FR2912176A1

FR2912176A1 - Systeme autonome et securise d'un entrebailleur de porte desolidarisable de l'exterieur, par clef, par combinaison codee ou par moyen electronique

Info

Publication number: FR2912176A1
Application number: FR0700836A
Authority: FR
Inventors: Paul Grison; Ronald Grison
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2007-02-06
Filing date: 2007-02-06
Publication date: 2008-08-08
Anticipated expiration: 2027-02-06
Also published as: FR2912176B1

Abstract

La présente invention concerne la réalisation et l'installation d'un entrebâilleur de porte, autonome sécurisé et désolidarisable de l'extérieur par clef, par combinaison codée ou par moyen électronique, comprenant une pièce de solidarisation/désolidarisation (2) fixée/vissée sur le montant de l'encadrement (1) et comportant en interne un dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) ou (11a), actionné par clef (7), par combinaison codée (9) ou par carte électronique (12) et permettant la libération du dispositif mobile articulé (5) par le déverrouillage des ergot (4) enclenchés dans ledit dispositif de verrouillage/déverrouillage, autorisant ainsi de l'extérieur l'ouverture complète de la porte en cas d'urgence et d'un centre de traitement (22) centralisant pour les services de secours les adresses les identités et les combinaisons codées de ces systèmes d'entrebâillement sécurisés.

Description

Système autonome et sécurisé d'un entrebâilleur de porte désolidarisable,

à clef, à combinaison codée ou électronique Domaine technique La présente invention concerne la réalisation et l'installation d'un entrebâilleur de porte, autonome et sécurisé, rigide ou à chaine et désolidarisable par le moyen d'une clef, d'une combinaison codée ou d'une carte électronique.

Etat de la technique Actuellement, les entrebâilleurs classiques de portes sont composés de deux éléments. Le premier élément est la pièce d'entrebâillement, qui peut être une chaine ou un arceau articulé, et qui se fixe sur la face intérieure du montant de l'encadrement. L'autre élément est un crochet de blocage qui se fixe sur la porte elle-même et sur lequel s'enclenche la chaine ou la pièce d'entrebâillement Cette installation permet de sécuriser une porte en limitant son ouverture, empêchant ainsi une personne d'entrer. Ce système présente pourtant un inconvénient en cas de malaise ou d'accident survenant à la personne se trouvant à l'intérieur. En effet, les personnes se trouvant à l'intérieur enclenchent le système par sécurité et pour se rassurer. Il est alors impossible pour les pompiers ou les proches, d'entrer sans avoir à occasionner des dégâts importants en enfonçant la porte ou en coupant le dispositif, perdant ainsi un temps précieux.

Il existe aussi sur le marcher quelques entrebâilleurs décondamnables, spécifiquement fabriqués et intégrés dans le bloc porte lors de la fabrication. Si un particulier voulait disposer de ce type d'entrebâilleur décondamnable, i:L serait obligé de faire démonter totalement le bloc porte et d'en faire installer un nouveau à la place, équipé du dispositif décondamnable, ce qui générerait des travaux et des frais importants.

Exposé de l'invention C'est pourquoi le but de l'invention est de fournir un entrebâilleur de sécurité désolidarisable, qui peut-être monté directement sur un bloc porte déjà installé dans une habitation. Il est à noter qu'un bloc porte est un ensemble comprenant une porte et son encadrement. Si un entrebâilleur classique est déjà installé sur le bloc porte, il peut être déposé et remplacé par cet entrebâilleur désolidarisable, objet de l'invention. Ce nouveau système, autonome et désolidarisable, permet aux secours (pompiers, police) ou aux proches depuis l'extérieur, quand le système a été enclenché, d'ouvrir la porte en désolidarisant la partie mobile et articulée de l'entrebâilleur de son dispositif de verrouillage par le biais soit d'une clef, soit d'une combinaison codée à chiffres ou à lettres, soit d'une carte magnétique ou électronique avec ou sans contact, soit par reconnaissance d'empreintes et en terme général, par tous moyens permettant d'atteindre ce résultat. L'objet de l'invention est donc de mettre à la disposition des particuliers un entrebâilleur totalement sécurisé qui peut être désolidarisable de l'extérieur quand le système a été enclenché et qui peut être monté à tout moment sur un bloc porte déjà installé. Le système est composé de deux parties. La première partie fixée/vissée sur la face intérieure du montant de l'encadrement, sert de pièce de solidarisation /désolidarisation. L'autre partie, qui est la pièce mobile et articulée, peut être séparée de la pièce de solidarisation/désolidarisation, afin de permettre l'ouverture complète de la porte, par l'utilisation d'un moyen d'ouverture à clef, ou à combinaison codée ou par des moyens électroniques. Selon un mode différent de réalisation, le dispositif de verrouillage et de déverrouillage est incorporé/logé directement dans le montant de l'encadrement de la porte et se fixe/visse à l'intérieur de celui-ci. Les divers moyens d'ouverture sont accessibles sur la face latérale du montant de la porte. Selon un autre mode de réalisation, le dispositif de verrouillage/déverrouillage est incorporé/logé directement dans l'épaisseur de la porte, et se fixe/visse sur celle-ci. Les divers moyens d'ouverture sont accessibles sur la face extérieure de la porte. Selon un autre mode de réalisation, un dispositif de 15 verrouillage/déverrouillage est positionné directement sur la pièce d'entrebâillement. Ces divers modes de réalisation peuvent également être montés à chaque instant sur le bloc porte après son installation. 20 Brève description des dessins Les buts, objets et caractéristiques de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux dessins dans lesquels : 25 Les figures 1A et 1B représentent un premier mode de réalisation selon l'invention dans lequel sur un montant d'encadrement de porte (1) est fixée/vissée la pièce de solidarisation/désolidarisation (2) qui comporte en interne un dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en 30 (10) qui permet la solidarisation et la désolidarisation du dispositif mobile articulée (5). Ce dispositif mobile (5) est constitué d'un ou plusieurs ergots d'enclenchement (4) de formes et de nombre non limitatifs, ainsi que d'une pièce mobile d'entrebâillement (6) de la porte. Ladite pièce mobile d'entrebâillement (6) est destinée à être enclenchée dans le crochet de blocage (16). La pièce de solidarisation/désolidarisation (2) comporte également un ou plusieurs orifices de pénétration (3), de nombre et de forme non limitatifs dans lesquels pénétreront les ergots d'enclenchement (4). Ladite pièce de solidarisation/désolidarisation (2) comporte également un moyen d'ouverture à clef (7) et (8). La figure 1C représente une version simplifiée selon l'invention du dispositif mobile articulé (5) par la suppression de la platine charnière (5b) et son remplacement par des charnières d'articulation (5a). Les figures 2A et 2B représentent un second mode de réalisation selon l'invention avec les mêmes éléments que dans les figures 1A et 1B, sauf que le moyen d'ouverture à clef (7) et (8) figurant sur les figures 1A et 1B est remplacé par un moyen d'ouverture à combinaison codée (9) à chiffres ou à lettres. Les figures 3A et 3B représentent un troisième mode de réalisation selon l'invention comprenant un dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) intégré dans le montant d'encadrement (1) de la porte, un moyen d'ouverture (8a) à clef (8), une contre plaque (3a) fixée/vissée sur le coté latéral du montant et comportant un ou plusieurs orifices de pénétration (3) pré-percés, de nombre et de forme non limitatifs. Le montant de l'encadrement (1) est également percé au droit de ces orifices (3), afin que les ergots (4), solidaires du dispositif mobile articulé (5), puissent s'enclencher dans le dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10), qui est intégré dans le montant de l'encadrement (1). Une contre plaque extérieure de fixation (10a) et une pièce mobile d'entrebâillement (6) complète le mode de réalisation.

Les figures 4A et 4B représentent un quatrième mode de réalisation selon l'invention dans lequel le dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (11a) a été intégré dans le montant d'encadrement (1) de la porte et comporte un moyen d'ouverture à combinaison codée (11). Comme dans le troisième mode de réalisation précédent, ce système dispose d'un ou plusieurs orifices de pénétration (3) qui sont pratiqués dans ce montant, au droit d'une contre plaque intérieure pré-percée (3a), d'un dispositif mobile articulé (5) muni de ses ergots d'enclenchement (4) et de sa pièce mobile d'entrebâillement (6). Les figures 5A et 5B représentent un cinquième mode de réalisation selon l'invention, identique aux figures 3 et 4, mais dans lequel le moyen d'ouverture fonctionne à l'aide d'une carte à puce avec ou sans contact, ou magnétique. Les figures 6A, 6B, 6C et 6D représentent un mode différent de réalisation selon l'invention, dans lequel le dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) ou (11a) qui est intégré directement dans l'épaisseur de la porte (13) permet que le dispositif mobile (14) soit désolidarisé de ladite porte et reste solidaire de la pièce mobile d'entrebâillement (6) par le biais du crochet de blocage (16), autorisant ainsi l'ouverture complète de ladite porte (13). Les figures 7A et 7B représentent un autre mode de réalisation selon l'invention, dans lequel un dispositif de verrouillage/déverrouillage est positionné directement sur la pièce mobile d'entrebâillement.

Les figures 8A, 8B et 8C représentent un système différent d'entrebâillement selon l'invention, dans lequel la pièce d'entrebâillement (6) ou une chaine, sont remplacées par une tige rigide d'entrebâillement (17), articulée et désolidarisable du montant de l'encadrement

Description détaillée de l'invention Il est très courant que de nombreuses personnes installent ou font installer un entrebâilleur de porte. Les proches ou les voisins disposent souvent des clefs de la serrure principale. Hélas, les personnes souvent âgées ou très jeunes, par excès de sécurité, enclenchent systématiquement l'entrebâilleur quand elles sont chez elles. En cas d'intervention, les secours doivent alors faire sauter ou couper cet entrebâilleur, ou sont obligés d'enfoncer la porte, ce qui occasionne des dégâts et une perte de temps importants. Dans ces conditions, il est plus sûr de monter ou de faire monter un entrebâilleur désolidarisable et sécurisé, objet de l'invention, comme illustré sur les figures. Selon un premier mode de réalisation non limitatif, la figure 1A représente une pièce de solidarisation/désolidarisation (2) fixée/vissée sur la face intérieure du montant de l'encadrement (1) de la porte. Cette pièce (2) comporte en interne un dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) actionné à l'aide d'un moyen d'ouverture (7) qui s'actionne par clef (8). Sur ladite pièce (2) s'enclenche et se verrouille le dispositif mobile articulé (5), constitué de ses ergots d'enclenchement (4) et de la pièce mobile d'entrebâillement (6). Il est à noter que cette pièce d'entrebâillement (6) pourrait être constituée également d'une chaîne, ou d'une tige rigide. La figure 1B, représente le système en phase d'ouverture par action de la clef (8). En cas d'intervention des secours ou des proches, le fait de tourner la clef (8) dans le moyen d'ouverture (7) permet le déverrouillage des ergots (4), enclenchés dans le dispositif symbolisé en (10), ce qui a pour effet de libérer le dispositif mobile articulé (5) de la pièce de solidarisation/désolidarisation (2), qui reste fixée/vissée sur le montant de l'encadrement (1), permettant du même coup l'ouverture complète de la porte. Une fois le dispositif mobile articulé (5) libéré, il reste suspendu par la pièce mobile d'entrebâillement (6), au crochet de blocage (16) fixé sur la porte. Ce système, qui permet de gagner un temps précieux en cas de malaise ou d'accident, évite, rappelons le, d'occasionner des dégâts importants au bloc porte lors de l'intervention. Ensuite, pour réactiver le système, il suffit de libérer le dispositif mobile articulé (5) du crochet de blocage (16) fixé sur la porte, puis de réenclencher ledit dispositif (5) à l'aide des ergots d'enclenchement (4) dans le dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) par le biais des orifices de pénétration (3), ce qui a pour effet de resolidariser entre eux la pièce (2) et le dispositif mobile articulé (5). Dans le cas d'un doute sur l'état de santé d'une personne, les proches munis de la clef peuvent donc pénétrer rapidement et sans dégât à l'intérieur d'une habitation. Les secours (pompiers, police) pourraient disposer, eux, d'un pass universel qui leur permettrait de déverrouiller ce type de dispositif. 1l est à noter d'une manière générale que les ergots d'enclenchement (4) et les orifices de pénétration (3) sont de forme et de nombre non limitatif. La figure 1C représente une version simplifiée selon l'invention du dispositif mobile articulé (5) par la suppression de la platine charnière (5b) et son remplacement par des charnières d'articulation (5a) directement positionnées sur la pièce d'entrebâillement (6a) dont les extrémités sont munies d'ergots (4a) d'enclenchement, sans limitation de nombre ou de forme.

Selon un second mode de réalisation non limitatif selon l'invention, sur les figures 2A et 2B, le moyen d'ouverture (7) à clef (8) a été remplacé par un moyen d'ouverture à combinaison codée (9), correspondant à un dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (11a), situé dans la pièce de l0 solidarisation/désolidarisation (2). Pour la mise en ouvre du système, il suffit comme précédemment d'enclencher les ergots (4) du dispositif mobile articulé (5) dans la pièce (2), puis de brouiller la combinaison à chiffres ou à lettres. En cas d'intervention et pour désolidariser le 15 dispositif mobile articulé (5) de la pièce (2), il suffit de composer la bonne combinaison, ce qui a pour effet de désolidariser le dispositif mobile articulé (5), permettant ainsi l'ouverture complète de la porte. Ce système très souple d'utilisation permet aux proches, (ils peuvent être 20 nombreux pour exercer une surveillance efficace dans le cas d'une personne âgée notamment), de ne pas avoir à faire circuler un certain nombre de clef, mais de mémoriser simplement une combinaison codée. Ainsi, dans le cadre d'une sécurisation généralisée, les personnes disposant de 25 ce nouveau système de sécurité désolidarisable, pourraient en faire la déclaration aux services de secours (pompiers, police) avec l'identité, l'adresse précise et la combinaison codée. Ces informations confidentielles pourraient être codées et intégrées dans un centre de 30 traitement (22) adapté, puis communiquées ponctuellement aux secours en cas d'intervention dans une habitation précise. Ces informations concernant les combinaisons ccdées pourraient aussi être chargées dans le système informatique des véhicules d'intervention ou dans les appareils nomades de type PDA ou mobile, à la disposition des secouristes. Un code confidentiel permettrait aux secouristes d'accéder à ces informations, (identité de la personne, adresse et combinaison codée du dispositif) qui seraient inaccessibles à d'autres personnes en cas de perte de l'appareil nomade. Les figures 3A et 3B représentent le système selon l'invention, dans un mode différent non limitatif et en position solidarisé et désolidarisé du montant. En effet, ce système supprime la pièce de solidarisation/désolidarisation (2) fixée/vissée sur le montant (1), figurant sur les figures précédentes et la remplace par un dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10), qui est intégré dans ledit montant. Cela signifie que le dispositif mobile articulé (5) est solidement maintenu directement contre le montant de l'encadrement (1) par enclenchement des ergots (4) dans le dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (I0), qui est intégré dans ledit montant (1). Un moyen d'ouverture (8a) à clef (8) permet la désolidarisation du dispositif articulé (5) du montant de l'encadrement (1). Pour que le système fonctionne, des orifices de pénétration (3), sans limitation de nombre ou de forme, permettent aux ergots d'enclenchement (4) d'atteindre le dispositif interne de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) par enclenchement. Pour installer le système, le particulier ou l'homme de l'art pratique dans le montant de l'encadrement (1) un trou sur la face latérale du montant, de diamètre et de dimension adaptés à l'intégration du dispositif symbolisé en (10). Il perce également sur la face intérieure du montant de l'encadrement les orifices de pénétration (3) qui correspondent au passage des ergots d'enclenchement (4). Il ne reste plus qu'à introduire le dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) dans le trou percé dans le montant de l'encadrement (1) et à fixer/visser ledit dispositif symbolisé en (10) par le biais de la contre plaque extérieure (10a), dont il est solidaire, ainsi que par la contre plaque intérieure (3a) dont il est rendu également solidaire. Pour confirmation, la figure 3B montre bien le système dans un mode désolidarisé grâce à l'action de la clef (8) comme moyen d'ouverture. Les figures 4A et 4B représentent un autre mode de réalisation non limitatif selon l'invention dans lequel le système dispose d'un dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (11a), intégré dans le montant d'encadrement (1) de la porte, et du moyen d'ouverture à combinaison codée (11) correspondant.

Ce système comporte les mêmes caractéristiques que sur les figures 3A et 3B, sauf que le moyen d'ouverture (8a) à clef a été remplacé par un moyen d'ouverture à combinaison codée (11), le principe général restant le même. Comme dans le troisième mode de réalisation précédent, ce système dispose d'un ou plusieurs orifices de pénétration (3) qui sont pratiqués dans ce montant (1), au travers d'une contre plaque intérieure pré-percée (3a) et d'un dispositif mobile articulé (5) muni de ses ergots d'enclenchement (4) et de sa pièce mobile d'entrebâillement (6). Lorsque la bonne combinaison est composée, le dispositif mobile articulé (5) se désolidarise du montant d'encadrement (1), autorisant ainsi l'ouverture complète de la porte. Les figures 5A et 5B représentent le système selon l'invention avec les mêmes caractéristiques que pour les figures 4 et 5, sauf que les moyens d'ouvertures précédents ont été remplacés par l'utilisation d'une carte à puce ou magnétique. Une fente de pénétration (12a) permet l'utilisation de ladite carte magnétique ou à puce qui permet de procéder à la désolidarisation de l'entrebâilleur. Si le dispositif de désolidarisation fonctionne à l'aide d'une carte à puce sans contact il n'est pas nécessaire qu'il y est une fente de pénétration dans le montant de l'encadrement. Tous les éléments numérotés figurants sur les figures 5, ont les mêmes fonctions que sur les figures 3 et 4. Les figures 6A, 6B, 6C et 6D, représentent un autre mode de réalisation selon l'invention dans lequel le dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) ou (11a) est directement intégré dans l'épaisseur de la porte (13). Pour ce faire, un trou de dimension et de diamètre adaptés, transperce l'épaisseur de la porte (13). Dans ce trou est introduit ledit dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) ou (11a) actionné par moyen d'ouverture à clef ou à combinaison codée. La contreplaque intérieure (15) solidaire du dispositif (10) ou (11a) se fixe/visse sur la face interne de la porte. Dans cette contre plaque intérieure (15) est percé un orifice de pénétration (3) sans limitation de nombre ou de forme, dans lequel s'enclenche l'ergot (4) de solidarisation. Quand le système est mis en œuvre, l'ergot d'enclenchement (4), solidaire du dispositif mobile (14), a pénétré dans le dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) ou (11a), solidarisant du même coup le dispositif mobile (14) de la contre plaque intérieure (15) fixée/vissée sur la porte (13). L'ensemble est maintenu dans cette position grâce au retour de positionnement (20) faisant partie du dispositif mobile (14). En cas d'urgence et pour ouvrir la porte rapidement, il suffit aux secours d'utiliser les moyens d'ouverture à clef ou à combinaison codée situés sur la face extérieure de la porte. Cette action a pour effet de déverrouiller l'ergot d'enclenchement (4), libérant ainsi le dispositif mobile (1.4). Sous l'effet de la poussée extérieure sur la porte, le crochet de blocage (16) est tiré par la pièce mobile d'entrebâillement (6) et fait pivoter le dispositif mobile (:4) qui dégage ainsi l'ergot (4) du dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) ou (11a), permettant du même coup l'ouverture complète de la porte. Pour réactiver l'ensemble du système, il suffit de dégager le crochet de blocage (16) de la pièce mobile d'entrebâillement (6) et de réenclencher le dispositif mobile (14) dans le dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) ou (11a) par le biais de l'ergot d'enclenchement (4) et du retour de positionnement (20). Le dispositif mobile (14) est ainsi maintenu dans sa position pair l'action de l'ergot (4) et du retour de positionnement (20).

La figure 7A représente un autre mode de réalisation selon l'invention, dans lequel la pièce intercalée de solidarisation/désolidarisati_on (2a) comportant un dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) ou (11a) est positionnée directement sur la pièce mobile d'entrebâillement (23), permettant ainsi la solidarisation de ladite pièce d'entrebâillement (23). Les moyens de verrouillage sont à clef (7) ou à combinaison codée (9). La figure 7B représente la pièce mobile d'entrebâillement (23) en phase de séparation par l'action d'un moyen de déverrouillage à clef (7) ou à combinaison codée (9) sur le dispositif (10) ou (11a). De cette façon, les ergots (4) faisant partie de la pièce d'entrebâillement (23) enclenchés par le biais des orifices de pénétration (3) dans le dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) ou (11a) sont libérés et permettent ainsi l'ouverture complète de la porte. L'ensemble est rendu mobile par rapport au montant (1) grâce à l'action des articulations (24), dépendant de la plaque de fixation (25), fixée/vissée sur ledit montant (1) Les figures 8A, 8B et 8C, représentent la pièce articulée d'entrebâillement (17) désolidarisable du montant (1) de la porte, sous la forme d'une tige rigide munie d'une articulation (18) et d'une tête de blocage (21).

La figure 8A représente le système dans sa position neutralisée, puisque la pièce d'entrebâillement (17) qui n'est pas enclenchée dans la pièce d'accrochage (19), est repliée contre le montant (1), permettant ainsi l'ouverture complète de la porte. L'ergot (4) est enclenché dans le dispositif de verrouillage/déverrouillage (10) ou (11a). Pour activer le système en position sécurisée, il suffirait de rabattre ladite pièce (17) contre la porte. Dans cette position où la pièce articulée (17) serait rabattue sur la porte, elle serait en même temps enclenchée dans la pièce d'accrochage (19). L'ergot (4) situé sur ladite pièce (17) est introduit par le biais de l'orifice (3) dans le dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) ou (11a), assurant ainsi l'entrebâillement sécurisé de la porte.

La figure 8B représente le système en position d'entrebâillement sécurisé. En effet, la pièce articulée d'entrebâillement (17) a changé de position grâce à l'action de l'articulation (18), pour se retrouver verrouillée en ouverture sécurisée par le biais de la tête de blocage (21) et de la pièce d'accrochage (19). Il est à noter que l'articulation (18) est moins épaisse que le diamètre de l'axe (17) de telle façon que ladite articulation (18) puisse s'introduire dans le passage (26) de la pièce d'accrochage (19).

La figure 8C représente le système en phase de désolidarisation. En effet, par action d'une clef ou d'une combinaison codée comme montré sur les figures 1, 2, 3 et 4 précédentes, l'ergot d'enclenchement (4) situé sur la pièce articulée d'entrebâillement (17) est désolidarisé du 14 dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) ou (11a), permettant ainsi l'ouverture complète de la porte.

Claims

REVENDICATIONS

1. Système sécurisé d'entrebâillement monté sur un bloc porte constitué d'une porte (13) et son encadrement (1) et comprenant un dispositif mobile d'entrebâillement (6 ou 17) fixé sur l'encadrement et un élément de blocage (16) fixé sur la porte, ledit dispositif mobile d'entrebâillement et ledit élément de blocage étant adaptés pour se solidariser ensemble et permettre ainsi l'entrebâillement de la porte tout en empêchant celle-ci de s'ouvrir ; ledit système étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre une pièce de solidarisation/désolidarisation (2) permettant de désolidariser ledit dispositif mobile d'entrebâillement de l'encadrement ou ledit élément de blocage de la porte de façon à pouvoir ouvrir la porte de l'extérieur.

2. Système selon la revendication 1, dans lequel ledit dispositif mobile d'entrebâillement (6 ou 17) comporte des ergots (4) qui le maintiennent solidaire de l'encadrement, ledit dispositif mobile d'entrebâillement ne pouvant être désolidarisé que par l'action de ladite pièce de solidarisation/désolidarisation (2).

3. Système selon la revendication 2, dans lequel ladite pièce de solidarisation/désolidarisation (2) comporte en interne un dispositif de verrouillage/déverrouillage (10 ou 11a) qui est actionné soit par une clef (7), soit par une combinaison codée (9).

4 Système selon la revendication 3, dans lequel ladite pièce de solidarisation/désolidarisation (2) est fixée/vissée sur le montant de l'encadrement (1) et comporte des orifices de pénétration (3) dans lesquels ont été introduits lesdits ergots (4) dudit dispositif mobile d'entrebâillement (6 ou 17).5. Système selon l'une des revendications 1 ou 2, dans lequel le dispositif mobile (14) muni d'un retour (20) comporte un ergot d'enclenchement (4), destiné à être enclenché par l'orifice (3) dans le dispositif de verrouillage/déverrouillage (10 ou 11a) à clef ou à combinaison codée qui est intégré directement dans l'épaisseur de la porte (13). 6. Système selon l'une des revendications précédentes, dans lequel une pièce intercalée (2a) munie d'un dispositif de verrouillage/déverrouillage (10) ou (lla) et d'orifices de pénétration (3) est positionné directement sur la pièce d'entrebâillement (23) qui comporte à ses extrémités des ergots (4) sans limitation de nombre ou de forme, de manière que ceux-ci soit enclenchés dans ledit dispositif de verrouillage/déverrouillage (10) ou (11a), puis libérés de l'extérieur par l'action de moyens à clef ou à combinaison codée, de façon à permettre l'ouverture complète de la porte. 7. Système selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la pièce articulée d'entrebâillement (17) est munie d'une articulation (18) et d'un ergot (4), destiné à être enclenché dans le dispositif de verrouillage/déverrouillage symbolisé en (10) ou (11a), qui peut être intégré soit dans la pièce de solidarisation/désolidarisation (2), fixée/vissée sur le montant (1), soit directement dans ledit montant (1) de l'encadrement. 8. Système selon l'une des revendications précédentes dans lequel le dispositif mobile articulé (5) peut-être simplifié en supprimant la platine charnière (5b) et en la remplaçant par des charnières d'articulation (5a) montées directement sur la pièce mobile d'entrebâillement (6a), munie d'ergots d'enclenchements (4).9. Système selon l'une des revendications précédentes dans lequel la pièce de solidarisation/désolidarisation (2) comportant en interne le dispositif de verrouillage/déverrouillage (10) ou (11a) est supprimée, de telle sorte que ledit dispositif (10) ou (11a) soit directement intégré dans le montant (1) et que le dispositif mobile articulé (5) s'enclenche directement dans ledit dispositif (10) ou (lla) intégré dans ledit montant (1), de telle manière que ledit dispositif (10) ou (11a) puisse être actionné par clef, par combinaison codée ou par carte électronique (12). 10. Système selon la revendication 1 dans lequel le centre de traitement (22) peut enregistrer l'identité, l'adresse et la combinaison codée de chaque système installé, afin de pouvoir communiquer ponctuellement et sur demande ladite combinaison codée aux services de secours en cas d'invention urgente.