FR2974600A1 - Dispositif de fixation par encliquetage de deux elements comprenant un bec contraint contre une surface d'engagement - Google Patents

Abstract

Ce dispositif comprend : - un premier élément (1) comprenant un premier organe d'encliquetage, ledit premier organe d'encliquetage comprenant au moins une patte (4) munie d'un bec (14), - un deuxième élément (2) comprenant au moins un deuxième organe d'encliquetage complémentaire dudit premier organe, ledit deuxième organe d'encliquetage comprenant au moins un bras d'encliquetage (26) comprenant une surface d'engagement (32) adaptée pour coopérer avec le bec (14). Le deuxième élément (2) comprend en outre un bras de poussée (27) exerçant une sollicitation sur une surface (34) de la patte (4), le bec (14) et la surface d'engagement (32) étant agencés pour venir en appui l'un contre l'autre sous l'effet de la sollicitation du bras de poussée (27).

Description

Dispositif de fixation par encliquetage de deux éléments comprenant un bec contraint contre une surface d'engagement La présente invention concerne un dispositif par encliquetage, du type comprenant : - un premier élément comprenant au moins un premier organe d'encliquetage, ledit premier organe d'encliquetage comprenant au moins une patte munie d'un bec, - un deuxième élément comprenant au moins un deuxième organe d'encliquetage complémentaire dudit premier organe d'encliquetage, ledit deuxième organe d'encliquetage comprenant au moins un bras d'encliquetage comprenant une surface d'engagement adaptée pour coopérer avec le bec. L'invention concerne également un ensemble de deux éléments de véhicule automobile fixés l'un à l'autre par au moins un tel dispositif de fixation. Le document WO-2006/120344 décrit par exemple un dispositif de fixation du type décrit ci-dessus, appliqué à la fixation entre deux éléments d'habillage d'une colonne de direction de véhicule automobile. Le dispositif de fixation décrit dans ce document est agencé pour permettre la séparation des deux éléments d'habillage par déformation élastique du dispositif de fixation de sorte à pouvoir démonter facilement les éléments d'habillage. Un tel dispositif de fixation permet de fixer de façon simple un élément à un autre par simple pression des éléments l'un contre l'autre afin de faire pénétrer le premier organe d'encliquetage dans le deuxième organe d'encliquetage complémentaire et assurer la coopération entre le bec de la patte du premier organe et la surface d'engagement du bras d'encliquetage du deuxième organe. En outre, ce dispositif de fixation est de réalisation assez simple et peut être intégré facilement aux éléments à fixer. En effet, il est possible de réaliser la patte de fixation d'une seule pièce avec l'un des éléments, par exemple par moulage, et les moyens d'encliquetage d'une seule pièce avec l'autre élément, par exemple par moulage ou par emboutissage. Cependant, l'utilisation d'un tel dispositif de fixation n'est pas adaptée à pour la fixation d'autres types d'éléments du véhicule automobile, telle que la fixation d'un élément de garnissage sur la caisse du véhicule automobile, par exemple sur un panneau de porte ou sur la toiture du véhicule automobile. En effet, si une force trop importante est appliquée entre les éléments fixés l'un à l'autre, par exemple en cas de choc contre le véhicule automobile, le premier organe d'encliquetage peut sortir du deuxième organe d'encliquetage et les éléments se trouvent alors désolidarisés, ce qui peut constituer un risque pour les occupants du véhicule, en cas d'éjection de l'élément de garnissage dans l'habitacle du véhicule automobile.

Les dispositifs de fixation proposés pour garantir la résistance de la fixation à une telle force sont généralement de formes complexes, qui ne permettent pas un démoulage simple lorsque le dispositif de fixation est réalisé d'une seule pièce avec les éléments à fixer.

L'un des buts de l'invention est de pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de fixation qui reste simple d'utilisation et d'intégration aux éléments à fixer tout en garantissant une fixation sûre des éléments entre eux apte à résister à une force d'écartement importante entre les éléments. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de fixation du type précité, dans lequel le deuxième élément comprend en outre un bras de poussée exerçant une sollicitation sur une surface de la patte agencée en regard du bec et du coté de la patte opposé audit bec, le bec et la surface d'engagement étant agencés pour venir en appui l'un contre l'autre sous l'effet de la sollicitation du bras de poussée sur la surface à l'état encliqueté des organes d'encliquetage.

Si une force d'écartement importante est appliquée entre le premier et le deuxième éléments, par exemple lors d'un choc contre le véhicule automobile, le bras de poussée garantit que le bec reste en appui contre la surface d'engagement, tandis que l'angle formé entre le bec et la patte portant le bec empêche un déplacement du bec par rapport à la surface d'engagement à l'encontre du bras de poussée. Ainsi, la coopération entre le premier et le deuxième organes d'encliquetage est maintenue, même en cas d'une contrainte importante appliquée entre les premier et deuxième éléments. La forme des organes d'encliquetage permet d'intégrer facilement le dispositif de fixation aux éléments à fixer, par exemple en réalisant d'une seule pièce les premier et deuxième organes d'encliquetage avec, respectivement, le premier et le deuxième éléments.

Selon d'autres caractéristiques du dispositif de fixation selon l'invention : - la patte comprend en outre un bras, ledit bras portant ledit bec, le bec formant un angle avec ledit bras, l'angle étant sensiblement compris entre 90° et 130° ; - le bras d'encliquetage est espacé du bras de poussée de sorte à définir une ouverture de passage du bec de la patte entre lesdits bras ; - l'ouverture de passage présente une largeur inférieure ou égale à l'épaisseur du bras ; - le bras d'encliquetage et/ou le bras de poussée sont des pattes élastiquement déformables, de sorte à permettre l'écartement des bras l'un de l'autre lors de l'introduction de la patte dans l'ouverture de passage et de sorte que le bras de poussée appuie contre la surface de la patte à l'état encliqueté des organes d'encliquetage ; - le dispositif de fixation comprend au moins une nervure s'étendant sensiblement parallèlement à la patte, ladite nervure étant agencée pour exercer une pression entre les deux éléments, à l'état encliqueté des organes d'encliquetage, de sorte à presser le bec contre la surface d'engagement ; - le bras d'encliquetage et/ou le bras de poussée sont reliés au deuxième élément par une portion affaiblie ; - la nervure est agencée au-delà de la portion affaiblie par rapport la patte ; - le dispositif de fixation comprend au moins une nervure de rigidification s'étendant entre la patte et le premier élément, ladite nervure s'étendant au moins sur une partie de la patte s'étendant sous le bec ; et - le dispositif de fixation comprend au moins une nervure de rigidification s'étendant entre le bras d'encliquetage et/ou le bras de poussée et le deuxième élément. L'invention concerne également un ensemble de deux éléments de véhicule automobile, fixés l'un à l'autre par un dispositif de fixation tel que décrit ci-dessus, l'un des éléments étant réalisé d'une seule pièce avec le premier organe d'encliquetage et l'autre élément étant réalisé d'une seule pièce avec le deuxième organe d'encliquetage. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la Fig. 1 est une représentation schématique en perspective d'un dispositif de fixation selon l'invention, le premier organe d'encliquetage coopérant avec le deuxième organe d'encliquetage, - la Fig. 2 est une représentation schématique en coupe du dispositif de fixation selon l'axe II-II de la Fig. 1, - la Fig. 3 est une représentation schématique en perspective du premier organe d'encliquetage du dispositif de fixation de la Fig. 1, intégré à l'un des éléments à fixer, et - la Fig. 4 est une représentation schématique en perspective du deuxième organe d'encliquetage du dispositif de fixation de la Fig. 1, intégré à l'autre élément à fixer. En références aux figures, on décrit un dispositif de fixation comprenant un premier élément 1 et un deuxième élément 2 permettant de fixer lesdits éléments l'un à l'autre, par exemple un dispositif de fixation d'un élément de garnissage sur un panneau de porte de véhicule automobile ou sur un autre élément de la caisse d'un véhicule automobile. Bien que la description soit faite en référence à la fixation d'éléments de véhicule automobile entre eux, il est entendu que l'invention s'applique également à la fixation d'autres types d'éléments, également en dehors de l'industrie automobile.

Le dispositif de fixation comprend un premier organe d'encliquetage comprenant une patte de fixation 4 solidaire du premier élément 1 et un deuxième organe d'encliquetage 6, complémentaire du premier organe d'encliquetage et solidaire du deuxième élément 2, comme représenté sur les Fig. 3 et 4. Lorsque la patte de fixation 4 coopère avec le deuxième organe d'encliquetage 6, comme représenté sur les Fig. 1 et 2, la fixation du premier élément 1 avec le deuxième élément 2 est assurée. La patte de fixation 4 et le deuxième organe d'encliquetage 6 sont par exemple venus de matière avec respectivement le premier élément 1 et le deuxième élément 2, c'est-à-dire que la patte de fixation 4 est réalisée d'une seule pièce avec le premier élément 1 et que le deuxième organe d'encliquetage est réalisé d'une seule pièce avec le deuxième élément 2, comme représenté sur les Fig. 2, 3 et 4. La patte de fixation 4 s'étend en saillie du premier élément 1 généralement selon une direction de fixation F, comme représenté sur la Fig. 2. Elle est comprend un bras 8 s'étendant selon la direction de fixation F à partir de la face du premier élément 1 tournée vers le deuxième élément 2, le bras 8 étant reliée à cette face par une base 10. Le bras comprend en outre une partie principale 12 s'étendant selon la direction de fixation F à partir de la base 10 vers le deuxième élément 2. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, la base 10 présente une épaisseur inférieure à l'épaisseur de la partie principale 12, de sorte que la patte de fixation 4 possède une certaine flexibilité par rapport au premier élément 1, l'affaiblissement formé par la base 10 d'épaisseur réduite permettant un léger débattement de la patte de fixation 4 sur le premier élément 1. En outre, cette réduction d'épaisseur permet avantageusement de réduire les risques de défaut d'aspect sur la face de l'élément opposée à l'élément 2, ce qui est particulièrement avantageux lorsque le premier élément 1 forme un élément de garnissage et que la face opposée à l'élément 2 est visible depuis l'habitacle du véhicule automobile. La partie principale 12 comprend un bec 14 saillant du bras 8 selon une direction différente de la direction de fixation F de sorte à former un angle a avec le bras 8. L'angle a est sensiblement compris entre 90° et 130°. Selon un mode de réalisation particulier, l'angle a est égal à 115°.

Le bec 14 est en saillie de la partie principale 12 à la partie extrême libre de celle-ci, c'est-à-dire à la partie opposée à la base 10, et s'étend sur une première face 16 du bras 8. Le bec 14 est relié à la partie principale 12 par une tête 18 de forme ovoïde reliant l'extrémité libre du bec 14 à la première face 16 du bras 8, comme représenté sur les Fig. 1 à 3, de sorte que la patte de fixation 4 présente un bout de forme arrondie en saillie de la première face 16. La deuxième face 20 du bras 8, opposée à première face 16, est sensiblement plane de la base 10 à l'extrémité de la tête 18.

Selon un mode de réalisation, la patte de fixation 4 présente une longueur I, de la base 10 à la tête 18, sensiblement comprise entre 5 mm et 25 mm, par exemple égale à 8 mm, 12 mm ou 18 mm. Le bec 14 présente une longueur l', de la première face 16 à son extrémité libre, sensiblement comprise entre 1 mm et 3 mm, par exemple égale à 2 mm.

Comme représenté sur la Fig. 3, la patte de fixation 4 est également reliée au premier élément 1 par deux nervures de rigidification 22 du côté de la deuxième face 20 et par une nervure de rigidification 24 du côté de la première face 16. Ces nervures 22 et 24 s'étendent de la face du premier élément 1 tournée vers le deuxième élément 2 jusqu'à la zone de jonction entre la base 10 et la partie principale 12 et présentent en coupe une forme sensiblement triangulaire, comme représenté sur la Fig. 2. Ces nervures 22, 24 permettent de contrôler la flexibilité de la patte de fixation 4 par rapport au premier élément 1. En effet, c'est nervures s'étendent en particulier sur toute la base 10 d'épaisseur réduite du bras 8, ce qui permet de s'assurer que seule la partie principale 12, s'étendant au-dessus des nervures 22 et 24, est flexible par rapport au premier élément 1.

Il est entendu que le nombre et la position des nervures de rigidification 22 et 24 ne sont pas limités au mode de réalisation décrit ci-dessus, mais peuvent varier en fonction des besoins de flexibilité ou de rigidification de la patte de fixation 4. Le deuxième organe d'encliquetage 6 comprend un bras d'encliquetage 26 s'étendant en saillie du deuxième élément 2, à partir de la face opposée à la face tournée vers le premier élément 1 du deuxième élément 2, comme représenté sur les Fig. 1, 2 et 4. Le deuxième élément 2 comprend, quant à lui, un bras de poussée 27 s'étendant en saillie du deuxième élément 2, à partir de la face opposée à la face tournée vers le premier élément 1 du deuxième élément 2, comme représenté sur les Fig. 1, 2 et 4. Ces bras 26 et 27 s'étendent de part et d'autre d'un orifice 28 pratiqué dans le deuxième élément 2 et sont agencées pour se rapprocher l'un de l'autre au-dessus de l'orifice 28, comme représenté sur les Fig. 2 et 4. Les bras 26 et 27 sont donc inclinés par rapport au deuxième élément 2 et à la patte de fixation 4. A leur partie extrême libre, s'étendant au-dessus de l'orifice 28, les bras 26 et 27 sont espacés l'un de l'autre d'une distance sensiblement égale, voire légèrement inférieure, à l'épaisseur de la partie principale 12 du bras 8, de sorte à définir une ouverture de passage 30 du bras 8 et du bec 14, comme cela sera décrit ultérieurement. Selon un mode de réalisation, l'ouverture de passage 30 présente une largeur légèrement inférieure à l'épaisseur de la partie principale 12 du bras 8. Par exemple, la largeur est inférieure de 0 à 0,5 mm, en particulier de 0,2 mm, à l'épaisseur de la partie principale 12 du bras 8.

Lorsque la patte de fixation 4 coopère avec le deuxième organe d'encliquetage 6, le bras d'encliquetage 26 s'étend en regard de la première face 16 du bras 8 et le bras de poussée 27 s'étend en regard de la deuxième face 20 du bras 8, comme représenté sur les Fig. 1 et 2. Le bras d'encliquetage 26 s'étendant en regard de la première face 16 de la patte de fixation 4 porte à son extrémité libre une surface d'engagement 32 du bec 14. Cette surface d'engagement s'étend sensiblement parallèlement au bec 14, c'est-à-dire qu'elle forme également un angle a avec la direction de fixation F. Le bec 14 et la surface d'engagement 32 forment des surfaces planes parallèles l'une à l'autre. Lorsque la patte de fixation 4 coopère avec le deuxième organe d'encliquetage 6, le bec 14 et la surface d'engagement 32 sont en en appui l'un contre l'autre, comme représenté sur la Fig. 2, de sorte que la patte de fixation 4 est retenue dans l'orifice de passage 30 par le bec 14 et la surface d'engagement 32 selon une direction d'écartement du premier et du deuxième éléments (direction opposée à la flèche F de la Fig. 2). Le bec 14 et la surface d'engagement 32, s'étendant parallèlement l'une à l'autre, permettent d'absorber le jeu entre le premier et le deuxième organes d'encliquetage selon le sens de la longueur de ces surfaces (longueur l' du bec 14), mais également selon une direction perpendiculaire à cette longueur, à savoir selon le sens de la largueur de ces surfaces. Le bras de poussée 27 s'étendant en regard de la deuxième face 20 de la patte de fixation porte à son extrémité libre une surface de poussée 33 du bec 14 contre la surface d'engagement 32. La surface de poussée 33 s'étend sensiblement parallèlement à la deuxième face 20 de la patte de fixation 4, c'est-à-dire qu'elle s'étend selon la direction de fixation F et elle est agencée pour exercer une pression contre une surface 34 de la patte, formée par une partie de la deuxième face 20 de la patte 4, de sorte à contraindre le bec 14 contre la surface d'engagement 32. La surface 34 de la patte s'étend en regard de l'extrémité libre du bras d'encliquetage 26 portant la surface d'engagement 32, du bec 14 et d'une partie de la tête 18 et la surface de poussée 33 est appliquée contre la surface 34 de la deuxième face 20 opposée à la première face 16 du bras 8 de sorte qu'elle exerce une pression répartie sur une partie de la partie principale 12 du bras 8, notamment en regard du bec 14. La surface de poussée 33 peut exercer une contrainte sur la surface 34 de la deuxième face 20 du bras 8 car elle est portée par le bras de poussée 27 qui est formé par une patte ressort, de même que le bras d'encliquetage 26 portant la surface d'engagement 32. Par patte ressort, on entend une patte élastiquement déformable. Cette flexibilité des bras 26 et 27 est conférée par une portion affaiblie 36 s'étendant à la base de chaque bras 26 et 27, à l'endroit où il est solidaire du deuxième élément 2. Cette portion affaiblie 36 est par exemple formée par un affaiblissement de matière. Selon un autre mode de réalisation, seul le bras d'encliquetage 26 est relié au deuxième élément 2 par une portion affaiblie 36. La flexibilité est ainsi conférée uniquement à ce bras d'encliquetage 26, et non au bras de poussée 27. De manière analogue au premier élément 1, des nervures de rigidification (non représentées), s'étendant à partir de la face des bras 26 et/ou 27, opposée au premier élément 1, et reliant ces bras 26 et/ou 27 au reste du deuxième élément 2, permettent de contrôler la flexibilité de ces bras 26 et/ou 27 et l'effort exercée par le bras de poussée 27 sur la patte de fixation 4 et la surface d'engagement 32. Le nombre et la position de ces nervures de rigidification peuvent varier en fonction des besoins de flexibilité ou de rigidification du bras d'encliquetage 26 et/ou du bras de poussée 27.

L'introduction de la patte de fixation 4 dans l'ouverture 30 de passage se fait à l'encontre de la force de rappel des bras 26 et 27, lors de la fixation du premier élément 1 sur le deuxième élément 2. Ainsi, lorsque la patte de fixation 4 coopère avec le deuxième organe d'encliquetage 6, le bras de poussée 27 exerce une contrainte contre la patte de fixation 4 et la surface d'engagement 32 est poussée, par la force de rappel du bras d'encliquetage 26, contre le bec 14. En outre, du fait de la flexibilité de la patte de fixation 4, celle-ci est poussée contre la surface d'engagement 32 sous l'effet de la contrainte du bras de poussée 27. On assure ainsi une coopération sans jeu entre le premier et le deuxième organes d'encliquetage et une fixation ferme des premier et deuxième éléments entre eux. Si une force d'écartement est appliquée entre les deux éléments, par exemple sous l'effet d'un choc contre le véhicule automobile, on comprend que la tête 18 de la patte de fixation 4 ne peut pas sortir de l'orifice 30 de passage du fait des contraintes exercées entre le bras de poussée 27, le bec 14 et la surface d'engagement 32 et du fait de l'angle a formé entre le bec 14 et le bras 8 de la patte 4. Ainsi, le premier élément 1 ne peut pas se séparer du deuxième élément 2 selon une direction d'écartement opposée à la direction de la flèche F de la Fig. 2. On notera que l'introduction de la patte de fixation 4 dans l'ouverture 30 de passage, en passant par l'orifice 28 est facilitée par la forme arrondie de la tête 18 qui écarte élastiquement les bras 26 et 27 l'un de l'autre jusqu'à ce que la tête 18 et le bec 14 passent l'ouverture de passage 30. Ainsi, les efforts d'assemblage sont réduits. Après le passage de la tête 18 par l'ouverture 30, les bras 26 et 27 se rabattent contre la partie principale 12 du bras 8, du fait de leur élasticité, la surface d'engagement 32 glissant contre le bec 14. Le dispositif de fixation comprend en outre deux nervures 38 s'étendant sensiblement parallèlement à la patte de fixation 4, de part et d'autre de celle-ci, entre le premier et le deuxième élément, comme représenté sur les Fig. 2 et 3. Ces nervures 38 sont espacées de la patte de fixation 4 et sont solidaires du premier élément 1, selon le mode de réalisation représenté sur les figures. Selon ce mode de réalisation, elles s'étendent donc en saillie de la face du premier élément 1 tournée vers le deuxième élément 2. Les nervures 38 sont agencées pour être en appui, ou en légère contrainte, contre le deuxième élément 2, au-delà de la portion affaiblie 36 par rapport à la patte 4, c'est-à-dire de part et d'autre des bras 26 et 27, lorsque la patte de fixation 4 coopère avec le deuxième organe d'encliquetage 6, comme représenté sur la Fig. 2. Les nervures 38 exerce donc une pression entre les deux éléments à fixer et pressent le bec 14 contre la surface d'engagement 32. Ainsi, ces nervures 38 permettent d'empêcher, en coopération avec le bec 14 et la surface d'engagement 32, un mouvement de l'un des éléments par rapport à l'autre selon la direction de fixation F ou la direction d'écartement. Selon un autre mode de réalisation, ces nervures 38 sont solidaires du deuxième élément 2 et s'étendent en saillie de la face du deuxième élément 2 tournée vers le premier élément 1, de part et d'autre des bras 26 et 27 en étant espacées des portions affaiblies 36. Les nervures 38 sont alors agencées pour être en appui, ou en légère contrainte, contre le premier élément 1, lorsque la patte de fixation 4 coopère avec le deuxième organe d'encliquetage 6. Ces nervures 38 disposées de façon décalées par rapport aux affaiblissements de matière 36 permettent avantageusement d'améliorer la flexibilité des bras 26 et 27 en servant de contre appui entre le premier et le deuxième éléments. Le dispositif de fixation décrit ci-dessus permet donc un assemblage sans effort et une fixation sûre du premier et du deuxième éléments entre eux, cette fixation étant réalisée sans jeu entre le bec 14 et la surface d'engagement 32, entre la surface de poussée 33 et la surface 34 de la deuxième face 20 de la patte de fixation 4. Une force d'écartement entre les deux éléments, même importante, par exemple d'environ 15 daN par dispositif de fixation, n'entraîne pas la sortie de la patte de fixation 4 de l'orifice 30, comme cela à déjà été décrit. Par force d'écartement, on entend toutes les forces susceptibles de séparer le premier élément du deuxième élément, par exemple une force due à un choc contre l'ensemble formé par le premier et le deuxième éléments. Le bec 14 est maintenu fermement contre la surface d'engagement 32 du fait de la surface de poussée 33 et des nervures 38. Ainsi, les vibrations entre la patte de fixation 4 et les bras 26 et 27 sont absorbées et les efforts entre la patte de fixation 4 et les bras 26 et 27 sont bien repris. Le dispositif de fixation ne fait donc pas de bruit, du fait de vibrations, lorsque le véhicule automobile se déplace. Pour défaire la fixation entre le premier et le deuxième éléments, il suffit d'exercer une force visant à écarter les bras 26 et 27 l'un de l'autre, par exemple en tirant sur l'un des bras manuellement ou au moyen d'un outil ou autre.

Un autre avantage de ce dispositif est qu'il permet d'absorber les jeux et/ou tolérances entre le premier et le deuxième éléments dans les trois directions, grâces aux plans formés par le bec 14 et la surface d'engagement 32 parallèles entre eux et à la flexibilités des bras d'encliquetage 26 et de poussée 27. Plusieurs dispositifs de fixation peuvent être prévus entre le premier et le deuxième éléments. Ces dispositifs de fixation peuvent être facilement intégrés aux premier et deuxième éléments. En particulier, si le premier élément 1 est réalisé par moulage par injection, la patte de fixation 4 peut être réalisée dans l'outillage d'injection sans difficulté particulière de démoulage du premier élément 1. En effet, l'angle a entre le bec 14 et le bras 8 est un angle ouvert et forme une contre dépouille faible, ce qui permet de réaliser cet épaulement au moyen d'un simple tiroir mobile dans la cavité de moulage. L'outillage utilisé pour réaliser le premier élément 1 est donc moins encombrant et nécessite moins d'éléments que dans le cas d'un dispositif de fixation présentant une forme complexe. Il n'y a pas non plus de difficulté particulière à réaliser les bras 26 et 27, qu'ils soient réalisés par moulage par injection ou par emboutissage d'une tôle ou autre.15

Claims (1)

1. REVENDICATIONS1.- Dispositif de fixation par encliquetage, comprenant : - un premier élément (1) comprenant au moins un premier organe d'encliquetage, ledit premier organe d'encliquetage comprenant au moins une patte (4) munie d'un bec (14), - un deuxième élément (2) comprenant au moins un deuxième organe d'encliquetage complémentaire dudit premier organe d'encliquetage, ledit deuxième organe d'encliquetage comprenant au moins un bras d'encliquetage (26) comprenant une surface d'engagement (32) adaptée pour coopérer avec le bec (14), caractérisé en ce que le deuxième élément (2) comprend en outre un bras de poussée (27) exerçant une sollicitation sur une surface (34) de la patte (4) agencée en regard du bec (14) et du coté de la patte (4) opposé audit bec (14), le bec (14) et la surface d'engagement (32) étant agencés pour venir en appui l'un contre l'autre sous l'effet de la sollicitation du bras de poussée (27) sur la surface (34) à l'état encliqueté des organes d'encliquetage.

   2.- Dispositif de fixation selon la revendication 1, caractérisé en ce que la patte (4) comprend en outre un bras (8), ledit bras (8) portant ledit bec (14), le bec (14) formant un angle (a) avec ledit bras (8), l'angle (cc) étant sensiblement compris entre 90° et 130°.

   3.- Dispositif de fixation selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le bras d'encliquetage (26) est espacé du bras de poussée (27) de sorte à définir une ouverture de passage (30) du bec (14) de la patte (4) entre lesdits bras (26, 27).

   4.- Dispositif de fixation selon la revendication 2 et 3, caractérisé en ce que l'ouverture de passage (30) présente une largeur inférieure ou égale à l'épaisseur du bras (8).

   5.- Dispositif de fixation selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que le bras d'encliquetage (26) et/ou le bras de poussée (27) sont des pattes élastiquement déformables, de sorte à permettre l'écartement des bras (26, 27) l'un de l'autre lors de l'introduction de la patte (4) dans l'ouverture de passage (30) et de sorte que le bras de poussée (27) appuie contre la surface (34) de la patte (4) à l'état encliqueté des organes d'encliquetage.

   6.- Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une nervure (38) s'étendant sensiblement parallèlement à la patte (4), ladite nervure (38) étant agencée pour exercer une pression entre les deux éléments (1, 2), à l'état encliqueté des organes d'encliquetage, de sorte à presser le bec (14) contre la surface d'engagement (32).

   7.- Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le bras d'encliquetage (26) et/ou le bras de poussée (27) sont reliés au deuxième élément (2) par une portion affaiblie (36).

   8.- Dispositif de fixation selon la revendication 7 lorsqu'elle dépend de la revendication 6, caractérisé en ce que la nervure (38) est agencée au-delà de la portion affaiblie (36) par rapport la patte (4).

   9.- Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une nervure de rigidification (22, 24) s'étendant entre la patte (4) et le premier élément (1), ladite nervure (22, 24) s'étendant au moins sur une partie de la patte (4) s'étendant sous le bec (14).

   10.- Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une nervure de rigidification s'étendant entre le bras d'encliquetage (26) et/ou le bras de poussée (27) et le deuxième élément (2).

   11.- Ensemble de deux éléments (1, 2) de véhicule automobile, lesdits éléments (1, 2) étant fixés l'un à l'autre par au moins un dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, l'un des éléments (1) étant réalisé d'une seule pièce avec le premier organe d'encliquetage et l'autre élément (2) étant réalisé d'une seule pièce avec le deuxième organe d'encliquetage.