FR2915070A1 - Clayette et longeron porteur associe - Google Patents

Clayette et longeron porteur associe Download PDF

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Abstract

Un longeron (1), de support d'un bord d'appui (51) d'une clayette (50), comporte une face de couplage (1B, 1E, 1H, 1I) plaquée contre une surface de couplage (53, 561, 57) appartenant au bord d'appui (51), de façon à ce que toute force externe de déformation par flexion appliquée à l'un des deux éléments ci-dessus (1, 50) soit partiellement transmise à l'autre élément (50, 1).

Description

La présente invention concerne les rayonnages de support de clayettes.
Pour former des cadres rectangulaires superposés dont les grands côtés supportent les deux bords opposés de rangées de plateaux ou clayettes portant des produits à présenter ou à transporter, il est usuel de constituer une ossature porteuse à deux paires de poteaux. Pour empêcher le basculement latéral, les poteaux de chaque paire sont mutuellement reliés rigidement par des profilés, formant ainsi deux échelles qui définissent la largeur des cadres. A divers niveaux, deux longerons parallèles relient un poteau respectif de l'une des échelles à un poteau en regard de l'autre, avec une fixation rigide pour éviter un basculement d'une échelle vers l'autre.
On peut alors aligner, sur chaque paire de longerons, une série de clayettes, reposant par deux bords d'appui opposés sur deux tronçons en regard des longerons. Toutefois, comme les longerons sont des poutres présentant une certaine portée, pour économiser le nombre d'échelles, ils fléchissent sous la charge. En outre, si la charge des clayettes est excessive, elles ont, elles aussi, tendance à se cintrer, si bien que leurs deux bords d'appui ne s'étendent plus dans un même plan horizontal mais s'étendent selon les deux branches d'un V aplati. Par effet de coin, les branches du V tendent à écarter les deux longerons, en particulier dans leur zone centrale, qui est la plus déformable, ce qui provoque la chute des clayettes centrales, dont l'appui s'est dérobé latéralement. Bien évidemment, on pourrait prévoir d'augmenter la section des longerons ou de les fabriquer en un métal plus résistant que l'aluminium usuellement utilisé. Cette solution représente toutefois un surcoût. De plus, le rayonnage se trouverait alors alourdi, ce qui entraverait les possibilités de déplacement, même s'il est prévu sur roulettes. La présente invention vise à proposer une solution permettant d'accroître la résistance du rayonnage sans nécessité d'en accroître en proportion la masse. A cet effet, l'invention concerne un ensemble comportant deux éléments, à savoir une clayette et un longeron de support d'un bord d'appui de la clayette, caractérisé par le fait que le bord d'appui comporte une surface de couplage prévue pour être plaquée contre une face de couplage appartenant au longeron, de façon à ce que toute force externe de déformation par flexion appliquée à l'un des deux éléments soit partiellement transmise à l'autre élément. Ainsi, comme le bord d'appui de la clayette est plaqué contre la face de couplage du longeron, ce bord s'oppose à toute déformation de cette face du longeron qui représenterait par exemple un glissement de cette dernière parallèlement à la surface de couplage. Par exemple, si le longeron et la clayette sont plaqués "épaule contre épaule" par leur face et surface de couplage, verticales, toute force de flexion vers le bas du longeron sous l'effet du poids tend à allonger sa partie inférieure, de sorte que la zone inférieure de sa face latérale de couplage tend à s'allonger de même. Elle tend donc à glisser sur la surface de couplage de la clayette. Toutefois, comme elles sont mutuellement plaquées sous une certaine pression, la surface de couplage de la clayette constitue un massif d'ancrage relatif qui s'oppose au glissement de la face de couplage, c'est-à-dire à la déformation en flexion du longeron. Le longeron est "collé" latéralement à la clayette et il bénéficie ainsi de l'inertie en flexion que celle-ci peut présenter. Ce couplage avec synergie de résistance en flexion entre le longeron et la clayette peut aussi jouer en direction latérale. En effet, si l'on reprend l'exemple ci-dessus, la clayette s'oppose à toute flexion latérale du longeron vers elle et/ou en écartement, selon que la surface de couplage de la clayette est tournée vers l'extérieur ou bien est tournée vers l'intérieur, c'est-à- dire constitue un croc de retenue latérale du longeron. Le longeron et la clayette peuvent être prévus pour que ce soit la déformation de l'un d'eux qui provoque ce placage, ou bien en augmente l'intensité si la forme de ces éléments est telle qu'un tel placage se produit dès l'instant de leur assemblage. Comme exposé plus loin, le couplage peut être déterminé par un coefficient de frottement entre les deux matériaux respectifs des face et surface de couplage, ou bien par une imbrication de reliefs complémentaires.
La clayette, recevant une charge, transmet une partie de la force de gravité correspondante au longeron, qui va donc présenter un mouvement de flexion vers le bas. Comme, toutefois, la clayette est couplée au longeron, ce dernier va, par son mouvement de flexion, reporter sur la clayette, sous forme d'une force de déformation, une partie de la charge qu'il reçoit de celle-ci. De la sorte, le bord d'appui constitue un renfort du longeron, c'est-à-dire que son moment d'inertie en flexion, vers le bas et/ou latéralement, s'en trouve accru et sa déformation en flexion est ainsi limitée. Si les clayettes ne sont pas prévues pour mutuellement coopérer de même, chaque point du longeron au droit des limites entre clayettes voisines ne sera certes pas renforcé, mais cela importe peu puisque cela n'est que ponctuel, les segments de longerons ainsi définis étant rigidifiés. Il peut toutefois être prévu que les clayettes comportent, sur leurs bords adjacents qui encadrent le bord d'appui, des éléments de clipsage ou équivalents qui permettent de les fixer ensemble de façon rigide, c'est-à-dire que la rangée de clayettes forme alors une poutre continue sur toute la longueur du longeron.
Inversement, le longeron ainsi couplé peut constituer un renfort pour le bord d'appui de la clayette, c'est-à-dire limite sa déformation, ou simplement son pivotement parasite en branche de V évasé, si une charge excessive fait fléchir la clayette, qui est elle-même une poutrelle transversale par rapport à la poutre longitudinale que constitue le longeron. On limite ainsi le repoussement latéral du longeron par l'effet de coin évoqué au début De même, comme le longeron constitue un "massif d'ancrage" pour le bord d'appui de la clayette, la clayette de l'art antérieur, qui était une poutrelle simplement posée, c'est-à-dire en appui simple, devient une poutrelle ancrée, c'est-à-dire de type encastré. Or, on rappellera qu'une poutrelle encastrée est une poutrelle dont les tronçons d'extrémité sont bloqués dans le massif d'ancrage pour rester toujours orientés dans la direction de repos, c'est-à-dire que l'encastrement neutralise les forces de flexion dans les tronçons d'extrémité. De la sorte, la déformation en flexion de la poutrelle encastrée, sous l'effet d'une charge, ne s'étend pas sur toute sa longueur mais se limite essentiellement à un tronçon central. La partie sous contrainte de la poutrelle étant ainsi fonctionnellement raccourcie, l'amplitude de sa flexion est ainsi moindre pour une charge donnée. En d'autres termes, la limite de résistance en flexion de la poutrelle est accrue. Dans une forme de réalisation intéressante, la surface de couplage, alors latérale et dite externe car tournée à l'opposé d'un bord d'appui distant de la clayette, s'étend vers le bas, en position fonctionnelle, pour coopérer avec une dite face, latérale, de couplage du longeron, alors dite interne au dit ensemble car tournée vers le bord d'appui distant de la clayette, et la clayette présente un profil latéral comportant au moins un tronçon concave en partie inférieure, en position fonctionnelle, de façon à, en cas de charge de flexion de la clayette, s'allonger et ainsi repousser latéralement la surface latérale externe de couplage en appui par une force d'arc-boutement contre la face latérale interne de couplage. La clayette forme ainsi une arche de pont dont une extrémité est en appui sur l'ancrage que constitue le longeron, longeron dont l'inertie en flexion latérale va opposer une force centripète, c'est-à-dire de compression de la poutrelle que constitue la clayette et donc de remontée de la partie centrale de celle-ci puisque cette force de compression tend à ramener le tronçon concave vers sa forme au repos, à l'encontre de la charge sur la clayette qui tend à annuler cette concavité. En pareil cas, la surface latérale externe de couplage, agencée pour pivoter sous l'effet de l'allongement du tronçon concave, est avantageusement prévue pour exercer la force d'arc-boutement par essentiellement une zone d'extrémité inférieure en appui sur une partie inférieure de la face latérale interne de couplage.
Si l'on considère que la face latérale interne de couplage s'étend sur sensiblement toute la hauteur du longeron, le longeron est ainsi repoussé vers l'extérieur par une force d'arc-boutement exercée sur la partie basse de celui-ci, de sorte qu'il va tendre à se vriller, puisque sa partie haute ne reçoit pas cette force latérale. Un tel couplage présente deux intérêts. Tout d'abord, la partie haute du longeron conserve, latéralement, sensiblement sa position, c'est-à-dire la position voulue de support du bord de la clayette. Ensuite, le vrillage ci-dessus modifie le moment d'inertie en flexion latérale du longeron. En effet, le longeron étant classiquement à section rectangulaire, allongée en hauteur pour résister à la charge par gravité, le vrillage ci- dessus fait pivoter cette section rectangulaire, de sorte que l'emprise en largeur de celleci se trouve accrue, et donc aussi le moment d'inertie en flexion latérale. La déformation de flexion latérale du longeron est ainsi limitée. Le longeron constitue fonctionnellement un tronçon d'extrémité de la poutrelle cintrée que forme la clayette, et ce tronçon d'extrémité s'oppose, par sa résistance élastique au vrillage, au pivotement de la section droite en bout de poutrelle, dû au cintrage. Finalement, la résistance du longeron au vrillage s'oppose au cintrage de la clayette. Le tronçon d'appui comporte avantageusement un croc de retenue prévu pour s'accrocher sur une face latérale de retenue appartenant au longeron, dite externe au dit ensemble car tournée à l'opposé d'un bord distant de la clayette, ou bien occupant une position sommitale haute ou basse.
Le croc de retenue empêche donc l'écartement latéral du longeron par rapport à la clayette, donc tout découplage même en cas de déformation. Le croc de retenue peut être porté par une patte passant soit au-dessus du longeron, et pouvant alors aussi servir d'appui pour le tronçon d'appui, soit au-dessous. Le croc de retenue peut en particulier présenter une longueur fonctionnelle correspondant à au moins la moitié d'une valeur de hauteur du longeron. Le croc de retenue, tourné vers le haut ou vers le bas, peut ainsi constituer un complément de la surface de couplage, voire constituer à lui seul cette surface de couplage, en s'appuyant sur le longeron. Un couplage par frottement est possible et efficace. Le croc de retenue constitue ainsi une extension latérale externe du longeron, augmentant le moment d'inertie en flexion verticale et en flexion latérale vers l'extérieur, centrifuge, que le longeron va présenter en réaction à une contrainte appliquée par la clayette. Le croc de retenue s'étend avantageusement en regard de la surface latérale externe de couplage et à une distance de celle-ci correspondant sensiblement à une valeur de largeur du longeron, pour ainsi le pincer, et il forme de préférence une mâchoire présentant une certaine élasticité et comportant une extrémité libre située, en position de repos en l'absence du longeron, à une distance de la surface latérale externe de couplage inférieure à la largeur du longeron, afin de recevoir le longeron avec pincement et de conserver une certaine force de rappel centripète du longeron même en cas de pivotement parasite déterminé du bord d'appui sous l'effet d'une force externe de cintrage de la clayette.
Ainsi, bien que le croc ou mâchoire élastique, qui constitue une partie du bord d'appui, pivote légèrement en s'écartant vers l'extérieur lors de la flexion de la clayette chargée, et donc tende à s'écarter du longeron, l'énergie stockée de déformation élastique tend à maintenir l'extrémité du croc contre le longeron et transmet ainsi une force s'opposant à sa flexion latérale. Pour un bon couplage, la surface de couplage et la face de couplage comportent avantageusement des reliefs 10 complémentaires s'étendant selon au moins une direction oblique par rapport à un plan de section droite du longeron. Les reliefs renforcent un dit couplage qui serait effectué par frottement, ou même leur adaptation de forme 15 se substitue totalement au frottement. La direction oblique ci-dessus, avec éventuellement des méandres, empêche le glissement vertical naturel entre la face de couplage, qui tend à descendre du fait de la flexion du longeron, et la surface de couplage qui tend à rester plus haut, si bien 20 que le moment d'inertie total est accru, comme évoqué plus haut. Les reliefs complémentaires sont par exemple de formes agencées pour un couplage mutuel par clipsage. On peut par exemple prévoir que, lors du montage, deux tels longerons de support de la clayette soient repoussés 25 temporairement en flexion latérale, grâce à une dite face ou surface de couplage verticale ou légèrement oblique, pour ainsi en quelque sorte sertir la clayette par un mouvement de descente entre les deux longerons. Une fois la clayette descendue au niveau voulu, les reliefs en regard 30 vont coïncider et les longerons vont pouvoir reprendre leur forme de repos, ou conserver une certaine flexion latérale, mais réduite après le couplage, la clayette étant ainsi clipsée élastiquement. Dans une forme de réalisation, la face de couplage présente un profil longitudinal crénelé et la surface de couplage présente un profil crénelé complémentaire pour que le bord d'appui constitue, fonctionnellement, une surépaisseur du longeron, s'opposant à toute contrainte de changement de longueur du longeron, la dite face de couplage crénelée pouvant servir en outre de support pour le tronçon de support, si elle est prévue en position supérieure. En effet, on sait qu'une poutre soumise à une charge, c'est-à-dire un couple de flexion, y résiste en développant, en toute section droite, un couple résistant dû à cette flexion. En effet, le cintrage de la poutre produit deux types de forces, de sens opposés. D'une part, les "fibres" inférieures de la poutre, qui s'allongent, résistent en fournissant deux forces de réaction tournées l'une vers l'autre, c'est-à-dire des forces de compression longitudinale, s'opposant à l'allongement. Inversement, le cintrage raccourcit les fibres supérieures et celles-ci exercent deux forces opposées de dilation longitudinale. Toute fibre située sensiblement à mi-hauteur est appelée fibre neutre puisqu'elle conserve sa longueur. Dans toute section transversale de la poutre, chaque paire de forces, étagées en épaisseur et de sens opposés, de compression et de dilatation, produit ainsi un couple résistant. Le terme "fibres" ne vise pas à désigner des éléments individuels d'une texture correspondante, comme dans les arbres, qui ont, par le passé, servi de poutres dans les maisons, mais vise uniquement à illustrer globalement le fait que les lignes de force en compression ou dilatation sont Io longitudinales, et que le matériau de la poutre doit donc présenter une résistance longitudinale certaine. Dans le présent cas, si le bord d'appui crénelé est placé sur une face supérieure du longeron, dont les fibres vont se contracter longitudinalement, le bord d'appui va donc s'opposer à une telle contraction. Inversement, si le bord d'appui est plaqué contre sur une face inférieure du longeron, il s'opposera à une dilatation des fibres inférieures. Les mêmes effets seront obtenus si le couplage s'effectue par des dentelures non plus à dents montantes ou descendantes depuis la face supérieure ou la face inférieure, mais des dents à extension latérale et horizontale portées par au moins l'une des deux faces latérales, sensiblement verticales, du longeron.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation, selon l'invention, d'une ossature équipée de clayettes, et d'une variante, en référence au dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue en perspective de deux échelles reliées par des longerons de support de clayettes, - la figure 2 est formée des figures 2A et 2B, la figure 2A étant une vue de détail en coupe verticale montrant, en l'absence de charge rapportée, le profil d'une clayette et celui d'un longeron la supportant, couplés par frottement, et la figure 2B étant une vue agrandie et partielle de la figure 2A, montrant la déformation de ces profils en cas de charge sur la clayette, et - la figure 3 est une coupe verticale selon la ligne III-III de la figure 2, mais représentant toutefois une variante de couplage, par imbrication de créneaux. La figure 1 représente une ossature de support de clayettes 50, dont une seule est représentée très schématiquement. L'ossature forme une sorte de table rectangulaire ici à trois niveaux, dont les plateaux sont évidés, c'est-à-dire se limitent à un cadre dont les grands côtés sont deux rails qui vont respectivement supporter deux bords opposés de support de chaque clayette 50. L'ossature comprend deux paires de montants ou poteaux 11, 12 et 21, 22, les poteaux de chaque paire étant reliés par des barreaux ou profilés 13, 14, 15 et 23, 24, 25 qui y sont fixés de façon rigide, par exemple par clipsage. Les profilés 13-15 et 23-25 sont des entretoises qui maintiennent rigidement les deux poteaux de chaque paire 11, 12 et 21, 22 à la distance mutuelle voulue. Bien que le dessin évoque le fait que les profilés 13-15 et 23-25 sont perpendiculaires aux poteaux 11, 12 ou 21, 22 associés, et même situés aux divers niveaux prévus pour les clayettes 50, on conçoit que les profilés 13-15 et 23-25 pourraient, en variante, être des croisillons en positions et nombre quelconques. Il s'agit en effet d'un treillis qui, de par le maintien de l'espacement entre poteaux proches 11, 12, respectivement 21, 22, indiqué ci-dessus, évite le flambage latéral de ceux-ci, du fait que chaque poteau 11, 12, 21, 22 est tenu en plusieurs points, de sorte que les tronçons ainsi définis n'ont que peu tendance à flamber sous l'effet du poids de l'ensemble.
Pour la commodité de l'exposé, l'ossature est supposée être en position fonctionnelle, c'est-à-dire avec les poteaux 11-12 et 21-22 en position verticale, pour présenter des cadres supports dans des plans horizontaux. Trois paires horizontales superposées de longerons identiques 1, 2 et 3, 4 et 5, 6 relient les poteaux en regard à distance 11, 21 et 12, 22 à chaque extrémité de l'ossature, pour définir trois paires de rails supports.
La figure 2A est une vue en coupe représentant le profil transversal des longerons 1 et 2 et de la clayette 50, dont deux tronçons de bord d'appui 51, 51A sont en appui sur le longeron associé respectif 1 ou 2.
Le longeron 1 est ici constitué par un tube en aluminium de section rectangulaire, à extension principalement verticale pour présenter un moment d'inertie maximal contre des forces de flexion vers le bas. Le longeron 1 présente ainsi une paroi de face latérale lI dite interne, car elle est tournée vers le longeron 2 et donc aussi vers le tronçon de bord d'appui distant 51A de la clayette 50, situé à l'opposé du tronçon de bord d'appui 51. A l'opposé de la paroi de face latérale interne lI se trouve une paroi de face latérale lE dite externe, donc tournée vers l'extérieur de l'ossature. Les petits côtés du rectangle formant le profil du longeron 1 sont constitués par une paroi de face supérieure, ou haute, 1H et une paroi de face inférieure, ou basse, 1B. Ces quatre références de paroi désignent tout aussi bien la paroi considérée elle- même que la surface de cette paroi externe au tube que constitue le longeron 1, car la surface interne au tube n'a pas ici de fonction spécifique. Entre les longerons 1 et 2, la clayette 50 comporte un tronçon central concave 50K à profil en forme de poutrelle en arche reliant les tronçons de bord d'appui 51 et 51A, avec donc un bord inférieur concave 52. Au niveau des tronçons de bord d'appui 51, 51A, le bord inférieur 52 se poursuit, après un nez 53N, 53NA, par une surface de couplage verticale 53, respectivement 53A, vues ici de profil, appartenant à un tronçon de nez 51N, 51NA, pour se plaquer contre respectivement la paroi de face interne 11 et son homologue en regard 21 du longeron 2.
La surface verticale de couplage 53, appartenant au tronçon de bord d'appui 51, se poursuit par une surface horizontale inférieure d'appui 54 limitant une patte d'appui horizontale 55 s'appuyant sur la paroi supérieure 1H du longeron 1. La patte d'appui 55 se prolonge ici latéralement par un croc de retenue élastique 56 s'étendant globalement vers le bas, à nez externe 57 limitant une surface verticale de contact 56I tournée vers l'intérieur de l'ossature, et précisément située en regard de la surface de couplage 53 afin de constituer une mâchoire de rabattement du longeron 1 contre la surface de couplage 53. A l'état repos, et en l'absence du longeron 1, le nez externe 57 est situé à une distance de la surface de couplage 53 un peu inférieure à une valeur de largeur du longeron 1. Pour le montage de la clayette 50 sur le longeron 1, l'utilisateur doit donc, si le nez externe 57 n'est pas en biseau d'élargissement de la fente de pincement, exercer directement une force d'écartement du croc de retenue 56, de sorte que l'énergie ainsi apportée est stockée sous forme de forces de déformation élastique. Pour la clarté du dessin, le profil des longerons 1 et 2 a été dessiné légèrement en retrait des surfaces de la clayette avec lesquelles il est en contact. Le profil dessiné sur la figure 2 est ici supposé rester inchangé sur toute la longueur d'extension des éléments, perpendiculairement au plan de la figure 2. Il pourrait toutefois être prévu qu'un tel profil n'existe qu'en un nombre limité d'exemplaires, répartis le long du tronçon de bord d'appui 51. En effet, le croc de retenue 56 peut parfaitement n'être prévu qu'en un point du tronçon de bord d'appui 51. La surface de couplage 53 peut se limiter à un peigne formé de trois dents ou crocs au moins partiellement latéraux (53N) répartis le long du tronçon de bord d'appui 51, les deux crocs extrêmes empêchant le croc central, et donc la zone de la paroi latérale latérale interne lI où il est accroché, de descendre en cas de force de flexion sur le longeron 1. Les déformations de la clayette 50 et des longerons 1 et 2 sous l'effet du poids des objets portés par celle-ci, et les forces de réaction correspondantes, vont maintenant être exposées. Les explications relatives au tronçon de bord d'appui 51 étant évidemment transposables au tronçon de bord d'appui opposé 51A, une répétition des explications pour celui-ci est superflue. Les objets ci-dessus sont schématisés par un bloc 60 (Figure 2B) situé au milieu de la clayette 50, sur le tronçon 50K, qui fléchit donc. La distance, donc mesurée en ligne droite, séparant les deux extrémités (ici les nez 53N et 53NA) de la courbe inférieure de profil concave 52, augmente donc puisque l'arche s'écrase, en devenant un profil 52F quelque peu redressé. En d'autres termes, la poutre correspondante présente une portée ou emprise accrue, la surface de couplage 53, avec le nez 53N, étant repoussée latéralement en position 53F. Il s'en suit que l'appui latéral centrifuge de la surface de couplage 53 sur la paroi latérale interne lI, modéré voire nul lors du montage de la clayette 50, va croître en même temps que l'écrasement du profil en arche 52. Sur la figure 2B, où les nouvelles positions des éléments ont été dessinées en trait plus léger, on voit ainsi que le nez 53N occupe maintenant une zone précédemment occupée par le longeron 1.
Un tel profil inférieur concave 52 permet ainsi de dévoyer la force de gravité en deux forces horizontales contrifuges, vers les longerons 1 et 2.
Comme abordé plus haut, en relation avec le peigne, il peut en particulier être prévu que la surface de couplage 53, contrairement au dessin, se limite fonctionnellement au seul nez 53N, c'est-à-dire à une ligne longitudinale, perpendiculaire au plan de la figure 2A, à profil en croc, pouvant être très court, mais qui serait latéral et tourné vers l'extérieur, pour que la force de déploiement du profil concave 52 provoque une nette pénétration du nez 53N, alors latéral, dans la matière de la paroi latérale interne lI. Cela renforce ainsi l'effet du coefficient de frottement mutuel entre la surface de couplage 53 et la paroi latérale interne lI, qui tend à empêcher tout glissement entre elles. On notera toutefois que, même si la surface de couplage 53 est totalement plane, et, au repos, parallèle à la paroi latérale interne lI, la surface de couplage 53 pivote de par le déploiement du profil concave 52, de sorte que son extrémité inférieure, le nez 53N, va être chassé latéralement vers l'extérieur et va ainsi s'appuyer de façon accrue sur la paroi latérale interne lI, voire pénétrer dans le matériau de celle-ci et donc s'y accrocher par poinçonnement. Ainsi, si l'on considère le longeron 1 selon sa direction d'extension, perpendiculaire au plan de la figure 2, le tronçon de nez 51N qui y est ainsi couplé latéralement le rigidifie dans cette direction en accroissant le moment d'inertie en flexion verticale du longeron 1. Le tronçon de nez 51N est donc un tronçon de renfort. Le croc de retenue 56 a ici, outre sa fonction de retenue du longeron 1 contre toute force d'écartement, une fonction de couplage, de résistance à la flexion, du tronçon de bord d'appui 51 avec le longeron 1, fonction qui est du même genre que la fonction de la surface de couplage 53 ou du nez 53N. En particulier, le nez externe 57 pourrait, lui aussi, être tourné vers le longeron 1 pour pénétrer quelque peu dans le matériau de la paroi externe lE et ainsi éviter tout glissement relatif. La surface de couplage 53 pourrait alors être omise. On notera que, en variante, le croc de retenue 56 pourrait être tourné vers le haut, en étant un prolongement inférieur du nez 53N, par une patte horizontale inférieure en regard de la patte 55, mais élastique pour que le croc 56 selon cette variante puisse remonter devant la face latérale externe 1E. Selon le dessin de la figure 2B, l'extension de l'emprise du profil concave en arche 52 repousse latéralement essentiellement une zone inférieure de la paroi latérale interne lI, de sorte que le profil rectangulaire du longeron 1 bascule légèrement par rapport à la paroi supérieure 1H, qui ne pivote que sur elle-même, sans chasse latérale, puisque la base du croc de retenue 56 s'y oppose. Le longeron 1 bascule ainsi sur toute sa longueur s'il n'est pas rigidement fixé aux poteaux 11, 21, ou bien il se vrille dans sa partie centrale. Un tel vrillage, dû au couple de forces latérales antagonistes du nez 53N et de la base du croc de retenue 56, a pour effet d'augmenter la largeur utile du longeron 1 et donc son moment d'inertie en flexion latérale. Il s'oppose ainsi, de façon accrue, à la force latérale centrifuge du nez 53N. La figure 3 illustre une variante dans laquelle le couplage entre le bord d'appui de la clayette 50 et le longeron 1 s'effectue par deux surfaces crénelées dont les créneaux sont répartis longitudinalement. Sur la figure 3, les éléments modifiés homologues de ceux des figures 1 et 2 ont conservé leur référence, toutefois précédée de la centaine 1. La figure 3 est une vue en coupe longitudinale du poteau 11, de la patte d'appui 155 du tronçon de bord d'appui 151 et du tronçon correspondant du longeron 101, dont au moins l'une des quatre parois 101B,101E, 101I, 101H comporte des créneaux de couplage 1C. Dans cet exemple, c'est la paroi supérieure 101H qui comporte un profil crénelé à créneaux 1C répartis sur sa longueur, chacun limité par deux épaulements verticaux, de gauche 1G, tourné vers le poteau 11, et de droite 1D. La surface d'appui 154 présente de même un profil latéral vertical crénelé, de forme complémentaire des créneaux 1C et des segments les séparant, avec des échancrures 151E correspondantes limitées par une paire d'épaulements verticaux, de gauche 151G et de droite 151D. Il peut toutefois être prévu que le profil des créneaux 1C et échancrures 151E soit en queue d'aronde, pour éviter un "déboutonnage" si l'une des deux surfaces en regard 101H, 154 tend à se dérober sous l'effet d'une force de flexion. Le couplage des crénelures se fera alors par glissement latéral, par exemple en écartant élastiquement les longerons 1 et 2. Il peut encore être prévu que le tronçon de bord d'appui 151, par exemple en matériau plastique, comporte, entre ses échancrures 151E, des créneaux à flancs d'épaulement formant clips. Comme cela a été rappelé au début, la flexion d'une poutre entraîne la compression longitudinale de sa partie supérieure et la dilatation de sa partie inférieure. Il a ainsi été dessiné deux diagrammes des deux forces impliquées. Le premier diagramme suppose que les créneaux 1C et échancrures 151E sont omis, selon l'art antérieur, c'est-à-dire que le couplage d'entraide est inexistant. Le longeron 101 présente une ligne de fibre neutre NO qui est alors située sensiblement à mi-hauteur. En dessous, l'aluminium le constituant subit une force d'extension longitudinale et, au-dessus, il subit une force de compression longitudinale. Toute section droite du longeron 101, verticale en l'absence de contraintes, pivote alors, selon un angle qui dépend de sa position le long du longeron 101, et qui croît en allant vers une extrémité du longeron 101. Le métal en chaque point des deux parois latérales interne 101I et externe 101E subit donc une déformation D proportionnelle à la distance, verticale, du point considéré par rapport à la ligne de fibre neutre NO, comme illustré par le segment oblique sur la figure 3. La position du centre de gravité (en termes de géométrie pure) de chacun des deux triangles égaux et opposés, ainsi définis par les déformations étagées en hauteur, donne les positions en hauteur de la force résultante Fl de réaction à l'extension, et de la force résultante F2, de réaction à la compression, de même valeur absolue. Du fait qu'un centre de gravité d'un triangle est situé au tiers de sa hauteur, les forces F1 et F2 sont à une distance mutuelle représentant 2/3 de la hauteur H du longeron 101. Il convient toutefois d'ajouter la paire de forces de résistance supplémentaires qu'apportent les parois supérieure 101H et inférieure 101B, séparées par la distance H. Ces forces supplémentaires dépendent évidemment de la quantité de matériau correspondante, c'est-à-dire de la largeur du longeron 101 et de l'épaisseur des parois supérieure 101H et inférieure 101B. La distance réelle entre la résultante des forces de réaction à la compression F2 et la résultante des forces de réaction à l'extension Fl est donc supérieure à 2/3 de H. Le couple de réaction est donc, au moins, égal Fl x 2/3 x H. Dans le cas du couplage du longeron 101 avec la patte d'appui 155 à travers les créneaux 1C et les échancrures 151E, on voit que l'épaulement de gauche 151G du créneau central du dessin et l'épaulement de droite 151D en regard, appartenant au créneau voisin de gauche, limitent un tronçon de la patte d'appui 155 qui est coincé, comme étant serti sans jeu, entre les épaulements correspondants 1G et 1D des créneaux 1C associés. S'il apparaît une flexion du longeron 101, qui lui applique une force externe de raccourcissement de sa partie supérieure à laquelle s'opposait la force de réaction F2 dans le premier diagramme de forces, la patte d'appui 155 se trouve maintenant concernée, puisque chacun de la suite de tronçons entre épaulements en regard est mis en compression longitudinale par les deux épaulements considérés des deux créneaux 1C concernés. La patte d'appui 155 devenant ainsi, fonctionnellement, la partie haute du longeron 101, la hauteur fonctionnelle H est ainsi accrue, cette augmentation étant d'autant plus efficace que le matériau constituant de bord d'appui 151 sera rigide, à faible élasticité en compression. La fibre neutre monte ainsi du niveau NO à un niveau Ni, et les forces Fl et F2 sont donc remplacées par des forces F3 et F4 qui, étant plus distantes, vont offrir un couple résistant accru. En pratique, cela veut dire que le longeron 101, lorsqu'il devra fournir un couple de réaction déterminé, en réponse à un couple de flexion provoqué par une charge sur la clayette 50, fournira ce couple de réaction avec des forces F3 et F4 moindres que les forces F1 et F2, c'est-à-dire avec une déformation en flexion moindre de même. Si l'on vise un maintien de la résistance du longeron 101 par rapport à un longeron classique, on peut donc réduire la section du longeron 101, et donc son coût.
Il peut en outre être prévu que les sommets des créneaux 1C et les fonds des échancrures 151E ne s'étendent pas purement dans un plan de section droite du longeron 101, c'est-à-dire une direction latérale, perpendiculaire au plan de la figure 3 et aussi perpendiculaire à la direction d'extension longitudinale du longeron 101, mais s'étendent selon des directions obliques ou en méandres ou en L ou en V ou autres formes, pour former respectivement deux motifs de reliefs, ou empreintes, complémentaires. Il y a ainsi accrochage, à la fois longitudinal et transversal, de la surface d'appui 154, comportant l'un des motifs, sur la paroi sommitale supérieure 101H, ou inférieure 101B, comportant l'autre motif. Le croc 56 peut alors être omis. Ce qui vient d'être exposé pour s'opposer au raccourcissement de la paroi supérieure 101H peut être extrapolé pour lutter contre un allongement de la paroi inférieure 101B, en cas de flexion du longeron 101. Si l'on retourne la figure 3, et que l'on suppose alors que la patte d'appui 155, supérieure, est remplacée par une patte inférieure de même forme crénelée, mais ayant évidemment perdu sa fonction de support de la clayette 50, l'épaulement de droite 1D du créneau 1C central sur le dessin et l'épaulement de gauche 1G du créneau 1C voisin de à gauche sont longitudinalement en butée contre respectivement l'épaulement de droite 151D de l'échancrure centrale et l'épaulement de gauche 151G de l'échancrure 151E voisine à gauche, qui forment ainsi un crampon longitudinal. Toute dilation longitudinale du longeron 101 au niveau de sa surface crénelée se répercute donc par des forces longitudinales opposées sur les divers épaulements 151G et 151D. La hauteur H du longeron est ainsi fonctionnellement accrue vers le bas. On peut encore prévoir que l'une au moins des deux parois latérales 101I et 101E soit ainsi crénelée, la surface de couplage 53 et/ou la surface interne 56I du croc de retenue 56 étant crénelée de façon complémentaire. En pareil cas, la figure 3 permet de comprendre que, si tous les créneaux 1C et échancrures 151E, ainsi déplacés, par rapport au dessin, sur la paroi latérale lI ou lE, présentent une même direction d'extension, verticale (voire oblique par rapport à la verticale ou en méandre pour avoir un effet de clipsage contre tout glissement purement vertical), parallèlement à l'axe vertical du second diagramme, les créneaux, ou dentelure, de la surface de couplage 53 ou du nez de retenue 56 vont s'opposer élastiquement au pivotement de la section droite du longeron 101 dessinée sur le second diagramme. L'angle de pivotement sera ainsi limité, et donc de même la contrainte de flexion subie par le longeron 101. Ainsi, de façon générale, le longeron 1 ou 101 reçoit, de la clayette 50, une force verticale, de gravité représentant le poids des objets 60, tendant à le faire fléchir, et, en sens inverse, il réagit en déportant en retour, vers le tronçon de bord d'appui 51, une partie des contraintes de flexion ainsi engendrées, pour que le tronçon de bord d'appui 51 subisse une contrainte de flexion et apporte ainsi sa contribution à la fourniture du couple de réaction nécessaire.

Claims (10)

Revendications
1. Ensemble comportant deux éléments, à savoir une clayette (50) et un longeron (1, 101) de support d'un bord d'appui (51, 151) de la clayette (50), caractérisé par le fait que le bord d'appui (51, 151) comporte une surface de couplage (53, 56I, 57, 151E, 153, 154) prévue pour être plaquée contre une face de couplage (1B, 1E, 1H, lI) appartenant au longeron (1, 101), de façon à ce que toute force externe de déformation par flexion appliquée à l'un des deux éléments (50 ; 1, 101) soit partiellement transmise à l'autre élément (1, 101 ; 50).
2. Ensemble selon la revendication 1, dans lequel la surface de couplage (53), alors latérale et dite externe car tournée à l'opposé d'un bord d'appui distant (51A) de la clayette (50), s'étend vers le bas, en position fonctionnelle, pour coopérer avec une dite face, latérale (11), de couplage du longeron (1, 101), alors dite interne au dit ensemble car tournée vers le bord d'appui distant (51A) de la clayette (50), et la clayette (50) présente un profil latéral comportant au moins un tronçon (50K) concave en partie inférieure (52), en position fonctionnelle, de façon à, en cas de charge de flexion de la clayette (50), s'allonger et ainsi repousser latéralement la surface latérale externe de couplage (53) en appui par une force d'arc-boutement contre la face latérale interne de couplage (lI) .
3. Ensemble selon la revendication 2, dans lequel la surface latérale externe de couplage (53), agencée pour pivoter sous l'effet de l'allongement du tronçon concave (50K), est prévue pour exercer la force d'arc-boutement par essentiellement une zone d'extrémité inférieure (53N) enappui sur une partie inférieure de la face latérale interne de couplage (11).
4. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel le tronçon d'appui (51, 151) comporte un croc de retenue (56) prévu pour s'accrocher sur une face latérale de retenue (1E, 101B, 101H) appartenant au longeron (1, 101), dite externe au dit ensemble car tournée à l'opposé d'un bord distant (51A) de la clayette (50), ou bien occupant une position sommitale haute ou basse.
5. Ensemble selon la revendication 4 prise en combinaison avec la revendication 2 et éventuellement la revendication 3, dans lequel le croc de retenue (56) s'étend en regard de la surface latérale externe de couplage (53) et à une distance de celle-ci correspondant sensiblement à une valeur de largeur du longeron (1, 101), pour ainsi le pincer.
6. Ensemble selon la revendication 5, dans lequel le croc de retenue (56) est une mâchoire présentant une certaine élasticité et comportant une extrémité libre (57) située, en position de repos en l'absence du longeron (1), à une distance de la surface latérale externe de couplage (53) inférieure à la largeur du longeron (1), afin de recevoir le longeron (1) avec pincement et de conserver une certaine force de rappel centripète du longeron (1) même en cas de pivotement parasite déterminé du bord d'appui (51) sous l'effet d'une force externe de cintrage de la clayette (50).
7. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel la surface de couplage (154) et la face de couplage 30 (101B, 101I, 101H) comportent des reliefs complémentaires (151E, 1C) s'étendant selon au moins une direction oblique par rapport à un plan de section droite du longeron (101).
8. Ensemble selon la revendication 7, dans lequel les reliefs complémentaires sont de formes agencées pour un couplage mutuel par clipsage.
9. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 8, dans lequel la face de couplage (101B, 101E, 101I, 101H) présente un profil longitudinal crénelé (1C) et la surface de couplage présente un profil crénelé complémentaire (151E) pour que le bord d'appui (151) constitue, fonctionnellement, une surépaisseur du longeron (101), s'opposant à toute contrainte de changement de longueur du longeron (101).
10. Ensemble selon la revendication 9, dans lequel la dite face de couplage crénelée (101H) sert en outre de support pour le tronçon de support (151).15
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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EP0273345A2 (fr) * 1986-12-30 1988-07-06 Fritz Schäfer Gesellschaft mit beschränkter Haftung Rayonnage, en particulier pour palettes
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