FR2913240A1 - Barriere deployable. - Google Patents

Abstract

1. Barrière destinée à empêcher l'accès à une zone déterminée, comportant des bras (3, 4, 5) mutuellement indépendants montés pivotants, par une extrémité de pivotement (31, 41, 51), sur une rambarde (90) présentant globalement une direction (10) de délimitation de la zone et comportant des éléments d'actionnement (61, 62, 63, 64) couplés aux bras (3, 4, 5) pour, sous l'action d'un moteur (60), les manoeuvrer par pivotement entre une position reployée, dans laquelle ils s'étendent selon sensiblement la dite direction de délimitation (10), et une position déployée, dans laquelle ils s'étendent dans sensiblement un plan-barrière (100).

Description

z La présente invention concerne les barrières mobiles. La protection des

personnes nécessite parfois l'installation de barrières interdisant l'accès à certains lieux susceptibles d'être dangereux.

C'est par exemple le cas, vis-à-vis des enfants, pour les piscines privées, non surveillées en permanence. Toutefois, pendant les périodes où aucun enfant ne se trouve à proximité de la piscine, ou lorsqu'un adulte est présent, la barrière est inutile, et même gênante pour les déplacements. C'est pourquoi il est souhaitable de pouvoir l'enlever. Toutefois, le démontage et le remontage de celle-ci représenteraient à chaque fois un travail considérable. La présente invention vise à proposer une solution plus commode. A cet effet, l'invention concerne une barrière destinée à empêcher l'accès à une zone déterminée, comportant des bras mutuellement indépendants montés pivotants, par une extrémité de pivotement, sur un support présentant globalement une direction de délimitation de la zone et comportant des mcyens d'actionnement couplés aux bras pour les manœuvrer par pivotement entre une position reployée, dans laquelle ils s'étendent selon sensiblement la dite direction de délimitation, et une position déployée, dans laquelle ils s'étendent dans sensiblement un plan-barrière. Ainsi, en position reployée, tous les bras sont sensiblement tous alignés selon la direction de délimitation, de sorte que la barrière n'occupe plus qu'un espace quasi linéaire. En position déployée, les bras s'étendent en oblique, ou de préférence à angle droit, par rapport à leur support linéaire, c'est-à-dire qu'ils s'étendent dans sensiblement une même bande d'espace, dont leur support constitue l'un des côtés. Si la densité d'implantation des bras laisse entre eux des passages jugés être de trop grande taille, il toujours possible de prévoir un filet, bâche, toile ou équivalent, de masquage de la totalité de la bande d'espace, un bord de ce filet étant par exemple fixé au support commun et un bord opposé étant fixé aux extrémités libres des bras, qui vont ainsi déployer ce filet.

Par rapport à un montage à bras mutuellement articulés, la barrière selon l'invention présente l'avantage de permettre d'atteindre une hauteur correspondant à la longueur des bras, puisque ceux-ci, étant mutuellement indépendants, peuvent se déployer jusqu'à former un angle droit par rapport au support. De plus, le mécanisme selon l'invention offre deux fois plus de points d'appui sur le support, puisqu'il suffit d'un seul bras, et non de deux bras mutuellement articulés, pour constituer un point d'appui.

On notera que la barrière ci-dessus peut être montée de diverses façons. Ainsi, le support ci-dessus peut être le sol ou une semelle posée sur celui-ci, et c'est alors par appui dessus que l'on fera pivoter les bras, dont l'extrémité libre va ainsi se dresser progressivement.

L'appui sur le sol sera prévu pour éviter un basculement latéral, par exemple par des axes de dit pivotement ajustés dans des paliers ou encore par des épaulements latéraux de l'extrémité de pivotement des bras, prenant appui sur le sol, c'est-à-dire constituant une extension du palier ci- dessus. Si toutefois la barrière ne s'étend pas selon une direction rectiligne, et s'étend par exemple en arc de cercle ou en cercle, elle peut alors présenter une stabilité intrinsèque dispensant de la nécessité de moyens spécifiques de stabilisation. La direction de délimitation est donc une direction locale, qui peut varier tout au long de la barrière.

Toutefois, une solution duale est envisageable, dans laquelle le support est une rampe, ou rambarde, horizontale, portée par l'extrémité de pivotement des bras, cette rambarde occupant une position haute, fonctionnelle, ou basse, escamotée sur le sol, selon que les bras sont en position déployée ou reployée. En pareil cas, le pivotement des bras s'effectuera par appui sur la rambarde. Pour, si besoin est, éviter un basculement latéral, les extrémités libres des bras, qui vont glisser sur le sol lors du pivotement, présenteront latéralement une largeur suffisante ou seront guidées dans un plan vertical. Il convient de noter que le support de barrière selon l'invention peut être disposé selon une direction d'extension autre qu'horizontale. Par exemple, le support peut être un mur et la barrière se déploiera alors selon une direction horizontale à la façon d'une porte coulissante, par exemple pour obturer une voie d'accès à une pièce, à un local ou un terrain, par exemple un parc de stationnement. La barrière peut aussi être fixée à un plafond.

Bien que le problème à l'origine de l'invention porte sur une barrière, on conçoit que le mécanisme de la barrière peut servir pour régler la hauteur d'une rambarde qui servirait en fait d'étagère de hauteur variable, en prévoyant de pouvoir arrêter le mouvement de déploiement en tout point intermédiaire. Dans une forme de réalisation intéressante, les moyens d'actionnement sont couplés à une extrémité libre des bras respectifs opposée à l'extrémité de pivotement et ils sont agencés pour y exercer une force de translation selon sensiblement la dite direction de délimitation, afin d'effectuer le dit pivotement.

Le pivotement des bras s'effectue ainsi par action sur leur extrémité libre, de sorte que la force à exercer sera, toutes proportions gardées, relativement faible puisque le bras de levier sera maximal. Les moyens d'actionnement comportent alors par exemple au moins une glissière de coulissement des extrémités libres des bras et ils peuvent aussi comporter un lien souple d'actionnement dont deux brins opposés, reliés à travers une poulie motrice, sont respectivement reliés à deux dites extrémités libres de bras, pour ainsi les déployer ou les reployer ensemble par de dites translations de sens opposés sur l'au moins une glissière. Une même poulie provoque ainsi deux mouvements de sens opposés, de sorte que l'on peut manœuvrer deux bras prévus pour pivoter selon deux sens respectifs opposés, les deux bras et le tronçon de support qui les relie formant ainsi un X ou un U à branches inclinées. L'au moins une glissière présente avantageusement une section transversale de largeur variable selon la hauteur et les extrémités libres présentent une section de forme complémentaire à celle de la dite section de glissière, pour ainsi empêcher un basculement latéral des bras. La glissière et l'extrémité libre du bras présentent ainsi une section de forme mâle ou femelle, en forme de V ou T ouvert vers le support à l'opposé du support, c'est-à-dire une mortaise ou queue d'aronde qui stabilise latéralement l'extrémité dite libre du bras, qui peut ainsi uniquement coulisser, sans risque de basculement.

Le dit support est de préférence agencé pour que les extrémités de pivotement des bras soient guidées dans leur pivotement, pour ainsi empêcher un basculement latéral des bras.

Comme évoqué au début, le guidage peut par exemple consister en un ajustement d'un axe de pivotement par rapport à un palier correspondant, ou encore être assuré par un épaulement latéral de l'extrémité de pivotement du bras sur l'appui. Si le dit support est le sol ou tout élément fixe, la barrière est ainsi stabilisée latéralement. L'au moins une glissière peut être prévue pour être portée par une surface porteuse d'un élément externe, par exemple une semelle d'appui.

Le dit support peut aussi être une rambarde portée par des extrémités de pivotement des bras respectifs. Des moyens moteurs, d'entraînement des moyens d'actionnement, sont avantageusement associés à la barrière, par exemple intégrés dans une semelle ou un poteau. Les moyens d'actionnement sont avantageusement agencés pour être couplés aux moyens moteurs d'une dite barrière, adjacente. On évite ainsi la nécessité d'une duplication des moyens moteurs. Les moyens d'actionnement peuvent alors comporter une chaîne ccmmune aux barrières adjacentes. Les moyens d'actionnement sont avantageusement agencés pour être couplés à un outil rotatif de percement ou vissage, c'est-à-dire à élément moteur, manuel ou électrique.

Les moyens moteurs peuvent comprendre un moteur électrique ou bien être hydrauliques, avec, par exemple, une turbine qui est associée, à travers une vanne de commutation de sens de rotation, à un embout de couplage à un tuyau d'arrivée d'eau sous pression. Un tuyau d'arrosage permet ainsi de manœuvrer la barrière. Si les bras sont trop écartés pour l'application voulue, ils peuvent porter un filet de protection qui, de préférence, est prévu pour, lors du reploiement, s'enrouler sur un axe d'enroulement monté rotatif selon sensiblement la dite direction de délimitation, l'axe d'enroulement étant situé près d'un bord fixe ou mobile de la barrière.

La rambarde peut ainsi comporter un logement de réception du filet en position enroulée, et un bord inférieur du filet, en position externe sur l'enroulement, est attaché au côté fixe de la barrière pour que le filet se déroule automatiquement lors du déploiement de celle-ci. Un ressort de rappel en spirale est avantageusement prévu pour faire tourner l'axe d'enroulement en sens d'enroulement dès que la barrière commence à se reployer, c'est-à-dire lorsque le filet se détend. La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation d'une barrière selon l'invention, en référence au dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue en perspective d'un tronçon d'une forme de réalisation de la barrière selon l'invention, - la figure 2, formée des figures 2A, 2B, 2C, 2D, 2E, représente une suite d'étapes de déploiement de la barrière de la figure 1, - la figure 3 est une vue :Latérale d'un bras de la barrière en position reployée, - la figure 4 est une vue latérale de la barrière en position déployée, - la figure 5 est une représentation très schématique, en vue latérale, de la barrière de la figure 1, mais d'extension accrue, avec des éléments de manoeuvre de celle-ci, - la figure 6 est une vue schématique en coupe transversale de la barrière, - la figure 7 est une vue de dessus d'éléments de manœuvre de la barrière, - la figure 8, formée des figures 8A et 8B, est une vue de dessus de plusieurs tronçons de semelle de la barrière disposés bout à bout, alignés ou non, et couplés pour être commandés ensemble, et - la figure 9 est une représentation schématique d'une variante de moteur de commande de manoeuvre de la barrière.

Le tronçon de barrière représenté sur les figures 1 à 6 est porté par une glissière 2, ici rectiligne selon une direction d'extension 10, ménagée dans une zone de sol 1 ou, comme ici, dans une semelle 2S reposant sur la zone de sol 1, ici horizontale pour la commodité de l'exposé. La barrière en elle-même comporte une rambarde 90 située à hauteur réglable au-dessus de la glissière 2 et portée par deux bras 3, 4 mutuellement indépendants, c'est-à-dire non mutuellement articulés. La rambarde 90 porte ici un filet de protection vertical 80.

La figure 5 se différencie des autres par le fait qu'il y est prévu plus de deux bras de manœuvre, pour illustrer le fait que la barrière peut, si on le souhaite, s'étendre d'un seul tenant sur une grande longueur, en étant portée par une pluralité de bras, dont trois sont référencés 3, 4, 5, et présentent une même longueur dans cet exemple.

Comme le montre la figure 5, les bras 3, 4, 5 sont montés pivotants, par un tronçon respectif d'extrémité de pivotement supérieure 31, 41, 51, sur la rambarde 90, selon un axe de pivotement respectif 30, 40, 50 perpendiculaire à un plan-barrière 100 d'extension globale de la barrière, c'est-à-dire le plan de la figure 5. Un tronçon d'extrémité opposé 32, 42, 52, inférieur, de chaque bras 3, 4, 5 comporte un patin respectif 33, 43, 53 de coulissement sur la glissière 2, au moyen de galets. Chaque patin 32, 42, 52 comporte ici deux axes de roulement perpendiculaires au plan 100 et espacés selon la direction d'extension 10, chaque axe portant une paire de galets axialement opposés, l'un de chaque paire étant visible sur la figure 5. Chaque patin 33, 43, 53 est monté articulé sur le bras respectif 3, 4, 5 selon un axe de pivotement non dessiné, perpendiculaire au plan 100, de façon à permettre le pivotement du bras correspondant 3, 4, 5 sans que le patin 33, 43, 53 quitte son orientation horizontale, nécessaire pour que les deux paires de galets restent en appui sur le fond de la glissière 2. En variante, chaque patin 33, 43, 53 peut se limiter à un seul axe de roulement perpendiculaire au plan 100 et portant un ou plusieurs galets. En variante encore, chaque patin 33, 43, 53 pourrait être à section latérale circulaire selon le plan de la figure 5, tout comme un maillet de croquet, auquel cas l'axe de pivotement du patin serait inutile. Il est ici prévu qu'au moins l'un des bras 3-5, ici le bras 4, soit monté de façon à s'étendre, en position intermédiaire, à partir de son axe de pivotement 40, selon une direction inclinée, par rapport à une normale (verticale) à la rambarde 90 dans le plan 100 de la figure 5, selon un angle 49 de signe différent de celui de l'angle correspondant 39, 59 des bras 3 et 5. En d'autres termes, au moins deux des bras 3-5 sont dits "croisés", c'est-à-dire qu'ils forment, en position intermédiaire, un "X", ou "V" ou "U" à branches convergentes ou divergentes. Les positions relatives des bras 3-5 le long de la barrière ne sont pas critiques, c'est-à-dire que les deux bras ci-dessus ne se croisent pas nécessairement, car ils n'ont pas de liaison mutuelle. Ainsi, le bras 4 peut être fonctionnellement associé scout aussi bien au bras 3 qui le croise, qu'au bras 5 qui ne le croise jamais. Selon les positions des divers bras 3-5 le long de la rambarde 90, il peut se faire que les courses des divers patins 33, 43, 53 présentent un ou des tronçons de recouvrement selon la direction d'extension 10. En pareil cas, la glissière 2 est dédoublée en deux, 2A, 2B (figure 7), l'une supportant et guidant les patins 33, 53 et l'une supportant et guidant le patin 43, qui se déplace en sens opposé des autres. Pour éviter un basculement latéral, la figure 6 montre que la glissière 2 présente un profil transversal en T retourné et les patins 33, 43, 53 présentent un tronçon d'extrémité à profil transversal de même forme, de sorte que, selon le principe d'un assemblage à mortaise ou queue d'aronde, tout basculement latéral est empêché. Un couplage dual est envisageable, avec une glissière 2 mâle, en rail, donc à profil en T, enserrée par un tronçon d'extrémité de bras 32, 42, 52 à patin 33, 43, 53 à profil femelle correspondant, c'est-à-dire en mâchoires. Le basculement latéral pourrait aussi être évité en prévoyant des patins 33, 43, 53 présentant une grande extension latérale, perpendiculairement au plan de la figure 5, donc sans retenue par une forme de type à queue d'aronde, mais 2913240 io l'occupation au sol de la barrière serait plus grande et donc gênante. Pour la manœuvre d'escamotage par abaissement de la rambarde 90 jusqu'au sol 1, chaque patin 33, 43, 53 est 5 repoussé selon un sens de coulissement qui l'éloigne de la verticale de son axe de pivotement 30, 40, ou 50, c'est-à-dire que la direction d'extension du bras 3-5 considéré se rapproche de l'horizontale selon la direction d'extension 10. Comme la rambarde 90 est ici rigide, les bras 3-5 10 doivent être manœuvrés simultanément ou, tout au moins, aucun patin 33, 43, 53 ne doit être bloqué pour une raison quelconque. On notera qu'il peut toutefois être prévu de n'exercer une force de coulissement que sur deux bras à directions 15 "croisées", par exemple les bras 3 et 4, le bras 5 suivant simplement le mouvement, du fait que la rambarde 90 monte ou descend sous l'effet du pivotement de la paire de bras 3-4. Si la rambarde 90 se trouve portée en porte-à-faux par uniquement les deux bras 3 et 4, elle ne risque pas de 20 basculer dans le plan L00, du fait que les patins 33 et 43 ne peuvent pas être soulevés hors de la rainure de la glissière 2. De même, les mouvements de pivotement des au moins deux bras actionneurs 3, 4 sont de préférence simultanés, 25 si l'on veut que la rambarde 90 se translate en direction purement verticale et en restant horizontale. Il n'est toutefois pas exclu d'envisager que le bras 3, par exemple, se déplace, en montée et en descente, avant le bras 4 ou à une vitesse différente, c'est-à-dire qu'alors la rambarde 30 90 occupera une position intermédiaire inclinée lors de ses manœuvres.

Il faut aussi noter que, en variante, les bras 3-5 n'ont pas nécessairement tous la même longueur, c'est-à-dire qu'ils ne pivotent pas nécessairement du même angle. Ainsi, un bras relativement court pourra pivoter de 90 degrés, c'est-à-dire passer d'une position quasi horizontale à une position verticale, perpendiculaire à la rambarde 90 alors à hauteur maximale, alors qu'un bras plus long se trouvera encore en position inclinée sur la verticale. Le bras vertical constituera alors un pilier résistant bien à la compression puisqu'il n'aura pas tendance à chasser d'un côté ou de l'autre, dans le plan 100. Il peut être prévu que chaque bras 3-5 pivote de plus de 90 degrés, par exemple 100 degrés, jusqu'à ce que les patins 33, 43, 53 atteignent une butée de fin de course. Les bras 3, 4, 5 ont alors une position stable, car tout appui sur la rambarde 90 confirmera l'appui sur la butée. En variante, un lien de longueur déterminée peut relier un point du tronçon supérieur 31, 41, 51 à un point associé de la rambarde 90 pour servir de "corde" limitant l'angle de pivotement à ici 100 degrés. Les figures 2, 3 et 4 montrent ainsi le déploiement des bras 3 et 4 depuis une position reployée, figure 2A, et figure 3 où seul le bras 4 est représenté, jusqu'à une position déployée, figures 2E et 4, où les bras 3, 4 sont verticaux, en passant par trois positions intermédiaires, respectivement de début de déploiement, figure 2B, de déploiement bien amorcé, et de quasi fin de déploiement, figure 2D.

La manœuvre des bras 3-5 est ici assurée par un moteur 60 qui commande la rotation d'une poulie motrice 61 couplée à une poulie de renvoi 62, ou une piste fixe en demi- cercle, par un câble ou chaîne en boucle formant deux brins en regard 63, 64 de lien souple, s'étendant le long de la glissière 2. Le patin 33, ou un tronçon inférieur voisin du bras 3, est relié au brin 63 tandis que le patin 43 du bras 4 est relié au brin 64. Le patin 53 du bras 5 est relié au brin 63. En d'autres termes, le brin 63 est relié aux extrémités inférieures des bras 3 et 5 inclinés d'un côté, ici vers la droite depuis leur axe de pivotement 30, 50, et le brin 64 est relié aux bras inclinés vers l'autre côté, ici le bras 4. Une rotation de la poulie motrice 61, dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre sur la figure 5, provoque ainsi une translation du brin 63 et des extrémités inférieures des bras 3 et 5 vers la gauche, c'est-à-dire en rapprochement de la verticale de leur axe de pivotement 30, 50. Simultanément, le brin 64 translate l'extrémité inférieure du bras 4 vers la verticale de son axe de pivotement 40, mais dans un sens opposé. Tous les bras 3-5 se redressent ainsi et remontent donc la rambarde 90 jusqu'à un niveau déterminé, fonction de la rotation de la poulie motrice 61. Une rotation de sens inverse permet d'abaisser la rambarde 90 jusqu'à sensiblement le niveau du sol 1. Comme indiqué pour cet exemple, la rambarde 90 se déplace selon une direction purement verticale grâce au fait qu'il est prévu au moins une paire de bras croisés, 4 et 3 (ou 4 et 5). En effet, la rambarde 90 reçoit, de chaque extrémité de pivotement 31, 41 une même composante verticale de force de soulèvement, mais, par contre, les deux composantes horizontales respectives de force de repoussement selon la direction d'extension 10 qu'elle en reçoit sont de sens opposés.

Le moteur 60 est logé dans un boîtier de logement 9, visible sur les figures 1, 7 et 8, porté par la semelle 2S ou dans un logement ménagé dans un poteau 70 situé par exemple à une extrémité de la rambarde 90. Il peut même être prévu que l'extrémité considérée de la rambarde 90 soit guidée verticalement en étant montée coulissante sur le poteau 70, par exemple par un collier ou un couplage de type à queue d'aronde, comme pour la glissière 2. La poulie motrice 61 pourra alors être logée de même à proximité du moteur 60, avec au besoin une poulie intermédiaire de renvoi d'angle en bas du poteau 70. La poulie motrice 51, ou la poulie de renvoi d'angle en bas de poteau 70, ou encore la poulie distante de renvoi 52, peut être motrice pour une autre boucle de commande de coulissement de dits patins, mais associée à une barrière voisine de celle représentée. Le moteur 60 est ainsi commun. On notera que si un tel guidage vertical est assuré par le poteau 70, on peut omettre les bras orientés vers un même côté, puisque c'est le poteau 70 qui apportera la composante de force horizontale qui s'opposera à la même composante, de sens opposé, exercée par les extrémités de pivotement des bras restants. Ainsi, en l'absence du bras 4, le poteau 70 résistera à la force horizontale de traction que lui retransmet la rambarde 90, provenant des extrémités de pivotement 31, 51. Inversement, seuls étant présents des bras inclinés comme le bras 4, la rambarde 90 subira une force horizontale de poussée. Lors du coulissement des patins 33, 53 ou 43 en repoussement des extrémités inférieures 32, 52 ou 42 des bras, le poteau 70 constitue ainsi un point fixe permettant que les extrémités de pivotement 31, 51 ou 41 ne soient pas chassées vers la gauche, respectivement vers la droite, ce qui empêcherait le pivotement voulu. S'il est prévu deux tels poteaux 70 à chaque extrémité de la rambarde 90, ils peuvent assurer la stabilité latérale de la barrière, de sorte que la forme en T, ou équivalent, des patins 33, 43, 53 n'est plus nécessaire. La figure 7 est une vue de dessus montrant en détails le mécanisme d'entraînement des patins 33 et 43, qui coulissent sur les deux glissières parallèles 2A et 2B car leurs tronçons respectifs de course se recouvrent ici totalement selon la direction d'extension 10. Deux ressorts individuels 35, 45 repoussent le tronçon d'extrémité respectif 32, 42 selon une direction horizontale, et un sens, passant sous l'extrémité de pivotement 31, 41 en position basse, pour faciliter le "décollage" lorsque le patin associé 33, 43 est entraîné dans ce sens par le brin associé 53, 54. La poulie de renvoi 62 est ici remplacée par la piste fixe équivalente mentionnée précédemment. La poulie motrice 61 commande, par une boucle locale, la rotation d'une poulie motrice intermédiaire 61A qui entraîne les brins 53, 54. La poulie intermédiaire 61A est dédoublée, avec une poulie de diamètre réduit couplée aux brins 63, 64 (figure 7) et une poulie de diamètre supérieur prévue pour entraîner en rotation une boucle comportant (figures 8A et 8B) deux brins souples opposés 63A, 63B et 64A, 64B qui remplissent la fonction des brins 63, 64 pour un tronçon de barrière adjacent et un tronçon de barrière suivant, comportant une poulie ou piste fixe 61B, 61C de réalignement entre tronçons de barrière, ou de renvoi. Les trois tronçons de barrière sont ainsi manœuvrés par un même moteur 60, et ils peuvent présenter une direction d'extension 10 propre à chacun, comme le montre la figure 8B, pour ainsi délimiter une zone de terrain. Les bras successifs 3 et 4 occupent des positions respectives décalées d'un côté et de l'autre par rapport à un plan médian vertical de la :barrière, de sorte que celle-ci est bien stable latéralement. Pour faciliter le "décollage" des bras 3, 4, il est prévu, comme évoqué plus haut, que ceux-ci restent légèrement inclinés sur l'horizontale, de sorte que la force de translation horizontale des patins 33, 43 s'exerce selon une direction passant à une certaine distance, de bras de levier, au moins minimale sous l'axe respectif 30, 40, ce qui garantit l'exercice d'un couple suffisant pour amorcer le pivotement de déploiement du bras 3, 4, cette distance de bras de levier croissant ensuite. Les ressorts 35, 45 aident à cette manœuvre. Dans le même but, il peut être prévu, en variante, un ressort hélicoïdal 34, figure 5, qui relie les tronçons inférieurs 32 et 42, et qui se trouve mis sous tension lorsque les bras 3, 4 sont en position de reploiement. L'énergie mécanique ainsi stockée apporte une contribution au relèvement de la rambarde 90 et permet de limiter la puissance à demander au moteur 60. En variante, le ressort 34 peut par exemple être logé dans la cavité que limite la glissière 2, pour travailler en compression entre deux dits patins qui se rapprocheraient lors du mouvement d'abaissement de la rambarde 90. Sur la figure 5, un tel rapprochement n'existerait que si le tronçon d'articulation 41 du bras 4 était dessiné bien plus à droite, sensiblement à droite du tronçon d'articulation 51. Il peut même être prévu d'omettre le moteur 60, et les poulies 61, 62, en prévoyant des ressorts du type du ressort 34, ou 35, 45, suffisamment puissants pour emmagasiner une énergie suffisante, par enfoncement de la rambarde 90 par un utilisateur, pour la faire remonter en position haute, fonctionnelle. En pareil cas, un dispositif de cliquet ou équivalent assurera le verrouillage en position basse de la rambarde 90. En variante de la commande par une force horizontale de coulissement des patins 33, 43, 53, il peut être prévu des vérins individuels, qui prennent appui sur la rambarde 90 pour exercer un couple de repoussement en pivotement des tronçons d'extrémité de pivotement 31, 41, 51 associés, puisque les axes de pivotement 30, 40, 50 sont fixes par rapport à la rambarde 90. Les vérins, par exemple à compression de gaz, peuvent être remplacés par des ressorts de rappel en position déployée. L'exposé ci-dessus montre que le mécanisme indiqué permet de faire varier la distance séparant la rambarde 90 de la glissière 2, c'est-à-dire sensiblement le sol 1. On conçoit donc qu'il est possible de retourner le montage, c'est-à-dire que les bras 3-5 seraient montés pivotants sur le sol 1, ou une embase adaptée, et qu'ils coulisseraient sur la rambarde 90, à l'extérieur ou à l'intérieur de celle-ci. La figure 6 montre que le filet de protection 80 peut être porté par les bras 3-5 ou par la rambarde 90, celle-ci pouvant éventuellement être remplacée par un câble, par exemple de bord supérieur du filet 80, les bras 3-5 étant alors disposés pour que le câble soit toujours tendu, c'est-à-dire que les axes de pivotement 30, 40, 50 restent sur une verticale déterminée. On voit ainsi que les deux composantes horizontales, évoquées plus haut, des deux forces respectives exercées par les extrémités de pivotement 31, 41 des bras 3 et 4, à directions croisées, ont tendance à tendre le tronçon de rambarde 90 les séparant. Le filet 80 est ici prévu pour s'enrouler sur un axe d'enroulement 91 monté rotatif selon sensiblement la direction d'extension de la barrière. Lors du reploiement de la barrière, le filet 80 est ainsi rangé, ce qui évite qu'il ne soit répandu sur le sol 1, avec les risques de chutes de personnes que cela comporterait.

En particulier, la rambarde 90 comporte un logement 98, ouvert vers la glissière 2, pour recevoir le filet 80, qui s'enroule autour de l'axe d'enroulement 91, alors situé dans le logement 98. Un ressort de rappel en spirale 92 est ici prévu, en bout du logement 98, c'est-à-dire près du, ou dans le, poteau 70, pour faire tourner l'axe d'enroulement 91 en sensd'enroulement dès que la barrière commence à se reployer, c'est-à-dire lorsque le filet 80 se détend. Le moteur 60 est par exemple de type électrique. Il peut toutefois être prévu qu'il soit amovible, c'est-àdire qu'il n'y ait à demeure qu'un adaptateur de réception d'un embout d'élément moteur. Par exemple, la poulie motrice 61 peut comporter un moyeu présentant une cavité axiale à section de forme non circulaire, par exemple carrée, pour recevoir une extrémité carrée d'un embout entraîné en rotation par un mors d'une perceuse électrique ou tout outil rotatif de percement ou vissage, électrique ou manuel, qui servira de manivelle. La figure 9 montre que le moteur peut aussi être hydraulique, le moteur 60 étant remplacé par une turbine 60A qui est associée, à travers une vanne de commutation de sens de rotation 60B, représentés de façon symbolique et non mécanique, à un embout 60C de couplage à un tuyau 66 d'arrivée d'eau sous pression. C'est donc la pression de l'eau d'arrivée qui fournit la force motrice, qui est transformée en un couple moteur dans un sens ou l'autre.5

Claims (10)

Revendications

1. Barrière destinée à empêcher l'accès à une zone déterminée, comportant des bras (3, 4, 5) mutuellement indépendants montés pivotants, par une extrémité de pivotement (31, 41, 51), sur un support (90) présentant globalement une direction (10) de délimitation de la zone et comportant des moyens d'actionnement (61, 62, 63, 64) couplés aux bras (3, 4, 5) pour les manœuvrer par pivotement entre une position reployée, dans laquelle ils s'étendent selon sensiblement la dite direction de délimitation (10), et une position déployée, dans laquelle ils s'étendent dans sensiblement un plan-barrière (100).

2. Barrière selon la revendication 1, dans laquelle les moyens d'actionnement (61, 62, 63, 64) sont couplés à une extrémité libre (32, 33, 42, 43, 52, 53) des bras respectifs (3, 4, 5) opposée à l'extrémité de pivotement (31, 41, 51) et ils sont agencés pour y exercer une force de translation selon sensiblement la dite direction de délimitation (10), afin d'effectuer le dit pivotement.

3. Barrière selon la revendication 2, dans laquelle les moyens d'actionnement comportent au moins une glissière (2) de coulissement des extrémités libres (32, 33, 42, 43, 52, 53) des bras.

4. Barrière selon la revendication 3, dans laquelle les moyens d'actionnement comportent un lien souple d'actionnement dont deux brins opposés (63, 64), reliés à travers une poulie motrice (61), sont respectivement reliés à deux dites extrémités libres de bras (32, 33, 42, 43), pour ainsi les déployer ou les reployer ensemble par de dites translations de sens opposés sur l'au moins une glissière (2).

5. Barrière selon l'une des revendications 3 et 4, dans laquelle l'au moins une glissière (2) présente une section transversale de largeur variable selon la hauteur et les extrémités libres des bras (32, 33, 42, 43, 52, 53) présentent une section de forme complémentaire à celle de la dite section de glissière, pour ainsi empêcher un basculement latéral des bras (3, 4, 5).

6. Barrière selon l'une des revendications 1 à 5, dans laquelle le dit support (90) est agencé pour que les extrémités de pivotement des bras (31) soient guidées dans leur pivotement, pour ainsi empêcher un basculement latéral des bras (3, 4, 5).

7. Barrière selon l'une des revendications 1 à 6, dans laquelle les moyens d'actionnement (61, 62, 63, 64) sont prévus pour être entraînés par des moyens moteurs (60) hydrauliques ou électriques ou sont constitués par un mécanisme d'outil rotatif de percement ou vissage.

8. Barrière selon la revendication 7, dans laquelle les moyens moteurs (60) sont hydrauliques et comportent une turbine (60T) qui est associée, à travers une vanne de commutation de sens de rotation (60B), à un embout (60C) de couplage à un tuyau (66) d'arrivée d'eau sous pression.

9. Barrière selon l'une des revendications 7 et 8, dans laquelle les moyens d'actionnement (61, 62, 63, 64) sont agencés pour être couplés aux moyens moteurs (60) d'une dite barrière, adjacente, et comportent un dit lien souple commun aux barrières.

10. Barrière selon l'une des revendications 1 à 9, dans laquelle les bras (3, 4, 5) portent une rambarde constituant le dit support (90) et comportant un logement (98), de réception d'un filet (80) en position enroulée, contenant un axe (91), d'enroulement du filet (80), montérotatif selon sensiblement la dite direction de délimitation (10) et couplé à un ressort d'enroulement (92).5