FR2903356A1 - Garnissage par boutonniere - Google Patents

Abstract

Procédé de garnissage d'un élément de siège automobile, une garniture de siège utilisable dans un tel procédé, ainsi qu'un élément de siège obtenu par un tel procédé.Selon l'invention, un élément de siège (5) comprend une structure rigide (20) et une garniture (10), composée d'une matelassure (14), destinée à être rapportée sur ladite structure rigide, et d'une coiffe (12) souple, dans lequel la coiffe (12) est munie d'au moins un profilé (40) avec au moins deux éléments de fixation (42), la structure rigide (20) comprenant des évidements (30) coopérant avec lesdits éléments de fixation, les évidements (30) comprenant au moins une première et une deuxième partie communicante (32, 34), l'une pour engager un élément de fixation, et l'autre pour retenir cet élément de fixation.

Description

1 Description La présente invention concerne, d'une manière générale, un

procédé de garnissage d'un élément de siège automobile, une garniture de siège utilisable dans un tel procédé, ainsi qu'un élément de siège obtenu par un tel procédé. Classiquement, un élément de siège de véhicule automobile comprend une armature rigide, sur laquelle est fixée une garniture comprenant une matelassure recouverte d'une coiffe souple. Plusieurs systèmes peuvent être utilisés pour fixer l'ensemble constitué de la matelassure et de la coiffe. Un exemple, tel que proposé dans le document JP 2003290577, propose un élément de siège comprenant une structure rigide en forme de plaque sur laquelle est rapportée une matelassure avec une coiffe. La plaque est munie d'une protubérance qui vient s'encastrer dans la coiffe de la matelassure.

Cependant, ces systèmes de fixation peuvent être problématiques, la forme générale des éléments de siège imposant un nombre important de profils utilisés pour garnir un élément de siège, que ce soit une assise ou un dossier. Dans un procédé de garnissage actuellement utilisé, la tôle de la structure rigide est aménagée pour recevoir des profilés sur son périmètre, sur lesquels viennent se clipper des profilés complémentaires, solidaires de la coiffe, à l'aide d'une spatule. Ces opérations de garnissage nécessitent de nombreuses manipulations, dans un espace relativement restreint, pour venir accrocher les profilés à l'intérieur des éléments d'ancrage complémentaires de l'armature de l'élément de siège correspondante. Le garnissage est long, et pénible pour l'opérateur. De plus, un nombre important de coutures, de profilés, doit être utilisé, ce qui est également peu économique.

Ainsi, les solutions de l'art antérieur ne sont pas optimales, ni en termes de coût, ni en termes de pénibilité de garnissage. Un objectif de la présente invention est de pallier les inconvénients susmentionnés, notamment la difficulté et la pénibilité de garnissage de siège automobile, tout en minimisant le nombre de pièces utilisées pour le garnissage.

21572FR 2903356 2 A cet effet, l'invention propose un élément de siège comprenant une structure rigide et une garniture, composée d'une matelassure, destinée à être rapportée sur ladite structure rigide, et une coiffe souple, dans laquelle la coiffe est munie d'au moins un profilé avec au moins deux éléments de fixation, la structure rigide comprenant des évidements coopérant avec lesdits 5 éléments de fixation, les évidements comprenant au moins une première et une deuxième partie communicante, l'une pour engager un élément de fixation, et l'autre pour retenir cet élément de fixation. Ainsi, la présente invention propose une coopération entre des évidements sur une structure 10 rigide de l'élément de siège et des éléments de fixation sur un profilé de la coiffe de garniture. Les évidements peuvent comprendre deux parties, une première partie évidée pour engager un élément de fixation et une deuxième partie évidée de retenue de l'élément de fixation. La communication entre les deux parties évidées permet de faciliter le verrouillage des éléments de fixation sur les évidements, par un simple engagement des éléments de fixation dans la 15 première partie des évidements, suivi d'une translation vers la deuxième partie. Dans un mode de réalisation préféré, lesdits éléments de fixation comportent une partie distale et une partie proximale par rapport à la coiffe, une section en coupe transversale de la partie distale étant de dimension supérieure à une section en coupe transversale de la partie 20 proximale. L'élément de fixation a de préférence une forme étudiée pour faciliter son blocage dans l'évidement. Ainsi, la partie la plus éloignée de la coiffe peut avoir une coupe de dimension supérieure à la partie la plus proche de la coiffe, pour un blocage de l'élément de fixation dans l'évidement.

25 Par exemple, lesdits éléments de fixation peuvent comprendre au moins un parmi des pions de forme sensiblement conique, pions avec une tige surmontée d'une tête, pions en forme de champignons, pions en sapin, bien connus, et économiques.

30 L'invention prévoit que la première partie et la deuxième partie d'un évidement présentent des sections libres de dimension différente. Par exemple, la deuxième partie évidée, partie de retenue, peut être de dimension inférieure à la première partie évidée, partie d'insertion, de sorte que la mobilité de l'élément de fixation soit réduite. En d'autres termes, l'élément de 21572FR 2903356 3 fixation, inséré dans la première partie puis translaté dans la deuxième partie, peut être bloqué, particulièrement dans une direction perpendiculaire aux évidements, c'est-à-dire vers l'extérieur, et ne peut être retiré, ce qui fixe la coiffe sur la structure rigide de l'élément de siège. De préférence, la section en coupe transversale de la partie distale de l'élément de 5 fixation est de dimension supérieure à la section de la deuxième partie évidée, pour un blocage efficace. Un évidement peut de préférence être en forme de boutonnière, avec deux parties évidées arrondies, mais toute autre forme peut également être envisagée. En particulier, la forme des 10 éléments de fixation peut correspondre de préférence à celle des parties évidées. Ainsi, lorsque les évidements sont en forme de boutonnières, les éléments de fixation sont de préférence arrondis. Cependant, toutes les combinaisons sont envisageables, à condition que les éléments de 15 fixation puissent être insérés dans la première partie évidée et translatés vers la deuxième partie évidée, dans laquelle ils ne pourront pas être retirés sous l'action d'une force exercée dans une direction autre que la translation, en particulier la direction perpendiculaire à l'évidement.

20 De même, les deux parties peuvent être directement communicantes, avec ou sans partie intermédiaire, selon les configurations et le besoin. La présence d'une partie intermédiaire peut être souhaitée, notamment pour assurer un verrouillage supplémentaire des éléments de fixation. Il peut s'agir par exemple d'un goulot d'étranglement ou d'une petite diminution de passage, ce qui réduit sensiblement les risques de retrait des éléments de fixation.

25 Dans un mode de réalisation préféré, la deuxième partie d'un évidement se trouve la plus proche d'une extrémité de l'élément de siège. Ainsi, la deuxième partie évidée, partie de retenue, est située vers l'extérieur de l'élément de siège, alors que la première partie évidée, partie d'engagement, est plus proche du centre de 30 l'élément de siège. Dans cette configuration, la translation des éléments de fixation s'effectue de l'intérieur vers l'extérieur de la structure rigide (du centre vers la périphérie).

21572FR 2903356 4 De préférence, le profilé comprend des éléments de fixation espacés à intervalle sensiblement régulier. Le nombre d'éléments de fixation dépend bien entendu de la forme générale et de la dimension de la structure rigide de l'élément de siège.

5 De même, la structure rigide possède de préférence autant d'évidements que d'éléments de fixation, espacés selon le même intervalle régulier. Cependant, il peut y avoir également plus d'évidements que d'éléments de fixation. D'autres options sont également envisageables. Par exemple, la structure rigide dans la zone 10 des évidements peut être en pente, un embouti en pente pouvant faciliter le verrouillage des éléments de fixation dans les évidements : au fur et à mesure de la translation vers la deuxième partie de retenue, le profilé avance et se rapproche de la tôle, diminuant ainsi le jeu entre la structure rigide et les profilés. En bout de course, le profilé peut s'appuyer sur la zone plane.

15 De même, les éléments de fixation peuvent comprendre au moins en partie des méplats, qui peuvent être situés sur la première partie évidée, du côté intérieur de l'élément de siège. Ces méplats permettent d'avoir une zone évidée réduite, une fois le garnissage terminé, pour répondre à des critères esthétiques.

20 L'invention concerne également un procédé de garnissage d'un élément de siège, comprenant les étapes suivantes : - fournir une garniture d'élément de siège de véhicule, comprenant une matelassure, destinée à être rapportée sur une structure rigide de l'élément de 25 siège, et une coiffe souple, ladite garniture étant munie d'au moins un profilé avec au moins deux éléments de fixation, lesdits éléments de fixation étant aptes à coopérer avec des évidements respectifs sur un deuxième profilé, - mettre en prise lesdits éléments de fixation avec lesdits évidements respectifs, un évidement comportant au moins une première et une deuxième parties 30 communicantes. Le procédé de l'invention prévoit que l'étape de mettre en prise comporte les étapes suivantes : 21572FR 5 2903356 5 - insérer les éléments de fixation dans ladite première partie des évidements respectifs ; - translater au moins en partie les éléments de fixation vers la dite deuxième partie des évidements, ayant une section libre différente de ladite première partie. Ainsi, un procédé de garnissage selon la présente invention comprend des opérations d'insertion et de translation des éléments de fixation dans des évidements respectifs sur la structure rigide de l'élément de siège. Ce procédé ne nécessite pas d'outils, et limite le nombre d'opérations. La difficulté de garnissage est avantageusement réduite. to De plus, les éléments de fixation peuvent être compris sur un profilé fixé sur la coiffe, de préférence sur une zone périphérique de la coiffe, pour une fixation dans la zone arrière de coussin garnissage d'assise ou de dossier.

15 Pour un profilé, la bonne mise en place de tous les éléments de fixation dans les évidements respectifs peut être assurée par la mise en place correcte d'un seul ou de deux éléments de fixation avec l'évidement complémentaire. De même, la translation des éléments de fixation peut être réalisée dans une étape unique de translation du profilé. Le garnissage est simple, facile à mettre en oeuvre, avec un nombre d'opérations réduit.

20 Une translation vers la deuxième partie d'un évidement est de préférence une translation radiale par rapport à un axe perpendiculaire aux évidements. Les profilés peuvent être cousus sur la coiffe, ou insérés dans un ourlet périphérique 25 comprenant des trous pour le passage des éléments de fixation. Cette méthode s'applique avantageusement à tous les types de coiffe, et est facile à mettre en oeuvre. La structure rigide de l'élément de siège est une armature de siège, un cadre ou une tôle, et les évidements peuvent ainsi être obtenus par simple emboutissage de la tôle, ce qui est une 30 solution économique. Les profilés et les éléments de fixation peuvent être en matériau plastique, obtenus et mis en forme par moulage par exemple.

21572FR 2903356 6 Dans un mode de réalisation préféré, l'étape de mise en prise des éléments de fixation des profilés comprend une étape de compression de ladite garniture sur la structure rigide avant et/ou conjointement à l'étape d'insertion. La compression de la garniture permet d'assister à l'insertion et à la translation des éléments de fixation : aucun effort de traction ne doit être 5 réalisé pour engager les éléments de fixation dans les évidements respectifs, ce qui facilite encore plus le garnissage. Il faut également bien différentier la compression réalisée lors du garnissage de la compression résultant d'un utilisateur assis sur le siège automobile. Dans le premier cas, la Io compression est réalisée dans la périphérie de l'élément de siège, alors que dans le deuxième cas, la compression a lieu sensiblement au centre de l'élément de siège. De préférence, l'étape de translation des éléments de fixation comprend l'étape de translation desdits éléments de fixation vers l'extérieur de la structure rigide. Le garnissage et le 15 verrouillage des éléments de fixation dans les évidements peut ainsi s'effectuer par la conjugaison du déplacement du profilé vers l'extérieur de la structure rigide et du relâchement de la compression de la matelassure. De plus, lorsqu'un utilisateur est assis sur le siège, la compression, essentiellement centrale, 20 s'exerce sur la coiffe fixée dans une zone arrière par rapport à la matelassure, ce qui amène plus encore la translation vers l'extérieur de la structure rigide : la tenue de la coiffe et de la matelassure est renforcée lorsqu'un utilisateur est assis, mettant ainsi à profit l'élasticité de la coiffe.

25 L'invention concerne également un dossier, appui-tête ou assise de siège, comme ou obtenu suite à l'utilisation d'un élément de siège tel que décrit ci-dessus, et/ou suite à l'utilisation d'un procédé de garnissage comme décrit. Enfin, l'invention concerne une coiffe comprenant un ourlet périphérique avec des trous pour 30 le passage de profilés avec des éléments de fixation coopérant avec des évidements réalisés sur une structure rigide d'élément de siège, qui peut être utilisée dans un élément de siège comme décrit et/ou lors de l'utilisation d'un procédé de garnissage comme décrit.

21572FR 20 2903356 7 D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention deviendront apparents à la lecture de la description d'un mode de réalisation actuellement préféré, donnée à titre d'exemple uniquement, et en référence aux dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 représente un élément de siège automobile selon la présente invention, 5 -la figure 2 illustre des évidements sur une structure rigide de l'élément de siège de la figure 1, - la figure 3a illustre une coupe longitudinale d'un profilé en forme de languette plane avec des éléments de fixation sur une face principale, selon la présente invention, et la figure 3b illustre une vue en coupe transverse dudit profilé, 10 - la figure 4a est une vue en coupe transversale d'un côté de la structure rigide, dans la zone d'un évidement, - la figure 4b est une vue en coupe de la matelassure comprimée sur la structure rigide de l'élément de siège, les figures 4c et 4d présentent une vue en coupe transversale du profilé des figures 15 2, respectivement avec un élément de fixation inséré dans la première partie évidée 32, et bloqué dans la deuxième partie évidée 34 d'un évidement respectif. Dans les figures, des éléments identiques ou similaires sont identifiés par des références numériques identiques. A la figure 1, un dossier de siège automobile selon la présente invention, est illustré. Le dossier 5 comprend une structure rigide 20, et une garniture 10 composée d'une matelassure 14 et d'une coiffe 12, qui n'est pas encore fixée sur le dossier.

25 Le coussin de dossier 5, comprenant la coiffe 12 et la matelassure 14, peut être obtenu, par exemple, par un procédé de solidarisation in-situ, par solidarisation par collage de la coiffe sur la matelassure, ou par garnissage traditionnel. La structure rigide 20 est une structure métallique, comprenant en sa périphérie des 30 évidements 30, en forme de boutonnières dans l'exemple représenté, avec une première et une deuxièmesparties 32, 34, communicantes, de dimensions différentes, et qui sont illustrées plus en détails en référence à la figure 2.

21572FR 15 2903356 8 Les deux parties 32, 34, définissent des sections sensiblement en forme de demi-cercles, le diamètre de la partie 32, partie d'insertion, étant supérieur au diamètre de la deuxième partie 34, partie de retenue.

5 De plus, la deuxième partie 34 évidée, partie de retenue, est située vers l'extérieur de l'élément de siège, alors que la première partie 32 évidée, partie d'insertion, est située proche du centre de l'élément de siège. Dans cette configuration, la translation des éléments de fixation s'effectue selon une direction radiale par rapport à un axe perpendiculaire aux évidements, c'est-à-dire de l'intérieur vers l'extérieur de la structure rigide (du centre vers la 10 périphérie). De même, la partie d'insertion 32, du côté orienté vers l'intérieur de l'élément de siège, présente un profil aplati, sensiblement parallèle au contour intérieur de la structure rigide dans laquelle l'évidement est réalisé. Les évidements peuvent être obtenus par emboutissage de la tôle, qui est économique et bien connu dans l'automobile. Le dossier 5 peut optionnellement comprendre un élément de décoration, qui recouvre 20 l'arrière du dossier, visible et non garni, tel qu'une moquette, mais d'autres éléments et revêtements sont bien entendu envisageables. La matelassure 14 est recouverte de la coiffe 12, souple, munie de profilés 40 périphériques, insérés dans des ourlets 16 périphériques avec des trous 17 pour le passage d'éléments de 25 fixation 42, mieux vus à la figure 3. La coiffe 12 est munie de quatre profilés 40 insérés dans quatre ourlets 16 périphériques, pour correspondre à la forme sensiblement rectangulaire de la structure rigide 20 du dossier 5.

30 Les profilés sont en forme de languette plane, et portent sur leur face principale les éléments de fixation 42. Les figures 3a et 3b sont respectivement des coupes longitudinales latérales et transversales d'un profilé ; comme vus sur ces figures, les éléments de fixation 42 ont une 21572FR 2903356 9 forme et un profil conçus pour une insertion facilitée et un blocage efficace dans les évidements 30 respectifs. Les éléments de fixation 42 comprennent deux parties, une partie distale 44, ou une tête, et 5 une partie proximale 46, ou un cou, par rapport à la coiffe. En particulier, la partie distale 44 présente une section en coupe transversale de dimension supérieure à la partie proximale 46. De plus, la section en coupe transversale de la partie distale 44 est de dimension supérieure à la section en coupe de la deuxième partie évidée, partie de retenue, d'un évidement.

10 Ainsi, l'élément de fixation, inséré dans la première partie évidée de la boutonnière, et translaté vers la deuxième partie évidée de la boutonnière, peut être bloqué dans une direction différente de la direction de translation, en particulier dans la direction perpendiculaire aux évidements.

15 Par ailleurs, la partie distale 44 des éléments de fixation 42 présente un profil aplani au niveau du raccord avec la partie proximale 46, afin de faciliter l'insertion dans les évidements respectifs. De plus, les éléments de fixation, dans l'exemple illustré, présentent un profil dissymétrique, 20 en particulier, les éléments de fixation 42 comprennent des méplats 48, qui peuvent être situés en correspondance avec la première partie évidée 32, aplatie du côté intérieur de l'élément de siège. Ainsi, les éléments de fixation sont en correspondance de forme avec les évidements respectifs, avec un profil aplati du côté intérieur de l'élément de siège, ce qui facilite leur insertion et bonne mise en place.

25 Bien entendu, n'importe quelle combinaison de forme et de dimension est possible pour les évidements et les éléments de fixation, en correspondance de forme ou non. Ainsi, dans l'exemple illustré, les éléments de fixation 42 sont des pions coniques, toute autre forme est bien entendu envisageable.

30 Enfin, les éléments de fixation 42 sont espacés à intervalle sensiblement régulier, et les évidements 30 complémentaires sont également espacés selon le même intervalle. Un pas régulier est de préférence choisi de sorte que, une fois le garnissage terminé, les rebords de la 21572FR 2903356 10 coiffe à l'arrière de l'élément de siège présentent un aspect régulier, sans bâillement de la coiffe. Un procédé de garnissage du dossier 5 est maintenant décrit, illustré en référence aux figures 5 1, 3a, et 4a à 4d. Dans une première étape, illustrée aux figures 1, 3a et 4a, une garniture 10 de dossier est fournie, comprenant une matelassure 14 destinée à être rapportée sur une structure rigide de l'élément de siège, et une coiffe 12 souple. La coiffe 12 est munie de quatre profilés 40 10 insérés dans quatre ourlets 16 périphériques. Les profilés comprennent des éléments de fixation, tels que décrits précédemment en référence à la figure 3a, aptes à coopérer avec des évidements respectifs sur la structure rigide. Les évidements 30, tels que décrits à la figure 2, comportent deux parties communicantes, une 15 première partie 32 d'engagement et une deuxième partie 34 de retenue des éléments de fixation. Comme mieux vu à la figure 4a, la structure rigide dans la zone des évidements est en pente, ce qui peut faciliter le verrouillage des éléments de fixation dans les évidements. Plus 20 précisément, l'embouti dans la zone des évidements est incliné vers l'intérieur de l'élément de siège, c'est-à-dire vers le coté garniture, d'un angle a par rapport à la surface définie par l'arrière du dossier. L'angle a est choisi de sorte que, lorsque les éléments de fixation sont en prise avec les évidements respectifs, dans la partie de retenue, les profilés appuient directement sur la zone plane de la structure rigide, sans qu'il n'y ait de jeu entre le profilé et 25 la structure rigide, en tenant ainsi compte de l'épaisseur de la partie proximale (cou) des éléments de fixation. De plus, l'embouti présente un renfoncement d'une largeur 1 par rapport à la partie plane du dossier, qui permet avantageusement de tenir compte de la largeur de la coiffe avec le profilé 30 inséré dans l'ourlet. Ainsi, une fois l'opération de garnissage terminée, la coiffe et la structure rigide définissent une surface sensiblement plane, pour une meilleure finition.

21572FR 2903356 11 Dans une deuxième étape du procédé illustré à la figure 4b, la garniture 10 est comprimée sur la structure rigide 20.La figure 4b représente une vue en coupe de la matelassure et de la coiffe sur la structure rigide. Avantageusement, les bords de la coiffe, munis d'ourlets périphériques 16 dans lesquels les profilés avec les éléments de fixation 42 sont insérés, 5 dépassent de la structure rigide. Ainsi, un opérateur qui effectue le garnissage de l'élément de siège n'a pas besoin de tirer sur la coiffe pour insérer les éléments de fixation dans les évidements respectifs. La compression de la garniture permet ainsi avantageusement de faciliter l'étape d'insertion puis de translation des éléments de fixation.

10 Dans une troisième étape, les éléments de fixation 42 sont insérés dans ladite première partie 32 des évidements respectifs. Cette étape est illustrée à la figure 4c, qui présente une vue en coupe transversale d'un profilé avec 'un élément de fixation inséré dans un évidement respectif. Un élément de décoration 7, comme une moquette, a été préalablement fixé à la structure rigide, par exemple par collage.

15 Dans une quatrième étape, les éléments de fixation 42 sont translatés vers la dite deuxième partie 34 des évidements 30, selon une direction radiale par rapport à un axe perpendiculaire aux évidements. Le résultat est illustré à la figure 4d. La deuxième partie 34 évidée, partie de retenue, est située vers l'extérieur de l'élément de siège, alors que la première partie 32 20 évidée, partie d'insertion, est située proche du centre de l'élément de siège. Dans cette configuration, la translation des éléments de fixation s'effectue de l'intérieur vers l'extérieur de la structure rigide (du centre vers la périphérie). Comme décrit ci-dessus, la structure rigide dans la zone des évidements est en pente, ce qui 25 facilite le verrouillage des éléments de fixation dans les évidements : au fur et à mesure de la translation vers la deuxième partie 34 de retenue, les profilés 40 avancent et se rapprochent de la tôle, diminuant ainsi le jeu entre la structure rigide 20 et les profilés 40. En bout de course, les profilés 40 appuient sur la zone plane (figure 4d).

30 De plus, une fois l'opération de garnissage terminée, la coiffe et la structure rigide définissent une surface sensiblement plane, pour une meilleure finition.

21572FR 2903356 12 Le verrouillage des éléments de fixation 42 est ainsi obtenu par la conjugaison du déplacement des profilés 40 vers la deuxième partie 34 évidée et du relâchement de la compression. La compression de la matelassure peut être relâchée simultanément à ou ultérieurement à l'étape de translation. s Ainsi, un procédé de garnissage tel que décrit ne nécessite pas d'outils, et offre une plus grande facilité de mise en oeuvre, puisqu'il s'agit d'une opération d'insertion-translation. De plus, la compression de la matelassure permet d'assister le montage des éléments de fixation dans les évidements, ce qui permet à l'opérateur d'éviter tout effort de traction sur la coiffe 10 pour engager les pions. La compression peut être réalisée au moyen d'un outillage. En somme, il reste à constater que l'invention fournit un élément de siège, un procédé pour 15 réaliser un élément de siège, et une coiffe. On tire profit d'une structure rigide comprenant des évidements coopérant avec lesdits éléments de fixation, les évidements comprenant au moins une première et une deuxième partie communicante, l'une pour engager un élément de fixation, et l'autre pour retenir cet élément de fixation. Cet agencement permet de réduire avantageusement la pénibilité du garnissage, tout en mettant l'élasticité de la mousse à profit, 20 pour renforcer la tenue du garnissage.

21572FR

Claims (7)

Revendications

1. Elément de siège (5) comprenant une structure rigide (20) et une garniture (10), composée d'une matelassure (14), destinée à être rapportée sur ladite structure rigide, 5 et d'une coiffe (12) souple, caractérisé en ce que la coiffe (12) est munie d'au moins un profilé (40) avec au moins deux éléments de fixation (42), la structure rigide (20) comprenant des évidements (30) coopérant avec lesdits éléments de fixation, 10 les évidements (30) comprenant au moins une première et une deuxième partie communicante (32, 34), l'une pour engager un élément de fixation, et l'autre pour retenir cet élément de fixation.

2. Elément de siège selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits éléments de 15 fixation (42) comportent une partie distale (44) et une partie proximale (46) par rapport à la coiffe, une section en coupe transversale d'une partie distale étant de dimension supérieure à une section en coupe transversale d'une partie proximale. 20

3. Elément de siège selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première partie (32) et la deuxième partie (34) d'un évidement présentent des sections libres de dimension différente.

4. Elément de siège selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé 25 en ce que la deuxième partie (34) d'un évidement se trouve la plus proche d'une extrémité de l'élément de siège.

5. Elément de siège selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé 30 en ce qu'il comprend un profilé (40) avec des éléments de fixation (42) espacés à intervalle sensiblement régulier. 21572FR 25 2903356 14

6. Procédé de garnissage d'un élément de siège, comprenant les étapes suivantes : - fournir une garniture (10) d'élément de siège de véhicule, comprenant une matelassure (14), destinée à être rapportée sur une structure rigide (20) de l'élément de siège, et une coiffe (12) souple, ladite garniture étant munie d'au moins un profilé avec au moins deux éléments de fixation (42), lesdits éléments de fixation étant aptes à coopérer avec des évidements (30) respectifs sur la structure rigide, -mettre en prise lesdits éléments de fixation (42) avec lesdits évidements (30) respectifs, un évidement comportant au moins une première et une deuxième 10 parties communicantes (32, 34), caractérisé en ce que l'étape de mettre en prise comporte les étapes suivantes - insérer les éléments de fixation (42) dans ladite première partie (32) des évidements respectifs ; - translater au moins en partie les éléments de fixation (42) vers la dite deuxième 15 partie (34) des évidements, ayant une section libre différente de ladite première partie.

7. Procédé selon la revendication 10, l'étape de mise en prise des éléments de fixation (42) comprenant une étape de compression de ladite garniture (10) sur la structure 20 rigide avant et/ou conjointement à l'étape d'insertion. Procédé selon l'une quelconque des revendications 10 à 11, l'étape de translation des éléments de fixation comprenant l'étape de translation desdits éléments de fixation (42) vers l'extérieur de la structure rigide (20). 9. Dossier, appui-tête ou assise de siège, obtenu suite à l'utilisation d'un élément de siège selon l'une des revendications 1 à 9, et/ou lors de l'utilisation d'un procédé de garnissage selon l'une des revendications 10 à 12. 30 10. Coiffe comprenant un ourlet avec des trous pour le passage de profilés (40) avec des éléments de fixation (42) coopérant avec des évidements (30) réalisés sur une structure rigide (20) d'un élément de siège. 21572FR