le mélange prépolymère/monomère vinylique dans l'eau, une amine tertiaire est ajoutée au mélange en une quantité suffisante pour rendre le prépolymère dispersible dans l'eau, c'est-à-dire en une quantité suffisante pour neutraliser les groupements carboxyliques. Par exemple, l'amine peut être ajoutée en une quantité allant de 65 à 100 % d'équivalent amine par équivalent fonction carboxylique.
Les amines tertiaires qui peuvent être utilisées sont relativement volatiles de sorte qu'elles sont évaporées du film après la filmification.
On peut citer par exemple des amines de formule R-N(R1)(R2) dans laquelle R, R1, R2 représentent indépendamment un groupe alkyl ou hydroxyalkyl en C1-C4 . On peut citer par exemple la triéthyl amine, la diméthyléthanol amine, la méthyldiéthanol amine, et la méthyldiéthyl amine.
Il est important que l'amine tertiaire soit ajoutée au mélange de prépolymère/monomères avant que ce mélange soit dispersé dans l'eau pour assurer une compatibilité des phases organique et aqueuse dans la dispersion obtenue.
Le mélange prépolymère/monomère vinylique peut être dispersé dans l'eau en utilisant les technologies connues. De préférence, le mélange est ajouté dans l'eau sous agitation, ou l'eau peut être versée dans le mélange.
L'étendeur de chaine contenant l'hydrogène actif qui réagit avec le prépolymère peut être un polyol, un amino alcool, l'ammoniaque, une amine primaire ou secondaire, et plus particulièrement une diamine. On peut citer par exemple l'éthylènediamine, la diéthylène triamine, la triéthylène tétramine, la propylène diamine, la butylène diamine, l'hexaméthylène diamine, la cyclohexylène diamine, la pipérazine, la 2-méthyl pipérazine, la phénylène diamine, la toluène diamine, la tris(2-aminoéthyl)amine, la 4,4'-méthylènebis(2-chloraniline), la 3,3'-dichloro-4,4'-diphényl diamine, la 2,6-diaminopyridine, la 4,4'-diaminodiphényl méthane, l'isophorone diamine. L'initiateur de radicaux libres peut être un initiateur de type azo tels que le 2,2'-azobis(2,4-diméthylpentanenitrile) et le 2,2' azobis(2-méthylpropanenitrile) [ ou AIBN].
La polymérisation radicalaire du mélange de monomères vinylique et de l'étendeur de 10 chaine du prépolymère est avantageusement effectuée à température élevée, par exemple entre 50 °C et 90 °C, et de préférence entre 60 °C et 80 °C.
La quantité d'étendeur de chaine utilisée est avantageusement équivalente aux groupes isocyanate libres dans le prépolymère, le ratio du nombre d'hydrogènes actifs dans 15 l'étendeur de chaine au nombre de groupes isocyanate dans le prépolymère allant de préférence de 0,7 à 1,3.
La polymérisation des monomères vinyliques peut être effectuée selon deux méthodes. Selon une première méthode, les monomères sont ajoutés et peuvent gonfler le 20 prépolymère polyuréthane avant l'addition de l'amine tertiaire. Les monomères sont ensuite polymérisés en utilisant l'initiateur de radicaux libres. La proportion des monomères vinylique peut aller de 25 à 75 %, de préférence de 40 % à 60 % , en poids du poids total de matières solides de la dispersion aqueuse. Selon une deuxième méthode de polymérisation, on ajoute une partie des monomères 25 vinylique au prépolymère, puis on neutralise avec l'amine tertiaire et on disperse le mélange prépolymère/monomères vinylique dans l'eau, suivi de la polymérisation pendant laquelle on ajoute le reste de monomères. Alternativement, la seconde portion de monomères peut être ajoutée à la dispersion de prépolymère/monomères vinylique après addition de l'amine et agiter le mélange avant le début de la polymérisation. 30 La dispersion de polymère peut contenir de 20 à 60 % en poids de matières solides.
Selon un mode préféré de l'invention, le polyuréthane présent dans l'IPN est un copolymère polyester polyol/diol à groupe acide carboxylique/diisocyanate/diamine,5 comme ceux décrits par exemple précédemment. Selon un mode préféré de l'invention, le polymère acrylique présent dans l'IPN est un polyméthacrylate de méthyle. On utilise de préférence l'IPN de polyuréthane/polymère acrylique commercialisé par la société AIR PRODUCTS sous la dénomination commerciale Hybridur 875 polymer dispersion (nom INCI : POLYURETHANE-2 (and) POLYMETHYL METHACRYLATE), ou bien encore sous les dénominations commerciales Hybridur 870 , Hybridur 880 .
L'IPN Hybridur 875 polymer dispersion présente à lui seul un effet tenseur, mesuré selon le protocole décrit précédemment, égal à + 70 %. Le polymère tenseur de type réseau de polymères interpénétrés polyuréthane/acrylique peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 1 à 10 % en poids de matière active, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 2 % à 10 % en poids de matière active, et préférentiellement allant de 2 % à 8 % en poids, et plus préférentiellement allant de 2 % à 6 % en poids. Par matière active , on entend le polymère sans le milieu dans lequel il se trouve en dispersion.
La composition selon l'invention comprend également un polyuréthane non aromatique qui est un copolymère polyuréthane non aromatique de diisocyanate en C8-C16 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C8 / diol non ionique en C2-C8, appelé par la suite polyuréthane additionnel.
Le diisocyanate en C8-C16 est notamment choisi parmi : 1,6-hexamethylenediisocyanate ou 1,6-diisocyanatohexane; 1,5-diisocyanato-2-méthylpentane; 1,4-diisocyanato-4-méthyl-pentane; 1,6-diisocyanato-2,2,4-triméthylhexane; 1,6-diisocyanato-2,4,4-triméthylhexane; 1,5-diisocyanato-5-méthylhexane; 3(4)-isocyanatométhyl- 1-méthylcyclohexyl-isocyanate; 1,6-diisocyanato-6-méthyl-heptane; 1,5- diisocyanato-2,2,5-triméthylhexane; 1,7-diisocyanato-3,7-diméthyloctane; 1-isocyanato- 1,2,2-triméthyl-3-(2-isocyanato-éthyl)-cyclopentane; 1-isocyanato-n-butyl-3-(4- isocyanatobut- 1-yl)-cyclopentane; 1-isocyanato-1,2-diméthyl-3-éthyl-3- isocyanatométhylcyclopentane; 1-isocyanato-1-méthyl-4-(4-isocyanatobut-2-yl)- cyclohexane; 1-isocyanato-1,4-diméthyl-4-isocyanatométhyl-cyclohexane; 1-isocyanato- 1,3-diméthyl-3-isocyanatométhyl-cyclohexane; 1,3-bis(isocyanatomethyl)cyclohexane; isophorone diisocyanate; 4,4'-methylenebis(cyclohexyl isocyanate).
On utilise de préférence un diisocyanate en C10-C14, et préférentiellement l'isophorone diisocyanate.
Le diol à groupe acide carboxylique est de préférence en C4-C6 ; il est notamment choisi parmi l'acide diméthylolpropanoïque, l'acide dimethylobutanoïque. On utilise de préférence l'acide diméthylolpropanoïque. L'acide diméthyol propanoïque a également pour dénomination l'acide 2,2-bis(hydroxyméthyl)-propionique.
Le diol non ionique peut être choisi parmi : éthylèneglycol, propylèneglycol (notamment 1,3-propanediol), butanediol, diéthylèneglycol, néopentylglycol, hexanediol, octanediol.
Le diol non ionique est de préférence choisi parmi ceux en C2-C6, préférentiellement en C2-C4, et mieux en C3. On utilise avantageusement : un copolymère polyuréthane non aromatique de diisocyanate en C10-C14 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C8 / diol non ionique en C2-C8. un copolymère polyuréthane non aromatique de diisocyanate en C10-C14 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C6 / diol non ionique en C2-C8. un copolymère polyuréthane non aromatique de diisocyanate en C10-C14 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C6 / diol non ionique en C2-C6. un copolymère polyuréthane non aromatique de diisocyanate en C10-C14 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C6 / diol non ionique en C2-C4. un copolymère polyuréthane non aromatique de diisocyanate en C10-C14 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C6 / diol non ionique en C3. un copolymère polyuréthane non aromatique d'isophorone diisocyanate / diol à groupe acide carboxylique en C4-C8 / diol non ionique en C2-C8. un copolymère polyuréthane non aromatique d'isophorone diisocyanate / diol à groupe acide carboxylique en C4-C6 / diol non ionique en C2-C8. un copolymère polyuréthane non aromatique d'isophorone diisocyanate / diol à groupe acide carboxylique en C4-C6 / diol non ionique en C2-C6. un copolymère polyuréthane non aromatique d'isophorone diisocyanate / diol à groupe acide carboxylique en C4-C6 / diol non ionique en C2-C4. un copolymère polyuréthane non aromatique d'isophorone diisocyanate / diol à groupe acide carboxylique en C4-C6 / diol non ionique en C3. Avantageusement, le diisocyanate en C8-C16, le diol à groupe acide carboxylique en C4-C8 , et le diol non ionique en C2-C8 sont utilisés pour la synthèse du polyuréthane en une quantité molaire allant respectivement de 3 à 5 / 0,9 à 1,1 / 1,5 à 2,5, et de préférence allant respectivement de 3,5 à 4,5 / 0,95 à 1,05 / 1,8 à 2,2. 10 Comme copolymère polyuréthane non aromatique, on utilise de préférence un copolymère isophorone diisocyanate / acide diméthylolpropionique / propylèneglycol. Un tel copolymère est notamment vendu sous la dénomination AVALURE UR 450 par la société NOVEON (ayant pour nom INCI : PPG-17/IPDI/DMPA COPOLYMER). 15 Le copolymère polyuréthane additionnel décrit précédemment est avantageusement présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 1 à 10 % en poids de matière active, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 2 % à 10 % en poids de matière active, et préférentiellement allant de 2 % à 8 % en poids, et plus 20 préférentiellement allant de 2 % à 6 % en poids. Par matière active , on entend le polymère sans le milieu dans lequel il se trouve en dispersion.
Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le polymère tenseur et le polyuréthane additionnel non aromatique décrits précédemment sont présents dans la 25 composition selon l'invention selon un rapport pondéral polymère tenseur / polyuréthane additionnel allant de 0,3 à 3, et de préférence allant de 0,5 à 2, et de préférence allant de 0,9 à 1,1.
PHASE AQUEUSE 30 La composition selon l'invention peut comprendre une phase aqueuse, de préférence sous forme continue. Cette phase peut être présente en quantité comprise entre 0.1 et 90% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 10 et 60% en poids. 35 Dans ce cas, la composition peut comprendre un agent tensioactif et/ou un gélifiant5 hydrophile.
Agent tensioactif La composition selon l'invention peut contenir des agents tensioactifs présents notamment en une proportion allant de 1 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, et mieux de 2 % à 15 %. Selon l'invention, on utilise généralement un tensioactif choisi de manière appropriée pour l'obtention d'une émulsion cire dans eau ou huile-dans-eau. En particulier, on peut utiliser un émulsionnant possédant à 25 °C une balance HLB (hydrophile-lipophile balance) au sens de GRIFFIN, supérieure ou égale à 8. La valeur HLB selon GRIFFIN est définie dans J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (volume 5), pages 249-256. Ces tensioactifs peuvent être choisis parmi des tensioactifs non ioniques, anioniques, cationiques, amphotériques ou encore des émulsionnants tensioactifs. On peut se reporter au document "Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER", volume 22, p. 333-432, Sème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques, amphotériques et non ioniques. Les tensioactifs utilisés préférentiellement dans la composition selon l'invention sont choisis parmi : a) les tensioactifs non ioniques de HLB supérieur ou égal à 8 à 25 °C, utilisés seuls ou en mélange; on peut citer notamment : - les esters et éthers d'oses tels que le mélange de cétylstéaryl glucoside et d'alcools cétylique et stéarylique comme le Montanov 68 de Seppic; - les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) de glycérol ; - les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) d'alcools gras (notamment d'alcool en C8-C24, et de préférence en C12-C18) tels que l'éther oxyéthyléné de l'alcool cétéarylique à 30 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "Ceteareth-30"), l'éther oxyéthyléné de l'alcool stéarylique à 20 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "Steareth-20"), et l'éther oxyéthyléné du mélange d'alcools gras en C12-C15 comportant 7 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "C12-15 Pareth-7") commercialisé sous la dénomination NEODOL 25-7 par SHELL CHEMICALS, - les esters d'acide gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et de polyéthylène glycol (pouvant comprendre de 1 à 150 motifs 13 d'éthylèneglycol) tels que le stéarate de PEG-50 et le monostéarate de PEG-40 commercialisé sous le nom MYRJ 52P par la société ICI UNIQUEMA, - les esters d'acide gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et des éthers de glycérol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés), comme le monostéarate de PEG-200 glycéryle vendu sous la dénomination Simulsol 220 TM par la société SEPPIC ; le stéarate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT S vendu par la société GOLDSCHMIDT, l'oléate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT O vendu par la société GOLDSCHMIDT, le cocoate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit VARIONIC LI 13 vendu par la société SHEREX, l'isostéarate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT L vendu par la société GOLDSCHMIDT et le laurate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT I de la société GOLDSCHMIDT, - les esters d'acide gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et des éthers de sorbitol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés), comme le polysorbate 20 vendu sous la dénomination Tween 20 par la société CRODA, le polysorbate 60 vendu sous la dénomination Tween 60 par la société CRODA, - la diméthicone copolyol, telle que celle vendue sous la dénomination Q2-5220 par la société DOW CORNING, - la diméthicone copolyol benzoate (FINSOLV SLB 101 et 201 de la société FINTEX), - les copolymères d'oxyde propylène et d'oxyde d'éthylène, également appelés polycondensats OE/OP, - et leurs mélanges. Les polycondensats OE/OP sont plus particulièrement des copolymères consistant en des blocs polyéthylène glycol et polypropylène glycol, comme par exemple les polycondensats tribloc polyéthylène glycol/polypropylène glycol/polyéthylène glycol. Ces polycondensats tribloc ont par exemple la structure chimique suivante : H-(O-CH2-CH2) (O-CH(CH3)-CH2)b-(O-CH2-CH2) OH, formule dans laquelle a va de 2 à 120, et b va de 1 à 100. Le polycondensat OE/OP a de préférence un poids moléculaire moyen en poids allant de 1000 à 15000, et de mieux allant de 2000 à 13000. Avantageusement, ledit polycondensat OE/OP a une température de trouble, à 10 g/I en eau distillée, supérieure ou égale à 20 °C, de préférence supérieure ou égale à 60 °C. La température de trouble est mesurée selon la norme ISO 1065. Comme polycondensat OE/OP utilisable selon l'invention, on peut citer les polycondensats tribloc polyéthylène glycol / polypropylène glycol / polyéthylène glycol vendus sous les dénominations SYNPERONIC comme les SYNPERONIC PE/ L44 et SYNPERONIC PE/F127 par la société ICI. b) les tensioactifs non ioniques de HLB inférieur à 8 à 25 °C, éventuellement associés à un ou plusieurs agents tensioactif non ioniques de HLB supérieur à 8 à 25 °C, tels que cités ci-dessus tels que : - les esters et éthers d'oses tels que les stéarate de sucrose, cocoate de sucrose, stéarate de sorbitan et leurs mélanges comme l'Arlatone 2121 commercialisé par la société ICI ; - les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) d'alcools gras (notamment d'alcool en C8-C24, et de préférence en C12-C18) tels que l'éther oxyéthyléné de l'alcool stéarylique à 2 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "Steareth-2") ; - les esters d'acides gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et de polyol, notamment de glycérol ou de sorbitol, tels que stéarate de glycéryle, stéarate de glycéryle tel que le produit vendu sous la dénomination TEGIN M par la société GOLDSCHMIDT, laurate de glycéryle tel que le produit vendu sous la dénomination IMWITOR 312 par la société HULS, stéarate de polyglycéryl-2, tristéarate de sorbitan, ricinoléate de glycéryle ; - les lécithines, telles que les lécithines de soja (comme Emulmetik 100 J de Cargill, ou Biophilic H de Lucas Meyer) ; - le mélange de cyclométhicone/diméthicone copolyol vendu sous la dénomination Q2-3225C° par la société DOW CORNING. c) les tensioactifs anioniques tels que : - les sels d'acides gras en C16-C30 notamment ceux dérivant des amines, comme le stéarate de triéthanolamine et/ou le stéarate d'amino-2-méthyl-2-propane di-ol-1,3 , - les sels d'acides gras polyoxyéthylénés notamment ceux dérivant des amines ou les sels alcalins, et leurs mélanges ; - les esters phosphoriques et leurs sels tels que le "DEA oleth-10 phosphate" (Crodafos N 10N de la société CRODA) ou le phosphate de monocétyle monopotassique (Amphisol K de Givaudan) ; - les sulfosuccinates tels que le "Disodium PEG-5 citrate lauryl sulfosuccinate" et le "Disodium ricinoleamido MEA sulfosuccinate" ; - les alkyléthersulfates tels que le lauryl éther sulfate de sodium ; - les iséthionates ; - les acylglutamates tels que le "Disodium hydrogenated tallow glutamate" (AMISOFT HS-21 R commercialisé par la société AJINOMOTO) et le sodium stearoyl glutamate (AMISOFT HS-11 PF commercialisé par la société AJINOMOTO) et leurs mélanges ; - les dérivés de soja comme le potassium soyate ; - les citrates, comme le Glyceryl stearate citrate (Axol C 62 Pellets de Degussa) ; - les dérivés de proline, comme le Sodium palmitoyl proline (Sepicalm VG de Seppic), ou le Mélange de Sodium palmitoyl sarcosinate, Magnesium palmitoyl glutamate, Palmitic acid et Palmitoyl proline (Sepifeel One de Seppic) ; - les lactylates, comme le Sodium stearoyl lactylate (Akoline SL de Karlshamns AB) ; - les sarcosinates, comme le sodium palmitoyl sarcosinate (Nikkol sarcosinate PN) ou le mélange de Stéaroyl sarcosine et Myristoyl sarcosine 75/25 (Crodasin SM de Croda) ; - les sulfonates, comme le Sodium C14-17 alkyl sec sulfonate (Hostapur SAS 60 de Clariant) ; 25 - les glycinates, comme le sodium cocoyl glycinate (Amilite GCS-12 d'Ajinomoto). Convient tout particulièrement à l'invention, le stéarate de triéthanolamine. Ce dernier est généralement obtenu par simple mélange de l'acide stéarique et de la triéthanolamine. 30 Les compositions conformes à l'invention peuvent également contenir un ou plusieurs tensioactifs amphotériques comme les N-acyl-aminoacides tels que les N-alkylaminoacétates et le cocoamphodiacetate disodique et les oxydes d'amines tels que l'oxyde de stéaramine, ou encore des tensioactifs siliconés comme les diméthicone copolyols phosphates tels que celui vendu sous la dénomination PECOSIL PS 100 par la 35 société PHOENIX CHEMICAL. 20 Gélifiant hydrophile La composition selon l'invention peut comprendre un gélifiant hydrophile. Les gélifiants hydrophiles utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être choisi parmi : les homo- ou copolymères d'acides acrylique ou méthacrylique ou leurs sels et leurs esters et en particulier les produits vendus sous les dénominations VERSICOL F ou VERSICOL K par la société ALLIED COLLOID, UTRAHOLD 8 par la société CIBAGEIGY, les acides polyacryliques de type SYNTHALEN K, les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide vendus sous la forme de leur sel de sodium sous les dénominations RETEN par la société HERCULES, le polyméthacrylate de sodium vendu sous la dénomination DARVAN N°7 par la société VANDERBILT, les sels de sodium d'acides polyhydroxycarboxyliques vendus sous la dénomination HYDAGEN F par la société HENKEL, les copolymères acide polyacryliques/acrylates d'alkyle de type PEMULEN, l'AMPS (Acide polyacrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé partiellement à l'ammoniaque et hautement réticulé) commercialisé par la société CLARIANT, les copolymères AMPS/acrylamide de type SEPIGEL ou SIMULGEL commercialisés par la société SEPPIC, et les copolymères AMPS/méthacrylates d'alkyle polyoxyéthylénés (réticulés ou non), et leurs mélanges. Le gélifiant hydrophile peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur en matières sèches allant de 0,01 % à 60 % en poids, de préférence de 0,5 % à 40 % en poids, mieux de 1 % à 30 % en poids, voire de 3 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition.
PHASE GRASSE La composition selon l'invention peut comprendre au moins une phase grasse (ou phase lipophile) choisie parmi les huiles, les cires, les polymères semi-cristallins, les gélifiants lipophiles et leurs mélanges. Huiles35 La composition peut comprendre au moins une huile.
Par " huile volatile", on entend au sens de l'invention des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 10-2 à 300 mm de Hg (1,33 Pa à 40.000 Pa) et de préférence supérieure à 0,3 mm de Hg (30 Pa). Par "huile non volatile", on entend une huile ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-2 mm de Hg (1,33 Pa).
Ces huiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges.
On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars' ou de Permetyls, les esters ramifiés en C8-C16 le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination ShelI Soit par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées. De préférence, le solvant volatil est choisi parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges.
Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges.
On peut également utiliser des solvants volatils fluorés tels que 1,1,1,2,2,3,4,5,5,5-décafluoropentane ou le perfluorométhylcyclopentane.
L'huile volatile peut être présent(e) dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 1 % à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 % à 65 % en poids.
La composition peut également comprendre au moins une huile non volatile, et notamment choisie parmi les huiles hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées non volatiles.
Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane ; - les esters de synthèse comme les huiles de formule R,000R2 dans laquelle R, représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R5 + R6 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéarate, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de diisostéaryle ; et les esters du pentaérythritol ; - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2-undécylpentadécanol ; - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ; - le dicaprylyl carbonate vendu sous la dénomination CETIOL CC par la société COGNIS; et leurs mélanges.
Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates ; et leurs mélanges.
Les huiles fluorées utilisables dans l'invention sont notamment des huiles fluorosiliconées, des polyéthers fluorés, des silicones fluorées telles que décrit dans le document EP-A-847752.
Les huiles non volatiles peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1 % à 80 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,1 % à 50 % en poids, et préférentiellement allant de 0,1 % à 20 % en poids.
Cires Par cire au sens de la présente invention, on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25 °C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 °C pouvant aller jusqu'à 120 °C. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S.C.), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METLER. Les cires peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées et être d'origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique. En particulier, les cires présentent une température de fusion supérieure à 25 °C et mieux supérieure à 45 °C. La cire est présente en une teneur au moins égale à 5% en poids. De préférence, elle est présente en une teneur allant de 10 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition, mieux de 10 à 40 % en poids. On peut notamment utiliser les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeilles, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine; la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricurry, la cire d'Alfa, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters.
On peut aussi citer les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société Desert Whale sous la référence commerciale ISOJOJOBA-50 , l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée et l'huile de lanoline hydrogénée, le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination "HEST 2T-4S" par la société HETERENE, le tétrabéhénate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendue sous la dénomination HEST 2T-4B par la société HETERENE. On peut encore citer les cires de silicone comme les alkyl ou alkoxy-diméticone ayant de 16 à 45 atomes de carbone, les cires fluorées. On peut également utiliser la cire obtenue par hydrogénation d'huile d'olive estérifiée avec l'alcool stéarylique vendue sous la dénomination "PHYTOWAX Olive 18 L 57" ou bien encore les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendus sous la dénomination "PHYTOWAX ricin 16L64 et 22L73", par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A- 2792190.
Selon un mode de réalisation particulier, les compositions conformes à l'invention peuvent comprendre au moins une cire dite cire collante c'est-à-dire possédant un collant supérieur ou égal à 0,7 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa. L'utilisation d'une cire collante peut notamment permettre l'obtention d'une composition cosmétique qui s'applique facilement sur les cils, ayant une bonne accroche sur les cils et qui conduit à la formation d'un maquillage lisse, homogène et épaississant. La cire collante utilisée peut posséder notamment un collant allant de 0,7 N.s à 30 N.s, en particulier supérieur ou égal à 1 N.s, notamment allant de 1 N.s à 20 N.s, en particulier supérieur ou égal à 2 N.s, notamment allant de 2 N.s à 10 N.s, et en particulier allant de 2 N.s à 5 N.s.
Le collant de la cire est déterminé par la mesure de l'évolution de la force (force de compression ou force d'étirement) en fonction du temps, à 20 °C à l'aide du texturomètre vendu sous la dénomination "TA-TX2i " par la société RHEO, équipé d'un mobile en polymère acrylique en forme de cône formant un angle de 45°. Le protocole de mesure est le suivant : La cire est fondue à une température égale au point de fusion de la cire + 10 °C. La cire fondue est coulée dans un récipient de 25 mm de diamètre et de 20 mm de profondeur. La cire est recristallisée à température ambiante (25 °C) pendant 24 heures de telle sorte que la surface de la cire soit plane et lisse, puis la cire est conservée pendant au moins 1 heure à 20 °C avant d'effectuer la mesure du collant. Le mobile du texturomètre est déplacé à la vitesse de 0,5 mm/s, puis pénètre dans la cire jusqu'à une profondeur de pénétration de 2 mm. Lorsque le mobile a pénétré dans la cire à la profondeur de 2 mm, le mobile est maintenu fixe pendant 1 seconde (correspondant au temps de relaxation) puis est retiré à la vitesse de 0,5 mm/s.
Pendant le temps de relaxation, la force (force de compression) décroît fortement jusqu'à devenir nulle puis, lors du retrait du mobile, la force (force d'étirement) devient négative pour ensuite croître à nouveau vers la valeur 0. Le collant correspond à l'intégrale de la courbe de la force en fonction du temps pour la partie de la courbe correspondant aux valeurs négatives de la force (force d'étirement). La valeur du collant est exprimée en N.s.
La cire collante pouvant être utilisée a généralement une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa, en particulier allant de 0,01 MPa à 3,5 MPa, notamment allant de 0,05 MPa à 3 MPa, voire encore allant de 0,1 MPa à 2,5 MPa. La dureté est mesurée selon le protocole décrit précédemment. Comme cire collante, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange, en particulier un 12-(12'-hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40, de formule (Il) : CHz) CH 5 O O CH2 ) C O 10 CH2 ) m CH2 CH3 H3C CH2 CH CH2 ) CH3 io s OH dans laquelle m est un entier allant de 18 à 38, ou un mélange de composés de formule (Il).
Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations "Kester Wax K 82 P " et "Kester Wax K 80 P " par la société KOSTER KEUNEN.
Les cires citées ci-dessus présentent généralement un point de fusion commençante inférieur à 45 °C.
On peut également utiliser la cire microcristalline commercialisée sous la référence SP18 par la société STRAHL and PITSCH qui présente une dureté d'environ 0,46 MPa et une valeur de collant d'environ 1 N.s. La ou les cires peu(ven)t être présente(s) sous forme d'une microdispersion aqueuse de cire. On entend par microdispersion aqueuse de cire, une dispersion aqueuse de particules de cire, dans laquelle la taille desdites particules de cire est inférieure ou égale à environ 1 pm.
Les microdispersions de cire sont des dispersions stables de particules colloïdales de cire, et sont notamment décrites dans "Microemulsions Theory and Practice", L.M. Prince Ed., Academic Press (1977) pages 21-32. En particulier, ces microdispersions de cire peuvent être obtenues par fusion de la cire en présence d'un tensioactif, et éventuellement d'une partie de l'eau, puis addition progressive d'eau chaude avec agitation. On observe la formation intermédiaire d'une émulsion du type eau-dans-huile, suivie d'une inversion de phase avec obtention finale d'une microémulsion du type huile-dans-eau. Au refroidissement, on obtient une microdispersion stable de particules colloïdales solides de cire. Les microdispersions de cire peuvent également être obtenues par agitation du mélange de cire, de tensioactif et d'eau à l'aide de moyen d'agitation tels que les ultrasons, l'homogénéisateur haute pression, les turbines.
Les particules de la microdispersion de cire ont de préférence des dimensions moyennes inférieures à 1 pm (notamment allant de 0,02 pm à 0,99 pm), de préférence inférieures à 0,5 pm (notamment allant de 0,06 pm à 0,5 pm).
Ces particules sont constituées essentiellement d'une cire ou d'un mélange de cires. Elles peuvent toutefois comprendre en proportion minoritaire des additifs gras huileux et/ou pâteux, un tensioactif et/ou un additif/actif liposoluble usuel.
Polymères semi-cristallins On entend par polymère des composés comportant au moins deux motifs, de préférence au moins 3 motifs et plus spécialement au moins 10 motifs de répétition. Par "polymère semi-cristallin", on entend des polymères comportant une partie cristallisable, une chaîne pendante cristallisable ou une séquence cristallisable dans le squelette, et une partie amorphe dans le squelette et présentant une température de changement de phase réversible du premier ordre, en particulier de fusion (transition solide-liquide). Lorsque la partie cristallisable est sous forme d'une séquence cristallisable du squelette polymérique, la partie amorphe du polymère est sous forme de séquence amorphe ; le polymère semicristallin est dans ce cas un copolymère séquencé par exemple du type dibloc, tribloc ou multibloc, comportant au moins une séquence cristallisable et au moins une séquence amorphe. Par "séquence", on entend généralement au moins 5 motifs de répétition identiques. La ou les séquences cristallisables sont alors de nature chimique différente de la ou des séquences amorphes. Le polymère semi-cristallin a une température de fusion supérieure ou égale à 30°C (notamment allant de 30°C à 80°C), de préférence allant de 30°C à 60°C. Cette température de fusion est une température de changement d'état du premier ordre.
Cette température de fusion peut être mesurée par toute méthode connue et en particulier à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S.C). De façon avantageuse, le ou les polymères semi-cristallins auxquelles s'applique l'invention présentent une masse moléculaire moyenne en nombre supérieure ou égale à 1 000. De façon avantageuse, le ou les polymères semi-cristallins de la composition de l'invention ont une masse moléculaire moyenne en nombre Mn allant de 2 000 à 800 000, de préférence de 3 000 à 500 000, mieux de 4 000 à 150 000, notamment inférieure à 100 000, et mieux de 4 000 à 99 000. De préférence, ils présentent une masse moléculaire moyenne en nombre supérieure à 5 600, allant par exemple de 5 700 à 99 000.Par "chaîne ou séquence cristallisable", on entend au sens de l'invention une chaîne ou séquence qui si elle était seule passerait de l'état amorphe à l'état cristallin, de façon réversible, selon qu'on est au-dessus ou en dessous de la température de fusion. Une chaîne au sens de l'invention est un groupement d'atomes, pendant ou latéral par rapport au squelette du polymère. Une séquence est un groupement d'atomes appartenant au squelette, groupement constituant un des motifs répétitif du polymère.
Avantageusement, la "chaîne pendante cristallisable" peut être chaîne comportant au moins 6 atomes de carbone. Le polymère semi-cristallin peut être choisi parmi les copolymères séquencés comportant au moins une séquence cristallisable et au moins une séquence amorphe, les homopolymères et les copolymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable par motif de répétition, leurs mélanges. De tels polymères sont décrits par exemple dans le document EP 1396259.
A. Polymères semi-cristallins à chaînes latérales cristallisables On peut citer en particulier ceux définis dans le document US-A-5,156,911 et WO-A- 01/19333. Ce sont des homopolymères ou copolymères comportant de 50 à 100 % en poids de motifs résultant de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères porteurs de chaîne latérale hydrophobe cristallisable. Ces homo- ou co-polymères sont de toute nature du moment qu'ils présentent les conditions indiquées précédemment.
B. Les polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable Ces polymères sont notamment des copolymères séquencés constitués d'au moins 2 séquences de nature chimique différente dont l'une est cristallisable.
On peut utiliser les polymères séquencés définis dans le brevet US-A- 5,156,911 ; Les copolymères séquencés d'oléfine ou de cyclooléfine à chaîne cristallisable comme ceux issus de la polymérisation séquencée de : - cyclobutène, cyclohexène, cyclooctène, norbornène (c'est-à-dire bicyclo(2,2,1)heptène-2), 5-méthylnorbornène, 5-éthylnorbornène, 5,6-diméthylnorbornène, 5,5,6-triméthyl norbornène, 5-éthylidène-norbornène, 5-phénylnorbonène, 5-benzylnorbornène, 5-vinyl norbornène, 1,4,5,8-diméthano-1,2,3,4,4a,5,8aoctahydronaphtalène, dicyclopentadiène ou leurs mélanges, - avec l'éthylène, le propylène, le 1-butène, le 3-méthyl-1-butène, le 20 1-hexène, le 4-méthyl-1-pentène, le 1-octène, le 1-décène, le 1-éicosène ou leurs mélanges, - et en particulier les copoly(éthylène/norbornène) blocs et les terpolymères (éthylène/propylène/éthylidène-norbornène) blocs. On peut aussi utiliser ceux résultants de la copolymérisation séquencée d'au moins 2 a-oléfines en C2-C16 et 25 mieux en C2-C12 et encore mieux en C4-C12 tels que ceux cités précédemment et en particulier les bipolymères séquencés d'éthylène et d'l-octène. Les copolymères peuvent être des copolymères présentant au moins une séquence cristallisable, le reste du copolymère étant amorphe (à température ambiante). Ces copolymères peuvent, en outre, présenter deux séquences cristallisables de nature 30 chimique différente. Les copolymères préférés sont ceux qui possèdent à la fois à température ambiante, une séquence cristallisable et une séquence amorphe à la fois hydrophobe et lipophile réparties séquentiellement ; on peut citer par exemple les polymères possédant une des séquences cristallisables et une des séquences amorphes suivantes : - Séquence cristallisable par nature : a) polyester comme les poly(alkylène téréphtalate), b) polyoléfine comme les polyéthylènes ou polypropylènes. - Séquence amorphe et lipophile comme les polyoléfines ou copoly(oléfine)s amorphes telles que le poly(isobutylène), le polybutadiène hydrogéné, le poly(isoprène) hydrogéné. Comme exemple de tels copolymères à séquence cristallisable et à séquence amorphe distinctes, on peut citer : a) les copolymères séquencés poly(E-caprolactone)-b-poly(butadiène), utilisés de préférence hydrogénés, tels que ceux décrits dans l'article "Melting behavior of poly(E-caprolactone)-block-polybutadiène copolymers" de S Nojima, Macromolécules, 32, 3727-3734 (1999). 13) les copolymères séquencés poly(butylènetéréphtalate)-bpoly(isoprène) hydrogénés séquencés ou multiséquencés, cités dans l'article "Study of morphological and mechanical properties of PP/PBT" de B. Boutevin et al., Polymer Bulletin, 34, 117-123 (1995). y) les copolymères séquencés poly(éthylène)-b- copoly(éthylène/propylène) cités dans les articles "Morphology of semi-crystalline block copolymers of ethylene-(ethylene-alt-propylene)" de P. Rangarajan et al., Macromolecules, 26, 4640-4645 (1993) et " Polymer agregates with crystalline cores : the system poly(ethylene)-poly(ethylene-propylene)" de P. Richter et al., Macromolécules, 30, 1053-1068 (1997). b) les copolymères séquencés poly(éthylène)-b-poly(éthyléthylène) cités dans l'article général "Cristallization in block copolymers" de I.W. Hamley, Advances in Polymer Science, vol 148, 113-137 (1999).
De préférence, les polymères semi-cristallins de la composition selon l'invention sont non réticulés. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le polymère est choisi parmi les copolymères résultant de la polymérisation d'au moins un monomère à chaîne cristallisable choisi parmi les (méth)acrylates d'alkyle saturés en C14 à C24, les (méth)acrylates de perfluoroalkyle en Cä à C15, les N alkyl (méth)acrylamides en C14 à C24 avec ou sans atome de fluor, les esters vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoroalkyle en C14 à C24, les éthers vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoroalkyle en C14 à C24, les alphaoléfines en C14 à C24, les para-alkyl styrènes avec un groupe alkyle comportant de 12 à 24 atomes de carbone, avec au moins un ester ou amide d'acide monocarboxylique en C1 à C10 éventuellement fluoré, qui peut être représenté par la formule suivante : H2C I C X R R1 O dans laquelle R1 est H ou CH3, R représente un groupe alkyle en C1-C10 éventuellement fluoré et X représente O, NH ou NR2, où R2 représente un groupe alkyle en C1-C10 éventuellement fluoré.
Selon un mode plus particulier de réalisation de l'invention, le polymère est issu d'un monomère à chaîne cristallisable choisi parmi les (méth)acrylates d'alkyle saturés en C14 à C22. A titre d'exemple particulier de polymère semi-cristallin structurant utilisable dans la composition selon l'invention, on peut citer les produits Intelimer de la société Landec décrits dans la brochure "Intelimer polymers", Landec IP22 (Rev. 4-97). Ces polymères sont sous forme solide à température ambiante (25°C). Ils sont porteurs de chaînes latérales cristallisables et présentent la formule X précédente.
Gélifiants lipophiles Les gélifiants utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être des gélifiants lipophiles organiques ou minéraux, polymériques ou moléculaires. Comme gélifiant lipophile minéral, on peut citer les argiles éventuellement modifiées comme les hectorites modifiées par un chlorure d'ammonium d'acide gras en C10 à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V par la société ELEMENTIS. On peut également citer la silice pyrogénée éventuellement traitée hydrophobe en surface dont la taille des particules est inférieure à 1 pm. Il est en effet possible de modifier chimiquement la surface de la silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol présents à la surface de la silice. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être : - des groupements triméthylsiloxyle, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées Silica silylate selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R812 par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-530 par la société CABOT, - des groupements diméthylsilyloxyle ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica diméthyl silylate" selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R972 , et Aerosil R974 par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-610 et CAB-O-SIL TS-720 par la société CABOT. La silice pyrogénée hydrophobe présente en particulier une taille de particules pouvant être nanométrique à micrométrique, par exemple allant d'environ de 5 à 200 nm. Les gélifiants lipophiles organiques polymériques sont par exemple les organopolysiloxanes élastomériques partiellement ou totalement réticulés, de structure tridimensionnelle, comme ceux commercialisés sous les dénominations de KSG6 , KSG16 et de KSG18 par la société SHIN-ETSU, de Trefil E-505C et Trefil E-506C par la société DOW-CORNING, de Gransil SR-CYC , SR DMF10 , SR-DC556 , SR 5CYC gel , SR DMF 10 gel et de SR DC 556 gel par la société GRANT INDUSTRIES, de SF 1204 et de JK 113 par la société GENERAL ELECTRIC ; l'éthylcellulose comme celle vendue sous la dénomination Ethocel par la société DOW CHEMICAL ; les polycondensats de type polyamide résultant de la condensation entre (a) au moins un acide choisi parmi les acides dicarboxyliques comprenant au moins 32 atomes de carbone tels que les acides gras dimères et (13) un alkylène diamine et en particulier l'éthylène diamine, dans lequel le polymère polyamide comprend au moins un groupe acide carboxylique terminal estérifié ou amidifié avec au moins un mono alcool ou une mono amine comprenant de 12 à 30 atomes de carbone linéaires et saturés, et en particulier, les copolymères d'éthylène diamine/dilinoléate de stéaryle tel que celui commercialisé sous la dénomination Uniclear 100 VG par la société ARIZONA CHEMICAL ; les polyamides siliconés du type polyorganosiloxane tels que ceux décrits dans les documents US-A-5 874 069, US-A-5,919,441, US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680 comme par exemple ceux commercialisés sous la référence Dow Corning 2-8179 Gellant par la société DOW CORNING; les galactommananes comportant de un à six, et en particulier de deux à quatre, groupes hydroxyle par ose, substitués par une chaîne alkyle saturée ou non, comme la gomme de guar alkylée par des chaînes alkyle en C, à C6, et en particulier en C, à C3 et leurs mélanges. Les copolymères séquencés de type "dibloc", "tribloc" ou "radial" du type polystyrène/polyisoprène, polystyrène/polybutadiène tels que ceux commercialisés sous la dénomination Luvitol HSB par la société BASF, du type polystyrène/copoly(éthylène-propylène) tels que ceux commercialisés sous la dénomination de Kraton par la société SHELL CHEMICAL CO ou encore du type polystyrène/copoly(éthylène-butylène), les mélanges de copolymères tribloc et radial (en étoile) dans l'isododécane tels que ceux commercialisé par la société PENRECO sous la dénomination Versagel comme par exemple le mélange de copolymère tribloc butylène/éthylène/styrène et de copolymère étoile éthylène/propylène/styrène dans l'isododécane (Versagel M 5960). Parmi les gélifiants lipophiles pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention, on peut encore citer les esters de dextrine et d'acide gras, tels que les palmitates de dextrine, notamment tels que ceux commercialisés sous les dénominations Rheopearl TL° ou Rheopearl KL° par la société CHIBA FLOUR.
Polymères filmogènes additionnels
Dans la présente demande, on entend par "polymère filmogène additionnel", un polymère distinct de l'IPN et du polyuréthane décrits ci-dessus, le polymère étant apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques.
On utilise de préférence un polymère filmogène apte à former un film hydrophobe, c'est-à-dire un polymère dont le film a une solubilité dans l'eau à 25 °C inférieure à 1 % en poids. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges.
25 Par polymère filmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats). Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des polymères, ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères (métha)acryliques sous forme acide, ester ou amide. 30 Selon la présente invention, le groupement alkyle des esters peut être soit fluoré, soit perfluoré, c'est-à-dire qu'une partie ou la totalité des atomes d'hydrogène du groupement alkyle sont substitués par des atomes de fluor.
35 Les polymères filmogènes vinyliques peuvent également résulter de l'homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters vinyliques et les monomères styrèniques. En particulier, ces monomères peuvent être polymérisés avec des monomères acides et/ou leurs esters et/ou leurs amides, tels que ceux mentionnés précédemment. 40 Il est possible d'utiliser tout monomère connu de l'homme du métier entrant dans les catégories de monomères acryliques et vinyliques (y compris les monomères modifiés par une chaîne siliconée).
Parmi les polycondensats filmogènes, on peut citer les polyuréthanes, les polyesters, les polyesters amides, les polyamides, et les résines époxyesters, les polyurées.
On peut utiliser des copolymères à base d'isophtalate/sulfoisophtalate, et plus particulièrement des copolymères obtenus par condensation de di-éthylèneglycol, cyclohexane di-méthanol, acide isophtalique, acide sulfoisophtalique. De tels polymères sont vendus par exemple sous le nom de marque Eastman AQ par la société Eastman Chemical Products.
Les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, peuvent être choisis parmi la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals, les polymères cellulosiques, et leurs mélanges.
Selon un premier mode de réalisation de la composition selon l'invention, le polymère filmogène additionnel peut être présent sous la forme de particules en dispersion aqueuse, connue généralement sous le nom de latex ou pseudolatex. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l'homme du métier.
Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les dispersions acryliques vendues sous les dénominations NEOCRYL XK-90 , NEOCRYL A-1070 , NEOCRYL A-1090 , NEOCRYL 13T-62 , NEOCRYL A-1079 , NEOCRYL A-523 par la société AVECIA-NEORESINS, DOW LATEX 432 par la société DOW CHEMICAL, DAITOSOL 5000 AD par la société DAITO KASEY KOGYO.
Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut également utiliser les dispersions de polymères résultant de la polymérisation radicalaire d'un ou plusieurs monomères radicalaires à l'intérieur et/ou partiellement en surface, de particules préexistantes d'au moins un polymère choisi dans le groupe constitué par les polyuréthanes, les polyurées, les polyesters, les polyesteramides et/ou les alkydes. Ces polymères sont généralement appelés polymères hybrides.
Selon une deuxième variante de réalisation de la composition selon l'invention, le polymère filmogène additionnel peut être un polymère hydrosoluble et est donc présent dans une phase aqueuse de la composition sous forme solubilisée. Comme exemples de polymères filmogènes hydrosolubles, on peut citer - les protéines comme les protéines d'origine végétale telles que les protéines de blé, de soja ; les protéines d'origine animale tels que les kératines, par exemples les hydrolysats de kératine et les kératines sulfoniques ; - les polymères de chitine ou de chitosane anioniques, cationiques, amphotères ou non- ioniques ; - les polymères de cellulose tels que l'hydroxyéthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose, la méthylcellulose, l'éthylhydroxyéthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, ainsi que les dérivés quaternisés de la cellulose ; - les polymères ou copolymères acryliques, tels que les polyacrylates ou les polyméthacrylates ; - les polymères vinyliques, comme les polyvinylpyrrolidones, les copolymères de l'éther méthylvinylique et de l'anhydride malique, le copolymère de l'acétate de vinyle et de l'acide crotonique, les copolymères de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle ; les copolymères de vinylpyrrolidone et de caprolactame ; l'alcool polyvinylique ; - les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, tels que : . les gommes arabiques, la gomme de guar, les dérivés du xanthane, la gomme de karaya ; . les alginates et les carraghénanes ; . les glycoaminoglycanes, l'acide hyaluronique et ses dérivés ; . la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals ; . l'acide désoxyribonucléïque ; . les muccopolysaccharides tels que l'acide hyaluronique, les chondroïtines sulfate, et leurs mélanges.
Les polymères filmogènes hydrosolubles cités ci-avant peuvent également jouer le rôle de gélifiant hydrophile. Selon une autre variante de réalisation de la composition selon l'invention, le polymère filmogène peut être présent dans une phase grasse liquide comprenant des huiles ou solvants organiques tels que ceux décrits précédemment. Par "phase grasse liquide", on entend, au sens de l'invention, une phase grasse liquide à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg, soit 105 Pa), composée d'un ou plusieurs corps gras liquides à température ambiante, appelés aussi huiles, généralement compatibles entre eux.
De préférence, la phase grasse liquide comprend une huile volatile, éventuellement en mélange avec une huile non volatile, les huiles pouvant être choisies parmi les huiles citées précédemment.
Selon un troisième mode de réalisation de la composition selon l'invention, le polymère filmogène additionnel peut être présent sous forme de particules, stabilisées en surface, dispersées dans une phase grasse liquide.
La dispersion de particules de polymère stabilisées en surface peut être fabriquée comme décrit dans le document EP-A-749747.
Les particules de polymère sont stabilisées en surface grâce à un stabilisant qui peut être un polymère séquencé, un polymère greffé, et/ou un polymère statistique, seul ou en mélange.
Des dispersions de polymère filmogène dans la phase grasse liquide, en présence d'agent stabilisant, sont notamment décrites dans les documents EP-A-749746, EP-A-923928, EP-A-930060 dont le contenu est incorporé à titre de référence dans la présente demande.
La taille des particules de polymères en dispersion soit dans la phase aqueuse, soit dans la phase grasse liquide, peut aller de 5 nm à 600 nm, et de préférence de 20 nm à 300 nm. Selon un quatrième mode de réalisation de la composition selon l'invention, le polymère filmogène additionnel peut être solubilisé dans une phase grasse liquide, on dit alors que le polymère filmogène est un polymère liposoluble.
25 A titre d'exemple de polymère liposoluble, on peut citer les copolymères d'ester vinylique (le groupe vinylique étant directement relié à l'atome d'oxygène du groupe ester et l'ester vinylique ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester ) et d'au moins un autre monomère qui peut être un ester vinylique (différent de l'ester vinylique déjà présent), une a-oléfine (ayant de 30 8 à 28 atomes de carbone), un alkylvinyléther (dont le groupe alkyl comporte de 2 à 18 atomes de carbone), ou un ester allylique ou méthallylique (ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester).
35 Ces copolymères peuvent être réticulés à l'aide de réticulants qui ont pour but qui peuvent être soit du type vinylique, soit du type allylique ou méthallylique, tels que le tétraallyloxyéthane, le divinylbenzène, l'octanedioate de divinyle, le dodécanedioate de divinyle, et l'octadécanedioate de divinyle.
40 Comme polymères filmogènes liposolubles, on peut également citer les homopolymères liposolubles, et en particulier ceux résultant de l'homopolymérisation d'esters vinyliques20 ayant de 9 à 22 atomes de carbone ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyle, les radicaux alkyles ayant de 10 à 20 atomes de carbone.
Les copolymères et homopolymères liposolubles définis précédemment sont connus et notamment décrits dans la demande FR-A-2262303 ; ils peuvent avoir un poids moléculaire moyen en poids allant de 2.000 à 500.000 et de préférence de 4.000 à 200.000.
Comme polymères filmogènes liposolubles utilisables dans l'invention, on peut également citer les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2-C20, comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou non en ci à C8 comme l'éthylcellulose et la propylcellulose, les copolymères de la vinylpyrolidone (VP) et notamment les copolymères de la vinylpyrrolidone et d'alcène en C2 à C40 et mieux en C3 à C20.
La composition selon l'invention peut comprendre un agent auxiliaire de filmification pour permettre la filmification à température ambiante des particules multiphasées selon l'invention ou du polymère filmogène additionnel. L'agent auxiliaire peut être un agent de coalescence ou un plastifiant connu de l'homme du métier. Un plastifiant est généralement un composé organique qui reste dans la composition lors de la formation du film. Un agent de coalescence est généralement un composé organique volatil qui s'évapore lors de la formation du film.
Composés pulvérulents Les compositions peuvent également comprendre au moins une matière colorante comme les composés pulvérulents, par exemple à raison de 0,01 % à 25 % du poids total de la composition. Les composés pulvérulents peuvent être choisis parmi les pigments et/ou les nacres habituellement utilisés dans les mascaras. 30 Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments 35 organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium.
Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels 40 que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique25 ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Les compositions selon l'invention peuvent comprendre en outre des charges qui peuvent être choisies parmi celles bien connues de l'homme du métier et couramment utilisées dans les compositions cosmétiques. Comme charge, on peut notamment utiliser : - le talc qui est un silicate de magnésium hydraté utilisé sous forme de particules généralement inférieures à 40 microns, - les micas qui sont des aluminosilicates de compositions variées se présentant sous la forme d'écailles ayant des dimensions de 2 à 200 microns, de préférence de 5 à 70 microns et une épaisseur comprise entre 0,1 à 5 microns, de préférence de 0,2 à 3 microns, ces micas pouvant être d'origine naturelle telle que la muscovite la margarite, la roscoelithe, la lipidolithe, la biotite ou d'origine synthétique, - l'amidon en particulier l'amidon de riz, - le kaolin qui est un silicate d'aluminium hydraté qui se présente sous la forme de particules de forme isotrope ayant des dimensions généralement inférieures à 30 microns, - les oxydes de zinc et de titane généralement utilisés sous la forme de particules ayant des dimensions ne dépassant pas quelques microns, - le carbonate de calcium, le carbonate ou l'hydrocarbonate de magnésium, - la cellulose microcristalline, - la silice, - les poudres de polymères synthétiques tels que le polyéthylène, les polyesters (l'isophtalate ou le téréphtalate de polyéthylène), les polyamides tels que ceux vendus sous la dénomination commerciale de "Nylon" ou de "Téflon" et les poudres de silicone.
Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre des fibres. Par "fibre", il faut comprendre un objet de longueur L et de diamètre D tel que L soit très supérieur à D, D étant le diamètre du cercle dans lequel s'inscrit la section de la fibre. En particulier, le rapport L/D (ou facteur de forme) est choisi dans la gamme allant de 3,5 à 2500, en particulier de 5 à 500, et plus particulièrement de 5 à 150. Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être des fibres d'origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Elles peuvent être courtes ou longues, unitaires ou organisées par exemple tressées, creuses ou pleines. Leur forme peut être quelconque et notamment de section circulaire ou polygonale (carrée, hexagonale ou octogonale) selon l'application spécifique envisagée. En particulier, leurs extrémités sont épointées et/ou polies pour éviter de se blesser.
En particulier, les fibres ont une longueur allant de 1 pm à 10 mm, en particulier de 0,1 mm à 5 mm et plus particulièrement de 0,3 mm à 3,5 mm. Leur section peut être comprise dans un cercle de diamètre allant de 2 nm à 500 pm, en particulier allant de 100 nm à 100 pm et plus particulièrement de 1 pm à 50 pm. Le poids ou titre des fibres est souvent donné en denier ou décitex et représente le poids en gramme pour 9 km de fil. Les fibres selon l'invention peuvent en particulier avoir un titre choisi dans la gamme allant de 0,15 à 30 deniers et notamment de 0,18 à 18 deniers.
Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être choisies parmi les fibres rigides ou non rigides, elles peuvent être d'origine synthétique ou naturelle, minérales ou organiques. Par ailleurs, les fibres peuvent être traitées ou non en surface, enrobées ou non, colorées ou non colorées.
A titre de fibres utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer les fibres non rigides telles que les fibres de polyamide (Nylon ) ou les fibres rigides telles que les fibres de polyimide-amide comme celles vendues sous les dénomination KERMEL , KERMEL TECH par la société RHODIA ou de poly-(p-phénylène-téréphtalamide) (ou d'aramide) notamment vendues sous la dénomination Kevlar par la société DUPONT DE NEMOURS. Les fibres peuvent êtres présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, en particulier de 0,1 % à 5 % en poids, et plus particulièrement de 0,3 % à 3 % en poids. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des ingrédients couramment utilisés en cosmétique, tels que les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les vitamines, les protéines, les céramides, les agents alcalinisants ou acidifiants habituellement utilisés dans le domaine cosmétique, les émollients, les conservateurs, les filtres solaires, les antioxydants. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée.
La composition selon l'invention peut se présenter sous forme d'une émulsion cire-danseau, eau-dans-cire, huile-dans-eau ou eau-dans-huile.
Applicateur
L'applicateur compris dans l'ensemble de maquillage des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, selon la présente invention, comprend des moyens permettant de lisser et/ou séparer les cils ou les sourcils.
Il comporte notamment une pluralité d'éléments d'application disposés sur un support sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application puissent contacter les cils ou les sourcils, afin de les lisser et/ou les séparer. Selon un mode de réalisation préféré, l'applicateur selon l'invention comporte : - une tige, - un support relié à la tige et s'étendant selon un axe longitudinal, et - une pluralité d'éléments d'application, de préférence au moins deux, disposés sur le support et s'étendant sensiblement transversalement à l'axe longitudinal du support. Les éléments d'application peuvent s'étendre sur une distance le long de l'axe longitudinal du support qui est telle que les éléments d'application puissent contacter simultanément au moins un quart des cils ou des sourcils de la frange, alors que l'axe longitudinal du support est orienté sensiblement tangentiellement à la frange. Une portion de cils ou de sourcils maquillés peut par exemple correspondre à au moins un quart de la longueur de la frange. Les éléments d'application peuvent comporter des dents et/ou des poils.
Cet applicateur permet de déposer convenablement la composition sur les cils ou les sourcils tout en exerçant une action de peignage éventuelle. Cet applicateur permet de déposer de façon soutenue de la matière sur au moins un quart, de préférence au moins un tiers de la frange de cils ou de sourcils à maquiller. Les éléments d'application peuvent par exemple s'étendre sur le support sur une distance comprise entre environ 0,1 et 5 cm, de préférence sur une distance allant de 1 à 3 cm environ. L'applicateur compris dans l'ensemble selon la présente invention peut comporter : - une tige, - un support relié à la tige et s'étendant selon un axe longitudinal, - au moins une rangée d'éléments d'application, notamment constituée par des dents ou des poils, disposés sur le support, les éléments d'application de la rangée s'étendant chacun sensiblement transversalement à l'axe longitudinal du support. Le nombre d'éléments d'application de la rangée, notamment le nombre de dents, peut être compris par exemple entre 3 et 20, de préférence entre 3 et 15. Selon un mode de réalisation, le support et les éléments d'application sont réalisés d'une seule pièce, notamment par moulage ou usinage. En variante, les éléments d'application peuvent être rapportés sur le support. Le support et la tige peuvent être réalisés d'une seule pièce, notamment par moulage ou, en variante, le support peut être rapporté sur la tige. Dans ce cas, le support peut comporter un embout agencé pour s'engager dans un logement de la tige ou la tige peut comporter un embout agencé pour s'engager dans un logement du support. La tige peut s'étendre selon un axe longitudinal distinct de l'axe longitudinal du support. Dans ce cas, l'axe longitudinal de la tige peut former avec l'axe longitudinal du support, notamment pour la portion de celui-ci qui porte les éléments d'application, un angle compris entre 5° et 45°, notamment compris entre 15° et 25°, par exemple égal à 20° environ. Cette configuration peut permettre une manipulation plus confortable de l'applicateur lors de l'application d'une composition de maquillage conforme à l'invention sur les cils ou les sourcils. L'axe longitudinal du support peut être par exemple curviligne ou rectiligne. La tige peut, en variante, s'étendre selon un axe longitudinal confondu avec l'axe longitudinal du support. L'applicateur et/ou le support peuvent être réalisés au moins partiellement en un matériau souple ou rigide, notamment au moins partiellement en matière thermoplastique, élastomère ou thermoplastique élastomère, notamment par moulage. On ne sort pas du cadre de la présente invention si l'applicateur est réalisé au moins partiellement en bois ou en métal ou en d'autres matériaux encore, notamment par usinage. Lorsque le support est réalisé dans un matériau élastiquement déformable, cela peut permettre de réaliser un essorage préférentiel d'un côté du support.
La tige et le support peuvent être ou non réalisés dans des matériaux différents. Lorsque l'applicateur est observé de côté, une ligne reliant les extrémités libres des éléments d'application peut présenter une distance à l'axe longitudinal du support qui passe par au moins un extremum, notamment un maximum, ce qui peut rendre plus progressive la pénétration de l'applicateur dans les cils.
La ligne précitée peut notamment présenter au moins partiellement une forme pointue, notamment triangulaire, ou arrondie, notamment circulaire ou ogivale. Quel que soit le profil de la ligne précitée, lorsqu'il y a un maximum et un minimum, l'angle formé entre d'une part la droite reliant les extrémités libres d'un élément d'application de plus grande longueur associé à ce maximum et d'un élément d'application de plus petite longueur associé à un minimum le plus proche de l'élément d'application de plus grande longueur, et d'autre part la normale à l'axe longitudinal du support, cette normale passant par l'extrémité libre de l'élément d'application de plus grande longueur, est par exemple compris entre 25° et 60° environ, notamment entre 25° et 50°, notamment entre 25° et 45°, par exemple entre 30° et 45°, par exemple égal à 43° environ. La distance de la ligne précitée à l'axe longitudinal du support peut encore passer par deux extrema, voire plus. Les éléments d'application peuvent être disposés selon une seule rangée ou selon au moins deux rangées. Dans ce dernier cas, les éléments d'application d'une première rangée et ceux d'une deuxième rangée peuvent s'étendre dans des directions différentes ou, en variante, dans des directions parallèles. Les deux rangées peuvent par exemple être disposées sensiblement à l'opposé l'une de l'autre relativement au support. La hauteur des éléments d'application peut par exemple être comprise entre 0,5 et 10 mm environ, notamment entre 1 et 3 mm environ.
Lorsque les éléments d'application sont disposés selon au moins une rangée, cette dernière peut comporter une succession d'éléments d'application s'étendant alternativement, au moins partiellement, de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation. Les éléments d'application peuvent présenter des bases alignées ou non.
Lorsque les éléments d'application sont disposés selon au moins une rangée, la rangée peut s'étendre selon un axe non rectiligne. Les éléments d'application peuvent également être réalisés alternativement de part et d'autre d'une âme médiane. Toujours lorsque les éléments d'application sont disposés selon au moins une rangée, cette rangée peut comporter une succession d'éléments d'application situés alternativement au moins partiellement de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation, deux éléments d'application consécutifs ayant des parties adjacentes jointives ou se chevauchant lorsque l'applicateur est observé de côté et formant entre eux une échancrure permettant d'y recevoir un cil ou un sourcil. L'applicateur peut comporter un peigne ou une brosse.
L'applicateur selon l'invention peut se présenter sous forme d'une brosse comportant un arrangement de poils maintenus par un fil torsadé. Une telle brosse torsadée est décrite notamment dans le brevet US 4 887 622. Il peut être également sous forme d'un peigne comportant une pluralité d'éléments d'application, obtenus notamment de moulage. De tels peignes sont décrits, par exemple, dans le brevet FR 2 796 529. Lorsque l'applicateur comporte une brosse, le support peut comporter deux fils torsadés de petit diamètre, notamment inférieur à 0,7 mm, par exemple compris entre 0,2 et 0,6 mm, mieux entre 0,35 et 0,5 mm. Toujours dans le cas où l'applicateur comporte une brosse, les éléments d'application peuvent être des poils de petit diamètre, par exemple inférieur ou égal à 8/100 mm, mieux 6/100 mm. Lorsque la brosse comporte une âme torsadée, le nombre de spires de la brosse peut être compris entre 3 et 30, par exemple. Dans le cas d'une brosse à âme torsadée, les poils s'étendent à partir de l'âme selon deux nappes hélicoïdales. Le nombre de spires de la brosse correspond à la somme des révolutions autour de l'âme des deux nappes. Une partie de l'âme torsadée peut être dépourvue de poils, notamment à proximité de la jonction entre le support et la tige. La section transversale de la surface enveloppe de la brosse peut être circulaire, carrée, ou autre. La brosse peut présenter une surface enveloppe biconique. La surface enveloppe peut encore être conique ou tronconique avec la base du cône située du côté de l'extrémité distale ou proximale de la brosse. L'applicateur compris dans l'ensemble selon l'invention, peut prendre la forme d'une brosse pour l'application d'un produit sur les cils ou les sourcils, comportant une âme torsadée et des poils s'étendant à partir de l'âme, le nombre de spires étant compris entre 3 et 30. L'applicateur compris dans l'ensemble selon l'invention, peut encore prendre la forme d'une brosse pour l'application d'un produit sur les cils ou les sourcils, comportant une âme et des poils s'étendant à partir de l'âme, la longueur de la portion de la brosse portant les poils étant comprise entre 1 et 3 cm.
L'applicateur compris dans l'ensemble selon l'invention, peut comporter une âme et des poils s'étendant à partir de l'âme, contenus dans une surface enveloppe de forme sensiblement tronconique, conique ou biconique, dans laquelle le plus petit angle formé entre un plan contenant la plus grande section transversale de la brosse et une tangente à la surface enveloppe de la brosse à l'intersection avec ce plan est compris entre 20° et 60°, notamment compris entre 25° et 50°, par exemple entre 30° et 35°.
L'applicateur compris dans l'ensemble selon l'invention, peut comporter une âme et des poils s'étendant à partir de l'âme, dans laquelle la surface enveloppe de la brosse présente une forme sensiblement biconique, d'angle au sommet à la jonction des troncs de cônes inférieur ou égal à 120°, voire inférieur ou égal à 90°.
L'applicateur compris dans l'ensemble selon l'invention, peut comporter un support et des dents s'étendant transversalement à l'axe longitudinal du support, dans lequel l'angle formé entre une droite joignant l'extrémité libre d'une dent de plus petite longueur et l'extrémité libre d'une dent de plus grande longueur et la perpendiculaire à l'axe longitudinal du support passant par l'extrémité libre de la dent de plus grande longueur est compris entre 20° et 60°.
La composition selon l'invention peut être conditionnée dans un récipient délimitant au moins un compartiment qui comprend ladite composition, ledit récipient étant fermé par un élément de fermeture.
Le récipient peut être associé à l'applicateur. L'applicateur peut être solidaire du récipient, tel que décrit par exemple le brevet FR 2 761 959. Avantageusement, l'applicateur est solidaire d'une tige qui, elle même, est solidaire de l'élément de fermeture. L'élément de fermeture peut être couplé au récipient par vissage. Alternativement, le couplage entre l'élément de fermeture et le récipient se fait autrement que par vissage, notamment via un mécanisme à baïonnette, par encliquetage, ou par serrage. Par "encliquetage" on entend en particulier tout système impliquant le franchissement d'un bourrelet ou d'un cordon de matière par déformation élastique d'une portion, notamment de l'élément de fermeture, puis par retour en position non contrainte élastiquement de ladite portion après le franchissement du bourrelet ou du cordon. Le récipient peut être au moins pour partie réalisé en matériau thermoplastique. A titre d'exemples de matériaux thermoplastiques, on peut citer le polypropylène ou le polyéthylène. Alternativement, le récipient est réalisé en matériau non thermoplastique, notamment en verre ou en métal ou alliage. Le récipient est de préférence équipé d'un essoreur disposé au voisinage de l'ouverture du récipient. Un tel essoreur permet d'essuyer l'applicateur et éventuellement, la tige dont il peut être solidaire. Un tel essoreur est décrit, par exemple, dans le brevet FR 2 792 618.
L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif. Dans les exemples suivants, MA signifie Matière Active. Exemple 1 : On a préparé les 2 compositions suivantes : Composition 1A selon l'invention - Dispersion aqueuse à 40 % en poids de particules d'un réseau interpénétré de polymères polyuréthane et acrylique (Hybridur 875 polymer dispersion de chez Air Products) 8.65 g soit 3,49 g MA - Dispersion aqueuse à 38 % en poids de particules de polyuréthane 9.2 g soit 3,49 g MA (AVALURE UR 450 de chez NOVEON) - Acide poly acrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé 0,4 g partiellement à l'ammoniaque et hautement réticulé (Hostacerin AMPS de chez Clariant) - Gomme de xanthane (Keltrol CG-T de chez CP KELCO) 0,2 g - Eau qsp 100 g Composition 1B hors invention - Dispersion aqueuse à 40 % en poids de particules d'un réseau 17.4 g soit 7 g MA interpénétré de polymères polyuréthane et acrylique (Hybridur 875 polymer dispersion de chez Air Products) - Acide poly acrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé partiellement à l'ammoniaque et hautement réticulé 0,4 g (Hostacerin AMPS de chez Clariant) - Gomme de xanthane (Keltrol CG-T de chez CP KELCO) 0,2 g - Eau qsp 100 g Pour chaque composition, on a évalué la résistance à la rupture du matériau selon le protocole suivant : L'essai consiste à solliciter en compression jusqu'à rupture un matériau (en l'occurrence les compositions 1A et 1B) déposé en surface d'une mousse souple et déformable.
L'utilisation de ce support en mousse permet d'imposer une importante déformation au matériau déposé en surface, et donc une quantification de sa résistance à la rupture. La sollicitation mécanique en compression est exercée à l'aide d'un poinçon cylindrique de diamètre 1 mm ; la vitesse de déplacement du poinçon étant de 0,1 mm/s. L'essai est réalisé à l'aide d'un analyseur de texture TA-XT2i commercialisé par la société Stable Micro System. Il est ainsi obtenu une courbe force F (en N) en fonction du déplacement d (en mm) à partir de laquelle il est possible de déterminer le point de rupture du matériau. La figure suivante présente un tel exemple de courbe de force en fonction du déplacement : Le paramètre Wrupt (l'énergie à rupture en J/m2) est retenu pour quantifier la résistance à la rupture du matériau. Le paramètre correspond à la surface sous la courbe F=f(d) / surface du poinçon.
Le substrat est constitué d'une mousse néoprène de 13 mm d'épaisseur. Le matériau (composition 1A ou 1B) est déposé sur ce substrat de façon à obtenir après un séchage de 24 h un film d'une épaisseur de 15 à 30 pm. Les dépôts ont été réalisés à l'aide d'un tireur de film déposant 650 pm humide.
On a également évalué l'effet tenseur immédiat par mesure selon le protocole décrit 25 précédemment dans la description. déplacement (mm) 1.2 - 1.0 - 0.8 - 0.6 - 0.4 - 0.2 - 0.0 0.0 rupture du matériau : Frupt (N) N z u 0 Wrupt énergie à rupture 0.2 0.4 0.6 On a obtenu les résultats suivants : wrupt (J/m2) Matériau Exemple 1A 1311 237 3,49% MA d'Hybridur 875 et 3,49% MA de polyuréthane AVALURE UR 450 Exemple 1B (comparatif) 0 7% MA d'Hybridur 875 Les résultats obtenus montrent que l'association du polyuréthane Avalure UR 450 au tenseur Hybridur 875 permet de renforcer le film tenseur d'Hybridure 875 par augmentation de l'énergie à la rupture : on améliore ainsi la rémanence de l'effet tenseur. Par ailleurs, on améliore aussi la contrainte interne mesurée ce qui signifie un effet tenseur immédiat plus important.
Exemples 2 à 4 :
Mode préparatoire Les compositions des exemples 2 et 4 sont préparées comme suit : - on mélange les cires, les pigments, l'acide stéarique lorsqu'il est présent, à une température de 95°C, afin d'obtenir une phase grasse ; - on mélange les gélifiants (l'hydroxyéthylcellulose, la gomme d'acacia et le Simulgel, lorsqu'ils sont présents) et l'eau, les conservateurs et la triéthanolamine (ex.2) ou le PEG-200 glyceryl stearate (ex.4), afin de former la phase aqueuse ; - on réalise l'émulsion en mélangeant la phase grasse dans la phase aqueuse à chaud ; - l'IPN et le polyuréthane additionnel sont rajoutés pendant le refroidissement sous agitation lente, vers 40°C.
La composition de l'exemple 3 est préparée par mélange à froid des différents constituants.
Exemple 2 : % Nom 43 TRIETHANOLAMINE 2,4 OXYDES DE FER 7 STEARYL OLIVE ESTERS HYDROGENES 5,67 ACIDE STEARIQUE 5,45 PEG/PPG-17/18 DIMETHICONE 0,2 CIRE DE CANDELILLA 2,25 CIRE DE CARNAUBA 6,57 CIRE DE SON DE RIZ 6,7 SIMETHICONE 0,12 GOMME D'ACACIA 1,52 HYDROXYETHYLCELLULOSE 0,22 POLYURETHANE-2 (and) POLYMETHYL 5 METHACRYLATE à 40% en poids (HYBRIDUR 875) (2% ma) PPG-17/IPDI/DMPA COPOLYMER à 38% en poids 5,27 (AVALURE UR 450) (2% ma) Conservateurs Qs Eau Qsp 100 ma = Matière Active Exemple 3 : Nom % OXYDES DE FER 4 SILICE HYDRATEE 6,15 MICRODISPERSION DE CIRE DE CARNAUBA 20% DANS UN MELANGE EAU/ETHANOL (Mexoryl SAP de Chimex) GOMME D'ACACIA 3,38 POLYVINYL ALCOOL 1 HYDROXYETHYLCELLULOSE 1,2 POLYURETHANE-2 (and) POLYMETHYL /o 'S METHACRYLATE à 40% en poids (HYBRIDUR (3 7 ma) 875) PPG-17/IPDI/DMPA COPOLYMER à 38% en poids 7,95 (AVALURE UR 450) (3% ma) Conservateurs Qs EAU Qsp 100 ma = Matière Active Exemple 4 : Nom % BUTYLENE GLYCOL 3,9 OXYDES DE FER 7 POLYURETHANE-2 (and) POLYMETHYL METHACRYLATE 10 à 40% en poids (HYBRIDUR 875) (4% ma) PPG-17/IPDI/DMPA COPOLYMER à 38% en poids 10,5 (AVALURE UR 450) (4% ma) ACRYLAMIDE/SODIUM ACRYLOYLDIMETHYLTAURATE 3,5% COPOLYMER à 40% (SIMULGEL 600) PEG-200 GLYCERYL STEARATE 4 BEESWAX 7,4 CIRE DE CARNAUBA 3,5 SIMETHICONE 0,1 Conservateurs Qs EAU Qsp 100 ma = Matière Active

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé de maquillage ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils, comprenant l'application sur lesdites fibres d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : - un polymère tenseur de type réseau de polymères interpénétrés de polyuréthane et de polymère acrylique, sous forme de dispersion aqueuse de particules ; et - un polyuréthane additionnel non aromatique de diisocyanate en C8-C16 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C8 / diol non ionique en C2-C8.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le polymère tenseur produit à la concentration de 7% dans l'eau une rétractation de plus de 15 %.
  3. 3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le polymère tenseur de type réseau de polymères interpénétrés est présent sous la forme d'une dispersion aqueuse de particules ayant une taille moyenne en nombre allant de 50 nm à 100 nm.
  4. 4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le polymère tenseur de type réseau de polymères interpénétrés comprend un polyuréthane copolymère polyester polyol/diol à groupe acide carboxylique /diisocyanate/diamine.
  5. 5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que le polyester polyol est choisi parmi les produits de réaction à terminaison hydroxyle d'alcools polyhydriques choisis parmi l'éthylène glycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le néopentyl glycol, le 1,4-butanediol, le furan diméthanol, le cyclohexane diméthanol, le glycérol, le triméthylolpropane, le pentaérythritol, ou leurs mélanges, avec des acides polycarboxyliques, choisis parmi l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique ou leur ester méthylique, l'anhydride phtalique, le téréphtalate de diméthyle.
  6. 6. Procédé selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que le diol à groupe acide carboxylique est l'acide 2,2-diméthylolpropionique.
  7. 7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que la diamine est choisie parmi l'éthylènediamine, la diéthylène triamine, la triéthylènetétramine, la propylène diamine, la butylène diamine, l'hexaméthylène diamine, la cyclohexylène diamine, la pipérazine, la 2-méthyl pipérazine, la phénylène diamine, la toluène diamine, la tris(2-aminoéthyl)amine, la 4,4'-méthylènebis(2-chloraniline), la 3,3'-dichloro-4,4'-diphényl diamine, la 2,6-diaminopyridine, la 4,4'-diaminodiphényl méthane, l'isophorone diamine.
  8. 8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le polymère acrylique du réseau de polymères interpénétrés est un polyméthacrylate de méthyle.
  9. 9. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le polymère tenseur de type réseau de polymères interpénétrés est présent en une teneur allant de 1 à 10 % en poids de matière active, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 2 % à 10 % en poids de matière active, et préférentiellement allant de 2 % à 8 % en poids, et plus préférentiellement allant de 2 % à 6 % en poids.
  10. 10. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le polyuréthane additionnel est un copolymère polyuréthane non aromatique de diisocyanate en C8-C16 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C8 / diol non ionique en C2-C8.
  11. 11. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le polyuréthane additionnel est un copolymère polyuréthane non aromatique de diisocyanate en C10-C14 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C6 / diol non ionique en C2-C4.
  12. 12. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le polyuréthane additionnel est un copolymère isophorone diisocyanate / acide diméthylolpropionique / propylèneglycol.
  13. 13. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le polyuréthane additionnel est présent en une teneur allant de 1 à 10 % en poids de matière active, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 2 % à 10 %en poids de matière active, et préférentiellement allant de 2 % à 8 % en poids, et plus préférentiellement allant de 2 % à 6 % en poids.
  14. 14. Ensemble de maquillage ou de soin des fibres kératiniques comprenant : a) une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : - un polymère tenseur de type réseau de polymères interpénétrés de polyuréthane et de polymère acrylique, sous forme de dispersion aqueuse de particules ; et - un polyuréthane additionnel non aromatique de diisocyanate en C8-C16 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C8 / diol non ionique en C2-C8, et b) au moins un applicateur de la composition, ledit applicateur comprenant des moyens permettant de lisser et/ou séparer lesdites fibres.
  15. 15. Utilisation d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : - un polymère tenseur de type réseau de polymères interpénétrés de polyuréthane et de polymère acrylique, sous forme de dispersion aqueuse de particules ; et - un polyuréthane additionnel non aromatique de diisocyanate en C8-C16 / diol à groupe acide carboxylique en C4-C8 / diol non ionique en C2-C8, pour recourber les cils.20
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