FR3075016A1 - Composition cosmetique comprenant un polymere tenseur et necessaire d'application utilisant un applicateur rotatif - Google Patents

Composition cosmetique comprenant un polymere tenseur et necessaire d'application utilisant un applicateur rotatif Download PDF

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Anne Bouchara
Philippe Ilekti
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Abstract

La présente invention se rapporte à un nécessaire d'application cosmétique comprenant : - un organe d'application propre à être entraîné en rotation par des fibres kératiniques par rapport à un organe de préhension ; - une composition de revêtement des fibres kératiniques comprenant une phase aqueuse comprenant au moins un polymère tenseur, ladite composition présentant, dans le test de caractérisation T, une largeur de bande inférieure à 5 mm au bout de 45 minutes. Elle se rapporte également à un procédé d'application d'une composition de revêtement sur des fibres kératiniques, comprenant les étapes suivantes : - fourniture d'un nécessaire d'application cosmétique précité ; - imprégnation de l'organe d'application avec la composition de revêtement ; - amenée de l'organe d'application au contact des fibres kératiniques ; - entrainement en rotation de l'organe d'application par rapport à l'organe de préhension par déplacement de l'organe d'application sur les fibres kératiniques; et, - dépôt de la composition de revêtement sur les fibres kératiniques.

Description

Composition cosmétique comprenant un polymère tenseur et nécessaire d’application utilisant un applicateur rotatif
La présente invention concerne un nécessaire d’application cosmétique, ainsi qu’un procédé l’utilisant.
Un des objectifs du maquillage des yeux est de recourber les cils afin de donner plus d'impact au regard. Parmi les solutions proposées pour atteindre ce but, on peut utiliser des dispositifs mécaniques, comme par exemple un recourbe-cils, qui ne sont pas toujours efficaces ; et/ou utiliser des composés particuliers dans la formulation.
Parmi ces composés particuliers, l'utilisation de polymère(s) tenseur(s), par exemple à une concentration supérieure à 20% en poids dans la composition, permettrait d'atteindre une bonne performance de recourbement des cils. Malheureusement, de telles compositions présentent une texture trop épaisse et sont filantes, ce qui les rend très difficiles à appliquer. L'homogénéité de l'étalement de telles compositions, ainsi que le confort de l'utilisatrice, sont mauvais lorsqu'on utilise un applicateur de mascara classique. Si on dilue la composition pour la rendre moins épaisse l’effet recourbant est trop faible voire inexistant.
Il existe donc un besoin pour une méthode permettant d’appliquer sur les cils des formules contenant une quantité importante de polymère(s) tenseur(s), qui présentent en outre de bonnes propriétés de recourbement des cils, un séchage rapide, et qui soit confortable à appliquer pour l’utilisatrice.
La présente invention permet de répondre à ce problème.
Elle se rapporte notamment à un nécessaire d’application cosmétique comprenant un organe d’application propre à être entraîné en rotation par des fibres kératiniques par rapport à un organe de préhension ; et une composition de revêtement des fibres kératiniques spécifique comprenant une phase aqueuse comprenant au moins un polymère tenseur.
En effet, comme montré en exemples, l'utilisation d’un tel organe d’application permet d'appliquer de façon plus homogène et sans inconfort une composition comprenant un polymère tenseur sur les cils. En outre, l'utilisation d’un tel organe d’application permet d'éviter de cisailler fortement les cils. L'application d'une composition avec polymère tenseur (notamment en forte quantité), de texture collante, est donc facilitée et plus homogène. L'application sur la frange de cils est également plus confortable. Cela permet d'obtenir des angles de recourbement plus importants.
De façon plus précise, l'invention a pour objet un nécessaire d’application cosmétique comprenant :
- un organe d’application propre à être entraîné en rotation par des fibres kératiniques par rapport à un organe de préhension ;
- une composition de revêtement des fibres kératiniques comprenant une phase aqueuse comprenant au moins un polymère tenseur, ladite composition présentant, dans le test de caractérisation T, une largeur de bande inférieure à 5 mm au bout de 45 minutes.
L’invention a également pour objet un nécessaire d’application cosmétique comprenant :
- un organe d’application propre à être entraîné en rotation par des fibres kératiniques par rapport à un organe de préhension ; et
- une composition de revêtement des fibres kératiniques comprenant une phase aqueuse comprenant au moins un polymère tenseur, le polymère tenseur étant choisi parmi les sels de l'acide polystyrène sulfonique et étant présent en une quantité en matière active d’au moins 20% en poids par rapport au poids total de composition.
L’invention a également pour objet un procédé d’application d’une composition de revêtement sur des fibres kératiniques, comprenant les étapes suivantes :
- fourniture d’un nécessaire d’application cosmétique selon l’invention ;
- imprégnation de l’organe d’application avec la composition de revêtement ;
- amenée de l’organe d’application au contact des fibres kératiniques ;
- entrainement en rotation de l’organe d’application par rapport à l’organe de préhension par déplacement de l’organe d’application sur les fibres kératiniques; et
- dépôt de la composition de revêtement sur les fibres kératiniques.
Le nécessaire selon l’invention comporte l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute combinaison techniquement possible :
- l’entraînement en rotation de l’organe d’application est effectué autour d’un axe longitudinal par rapport à l’organe de préhension ;
- l’organe d’application comprend au moins une première rangée de picots et au moins une deuxième rangée de picots, au moins un picot de la deuxième rangée étant disposé axialement le long de l’axe longitudinal entre deux picots adjacents de la première rangée ;
- l’organe d’application comprend une troisième rangée de picots, chaque picot de la première rangée étant axialement positionné, le long de l’axe longitudinal, à la même position qu’un picot de la troisième rangée ;
- en projection dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal, chaque picot de la deuxième rangée de picots est disposé entre des picots de la première rangée et des picots de la troisième rangée, de préférence au milieu des picots de la première rangée et des picots de la troisième rangée ;
- l’organe d’application comprend une pluralité de rangées de picots, chaque rangée présentant au moins un picot axialement positionné, le long de l’axe longitudinal, à la même position qu’un picot de chacune des autres rangées de picots ;
- chaque picot d’au moins une rangée de picots est axialement positionné, le long de l’axe longitudinal, à la même position qu’un picot de chacune des autres rangées de picots ;
- les rangées de picots s’étendent parallèles à l’axe longitudinal;
- l’organe d’application est réalisé en élastomère ;
- chaque picot de la deuxième rangée est situé à mi-distance axialement le long de l’axe longitudinal de deux picots adjacents de la première rangée ;
- l’écart entre deux picots adjacents d’une même rangée est identique pour tous les picots de la rangée et pour toutes les rangées ;
- les picots présentent une même hauteur, l’écart entre deux picots adjacents d’une même rangée étant compris entre 1% et 10% de la hauteur des picots, ledit écart étant pris au niveau d’une surface extérieure d’un corps de support sur lequel sont rapportées les rangées de picots ;
- les picots présentent une même hauteur, la distance entre un picot de la deuxième rangée et au moins un picot de la première rangée étant inférieure à 10% de la hauteur des picots, ladite distance étant prise au niveau d’une surface extérieure d’un corps de support sur lequel sont rapportées les rangées de picots ;
- la composition de revêtement comprend au moins 40% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition ;
- le polymère tenseur est un polymère filmogène, de préférence un polymère filmogène anionique ;
- le polymère tenseur est choisi parmi les polymères comprenant des groupements sulfoniques, de préférence parmi les polymères comportant des motifs vinylsulfonique, styrène sulfonique, naphtalène sulfonique ou acrylamido alkylsulfonique ;
- le polymère tenseur est choisi parmi les sels de l'acide polyvinylsulfonique ayant un poids moléculaire compris entre environ 10 000 et 1 000000 g/mol ainsi que les copolymères avec un comonomère insaturé tel que les acides acrylique ou méthacrylique et leurs esters ainsi que l'acrylamide ou ses dérivés, les éthers vinyliques et la vinylpyrrolidone et les sels de l'acide polystyrène sulfonique ;
- le polymère tenseur est choisi parmi les sels de l'acide polystyrène sulfonique, et est présent en une quantité en matière active d’au moins 20% en poids par rapport au poids total de composition ;
- la composition de revêtement comprend au moins un tensioactif, et/ou au moins une phase grasse dispersée, et/ou au moins une matière colorante.
Applicateur
La description d’un nécessaire d’application propre à mettre en œuvre le procédé d’application selon l’invention donnée uniquement à titre d’exemple, est faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d’un dispositif de conditionnement et d’application d’une composition de revêtement d’un nécessaire selon l’invention, l’applicateur étant monté sur le récipient ;
- la figure 2 est une vue schématique en coupe longitudinale illustrant une première région de contact linéique entre le porte-tige et l’organe de préhension du dispositif de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue schématique en coupe longitudinale d’une deuxième région de contact linéique entre le porte-tige et l’organe de préhension du dispositif de la figure 1 ;
- la figure 4 est une vue schématique en coupe transversale de languettes de contact définissant la deuxième région de contact du dispositif de la figure 1 ;
- la figure 5 est une vue schématique en élévation du porte-tige du dispositif de la figure 1 ;
- la figure 6 est une vue schématique extérieure de l’organe de préhension du dispositif de la figure 1 ;
- la figure 7 est une vue schématique en coupe suivant un plan médian de l’organe de préhension du dispositif de la figure 1 ;
- la figure 8 est une vue schématique en perspective d’un premier organe d’application du dispositif de conditionnement de la figure 1 ;
- la figure 9 est une vue schématique axiale de l’organe d’application de la figure 8 ; et
- la figure 10 est une vue schématique en perspective d’un deuxième organe d’application du dispositif de conditionnement de la figure 1.
Un nécessaire d’application selon l’invention comprend un dispositif 10 de conditionnement et d’application d’une composition de revêtement sur des fibres kératiniques et une composition de revêtement des fibres kératiniques.
Un premier mode de réalisation du dispositif 10 de conditionnement et d’application d’une composition de revêtement est illustré par les figures 1 à 9.
Le dispositif 10 comprend un récipient 12 destiné à contenir la composition de revêtement, et un applicateur 14, monté de manière amovible sur le récipient 12 et propre à appliquer la composition de revêtement.
Les fibres kératiniques sont typiquement des cils. La composition de revêtement est alors une composition de revêtement de cils. Cette composition de revêtement de cils sera décrite à la suite de la description du nécessaire d’application.
Le dispositif 10 présente avantageusement une forme générale cylindrique s’étendant suivant un axe longitudinal A. Les termes « longitudinal >> et « radial >> s’entendent généralement relativement à l’axe longitudinal A.
En référence à la figure 1, le récipient 12 comporte un corps creux 26, propre à contenir la composition de revêtement, et un col 30 fileté faisant saillie vers l’extérieur du corps 26 en définissant une ouverture 28 d’accès au produit.
Le récipient 12 comporte aussi un essoreur 32 inséré dans le col 30.
L’applicateur 14 comprend un organe de préhension 16, s’étendant suivant l’axe longitudinal A, un porte-tige 18, disposé dans l’organe de préhension 16 et monté librement mobile en rotation autour de l’axe longitudinal A par rapport à l’organe de préhension 16.
L’applicateur 14 comprend aussi un dispositif de blocage 19 s’opposant à la translation selon l’axe A du porte-tige 18 par rapport à l’organe de préhension 16, une tige 20 solidaire du porte-tige 18, un système de blocage 24 sélectif en rotation du porte-tige 18 par rapport à l’organe de préhension 16, et un premier organe d’application 22A de la composition de revêtement (figures 8 et 9) porté par la tige 20.
L’applicateur 14 est monté mobile entre une position de repos, dans laquelle il est monté sur le récipient 12, la tige 20 et le premier organe d’application 22A étant engagés au moins en partie dans le récipient 12, et une position d’utilisation, dans laquelle la tige 20 et le premier organe d’application 22A sont extraits hors du récipient 12.
Dans la position de repos, l’applicateur 14 est maintenu fixe sur le récipient 12 par exemple par vissage sur le col 30.
L’organe de préhension 16 comporte un capot 34 et un bouchon 36, le bouchon 36 étant ici rapporté sur le capot 34.
Le capot 34 présente une forme de révolution autour de l’axe longitudinal A. Il est par exemple cylindrique.
Le capot 34 comporte une paroi périphérique 38 autour de l’axe longitudinal A. Il s’étend entre un bord distal 40 destiné à être placé en regard du récipient 12 dans la position de repos de l’applicateur 14, et un bord proximal 42 destiné à être placé à l’écart du récipient 12 dans la position de repos de l’applicateur 14.
Le capot 34 est creux, et définit une surface interne 44 délimitant un volume interne 46.
Au voisinage du bord proximal 42 du capot 34, la surface interne 44 du capot 34 présente un épaulement 50 circonférentiel d’appui du bouchon 36, illustré sur la figure 2, et une saillie 52 de maintien du bouchon 36 en position contre l’épaulement 50.
En référence aux figures 3 et 4, le capot 34 comporte une paroi transversale 54, qui s’étend radialement à partir de la surface interne 44 du capot 34.
La paroi transversale 54 est disposée à l’écart longitudinalement du bord proximal 42. Elle définit une pluralité de fentes radiales 56.
Les fentes radiales 56 délimitent entre elles au moins deux languettes de contact 58. L’organe de préhension 16 comporte ici trois languettes de contact 58.
Chaque languette 58 fait radialement saillie à partir de la paroi périphérique 38, et plus précisément, à partir de la surface interne 44 du capot 34.
Chaque languette 58 définit un bord intérieur libre 60, dirigé vers l’axe longitudinal A. Le bord libre 60 présente un chanfrein intérieur convergent vers l’axe A dans le sens allant à l’écart de la tige 20 vers le bouchon 36.
Sur la figure 2, le bouchon 36 est fixé solidaire au capot 34. Il ferme le capot 34 au niveau de son bord proximal 42.
Le bouchon 36 comporte une paroi d’obturation 62, une couronne périphérique 64 de montage dans le capot 34 et un manchon intérieur 66 de guidage du porte-tige 18.
La couronne périphérique 64 fait saillie à la périphérie d’une face distale 70 de la paroi d’obturation 62.
La couronne périphérique 64 comporte au moins une butée d’accrochage 72, par exemple quatre butées d’accrochage 72 réparties angulairement autour de l’axe longitudinal A.
La couronne périphérique 64 est disposée en butée contre l’épaulement 50 du capot 34. Chaque butée d’accrochage 72 coopère avec la saillie 52, pour immobiliser de manière amovible le bouchon 36 par rapport au capot 34 et assurer un aspect esthétique.
Une face proximale 68 de la paroi d’obturation 62 affleure le bord proximal 42 du capot 34.
Le manchon intérieur 66 fait saillie longitudinalement dans le capot 34 à partir de la face distale 70 de la paroi d’obturation 62.
Le manchon intérieur 66 délimite une cavité interne 74 et un bourrelet 76 qui fait saillie radialement vers l’axe longitudinal A dans la cavité interne 74.
Le manchon intérieur 66 est par exemple réalisé en acrylonitrile butadiène styrène (ABS), en polyoxyméthylène (POM), en polyéthylène (PE), ou en polypropylène (PP).
Le porte-tige 18 est par exemple réalisé en polytéréphtalate de butylène (PBT), en polyoxyméthylène (POM) ou en polypropylène (PP).
Le porte-tige 18 comporte un tronçon longitudinal de guidage 78, s’étendant entre une extrémité proximale 80 et une extrémité distale 82, et une tête 84 de montage sur le récipient 12.
Le tronçon longitudinal 78 s’étend dans le volume interne 46 le long de l’axe longitudinal A. L’extrémité proximale 80 est reçue dans la cavité interne 74 définie par le manchon intérieur 66.
Le porte-tige 18 présente ainsi, au niveau du bourrelet 76, une première région de contact linéique 86 avec l’organe de préhension 16. La première région de contact linéique 86 est une région de contact linéique circonférentielle autour de l’axe longitudinal A.
Dans l’exemple illustré, le bourrelet 76 est continu dans la direction circonférentielle. La première région de contact linéique 86 du porte-tige 18 est ainsi également continue dans la direction circonférentielle. En variante, le bourrelet 76 et/ou le porte-tige dans la première région de contact linéique est (sont) discontinu(s) dans la direction circonférentielle. La première région de contact linéique 86 du porte-tige 18 est ainsi avantageusement discontinue dans la direction circonférentielle.
Le tronçon longitudinal 78 présente, au niveau de la première région de contact 86, un diamètre maximal D1. Le diamètre maximal D1 est, avantageusement compris entre 1,5 mm et 5 mm, notamment entre 2,0 mm et 3 mm.
Le tronçon longitudinal 78 définit aussi une gorge circonférentielle 88 autour de l’axe longitudinal A débouchant radialement à l’opposé de l’axe longitudinal A.
Comme visible sur la figure 3, le tronçon longitudinal 78 comporte, à son extrémité distale 82, une partie évasée 89A présentant un chanfrein extérieur 89B. La gorge circonférentielle 88 est définie dans la partie évasée 89A du tronçon longitudinal 78, entre le chanfrein extérieur 89B et la tête de montage 84.
La gorge circonférentielle 88 reçoit le bord libre 60 de chaque languette de contact 58 de l’organe de préhension 16.
Les languettes de contact 58 facilitent l'assemblage du porte-tige 18 à l’organe de préhension 16, par leur encliquetage dans la gorge circonférentielle 88. Cet assemblage est obtenu facilement par translation relative le long de l’axe A de l’organe de préhension 16 par rapport au porte-tige 18, engendrant une déformation axiale des languettes de contact 56. La coopération entre le chanfrein intérieur sur le bord libre 60 de chaque languette de contact 58 et le chanfrein extérieur 89B facilite l’encliquetage.
L’étendue longitudinale de la gorge 88, prise le long de l’axe A, est supérieure à l’étendue longitudinale du bord libre 60, prise le long du même axe A d’au moins 10%.
Ainsi, le porte-tige 18 présente, au niveau du bord libre 60 de chaque languette de contact 58, une deuxième région de contact linéique 90 avec l’organe de préhension 16. La deuxième région de contact linéique 90 est une région de contact linéique circonférentielle.
Dans l’exemple illustré, les languettes de contact 58 sont discontinues dans la direction circonférentielle en étant séparées les unes des autres par les fentes 56. La deuxième région de contact linéique 90 du porte-tige 18 est ainsi également discontinue dans la direction circonférentielle. En variante, le porte-tige 18 présente une languette de contact 58 continue dans la direction circonférentielle formant une collerette annulaire continue, réalisée en un matériau souple pour permettre l’encliquetage du porte-tige ou associée à une rondelle de blocage en translation selon l’axe A solidaire du porte-tige 18. L’homme du métier sera capable de déterminer le matériau à choisir pour la languette de contact 58 afin d’avoir une souplesse suffisante pour permettre l’encliquetage du portetige 18, en fonction du matériau choisi pour celui-ci. La deuxième région de contact linéique 90 du porte-tige 18 est ainsi également continue dans la direction circonférentielle.
La première région de contact linéique 86 et la deuxième région de contact linéique 90 sont séparées d’une distance minimale I. La distance minimale I est, par exemple, supérieure à 20 mm et est de préférence comprise entre 23 mm et 60 mm.
La distance minimale I est supérieure ou égale à deux fois le diamètre moyen entre le diamètre D1 du porte-tige 18 dans la première région de contact linéique 86 et le diamètre D2 du porte-tige 18 dans la deuxième région de contact linéique 90.
La première région de contact linéique 86 présente une longueur de contact 11 prise le long de l’axe longitudinal A inférieure à 5 %, de préférence inférieure à 2 % de la distance minimale I séparant le long de l’axe A la première région de contact linéique 86 et la deuxième région de contact linéique 90.
Avantageusement, la longueur de contact 11 est inférieure à 5 %, de préférence inférieure à 2 % du diamètre D1 du tronçon longitudinal 78 pris au niveau de la première région de contact 86.
La longueur de contact 11 est ainsi inférieure à 1 mm, et de préférence comprise entre 0,05 mm et 0,5 mm.
De même, la deuxième région de contact linéique 90 présente une longueur de contact I2 prise le long de l’axe longitudinal A inférieure à 5 %, de préférence inférieure à 2 % de la distance minimale I séparant le long de l’axe A la première région de contact linéique 86 et la deuxième région de contact linéique 90.
Au niveau de la deuxième région de contact 90, la gorge circonférentielle 88 présente un diamètre maximal D2. Le diamètre maximal D2 est, par exemple, compris entre 5,50mm et 6mm.
Avantageusement, la longueur de contact I2 est inférieure à 5 %, de préférence 2 % du diamètre maximal D2 de la gorge circonférentielle 88 pris au niveau de la deuxième région de contact 90.
La longueur de contact I2 est ainsi inférieure à 1 mm, et de préférence comprise entre 0,05 mm et 0,5 mm.
Avantageusement, les régions de contact 86, 90 sont adaptées pour que, lorsqu’une sollicitation mécanique, se traduisant par un moment par rapport à l’axe longitudinal A, est appliquée sur le premier organe d’application 22A, une rotation de la tige 20 et du porte-tige 18 par rapport à l’organe de préhension 16 est obtenue dès que le moment franchit une valeur limite.
Le tronçon longitudinal 78 présente une région intermédiaire 92, illustrée sur la figure 1, définie entre la première région de contact linéique 86 et la deuxième région de contact linéique 90.
Dans la région intermédiaire 92, le porte-tige 18 est disposé totalement à l’écart de l’organe de préhension 16. Plus précisément, dans la région intermédiaire 92, le porte-tige 18 et l’organe de préhension 16 définissent un jeu radial, mesuré perpendiculairement à l’axe longitudinal A, au moins égal à 5%, de préférence au moins égal à 10%, et encore de préférence au moins égal à 50% de l’épaisseur maximale présentée par le porte-tige 18, sur au moins 50% de la longueur de la région intermédiaire 92 prise le long de l’axe longitudinal A.
Le porte-tige 18 et l’organe de préhension 16 présentent un jeu radial fonctionnel entre eux dans la première région de contact linéique circonférentielle 86 et/ou dans la deuxième région de contact linéique circonférentielle 90.
De préférence, ce jeu radial fonctionnel est inférieur à 0,5 mm, encore de préférence inférieur à 0,2 mm et en particulier voisin de 0,1 mm. Ainsi, lorsque le portetige 18 et l’organe de préhension 16 sont placés de manière coaxiale l’un par rapport à l’autre, tel qu’illustré sur les figures 1 à 3, un jeu dans la direction radiale existe de part et d’autre du porte-tige 18, entre le porte-tige 18 et l’organe de préhension 16, dans la première région de contact linéique circonférentielle 86 et/ou dans la deuxième région de contact linéique circonférentielle 90, ce jeu correspondant sensiblement à la moitié du jeu radial fonctionnel précité.
Avantageusement, dans la région intermédiaire 92, le porte-tige 18 et l’organe de préhension 16 définissent un jeu radial, c’est-à-dire un jeu dans la direction radiale, supérieur ou égal à 1,1 fois, de préférence 1,5 fois, le jeu radial fonctionnel défini entre le porte-tige 18 et l’organe de préhension 16 dans la première région de contact linéique circonférentielle 86 et/ou dans la deuxième région de contact linéique circonférentielle 90, sur au moins 50% de la longueur de la région intermédiaire 92 prise le long de l’axe longitudinal A. Par « jeu radial » dans la région intermédiaire 92 entre le porte-tige 18 et l’organe de préhension 16, il faut ici comprend la distance dans la direction radiale séparant le porte-tige 18 et l’organe de préhension 16 au niveau de la région intermédiaire 92, lorsque ces deux éléments sont agencés de manière coaxiale. Ainsi, si le jeu radial fonctionnel entre le porte-tige 18 et l’organe de préhension 16 dans la première région de contact linéique circonférentielle 86 et/ou dans la deuxième région de contact linéique circonférentielle 90 est par exemple de 0,1 mm, alors le jeu radial entre le porte-tige 18 et l’organe de préhension 16 dans la région intermédiaire 92, d’un côté et de l’autre de l’axe longitudinal A lorsque le porte-tige 18 et l’organe de préhension 16 sont agencés de manière coaxiale, est supérieur ou égal à 0,11 mm, et de préférence supérieur ou égal à 0,15 mm.
En référence à la figure 3, la tête de montage 84 du porte-tige 18 comporte une bague centrale 93 de fixation de la tige 20 et une jupe de raccord 94 faisant saillie autour de la bague centrale 93. La jupe de raccord 94 s’étend vers le bord distal 40 du capot 34, à partir de l’extrémité distale 82 du tronçon longitudinal 78.
La surface intérieure 96 de la couronne de raccord 94 est filetée, et est propre à coopérer avec le filetage présent sur le col 30 du récipient 12.
La jupe de raccord 94 comporte aussi une saillie longitudinale 100, visible sur la figure 5, propre à coopérer avec une butée 102 du récipient 12, visible sur la figure 3, pour assurer le blocage en rotation du porte-tige 18 par rapport au récipient 12 en position de repos.
La bague 94 et le tronçon longitudinal 78 définissent un logement central 104. Sur l’exemple de la figure 3, le logement central 104 s’étend vers l’extrémité proximale 80 du porte-tige 18 jusqu’à un fond 106, disposé longitudinalement au-delà de la gorge circonférentielle 88 du tronçon longitudinal 78.
Le dispositif de blocage 19 est configuré pour limiter la translation relative selon l’axe A du porte-tige par rapport à l’organe de préhension à un jeu fonctionnel entre ces éléments. Ce jeu fonctionnel est de préférence inférieur à 2 mm, notamment inférieur à 1 mm et en particulier voisin de 0,7 mm, voire voisin de 0,5 mm.
Le dispositif de blocage 19 comprend une première surface de butée axiale 108A formée sur le porte-tige 18, et une deuxième surface de butée axiale 108B formée par l’organe de préhension 16.
De préférence, les première et deuxième surfaces de butée axiale 108A, 108B sont adjacentes selon l’axe A à l’une au moins des première et deuxième régions de contact 86, 90.
Dans l’exemple de la figure 3, elles sont adjacentes à la deuxième région de contact 90. La première surface de butée axiale 108A est ainsi formée par un épaulement défini dans la partie évasée 89A par la gorge circonférentielle 88, et la deuxième surface de butée 108B est formée par une surface proximale de la paroi transversale 54 du capot 34, au niveau du bord libre 60.
La tige 20 est rapportée dans le logement central 104.
Le système de blocage sélectif 24 en rotation du porte-tige 18 par rapport à l’organe de préhension 16 est illustré sur les figures 5 à 7.
Le système de blocage 24 est manœuvrable entre une configuration inactive, dans laquelle le porte-tige 18 est librement rotatif autour de l’axe longitudinal A, et une configuration active, dans laquelle le porte-tige 18 est totalement bloqué en rotation par rapport à l’organe de préhension 16. Par blocage total, on entend ici un contact « franc » d’éléments en butée l’un contre l’autre, et non uniquement un contact de friction.
Le système de blocage 24 comporte des cannelures 112 formées sur le porte-tige 18, et au moins une patte flexible 114 propre à coopérer avec les cannelures 112. Il comprend, pour chaque patte flexible 114, une charnière souple 116 de raccord de la patte flexible 114 au capot 34 de l’organe de préhension 16.
La ou chaque patte flexible 114, la charnière souple 116 et le capot 34 sont avantageusement venus de matière.
Les cannelures 112, visibles sur la figure 5, sont ménagées sur une surface périphérique extérieure du porte-tige 18. En particulier, les cannelures 112 sont ménagées sur une surface extérieure 98 de la couronne de raccord 94 du porte-tige 18.
Sur l’exemple des figures 6 et 7, le système de blocage 24 comprend deux pattes flexibles 114 diamétralement opposées par rapport à l’axe A.
Chaque patte flexible 114 est montée mobile sur l’organe de préhension 16.
Elle est définie par une découpe ménagée à travers l’organe de préhension 16. La découpe est ici de forme arrondie, par exemple de forme en C.
Chaque patte flexible 114 comprend au moins une dent de blocage 118 faisant saillie radialement vers l’axe A. La dent de blocage 118 est propre à s’insérer dans une cannelure 112 dans la configuration active de blocage, pour bloquer le porte-tige 18 en rotation par rapport à l’organe de préhension 16. Elle est disposée totalement à l’écart des cannelures 112 dans la configuration désactivée.
Le premier organe d’application 22A est aussi désigné sous le terme de « brosse >> par la suite. De préférence, le premier organe d’application 22A est réalisé en élastomère.
Le premier organe d’application 22A est fixé à l’extrémité libre de la tige 20.
Il est propre à être entraîné en rotation par des fibres kératiniques, notamment autour de l’axe longitudinal A, par rapport à l’organe de préhension 16.
Comme illustré sur les figures 8 et 9, le premier organe d’application 22A comprend un corps de support 120 et une pluralité de picots 122 formés sur une surface extérieure 124 du corps de support 120, les picots 122 étant formés sur la surface extérieure 124 sous forme de rangées.
Le premier organe d’application 22A présente avantageusement une symétrie axiale selon l’axe longitudinal A.
Le premier organe d’application 22A comprend un nombre pair de rangées de picots.
Le nombre de rangées de picots est ici égal à 12. En variante, le nombre de rangées de picots est supérieur ou égal à 8, et avantageusement compris entre 8 et 16.
Le corps de support 120 présente une section transversale à l’axe longitudinal A sensiblement circulaire.
La section transversale du corps de support 120 présente un diamètre compris entre 1,5 mm et 4 mm.
Le corps de support 120 est réalisé en élastomère. En variante, le corps de support 120 est par exemple réalisé en hytrel, SEBS ou en polypropylène (PP).
Chaque picot 122 présente une forme sensiblement conique de révolution.
Au niveau de la surface extérieure 124 du corps de support 120, chaque picot 122 présente une section de diamètre compris entre 0,1 mm et 1 mm.
Les picots 122 d’une même rangée présentent la même section prise au niveau de la surface extérieure 124 du corps de support 120. Plus généralement, tous les picots 122 du premier organe d’application 22A présentent la même section prise au niveau de la surface extérieure 124 du corps de support 120.
Chaque picot 122 présente une hauteur supérieure à 2 mm, avantageusement comprise entre 1,5 mm et 5 mm.
Les picots 122 d’une même rangée présentent une hauteur identique. Plus généralement, tous les picots 122 du premier organe d’application 22A présentent une hauteur identique.
Chaque picot 122 s’étend à partir de la surface extérieure 124 suivant une direction prédéterminée perpendiculaire à l’axe longitudinal A. La direction prédéterminée d’un picot est une droite passant par le milieu de toute section dudit picot parallèle à l’axe longitudinal A.
Les picots 122 d’une même rangée présentent des directions prédéterminées parallèles.
Chaque picot 122 est venu de matière avec le corps de support 120, chaque picot 122 est alors réalisé en élastomère. En variante au moins une partie des picots 122 est réalisée en une matière différente de celle du corps de support 120 par surmoulage sur le corps de support 120.
Chaque rangée de picots s’étend parallèlement à l’axe longitudinal A.
Chaque rangée de picots présente une longueur supérieure à 2 mm.
Chaque rangée de picots comprend un nombre de picots 122 supérieur à 20 et avantageusement compris entre 30 et 50.
L’écart entre deux picots adjacents d’une même rangée est identique pour tous les picots de ladite rangée. Deux picots d’une même rangée sont considérés comme adjacents si aucun picot de ladite rangée n’est disposé entre ces deux picots.
L’écart entre deux picots adjacents d’une même rangée est compris entre 1% et 10% de la hauteur des picots 122.
L’écart entre deux picots adjacents d’une même rangée est identique pour toutes les rangées du premier organe d’application 22A.
Une première rangée 126 de picots est disposée adjacente à une deuxième rangée 128 de picots, et une troisième rangée 130 de picots est disposée adjacente à la deuxième rangée 128 de picots. Deux rangées de picots sont considérées adjacentes si aucune rangée de picots n’est disposée entre ces deux rangées.
Comme illustré sur la figure 8, de préférence, la deuxième rangée 128 de picots comprend un picot 122 de moins que la première rangée 126 de picots. La première rangée 126 de picots et la troisième rangée 130 de picots comprennent le même nombre de picots 122. Elles comprennent ici 21 picots.
Plus généralement, deux rangées du premier organe d’application 22A séparées par une unique rangée de picots comprennent le même nombre de picots 122.
En particulier, la deuxième rangée 128 comprend un nombre de picots égal au nombre de picots 122 des rangées adjacentes à la première rangée 126 et à la troisième rangée 130. Ces rangés comprennent ici 20 picots.
De préférence, selon un premier mode de réalisation, au moins un picot de la deuxième rangée 128 est disposé axialement le long de l’axe longitudinal A entre deux picots adjacents de la première rangée 126.
En particulier, tous les picots 122 de la première rangée 126 sont axialement décalés le long de l’axe longitudinal A relativement aux picots 122 de la deuxième rangée 128 d’une distance prédéterminée prise au niveau de la surface extérieure 124 du corps de support 120.
La distance prédéterminée est supérieure à 1 % de la hauteur des picots 122.
Dans l’exemple illustré sur la figure 8, chaque picot de la deuxième rangée 128 est situé à mi-distance axialement le long de l’axe longitudinal A de deux picots adjacents 122 de la première rangée 126.
En d’autres termes, la distance prédéterminée est sensiblement égale à la moitié de la somme du diamètre d’un picot et de l’écart entre deux picots 122 adjacents, ledit écart et ledit diamètre étant pris au niveau de la surface extérieure 124 du corps de support 120.
Les directions prédéterminées des picots 122 de la deuxième rangée 128 sont contenues dans le secteur angulaire défini par les directions prédéterminées des picots 122 de la première rangée 126 et les directions prédéterminées des picots 122 de la troisième rangée 130.
Chaque picot 122 de la première rangée 126 est axialement positionné, le long de l’axe longitudinal A, à la même position qu’un picot de la troisième rangée 130. En d’autres termes, la troisième rangée 130 n’est pas axialement décalée par rapport à la première rangée 126.
Plus généralement, deux rangées du premier organe d’application 22A séparées par une unique rangée de picots 122 ne sont pas axialement décalées l’une par rapport à l’autre.
En particulier, chaque picot de la deuxième rangée 128 est ainsi axialement positionné, le long de l’axe longitudinal A, à la même position qu’un picot des rangées adjacentes à la première rangée 126 et à la troisième rangée 130.
La distance, prise au niveau de la surface extérieure 124, entre un picot de la première rangée 126 et au moins un picot de la troisième rangée 130 est inférieure à 30% de la hauteur des picots 122.
Comme illustré sur la figure 9, la distance entre un picot de la première rangée 126 et le picot de la troisième rangée 130 axialement positionné à la même position est inférieure au diamètre de la section des picots 122, ladite distance et ladite section étant prises au niveau de la surface extérieure 124.
En projection dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal (A), chaque picot de la deuxième rangée 128 de picots est disposé entre des picots de la première rangée 126 et des picots de la troisième rangée 130, de préférence au milieu des picots de la première rangée 126 et des picots de la troisième rangée 130.
Plus précisément, en projection dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal A, la direction prédéterminée de chaque picot de la deuxième rangée 128 est la bissectrice de l’angle formé entre la direction prédéterminée d’un picot de la première rangée 126 et la direction prédéterminée d’un picot de la troisième rangée 130.
Autrement dit, chaque picot de la deuxième rangée 128 est arrangé en quinconce avec deux picots adjacents de la première rangée 126 et deux picots adjacents de la troisième rangée 130.
Plus généralement, chaque picot d’une rangée qui présente un picot de moins que ses rangées adjacentes, est arrangé en quinconce avec deux picots adjacents d’une de ses rangées adjacentes et deux picots adjacents de l’autre de ses rangées adjacentes.
Plus généralement encore, même si la structure du porte-tige 18 est différente de celle représentée sur les figures, le porte-tige 18 présente au moins deux régions de contact linéaire avec l’organe de préhension assurant une rotation libre et guidée par rapport à l’organe de préhension.
Composition de revêtement des fibres kératiniques avec polymère tenseur
La composition de revêtement selon l’invention, appelée aussi « composition selon l’invention », comprend un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur les fibres kératiniques, notamment les cils, notamment compatible avec la zone oculaire. La composition selon l’invention est de préférence un mascara.
Par mascara, on entend une composition destinée à être appliquée sur les cils : il peut s'agir d'une composition de maquillage des cils, une base de maquillage des cils ou basecoat, une composition à appliquer sur un mascara, dite encore top-coat, ou bien encore une composition de traitement cosmétique des cils.
Phase aqueuse
La composition selon l'invention comprend une phase aqueuse. Elle comprend également de préférence au moins 40% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition.
De préférence, la composition selon l'invention comprend une phase aqueuse continue. Par composition à phase aqueuse « continue », on entend que la composition présente une conductivité, mesurée à 25°C, supérieure à 23 μβ/cm (microSiemens/cm), la conductivité étant mesurée par exemple à l'aide d'un conductimètre MPC227 de Mettler Toledo et d'une cellule de mesure de conductivité lnlab730. La cellule de mesure est immergée dans la composition, de façon à éliminer les bulles d'air susceptibles de se former entre les deux électrodes de la cellule. La lecture de la conductivité est faite dès que la valeur du conductimètre est stabilisée. Une moyenne est réalisée sur au moins trois mesures successives.
La phase aqueuse peut être constituée essentiellement d'eau ; elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50% en poids à 25°C) comme les monoalœols inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, le caprylyl glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, les aldéhydes en C2-C4 et leur mélanges.
De préférence, la phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant miscible à l'eau) est présente en une teneur au moins égale à 40% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence au moins égale à 43% en poids, de préférence au moins égale à 45% en poids.
De préférence, la phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant miscible à l'eau) est présente en une teneur comprise entre 40% et 65% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence comprise entre 43% et 60% en poids, de préférence comprise entre 45 % et 60% en poids.
De préférence, la phase aqueuse comprend au moins 40% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition.
Polymère tenseur
La composition de revêtement des fibres kératiniques selon l’invention comprend également au moins un polymère tenseur.
Par polymère tenseur, on entend, selon l'invention, un polymère susceptible d'avoir un effet tenseur au séchage d’une solution contenant ce polymère, c'est à dire ayant un retreint au séchage qui va induire un recourbement des cils.
Plus particulièrement, la nature et la quantité du polymère tenseur sont telles que la composition de revêtement des fibres kératiniques qui le contient présente, dans le test de caractérisation T, une largeur de bande inférieure à 5 mm au bout de 45 minutes.
Le test de caractérisation T précité est utilisé pour caractériser l’effet tenseur de la composition selon l’invention.
Le test de caractérisation T précité est le suivant :
On dépose 26pL d’une composition de revêtement (comprenant au moins un polymère tenseur) sur une bandelette de caoutchouc nitrile découpée dans un gant vendu sous la référence « Safeskin Nitrile Criticial >> n° 038846 par la société Dominique Dutscher SA, d'une surface de 3,5 cm2 préalablement tendue sur un support. La largeur de la bandelette est de 10 mm.
Cette mesure est répétée 2 fois.
Lors du séchage à la température ambiante (25°C), en observe le recourbement (i.e. la rétractation) de la bandelette traitée. Pour cela, on mesure la largeur de la bandelette toutes les 15 minutes, jusqu’à au moins 45 minutes.
Plus la largeur a diminué, plus le caractère tenseur du polymère est important.
La composition selon l’invention est telle qu’au bout de 45 minutes, la largeur de la bande est inférieure à 5 mm.
Le polymère tenseur selon l’invention est de préférence un polymère filmogène. Dans la présente invention, on entend par « polymère filmogène >>, un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un dépôt macroscopiquement continu et adhérent sur les fibres kératiniques.
Le polymère tenseur selon l’invention peut notamment être choisi parmi le styrene/acrylates/ammonium méthacrylate copolymer (Syntran® PC5100NP) et le vinyl caprolactam/VP/dimethylaminoethylmethacrylate copolymer (Gaffix® VC-713).
Le polymère tenseur selon l’invention est de préférence un polymère filmogène anionique.
Le polymère tenseur peut notamment être choisi parmi les polymères comprenant des groupements sulfoniques. De préférence, il est choisi parmi les polymères comportant des motifs vinylsulfonique, styrène sulfonique, naphtalène sulfonique ou acrylamido alkylsulfonique.
De préférence, le polymère tenseur est choisi parmi :
- les sels de l'acide polyvinylsulfonique ayant un poids moléculaire compris entre environ 10000 g/mol et 1 000 000 g/mol ainsi que les copolymères avec un comonomère insaturé tel que les acides acrylique ou méthacrylique et leurs esters ainsi que l'acrylamide ou ses dérivés, les éthers vinyliques et la vinylpyrrolidone ; et
- les sels de l'acide polystyrène sulfonique, tels que les sels de sodium vendus sous la dénomination Flexan II par Akzo Nobel.
Le polymère tenseur peut également être un mélange de sodium polystyrène sulfonate et de copolymère PVP/styrène, tel qu’un mélange de Flexan® Il et d’Antara® 430 (commercialisé par Ashland), ou de Flexan® Il et de Polectron® 430 (commercialisé par Ashland).
De préférence, le polymère tenseur est un Sodium Polystyrène Sulfonate tel que celui commercialisé par AKZO NOBEL sous la dénomination Flexan II.
De préférence, le polymère tenseur est présent dans la composition selon l’invention en une quantité en matière active d’au moins 20% en poids par rapport au poids total de composition.
Le polymère tenseur peut être présent dans la composition selon l’invention en quantité en matière active comprise entre 20 et 60% en poids, de préférence entre 30 et 50% en poids.
Extrait sec
La composition selon l’invention présente de préférence une teneur en extrait sec supérieur ou égal à 30%. Au sens de la présente invention, la « teneur en extrait sec >>, désigne la teneur en matière non volatile.
Protocole de mesure de la teneur en matières sèches ou extrait sec
La quantité d’extrait sec (abrégé ES) d’une composition selon l’invention est mesurée au moyen d’un dessiccateur à halogène commercial « HALOGEN MOISTURE ANALYZER HR 73 >> de chez METTLER TOLEDO. La mesure se fait sur la base de la perte de poids d’un échantillon séché par chauffage halogène et représente donc le pourcentage de matière résiduelle une fois que l’eau et les matières volatiles se sont évaporées.
Cette technique est parfaitement décrite dans la documentation de l’appareil fournie par METTLER TOLEDO.
Le protocole de mesure est le suivant :
On étale environ 2 g de la composition, ci-après l’échantillon, sur une coupelle métallique que l’on introduit dans le dessiccateur à halogène mentionné ci-dessus. L’échantillon est alors soumis à une température de 105 °C jusqu’à obtenir un poids constant. La Masse Humide de l’échantillon, correspondant à sa masse initiale, et la Masse Sèche de l’échantillon, correspondant à sa masse après chauffage halogène, sont mesurées au moyen d’une balance de précision.
L’erreur expérimentale liée à la mesure est de l’ordre de plus ou moins 2 %.
La teneur en Extrait Sec est calculée de la manière suivante :
Teneur en Extrait Sec (exprimé en % en poids) = 100 x (Masse Sèche / Masse Humide).
La composition selon l'invention a une teneur en matières sèches supérieure ou égale à 30%, de préférence supérieure ou égale à 35%, de préférence supérieure à 37%, mieux supérieure ou égale à 40%, encore mieux, supérieure à 41%, encore mieux, supérieure à 45%, pouvant aller jusqu'à 60%.
Gélifiants de la phase aqueuse
La composition selon l'invention peut comprendre un gélifiant de la phase aqueuse.
Les gélifiants utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être choisis parmi
- les homo- ou copolymères d'acides acrylique ou méthacrylique ou leurs sels et leurs esters et en particulier les produits vendus sous les dénominations VERSICOL F® ou VERSICOL K® par la société ALLIED COLLOID, UTRAHOLD 8® par la société CIBAGEIGY, les acides polyacryliques de type SYNTHALEN K,
- les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide vendus sous la forme de leur sel de sodium sous les dénominations RETEN® par la société HERCULES, le polyméthacrylate de sodium vendu sous la dénomination DARVAN N°7® pa la société VANDERBILT, les sels de sodium d'acides polyhydroxycarboxyliques vendus sous la dénomination HYDAGEN F® par la société HENKEL,
- les copolymères acide polyacryliques/acrylates d'alkyle de type PEMULEN,
- l'AMPS (Acide polyacrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé partiellement à l'ammoniaque et hautement réticulé) commercialisé par la société CLARIANT, ainsi que les copolymères AMPS/acrylamide de type SEPIGEL® ou SIMULGEL® commercialisés par la société SEPPIC, et les copolymères AMPS/méthacrylates d'alkyle polyoxyéthylénés (réticulés ou non),
- les polymères de cellulose tels que l'hydroxyéthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose, la méthylcellulose, l'éthylhydroxyéthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, ainsi que les dérivés quaternisés de la cellulose ;
- les polymères vinyliques, comme les polyvinylpyrrolidones, les copolymères de l'éther méthylvinylique et de l'anhydride malique, le copolymère de l'acétate de vinyle et de l'acide crotonique, les copolymères de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle ; les copolymères de vinylpyrrolidone et de caprolactame ; l'alcool polyvinylique ;
- les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, tels que la gomme de guar, les dérivés du xanthane, les alginates et les carraghénanes ;
- et leurs mélanges.
Le gélifiant peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur en matières sèches allant de 0,4% à 10% en poids, de préférence de 0,5% à 8% en poids, mieux de 0,5% à 5% en poids par rapport au poids total de la composition.
Phase grasse dispersée
La composition selon l’invention comprend de préférence une phase grasse, qui est de préférence une phase grasse dispersée.
La phase grasse peut être présente en une teneur comprise entre 5% et 60% en poids, de préférence entre 10% et 40% en poids par rapport au poids total de la composition.
La phase grasse dispersée peut comprendre au moins une cire, au moins une huile et/ou au moins un corps gras pâteux.
De préférence, la composition selon l’invention comprend au moins une cire. Cette cire est indispensable pour obtenir des textures épaisses et chargeantes.
Par cire, on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25°C), déformable ou non, à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à40°C pouvant aller jusqu'à 120C. En particulier, les cires convenant à l'invention peuvent présenter un point de fusion supérieur ou égal à 45°C, et en particulier supérieur ou égal à 55 °C.
Par composé lipophile, on entend un composé ayant un indice d'acide et un indice d'hydroxyle inférieur à 150 mg KOH/g.
Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920 » par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant :
Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20°C à 100°C, à lavitesse de chauffe de 10°C/minute, puis est refroidi de 100°C à -20°C à une vitesse derefroidissement de 10°C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20°C à 100°C à une vitesse de chauffe de 5°C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température.
Les cires peuvent être hydrocarbonées, siliconées et/ou fluorées et être d'origine végétale, minérale et/ou synthétique.
La cire peut être présente en une teneur allant de 1 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition, mieux de 2 à 20% et encore mieux de 5 à 15% en poids.
On peut notamment utiliser comme cire les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline; la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricurry, la cire du Japon, la cire de Berry, la cire de shellac et la cire de sumac; la cire de montan.
Selon un mode préféré, on utilisera une cire hydrocarbonée choisie parmi la cire d'abeille, la cire de son de riz, la cire de Carnauba, et leurs mélanges.
On peut aussi citer les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32.
Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba hydrogénée, l’huile de palme hydrogénée, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée et l'huile de lanoline hydrogénée, le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination HEST 2T-4S par la société HETERENE, le tétrabéhénate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendue sous la dénomination HEST 2T-4B par la société HETERENE.
On peut également utiliser la cire obtenue par hydrogénation d'huile d'olive estérifiée avec l'alcool stéarylique vendue sous la dénomination PHYTOWAX Olive 18 L 57 ou bien encore les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendus sous la dénomination PHYTOWAX ricin 16L64 et 22L73, par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A-2792190.
On peut également utiliser une cire siliconée, notamment collante, telle qu’un (hydroxystéaroyloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange, en particulier un 12-(12'hydroxystéaroyloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40, de formule (I) :
Figure FR3075016A1_D0001
dans laquelle n est un entier allant de 18 à 38, ou un mélange de composés de formule (1). Une telle cire collante est notamment vendue sous les dénominations « KESTER WAX K 82 P >> et « KESTER WAX K 80 P >> par la société KOSTER KEUNEN.
On peut enfin citer les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters ; les cires de silicone et les cires fluorées.
La composition selon l'invention peut en outre comprendre une ou plusieurs huiles ou corps gras non aqueux liquides à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg).
L'huile peut être choisie parmi les huiles volatiles et/ou les huile non volatiles, et leurs mélanges.
La ou les huiles peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1% à 5% en poids, de préférence de 0,5% à 3% en poids par rapport au poids total de la composition.
Dans un mode de réalisation préféré la composition est exempte huile non volatile.
Par huile volatile, on entend au sens de l'invention une huile susceptible de s'évaporer au contact des fibres kératiniques en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Le ou les solvants organiques volatils et les huiles volatiles de l'invention sont des solvants organiques et des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de de 1 ,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). Par huile non volatile, on entend une huile restant sur la fibre kératinique à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13 Pa).
Ces huiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges.
On entend par huile hydrocarbonée, une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permetyls, les esters ramifiés en C8-C16 le néopentanoate d'isohexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillais de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination Shell Soit par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées. De préférence, le solvant volatil est choisi parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges.
Figure FR3075016A1_D0002
Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité < 8 centistokes (8 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges.
On peut également citer les huiles linéaires alkyltrisiloxanes volatiles de formule générale (I):
CH
SiO—Si---O---Si[cH^ R (D où R représente un groupe alkyle comprenant de 2 à 4 atomes de carbone et dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène peuvent être substitués par un atome de fluor ou de chlore. Parmi les huiles de formule générale (I), on peut citer :
le 3-butyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, le 3-propyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, et le 3-éthyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, correspondant aux huiles de formule (I) pour lesquelles R est respectivement un groupe butyle, un groupe propyle ou un groupe éthyle.
La composition peut également comprendre des ingrédients couramment utilisés en cosmétique tels que les matières colorantes, les charges, les fibres, les actifs cosmétiques et leurs mélanges.
Comme actifs cosmétiques pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention, on peut citer notamment des antioxydants, des conservateurs, des parfums, des neutralisants, et des vitamines.
Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels additifs complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée.
Matière colorante
La composition selon l'invention peut également comprendre au moins une matière colorante comme les matières pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles.
Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être choisies parmi les pigments et les nacres.
Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium.
Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth.
Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red 17, le D&C Green 6, le β-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow 11, le D&C Violet 2, le D&C Orange 5, le jaune quinoléine, le rocou.
Ces matières colorantes peuvent être présentes en une teneur allant de 0,01 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Fibres
Les compositions conformes à l'invention peuvent également comprendre au moins une fibre qui permet une amélioration de l'effet allongeant.
Par fibre, il faut comprendre un objet de longueur L et de diamètre D tel que L soit très supérieur à D, D étant le diamètre du cercle dans lequel s'inscrit la section de la fibre.
En particulier, le rapport L/D (ou facteur de forme) est choisi dans la gamme allant de 3,5 à 2500, en particulier de 5 à 500, et plus particulièrement de 5 à 150.
Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être des fibres d'origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Elles peuvent être courtes ou longues, unitaires ou organisées par exemple tressées, creuses ou pleines. Leur forme peut être quelconque et notamment de section circulaire ou polygonale (carrée, hexagonale ou octogonale) selon l'application spécifique envisagée. En particulier, leurs extrémités sont épointées et/ou polies pour éviter de se blesser.
En particulier, les fibres ont une longueur allant de 1 pm à 10 mm, en particulier de 0,1 mm à 5 mm et plus particulièrement de 0,3 mm à 3,5 mm. Leur section peut être comprise dans un cercle de diamètre allant de 2 nm à 500 pm, en particulier allant de 100 nm à 100 pm et plus particulièrement de 1 pm à 50 pm. Le poids ou titre des fibres est souvent donné en denier ou décitex et représente le poids en gramme pour 9 km de fil. Les fibres selon l'invention peuvent en particulier avoir un titre choisi dans la gamme allant de 0,15 à 30 deniers et notamment de 0,18 à 18 deniers.
Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être choisies parmi les fibres rigides ou non rigides, elles peuvent être d'origine synthétique ou naturelle, minérales ou organiques.
Par ailleurs, les fibres peuvent être traitées ou non en surface, enrobées ou non, colorées ou non colorées.
A titre de fibres utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer les fibres non rigides telles que les fibres de polyamide (Nylon®), des fibres de cellulose ou «Rayonne» (RAYON FLOCK RCISE N0003 M04® commercialisé par la société CLAREMONT FLOCK CORPORATION) ou les fibres rigides telles que les fibres de polyimide-amide comme celles vendues sous les dénominations KERMEL®, KERMEL TECH® par la société RHODIA ou de poly-(p-phénylène-téréphtalamide) (ou d'aramide) notamment vendues sous la dénomination Kevlar® par la société DUPONT DE NEMOURS.
Les fibres peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01% à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition, en particulier de 0,1% à 5% en poids.
La composition peut se présenter sous forme semi-solide ou liquide.
La composition peut se présenter notamment sous forme de suspension, de dispersion, de solution, de gel, d'émulsion, cire-dans-eau, sous forme de crème, de pâte, notamment de pâte souple. Chaque composition est de préférence une composition non rincée.
La composition selon l'invention peut être fabriquée par les procédés connus, généralement utilisés dans le domaine cosmétique.
Procédé d’application
Un procédé d’application d’une composition sur des fibres kératiniques d’un utilisateur, selon l’invention, au moyen du nécessaire d’application comprenant le dispositif 10 va maintenant être décrit.
Le dispositif 10 est fourni avec l’applicateur 14 en position de repos, monté et immobilisé sur le récipient 12, le récipient 12 contenant la composition de revêtement.
Le premier organe d’application 22A est tout d’abord imprégné avec la composition de revêtement.
Pour libérer l’applicateur 14 du récipient 12, l’utilisateur bloque en rotation le portetige 18 par rapport à l’organe de préhension 16 en faisant passer le système de blocage 24 de sa configuration inactive à sa configuration active.
Pour cela, l’utilisateur exerce une pression radiale vers l’axe A sur chaque patte flexible 114. Chaque dent de blocage 118 s’insère ainsi dans une cannelure 112, bloquant en rotation autour de l’axe A le porte-tige 18 par rapport à l’organe de préhension 16.
Simultanément, l’utilisateur libère la tête de montage 84 du col 30 ici en dévissant l’ensemble formé par l’organe de préhension 16 et le porte-tige 18, et en maintenant le système de blocage 24 actif. Puis, il extrait le porte-tige 18 et le premier organe d’application 22A hors du récipient 12 à travers l’ouverture 28. L’essoreur 32 enlève du premier organe d’application 22A, l’excès de produit qui accompagne sa sortie du récipient 12.
L’utilisateur amène le premier organe d’application 22A de la composition de revêtement au contact des fibres kératiniques.
L’utilisateur déplace le premier organe d’application 22A sur les fibres kératiniques. Lors de ce déplacement, la sollicitation mécanique des fibres kératiniques sur le premier organe d’application 22A entraîne en rotation le premier organe d’application 22A, la tige 20, et le porte-tige 18 par rapport à l’organe de préhension 16.
Le déplacement s’accompagne du dépôt de la composition de revêtement sur les fibres kératiniques. Les très faibles contacts entre le porte-tige 18 et l’organe d’application 16 au niveau des régions 86, 90, diminuent les frottements entre le porte-tige 18 et l’organe de préhension 16.
Les frottements avec les fibres kératiniques, qui s’appliquent sur le premier organe d’application 22A lors de l’application de la composition de revêtement, font ainsi très facilement tourner la tige 20 par rapport à l’organe de préhension 16.
Ainsi le premier organe d’application 22A roule sur les fibres kératiniques. L’effort exercé par l’utilisateur pour faire rouler le premier organe d’application 22A sur les fibres kératiniques est minimisé grâce à la liaison pivot à hyperstatisme réduit créée par les régions de contact linéique 86, 90.
En variante du premier organe d’application 22A du dispositif 10, un deuxième organe d’application 22B est illustré sur la figure 10.
Ce deuxième organe d’application 22B diffère du premier organe d’application 22A en ce que les picots de la deuxième rangée 128 ne sont pas arrangés en quinconce avec les picots adjacents de la première rangée 126 et les picots adjacents de la troisième rangée 130.
Chaque rangée de picots présente au moins un picot 122 axialement positionné, le long de l’axe longitudinal A, à la même position qu’un picot 122 de chacune des autres rangées de picots.
Dans l’exemple de la figure 10, chaque picot 122 de la deuxième rangée 128 est axialement positionné, le long de l’axe longitudinal A, à la même position qu’un picot de la première rangée 126 et de la troisième rangée 130. Plus généralement, chaque picot 122 d’au moins une rangée de picots est axialement positionné, le long de l’axe longitudinal A, à la même position qu’un picot de chacune des autres rangées de picots.
Chaque picot 122 d’une rangée qui présente un picot de moins que ses rangées adjacentes, est axialement positionné, le long de l’axe longitudinal A, à la même position qu’un picot de chacune de ses rangées adjacentes.
En variante, l’utilisateur peut sélectivement bloquer la rotation du porte-tige 18 par rapport à l’organe de préhension 16 à tout moment, notamment lors de l’application de produit.
En variante, le dispositif de blocage 19 est configuré pour autoriser une course de translation relative selon l’axe A du porte-tige 18 par rapport à l’organe de préhension 16, par exemple une course inférieure à 10 mm, en particulier comprise entre 4 mm et 6 mm.
Un élément élastique d’amortissement (non représenté) est par exemple agencé entre le porte-tige 18 et l’organe de préhension 16. Cet élément élastique est agencé de sorte que la translation relative selon l’axe A s’effectue, au moins dans un sens de translation du porte tige 18 par rapport à l’organe de préhension 16, à l’encontre d’un effort élastique exercé par l’élément élastique.
En variante, et selon une disposition avantageuse, le système de blocage 24 comprend un joint déformable rapporté dans la découpe autour de chaque patte flexible 114, pour obturer la découpe à la périphérie de chaque patte flexible 114. Un tel joint permet d’éviter l’insertion de poussières dans le volume interne 46 du capot 34.
En variante, et selon une disposition avantageuse, l’applicateur 14 est apte à être monté de manière amovible sur le récipient 12 au moyen d’un système d’encliquetage ou d’aimantation, ou de tout autre système ne nécessitant pas une rotation relative de l’applicateur 14 par rapport au récipient 12 pour désolidariser ces deux éléments.
Lors du procédé d’application de la composition de revêtement, l’utilisateur libère l’applicateur 14 du récipient 12, en tirant sur l’applicateur 14 qui se désolidarise du récipient 12 par simple translation le long de l’axe A.
Les exemples figurant ci-après sont présentés à titre illustratif et non limitatif de l'invention. Sauf indication contraire, les quantités indiquées sont exprimées en pourcentage massique.
EXEMPLES
Exemple 1 : mesure de l’effet tenseur des compositions selon l’invention par test bandelette nitrile
Les inventeurs ont préparé une solution selon l’invention comprenant 48% de Flexan II (Sodium Polystyrène Sulfonate à 95% en matière active, commercialisé par Akzo Nobel) dans l’eau (essai selon l’invention).
Ils ont également préparé une solution de Flexan II à 15% dans l’eau (essai comparatif).
Le caractère tenseur du polymère est mesuré selon le protocole suivant :
Le polymère à évaluer a été déposé sur une bandelette de caoutchouc nitrile découpée dans un gant vendu sous la référence « Safeskin Nitrile Criticial >> n° 038846 par la société Dominique Dutscher SA, d'une surface de 3,5 cm2 préalablement tendue sur un support. La largeur de la bandelette est de 10 mm ± 0,6. Chaque solution aqueuse contenant le polymère à évaluer (i.e. essai selon l’invention et essai comparatif) est donc déposée sur la bandelette d'élastomère, en déposant 26 pL de solution aqueuse.
Cette mesure est répétée 2 fois. On calcule la moyenne des deux mesures.
Lors séchage à la température ambiante (25°C), on cbserve le recourbement (rétractation) de la bandelette traitée. On mesure la largeur de la bandelette toutes les 15 minutes. Plus la largeur a diminué, plus le caractère tenseur du polymère est important.
Les résultats sont indiqués dans le tableau 1 ci-dessous :
Tableau 1 : largeurs de bandelette (en mm) mesurées à différents temps et pour chaque essai (selon l’invention et comparatif). Chaque case contient deux valeurs, qui correspondent à chacune des mesures effectuées
Temps tO t15min t30min t45min
Essai selon l'invention
Largeur de la bande (en mm) 10,215 10,215 5,765 1,59
Perte de largeur de bande par rapport à l’état initial (en %) 0 43,56 84,43
Essai comparatif
Largeur de la bande (en mm) 10,165 10,165 9,51 6,98
Perte de largeur de bande par rapport à l’état initial (en %) 0 6,44 31,33
Au bout de 45 minutes, la largeur du film de Flexan à 48% (essai selon l’invention) est inférieure à 3mm, ce qui révèle un caractère tenseur important. Cela n’est pas le cas de l’essai comparatif, pour lequel la largeur du film est aux alentours de 6-7 mm (plus du double).
Exemple 2 : Evaluations in vitro et in vivo des compositions selon l’invention
a) In vitro :
Le support utilisé dans chacun des exemples est une barrette de cils d’expérimentation de chez SPEquation. Il est constitué de 60 cheveux caucasiens de hauteur de ton 5-6 de 13 mm de longueur, disposé sur une longueur de 2 cm.
Pour mieux évaluer le caractère recourbant de la composition, on utilise des barrettes de cils d’expérimentation fixées l’une sur l’autre (appelée double-barrette).
L’essai selon l’invention consiste à appliquer la solution à 48% de Flexan, décrite dans l’exemple 1, sur une double-barrette avec un applicateur 14 muni du deuxième organe d’application 22B (i.e. brosse Volume Million Cils) rotatif par rapport à l’organe de préhension 16 (invention).
Un essai comparatif consiste à appliquer la solution à 48% de Flexan, décrite dans l’exemple 1, sur une double-barrette avec un applicateur muni d’un organe d’application similaire au deuxième organe d’application 22B bloqué en rotation par rapport à un organe de préhension (comparatif).
Les résultats montrent que le dépôt est plus facile à effectuer avec l’organe d’application libre en rotation (invention) qu’avec l’organe d’application bloqué en rotation (comparatif). Le dépôt obtenu est visuellement plus lisse avec l’organe d’application libre en rotation (invention), qu’avec l’organe d’application bloqué en rotation (comparatif).
b) In vivo :
Un panel de deux personnes a appliqué sur ses cils la solution à 48% de Flexan décrite dans l’exemple 1 avec l’organe d’application libre en rotation (invention) sur un œil, et avec l’organe d’application bloqué en rotation (comparatif) sur l’autre œil.
Les résultats montrent que l'application est beaucoup plus confortable avec l’organe d’application libre en rotation (invention), qu’avec l’organe d’application bloqué en rotation (comparatif). Le dépôt est également jugé plus régulier.

Claims (16)

1. Nécessaire d’application cosmétique comprenant :
- un organe d’application (22A, 22B) propre à être entraîné en rotation par des fibres kératiniques par rapport à un organe de préhension ;
- une composition de revêtement des fibres kératiniques comprenant une phase aqueuse comprenant au moins un polymère tenseur, ladite composition présentant, dans le test de caractérisation T, une largeur de bande inférieure à 5 mm au bout de 45 minutes.
2. Nécessaire selon la revendication 1, dans lequel l’entraînement en rotation de l’organe d’application (22A, 22B) est effectué autour d’un axe longitudinal (A) par rapport à l’organe de préhension (16).
3. Nécessaire selon la revendication 2, dans lequel l’organe d’application (22A) comprend au moins une première rangée (126) de picots (122) et au moins une deuxième rangée (128) de picots (122), au moins un picot de la deuxième rangée (128) étant disposé axialement le long de l’axe longitudinal (A) entre deux picots adjacents de la première rangée (126).
4. Nécessaire selon la revendication 3, dans lequel l’organe d’application (22A) comprend une troisième rangée (130) de picots (122), chaque picot de la première rangée (126) étant axialement positionné, le long de l’axe longitudinal (A), à la même position qu’un picot de la troisième rangée (130).
5. Nécessaire selon la revendication 4, dans lequel, en projection dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal (A), chaque picot de la deuxième rangée (128) de picots est disposé entre des picots de la première rangée (126) et des picots de la troisième rangée (130), de préférence au milieu des picots de la première rangée (126) et des picots de la troisième rangée (130).
6. Nécessaire selon la revendication 2, dans lequel l’organe d’application (22B) comprend une pluralité de rangées de picots (122), chaque rangée présentant au moins un picot (122) axialement positionné, le long de l’axe longitudinal (A), à la même position qu’un picot de chacune des autres rangées de picots.
7. Nécessaire selon la revendication 6, dans lequel chaque picot (122) d’au moins une rangée de picots est axialement positionné, le long de l’axe longitudinal (A), à la même position qu’un picot de chacune des autres rangées de picots.
8. Nécessaire selon l’une quelconque des revendications 3 à 7, dans lequel les rangées de picots (122) s’étendent parallèles à l’axe longitudinal (A).
9. Nécessaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’organe d’application (22A, 22B) est réalisé en élastomère.
10. Nécessaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la composition de revêtement comprend au moins 40% en poids d’eau par rapport au poids total de la composition.
11. Nécessaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le polymère tenseur est un polymère filmogène, de préférence un polymère filmogène anionique.
12. Nécessaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le polymère tenseur est choisi parmi les polymères comprenant des groupements sulfoniques, de préférence parmi les polymères comportant des motifs vinylsulfonique, styrène sulfonique, naphtalène sulfonique ou acrylamido alkylsulfonique.
13. Nécessaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le polymère tenseur est choisi parmi :
- les sels de l'acide polyvinylsulfonique ayant un poids moléculaire compris entre environ 10 000 g/mol et 1 000 000 g/mol ainsi que les copolymères avec un comonomère insaturé tel que les acides acrylique ou méthacrylique et leurs esters ainsi que l'acrylamide ou ses dérivés, les éthers vinyliques et la vinylpyrrolidone; et
- les sels de l'acide polystyrène sulfonique.
14. Nécessaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le polymère tenseur est choisi parmi les sels de l'acide polystyrène sulfonique, et est présent en une quantité en matière active d’au moins 20% en poids par rapport au poids total de composition.
15. Nécessaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la composition de revêtement comprend au moins un tensioactif, et/ou au moins une phase grasse dispersée, et/ou au moins une matière colorante.
5
16. Procédé d’application d’une composition de revêtement sur des fibres kératiniques, comprenant les étapes suivantes :
- fourniture d’un nécessaire d’application cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 15 ;
- imprégnation de l’organe d’application (22A, 22B) avec la composition de
10 revêtement ;
- amenée de l’organe d’application (22A, 22B) au contact des fibres kératiniques ;
- entrainement en rotation de l’organe d’application (22A, 22B) par rapport à l’organe de préhension par déplacement de l’organe d’application (22A, 22B) sur les fibres kératiniques; et,
15 - dépôt de la composition de revêtement sur les fibres kératiniques.
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