VÉHICULE AUTOMOBILE TRICORPS À SURFACE DE CHARGE MODULABLE L'invention
concerne les véhicules automobiles de type tricorps, et plus précisément le transport d'objet(s) encombrant(s) par de tels véhicules automobiles. On entend ici par véhicule automobile tricorps un véhicule automobile comprenant un compartiment moteur, un habitacle et un coffre arrière implantés dans trois zones distinctes séparées les unes des autres par des cloisons généralement fixes. C'est par exemple le cas des berlines. Les fabricants de véhicules automobiles sont confrontés à une demande de modularité toujours plus poussée de la part de leurs clients. De nombreuses solutions de modularité ont été trouvées pour permettre à des véhicules automobiles de type bicorps (un compartiment moteur et un habitacle incluant le coffre arrière), tels que les monospaces ou les breaks, de présenter une modularité dans leur partie arrière. Mais, il n'existe pas de solution connue permettant à des véhicules automobiles tricorps de présenter une véritable modularité dans leur partie arrière, de nature à permettre le transport d'objets encombrants. Cela résulte principalement du fait que l'habitacle est généralement séparé, d'une part, du coffre arrière par une cloison fixe, et d'autre part, de l'extérieur par une lunette arrière fixe. Il existe certes des solutions de modularité qui permettent de subdiviser le coffre arrière d'un véhicule automobile tricorps en deux zones au moyen d'une tablette amovible (voir notamment le document brevet US 5,669,537). Mais, ce type de solution ne permet pas le transport d'objets qui sont encombrants au moins suivant la direction longitudinale du véhicule. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un véhicule automobile comprenant un coffre arrière accessible par un capot arrière, un habitacle logeant au moins deux rangées de sièges, et une lunette arrière distincte du capot arrière et séparant de l'extérieur une partie de l'habitacle qui est située au-dessus du niveau du capot arrière. Ce véhicule automobile est caractérisé par le fait : - que sa lunette arrière est escamotable (ou amovible), et - qu'il comprend une tablette amovible, et des supports aptes à maintenir la tablette entre les deux rangées de sièges à un niveau sensiblement identique à celui du capot arrière (lorsqu'il est en position fermée), de sorte que la tablette et le capot arrière puissent supporter conjointement au moins un objet une fois que la lunette arrière a été escamotée. Le véhicule automobile selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - ses supports peuvent être implantés en des endroits choisis d'au moins trois montants de l'habitacle (parmi deux montants latéraux intermédiaires et deux montants latéraux arrières), afin que la tablette puisse être installée entre les rangées de sièges à un niveau situé au dessus d'au moins les dossiers des sièges de la rangée qui est située juste avant le coffre arrière ; ses supports peuvent par exemple être emboutis dans les montants de l'habitacle ; il peut comprendre des premiers moyens de fixation définis sur au moins trois des montants latéraux intermédiaires et arrières à un même niveau choisi. Dans ce cas, la tablette peut être munie sur sa périphérie de seconds moyens de fixation destinés à coopérer avec les premiers moyens de fixation pour l'immobiliser dans l'habitacle à un niveau sensiblement identique à celui du capot arrière (lorsqu'il est en position fermée) ; il peut comprendre une planche de bord située à l'avant de l'habitacle et comportant une partie de support qui est située à un niveau sensiblement identique à celui du capot arrière (en position fermée) et de la tablette (installée). Ainsi, la partie de support, la tablette et le capot arrière peuvent supporter conjointement au moins un objet une fois que la lunette arrière a été escamotée ; - il peut comprendre une paroi arrière séparant la partie inférieure de l'habitacle du coffre arrière dans une zone située sensiblement en dessous de la lunette arrière. Dans ce cas, la lunette arrière peut par exemple être escamotée dans un espace formé entre la paroi arrière et les dossiers des sièges de la rangée qui est située juste avant le coffre arrière ; la paroi arrière peut être agencée de manière à permettre le coulissement de la lunette arrière et son immobilisation dans une position escamotée ; - sa tablette peut comprendre une partie principale de forme générale rectangulaire, délimitée par deux bords longitudinaux latéraux et deux bords transversaux, l'un au moins des bords longitudinaux latéraux étant prolongé par une patte qui comporte une partie des seconds moyens de fixation et qui présente une extension suivant la direction longitudinale qui est choisie de manière à permettre le déplacement d'un siège de la rangée voisine ; - son coffre arrière peut être agencé de manière à loger la tablette lorsqu'elle n'est pas installée dans l'habitacle ; la paroi arrière peut comprendre un nombre de logements égal au nombre de pattes de la tablette afin de permettre leur placement lorsque la tablette est logée dans le coffre arrière ; - sa tablette peut comprendre une partie principale de forme générale rectangulaire délimitée par deux bords longitudinaux latéraux et deux bords transversaux et au moins une excroissance définie sur une face de la partie principale le long de l'un des bords transversaux et apte à bloquer un objet suivant la direction longitudinale lorsqu'elle est orientée vers la partie supérieure de l'habitacle ; - chaque second moyen de fixation peut par exemple comprendre un ressort implanté dans un logement dédié de la tablette et une bille implantée partiellement dans ce logement dédié sous contrainte du ressort. Dans ce cas, chaque premier moyen de fixation peut par exemple être agencé sous la forme d'un logement destiné à recevoir une fraction d'une partie d'une bille qui fait saillie hors d'un logement dédié de la tablette ; chaque logement constituant un premier moyen de fixation peut par exemple être réalisé par emboutissage ; - sa tablette et/ou son capot arrière peuvent par exemple être réalisés dans un matériau résistant aux rayures ; - sa planche de bord et/ou son capot arrière peuvent éventuellement comporter au moins une excroissance apte à bloquer un objet suivant la direction longitudinale. L'invention propose également un véhicule automobile comprenant un coffre arrière accessible par un capot arrière, un habitacle, et une lunette arrière escamotable, distincte du capot arrière et séparant de l'extérieur une partie de l'habitacle qui est située au-dessus du niveau du capot arrière. L'invention propose également une tablette amovible destinée à équiper un véhicule automobile du type de celui présenté ci-avant. Cette tablette se caractérise par le fait qu'elle comprend une partie principale destinée à être installée entre deux rangées de sièges implantées dans l'habitacle du véhicule automobile, de forme générale rectangulaire et délimitée par deux bords longitudinaux latéraux et deux bords transversaux, l'un au moins des bords longitudinaux latéraux étant prolongé par une patte qui présente une extension suivant une direction longitudinale choisie de manière à permettre un déplacement d'un siège d'une rangée voisine. Cette tablette peut par exemple comprendre au moins une excroissance définie sur une face de sa partie principale, le long de l'un des bords transversaux et apte à bloquer un objet suivant la direction longitudinale lorsqu'elle est orientée vers une partie supérieure de l'habitacle. Par ailleurs, cette tablette peut par exemple comprendre sur chaque patte et en deux autres endroits de la périphérie de sa partie principale i) un logement dédié, ii) un ressort implanté dans le logement dédié, et iii) une bille comprenant une partie implantée dans le logement dédié sous contrainte du ressort et une autre partie faisant saillie hors du logement dédié et destinée à être logée dans un autre logement défini dans l'habitacle.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparanront à l'examen de la description détaillée ci-après, et cbs dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre de façon schématique, dans une vue en coupe longitudinale, un véhicule automobile tricorps selon l'invention avec la tablette rangée dans son coffre arrière et avant escamotage de sa lunette arrière, - la figure 2 illustre de façon schématique, dans une vue du dessus, un exemple de réalisation d'une tablette selon l'invention, la figure 3 illustre de façon schématique des exemples de réalisation d'un premier moyen de fixation implanté dans un montant latéral intermédiaire et d'un second moyen de fixation d'une tablette selon l'invention, dans une vue en coupe, - la figure 4 illustre de façon schématique, dans une vue en coupe longitudinale, le véhicule automobile tricorps de la figure 1 une fois la tablette installée dans l'habitacle, les appuie-têtes arrières retirés et la lunette arrière escamotée, et - la figure 5 illustre de façon schématique, dans une vue en coupe longitudinale, le véhicule automobile tricorps de la figure 1 une fois la tablette implantée dans l'habitacle, l'appuie-tête du siège du passager avant retiré, les appuie-têtes arrières retirés et la lunette arrière escamotée. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre à des véhicules automobiles de type tricorps de présenter une modularité de nature à permettre le transport d'objets encombrants au moins selon la direction longitudinale. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que les véhicules automobiles sont des berlines. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de véhicule automobile. Elle concerne en effet tout type de véhicule automobile comportant, d'une part, un compartiment moteur, un habitacle et un coffre arrière (accessible par un capot arrière), implantés dans trois zones distinctes séparées les unes des autres par des cloisons (ou parois) généralement fixes, et d'autre part, une lunette arrière distincte du capot arrière. Comme cela est schématiquement illustré sur la figure 1 un véhicule 5 automobile tricorps VA comprend un compartiment moteur CM, un habitacle H et un coffre arrière CA. L'habitacle H est délimité par une structure comprenant notamment deux montants btéraux intermédiaires MI et deux montants latéraux arrières MA auxquels sont rattachés (ou constituant) des éléments de carrosserie. Dans le cas d'une berline VA, les deux montants latéraux intermédiaires MI sont situés dans une partie sensiblement médiane de l'habitacle H et sont généralement appelés pieds milieux . On notera que les montants latéraux arrières MA constituent généralement une partie du côté de caisse qui est située au niveau de l'arrière de la découpe de porte arrière. L'habitacle H loge au moins une rangée de sièges avant R1 (pour le conducteur et un éventuel passager avant) et une rangée de sièges (ou banquette) arrière R2 (pour des éventuels passagers arrières). Le coffre (ou malle) arrière CA est accessible par un capot arrière CPA monté à rotation sur la structure de manière à pouvoir prendre au moins une position ouverte (relevée) et une position fermée (illustrée sur la figure 1). La partie inférieure de l'habitacle H, située derrière la rangée de sièges arrière R2, est séparée du coffre arrière CA par une paroi (ou cloison) arrière CL (généralement légèrement inclinée par rapport à un plan vertical transversal (perpendiculaire à la direction longitudinale XX du véhicule H). La partie supérieure de l'habitacle H, située derrière la rangée de sièges arrière R2 et au-dessus du niveau d'une partie supérieure PSC du capot arrière CPA, est séparée de l'extérieur par une lunette arrière LA escamotable qui est distincte dudit capot arrière CPA. On entend ici par lunette arrière escamotable , une lunette arrière LA pouvant soit prendre une première position (illustrée sur la figure 1) dans laquelle elle isole l'intérieur de l'habitacle H de l'extérieur et une seconde position escamotée (illustrée sur les figures 4 et 5) dans laquelle elle libère totalement l'accès à l'habitacle, soit prendre ladite première position (illustrée sur la figure 1) et être démontée pour être entreposée dans le coffre arrière CA, dans l'habitacle H ou dans un endroit choisi extérieur au véhicule VA. Dans l'exemple de réalisation non limitatif illustré sur les figures 4 et 5, la lunette arrière LA correspond à la première situation. Elle peut donc prendre une seconde position escamotée dans laquelle elle est par exemple située dans un espace qui est défini entre la paroi (ou cloison) arrière CL et les parties arrières des dossiers des sièges de la rangée arrière R2 (qui est située juste avant le coffre arrière CA). A titre d'exemple non limitatif, cet escamotage peut se faire par coulissement de la lunette arrière LA dans des coulisses définies sur une face de la paroi arrière CL ou sur la structure à proximité de la paroi arrière CL. Ces coulisses peuvent être éventuellement agencées de manière à immobiliser la lunette arrière LA dans la seconde position escamotée. L'habitacle H comporte des supports STi (ici i = 1 ou 2) destinés à maintenir une tablette TS amovible entre les deux rangées de sièges R1 et R2 à un niveau qui est sensiblement identique à celui du capot arrière CPA lorsque ce dernier est dans sa position fermée (illustrée sur les figures 1, 4 et 5). Le niveau est ici défini par rapport à la direction verticale. Ces supports STi (ST1, ST2) sont par exemple implantés en des endroits choisis d'au moins trois des montants latéraux intermédiaires MI et arrières MA, à un même niveau situé au dessus d'au moins les dossiers des sièges de la rangée arrière R2 (qui est située juste avant le coffre arrière CA). Ils peuvent par exemple se présenter sous la forme de barres ou de plaques résistantes (éventuellement métalliques) embouties dans les montants MI et MA ou bien montées de façon articulée sur ces derniers afin de pouvoir être repliées contre eux lorsque la tablette TS n'est pas utilisée. La tablette TS peut ainsi être supportée par les supports TS entre les rangées de sièges avant R1 et arrière R2 à un niveau qui est situé au dessus des dossiers des sièges d'au moins la rangée arrière R2 et qui est sensiblement identique au niveau où est placée la partie supérieure PSC du capot arrière CA lorsque ce dernier est dans sa position fermée (illustrée sur les figures 1, 4 et 5). Le niveau est ici défini par rapport à la direction verticale. Dans une variante avantageuse, la tablette TS peut également être immobilisée par rapport à l'habitacle H. A cet effet, au moins trois des (et de préférence les quatre) montants latéraux intermédiaires MI et arrières MA comprennent à un même niveau choisi des premiers moyens de fixation MF1. Ces derniers sont destinés à coopérer avec des seconds moyens de fixation MF2, qui sont définis sur la périphérie de tablette TS amovible, de manière à l'immobiliser sensiblement au niveau de la partie supérieure PSC du capot arrière CA (en position fermée). Un exemple de réalisation, non limitatif, d'une tablette TS est schématiquement illustré sur les figures 2 et 3. Dans cet exemple, la tablette TS comprend une partie principale PP de forme générale rectangulaire, et de préférence sensiblement plane. Cette partie principale PP comprend deux bords longitudinaux latéraux BL et deux bords transversaux BT destinés à être respectivement placés sensiblement parallèlement et perpendiculairement à la direction longitudinale XX une fois la tablette TS installée dans l'habitacle H. Cette partie principale PP peut éventuellement comprendre sur l'une de ses faces, le long de l'un des bords transversaux BT (celui qui est destiné à être le plus éloigné du coffre arrière CA), au moins une excroissance BA. Cette dernière est destinée à bloquer au moins un objet 0E1 suivant la direction longitudinale XX lorsqu'elle est orientée vers la partie supérieure de l'habitacle H (comme illustré sur la figure 4). On notera que la tablette TS peut être retournée de sorte que sa (ses) éventuelle(s) excroissance(s) BA soi(en)t orienté(es) vers la partie inférieure de l'habitacle H (comme illustré sur la figure 5). A titre d'exemple non limitatif, et comme illustré sur la figure 2, la tablette TS peut ne comporter qu'une unique excroissance BA réalisée sous la forme d'une butée transversale faisant saillie sur la quasi-totalité de la largeur de la face de la tablette TS. La largeur correspond ici à l'extension d'un bord transversal BT. Mais, la butée transversale saillante pourrait être discontinue et donc constituée par plusieurs excroissances distantes les unes des autres et alignées. Par ailleurs, toujours à titre d'exemple non limitatif et comme illustré sur les figures 2 et 3, l'une des extrémités de l'un au moins des (et de préférence des deux) bords longitudinaux BL de la partie principale PP de la tablette TS peut être prolongée par une patte PL dont l'extension suivant la direction longitudinale XX est choisie de manière à définir un décrochement suffisant pour permettre le déplacement d'un siège de la rangée avant R1 voisine (translation de l'assise et/ou inclinaison du dossier). II est en effet rappelé que les sièges de la rangée avant R1 sont généralement situés dans le masque des pieds milieux (ou montants intermédiaires) MI. On notera que sur l'exemple illustré sur la figure 2, la partie principale PP est prolongée par deux pattes longitudinales PL. Comme indiqué ci-avant, les seconds moyens de fixation MF2 sont placés en au moins trois (et de préférence quatre) endroits choisis de la tablette TS. Par exemple, et comme illustré sur la figure 2, chaque patte PL comporte un second moyen de fixation MF2 et chaque extrémité de chaque bord longitudinal BL, opposée à l'extrémité en forme de patte PL, comporte également un second moyen de fixation MF2. Ainsi, la tablette TS peut être immobilisée par rapport aux montants MI et MA, entre les rangées de sièges avant R1 et arrière R2, en quatre (ou trois) points de fixation, à un niveau sensiblement identique à celui de la partie supérieure PSC du capot arrière CPA (en position fermée). On peut alors, après avoir retiré au moins un éventuel appuie-tête AT2 des sièges de la rangée arrière R2, introduire dans l'habitacle H, via l'emplacement libéré de la lunette arrière LA (escamotée), au moins un objet encombrant 0E1, et faire reposer ce dernier sur la surface de charge définie conjointement par la tablette TS et la partie supérieure PSC du capot arrière CPA. Dans cette configuration les deux places avant du véhicule VA sont utilisables.
Afin de faciliter le support des objets encombrants 0E1, il est avantageux que les faces de la partie principale PP de la tablette TS et la face externe de la partie supérieure PSC du capot arrière CPA soient sensiblement horizontales, ainsi que de préférence sensiblement planes. Par ailleurs, il est préférable que la tablette TS et/ou le capot arrière CPA soi(en)t réalisé(e)(s) dans un matériau résistant aux rayures, comme par exemple un matériau plastique moulé. Dans l'exemple illustré sur la figure 4, l'extension suivant la direction longitudinale XX de l'objet 0E1 à transporter est sensiblement égale à la distance séparant l'arrière des sièges de la rangée avant R1 de la partie terminale arrière du véhicule VA. Par conséquent, le volume créé par combinaison de la tablette TS et du capot arrière CPA suffit à loger l'objet encombrant 0E1 (et notamment à éviter qu'il ne dépasse de la partie terminale arrière du véhicule VA). Mais, l'invention permet de transporter des objets 0E2 encore plus encombrants suivant la direction longitudinale XX. En effet, le niveau auquel est située la tablette TS pouvant être supérieur à celui auquel est placée l'extrémité du dossier du siège passager avant R1, il est possible d'utiliser le volume de la partie supérieure de la zone de l'habitacle H qui est dédiée au passager avant, pour loger une partie d'un objet de grand encombrement longitudinal, comme illustré sur la figure 5. On peut même, si cela s'avère nécessaire (comme illustré sur la figure 5), utiliser une partie de la planche de bord PB du véhicule VA, qui est située à l'avant de l'habitacle H, dite partie de support PSP, pour supporter une extrémité d'un objet encombrant 0E2. Cela nécessite que cette partie de support PSP soit implantée à un niveau sensiblement identique à celui de la partie supérieure PSC du capot arrière CPA (en position fermée) et de la tablette TS (immobilisée). Dans ce cas, on définit une surface de charge en forme de L, et l'objet encombrant 0E2 se trouve supporté conjointement par la partie de support PSP, la tablette TS et la partie supérieure PSC du capot arrière CPA. On notera qu'un tel positionnement d'un objet (très encombrant) nécessite le retrait de l'éventuel appuie-tête AT1 du siège passager de la rangée avant R1.
Dans cette configuration le véhicule VA ne peut accueillir qu'un conducteur. On notera que l'invention peut permettre le transport de plusieurs objets 0E1 à 0E3 d'encombrements différents, y compris dans le coffre arrière CA, puisque son volume est intégralement utilisable, comme illustré sur la figure 5. On notera également, comme illustré sur la figure 5, que lorsque la partie principale PP de la tablette TS comprend au moins une excroissance d'arrêt BA et que l'on souhaite utiliser le volume de la partie supérieure de la zone de l'habitacle H dédiée au passager avant pour transporter un objet très encombrant 0E2, la face de la partie principale PP qui comporte cette excroissance d'arrêt BA doit être orientée vers la partie inférieure de l'habitacle H. Pour cette raison, il est avantageux que les premiers MF1 et seconds MF2 moyens de fixation puissent assurer la même qualité d'immobilisation quelle que soit l'orientation de l'excroissance d'arrêt BA. A cet effet, on peut utiliser des premiers MF1 et seconds MF2 moyens de fixation des types de ceux qui sont schématiquement illustrés sur la figure 3. Dans cet exemple non limitatif, chaque second moyen de fixation MF2 comprend un ressort RE, qui est implanté à l'intérieur d'un logement dédié LD défini dans un bord longitudinal BL de la tablette TS ou une éventuelle patte PL prolongeant ce bord longitudinal BL, et une bille BI, qui est également implantée, bien que partiellement, dans ce logement dédié LD sous contrainte du ressort RE. Par ailleurs, chaque premier moyen de fixation MF1 est ici agencé sous la forme d'un logement dont la forme est adaptée à la réception d'une partie d'une bille BI qui fait saillie hors de son logement dédié LD. Ainsi, la tablette TS est immobilisée (de façon amovible) aux montants MI et MA au moyen des quatre (ou trois) billes BI qui sont contraintes par les ressorts correspondants. On notera que chaque logement qui constitue un premier moyen de fixation MF1 peut par exemple être réalisé par emboutissage d'une zone choisie d'un montant intermédiaire MI ou arrière MA situé sensiblement au dessus des supports ST1 et ST2. On notera que la partie de support PSP de la planche de bord PB et/ou la partie supérieure PSC du capot arrière CPA peuvent éventuellement comporter au moins une excroissance destinée à bloquer un objet 0E2 ou 0E1 suivant la direction longitudinale XX. En variante ou en complément, on peut également prévoir des pattes de fixation additionnelles sur la tablette TS, afin de permettre l'immobilisation d'objets au moyen de cordes ou sangles. Lorsque la tablette TS n'est pas utilisée, elle peut être entreposée dans un endroit choisi extérieur au véhicule VA. Mais, il est également possible de l'entreposer dans un endroit dédié du coffre arrière CA, comme c'est le cas dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 1. Dans cet exemple, la tablette TS peut être placée dans un logement qui est défini sur la paroi qui constitue le plancher du coffre arrière CA. On notera que lorsque la tablette TS comporte au moins une patte PL, la paroi (ou cloison) arrière CL peut éventuellement comporter dans sa partie inférieure au moins un logement LT destiné à permettre le passage (ou logement) de cette patte PL ainsi qu'éventuellement l'immobilisation de la tablette TS. On notera que l'on peut circuler avec la lunette arrière LA escamotée sans utiliser la tablette TS. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de véhicule automobile tricorps et de tablette amovible décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.