FR2915225A1 - Serrure coulissante - Google Patents

Abstract

La serrure comporte un dispositif de couplage à gâche (11) associé à un premier élément (12) de fixation àun premier élément porteur (1), et comporte un dispositif de couplage à pêne (21) associé à un second élément (50) de fixation à un second élément porteur (2), les deux dispositifs de couplage (11, 21) étant prévus pour se coupler mutuellement par arrivée de l'un vers l'autre selon une direction déterminée orientée en sens d'arrivée (80), et l'un parmi les deux dispositifs de couplage (11, 21) est monté mobile par rapport au premier ou second élément de fixation (12, 50) associé, de façon à ce que, en cas d'un heurt de couplage entre les deux dispositifs de couplage (11, 21), le dispositif de couplage monté mobile (11, 21) soit repoussé par l'autre dispositif de couplage (21, 11), dans une direction de repoussement (90) inclinée de moins de 90 degrés sur la direction orientée en sens d'arrivée (80).

Description

L'invention concerne les serrures.

Si l'on prend l'exemple d'une porte coulissante, celle-ci est montée sur deux glissières superposées, parallèles au mur, sur une longueur dont la moitié s'étend au droit de l'ouverture à masquer. La. tranche avant de la porte, dans le sens de fermeture, comporte un anneau ou équivalent, formant gâche, qui vient se coupler au pêne d'un mécanisme de serrure logé dans un boîtier fixé au mur.

Les glissières peuvent comporter une butée n'autorisant la course de fermeture de la porte vers le boîtier de serrure que jusqu'à la position voulue de couplage avec le pêne, pour éviter toute percussion, par le bord avant de la porte, qui arracherait le boîtier du mur par cisaillement.

Toutefois, une telle solution implique un réglage précis de la butée. De plus, la glissière inférieure, en particulier, risque de collecter des débris qui empêchent 1 te d t e l butée associéO ~ V i â pvr c u a ~ ~einur~ a , si bien que la position de couplage n'est pas atteinte. Une solution à un tel problème serait de prévoir un excès de course pour la porte, pour compenser la surépaisseur que peuvent former les débris sur la butée. Toutefois, en l'absence de débris, le problème évoqué ci-dessus, d'éviter l'arrachement du boîtier, se poserait à nouveau.

On pourrait songer à équiper la butée d'un tampon amortisseur. L'effet voulu ne serait atteint que si la porte avait une vitesse déterminée, pour laquelle l'écrasement du tampon serait tel qu'il y ait couplage avec le pêne. Si la vitesse imprimée à la porte était supérieure à la vitesse déterminée, il y aurait peut-être couplage, mais certainement collision. Si la vitesse imprimée à la porte était inférieure à la vitesse déterminée, l'élasticité du tampon repousserait la porte avant qu'elle n'ait atteint la position de couplage voulu.

D'une façon générale, la présente invention vise à assurer de façon fiable le couplage entre un pêne et une gâche dont l'un est monté sur une porte, coulissante ou pivotante.

A cet effet, l'invention propose une serrure comportant un dispositif de couplage à gâche associé à un premier moyen de fixation à un premier élément porteur, et comportant un dispositif de couplage à pêne associé à un second moyen de fixation à un second élément porteur, les deux dispositifs étant prévus pour se coupler mutuellement par arrivée de l'un vers l'autre selon une direction déterminée orientée en sens d'arrivée, l'un au moins parmi les premier et second dispositifs étant monté mobile par rapport au premier ou second moyen de fixation associé, de façon à ce que, en cas d'un heurt de couplage entre les deux dispositifs de couplage, le dispositif de couplage mobile soit repoussé par l'autre dispositif de couplage, dans une direction orientée en repoussement inclinée de moins de 90 degrés sur la direction orientée en sens d'arrivée.

L'invention propose ainsi une serrure comprenant deux ensembles, à savoir un dispositif à pêne et un dispositif à gâche, destinés à venir en verrouillage mutuel dans des conditions optimales, afin de bloquer une porte, coulissante ou pivotante, dans une position de fermeture, dans laquelle elle obture une ouverture ménagée dans un mur portant l'un des deux ensembles. On notera que les termes "gâche" et "pêne" ne servent ici qu'à identifier chacun des deux éléments à coupler, le détail mécanique de chacun de ceux-ci n'intervenant pas dans le principe de l'invention, dans la mesure où ils peuvent se coupler mutuellement.

L'invention permet deux types d'exploitation.

Dans le premier type d'exploitation, on vise à éviter le choc de couplage, ou, au moins, à l'atténuer. Le dispositif de couplage monté mobile occupe alors, au repos, une position reculée, hors d'atteinte de l'autre dispositif de couplage si une butée a été prévue dans sa trajectoire finale, ou au moins une position reculée au maximum pour que la porte ait à parcourir une trajectoire de longueur maximale dans laquelle elle va ralentir, de sorte que le choc sera moindre. Une rampe peut par exemple être prévue pour limiter la course de fermeture de la porte en un point tel que le dispositif de couplage associé au dispositif de couplage monté mobile ne pourra pas s'y coupler par le simple mouvement de fermeture de 2v ia porte. La rampe terminera une g_.. ere s'il s'agi d'une porte coulissante ou bien sera située dans un secteur angulaire d'un palier formant gond. Il peut donc être nécessaire que l'utilisateur doive intervenir pour ramener en avant le dispositif de couplage mobile si la 25 porte a eu une course trop limitée. En résumé, chacun des deux dispositifs de couplage peut être amené à aller vers l'autre, c'est-à-dire qu'il faudra une double action de l'utilisateur. Une telle exploitation est en particulier adaptée à l'exploitation d'une porte de chambre froide, 30 dans laquelle il faut évidemment éviter d'enfermer inopinément une personne.

Dans le second type d'exploitation, on cherche, au contraire, à fermer la porte avec un minimum de manœuvres 35 et ceci même si la force de fermeture n'a pas exactement l'intensité voulue. En effet, lorsque la porte présente une masse relativement importante, la fermeture de la porte peut provoquer un choc de couplage relativement violent entre les dispositifs respectifs, à gâche et à pêne. En pareil cas, comme l'un au moins, parmi le dispositif de couplage à gâche et le dispositif de couplage à pêne, est monté mobile par rapport à son élément de fixation sur la porte ou le mur, la porte peut poursuivre sa course sur une certaine longueur sans arrachage de la serrure. De plus, les deux dispositifs de couplage, à gâche et à pêne, vont rester dans la position relative voulue pour permettre leur verrouillage mutuel, puisque l'absence de heurt brutal évite un rebond avec repoussement entre les deux dispositifs de couplage. Si, inversement, on veut aussi assurer le verrouillage même lorsque la course de la porte est légèrement insuffisante, il suffit de rappeler élastiquement le dispositif de couplage mobile vers une position avancée par rapport à une position nominale.

Le dispositif de couplage à pêne est par exemple mobile par rapport au second moyen de fixation fixé par exemple au mur. Le choc de couplage du dispositif de couplage à gâche, emmené par la porte, amène ainsi le mouvement de recul du dispositif de couplage à pêne, par rapport au second moyen de fixation au mur.

Bien entendu, la configuration duale est possible, le dispositif à pêne étant porté par la porte, et le dispositif à gâche par le mur. De même, la mobilité du moyen de couplage peut être prévue par rapport à la porte.

Dans une forme de réalisation, la serrure comporte un 35 dispositif, de commande du dispositif de couplage à pêne, fixe par rapport au second moyen de fixation. Le dispositif de commande est par exemple actionné par une clé de manoeuvre d'un barillet de verrouillage et déverrouillage du couplage entre les dispositifs à pêne et à gâche. La partie de commande étant fixe, il est donc alors nécessaire de prévoir des éléments intermédiaires, mécaniques ou électriques, de liaison de commande du dispositif de couplage à pêne qui autorisent le déplacement de ce dernier.

Sinon, la serrure peut comporter un dispositif de commande du dispositif de couplage à pêne, tous les deux étant montés sur un châssis mobile par rapport au second moyen de fixation. Dans cette forme de réalisation, c'est l'ensemble constitué par le dispositif de couplage à pêne et le dispositif de commande associé qui est mobile par rapport au second moyen de fixation, par exemple au mur. De par le déplacement en commun, les positions relatives restent donc inchangées, de sorte que la conception est alors simple. Entre ~. y. .tel.... pêne . ..,r,.. EnYe le dispositif à pet l e dispositif vv ~_,- de commande, il peut donc être prévu une commande directe, c'est-à-dire un mécanisme indéformable ou, au moins, dont la déformation éventuelle est indépendante du mouvement du dispositif de couplage associé.

Le mouvement relatif entre le second moyen de fixation et le châssis portant le dispositif de commande et le dispositif de couplage à pêne est par exemple un mouvement de coulissement, et on peut prévoir que le second moyen de fixation et le châssis comportent des moyens respectifs de coulissement mutuel.

L'un des moyens de coulissement est par exemple une rainure prévue pour loger une nervure de l'autre des moyens de coulissement, et, de manière préférée, il est prévu deux paires de dites rainures/nervures associées, situées sur deux côtés opposés du châssis.

En prévoyant que la direction orientée en repoussement présente une inclinaison de moins de 45 degrés sur la direction de couplage d'arrivée, de préférence une inclinaison de moins de 5 degrés sur la direction de couplage d'arrivée, un mouvement de recul peut s'effectuer facilement, puisque la direction de repoussement n'est que modérément inclinée sur la direction d'arrivée.

Avantageusement, il est prévu des moyens de rappel du dispositif de couplage, à pêne ou à gâche, vers une position nominale de consigne. Ainsi, après chaque ouverture de la porte, le dispositif de couplage, libéré, est ramené à la position de consigne, qui peut correspondre au début d'un tronçon de fin de course de la porte, qui pourra ainsi être "captée" même si elle ne o parcourt ,-,=o t,--,,,i- le tronçon final i lui est alloue par parcvu~ .b./,,., -a -- la possibilité de recul de la serrure. Lors d'un mouvement de fermeture, si le dispositif de couplage à pêne a reculé, il sera automatiquement ramené vers l'avant lors de l'ouverture ultérieure, c'est-à-dire que la fonctionnalité de recul est réactivée . Inversement, le rappel peut être vers l'arrière pour éviter les chocs, et l'utilisateur devra donc effectuer manuellement un rappel vers l'avant pour réaliser le couplage.

De préférence, il est prévu des moyens de butée pour arrêter le coulissement mutuel du dispositif de couplage monté mobile par rapport au moyen de fixation associé. En effet, même si le choc de fermeture entre les dispositifs de couplage à pêne et à gâche est excessivement brutal, le mouvement relatif entre le dispositif à pêne et son moyen de fixation ne doit pas provoquer une course de recul excessive qui provoquerait la chute du dispositif de couplage monté mobile. Les moyens de butée peuvent ainsi limiter les déplacements relatifs sur une plage donnée. On notera toutefois qu'il peut être prévu que la course de recul ci-dessus fasse sortir le dispositif de couplage considéré hors de la trajectoire du dispositif de couplage associé, et même hors de la trajectoire de la porte, c'est-à-dire de la trajectoire de la tranche avant de celle-ci en cas de porte coulissante.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront plus clairement de la description détaillée suivante de trois formes de réalisation d'une serrure selon l'invention, en référence au dessin annexé, dans lequel : -la figure 1 est un schéma d'ensemble d'une serrure selon la première forme de réalisation, - la figure 2 est une vue en perspective d'un dispositif de couplage a gâche de la serrure de la figure 1, - la figure 3 est formée de la figure 3A, qui est une vue en coupe de la serrure de la figure 1, avec le dispositif de couplage à gâche et un dispositif de couplage à pêne en verrouillage mutuel, et formée de la figure 3B, qui est une vue en coupe de la serrure de la figure 1, le dispositif de couplage à pêne et à gâche étant en position de verrouillage mutuel, - la figure 4 est une vue en perspective d'un boîtier visible sur la figure 2 et monté sur une embase de fixation à un mur, comportant le dispositif de couplage à pêne, qui est commandé par un dispositif de commande à clé, - la figure 5 représente, en vue de dessus, une serrure selon la deuxième forme de réalisation, dans laquelle le 35 dispositif de couplage à pêne est monté mobile par rapport à une embase de fixation au mur, le dispositif de commande associé étant fixe par rapport à l'embase de fixation, - la figure 6 montre un détail d'une liaison de commande 5 du dispositif à pêne selon la figure 5, et - la figure 7 est une vue frontale d'une serrure selon la troisième forme de réalisation, dans laquelle le dispositif de couplage à pêne est monté mobile par rapport à une embase de fixation au mur, le dispositif de 10 commande associé étant fixe par rapport à l'embase de fixation.

La figure 1 représente une serrure constituée de deux ensembles de verrouillage séparés, destinés à venir en 15 verrouillage mutuel, afin de bloquer une porte 1, ici coulissante, dans une position de fermeture, dans laquelle elle obture une ouverture 4 ménagée dans un mur 2 portant l'un des deux ensembles, ici un dispositif à pêne 21, alors que l'autre ensemble, un dispositif à 2V gâche 11, est l,-4,-, té .Dur la porte 1 .

De façon classique, la porte 1 est montée coulissante sur une glissière inférieure, située au niveau du sol, ou éventuellement accrochée au mur 2, et s'étendant 25 parallèlement au mur 2, à faible distance de celui-ci, de façon à ce que la porte 1 coulisse dans une tranche d'espace verticale 1T voisine d'une tranche d'espace verticale 2T qu'occupe le mur 2. Partant d'une position de repos, pour laquelle la porte 1 est "garée" en regard 30 d'une zone d'une surface 2S, dite externe, appartenant à une paire de surfaces latérales parallèles délimitant le mur 2, elle peut coulisser, selon une direction de coulissement horizontale 70, pour progressivement masquer l'ouverture 4 et même légèrement poursuivre son mouvement 35 jusqu'à ce que son bord avant 1B recouvre, sur quelques centimètres, une autre zone, 2B, de la surface externe 2S, représentant une bande verticale de pourtour limitant l'ouverture 4, afin d'assurer l'étanchéité thermique voulue. Bien évidemment, la porte 1 est maintenue à la verticale par une glissière, ou au moins des pattes de maintien, fixée au mur 2 en partie haute, empêchant son basculement à distance du mur 2.

Comme, dans cet exemple, la porte 1 présente une épaisseur notable de matériau isolant afin d'isoler une chambre froide accessible à travers l'ouverture 4, le dispositif à gâche 11 se trouve en grande partie logé dans cette épaisseur de porte et fait saillie d'une tranche dite frontale 1A limitant le bord avant 1B.

Précisément, le dispositif à gâche 11 comporte une plaque 12 de fixation à la porte 1, portant un noyau 13 de connexion à une extrémité interne d'un bras de liaison 15. Comme le montre bien la figure 2, le bras de liaison 15 L L#iL for te une extrémité libre opposée, externe, traversant une plaque 16 de montage sur la tranche 1A, comportant un croc de verrouillage, ici rebouclé en forme d'anneau 17 dont un tronçon avant constitue une barre frontale 18 formant gâche.

Pour ancrer l'anneau 17 au mur 2, ce dernier porte le reste de la serrure, c'est-à-dire le dispositif à pêne 21, associé à un dispositif 31 de commande de celui-ci, le tout étant logé dans un boîtier 48 monté sur une embase 50 de fixation au mur 2. Le boîtier 48 est monté sur le mur 2 de façon à faire saillie dans la tranche d'espace 1T que définit la porte 1. Précisément, le boîtier 48 est monté de sorte que le dispositif à pêne 21 occupe une position correspondant à un tronçon de fin de course de la barre frontale 18 formant gâche, lors du coulissement en fermeture de la porte 1.

Comme la porte 1 présente une masse relativement importante, le choc de la barre frontale 18 sur le dispositif à pêne 21, qui présente une butée 26 à cet effet, peut être relativement violent. Pour supporter un tel choc, l'un au moins parmi le dispositif à gâche 11 et le dispositif à pêne 21 est monté mobile par rapport à l'élément de fixation associé qui sert au montage sur l'élément porteur externe, c'est-à-dire est mobile par rapport à la plaque de montage 12, ou respectivement l'embase 50. Dans cet exemple, le dispositif à gâche 11 est monté fixe sur la plaque de fixation 12, tandis que le dispositif à pêne 21 est monté mobile sur l'embase 50.

La figure 3 illustre plus en détail le dispositif de couplage à pêne 21, en verrouillage mutuel avec le dispositif de couplage à gâche 11. Le dispositif à pêne 20 2 i ompor te ün cr ochet 22 , qui est monté pivotant sur un axe 22A, porté vertical par un châssis 40, et comportant un bras radial 23 qui se poursuit sensiblement à angle droit par un croc 24, dirigé vers l'embase 50. Le bras 23 constitue l'un des deux bras d'un levier dont un bras de commande 25, opposé par rapport à l'axe 22A, sert au blocage du crochet 22 en position de verrouillage, dans laquelle le croc 24 est couplé à l'anneau 17, par traversée de celui-ci, empêchant ainsi tout recul de la barre frontale 18. Un ressort de rappel, non dessiné, exerce sur le crochet 22 un couple de rappel, dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 2, pour le rappeler vers une position de déverrouillage, pour laquelle le croc 24 se trouve en dehors de la trajectoire de recul de l'anneau 17 selon la direction horizontale 70. Le bras 23 est ainsi mobile dans un secteur angulaire déterminé, et le bras de commande 25 est de même mobile en pivotement, dans un secteur angulaire sensiblement opposé, de même taille.

Dans la présente description, la porte 1 est supposée coulisser à l'horizontale, la tranche d'espace 1T étant verticale, et le boîtier 48 est fixé sur la surface verticale 2S du mur 2. Il est bien évident que si le mur 2 et la porte 1 étaient remplacés par une paroi et un panneau mobile d'orientations différentes de celles de cet exposé, par exemple inclinés sur la verticale voire horizontaux, le présent exposé resterait valable après la transposition voulue des références d'orientation.

Le blocage en position de verrouillage du crochet 22 est assuré par un panneton ou doigt de blocage 33 solidaire d'un barillet 32 monté rotatif sur le châssis 40 autour d'un axe horizontal, et commandé par une clé de manœuvre. Le doigt de blocage 33 peut ainsi pivoter entre une + r7 dé raya rrr 1 Y laquelle il se troui TC. en ~.v po~lLloll uc ucuiuyu.y~, p N e vui u~u`y-1- dehors du secteur angulaire balayé par le bras de commande 25, et une position de blocage, pour laquelle il s'étend sensiblement dans le plan de la figure 2, pour occuper sensiblement tout le dit secteur angulaire, hormis deux zones d'extrémité, le bras de commande 25 occupant l'une ou l'autre de ces extrémités selon que le crochet 22 est en position de verrouillage ou de déverrouillage.

Dans le présent exemple, pour des questions de sécurité, pour éviter qu'une personne ne se trouve intempestivement enfermée à l'intérieur de la chambre froide, par un simple rabattement de la porte 1, le verrouillage n'est pas automatique. C'est la raison pour laquelle il est prévu un ressort de rappel de sécurité, non dessiné, qui rappelle le doigt de blocage 33 en position de blocage lorsque la clé de manœ uvre est absente. De ce fait, le doigt de blocage 33 assure le maintien en position angulaire extrême du crochet 22, que celui-ci soit en position de verrouillage ou qu'il soit en position de déverrouillage. Pour verrouiller, l'utilisateur doit, d'une main, tourner la clé pour libérer le bras de commande 25 par passage du doigt de blocage 33 en position de débrayage, afin que, de l'autre main, il rabatte le crochet en position de verrouillage. Ensuite, il retire la clé de sorte que le ressort de rappel de sécurité ramène le doigt de blocage 33 en position fonctionnelle, de blocage du crochet 22 dans sa position angulaire de verrouillage.

Comme le montre la figure 4, le châssis 40, portant l'ensemble des éléments de pêne indiqués ci-dessus, est monté coulissant sur l'embase 50. r ' embas 50 p r o te, respectivem en t sur LV L M.V (AJe J V cVvomm un bord supérieur et sur un bord inférieur, deux rainures horizontales, parallèles, inférieure 51 et supérieure 52, de coulissement de deux nervures respectives inférieure 41 et supérieure 42, du châssis 40, selon une direction de coulissement 90.

Lors d'un coulissement de fermeture de la porte 1, le dispositif à gâche 11 se déplace, avec la porte 1, vers la gauche sur les figures 3 et 4, selon la direction orientée en sens d'arrivée 80, et le dispositif à gâche 11 heurte alors la butée 26 du dispositif à pêne 21, contre laquelle vient buter la barre frontale 18, ce qui impartit ainsi un mouvement de recul au dispositif à pêne 21. La direction orientée en sens de coulissement en recul 90 est inclinée à moins de 90 degrés sur la direction orientée en sens d'arrivée 80, c'est-à-dire qu'elle est située dans un cône s'ouvrant vers la gauche, sur la figure 3, pointant au niveau du point d'impact, et un demi-angle au sommet inférieur 90 degrés. De la sorte, le mouvement de recul imparti comporte une composante de recul vers la gauche, sur la figure 3, c'est-à-dire selon la direction orientée en sens d'arrivée 80. De ce fait, le dispositif à pêne 21 constitue une butée qui autorise une poursuite du mouvement de fermeture de la porte 1, au-delà de la position nominale. Ainsi, grâce au mouvement de recul, on évite qu'un mouvement de fermeture trop énergique de la porte coulissante 1 ne provoque la détérioration du dispositif à pêne 21, ou du mécanisme de commande 31 associé. En outre, la barre frontale 18 de gâche va rester dans la position relative voulue pour être couplée au crochet 22, puisque l'absence de heurt brutal contre la butée 26 évite un rebond avec repoussement de la barre frontale 7n 1 O LV 1 V . On aura compris, d'après la présente description, que le verrouillage s'effectue au moyen du couplage de deux éléments en forme de croc ou d'épaulement, c'est-à-dire 25 la barre frontale 18 et le croc 24. Ces deux éléments présentent des directions d'extension non parallèles, ici orthogonales, pour que l'un, ici le croc 24, horizontal, puisse venir se glisser derrière l'autre, la barre frontale 18, verticale. On comprendra que ce type de 30 couplage pourrait être réalisé quelles que soient les orientations absolues des éléments, dans la mesure où ils présentent les orientations relatives non parallèles comme indiqué ci-dessus. Ainsi par exemple, la barre frontale 18 pourrait s'étendre dans un plan horizontal et le croc 24 pourrait avoir un mouvement dans un plan vertical.

Dans cet exemple, pour éviter que le châssis 40 ne tombe au sol si la porte 1 lui impartit un mouvement de recul intense, l'un parmi l'embase 50 et le châssis 40 comporte un relief mâle de butée, qui, lors dudit coulissement, se déplace sur une trajectoire limitée par deux butées mutuellement en regard appartenant à l'autre de ces deux éléments. Ici, c'est l'embase 50 qui porte un nez de limitation de course 54, à extension horizontale à l'opposé de la surface 2S du mur, le nez de limitation de course 54 traversant une lumière 44, appartenant au châssis 40, et présentant, entre deux surfaces de butée opposées, avant 45 et arrière 46, une longueur d'extension s'étendant parallèlement à la direction de coulissement 90. Le nez de limitation de course 54 peut ainsi coulisser entre les deux butées 45 et 46, sur une longueur représentant ladite longueur d'extension, distance toutefois de l'épaisseur du nez de limitation de course 54.

Dans cet exemple, en position nominale de fermeture, la porte coulissante 1 recouvre la bande verticale de 25 pourtour 2B limitant l'ouverture 4, sur une largeur de 5 cm, ce qui assure l'étanchéité thermique voulue.

Toutefois, pour que le verrouillage puisse intervenir même si la porte 1 est repoussée insuffisamment et 30 s'arrête à peu de distance de sa position nominale de fermeture, le châssis 40 occupe au repos, une position avancée, vers le dispositif à gâche 11, représentant ici 15 mm de décalage par rapport à une position nominale. Pour cela, un ressort de rappel 61 ramène le châssis 40 35 en position avancée, de 15 mm par rapport à la position nominale, pour laquelle la butée arrière 46 vient buter sur le nez 54. En cas de couplage dans cette position avancée, le recouvrement de la porte coulissante 1 sur le tronçon vertical de pourtour limitant l'ouverture 4 est réduit à 3,5 cm, ce qui est encore suffisant pour assurer l'étanchéité thermique. Inversement, si le mouvement de fermeture de la porte 1 est trop violent, le châssis 40 recule au-delà de sa position nominale, sur une course supplémentaire de 25 mm. La course possible de coulissement du châssis 40 est donc ici de 40 mm.

De façon alternative, on peut inversement prévoir que le châssis 40 occupe, au repos, une position reculée par rapport à la position nominale, par exemple la position la plus reculée pour laquelle le nez de limitation de course 54 est en butée contre la butée avant 45. Ainsi, dans cet exemple, la porte 1, repoussée par un utilisateur jusqu'à sa position de fermeture, peut terminer sa course avant que la barre frontale 18 ne vienne en butée p châssis 40, c'est-à-dire que le GV contre 1 1G Viivu.~. / v verrouillage est effectué par l'utilisateur, qui va avancer le châssis 40 jusqu'à une position permettant le couplage entre le dispositif à gâche 11 et le dispositif à pêne 12. Ainsi, cette manoeuvre apporte une sécurité 25 supplémentaire, en plus du ressort de sécurité associé au barillet, pour éviter qu'une personne ne se trouve enfermée à l'intérieur de la chambre froide, par une simple manoeuvre de la porte 1.

30 Pour éviter que la butée avant 45 ne heurte violemment le nez 54 lors du recul du châssis 40, l'extrémité, côté fermeture, de la glissière supportant la porte 1, constitue une butée de protection destinée à arrêter la porte 1, de façon à ce que la barre frontale 18 ne 35 repousse le châssis 40 que sur une course de recul légèrement inférieure aux 40 mm offerts. Il reste ainsi un léger interstice entre la butée avant 45 et le nez 54, pour tolérer un léger basculement avant de la porte 1 sur sa glissière. En variante, la butée de protection peut être constituée par un appendice de l'embase 50, situé dans la tranche d'espace 1T.

Afin d'absorber toute énergie de coulissement excessive, si le mouvement de fermeture de la porte 1 est trop violent, la butée de protection peut être montée sur un amortisseur 71, par exemple un tampon en caoutchouc, un ressort, ou une enveloppe déformable remplie de gaz sous pression. Ainsi, dans un premier cas, l'appendice ci-dessus comporte par exemple un pied fixe portant un tampon amortisseur. Dans un autre cas, c'est le coulissement du châssis 40 qui est amorti, c'est-à-dire que le châssis 40 est en outre couplé à l'embase 50 à travers un élément amortisseur, par exemple un ressort ou un tampon élastique. Le ressort de rappel en position a'v'ancée peut en particulier remplir cette fonction si l'on prévoit qu'il ait une rigidité dépassant un seuil minimal.

En variante, comme le montre la figure 5 en vue de dessus, il peut être prévu que seul le dispositif à pêne 21, c'est-à-dire essentiellement le crochet 22 et la butée 26, soit monté mobile et sur la trajectoire du dispositif à gâche 11, c'est-à-dire que le dispositif de commande 31 a été transplanté du châssis mobile 40, sur l'embase fixe 50, et dans une position en dehors de la trajectoire de fermeture de la tranche avant 1A de la porte 1 et du dispositif à gâche 11, en particulier de la barre frontale 18, et aussi hors de la trajectoire de coulissement du dispositif à pêne 21. Pour ainsi être situé en dehors du volume balayé par la porte 1 et le dispositif à gâche 11, le dispositif de commande 31 pourrait être situé en arrière du dispositif à pêne 21, donc vers la gauche sur la figure 5, à un niveau supérieur ou inférieur à celui-ci, ou encore au mêmeniveau mais à une distance de garde suffisante pour permettre le recul complet du châssis 40. Toutefois, dans le cas de la figure 5, le dispositif de commande 31 est situé non plus en arrière du dispositif à pêne 21, c'est-à-dire à gauche, mais à côté, c'est-à-dire en formant un empilage globalement en regard d'une même zone de la surface externe 2S du mur 2. Ainsi, en partant du mur 2, l'ensemble correspondant est constitué de trois tranches fonctionnelles, formant globalement, en vue de dessus, un logement 45 en U de réception de la barre frontale 18. L'embase 50 constitue alors une ossature globale en forme de U, dont une branche sert à la fixation au mur 2, tandis que l'autre branche sert à déporter le dispositif de commande 31 à une distance du mur 2 suffisante pour qu'il se trouve en dehors de la tranche d' espace 1T. Les deux branches du U délimitent ainsi le logement 45 contenant le dispositif à pêne 21 monté sur le châssis mobile 40, logement 45 qui va recevoir au moins la barre frontale 18, voire la tranche avant 1A de la porte 1.

Une liaison de verrouillage comportant le doigt de verrouillage 33 est alors modifiée pour permettre le mouvement de recul en coulissement du crochet 22 par rapport au dispositif de commande 31. Par exemple, figure 6, le crochet 22 est aussi monté mobile axialement sur son axe 22A et le bras de commande 25 comporte, en extrémité, un appendice axial 25A prévu pour être reçu dans l'un parmi deux trous de verrouillage Ti, T2, ménagés dans le châssis 40 et situés aux deux extrémités respectives de la trajectoire dans le secteur angulaire de pivotement. Le dispositif de commande 31 peut alors écarter temporairement le crochet 22 de la zone correspondante du châssis 40 pour libérer l'appendice 25A, à l'encontre de l'action d'un ressort, non dessiné, de rappel axial du crochet 22 vers le châssis 40. Le crochet 22 peut alors être basculé dans la position opposée, à l'autre extrémité du secteur angulaire de pivotement, et le dispositif de commande 31 peut alors autoriser l'action du ressort pour que l'appendice 25A s'engage dans l'autre trou T2 ou Ti. Le dispositif de commande 31 peut ainsi comporter un bras de manoeuvre 35 à extrémité fourchue dont les deux branches passent entre le châssis 40 et le crochet 22, et ceci de part et d'autre de l'axe 22A. L'autre extrémité du bras de manœuvre 35 est montée pivotante selon un axe 35A parallèle à l'axe 22A, pour que le bras de manœuvre 35 puisse suivre, par une rotation, le mouvement de coulissement rectiligne du crochet 22 selon la flèche Fc, tout en restant couplé à celui-ci. Le bras de manoeuvre 35 peut donc avoir deux mouvements, à savoir un mouvement de manœuvre du croc 24, dans une direction parallèle à l'axe 22A et à son propre axe 35A, en soulèvement par rapport au plan de la figure 6, et, il peut toutefois tolérer le mouvement de recul en coulissement du crochet 22 selon la flèche Fc, puisque ce mouvement ne modifie pas les 25 positions relatives axiales entre le crochet 22 et la fourche.

Dans une autre forme de réalisation illustrée en vue frontale à la figure 7, le châssis 40 est remplacé par un 30 châssis 140 qui comporte une partie 140A, de montage du dispositif à pêne 21 et du dispositif de commande 31, portée par une extrémité d'un bras support 140B, dont une extrémité opposée est montée rotative sur un moyeu d'une embase 150 de fixation au mur 2. La partie fonctionnelle 35 de la serrure et le bras 140 représentent alors une sorte In LV de balancier, qui est apte à reculer en cas de heurt avec le dispositif à gâche 11. Des butées, non dessinées, équivalentes des butées 45 et 46 et du nez 54, limitent alors un secteur angulaire 140P de pivotement du bras 140B, qui, compte tenu de la longueur du bras 140B, définit une longueur de course de recul possible de la partie de châssis 140A. Un ressort en spirale, non dessiné, implanté au niveau du moyeu, assure le rappel en position avancée de la partie de châssis 140A. En variante, le dispositif de commande 31 du dispositif à pêne 21 est déporté au niveau du moyeu. Cette solution reprend le concept du bras pivotant 35, autorisant le mouvement de recul du dispositif à pêne 21 indépendamment du dispositif de commande 31.

De préférence, le bras 140B est monté en position sensiblement verticale, ascendante ou descendante, pour offrir un bras de levier maximal vis-à-vis de la force de percussion de la barre frontale 18 selon la direction ^)A / '7 n c.v LÀ. 0.r r L v ee / V

Claims (10)

Revendications

1. Serrure comportant un dispositif de couplage à gâche (11) associé à un premier moyen (12) de fixation à un premier élément porteur (1), et comportant un dispositif de couplage à pêne (21) associé à un second moyen (50) de fixation à un second élément porteur (2), les deux dispositifs de couplage (11, 21) étant prévus pour se coupler mutuellement par arrivée de l'un vers l'autre selon une direction déterminée orientée en sens d'arrivée (80), caractérisée par le fait que l'un au moins parmi les deux dispositifs de couplage (11, 21) est monté mobile par rapport au premier ou second moyen de fixation (12, 50) associé, de façon à ce que, en cas d'un heurt de couplage entre les deux dispositifs de couplage (11, 21), le dispositif de couplage monté mobile (11, 21) soit repoussé par l'autre dispositif de couplage (21, 11), dans une direction de repoussement (90) inclinée de moins de 90 degrés sur la direction orientée en sens L., U 1.11 1 1 V V V (80) .

2. Serrure selon la revendication 1, dans laquelle le dispositif de couplage à pêne (21) est mobile par rapport au second moyen de fixation (50).

3. Serrure selon la revendication 2, comportant un dispositif (31) de commande du dispositif de couplage à pêne (21), fixe par rapport au second moyen de fixation (50).

4. Serrure selon la revendication 2, comportant un dispositif de commande (31) du dispositif de couplage à pêne (21), le dispositif de commande (31) et le dispositif de couplage à pêne (21) étant montés sur un 25 30châssis (40) mobile par rapport au second moyen de fixation (50).

5. Serrure selon l'une des revendications 1 à 4, dans laquelle le premier ou second moyen de fixation (12, 50) et un châssis (40), portant au moins le dispositif de couplage (11, 21) monté mobile, comportent deux moyens respectifs de coulissement mutuel (41, 42, 51, 52).

6. Serrure selon la revendication 5, dans laquelle l'un des deux moyens de coulissement comporte une rainure (51) prévue pour loger une nervure (41) de l'autre des deux moyens de coulissement.

7. Serrure selon la revendication 6, dans laquelle il est prévu deux paires de dites rainures/nervures (51, 41) associées, situées sur deux côtés opposés du châssis (40).

8. Serrure selon l'une des revendications 1 à 7, dans laquelle la direction orientée en repoussement (90) présente une inclinaison de moins de 45 degrés, de préférence de moins de 5 degrés, sur la direction orientée en sens d'arrivée (80).

9. Serrure selon l'une des revendications 1 à 8, dans laquelle il est prévu des moyens (61) de rappel du dispositif de couplage à pêne (21) vers une position nominale de consigne. 30

10. Serrure selon l'une des revendications 1 à 9, dans laquelle il est prévu des moyens de butée (41, 45, 46, 54) pour arrêter le coulissement du dispositif de couplage monté mobile (11) sur le moyen de fixation (12, 35 50) associé.25