FR2922604A1 - Procede de commande d'une operation de demarrage d'un moteur a combustion interne - Google Patents

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Abstract

Procédé de commande d'une opération de démarrage d'un moteur à combustion interne, selon lequel on commence à entraîner le moteur à combustion interne à l'aide d'une machine électrique et on maintient l'entraînement pour mettre le moteur à combustion interne dans un mouvement indépendant.On termine l'entraînement du moteur à combustion interne avant que ne se produise la première combustion dans le moteur à combustion interne.

Description

Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de commande d'une opération de démarrage d'un moteur à combustion interne, selon lequel on commence à entraîner le moteur à combustion interne à l'aide d'une machine électrique et on maintient l'entraînement pour mettre le moteur à combustion interne dans un mouvement indépendant. L'invention concerne également un dispositif et un pro-gramme d'ordinateur ou produit programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre d'un tel procédé.
Etat de la technique Il est connu, selon l'état de la technique, de mettre en mouvement les moteurs à combustion interne à l'aide d'une machine électrique par exemple à l'aide d'un démarreur jusqu'à ce que les premières combustions se produisent d'elles-mêmes dans le moteur à combustion interne pour être accéléré jusqu'à la vitesse de rotation de ralenti. L'assistance au démarrage est assurée en général par un démarreur jusqu'à ce que le vilebrequin dépasse un seuil de vitesse de rotation qui garantit qu'il y a eu une combustion. Ce type de démarrage offre certes d'une part une très grande fiabilité et d'autre part le démar- reur et la source d'énergie qui l'alimente sont fortement sollicités Ainsi, l'inconvénient de l'état de la technique est que l'opération de démarrage actuelle nécessite beaucoup d'énergie et de plus cette opération sollicite fortement les composants qui y participent et en particulier le démarreur.
But de l'invention La présente invention a pour but de développer les pro-cédés et dispositifs décrits ci-dessus et notamment de développer un procédé de démarrage d'un moteur à combustion interne permettant de réduire la consommation d'énergie et de moins solliciter la machine électrique utilisée pour le démarrage du moteur à combustion interne. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'on termine l'entraînement du moteur à combustion interne avant que ne se produise la première combustion dans le moteur à combustion interne.
La machine électrique peut être un démarreur. Le moteur à combustion interne est de préférence un moteur à combustion interne à pistons linéaires mais le procédé s'applique également à des moteurs à combustion interne à pistons rotatifs. L'invention est appliquée avan- tageusement dans le cadre d'un mode de fonctionnement marche/arrêt car pour un tel mode de fonctionnement, on connaît de nombreux paramètres du moteur à combustion interne. Mais il est également possible d'utiliser l'invention pour un premier démarrage. L'invention offre l'avantage de réduire l'énergie consommée par l'opération de démarrage io et aussi la sollicitation de la machine électrique. On utilise pour cela le fait que pour une opération de démarrage, en général le moteur à combustion interne a déjà accumulé une quantité suffisante d'énergie ciné-tique avant la première combustion pour arriver jusqu'au premier point mort haut pour lequel se produit la première combustion. Si alors la 15 première combustion se produit, elle développe le cas échéant une énergie suffisante pour continuer d'accélérer le moteur à combustion interne et notamment permettre également les combustions suivantes de sorte que l'opération de démarrage peut se terminer car elle a réussi. De manière avantageuse, le moteur à combustion interne 20 à démarrer comporte un vilebrequin entraîné par la machine électrique pour entraîner le moteur. La transmission des efforts du moteur électrique au vilebrequin se fait de préférence par la couronne dentée du vilebrequin et le démarreur comme machine électrique engrène dans cette couronne. L'engrènement se fait dans le cadre de l'invention avant que 25 ne se produise la première combustion dans le moteur à combustion interne. Le moteur à combustion interne utilise de préférence une injection directe d'essence ce qui a l'avantage de permettre une alimentation variable en mélange dans les différentes chambres de combustion du moteur. Mais l'invention peut également s'appliquer à un moteur à in- 30 jection, dans la tubulure d'admission ou encore à l'injection directe d'un moteur Diesel. De manière préférentielle, avant le début ou directement à cette occasion ou directement après le début de l'entraînement du moteur à combustion interne, on détermine une position angulaire de 35 combustion du vilebrequin pour laquelle il est prévisible que la première combustion est possible dans le moteur à combustion interne ; à ce moment on arrête l'entraînement avant que le vilebrequin n'ait atteint la position angulaire de combustion ainsi déterminée. L'expression directement après le début représente l'intervalle de temps néces- saire pour définir la position angulaire du moteur à combustion interne au démarrage. Cela est uniquement nécessaire si la position angulaire du moteur à combustion interne n'est pas connue à l'arrêt du moteur à combustion interne comme le permet une détection de fin de mouvement. D'autres possibilités pour déterminer la position angulaire du moteur à combustion interne avant le début de l'entraînement ou directement à cette occasion ou après le début de l'entraînement, sont la synchronisation par l'intermédiaire d'un générateur de phase ou d'une roue phonique donnant la vitesse de rotation ou encore d'autres procédés ou appareils de saisie de la position.
La position angulaire de combustion se détermine de préférence à partir de deux autres paramètres : l'angle nécessaire pour accélérer le moteur à combustion interne jusqu'à une certaine vitesse de rotation qui permet d'atteindre le point mort haut suivant et pour lequel il y a un mélange inflammable dans la chambre de combustion corres- pondante. Le fond de la pensée est que pour former un mélange susceptible d'être enflammé dans la chambre de combustion correspondante, il faut qu'il y ait une certaine quantité minimale d'air avant le début de l'opération de démarrage. La quantité d'air existant dans la chambre de combustion se détermine à partir du volume de la chambre de combus- tion à l'arrêt, de la température du moteur à combustion interne ou de la température de l'huile du moteur à combustion interne et de l'équilibre des gaz. Si la position angulaire du moteur à combustion in-terne est connue, on peut déterminer le volume de la chambre de combustion.
On pourra alors, au début de l'entraînement, commencer immédiatement par la formation du mélange pour la chambre de combustion suivante, susceptible d'être déclenchée. La position angulaire du point mort haut pour laquelle la première combustion ou la combustion suivante est possible est appelée ici, position angulaire de combustion . Ce procédé est également ap- plicable à l'injection directe d'essence ou à une injection dans la tubulure d'admission en tenant compte de ce que pour l'injection dans la tubulure d'admission, il faut un mouvement correspondant des pistons dans les chambres de combustion.
De manière préférentielle, l'entraînement sera terminé à une position angulaire de fin d'entraînement du vilebrequin avant le dé-but ou directement lors de l'entraînement ou directement après le début de l'entraînement. C'est ainsi qu'il est maintenant possible de terminer l'entraînement directement avant d'atteindre la position angulaire de combustion pour économiser de l'énergie, et bien plus, il est possible de régler l'entraînement dans le sens de l'avance, à savoir pour une position angulaire de fin d'entraînement, ce qui permet d'économiser de l'énergie. Cela est notamment possible si du fait des conditions aux limites pour la formation du mélange présentée ci-dessus, il faut tout d'abord entraîner le moteur à combustion interne pendant un temps plus long que pour accélérer jusqu'à une vitesse de rotation définie. Ce-la permet de dégager le démarreur si, du fait des conditions aux limites pour la formation du mélange, une première combustion est seulement possible lors d'un point mort haut ultérieur, pour dégager le démarreur en avance par rapport à ce point mort haut supérieur, tardif car déjà avant, le moteur à combustion interne aura été accéléré de manière suffisante. La position angulaire de fin d'entraînement ou la position angulaire de combustion sont de préférence déterminées en fonction de la température du moteur à combustion interne, de la position angulaire de repos du moteur à combustion interne avant le début de l'entraînement ou d'un autre paramètre. C'est ainsi que la position angulaire de combustion est fixée de préférence en fonction des paramètres : angle de démarrage et température du moteur à combustion interne. De manière préférentielle, l'entraînement est terminé plus tôt par rapport à la première position angulaire de combustion si du fait des conditions limites liées au fonctionnement, le moteur à combustion interne est accéléré plus longtemps que cela est nécessaire pour accumuler une quantité suffisante d'énergie cinétique. Ce cas peut se pro- duire par exemple si les conditions aux limites, liées au fonctionnement, font que pour la position angulaire de combustion, on aurait déjà une vitesse de rotation très élevée. Les conditions limites de fonctionnement signifient notamment qu'il faut une certaine progression angulaire du vilebrequin pour avoir, dans la première chambre de combustion un mélange souhaité qui libère lorsque ce mélange est allumé une énergie suffisante pour que le moteur à combustion interne puisse continuer de lui-même. De manière avantageuse, on compare la vitesse de rotation du vilebrequin à une vitesse de rotation minimale de point mort, suffisante pour que le moteur à combustion interne atteigne le point mort haut suivant, sans entraînement, et on termine l'entraînement du moteur à combustion interne seulement si la vitesse de rotation du vilebrequin est au moins aussi élevée que la vitesse de rotation minimale de point mort. Cela offre l'avantage que le vilebrequin continue de tourner au moins jusqu'à atteindre le point mort haut suivant permettant d'allumer le mélange. Terminer l'entraînement avant ce seuil ferait que le moteur à combustion interne s'arrêterait avant d'atteindre le point mort. Cette vitesse de rotation minimale de point mort n'est pas une grandeur constante mais dépend de la position angulaire du vilebrequin car, par exemple, juste avant d'atteindre le point mort, il suffit d'une énergie cinétique moindre pour atteindre le point mort, par comparai-son à une position angulaire du vilebrequin qui serait plus éloignée du point mort suivant. De manière préférentielle, la vitesse de rotation minimale de point mort est une vitesse de rotation pour laquelle le moteur à combustion interne atteint le point mort supérieur suivant, sans en-traînement, avec la vitesse de rotation minimale résiduelle, c'est-à-dire que l'énergie cinétique n'est pas complètement absorbée lorsqu'on atteint le point mort haut. De façon avantageuse, on recommence l'entraînement après la fin de l'entraînement si la vitesse de rotation du vilebrequin après la fin de l'entraînement est inférieure à une vitesse de rotation minimale de point mort pour laquelle le moteur à combustion interne atteint le point mort haut suivant, sans entraînement ou si la vitesse de rotation diminue. Ce qui a été décrit ci-dessus s'applique de façon ana- logue pour la vitesse de rotation minimale de point mort. Une diminu- tion de la vitesse de rotation signifie qu'il n'y a pas eu de combustion appropriée du moins si la vitesse de rotation diminue avant d'atteindre le seuil habituel de la vitesse de rotation pour la détection de la combustion. Ce seuil de vitesse de rotation usuel est généralement suffi- samment élevé pour que l'on puisse supposer de façon garantie qu'il y a eu combustion. Le redémarrage du moyen d'entraînement en lui-même offre l'avantage qu'un programme de secours aura démarré d'une façon pratiquement imperceptible pour le conducteur ; avec ce programme de fonctionnement de secours, on peut démarrer avec certitude le moteur à combustion interne. Dans le cadre du redémarrage on vérifie de préférence si les hypothèses actuelles pour l'opération de démarrage peuvent être conservées ou s'il faut adapter des paramètres du procédé de commande de l'opération de démarrage. De manière avantageuse, on effectue alors une adaptation des paramètres. De façon générale, le procédé peut également servir à diagnostiquer les prévisions de combustion comme des éléments défectueux. Pendant l'entraînement du moteur à combustion interne après le redémarrage de l'entraînement, la prévision de combustion peut être vérifiée une nouvelle fois car pendant ce second entraînement, il y aura toujours une combustion à l'aide de la- quelle on pourra vérifier les combustions prévisionnelles. De façon avantageuse, après la remise en route de l'entraînement on ne terminera pas l'entraînement avant que la vitesse de rotation du vilebrequin n'ait atteint une vitesse de rotation minimale de combustion, pour laquelle il s'est produit avec certitude une corn- bustion ou une vitesse supérieure à la vitesse de rotation minimale de point mort. La vitesse de rotation minimale de combustion correspond au seuil habituel de la vitesse de rotation de détection de combustion utilisé dans les systèmes habituels pour l'opération de démarrage d'un moteur à combustion interne. Cela assure qu'après une première tenta- tive de démarrage sans succès, le moteur à combustion interne sera néanmoins démarré de façon certaine après la reprise de l'entraînement. Un autre objet indépendant de l'invention est un dispositif, notamment un appareil de commande pour commander une opéra- tion de démarrage d'un moteur à combustion interne, ce dispositif ou cet appareil de commande étant conçus pour exécuter le procédé de l'invention, le cas échéant avec une ou plusieurs des caractéristiques avantageuses développées ci-dessus. L'invention concerne également un programme d'ordinateur avec un code programme pour exécuter un procédé correspondant lorsque le programme est exécuté par un ordinateur. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un ordinogramme schématique d'un procédé selon l'invention, - la figure 2 montre un diagramme de différents paramètres d'un moteur à combustion interne lors de l'exécution du procédé selon la fi- gare 1, et - la figure 3 montre un autre diagramme avec des paramètres du moteur à combustion interne pour l'exécution du procédé selon l'invention représenté à la figure 1. Description de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre schématiquement un procédé selon l'invention appliqué à un moteur à combustion interne à injection directe d'essence fonctionnant en mode marche/arrêt. Le moteur à combustion interne est un moteur à essence à quatre chambres de combustion fonctionnant selon le cycle à quatre temps. Il est également possible d'appliquer le procédé à un moteur à combustion interne fonctionnant avec injection dans la tubulure d'admission ou encore d'utiliser le procédé pour le premier démarrage du moteur à combustion interne mais dans ce cas, comme pour le mode marche/arrêt, il faut avoir les informations habituelles concernant la position angulaire du vilebrequin du moteur avant le démarrage. La description suppose un système habituel composé d'une machine électrique et du moteur à combustion interne. La machine électrique a exclusivement pour fonction ou notamment pour fonction de démarrer le moteur à combustion interne pour que celui-ci puisse fonctionner de manière autonome. De tels systèmes sont suffisamment connus de l'homme du métier selon l'état de la technique pour ne pas nécessiter une description détaillée. Le procédé commence par l'étape 1 par une demande de démarrage appliquée au moteur à combustion interne dans le cadre d'un mode de fonctionnement marche/arrêt. Dans l'étape 2 suivante, on demande la position angulaire du vilebrequin du moteur à l'arrêt, position qui a été mémorisée à la fin du fonctionnement du moteur à combustion interne. Ensuite, dans l'étape 3, on détermine un premier point mort haut pour lequel il faut atteindre la vitesse de rotation minimale requise qui est ici de 150 tours par minute. Cette vitesse correspond à l'énergie cinétique permettant au moteur à combustion interne de continuer de tourner de lui-même si une combustion s'est produite. Dans l'étape 4, on détermine si pour la chambre de combustion concernée pour laquelle on a atteint le point mort haut avec 15 une vitesse de rotation suffisante, on peut également disposer d'un mélange permettant une combustion suffisante pour continuer d'accélérer le moteur. Dans le cadre de cette détermination, à l'aide de la température de l'huile du moteur et de la position du piston dans la chambre de combustion, au repos, avant le début de l'opération de démarrage, on 20 calcule la quantité d'air contenue dans la chambre de combustion et on détermine si cette quantité d'air est suffisante pour le mélange fourni. On tient compte de ce que la pression qui règne alors dans la chambre de combustion du moteur à l'arrêt est la pression ambiante ; à l'aide de l'équation des gaz et en utilisant la température de l'huile du moteur, 25 on détermine la quantité de gaz contenue dans la chambre de combustion dont le volume est délimité par le piston. La position du piston est connue à partir de la position angulaire obtenue dans l'étape 2. Dans l'étape 5, on détermine si pour le premier point mort haut obtenu dans l'étape 3, on dispose d'un mé- 30 lange suffisant (étape 4). Le procédé se poursuit par l'étape 6. Dans l'étape 6, on détermine que ce n'est qu'au point mort haut suivant atteint par le moteur, lorsque le mélange est allumé, que l'on disposera d'un mélange suffisant. De plus, ensuite dans l'étape 7, on détermine que pour les accélérations suivantes du moteur par la machine électri- 35 que, le moteur sera accéléré plus longtemps pour le point mort haut (angle de 180° du vilebrequin) diminué d'un angle de 40° du vilebrequin. La position angulaire ainsi obtenue est appelée position angulaire de fin d'entraînement. La soustraction de l'angle de 40° du vilebrequin est faite car on suppose que comme la phase d'accélération est plus longue, le moteur aura atteint une vitesse de rotation significativement plus élevée lors de l'arrêt de l'entraînement que la vitesse de rotation minimale requise dans l'étape 3 ; on peut ainsi supposer que le moteur atteindra néanmoins le point mort haut auquel le mélange sera allumé. Si en revanche la vérification dans l'étape 5 montre que déjà le premier point mort haut pour lequel on atteint une vitesse de rotation minimale suffisante (étape 3) correspond également au mélange souhaité (étape 4) alors, après l'étape 5, le procédé se poursuit par l'étape 8 ; dans cette étape, on détermine comme dans les étapes 6 et 7 jusqu'à quelle position angulaire il faut accélérer le moteur à l'aide de la machine électrique. Cette position est appelée position angulaire de fin d'entraînement. La position angulaire de fin d'entraînement peut se si-tuer en amont de la position angulaire de combustion qui correspond au premier point mort haut pour lequel on dispose d'un mélange suffisant (étape 4). La position angulaire de fin d'entraînement diffère ainsi selon la vérification de l'étape 5. Ensuite, l'étape 7 et l'étape 8 se poursuivent par le début de l'entraînement du moteur à combustion interne avec la machine électrique (étape 9). Dans l'étape 10, lorsqu'on atteint la position angulaire de fin d'entraînement fixée au préalable, on débraye de nouveau la machine électrique de la couronne dentée du vilebrequin. Ensuite, on a la première combustion dans l'étape 11. On vérifie l'évolution chronologique de la vitesse de rotation du vilebrequin pour surveiller le fonctionnement du moteur à combustion interne. C'est ainsi que dans l'étape 12, on vérifie tout d'abord si la vitesse de rotation est inférieure à une vitesse de rotation minimale nécessaire pour pouvoir atteindre le point mort haut suivant. Si la vérification dans l'étape 12 montre que la vitesse de rotation est suffisamment élevée pour atteindre le point mort haut suivant, on peut supposer que la première combustion dans l'étape 11 a réussi et le pro- cédé se termine par l'étape 13 car le moteur fonctionne maintenant de i0 manière autonome. Mais si la vérification dans l'étape 12 montre que la vitesse de rotation n'est pas suffisamment élevée, on vérifie ensuite dans l'étape 14 si la vitesse de rotation a diminué. Pour cela, on compare la vitesse de rotation que l'on a obtenue pendant l'allumage dans l'étape 11 (vitesse de rotation ou point mort haut) à la vitesse de rotation actuelle. Si dans l'étape 14, on constate que la vitesse de rotation actuelle est inférieure à la vitesse de rotation à l'allumage du mélange dans l'étape 11, on peut supposer que l'opération de démarrage n'a pas réussi. Dans le cas contraire, on répète la vérification dans l'étape 12 io pour déterminer si la vitesse de rotation est entre-temps devenue plus grande que la vitesse de rotation qu'il faut atteindre au minimum pour arriver au point mort haut suivant. Le procédé revient alors de l'étape 14 à l'étape 12 pour vérifier si le moteur a néanmoins été démarré avec succès. Si dans l'étape 14, on constate comme cela a été décrit ci- 15 dessus que la vitesse de rotation a chutée, on suppose que l'opération de démarrage n'a pas réussi et que le procédé revient à l'étape 15. Dans l'étape 15, on embraye de nouveau la machine électrique et on entraîne ensuite le moteur jusqu'à un seuil de vitesse de rotation qui garantit une combustion (étape 16). Cela correspond à une 20 opération de démarrage usuelle du moteur et ne sera pas décrit de manière détaillée. Les paramètres recueillis au cours de l'opération de démarrage sans succès et ceux de l'opération de démarrage suivante effectuée de manière habituelle, seront toutefois utilisées pour l'étape 17 suivante, pour vérifier les paramètres du procédé de l'invention et le 25 cas échéant, pour adapter ces paramètres et conformer l'exécution du procédé pour le démarrage suivant en garantissant le succès. Le procédé se termine par l'étape 18. La figure 2 montre différents paramètres d'un démarrage réussi du moteur à combustion interne. La description de la figure 2 30 correspond à l'exécution du procédé selon l'invention décrit à propos de la figure 1. La courbe représentée dans la partie inférieure du dia-gramme, à tracé rectangulaire, représente le fonctionnement de la ma-chine électrique, c'est-à-dire du démarreur. Le démarreur est lancé à un instant 20 déterminé. Ensuite, il fonctionne pour la différence angulaire 35 du vilebrequin, calculée au préalable jusqu'à la position angulaire de fin d'entraînement 21. Ensuite, le moteur à combustion interne continue de lui-même grâce à l'énergie cinétique accumulée environ jusqu'à l'instant t = 1 ; il atteint le premier point mort haut pour lequel on peut déclencher une combustion. Cet instant porte la référence 22. Ensuite, du fait de l'énergie libérée par la combustion, la vitesse de rotation du vilebrequin du moteur augmente fortement et juste après la première combustion, au point 23, on dépasse un seuil correspondant à la détection de la combustion. Le seuil représenté par un trait interrompu servant à la détection de la combustion est utilisé dans des systèmes de démarrage usuels pour déclencher l'arrêt du démarreur. Comme le montre le diagramme, le procédé selon l'invention permet de faire fonctionner le démarreur pendant une durée significativement plus courte et de limiter la vitesse de rotation du démarreur car le démarreur sera débrayé à une vitesse significativement inférieure à 300 tours par mi- nute. Cela permet de réduire son usure. La figure 3 montre à échelle agrandie le cas particulier pour lequel la combustion ne s'est pas produite comme prévue après le premier point mort haut. On utilise dans cette figure, les mêmes références pour les mêmes éléments qu'à la figure 2. Ainsi, le démarreur sera mis en route à l'instant 20 et ensuite à l'instant 21 il sera débrayé. Toutefois, après avoir dépassé une vitesse de rotation maximale au point mort haut, on constate une chute rapide de la vitesse de rotation du vilebrequin (instant 25). En même temps, le procédé reconnaît que la vitesse de rotation à l'instant 25 est trop faible pour atteindre le point mort haut suivant. Le seuil de la vitesse de rotation pour atteindre le point mort haut suivant est représenté par la ligne en pointillés 28 qui varie entre 100 et 220 tours par minute. La hauteur de ce seuil dépend de la position angulaire du vilebrequin car pour atteindre le point mort, il faut assurer le cas échéant un travail de compression. A l'instant 25, le procédé reconnaît que l'opération de démarrage n'a pas réussi et qu'il faut embrayer de nouveau le démarreur. Ensuite, on renonce à un débrayage anticipé du démarreur et on laisse le démarreur embrayé jus-qu'à ce que la vitesse de rotation du vilebrequin ait atteint le seuil usuel servant à la détection de la combustion (instant 26). Le seuil de recon- naissance d'une combustion tel qu'il est utilisé de façon habituelle est
12 représenté par une courbe en trait interrompu dans le diagramme et se situe entre environ 250 et 350 tours par minute ; cette courbe porte la référence 27.5

Claims (6)

REVENDICATIONS
1 °) Procédé de commande d'une opération de démarrage d'un moteur à combustion interne, selon lequel on commence à entraîner le moteur à combustion interne à l'aide d'une machine électrique et on maintient l'entraînement pour mettre le moteur à combustion interne dans un mouvement indépendant, caractérisé en ce qu' on termine l'entraînement du moteur à combustion interne avant que ne se produise la première combustion dans le moteur à combustion interne.
2°) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moteur à combustion interne à démarrer comporte un vilebrequin entraîné par la machine électrique pour l'entraînement du moteur à combustion interne.
3°) Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu' avant de commencer, pendant ou directement après le début de l'entraînement, on détermine une position angulaire de combustion du vilebrequin pour laquelle la première combustion dans le moteur à combustion interne est possible de manière prévisible, et on termine l'entraînement avant que le vilebrequin n'atteigne la position angulaire de combustion ainsi déterminée.
4°) Procédé selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce qu' on termine l'entraînement pour une position angulaire de fin d'entraînement du vilebrequin déterminée avant le début, pendant ou directement après le début de l'entraînement.
5°) Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'on détermine la position angulaire de fin d'entraînement et/ou la position angulaire de combustion en fonction d'une température du moteur à combustion interne, d'une position angulaire de repos du moteur à combustion interne avant le début de l'entraînement et/ ou d'un autre paramètre.
6°) Procédé selon les revendications 2 à 5, caractérisé en ce qu' on compare la vitesse de rotation du vilebrequin à une vitesse de rotation minimale de point mort pour laquelle le moteur à combustion in-terne atteint le point mort haut suivant, sans entraînement, et on termine l'entraînement du moteur à combustion interne seulement si la vitesse de rotation du vilebrequin est au moins aussi élevée que la vitesse de rotation minimale de point mort. 15 7°) Procédé selon les revendications 2 à 6, caractérisé par une reprise de l'entraînement après la fin de l'entraînement si la vitesse de rotation du vilebrequin après la fin de l'entraînement est inférieure à 20 la vitesse de rotation minimale de point mort pour laquelle le moteur à combustion interne atteint le point mort haut suivant, sans entraîne-ment et/ou si la vitesse de rotation diminue. 8°) Procédé selon la revendication 7, 25 caractérisé en ce qu' après la reprise de l'entraînement, on ne termine pas l'entraînement avant que la vitesse de rotation du vilebrequin n'ait atteint une vitesse de rotation minimale de combustion pour laquelle une combustion s'est certainement produite et/ou qui est supérieure à la vitesse de rotation 30 minimale de point mort. 9°) Dispositif notamment appareil de commande pour commander une opération de démarrage d'un moteur à combustion interne pour la mise en oeuvre d'un procédé selon les revendications 1 à 8, 3510°) Programme d'ordinateur comportant un code programme pour la mise en oeuvre de toutes les étapes selon les revendications 1 à 8, lors-que le programme est exécuté par un ordinateur.5
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