FR2927341A1

FR2927341A1 - Aeraulic sanitation system for durable rehabilitation of e.g. ancient building, has sanitation space formed between wall and partition, where space forms interface to ensure total and definite decoupling between wall and interior of premise

Info

Publication number: FR2927341A1
Application number: FR0800660A
Authority: FR
Inventors: Marc Serge Noel
Original assignee: Individual
Current assignee: Aeraulec Fr
Priority date: 2008-02-08
Filing date: 2008-02-08
Publication date: 2009-08-14
Anticipated expiration: 2028-02-08
Also published as: FR2927341B1

Abstract

The system has a perforated pipes (3, 4) placed on a ground (9) and under ceiling (10) in a sanitation space (7) formed between a humid wall (1) and a sealed partition (2). New air is blown in the space by air jet to remove humidity from walls. The pipes carry out blowing of new air and aspiration of air for evacuating humid air in the space. Humidity in the space is swept by renewing volume of air in the space by five times to ensure systematic evacuation of humidity in the space. The space forms an interface to ensure total and definite decoupling between the wall and interior of premise.

Description

L'invention concerne un système aéraulique d'assainissement pour la réhabilitation durable des locaux comportant des murs humides qui permet de s'affranchir complètement de l'insalubrité créée par ces murs humides pour rendre ces locaux confortables tout en conservant les bienfaits qu'apporte aussi la présence d'humidité dans les murs des bâtiments anciens. L'humidité dans les immeubles anciens et ses nombreuses conséquences défavorables, en particulier pour l'habitat, est un sujet bien connu, tant pour ses diverses causes que pour les désordres et inconvénients qu'elle produit. Ce sujet est largement traité depuis longtemps dans de nombreux livres et articles de revues qui renseignent sur les différents procédés connus permettant soit de supprimer les causes de l'humidité dans les bâtiments quand cela est possible, soit de remédier aux désordres et inconvénients produits. Dans les cas d'humidité des murs provenant de remontées d'eau du sol, différents remèdes connus sont couramment préconisés. Il s'agit, quand c'est possible, d'empêcher l'eau d'atteindre les fondations ou les murs enterrés ou encore de créer des barrières étanches destinées à empêcher l'eau de remonter dans les murs par capillarité. Les moyens correspondants mis en oeuvre sont alors le drainage, de diverses façons, ou la coupure franche de capillarité dans les murs qui peut aussi être réalisée de différentes façons, ces moyens nécessitant toujours d'importants travaux. Des moyens agissant aussi à long terme sont également utilisés en vue d'assécher les murs comme, par exemple, l'implantation, dans les murs de drains agissant comme siphons atmosphériques d'assèchement ou, selon le même principe et pour accroître l'efficacité, de dispositifs comportant chacun une petite turbine d'extraction d'air chargé d'humidité. D'autres moyens exploitent les principes de l'électro-osmose, passive ou active, et/ou de l'électrophorèse. D'autres moyens encore consistent à créer un contre-champ électromagnétique destiné à réaliser la dépolarisation électrique des murs pour s'opposer à la remontée de l'eau. Pour les moyens connus présentés ci-dessus, il existe sur le marché une offre commerciale très abondante. Mais chacune des diverses solutions proposées à ses propres contraintes de pose ou d'installation qui conditionnent sa mise oeuvre et restreignent son champ d'application. En particulier, lorsqu'il est impossible d'accéder à la face externe des murs à traiter, le choix des solutions offertes se trouve limité. En outre, les solutions proposées nécessitent le plus souvent des travaux importants, donc très onéreux. Alors, à défaut de pouvoir supprimer l'humidité des murs produite par les remontées d'eau du sol pour des raisons techniques ou économiques, il faut s'orienter vers une autre voie pour s'affranchir des désordres et inconvénients produits par cette humidité indéfectible. Divers moyens de protection sont proposés mais il apparaît à l'usage que tous ne sont que des pis-aller, n'offrant chacun, au mieux, qu'un remède provisoire non satisfaisant. Le principe de la protection consiste à recouvrir les murs humides, soit au moyen d'un produit en feuille directement appliqué sur les murs pour constituer un écran étanche à l'humidité, soit au moyen d'une paroi ou contre cloison un peu espacée des murs humides. Dans les deux cas, en variante, une amélioration peut être apportée en permettant une certaine circulation naturelle d'air entre mur et écran, ce qui a pour effet de prolonger la durée de la protection assurée par ces éléments en retardant la dégradation inéluctable produite par l'humidité ambiante. Mais c'est alors au détriment du confort que procure l'étanchéité totale d'un écran puisque cette circulation d'air s'effectue, dans les diverses dispositions connues, au moins en partie dans les locaux concernés. Ces solutions non durables permettent seulement de masquer pendant la durée de leur tenue les traces disgracieuses d'humidité qui affectent les murs eux-mêmes (moisissures, salpêtre) et de fournir ainsi un support temporaire pour la décoration des locaux. Ces solutions, qualifiées de "cache-misère", sont donc à éviter ( Jean-Luc SALAGNAC, ingénieur au CSTB, Humidité et Bâtiment, Revue Technique du Bâtiment et des Constructions Industrielles N° 232). Depuis quelques années, certains auteurs font ressortir dans des articles de revues, que maintenir la présence d'humidité dans les murs des anciens bâtiments n'a pas que des inconvénients. Elle est même reconnue indispensable pour assurer la pérennité de certains bâtiments anciens. En effet, compte tenu de la nature des matériaux employés dans leur construction, il est maintenant reconnu que l'assèchement de ces vieux murs conduirait à provoquer prématurément leur effondrement. Le système aéraulique d'assainissement selon l'invention permet de chasser efficacement, à l'intérieur des locaux concernés, l'humidité contenue dans un espace clos de faible épaisseur aménagé entre chaque mur humide et une séparation étanche devant laquelle pourra être montée toute paroi qui restera alors durablement saine puisque totalement protégée de l'humidité du mur qu'elle recouvre. Le système selon l'invention permet donc de s'affranchir complètement de la présence de l'humidité des murs puisqu'à l'intérieur du local qu'il équipe aucune surface murale humide ne pourra réapparaître. La chasse de l'humidité entre mur et séparation étanche s'effectue en renouvelant périodiquement, dans cet "espace d'assainissement", la totalité de l'air qui s'y est chargé d'humidité par de l'air neuf prélevé à l'extérieur des locaux. La chasse consiste à rejeter à l'extérieur l'air humide extrait par aspiration et à le remplacer avec de l'air neuf par soufflage de telle sorte qu'un balayage soit réalisé en tout point de l'espace d'assainissement. La remontée d'eau dans les murs étant un phénomène à évolution lente, il apparaît par expérience qu'en effectuant un balayage quotidien les résultats obtenu sont excellents. La Figure 1 montre le principe de la disposition des éléments du système selon l'invention placés sur un mur humide (1), entre le sol (9) et le plafond (10) d'un local insalubre à réhabiliter. L'espace d'assainissement (7) se situe entre la surface du mur et la séparation étanche (2) recouverte de la paroi (8). Dans cet espace, une conduite (3) comportant des petits trous de soufflage (5) est placée sur le sol et une conduite (4) comportant des petits trous d'aspiration (6) est placée sous le plafond. La surpression dans la conduite de soufflage est telle qu'à chaque trou il se forme un jet d'air. Avec l'ensemble de ces jets, régulièrement espacés et disposés sur la conduite comme le montre la Figure 1, l'évacuation de l'air humide s'effectue de manière uniforme dans tout l'espace d'assainissement grâce à deux phénomènes complémentaires connus: l'effet Coanda et le phénomène d'induction. Lorsque l'axe d'un jet d'air est parallèle à une paroi et très proche d'elle, une partie de l'air situé entre ce jet et la paroi est aspiré. Il apparaît une chute de la pression statique près de la paroi et le jet va tendre à se plaquer sur la surface de cette paroi: c'est l'effet Coanda, souvent utilisé dans les domaines de la ventilation et de la climatisation des locaux. Une application bien connue de cet effet est le désembuage des pare-brises à l'intérieur des véhicules. Dans la configuration du système selon l'invention, les surfaces du mur et de la séparation étanche de l'espace d'assainissement sont très proches l'une de l'autre et l'effet Coanda des jets d'air situés entre elles est double puisqu'il s'exerce alors simultanément sur chacune de ces deux surfaces. L'air neuf de chaque jet s'épanouit dans l'espace d'assainissement et entraîne l'air humide avec lequel il se mélange: c'est le phénomène d'induction du jet également très utilisé dans le domaine de la ventilation. La conjugaison de ces deux phénomènes créés par les jets assure efficacement le balayage de l'humidité du bas de l'espace d'assainissement et la pousse, mélangée à l'air neuf, vers le haut de cet espace. L'extraction de ce mélange s'effectue par l'ensemble des trous d'aspiration en correspondance avec les trous de soufflage. Le système selon l'invention repose sur la dualité du soufflage et de l'aspiration pour réaliser un balayage satisfaisant de l'espace d'assainissement. A chaque trou de soufflage de débit d'air neuf q, il correspond un trou identique d'aspiration d'air humide de même débit q, la surpression AP, régnant dans la conduite de soufflage ayant même valeur absolue que la dépression AP régnant dans la conduite d'aspiration. Ainsi, avec N trous de soufflage et N trous d'aspiration identiques et de débit q, le soufflage et l'aspiration auront chacun un débit total de valeur Qt = N q. Ce débit total Qt est celui que devront respectivement fournir les ventilateurs de soufflage et d'aspiration de l'installation. Dans cet exposé simplifié du principe, les pertes de charge des canalisations et les pressions dynamiques n'ont pas encore été considérées mais elles le seront par la suite dans la description détaillée du système selon l'invention. Le balayage uniforme de la surface des murs est obtenu, par exemple, avec un espacement régulier d d'environ 0,5 m entre les trous de soufflage et d'aspiration dont le diamètre t est de l'ordre de 5 mm. La vitesse moyenne vi de l'air à la base des jets est: vi =(2Ps/p)'/2 Ps est la pression statique dans la canalisation, p = 1,293 kg.m-3 est la masse volumique de l'air (à 0 °C ). The invention relates to a ventilation system for the sustainable rehabilitation of premises with damp walls that completely overcome the insalubrity created by these wet walls to make these premises comfortable while retaining the benefits that also brings the presence of moisture in the walls of old buildings. Moisture in old buildings and its many adverse consequences, especially for habitat, is a well-known subject, both for its various causes and for the disorders and inconveniences it produces. This subject has been widely treated for a long time in many books and magazine articles which provide information on the various known methods for either removing the causes of humidity in buildings when possible, or to remedy the disorders and disadvantages produced. In the case of moisture walls from upwellings of soil, various known remedies are commonly recommended. This is, where possible, to prevent water from reaching foundations or buried walls or to create watertight barriers to prevent water from rising through the walls by capillary action. The corresponding means used are then the drainage, in various ways, or the sharp cut of capillarity in the walls which can also be achieved in different ways, these means always requiring significant work. Long-term means are also used to dry the walls, such as, for example, the installation in the walls of drains acting as atmospheric dewatering siphons or, according to the same principle and to increase the efficiency of devices each having a small air extraction turbine charged with moisture. Other means exploit the principles of electro-osmosis, passive or active, and / or electrophoresis. Still other means are to create an electromagnetic counter-field for effecting electrical depolarization of the walls to oppose the rise of water. For the known means presented above, there is on the market a very abundant commercial offer. But each of the various solutions proposed to its own constraints of installation or installation which condition its implementation and restrict its scope. In particular, when it is impossible to access the outer face of the walls to be treated, the choice of solutions offered is limited. In addition, the proposed solutions usually require major work, so very expensive. So, in the absence of being able to remove the humidity of the walls produced by the upwelling of the soil for technical or economic reasons, we must move towards another way to overcome the disorders and inconveniences produced by this stubborn moisture . Various means of protection are proposed, but it appears from the use that all are only second-best, each offering, at best, only an unsatisfactory temporary remedy. The principle of protection is to cover the wet walls, either with a sheet product directly applied to the walls to form a moisture-proof screen, or by means of a wall or against a partition a little spaced from the walls. wet walls. In both cases, alternatively, an improvement can be made by allowing a certain natural air flow between wall and screen, which has the effect of extending the duration of the protection provided by these elements by delaying the inevitable degradation produced by ambient humidity. But it is then to the detriment of the comfort that provides total waterproofness of a screen since this circulation of air is carried out, in the various known arrangements, at least partly in the premises concerned. These unsustainable solutions can only hide for the duration of their behavior the unsightly traces of moisture that affect the walls themselves (mold, saltpetre) and thus provide a temporary support for decorating the premises. These solutions, described as "cache-misère", are therefore to be avoided (Jean-Luc SALAGNAC, engineer at CSTB, Humidity and Building, Revue Technique du Bâtiment and Constructions Industrielles N ° 232). In recent years, some authors have pointed out in journal articles, that maintaining the presence of moisture in the walls of old buildings does not have only disadvantages. It is even recognized as essential to ensure the durability of some old buildings. Indeed, given the nature of the materials used in their construction, it is now recognized that the drying of these old walls would lead to prematurely cause their collapse. The aeraulic sewerage system according to the invention makes it possible to effectively hunt, within the premises concerned, the moisture contained in an enclosed space of small thickness arranged between each wet wall and a sealed partition in front of which any wall can be mounted. which will remain durably healthy since totally protected from the moisture of the wall it covers. The system according to the invention therefore makes it possible to completely overcome the presence of the humidity of the walls since inside the room that it equips no wet wall surface can reappear. The moisture between the wall and the watertight partition is removed by periodically renewing, in this "sanitation space", all the air that has been charged with moisture by fresh air taken from the room. outside the premises. The hunt consists of rejecting the wet air extracted by suction and replacing it with fresh air by blowing so that a sweeping is carried out at any point in the sanitation space. The upwelling in the walls being a phenomenon with slow evolution, it appears from experience that performing a daily scan results are excellent. Figure 1 shows the principle of the arrangement of the elements of the system according to the invention placed on a wet wall (1), between the floor (9) and the ceiling (10) of an unsanitary room to be rehabilitated. The sanitation space (7) is located between the surface of the wall and the sealed partition (2) covered with the wall (8). In this space, a pipe (3) with small blow holes (5) is placed on the floor and a pipe (4) with small suction holes (6) is placed under the ceiling. The overpressure in the blowing line is such that at each hole an air jet is formed. With all these jets, regularly spaced and arranged on the pipe as shown in Figure 1, the evacuation of moist air is carried out uniformly throughout the sanitation space thanks to two known complementary phenomena. : the Coanda effect and the phenomenon of induction. When the axis of an air jet is parallel to a wall and very close to it, part of the air located between this jet and the wall is sucked. It appears a drop in static pressure near the wall and the jet will tend to press on the surface of this wall: it is the Coanda effect, often used in the areas of ventilation and air conditioning of premises. A well-known application of this effect is the demisting of windshields inside the vehicles. In the configuration of the system according to the invention, the surfaces of the wall and the sealed separation of the sanitation space are very close to each other and the Coanda effect of the air jets located between them is double since it is then exercised simultaneously on each of these two surfaces. The fresh air of each jet blossoms in the sanitation space and causes the moist air with which it mixes: it is the phenomenon of jet induction also widely used in the field of ventilation. The combination of these two phenomena created by the jets effectively sweeps moisture from the bottom of the sanitation space and pushes it, mixed with fresh air, up this space. The extraction of this mixture is carried out by the set of suction holes in correspondence with the blowing holes. The system according to the invention is based on the duality of blowing and suction to achieve a satisfactory sweeping of the sanitation space. At each fresh air flow blowing hole q, there corresponds an identical humid air suction hole of the same flow rate q, the overpressure AP, prevailing in the blowing pipe having the same absolute value as the low pressure AP prevailing in the suction line. Thus, with N blowing holes and N identical suction holes and flow q, the blowing and suction each have a total flow rate Qt = N q. This total flow rate Qt is that which will respectively supply the supply and suction fans of the installation. In this simplified presentation of the principle, the pressure losses of the pipes and the dynamic pressures have not yet been considered but they will be subsequently in the detailed description of the system according to the invention. The uniform sweeping of the surface of the walls is obtained, for example, with a regular spacing d of about 0.5 m between the blow and suction holes whose diameter t is of the order of 5 mm. The average velocity vi of the air at the base of the jets is: vi = (2Ps / p) '/ 2 Ps is the static pressure in the pipe, p = 1.293 kg.m-3 is the density of the air (at 0 ° C).

Le débit q en chaque trou de soufflage et d'aspiration est: q = k s vi, où k est un coefficient et s = (Ir t2)/4 est l'aire du trou de diamètre t, q = k s ( 2 Ps/p )''2 Soit: q 1,2 10-5 Ps'/2 , pour k 0,5 et t = 5 10-3 m (s 2.10-5 m2). Pour que le balayage soit uniforme partout, il faut que la valeur de q soit la même en chaque trou. Cette condition nécessite que la pression statique Ps, qui produit les jets, soit constante en tout point des réseaux de soufflage et d'aspiration. Or il est connu que les pertes de charge font chuter Ps au long des canalisations. Mais, dans le système selon l'invention, on verra ci-après que, Ps variant peu tout au long des canalisations, les variations relatives Aq/q de q sont très faibles et le balayage est réalisé quasi-uniformément partout dans les espaces d'assainissement. Les circuits de soufflage et d'aspiration sont définis en fonction de la configuration des locaux à équiper. Ils peuvent comporter des branches simples, des branches ramifiées, des boucles. Les branches simples et ramifiées s'appliquent aux cas d'un seul mur ou de plusieurs murs humides attenants, elles sont donc fermées en extrémité(s). Une branche simple dont les deux extrémités sont reliées au ventilateur constitue une boucle. Les boucles " périmétriques " s'appliquent aux cas des locaux qui ont tous leurs murs humides. Une structure de réseau en étoile avec des branches simples courtes et des boucles est préférable à une structure arborescente à branches ramifiées pour réduire les pertes de charge comme on le verra ci-après. Les caractéristiques internes des canalisations sont choisies pour limiter leurs pertes de charge régulières: diamètres D suffisants et paroi interne lisse. Des pertes de charge singulières sont à ajouter pour les changements de direction et les coudes que comportent nécessairement chaque réseau. Le calcul des pertes de charge dans les réseaux de canalisations de distribution des fluides est bien connu des spécialistes lorsqu'il s'agit de canalisations non perforées. Mais dans le cas du système selon l'invention, les canalisations des réseaux à réaliser comportent des tronçons perforés Tp pour le soufflage et pour l'aspiration et des tronçons non perforés Tn pour les raccorder aux ventilateurs. Les calculs des réseaux aérauliques du système selon l'invention comportent donc de ce fait des particularités qui sont examinées ci-après. The flow rate q in each blow and suction hole is: q = ks vi, where k is a coefficient and s = (Ir t2) / 4 is the area of the hole of diameter t, q = ks (2 Ps / p) '' 2 Let: q 1.2 10-5 Ps' / 2, for k 0.5 and t = 5 10-3 m (s 2.10-5 m2). For the scan to be uniform everywhere, the value of q must be the same in each hole. This condition requires that the static pressure Ps, which produces the jets, be constant at all points of the blowing and suction networks. But it is known that the pressure drops drop Ps along the pipes. However, in the system according to the invention, it will be seen below that since Ps varies little along the pipes, the relative variations Aq / q of q are very small and the sweeping is carried out almost uniformly everywhere in the spaces. sanitation. The blowing and suction circuits are defined according to the configuration of the premises to be equipped. They may have simple branches, branched branches, loops. Simple and branched branches apply to single wall or multiple wet walls, so they are closed at the end (s). A simple branch whose two ends are connected to the fan constitutes a loop. "Perimeter" loops apply to premises where all have wet walls. A star network structure with short single branches and loops is preferable to a tree structure with branched branches to reduce the pressure losses as will be seen below. The internal characteristics of the pipes are chosen to limit their regular pressure losses: sufficient diameters D and smooth internal wall. Singular head losses are to be added for the changes of direction and the elbows that necessarily include each network. The calculation of pressure drops in fluid distribution pipe networks is well known to specialists when it comes to non-perforated pipes. However, in the case of the system according to the invention, the pipes of the networks to be produced comprise perforated sections Tp for blowing and for suction and unperforated sections Tn for connecting them to the fans. The calculations of the ventilation networks of the system according to the invention therefore include features which are discussed below.

Les pertes de charge régulières dans les canalisations relatives à l'écoulement des fluides réels dans les conduites sont calculées au moyen des formules suivantes de l'aéraulique: APs/AL =(Xpv2)/(2 D), en Pa .m Ps est la pression statique dans la canalisation, L est la longueur de la canalisation, APs/AL est la perte de charge linéaire (Pa . m'), X est le coefficient de perte de charge, p = 1,293 kg.m-3 est la masse volumique de l'air (à 0 °C ), v est la vitesse moyenne de l'air dans la canalisation, D est le diamètre intérieur de la canalisation. = 18,5 10-6 est la viscosité dynamique de l'air Re = (p v D) / rl est le nombre de Reynolds. Dans notre cas, les conduites sont lisses intérieurement et 2000 < Re < l Os. L'écoulement est turbulent et 7v est donné par la corrélation de Blasius: X = 3264 Re-o,25 En partant de ces formules générales, on obtient la perte de charge APs/AL pour un débit Q donné: APs/AL = 0,2414 110,25 p°'75 D-4,75 Q1'75 ,enPa.m Soit: APs/AL = KD Q''75 , avec KD = 0,2414 0 2s po'75 D 4,7s 71 ' , pour le diamètre D. Considérons d'abord le cas d'une branche simple b de soufflage, horizontale et ne comportant pas de coude pour simplifier le début de la présentation. La canalisation comporte deux parties: un tronçon non perforé Tn de raccordement au ventilateur, de longueur Ln, et un tronçon Tp perforé, de longueur Lp, qui assure le soufflage. Dans la canalisation, la pression totale Pt est la somme de la pression statique Ps et de la pression dynamique Pd = p (v2/2) liée à la vitesse v d'écoulement de l'air. Dans le tronçon Tn, le débit Q est constant et Q = Qb. Puis dans le tronçon Tp le débit Q diminue au passage de chaque trou, jusqu'à s'annuler à l'extrémité fermée, et la vitesse moyenne v de l'air y diminue proportionnellement. La pression Pd diminue donc au passage de chaque trou de Tp et, de ce fait, la pression Ps bénéficie d'un regain correspondant. C'est grâce à ce phénomène de regain que Ps varie peu au long de Tp, qu'ainsi les variations de la valeur du débit q en chaque trou sont très réduites sur une longueur importante de Tp et qu'alors un balayage uniforme est obtenu comme indiqué ci-dessus. Le débit Q est calculé successivement pour chaque élément de Tp de longueur d entre les trous successifs à partir de l'extrémité fermée en tenant compte de la variation du débit de l'air au passage de chaque trou. La variation APs; de Ps pour l'élément i de longueur d entre le trou n°(i û 1) de débit q(i_1) et le trou n° i de débit q; est: APs;=KD Q;'.75d-p/S2(Q;q;+q;2/2)=Psi-Ps(i_i) avec: i = 0,1,2, jusqu'à i = Lp / d S = D2/4 est la section interne de la canalisation, de: q = k s ( 2 Ps/p ) 1' , établi ci-dessus on déduit: Psi = c q; 2 et Ps(;_i) = c q(,_l) 2 , avec: c = 0,5 p (k s)2 et: c = (1,2 10-5 ).2 lorsque k 0,5 et t = 5 10-3 m, comme dans l'exemple ci-dessus, Q. = (qo + q~ + .... + qr-> >), et finalement on obtient: (c + p/2S2) q; 2 + (p/S2 Q; ) q;û (c q(I-1)2 + KD Q; 1,75 d) = 0 La résolution de cette équation pour les valeurs successives de i = 1, jusqu'à i = Lp / d, permet d'obtenir, à partir du débit qo choisi, le débit Qb dans la branche b. Il suffit ensuite de calculer Ps et Pd à l'entrée de Tp et d'y ajouter la perte de charge Pn de Tn pour connaître la pression totale Pt = Ps + Pd + Pn qu'il faut appliquer à l'entrée de cette branche b pour obtenir le débit Qb. Avec un tableur, il est facile d'établir des tableaux de valeurs donnant directement, pour les paramètres choisis et pour chaque diamètre D de canalisation, les résultats des calculs de q;, Qi, Pn et Pt en fonction des valeurs de Lp et Ln. Ces résultats peuvent aussi avantageusement être présentés sous la forme d'abaques donnant directement par simple lecture toutes les valeurs cherchées de débits, de pressions et de pertes de charges. Les figures 2 et 3 montrent par exemple des abaques relatifs aux branches simples pour lesquelles: D = 33 10-3 m, d = 0,5 m , t = 5 10-3 m , qo = 0,8 10-3 m3.s-'. The regular pressure losses in the pipes relative to the flow of real fluids in the pipes are calculated using the following formulas of the aeraulic: APs / AL = (Xpv2) / (2 D), in Pa .m Ps is the static pressure in the pipe, L is the length of the pipe, APs / AL is the linear pressure drop (Pa. m '), X is the pressure drop coefficient, p = 1.293 kg.m-3 is the density of air (at 0 ° C), v is the average air speed in the pipe, D is the inside diameter of the pipe. = 18.5 10-6 is the dynamic viscosity of the air Re = (p v D) / rl is the Reynolds number. In our case, the pipes are smooth inside and 2000 <Re <l Os. The flow is turbulent and 7v is given by the Blasius correlation: X = 3264 Re-0. Starting from these general formulas, the pressure loss APs / AL is obtained for a given flow rate Q: APs / AL = 0 , 2414, 110.25, 75, D-4.75, Q1'75, enPa.m Let: APs / AL = KD Q''75, with KD = 0.2414 0 2s po'75 D 4.7s 71 ' , for the diameter D. Let us first consider the case of a single branch b blowing, horizontal and not including a bend to simplify the beginning of the presentation. The pipe has two parts: a non-perforated section Tn of connection to the fan, of length Ln, and a perforated section Tp, of length Lp, which ensures the blowing. In the pipeline, the total pressure Pt is the sum of the static pressure Ps and the dynamic pressure Pd = p (v2 / 2) related to the speed v of air flow. In the section Tn, the rate Q is constant and Q = Qb. Then in the section Tp the flow rate Q decreases at the passage of each hole, until it cancels at the closed end, and the average speed v of the air decreases proportionally. The pressure Pd therefore decreases with the passage of each hole of Tp and, as a result, the pressure Ps benefits from a corresponding increase. It is thanks to this phenomenon of renewal that Ps varies little along Tp, that thus the variations of the value of the flow q in each hole are very reduced over a long length of Tp and that then a uniform sweep is obtained as indicated above. The flow rate Q is successively calculated for each element Tp of length d between the successive holes from the closed end taking into account the variation of the air flow rate at the passage of each hole. The variation APs; of Ps for the element i of length d between the hole n ° (i - 1) of flow q (i_1) and the hole n ° i of flow q; is: APs; = KD Q; '. 75d-p / S2 (Q; q; + q; 2/2) = Psi-Ps (i_i) with: i = 0,1,2, up to i = Lp / d S = D2 / 4 is the internal section of the pipe, of: q = ks (2 Ps / p) 1 ', established above one deduces: Psi = cq; 2 and Ps (; _ i) = cq (, _ 1) 2, with: c = 0.5 p (ks) 2 and: c = (1,2 10-5) .2 when k 0.5 and t = 5 10-3 m, as in the example above, Q. = (qo + q ~ + .... + qr->>), and finally we get: (c + p / 2S2) q; 2 + (p / S2 Q;) q; û (cq (I-1) 2 + KD Q; 1.75 d) = 0 The resolution of this equation for the successive values of i = 1, up to i = Lp / d, allows to obtain, from the flow qo chosen, the flow Qb in the branch b. It is then sufficient to calculate Ps and Pd at the input of Tp and to add the pressure drop Pn of Tn to know the total pressure Pt = Ps + Pd + Pn that must be applied to the input of this branch b to obtain the flow Qb. With a spreadsheet, it is easy to establish tables of values giving directly, for the selected parameters and for each pipe diameter D, the results of the calculations of q ;, Qi, Pn and Pt according to the values of Lp and Ln. . These results can also advantageously be presented in the form of abacuses giving directly by simple reading all the desired values of flow rates, pressures and losses of charges. FIGS. 2 and 3 show, for example, abacuses relating to single branches for which: D = 33 × 10-3 m, d = 0.5 m, t = 5 × 10 -3 m, qo = 0.8 × 10 -3 m 3. s-.

L'abaque de la figure 2 donne directement la valeur de Pt en fonction des longueurs Lp et Ln de la branche considérée. L'abaque de la figure 3 donne la valeur du débit Qb en fonction de la longueur Lp de la branche considérée. The abacus of FIG. 2 gives directly the value of Pt as a function of the lengths Lp and Ln of the branch considered. The chart of FIG. 3 gives the value of the flow rate Qb as a function of the length Lp of the branch considered.

Exemples de telles branches simples: 1 e` cas: Lp = 10 m et Ln = 4 m, Pt 5,4 kPa, Qb = 17 10-3 m3. s ' . La puissance aéraulique correspondante est: Pt Qb 92 W 2éme cas: Lp = 20 m et Ln = 4 m, Pt 10,6 kPa, Qb = 35,5 10-3 m3.s-' . La puissance aéraulique correspondante est: Pt Qb z' 376 W Ces résultats incitent à transformer une branche simple longue en boucle si l'on veut limiter la valeur de Pt pour réduire la puissance du ventilateur. Lorsque, de chaque côté de Tp, les tronçons Tnl et Tn2 de raccordement au ventilateur sont de longueurs égales (Lnl = Ln2 = Ln), la boucle est symétrique (Ln + Lp + Ln). La pression Pt à l'entrée de la boucle est alors égale à celle d'une branche simple (Ln + Lp/2). Le débit dans la boucle est le double de celui de (Ln + Lp/2). La boucle est équivalente à deux branches simples (Ln + Lp/2) réunies à leur extrémité fermée. Dans le 2eme cas de l'exemple ci-dessus, la transformation de la branche simple (Ln = 4 m + Lp = 20 m) en une boucle (Ln = 4 m + Lp = 20 m + Ln = 4 m), permet de limiter Pt à celle d'une branche simple (Ln = 4 m + Lp = 10 m). Pour cette boucle, on a alors: Pt 5,4 kPa, Qb = 34 10-3 m3.s ' et Pt Qb 184 W. Lorsque, de chaque côté de Tp, les longueurs Lnl et Ln2 des tronçons Tnl et Tn2 de raccordement au ventilateur sont inégales, la boucle est dissymétrique. Le calcul exact de Pt aux entrées de la boucle n'a pas de solution analytique simple. Mais on démontre que cette boucle est pratiquement équivalente à deux branches simples identiques de longueur Lp/2 pour le tronçon perforé et (Ln1+Ln2)/2 pour le tronçon non perforé, ce qui permet alors de déterminer facilement, avec une excellente approximation, la valeur de Pt aux entrées de la boucle. La boucle (Lnl = 2 m + Lp = 20 m + Ln2 = 6 m) est ainsi assimilée à deux branches simples telles que: (Ln = 4 m + Lp = 10 m) pour lesquelles le tableau des valeurs donne: Pt 5,4 kPa. A partir de cette valeur, on trouve directement sur les abaques donnant les valeurs de Pt et Qb pour les branches simples que la boucle est en réalité équivalente aux deux branches (Lnl = 2 m + Lpl = 11,5m) et (Ln2 = 6 m + Lp2 = 8,5 m) réunies, avec: Qb = 34 10"3 m3.s-', doù: Pt Qb 184 W. Examples of such simple branches: 1 st case: Lp = 10 m and Ln = 4 m, Pt 5.4 kPa, Qb = 17 10-3 m3. s'. The corresponding aeraulic power is: Pt Qb 92 W 2nd case: Lp = 20 m and Ln = 4 m, Pt 10.6 kPa, Qb = 35.5 10-3 m3.s- '. The corresponding aeraulic power is: Pt Qb z '376 W These results encourage the transformation of a simple long branch into a loop if one wants to limit the value of Pt to reduce the power of the fan. When, on each side of Tp, the fan connection sections Tn1 and Tn2 are of equal lengths (Ln1 = Ln2 = Ln), the loop is symmetrical (Ln + Lp + Ln). The pressure Pt at the entrance of the loop is then equal to that of a simple branch (Ln + Lp / 2). The rate in the loop is twice that of (Ln + Lp / 2). The loop is equivalent to two simple branches (Ln + Lp / 2) joined at their closed end. In the 2nd case of the example above, the transformation of the simple branch (Ln = 4 m + Lp = 20 m) into a loop (Ln = 4 m + Lp = 20 m + Ln = 4 m), allows to limit Pt to that of a simple branch (Ln = 4 m + Lp = 10 m). For this loop, then we have: Pt 5.4 kPa, Qb = 34 10-3 m3.s' and Pt Qb 184 W. When, on each side of Tp, the lengths Lnl and Ln2 of the sections Tnl and Tn2 of connection to the fan are uneven, the loop is asymmetrical. The exact calculation of Pt at the inputs of the loop has no simple analytical solution. But it is shown that this loop is practically equivalent to two identical single branches of length Lp / 2 for the perforated section and (Ln1 + Ln2) / 2 for the non-perforated section, which then makes it possible to easily determine, with an excellent approximation, the value of Pt at the inputs of the loop. The loop (Lnl = 2 m + Lp = 20 m + Ln2 = 6 m) is thus assimilated to two simple branches such that: (Ln = 4 m + Lp = 10 m) for which the table of values gives: Pt 5, 4 kPa. From this value, we find directly on the charts giving the values of Pt and Qb for the simple branches that the loop is actually equivalent to the two branches (Lnl = 2 m + Lpl = 11,5m) and (Ln2 = 6 m + Lp2 = 8.5 m) combined, with: Qb = 34 10 -3 m -3, where: Pt Qb 184 W.

Aux valeurs de Pt calculées ci-dessus qui comprennent les pertes de charge régulières il faut maintenant ajouter les pertes de charge singulières, en particulier celles de tous les coudes insérés en différents points dans chaque branche ou boucle du réseau. Avec un tableur, il est facile d'établir des tableaux de valeurs et des abaques donnant, pour chaque canalisation de diamètres D, les résultats des calculs de pertes de charge singulières des différents types de coudes utilisés en fonction du débit d'air qui les traverse. Par simple lecture des tableaux de valeurs ou des abaques on obtient alors directement la valeur de la perte de charge de chaque coude placé en un point donné d'une branche ou d'une boucle en fonction du débit en ce point. At the values of Pt calculated above which include the regular pressure losses it is now necessary to add the singular pressure drops, in particular those of all the bends inserted at different points in each branch or loop of the network. With a spreadsheet, it is easy to establish tables of values and charts giving, for each pipe of diameters D, the results of calculations of singular head losses of the different types of bends used according to the air flow which crosses. By simply reading the tables of values or charts then one obtains directly the value of the pressure drop of each bend placed at a given point of a branch or a loop depending on the flow at this point.

La figure 4 montre par exemple un abaque qui donne la perte de charge P90 de coudes à 90° pour des canalisations de diamètre D = 33 10"3 m et qui ont pour rayons de courbure: r = 2 D et r = 5 D. Dans un tronçon Tp, chaque coude introduit une variation de Ps égale à sa perte de charge. Quelle variation de débit des jets d'air en résulte-t-il? Un exemple d'application va 15 permettre d'élucider cette question. Considérons donc une boucle périmétrique symétrique Bps (Ln = 4 m + Lp = 20 m + Ln = 4 m), avec un diamètre de canalisation D = 0,033 m, d = 0,5 m, t = 5 10"3 m, qo = 8 10-4 m3.s-', et comportant: 20 - quatre coudes C2, à 90° et à rayon de courbure r = 2 D, placés sur Tp à 7,5 m et 2,5 m de chacune de ses deux extrémités. Compte tenu du débit en ces points, les pertes de charge de ces coudes sont respectivement de 4,7 Pa et 33,5 Pa. Les variations de débit des jets dues à la présence de ces coudes sont alors successivement de 0,057 % et 0,34 % au passage de chacun d'eux dans le sens croissant du débit. Le calcul complet indique que 25 l'augmentation correspondante du débit Qb de la boucle est de 0,13 %, ce qui est négligeable, - trois coudes C5, à 90° et à rayon de courbure r = 5 D, placés sur chaque Tn. Ils sont traversés par le même débit Qb. Les pertes de charge sur Tn sont de 35,6 Pa par coude et sans incidence sur le débit Qb. 30 En ce qui concerne la pression Pt à l'entrée de la boucle, les pertes de charge Pc à ajouter pour tous les coudes sont donc: Pc = 4,7 + 33,5 + 3 x 35,6 = 139 Pa. En pratique, la prise en compte des coudes consiste donc simplement à ajouter leurs pertes de charge Pc, comme cet exemple le montre, à la pression Pt calculée précédemment pour la branche ou la boucle sans coude. Quant à la valeur du débit Qb de la branche ou de la boucle sans coude calculée précédemment, elle reste pratiquement inchangée. Pv = Pt + Pc est la pression à appliquer à l'entrée de la branche ou de la boucle pour obtenir le débit Qb qui assurera le balayage prévu. C'est la pression totale que le ventilateur 5 doit fournir. Dans l'exemple ci-dessus, on a: Pv = Pt + Pc = 5391 + 139=5530 Pa etQb=0,034m3.s'. La puissance aéraulique à fournir pour cette boucle est donc: Pv Qb = 188 W. La puissance électrique correspondante absorbée par le ventilateur, avec un rendement du moteur d'environ 50 %, est alors d'environ 400 W. 10 L'uniformité du balayage est caractérisée par la variation relative Aq/q du débit des jets d'air tout au long des tronçons perforés Tp. Des calculs effectués, pour chaque diamètre D, en fonction de leur longueur Lp, il ressort en particulier les quelques repères utiles suivants pour faciliter l'établissement d'avant projets de réseaux. Pour les branches simples, avec d = 0,5 m, t = 5 10-3 m et qo = 8 104 m3.s-', les 15 valeurs de Aq/q (%) en fonction de Lp (m) sont: - pour D = 0,033 m: Aq/q = 10 % pour 13,5 m, 20 % pour 17 m, 30 % pour 20 m, - pour D = 0,040 m: Aq/q = 10 % pour 18,5 m, 20 % pour 23,5 m, 30 % pour 27,5 m, - pour D = 0,052 m: Aq/q = 10 % pour 28,5 m, 20 % pour 36,5 m, 30 % pour 42.5 m. Et les pressions Pt (kPa) qui correspondes à ces valeurs de Lp sont: 20 - pour D = 0,033 m: Pt = 5,5 kPa pour 13,5 m, 6,7 kPa pour 17 m, 8,2 kPa pour 20 m, - pour D = 0,040 m: Pt = 5,4 kPa pour 18,5 m, 6,6 kPa pour 23,5 m, 8 kPa pour 27,5 m, - pour D = 0,052 m: Pt = 5,3 kPa pour 28,5 m, 6,5 kPa pour 36,5 m, 7.8 kPa pour 42.5 m. Pour les boucles, les valeurs de Aq/q et Pt sont les mêmes que ci-dessus pour des longueurs Lp doubles de celles des branches simples. On a par exemple pour D = 0,052 m: 25 Aq/q = 10 % et Pt = 5,3 kPa pour Lp = 57 m. Rappelons que, pour les circuits d'aspiration, le calcul des dépressions est identique à celui des surpressions présentés ci-dessus pour les circuits de soufflage. Tous les éléments nécessaires aux calculs des réseaux aérauliques du système selon l'invention sont donc définis ci dessus. Ces calculs sont faciles à réaliser au moyen des 30 tableaux de valeurs et des abaques préétablis pour les canalisations des différents diamètres D tels que ceux des exemples présentés sur les figures 2, 3 et 4 pour D = 0,033 m. Pour la réhabilitation d'un bâtiment, en fonction du nombre de ses pièces et de leurs dimensions, différentes configurations de réseaux peuvent être choisies. Dans chaque cas, il s'agit d'assurer un balayage uniforme de tous les murs humides concernés dans le bâtiment avec une faible puissance électrique absorbée par les ventilateurs du (ou des) réseau(x) du système. On cherchera donc à minimiser les valeurs des pressions que les ventilateurs doivent fournir. Les quelques exemples de valeurs donnés ci-dessus ont été choisis pour montrer qu'il est aisé de trouver des solutions pour uniformiser le balayage avec de faibles variations relatives Aq/q et minimiser les puissances absorbées par un choix judicieux des canalisations à utiliser. La durée Db du balayage est déterminée pour éliminer au mieux l'humidité dans l'espace d'assainissement. C'est-à-dire pour qu'à la fin de l'opération la valeur d'humidité absolue Hi(t), variable en fonction du temps t, de l'air contenu dans l'espace d'assainissement soit proche de la valeur d'humidité absolue He de l'air neuf. He, qui est fonction des conditions météorologiques, est supposée constante pendant la durée Db, brève, de chaque balayage. Par définition, Hi(t) et He sont les masses d'eau contenues par unité de masse d'air. La masse totale d'eau E(t) contenue, à l'instant t, dans l'espace d'assainissement de volume V est: E(t) = p V Hi(t), p étant la masse volumique moyenne de l'air. Le soufflage et l'aspiration ayant chacun un débit total de valeur Q, la masse d'eau AE(t) extraite pendant le temps At au cours d'un balayage est: AE(t) = [û p Q Hi(t) + p Q He] At et pour At û* dt, on a: AE(t) û* dE(t) = d[p V Hi(t)] d'où: d[p V Hi(t)] = [û p Q Hi(t) + p Q He] dt soit: dHi(t) / dt + QN Hi(t) = QN He La solution de cette équation différentielle est: Hi(t) = He + [Hi(0) û He] exp (- Q t / V) dans laquelle Hi(0) est la valeur initiale d'humidité absolue à l'instant t = 0 de début du 25 balayage. Il en résulte en particulier que l'on obtient Hi(t) He pour (Q t / V) > 5. C'est-à-dire qu'il suffit d'insuffler et extraire 5 fois le volume V pour réaliser un balayage tant que Hi(0) reste inférieure à la limite de saturation, ce qu'un balayage quotidien permet d'assurer. La durée minimale du balayage est alors: Db = 5 V / Q. Dans le cas, par 30 exemple, d'un local équipé du système selon l'invention avec une surface des murs humides de 80 m2, un espace d'assainissement de 3 cm et un débit Q de 0,068 m3.s-t, la durée minimale du balayage est: Db = 5 x ( 80x 0.03) / 0.068 180 s, soit 3 mn. 11 A chaque balayage, la température de l'air contenu dans l'espace d'assainissement varie de la valeur initiale To à la valeur finale Tf . Selon les cas, la variation de chaleur correspondante AC dans l'espace d'assainissement sera soit une perte de chaleur (si Tf < To), soit un apport de chaleur (si Tf > To): AC = cp p V (Tf -To), cp étant la capacité calorifique massique de l'air à pression constante. Dans le cas de l'application numérique considérée ci-dessus, on obtient: IACI = 1,005.103 x 1,29 x (80x0,03) x ITf - Toi (J ) Pour ITf -Toi =10 K par exemple, 'AC I = 8,6 Wh par balayage, soit une consommation annuelle négligeable puisque, même avec 200 jours de chauffage, elle 10 n'excède pas 2 kWh. Le dessin en perspective de la figure 5 montre, dans un cas d'application du système d'assainissement selon l'invention, le principe de la disposition des éléments d'une partie de l'installation dans un bâtiment. Dans le grenier: 15 - une canalisation (11) pour l'entrée de l'air neuf et un ventilateur (12) de soufflage, - une canalisation (13) pour la sortie de l'air humide et un ventilateur (14) d'aspiration, - un programmateur horaire (15) pour commander la marche des ventilateurs. Dans une pièce en ré de chaussée: - des canalisations de soufflage de l'air neuf formant une boucle périmétrique (16), 20 - des canalisations d'aspiration de l'air humide formant une boucle périmétrique (17), - des supports intercalaires appropriés (18), posés verticalement sur les murs, sur lesquels sera fixée la séparation étanche qui fermera l'espace d'assainissement. Les canalisations de soufflage sont posées au niveau du sol sur les murs humides du local et les canalisations d'aspiration sont posées au niveau du plafond. Toutes les 25 canalisations, les coudes, C5 (19) et C2 (20), et les éléments de fixation aux murs sont en matière plastique pour résister sans dommage à l'humidité. Et comme ces composants en matière plastique seront protégés des rayonnements lumineux et ultraviolets, leur pérennité est assurée. Soufflage et aspiration sont produits dans ce cas d'application par les boucles 30 périmétriques (16) et (17) semblables à la boucle Bps considérée dans l'exemple présenté ci-dessus: (Ln = 4 m avec 3 coudes C5 + Lp = 20 m avec 4 coudes C2 + Ln = 4 m avec 3 coudes C5). FIG. 4 shows, for example, an abacus which gives the pressure drop P 90 of bends at 90 ° for pipes of diameter D = 33 × 10 -3 m and which have radii of curvature: r = 2 D and r = 5 D. In a section Tp, each elbow introduces a variation of Ps equal to its pressure drop, which variation in flow rate of the air jets results therefrom An example of application will make it possible to clarify this question. therefore a symmetric perimetric loop Bps (Ln = 4 m + Lp = 20 m + Ln = 4 m), with a pipe diameter D = 0.033 m, d = 0.5 m, t = 5 10 -3 m, qo = 8 10-4 m3.s- ', and comprising: 20 - four bends C2, at 90 ° and with a radius of curvature r = 2 D, placed on Tp at 7.5 m and 2.5 m from each of its two ends. Given the flow at these points, the pressure losses of these elbows are respectively 4.7 Pa and 33.5 Pa. The variations in jet flow due to the presence of these bends are then successively 0.057% and 0, 34% when passing each of them in the increasing direction of flow. The complete calculation indicates that the corresponding increase in the flow rate Qb of the loop is 0.13%, which is negligible, - three bends C5, at 90 ° and with a radius of curvature r = 5D, placed on each Tn . They are crossed by the same flow Qb. The pressure drops on Tn are 35.6 Pa per elbow and without impact on the flow Qb. With regard to the pressure Pt at the inlet of the loop, the pressure losses Pc to be added for all the elbows are therefore: Pc = 4.7 + 33.5 + 3 × 35.6 = 139 Pa. In practice, taking elbows into account therefore simply consists in adding their pressure drops Pc, as this example shows, to the pressure Pt previously calculated for the branch or the loop without a bend. As for the value of the flow Qb of the branch or the loop without bend calculated previously, it remains virtually unchanged. Pv = Pt + Pc is the pressure to be applied to the input of the branch or the loop to obtain the flow Qb which will ensure the planned sweeping. This is the total pressure that the fan 5 must provide. In the example above, we have: Pv = Pt + Pc = 5391 + 139 = 5530 Pa and Qb = 0.034m3.s'. The aeraulic power to be supplied for this loop is therefore: Pv Qb = 188 W. The corresponding electrical power absorbed by the fan, with an efficiency of the motor of approximately 50%, is then about 400 W. The uniformity of the Scavenging is characterized by the relative variation Aq / q of the flow rate of the air jets throughout the perforated sections Tp. Calculations carried out, for each diameter D, according to their length Lp, it appears in particular the following some useful references to facilitate the establishment of preliminary projects of networks. For single branches, with d = 0.5 m, t = 5 10-3 m and qo = 8 104 m 3 · s -1, the values of Aq / q (%) as a function of Lp (m) are: - for D = 0.033 m: Aq / q = 10% for 13.5 m, 20% for 17 m, 30% for 20 m, - for D = 0.040 m: Aq / q = 10% for 18.5 m, 20% for 23.5 m, 30% for 27.5 m, - for D = 0.052 m: Aq / q = 10% for 28.5 m, 20% for 36.5 m, 30% for 42.5 m. And the pressures Pt (kPa) that correspond to these Lp values are: - for D = 0.033 m: Pt = 5.5 kPa for 13.5 m, 6.7 kPa for 17 m, 8.2 kPa for 20 m, - for D = 0.040 m: Pt = 5.4 kPa for 18.5 m, 6.6 kPa for 23.5 m, 8 kPa for 27.5 m, - for D = 0.052 m: Pt = 5, 3 kPa for 28.5 m, 6.5 kPa for 36.5 m, 7.8 kPa for 42.5 m. For loops, the values of Aq / q and Pt are the same as above for lengths Lp double those of single branches. For example, for D = 0.052 m: 25 Aq / q = 10% and Pt = 5.3 kPa for Lp = 57 m. Remember that, for the suction circuits, the calculation of the depressions is identical to that of the overpressures presented above for the blowing circuits. All the elements necessary for the calculations of the ventilation networks of the system according to the invention are thus defined above. These calculations are easy to perform by means of tables of values and pre-established charts for pipes of different diameters D such as those of the examples shown in Figures 2, 3 and 4 for D = 0.033 m. For the rehabilitation of a building, depending on the number of rooms and their dimensions, different network configurations can be chosen. In each case, it is a question of ensuring a uniform sweeping of all the wet walls concerned in the building with a low electric power absorbed by the fans of the (or) network (s) of the system. We will try to minimize the values of the pressures that the fans must provide. The few examples of values given above have been chosen to show that it is easy to find solutions to standardize the scanning with small relative variations Aq / q and to minimize the power absorbed by a judicious choice of the pipes to be used. The duration Db of the sweep is determined in order to best eliminate the humidity in the sanitation space. That is to say that at the end of the operation the absolute humidity value Hi (t), variable as a function of time t, of the air contained in the sanitation space is close to the absolute humidity value He of fresh air. He, which is a function of the meteorological conditions, is assumed constant for the duration Db, brief, of each scan. By definition, Hi (t) and He are the masses of water contained per unit mass of air. The total mass of water E (t) contained, at time t, in the volume clearance space V is: E (t) = p V Hi (t), p being the average density of the 'air. Since the blowing and suction each have a total flow rate Q, the water mass AE (t) extracted during the time At during a sweep is: AE (t) = [û p Q Hi (t) + p Q He] At and for At û * dt, we have: AE (t) û * dE (t) = d [p V Hi (t)] where: d [p V Hi (t)] = [û p Q Hi (t) + p Q He] dt is: dHi (t) / dt + QN Hi (t) = QN He The solution of this differential equation is: Hi (t) = He + [Hi (0) ) û He] exp (- Q t / V) in which Hi (0) is the initial value of absolute humidity at time t = 0 at the beginning of the scan. This results in particular that we obtain Hi (t) He for (Q t / V)> 5. That is to say that it is sufficient to insufflate and extract 5 times the volume V to perform a scan as long as Hi (0) remains below the saturation limit, which a daily scan can ensure. The minimum duration of the sweep is then: Db = 5 V / Q. In the case, for example, of a room equipped with the system according to the invention with a wet wall surface of 80 m2, a sanitation space of 3 cm and a flow Q of 0.068 m3.st, the minimum duration of the scan is: Db = 5 x (80x 0.03) / 0.068 180 s, or 3 min. At each sweep, the temperature of the air contained in the sanitation space varies from the initial value To to the final value Tf. Depending on the case, the corresponding heat variation AC in the sanitation space will be either a heat loss (if Tf <To) or a heat input (if Tf> To): AC = cp p V (Tf - To), where cp is the mass heat capacity of the air at constant pressure. In the case of the numerical application considered above, we obtain: IACI = 1.005 × 10 3 × 1.29 × (80 × 0.03) × ITf - You (J) For ITf -To = 10 K for example, 'AC I = 8.6 Wh per sweep, ie a negligible annual consumption since, even with 200 days of heating, it does not exceed 2 kWh. The drawing in perspective of Figure 5 shows, in a case of application of the sanitation system according to the invention, the principle of the arrangement of the elements of a part of the installation in a building. In the attic: - a duct (11) for the intake of fresh air and a fan (12) blowing, - a duct (13) for the output of moist air and a fan (14) d suction, - a time programmer (15) for controlling the operation of the fans. In a room in ground floor: - ducts of fresh air blowing forming a perimetric loop (16), 20 - ducts of aspiration of the humid air forming a perimetric loop (17), - interposed supports appropriate (18), placed vertically on the walls, on which will be attached the sealed partition that will close the sanitation area. The blower pipes are laid at floor level on the damp walls of the room and the suction pipes are laid at the ceiling. All channels, elbows, C5 (19) and C2 (20), and the wall fasteners are made of plastic material to withstand moisture damage without damage. And as these plastic components will be protected from light and ultraviolet radiation, their durability is ensured. Blow and suction are produced in this case of application by the perimeter loops (16) and (17) similar to the Bps loop considered in the example presented above: (Ln = 4 m with 3 bends C5 + Lp = 20 m with 4 elbows C2 + Ln = 4 m with 3 elbows C5).

Supposons que cette installation concerne également une pièce contiguë (21) de mêmes dimensions, équipée elle aussi avec des boucles périmétriques et que, pour simplifier la présentation, les 4 boucles de ce système soient identiques à la boucle Bps. Dans ce cas, les 2 ventilateurs de l'installation ont chacun à fournir un débit Q = 0,068 m3.s-1 avec Pv 5,5 kPa, soit une puissance aéraulique Pv Q 400 W. Pour un rendement d'environ 50 % de leur moteur électrique, la puissance absorbée A par les deux ventilateurs du système est: A = 2 [( Pv Q) / 0,5)] 1600 W. Avec une surface des murs humides de 80 m2 et un espace d'assainissement de 3 cm, la durée minimale du balayage est, selon l'exemple présenté ci-dessus: Db 180 s, soit 3 mn. La consommation annuelle d'énergie Ea pour les deux ventilateurs du système est: Ea = 365 [(A Db) / 3600] 30 kWh. Le coût correspondant est donc très faible. Selon les cas d'application, les éléments installés ci-dessus dans le grenier peuvent aussi bien être situés en tout autre endroit du bâtiment afin d'optimiser l'installation du système en fonction de la configuration des locaux à réhabiliter et des conditions particulières à satisfaire. Dans les calculs précédents, la pression de pesanteur (p.g.Az) relative à la différence de cote Az entre les canalisations de soufflage ou d'aspiration et les ventilateurs correspondants n'a pas été prise en compte car cette pression est toujours très faible et peut donc être négligée dans le cadre du système selon l'invention. En effet, pour Az = 3 m par exemple, elle est de 38 Pa, ce qui est négligeable par rapport aux valeurs de Pv calculées ci-dessus. Pour les réseaux de distribution de fluides du bâtiment et de l'industrie, des logiciels de calcul sont maintenant disponibles sur le marché. Ils permettent d'effectuer simplement et rapidement les calculs du dimensionnement des diverses canalisations et des valeurs des pertes de charge, des débits, et des vitesses des fluides. De même, pour le système aéraulique selon l'invention, un logiciel spécifique sera avantageusement développé pour effectuer de manière automatique tous les calculs définis ci dessus. Ce logiciel permettra alors d'obtenir tous les résultats de calculs nécessaires pour établir encore plus simplement et plus rapidement les projets de réseaux du système selon l'invention pour toutes ses applications. Après l'installation de toutes les canalisations, un essai en soufflage de chaque réseau permet de réaliser le contrôle de son fonctionnement. Il suffit de vérifier avec un anémomètre que le soufflage est bon à chaque trou. En fait, un simple moulinet à vent bien utilisé suffit. Ce contrôle révèle tout défaut de réalisation et permet d'y remédier avant de poser la séparation étanche. C'est avec une toile plastique fixée sur les supports intercalaires appropriés (18) que l'on réalise la séparation étanche (2) qui ferme chaque espace d'assainissement (7). Cet espace fermé constitue alors une interface inaltérable qui assure, pour l'humidité, un découplage total et définitif entre les murs et l'intérieur des locaux. Grâce à cette interface inaltérable, et en association avec elle, on peut alors avantageusement réaliser, selon les besoins, une isolation thermique et une isolation phonique intérieures qui resteront durablement saines et amélioreront le confort des locaux. Suppose that this installation also concerns a contiguous room (21) of the same dimensions, also equipped with perimeter loops and that, to simplify the presentation, the 4 loops of this system are identical to the Bps loop. In this case, the two fans of the installation each have to provide a flow rate Q = 0.068 m³s-1 with Pv 5.5 kPa, ie a Pv Q 400 W aeraulic power. For a yield of approximately 50% of their electric motor, the power absorbed A by the two fans of the system is: A = 2 [(Pv Q) / 0.5)] 1600 W. With a wet wall surface of 80 m2 and a sanitation space of 3 cm, the minimum duration of scanning is, according to the example presented above: Db 180 s, or 3 min. The annual energy consumption Ea for the two fans of the system is: Ea = 365 [(A Db) / 3600] 30 kWh. The corresponding cost is therefore very low. Depending on the application, the elements installed above in the attic can also be located anywhere else in the building to optimize the installation of the system depending on the configuration of the premises to be rehabilitated and the conditions specific to satisfied. In the previous calculations, the gravitational pressure (pgAz) relative to the difference in dimension Az between the supply or suction lines and the corresponding fans has not been taken into account because this pressure is always very low and can therefore be neglected in the context of the system according to the invention. Indeed, for Az = 3 m for example, it is 38 Pa, which is negligible compared to the values of Pv calculated above. For building and industrial fluid distribution networks, computation software is now available on the market. They make it possible to carry out simply and quickly the calculations of the sizing of the various pipes and the values of the pressure drops, flows, and velocities of the fluids. Similarly, for the air flow system according to the invention, a specific software will be advantageously developed to perform automatically all the calculations defined above. This software will then obtain all the calculation results necessary to establish even more simply and faster network projects of the system according to the invention for all its applications. After the installation of all the pipes, a blowing test of each network makes it possible to carry out the control of its operation. Just check with an anemometer that the blow is good at each hole. In fact, a simple windmill well used enough. This control reveals any defect of realization and makes it possible to remedy it before laying the watertight separation. It is with a plastic cloth fixed on the appropriate intermediate supports (18) that the sealed partition (2) is made which closes off each sanitation space (7). This closed space is then an unalterable interface that ensures, for moisture, a total and definitive decoupling between the walls and the interior of the premises. Thanks to this unalterable interface, and in combination with it, it can then advantageously achieve, as needed, an internal thermal insulation and sound insulation that will remain durably sound and improve the comfort of the premises.

Pour l'isolation thermique des murs, la présence de la lame d'air de l'espace d'assainissement apporte sa propre contribution. Pour une épaisseur de 3 cm de l'espace non ventilé, la résistance thermique (entre les balayages) est voisine de 1 m2 K/W, ce qui correspond à une épaisseur de 4 cm de laine de roche ou de laine de verre. Dans le cas, par exemple, d'un mur ancien pour lequel la résistance de l'isolation thermique requise est de 3 m2 I(/W, il suffit, avec le système selon l'invention, d'une épaisseur de 8 cm d'isolant. Sans l'espace d'assainissement du système, il aurait fallu 12 cm d'isolant et cet isolant aurait progressivement perdu son pouvoir d'isolation en se chargeant d'humidité avec les conséquences néfastes qui en résultent (ce qui se produit en quelques mois seulement dans des locaux très humides). For the thermal insulation of walls, the presence of the air space of the sanitation space brings its own contribution. For a thickness of 3 cm of the unventilated space, the thermal resistance (between sweeps) is close to 1 m2 K / W, which corresponds to a thickness of 4 cm of rock wool or glass wool. In the case, for example, of an old wall for which the resistance of the required thermal insulation is 3 m 2 I / W, it is sufficient, with the system according to the invention, to have a thickness of 8 cm. Without the system sanitation space, it would have taken 12 cm of insulation and this insulation would have progressively lost its insulation power by loading moisture with the resulting adverse consequences (what happens in a few months only in very humid premises).

Pour l'isolation phonique des murs, la lame d'air de l'espace d'assainissement et l'isolant, thermique et/ou phonique, placé devant la séparation étanche, assurent à la fois un découplage et une absorption des sons entre le mur et la contre cloison ou les plaques de parement. C'est le principe bien connu des doubles cloisons, moyen le plus efficace pour s'opposer à la transmission des sons au travers des parois et des murs dans les locaux. La nature de l'isolant thermique et/ou phonique et son épaisseur sont bien sûr choisis en fonction de l'isolation phonique requise. La première réalisation du système selon l'invention a permis de réaliser avec succès en 2001 une salle de musique confortable dans un bâtiment ancien inutilisable auparavant à cause de son insalubrité inhérente à l'humidité de ses murs en briques poreuses. Aucune dégradation ne s'est produite depuis et le confort dans cette salle est toujours le même en 2008, ce qui prouve l'efficacité et la durabilité de cette réhabilitation. La mise en oeuvre du système selon l'invention s'effectue sans apporter de changement gênant pour le fonctionnement des murs anciens concernés. Aucun revêtement limitant l'évaporation n'étant appliqué en leur surface, leur structure capillaire est totalement respectée et leur équilibre hygroscopique n'est pas perturbé. Si les murs concernés nécessitent des réparations, leur réhabilitation est à faire dans le respect de la construction d'origine pour préserver impérativement cet équilibre hygroscopique. Ces conditions sont en plein accord avec les recommandations faites actuellement par les spécialistes de la réhabilitation durable qui préconisent de laisser "respirer" les murs pour préserver le fonctionnement et la santé des bâtiments anciens et assurer ainsi leur pérennité (Jean-Pierre OLIVA, Murs anciens, Laissez les respirer, Les quatre saisons du jardinage N° 139). Avec le système selon l'invention, laisser respirer les murs humides offre également l'avantage d'améliorer le confort intérieur des locaux lorsqu'il fait chaud. Un bienfait dont bénéficient les locaux humides est celui du refroidissement naturel que l'on ressent de manière flagrante en pénétrant dans de tels locaux lorsqu'il fait chaud. Le principe est le même que celui des récipients en terre cuite poreuse utilisés dans les pays chauds pour conserver fraîche l'eau qu'il contiennent. Le phénomène physique en jeu est bien connu, c'est la chaleur latente de vaporisation de l'eau à la surface des murs, ou du récipient, qui crée le refroidissement par échange thermique. Avant le développement des dispositifs de climatisation, il était habituel d'humidifier les sols et/ou l'air des locaux pour obtenir un rafraîchissement par évaporation dans ces locaux par temps de canicule. Mais l'inconvénient était alors que pour en bénéficier il fallait aussi supporter la gène due à l'importante humidité de l'air inhérente à cette pratique. Avec le système selon l'invention on profite d'un rafraîchissement sans cette gène puisqu'à l'intérieur du bâtiment le phénomène d'évaporation reste confiné dans l'espace d'assainissement. De même, la gène habituellement créée par la présence directe de la surface froide des murs dans les locaux humides n'existe pas non plus, ce qui est un élément de confort supplémentaire. Le rafraîchissement obtenu dépend de beaucoup de facteurs, les deux points mentionnées précédemment en font partie. Les phénomènes physiques en jeu sont nombreux et complexes et il s'y ajoute l'aspect physiologique. C'est notre système sensoriel qui apprécie l'importance du rafraîchissement ressenti dans un contexte donné. Il y a une similitude de principe avec les deux aspects du son: l'aspect physique, relatif aux sources sonores et aux milieux de propagation, et l'aspect physiologique, relatif à notre système auditif. La quantification objective du refroidissement obtenu dans des conditions données, qui s'exprimerait sous la forme d'une différence de température ne représente pas à elle seule le rafraîchissement ressenti. La composante subjective, variable selon les individus et les circonstances est importante. For the soundproofing of the walls, the air space of the sanitation space and the thermal and / or sound insulation, placed in front of the watertight partition, ensure both a decoupling and a sound absorption between the wall and counter partition or facing plates. This is the well-known principle of double walls, the most effective way to oppose the transmission of sound through the walls and walls in the premises. The nature of the thermal and / or sound insulation and its thickness are of course chosen according to the sound insulation required. The first embodiment of the system according to the invention made it possible to successfully carry out in 2001 a comfortable music room in an old building previously unusable because of its insalubrity inherent to the moisture of its porous brick walls. No degradation has occurred since and the comfort in this room is still the same in 2008, which proves the efficiency and sustainability of this rehabilitation. The implementation of the system according to the invention is carried out without making any inconvenient change to the operation of the old walls concerned. No coating limiting the evaporation is applied on their surface, their capillary structure is completely respected and their hygroscopic equilibrium is not disturbed. If the walls concerned require repairs, their rehabilitation must be done in compliance with the original construction to preserve imperatively this hygroscopic balance. These conditions are in full agreement with the recommendations currently made by specialists in sustainable rehabilitation who advocate letting "breathe" the walls to preserve the functioning and health of old buildings and thus ensure their sustainability (Jean-Pierre OLIVA, Ancient walls , Let them breathe, The Four Seasons of Gardening N ° 139). With the system according to the invention, breathe the wet walls also offers the advantage of improving the interior comfort of the premises when it is hot. A benefit enjoyed by damp rooms is that of the natural cooling that is blatantly felt when entering such premises when it is hot. The principle is the same as the porous terracotta containers used in hot countries to keep fresh the water it contains. The physical phenomenon involved is well known, it is the latent heat of vaporization of the water on the surface of the walls, or the container, which creates the cooling by heat exchange. Before the development of air conditioning devices, it was usual to humidify the floors and / or the air of the premises to obtain a cooling by evaporation in these premises in hot weather. But the disadvantage was then that to benefit it also had to support the gene due to the high humidity of the air inherent in this practice. With the system according to the invention, we benefit from a cooling without this gene since inside the building the phenomenon of evaporation remains confined in the sanitation space. Similarly, the gene usually created by the direct presence of the cold surface of the walls in damp rooms does not exist either, which is an additional element of comfort. The refreshment obtained depends on many factors, the two points mentioned above are part of it. The physical phenomena involved are numerous and complex and the physiological aspect is added to it. It is our sensory system that appreciates the importance of the refreshment felt in a given context. There is a similarity of principle with the two aspects of sound: the physical aspect, relating to sound sources and propagation media, and the physiological aspect, relative to our auditory system. The objective quantification of the cooling obtained under given conditions, which would be expressed as a difference in temperature, does not in itself represent the refreshment felt. The subjective component, variable according to individuals and circumstances is important.

Dans le cadre de la présente invention on s'est limité à constater le bien-être de la fraîcheur réellement ressentie lors des périodes de canicule dans les locaux avec murs humides équipés du système selon l'invention alors qu'une chaleur difficile à supporter régnait partout ailleurs dans l'habitat non équipé de moyens spécifiques pour s'en affranchir. Une comparaison rigoureuse est difficile à réaliser brièvement puisque chacun des nombreux paramètres en jeu est susceptible à lui seul de biaiser les observations faites: exposition et ensoleillement des locaux, inertie des murs, leur isolation thermique, ventilation interne... Mais, après plusieurs années, le résultat de la comparaison faite tout au long des étés est indéniablement en faveur des locaux dotés du système selon l'invention. Les rafraîchissements ressentis sont bien sûr plus faibles que ceux que peuvent produire les installations de climatisation. Mais le respect de l'environnement est assuré: énergie consommée négligeable et pas de risque de rejets de gaz polluant dans l'atmosphère, ce qui n'est pas le cas avec la climatisation active. La réhabilitation durable de bâtiments anciens comportant des murs humides peut avantageusement être réalisée avec le système selon l'invention dans tous les cas où leurs murs humides peuvent être recouverts intérieurement d'une paroi. Il est en effet alors possible d'insérer l'espace d'assainissement du système entre les murs et cette paroi quelle que soit sa constitution: plaques de parement ou contre cloison, avec ou sans interposition d'une isolation thermique et/ou phonique. L'installation du système peut s'effectuer dans n'importe quel type de bâtiment, petit ou grand, puisque toutes les configurations et les étendues de réseaux de soufflage et d'aspiration sont réalisables. Un autre avantage important du système est son faible coût. En effet, ses composants sont peu onéreux et leur pose est aisée. Le champ des applications du système selon l'invention est donc très vaste. Les succès obtenus avec les premières réalisations, expérimentales et prototypes, justifient donc pleinement le développement industriel. In the context of the present invention, it has been limited to ascertain the well-being of the freshness actually felt during hot weather periods in rooms with damp walls equipped with the system according to the invention, whereas a heat that is difficult to bear prevails. everywhere else in the habitat not equipped with specific means to overcome it. A rigorous comparison is difficult to achieve briefly since each of the many parameters involved is likely to bias the observations made: exposure and sunshine of the premises, inertia of the walls, their thermal insulation, internal ventilation ... But after several years the result of the comparison made throughout the summers is undeniably in favor of premises equipped with the system according to the invention. The refreshments felt are of course lower than those that can be produced by air conditioning systems. But the respect of the environment is ensured: energy consumed negligible and no risk of releases of pollutant gas into the atmosphere, which is not the case with active air conditioning. The sustainable rehabilitation of old buildings with wet walls can advantageously be achieved with the system according to the invention in all cases where their wet walls can be covered internally with a wall. It is indeed possible to insert the system sanitation space between the walls and this wall regardless of its constitution: facing plates or against partition, with or without interposition of a thermal insulation and / or sound. The installation of the system can be carried out in any type of building, small or large, since all the configurations and the expanses of networks of blowing and aspiration are realizable. Another important advantage of the system is its low cost. Indeed, its components are inexpensive and their installation is easy. The field of applications of the system according to the invention is therefore very broad. The successes achieved with the first realizations, experimental and prototypes, therefore fully justify the industrial development.

Claims

1) Aeraulic sanitation system for the sustainable rehabilitation of premises with damp walls, characterized in that: - inside the premises, a sanitation space (7) enclosing a thin air gap is produced between each wet wall (1) and a sealed partition (2) closing this space, - perforated pipes (3) are placed on the floor (9) in each sanitation space and are connected with non-perforated pipes to a ventilation fan. blowing (12) fresh air taken outside the building, - perforated pipes (4) are placed under the ceiling (10) in each sanitation space and are connected with non-perforated pipes to a fan of suction (14) of the moist air discharged outside the building, - the blowing is carried out in the sanitation areas (7) by air jets that bloom, between wall (1) and tight separation (2) close to one on the other side, and by double Coanda effect and induction effect conjugate, effectively expel moisture from the bottom of the walls mixed with air by pulling it upwards, - blowing and suction, carried out from distributed way by means of perforated pipes (3) and (4), are implemented simultaneously to uniformly evacuate the moist air contained in each sanitation space (7), - a moisture sweep in each space of sanitation (7) is achieved totally by renewing five times the volume of the air that it contains, - said scanning carried out daily in an automatic way ensures permanently the systematic evacuation of moisture in each sanitation space (7) - Each sanitation space (7) swept daily is an unalterable interface which, for moisture, ensures a total and definitive decoupling between the wall (1) and the interior of the room.

2) ventilation aeration system according to claim 1 characterized in that the networks of blowing and suction are composed of simple branches and / or loops (16, 17), each consisting of one or more sections of perforated pipes and one or more unperforated pipe sections, and the tree and / or star network structure is optimally determined for each application by means of system-specific rules.

3) aeration air system according to claims 1 or 2 characterized in that all the specifications of the pipes and the characteristics of the blower (12) and suction (14) are optimally determined to obtain its proper operation in each application case thanks to specific pre-established tables and / or charts which give all the required values or thanks to a specific software which, when it has been developed, will give all these required values more simply and quickly.