Le domaine de la présente invention est celui des dispositifs de rétention ou de stockage de l'eau et plus particulièrement celui de l'écoulement des eaux pluviales et de sa régulation. On connaît un certain nombre de dispositifs de rétention d'eaux pluviales, qui ont pour objet un stockage ou une rétention temporaire d'eaux afin de réguler le débit qui s'écoule en aval d'un point donné, dans le cas d'une forte pluie ou du débordement d'un caniveau. Certains de ces dispositifs se caractérisent par une cavité enfouie dans le sol permettant de réaliser un tampon hydraulique entre une arrivée d'eau, dont le débit est soudainement très élevé, et une conduite aval qui ne peut prendre en compte qu'un débit modéré. L'eau s'y accumule le temps du débit élevé et est ensuite restituée vers l'aval à travers un drain calibré. D'autres dispositifs sont conçus de sorte que le débit de fuite s'établisse par infiltration naturelle, plutôt que par une conduite aval. Ces dispositifs contribuent à reconstituer les nappes phréatiques lorsque les conditions géologiques sont favorables. D'autres dispositifs encore permettent de retenir partiellement ou en totalité l'eau accumulée pour une utilisation ultérieure. Ces dispositifs sont en général constitués par des bacs parallélépipédiques en matière plastique, aux parois ajourées pour permettre le passage de l'eau. Ils sont assemblés entre eux de façon à constituer un bloc de grande dimension, pouvant aller de quelques dizaines à quelques milliers de m3, en fonction de la taille du tampon que l'on souhaite réaliser. Ce tampon est disposé à l'intérieur de la cavité, elle-même recouverte d'une ou plusieurs membranes qui permet(tent) d'obtenir selon le type de membranes utilisées, soit un volume étanche vis-à-vis du terrain dans lequel il est implanté et de conserver l'eau excédentaire le temps qu'elle s'évacue par le drain calibré, ou encore pour une utilisation ultérieure, soit un volume perméable à partir duquel s'opère la diffusion lente vers le milieu, par infiltration. De tels dispositifs font l'objet de demandes de brevets comme par exemple les brevets ou demandes de brevets EP0943737, EP1416099, EP1887145, JP63268823 ou JP9112792. Ils se caractérisent par des bacs de rétention, empilés tête-bêche deux à deux, qui ont la forme d'un parallélépipède avec une face ouverte et la face opposée porteuse de colonnes qui assurent le soutènement de la couche de bacs supérieure.
Afin de soutenir des poids importants, la partie centrale de ces bacs est munie d'un nombre important de colonnes, ce qui, d'une part, nuit à la capacité d'eau que le bac est susceptible de contenir et, d'autre part, nécessite une quantité importante de matière pour réaliser le bac. Comme tous ces bacs sont réalisés par moulage, leur coût de revient, une fois que le moule est amorti, est fortement dépendant de la quantité de matière qui le constitue; la réduction du volume de matière constitue donc un avantage concurrentiel qui peut s'avérer décisif. La présente invention a pour but d'améliorer les systèmes existants en proposant un bac de rétention d'eau qui permette de soutenir des charges importantes (pouvant aller jusqu'à 450 Kilo Newtons par m2 contre 30 à 40 Kilo Newtons par m2 pour certains bacs de l'art antérieur), tout en minimisant la quantité de matière qui est: nécessaire pour le produire. A cet effet, l'invention a pour objet un bac de rétention d'eau comprenant une paroi de fond sensiblement rectangulaire et quatre parois latérales reliées respectivement aux côtés de la paroi de fond, caractérisé en ce que chaque paroi latérale comprend : - une pluralité de plateformes de support supérieures agencées périodiquement le long d'un côté de la paroi de fond, une pluralité de plateformes de support inférieures agencées en alternance 20 par rapport aux plateformes de support supérieures à distance de la paroi de fond, et - une pluralité de parois de liaison, chaque paroi de liaison reliant une plateforme de support supérieure à une plateforme de support inférieure tout en laissant ouvert un passage pour l'eau, perpendiculairement à ladite paroi, 25 dans lequel les plateformes de support supérieures d'une paroi latérale sont disposées dans des positions images des plateformes de support inférieures de la paroi latérale opposée par rapport à une rotation à 180° et inversement. Grâce à ces caractéristiques, deux bacs identiques peuvent être empilés dans une position pivotée à 180° l'une de l'autre, avec les plateformes de support 30 inférieures d'un bac coopérant avec les plateformes de support supérieures du bac d'en dessous. Les parois de liaison reprennent les efforts de compression entre plateformes de support. Elles peuvent être dimensionnées pour présenter un rapport intéressant entre les efforts de compression et de flambement admissibles et la quantité de matière nécessaire. Selon un mode de réalisation particulier, chaque paroi de liaison comprend une portion d'épaisseur qui relie un côté d'épaisseur d'une plateforme de support supérieure à un côté d'épaisseur d'une plateforme de support inférieure, lesdits côtés d'épaisseur étant perpendiculaires au côté de la paroi de fond. Avantageusement., chaque paroi de liaison comprend en outre une portion intérieure reliant le côté de la paroi de fond à un côté intérieur d'une plateforme de support inférieure. et une portion extérieure s'étendant à partir d'un côté extérieur d'une plateforme de support supérieure. Une telle forme des parois (le liaison offre une bonne résistance à la compression et au flambement, sans nécessiter une quantité de matière importante. De préférence, la portion intérieure et la portion extérieure sont inclinées afin de permettre un emboîtement du bac avec un bac identique. Dans ce cas, un ensemble de bacs identiques peut être stocké et transporté en occupant un espace limité. Selon un mode de réalisation particulier, les portions intérieures et/ou les portions extérieures de deux parois de liaison adjacentes délimitent une encoche 20 en forme de V pour le passage de l'eau. De préférence, le bac comprend quatre piliers d'angle aux coins de la paroi de fond, chaque pilier d'angle présentant une plateforme inférieure plus étendue le long d'un côté de la paroi de fond que d'un autre afin de correspondre à l'alignement des plateformes de support inférieures des parois latérales. 25 Selon un mode de réalisation particulier, le bac comprend, au niveau d'une plateforme de support supérieure, un trou et, au niveau d'une plateforme de support inférieure correspondante, un plot. Cela permet un centrage des bacs empilés. Avantageusement, le bac comprend un cerclage qui entoure les parois 30 latérales au niveau des plateformes de support inférieures.
De préférence, la portion extérieure s'étend entre un côté extérieur d'une plateforme de support supérieure et le cerclage. Selon un mode de réalisation particulier, le cerclage présente, le long de deux côtés adjacents, au moins une attache mâle et, le long des deux autres côtés, au moins une attache femelle. Avantageusement, l'attache mâle comprend une languette de section en forme de T dépassant du cerclage, et l'attache femelle comprend une rainure de réception. Une telle languette peut être réalisée sans dépasser loin au-delà du cerclage, et sans constituer une forme contondante, tout en pouvant coopérer avec la rainure d'un bac adjacent. Les risques d'endommagement de la languette par choc, et les risques d'endommagement des membranes par poinçonnement sont donc limités. Pour augmenter la résistance à la compression des bacs, la paroi de fond comporte un certain nombre de colonnes creuses, se prolongeant dans le même sens que les parois de liaison, vers la face ouverte du bac, et de longueur suffisante pour venir coopérer avec la paroi de fond du bac immédiatement inférieur lors de leur empilement. Contrairement aux bacs de l'art antérieur, ces colonnes sont en nombre réduit afin de ne pas pénaliser la contenance en eau du système, et afin d'optimiser le rapport entre la résistance mécanique et la quantité de matière utilisée Selon un mode de réalisation particulier, et selon le même principe de symétrie des parois de liaison explicité plus haut, ces colonnes sont disposées en quinconces, afin de permettre, dans une certaine position, l'encastrement des bacs les uns dans les autres en un volume réduit propice au transport et au stockage, et dans l'autre position, par pivotement à 180° dans le plan de la paroi de fond, la superposition des bacs les uns au dessus des autres en un volume déployé correspondant à la position de service. Par ailleurs, la disposition des colonnes, en particulier leur espacement, permet de préserver un volume intérieur suffisamment grand, exempt d'obstacles, susceptible de recevoir un(des) accessoire(s), tel(s) que par exemple un drain, ou un conduit de visite, ou un conduit d'hydrocurage. Pour cela, selon un mode de réalisation particulier, le volume intérieur libre présente la possibilité d'intégrer un(des) accessoire(s) d'allure générale cylindrique ou en U inversé, de section suffisante pour les interventions classiques d'inspection par camera téléguidéee et de nettoyage par hydrocurage. Cet(ces) accessoire(s) se trouve(nt) alors calé(s) latéralement par les colonnes, à l'intérieur des bacs, et peut(peuvent) se prolonger à travers plusieurs bacs consécutifs selon une disposition rectiligne favorable tant à la fonction visée qu'à la facilité d'installation. Le fait de pouvoir disposer cet(ces) accessoire(s) en un seul segment rectiligne à travers la structure permet sans aucune complication d'installation de le pourvoir au préalable d'un habillage de type géotextile, ou autre tissus perméable faisant office de filtre apte à retenir tout élément solide de taille suffisante à l'intérieur dudit(desdits) accessoire(s). L'eau traversant le média filtrant vers la cavité de rétention sera ainsi filtrée. Le confinement des impuretés à l'intérieur dudit(desdits) accessoire(s) est propice aux interventions de maintenance dont il est fait mention plus haut. Pour correspondre à cette option d'installation, que l'on nommera visitable ou hydrocurable , les parois des bacs peuvent être localement échancrées afin de laisser traverser les éléments tubulaires de part en part. Cette modification présente l'avantage d'autoriser la pose séquentielle des plateaux en fond de fouille, puis des accessoires tubulaires de longueur indifférente, puis des bacs. Cette séquence est nettement avantageuse en termes de facilité de pose et de gain de temps, comparée à l'art antérieur, qui nécessite l'introduction latérale des accessoires tubulaires à travers les bacs après leur mise en place dans la cavité de rétention. Elle est encore plus avantageuse dans le cas de l'implantation d'un accessoire tubulaire muni d'un média filtrant sur sa face extérieure. Le maillage de nervures croisées qui constitue le fond du bac comporte, en deux endroits symétriques par rapport aux axes géométriques du fond, des mailles dont l'espacement est sensiblement plus large que l'ensemble des mailles environnantes. Ces dimensions particulières de mailles, ainsi que leur localisation, ont été choisies pour permettre à l'utilisateur de saisir le bac en glissant ses doigts, éventuellement protégés par des gants. à l'intérieur des mailles, et de manipuler le 3o bac à deux mains, espacées d'environ une largeur d'épaules. Grâce à cette configuration, l'utilisateur peut manipuler sans aide extérieure la charge naturellement équilibrée, dans de bonnes conditions ergonomiques. Pour rendre la manipulation encore plus confortable, la nervure servant de prise présente une section arrondie dans la zone de préhension. Afin de conférer à la première couche de bacs, au fond de la cavité, la même résistance mécanique qu'aux couches supérieures de l'ouvrage, il est nécessaire d'offrir auxdits bacs les mêmes conditions d'appui et de calage qu'aux couches supérieures. Selon un mode de réalisation particulier, ces fonctions d'appui et de calage initiales sont obtenues par l'emploi de plateaux d'allure générale plane, aptes à s'emboîter sous la face inférieure des bacs, à raison d'un plateau par bac, s'interposant par conséquent entre la (les) membrane(s) du fond de la cavité et les plateformes de support inférieures des bacs. Ces plateaux présentent une aire totale d'appui nettement supérieure à la somme des aires des surfaces d'appui inférieures des bacs, et sont par conséquent aptes à réduire le risque d'endommagement par poinçonnement de la (des) membrane(s). Selon un mode de réalisation particulier, le plateau comprend au moins une plateforme de support supérieure périphérique, qui coopère avec la pluralité de plateformes de support inférieures du bac. Le format rectangulaire du plateau offre des dimensions légèrement inférieures aux dimensions du cerclage des parois latérales du bac, ce qui permet d'encastrer le plateau à l'intérieur du cerclage, réalisant en cela un centrage d'une pièce par rapport à l'autre. La plateforme de support supérieure périphérique du plateau offre, par analogie avec les plateformes de support supérieures des bacs, des trous aptes à coopérer avec les plots des plateformes de support inférieures des bacs. Ces encastrements complémentaires ont pour fonction d'empêcher les parois de liaison des bacs de glisser vers l'extérieur du rectangle de sustentation sous les efforts combinés de compression et de flambement, subis en situation de service. Dans cette position d'assemblage, les colonnes des bacs sont en appui sur la surface des plateaux, afin de transmettre la charge au sol. Pour faciliter la constitution de la première couche de l'ouvrage, le plateau peut avantageusement être fixé au bac en position finale d'assemblage avant sa mise en place définitive au fond de la cavité de rétention. La manipulation des bacs de la première couche, et de leur plateau associé se fait par conséquent en simultané, résultant en une plus grande facilité de positionnement et un gain de temps. Selon un mode de réalisation particulier, la fixation des plateaux sous les bacs se fait par accrochage de type clips , au niveau de l'extrémité des colonnes des bacs munies à cet effet d'un trou correspondant. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins : la figure 1 est une vue en perspective de deux bacs de rétention d'eau 10 selon un mode de réalisation de l'invention, emboîtés l'un dans l'autre en position pour leur transport ou leur stockage ; - la figure 2 est une vue en perspective des deux bacs de la figure 1, positionnés l'un sur l'autre pour la réalisation d'un tampon de rétention d'eau ; - la figure 3 est une vue de dessus d'un des bacs de la figure 2; 15 la figure 4 est une vue de détail, de dessous, des bacs de la figure 2. empilés l'un sur l'autre ; la figure 5 est une vue partielle de dessous du bac de la figure 3 ; - la figure 6 est une vue en perspective d'un plateau de soutien de bac. selon un mode de réalisation de l'invention 20 - la figure 7 est une vue de dessus d'un dispositif d'accrochage permettant d'accrocher les deux bacs de la figure 1 quand ils sont disposés côte à côte, - la figure 8 est une vue en perspective d'un raccord fixé sur la paroi latérale du bac de la figure 3, 25 - la figure 9 est une vue en perspective de dessus de plusieurs bacs de la figure 2 formant la face supérieure d'un tampon hydraulique. - La figure 10 est une vue en perspective de plusieurs bacs, installés selon l'option visitable ou hydrocurable , avec l'accessoire correspondant. En se référant aux figures 1 et 2, on voit un ensemble de deux bacs 1 30 identiques ; ils sont emboîtés l'un dans l'autre sur la figure 1 et retournés puis empilés l'un sur l'autre sur la figure 2. Afin de pouvoir les empiler l'un sur l'autre, comme on les voit sur la figure 2, on fait exécuter au bac supérieur une rotation, dans un plan horizontal, de 180° par rapport au bac inférieur. Les points d'appui sur chacun de ces bacs sont disposés pour que, avant ce retournement de 180° ils soient dans une position où l'emboîtement est possible et qu'après ce retournement ce soit l'empilement qui le devienne. Les bacs 1 ont une forme sensiblement parallélépipédique, comprenant une paroi de fond 2, conventionnellement désignée comme la partie supérieure du bac (du fait de sa position lorsque les bacs sont empilés comme sur la figure 2), qui a la forme d'une grille constituée par un ensemble de courtes parois verticales entrecroisées. Ils présentent également des parois latérales 3 formées par une succession de piliers 4 en forme de V et de V inversés, qui se succèdent alternativement. Cette forme en V est définie de façon à permettre l'emboîtage des bacs l'un dans l'autre pour le stockage ou le transport. De façon à assurer des points d'appui pour l'emboîtage ou l'empilement des bacs ces V et ces V inversés sont tronqués près de leur extrémité pointue, de façon à faire apparaître des plateformes de support inférieures 8 planes du côté de la face ouverte et des plateformes de support supérieures 9 planes du côté de la paroi de fond 2. Les parois latérales 3 se présentent ainsi sous la forme d'un ruban d'une largeur donnée, se déroulant le long des V et des V inversés ainsi que de leurs plateformes de support. La largeur du ruban est déterminée en fonction de la charge que le bac 1 est supposé soutenir. La structure des parois latérales 3 est décrite plus en détail en références aux figures 3 et 7. Comme expliqué précédemment, une paroi latérale 3 comprend une pluralité de plateformes de support supérieures 9 agencées périodiquement le long d'un côté de la paroi de fond 2. Les plateformes de support inférieures 8 sont agencées en alternance par rapport aux plateformes de support supérieures 9, à distance de la paroi de fond 2. Comme on peut le voir sur la figure 3, les plateformes de support supérieures 9 d'une paroi latérale 3 sont disposées dans des positions images des plateformes de support inférieures 8 de la paroi latérale 3 opposée par rapport à l'axe géométrique passant par le centre du fond du bac et perpendiculaire au fond du bac. Ainsi, un pivotement d'un bac de 180° par rapport à cet axe met les plateformes inférieures 8 d'un bac au droit des plateformes supérieures 9 d'un bac placé en dessous. Cela permet un empilement de plusieurs bacs 1 identiques comme représenté sur la figure 2. Chaque paroi latérale 3 comprend en outre une pluralité de parois de liaison 30 reliant les plateformes de support supérieures 9 aux plateformes de support inférieures 8 en reprenant les efforts de compression. Comme le montre la figure 7, une plateforme de support supérieure 9 est reliée aux deux plateformes de support inférieures 8 adjacentes respectivement par deux parois de liaison 30 symétriques. Une paroi de liaison 30 comprend une portion intérieure 32, située du côté de l'intérieur du bac 1, une portion d'épaisseur 31, agencée dans l'épaisseur de la paroi latérale 3, et une portion extérieure 33, située du côté de l'extérieur du bac 1. La portion intérieure 32 s'étend entre le côté de la paroi de fond 2 et un côté intérieur 36 d'une plateforme de support inférieure 8. La portion d'épaisseur 31 s'étend entre un côté d'épaisseur 38 d'une plateforme de support supérieure 9 et un côté d'épaisseur 39 d'une plateforme de support inférieure 8 adjacent. Enfin, la portion extérieure 33 s'étend entre un côté extérieur 37 d'une paroi de support supérieure 9 et un cerclage 10 qui sera décrit ci-dessous. La portion intérieure 32, la portion d'épaisseur 31 et la portion extérieure 33 des parois de liaison 30 sont inclinées de manière à former les piliers 4 qui, comme dit précédemment, sont tronconiques afin de permettre un emboîtement de plusieurs bacs 1 identiques comme sur la figure 1. Comme on peut le voir sur la figure 7, les portions intérieures 32 de deux parois de liaison 30 adjacentes délimitent une encoche 34 en forme de V pour le passage de l'eau. Similairement, les portions extérieures 33 de deux parois de liaison 30 adjacentes délimitent une encoche 35 également en forme de V pour le passage de l'eau. Les parois latérales 3 se rejoignent aux quatre angles et sont rattachées les unes aux autres par des piliers d'angle 5. Les faces supérieures et inférieures de ces piliers d'angle 5 sont agencées, de façon connue, de manière à permettre l'emboîtement des bacs 1 comme illustré sur la figure 1, et leur empilement comme illustré sur la figure 2 après le pivotement à 180° d'un bac sur deux. Comme on peut le voir sur la figure 3, les faces inférieures 40 des différents piliers d'angle 5 sont plus ou moins étendues le long des côtés du bac 1 afin d'introduire le décalage susmentionné entre les plateformes de support de côtés opposés. A l'intérieur du volume central du parallélépipède, on voit des colonnes 6 qui s'étendent du fond 2 en direction de la face ouverte, et qui se terminent par un pied de colonne 7 sous la forme d'un épaulement inférieur plan, qui est parallèle au fond 2 et situé approximativement à la même hauteur que les plateformes inférieures 8 des piliers 4 des parois latérales 3 et que celles des piliers d'angle 5. Les parties inférieures des parois latérales 3 sont enserrées, et tenues les unes aux autres, par un cerclage 10, qui assure la cohésion des piliers 4 et des piliers d'angle 5, et garantit ainsi l'absence d'un grand écart des parois latérales 3 lorsque le bac 1 repose sur sa partie ouverte et que des charges importantes sont appliquées dessus. En référence à la figure 3 on voit un bac 1 dans la position de la figure 2, en vue de dessus, avec les piliers 4 des parois latérales et les piliers d'angle 5 ainsi que les colonnes 6 qui ont une forme de cône pour permettre leur emboîtage. Le fond du pied 7 de colonne est percé de trous pour permettre l'écoulement de l'eau et éviter que la colonne ne constitue un réceptacle où l'eau stagnerait. Sur le fond 2 du bac, à côté du haut des colonnes 6, sont positionnés des supports 11 pour les pieds 7 de colonnes du bac du dessus. Lors de l'empilement des bacs 1, chaque pied de colonne se positionne à l'intérieur d'un support 11 porté par le fond du bac de dessous, de façon à être retenu en translation dans les deux sens du plan horizontal. Chaque support 11 de pied de colonne est disposé sur le fond 2 à une position qui correspond à l'image du pied d'une colonne 6 par rapport à l'axe de pivotement du bac 1. On remarquera que pour permettre l'entrée du pied 7 de colonne dans le support 11, les colonnes 6 ont une longueur légèrement supérieure à celle des piliers 4 des parois latérales 3 ou à celle des piliers d'angle 5. De même, comme on peut le voir sur la figure 4, au niveau des supports 11 les parois des grilles formant le fond 2 ont des longueurs légèrement raccourcies pour permettre la rentrée des pieds 7 de colonnes dans les supports 11 correspondants.
On distingue également sur la figure 3 les poignées de préhension 45 incorporées aux fonds 2 des bacs 1. Ces poignées, au nombre de deux par bac, sont réparties de sorte à équilibrer naturellement la charge, pour une manipulation aisée par un seul opérateur. Leur forme arrondie et leurs dimensions permettent une préhension confortable. En référence à la figure 5, dans le but de trouver un bon centrage d'un bac 1 sur celui qui le soutient, mais aussi dans le but d'empêcher qu'une des parois latérales 3 ne se courbe latéralement sous le poids qu'elle supporte, des pions de centrage 12 sont positionnés sur certaines plateformes inférieures 8 de chaque paroi latérale 3, et: parallèlement des trous 13 sont pratiqués dans les plateformes supérieures 9 qui sont à des emplacements correspondant aux plateformes inférieures 8 qu'elles soutiendront après le pivotement de 180°.
En référence à la figure 6 on voit un plateau 14 destiné à être placé en fond de fouille et à servir de soutènement aux bacs 1 placés les plus bas dans la fouille. On retrouve sur ce plateau 14 l'ensemble des éléments figurant sur les bacs 1 qui permettent l'empilement d'un bac identique immédiatement au dessus, c'est-à-dire un entourage de soutien 15 qui remplit la même fonction que la série des plateformes supérieures 9, des trous 16 dans lesquels viennent se positionner les plots 12 des bacs de l'étage inférieur et des supports de colonnes 17 qui jouent le rôle des supports 11 des bacs 1. A la différence des supports 11 des bacs 1, ces supports de colonnes 17 sont pleins et sont chacun porteur d'un clip 18 qui peut passer à travers les trous des pieds de colonne des bacs de fond de fouille. La présence de ce clip 18 permet si les plateaux 14 sont mis en fond de fouille préalablement, de bien centrer les bacs 1 les uns par rapport aux autres, et dans le cas contraire de solidariser les bacs avec les plateaux avant leur mise en place et donc de les manipuler plus facilement. De par cette possibilité de manipulation simultanée des plateaux 14 et des bacs 1 , assemblés pour la première couche au plus bas de la fouille, il n'est pas nécessaire de munir les plateaux 14 des mêmes poignées de manutention 45 que celles intégrées aux fonds 2 des bacs 1. En se référant à la figure 7 on voit un dispositif d'accrochage de deux bacs 1 positionnés côte à côte, comme ils le sont pour constituer un tampon de stockage de l'eau. Sur le bord latéral du cerclage 10 sont positionnés sur deux côtés adjacents deux attaches mâles 19 en forme de T, et sur les deux autres côtés adjacents des attaches femelles 20 en forme de rainures. Comme on peut le voir sur la figure 7 les attaches mâles 19 peuvent coopérer avec les attaches femelles pour empêcher tout déplacement latéral d'un bac 1 par rapport au bac auquel il est relié. La disposition de deux attaches mâles sur deux côtés adjacents et de deux attaches femelles sur les deux autres côtés adjacents permet un assemblage des bacs sur une même couche suivant une séquence indifférenciée, c'est-à-dire que le déploiement des bacs peut s'effectuer en assemblant d'abord les petits côtés pour former une ligne de grande longueur ou bien d'abord les grands côtés pour former une ligne de grande largeur. Il est également possible de progresser en parallèle le long des petits côtés et des grands côtés, ce qui donne toute la flexibilité nécessaire pour la réalisation du chantier. Il n'est ainsi pas nécessaire d'attendre que toute la fouille soit réalisée pour débuter l'assemblage des bacs, tant horizontalement que verticalement. Sur la figure 8, on voit un raccord 41 fixé sur la paroi latérale 3 d'un bac 1. Le raccord 41 permet de relier le tampon hydraulique à un conduit pour l'alimentation du bassin, la vidange ou le débit de fuite du bassin ou la création d'un évent ou d'un trop plein. Le raccord 41 comprend un manchon de liaison permettant la liaison au conduit et des moyens de fixation sur la paroi latérale 3 d'un bac 1. Par exemple, il peut s'agir d'un moyen coopérant avec les encoches 35 précitées et avec le cerclage 10, afin de fixer le raccord 41 par clipsage. Ce mode d'accrochage permet avantageusement de disposer le raccord 41 indifféremment à l'une ou l'autre des parois 3 des bacs 1, aux unes ou aux autres des encoches 35 en combinaison avec le cerclage 10, à n'importe quel niveau de l'empilement, sans aucune préparation préalable des bacs 1. Cette particularité procure une grande modularité de l'implantation des conduits d'alimentation et de fuite du bassin. Le raccord 41 présente une surface annulaire 42 plane permettant, avec une bride non représentée, la fixation de la géomembrane au raccord 41 de manière étanche. La figure 9 est une vue en perspective de dessus de plusieurs bacs 1 formant la face supérieure d'un tampon hydraulique. On peut y voir plusieurs connecteurs 43 munis d'excroisances perpendiculaires (non représentées) reliant deux ou quatre bacs 1 adjacents. Les connecteurs 43 offrent une surface d'appui à la géomembrane, pour éviter qu'elle ne se perce sous le poids du terrain qui la pousse dans les espaces entre les bacs 1. La figure 3 montre que les bacs 1 présentent, au niveau de leur paroi de fond 2, des oeillets 44 permettant la fixation des connecteurs 43, par exemple par clipsage.
La figure 10 présente plusieurs bacs 1 juxtaposés en situation de service, offrant l'option visitable ou hydrocurable . Les parois latérales 3 des petits côtés des bacs 1 sont échancrées par usinage de sorte à permettre la traversée de part en part des bacs 1 par un accessoire tubulaire 46 constituant un drain, ou un canal de visite pour l'inspection par caméra téléguidée, ou un canal d'hydrocurage. Cet accessoire tubulaire 46 peut être de longueur indifférente, et peut être posé en fond de fouille en un seul ou en plusieurs segments, sur les plateaux 14, puis recouvert par les bacs 1 en conservant sa rectitude. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.