FR2899257A1 - Cloison pour la realisation de cloisonnages - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une cloison (100) pour la réalisation de cloisonnages, la cloison (100) comprenant deux parements (110a, 110b) et un moyen de liaison des deux parements (110a, 110b).Selon l'invention, le moyen de liaison est constitué d'une pluralité de montants (120).On peut ainsi choisir une qualité de parements adaptée à l'usage souhaité. Pour une application à la réalisation de cloisonnements dans un local pour la restauration collective, où les règles d'hygiène sont très strictes, on choisit un parement insensible à l'humidité et résistant à l'imprégnation par de l'eau, tel qu'un parement constitué d'une matière plastique stratifiée, fabriquée par thermoformage à haute pression.Par sa construction incluant une lame d'air entre les parements, la cloison présente une bonne isolation thermique et phonique.

Description

La présente invention concerne une cloison adaptée à la construction de

cloisonnages dans des locaux industriels. L'invention trouve des applications notamment dans la réalisation de cloisonnages dans des locaux destinés à la restauration collective.

Pour construire un cloisonnage dans un local, on peut utiliser des cloisons tenues, en partie basse et en partie haute, par des rails de section en U. Bien souvent, les cloisons sont constituées de panneaux fabriqués en placoplâtre g ou en bois reconstitué. De telles cloisons ne sont pas toujours adaptées à un usage sanitaire, où l'on exige une parfaite perméabilité à l'eau et, de manière générale, une perméabilité à l'humidité. Le but de l'invention est donc de proposer, notamment, une cloison adaptée à la réalisation de cloisonnages dans des locaux sanitaires tels que des locaux dédiés à la restauration collective.

A cet effet, est proposée une cloison pour la réalisation de cloisonnages, la cloison comprenant deux parements et un moyen de liaison des deux parements, et remarquable en ce que le moyen de liaison est constitué d'une pluralité de montants. On peut ainsi choisir une qualité de parements adaptée à l'usage souhaité. Pour une application à la réalisation de cloisonnements dans un local pour la restauration collective, où les règles d'hygiène sont très strictes, on choisit un parement insensible à l'humidité et résistant à l'imprégnation par de l'eau tel qu'un parement constitué d'une matière plastique stratifiée, fabriquée par thermoformage à haute pression. Par sa construction incluant une lame d'air entre les parements, la cloison présente une bonne isolation thermique et phonique. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les montants sont disposés en retrait des bords des parements, de manière à permettre le montage de profilés ou d'emboîtures entre les deux parements. La disposition en retrait des montants de liaison permet de placer, dans tous les chants de la cloison, des éléments de liaison avec d'autres cloisons placées dans le prolongement les unes à la suite des autres, ou des éléments de liaison avec le sol et/ou une charpente.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les parements sont pourvus intérieurement de rainures adaptées à permettre l'emboîtement des chants des montants. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les rainures sont disposées parallèlement aux chants verticaux de la cloison. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la cloison est pourvue, sur un chant vertical, d'une emboîture dont la partie en saillie est prévue pour être logée dans un chant vertical d'une autre cloison pour les assembler mutuellement. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, une encoche est réalisée sur les bords libres extérieurs de chaque parement, le long du chant vertical de chaque cloison, de manière à constituer une rainure à l'issue du rapprochement de deux cloisons, pour recevoir un cordon d'un joint. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les parements et les montants sont assemblés mutuellement par collage.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'emboîture est assemblée par collage entre les parements et contre un montant de liaison. Un cloisonnage constitué d'un assemblage de telles cloisons est également proposé. Selon une caractéristique de ce cloisonnage, il comporte au moins un profilé supérieur, monté à cheval entre au moins deux cloisons disposées de manière adjacente, le profilé supérieur étant monté, au niveau des parties supérieures des cloisons, en étant emboîté entre les parements desdites cloisons, le profilé supérieur étant destiné à permettre la fixation du cloisonnage sur une charpente. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le cloisonnage comporte au moins un profilé inférieur monté à cheval entre au moins deux cloisons disposées de manière adjacente, le profilé inférieur étant monté au niveau de leurs parties inférieures, en étant emboîté entre les parements desdites cloisons, le profilé inférieur étant destiné à permettre la fixation du cloisonnage sur le sol. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le profilé inférieur est fixé au sol par l'intermédiaire de fixations mécaniques montées au travers dudit profilé, de manière à prendre ancrage dans le sol. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le profilé supérieur et le profilé inférieur ont une section carrée.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le cloisonnage est pourvu d'au moins une plinthe apte à protéger d'un bord et/ou de l'autre bord la partie basse des cloisons. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la plinthe présente une section incurvée en forme de quart de rond. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les bords de la paroi incurvée de la plinthe présentent, en arrière de celle-ci, deux gorges susceptibles de recevoir un cordon d'un joint. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la plinthe présente une section en L dont le brin inférieur est placé sous un parement de ladite cloison, et dont le brin vertical est appliqué contre ledit parement. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le cloisonnage incorpore une huisserie comprenant deux montants, l'extrémité libre de chaque montant étant pourvue d'un moyen d'ancrage adapté à permettre son scellement dans le sol par un liant chimique. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, un profilé est fixé verticalement contre un parement d'une première cloison pour permettre son assemblage avec une seconde cloison au niveau de son chant vertical, entre ses deux parements.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, deux cloisons sont assemblées à angle droit par leurs chants verticaux, le parement d'une première cloison étant raccourci d'une longueur égale à l'épaisseur de la seconde cloison, un profilé étant logé dans le chant supérieur de cette seconde cloison. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les profilés sont assemblés entre les parements par l'intermédiaire de vis autoforeuses. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : la Fig. 1 représente une vue d'extrémité d'une cloison fixée sur le sol d'un local selon l'invention, la Fig. 2a représente une vue latérale d'une cloison selon l'invention, la Fig. 2b représente une vue de dessus d'une cloison selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue latérale de deux cloisons juxtaposées et de deux profilés de fixation selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue d'extrémité d'une cloison fixée sur une charpente selon l'invention, la Fig. 5a représente une vue en perspective d'une plinthe pour protéger la partie basse d'une cloison selon l'invention, la Fig. 5b représente une vue d'extrémité d'une plinthe pour protéger la partie basse d'une cloison selon l'invention, la Fig. 6 représente une vue d'extrémité d'une cloison fixée sur le sol d'un 10 local et dont la partie basse est protégée par une variante de réalisation d'une plinthe selon l'invention, la Fig. 7a représente une vue de dessus de deux cloisons en cours d'assemblage mutuel selon l'invention, la Fig. 7b représente une vue de dessus de deux cloisons à l'issue de leur 15 assemblage selon l'invention, la Fig. 8 représente une vue en perspective d'un montant d'une huisserie monté sur le chant vertical d'une cloison selon l'invention, la Fig. 9a représente une vue de dessus d'une extrémité d'une cloison en cours d'assemblage avec une autre cloison disposée perpendiculairement selon 20 l'invention, la Fig. 9b représente une vue de dessus d'une extrémité d'une cloison assemblée avec une autre cloison disposée perpendiculairement selon l'invention, la Fig. 10a représente une vue de dessus de deux cloisons assemblées à angle droit par leurs chants verticaux selon l'invention, et 25 la Fig. 10b représente une vue en perspective de deux cloisons assemblées à angle droit par leurs chants verticaux selon l'invention. La cloison 100 représentée aux Figs. 1 et 2 est destinée à permettre la construction de cloisonnages de distribution dans des locaux par la pose juxtaposée, la pose en équerre, ou encore la pose en T, de plusieurs cloisons de ce type. Un tel 30 cloisonnage trouve des applications notamment dans la restauration collective. À ces Figs. 1 et 2, la cloison 100 est constituée d'un assemblage de deux parements 110a, 110b sur des montants 120. Trois montants 120 espacés à intervalles réguliers sont visibles aux Figs. 2a et 2b. À ces Figs., les montants 120 sont disposés parallèlement aux chants verticaux de la cloison 100. Deux de ces montants sont placés à proximité des chants verticaux de la cloison 100 et le troisième est placé à mi-distance entre les deux autres montants. À la Fig. 2b, les parements 110a et 110b sont pourvus intérieurement de rainures 112 adaptées à permettre l'emboîtement des chants des montants 120 dans lesdits parements. La distance séparant les parements 110a et 110b est ainsi définie par l'épaisseur des montants 120 et la profondeur des rainures 112. Par ailleurs, les parements 110a, 110b sont positionnés relativement l'un par à l'autre lorsqu'ils sont réunis par les montants 120, ce qui permet de faciliter la construction de la cloison. Chaque parement 110 est avantageusement constitué d'une matière plastique sratifiée, fabriquée par thermoformage à haute pression. Chaque parement est, de préférence, constitué d'une couche apparente composée d'un papier décor imprégné de résines mélaminiques et de couches de feuilles de papier kraft imprégnées de résine thermodurcissable. Chaque montant 120 est, de préférence, fabriqué en polychlorure de vinyle PVC .

L'assemblage des parements 110 sur les montants 120 est avantageusement réalisé par une opération de collage utilisant une colle à base de polyuréthane prépolymère. Aux Figs. 1 et 2a, un profilé supérieur 130a est emboîté dans la partie haute de la cloison 100, et un profilé inférieur 130b est emboîté dans la partie basse de ladite cloison pour permettre sa fixation en hauteur et sur le sol. La longueur des montants 120 est inférieure à la hauteur d'une cloison 100, si bien que le placement en retrait des extrémités libres des montants 120 permet de loger quasi intégralement les profilés 130a et 130b entre les parements 110 de ladite cloison. Avantageusement, la longueur des montants 120 est telle que les profilés 130a et 130b sont mis en contact avec les extrémités desdits montants 120, lorsqu'ils sont logés complètement entre les parements 110a et 110b, comme cela apparaît aux Figs. 1 et 2a. Les profilés 130 sont, de préférence, constitués d'éléments de section carrée pour faciliter leur pose. Ils sont, de préférence, fabriqués dans un alliage à base d'aluminium. La fixation des profilés 130 entre les parements 110 est avantageusement réalisée par l'intermédiaire de vis autoforeuses, non représentées. On peut ainsi, comme cela apparaît à la Fig. 3, caler dans un même plan deux cloisons 100 disposées côte à côte, par le placement à cheval, suivant les flèches F, de deux profilés 130a, 130b au niveau de la partie haute et de la partie basse desdites cloisons, et entre les parements 110 desdites cloisons. À la Fig. 1, la cloison est solidarisée au sol par l'intermédiaire de son profilé inférieur 130b. Celui-ci est fixé au sol par l'intermédiaire de fixations mécaniques 140 telles que des goujons qui sont montés au travers dudit profilé et qui prennent ancrage dans une chape C constitutive du sol. À la Fig. 4, la cloison est solidarisée au niveau de sa partie haute par l'intermédiaire de son profilé supérieur 130a. Celui-ci est fixé entre les parements 110a et 110b, là encore, par l'intermédiaire de vis autoforeuses, non représentées. Le profilé supérieur 130a est également fixé par l'intermédiaire de ferrures 150 sur la charpente T existante du local. Le calage latéral en partie haute de la cloison 100 peut également être complété par des équerres R bordant latéralement les parois d'un faux-plafond D et qui abutent contre les parements de la cloison 100, comme cela est montré aux Figs. 1 et 4. Pour protéger la partie basse de la cloison 100, on peut lui adjoindre des plinthes de protection comme celles qui sont représentées aux Figs. 1, 5 et 6. À la Fig. 1, deux plinthes 160 de protection sont placées de part et d'autre au pied de la cloison 100. Elles sont fabriquées en métal et, de préférence, dans un alliage d'aluminium. Aux Figs. 5a et 5b, cette plinthe 160 présente une section incurvée en forme de quart de rond. Les bords de la paroi incurvée présentent, en arrière de celle-ci, deux gorges 162a, 162b susceptibles de recevoir un cordon d'un joint J, tel qu'un joint de silicone, pour obtenir une étanchéité vis-à-vis de la cloison et vis-à-vis du sol. Grâce à leur rigidité, ces plinthes résistent bien aux chocs et conviennent pour être posées contre des cloisons installées dans des cuisines où l'activité est intense pendant la période de préparation des repas. À la Fig. 6, les deux plinthes 170 de protection placées de part et d'autre au pied de la cloison 100 sont fabriquées en métal et, de préférence, en acier. Chaque plinthe présente une section en L dont le brin inférieur est placé sous un parement 110 de ladite cloison et dont le brin vertical est appliqué contre ledit parement. On remarquera également la présence d'un cordon d'un joint J, tel qu'un joint de silicone, placé entre chacune des plinthes 170 et chaque parement 110 de la cloison 100 pour obtenir une étanchéité de ladite cloison vis-à-vis du sol. Les plinthes 170 sont avantageusement fixées par l'intermédiaire de vis autoforeuses, non représentées. Ces plinthes 170 conviennent pour être posées contre des cloisons installées dans d'autres locaux que des cuisines. Aux Figs. 7a et 7b, et pour permettre l'assemblage mutuel de deux cloisons 100, chacune d'elle est pourvue, sur un chant vertical d'une emboîture 180, et qui peut être emboîtée par sa partie saillante dans un chant vertical d'une autre cloison 100 disposée latéralement, par un déplacement relatif desdites cloisons matérialisé par la flèche F1 à la Fig. 7a. Dans le détail en vignette de la Fig. 7a, le volume prévu dans le chant vertical pour recevoir l'emboîture 180 est délimité latéralement par les parements 110a, 110b et, en profondeur, par la présence d'un montant 120 disposé en retrait du chant vertical. L'emboîture 180 est constituée d'une pièce longiligne fabriquée en polychlorure de vinyle PVC et assemblée de préférence par collage entre les parements 110a, 110b, et contre le montant 120 sur lequel elle prend appui. Le bord de la partie saillante de l'emboîture 180 est chanfreiné pour faciliter son montage dans le chant vertical de la cloison correspondante.

On remarquera, à ces Fig. 7a et 7b, la présence d'encoches 114 réalisées sur les bords libres extérieurs des parements 110a, 110b le long du chant vertical de chaque cloison 100. Ces encoches 114 sont destinées à constituer, comme cela apparaît à la Fig. 7b, une rainure à l'issue du rapprochement des deux cloisons 100, pour recevoir un cordon d'un joint J, tel qu'un joint de silicone, pour obtenir une étanchéité entre les deux cloisons au niveau de leur jonction. On peut également poser une huisserie au travers d'un cloisonnage afin d'y suspendre une porte ou y poser une fenêtre. Pour cela, on fixe les montants et la traverse supérieure d'une telle huisserie dans une ouverture faite au travers du cloisonnage.

Les montants et la traverse de l'huisserie sont constitués de pièces longilignes fabriquées en polychlorure de vinyle PVC . On a représenté, à la Fig. 8, un tel montant qui porte la référence 190. Il est assemblé, de préférence, au même titre que la traverse supérieure, par collage entre les parements 110a, 110b de la ou des cloisons 100. Son extrémité libre est pourvue d'un moyen d'ancrage 192 telle qu'une tige filetée, pour permettre son scellement dans le sol par un liant chimique. Les parois apparentes de l'huisserie sont recouvertes en partie basse, sur une hauteur d'environ 1000 mm, d'un revêtement constitué d'une feuille en acier inoxydable découpée et pliée. Les parois apparentes de l'huisserie sont recouvertes en partie haute d'un film de matière plastique stratifié. Aux Figs. 9a et 9b, un profilé 130 est fixé verticalement contre un parement 110a d'une première cloison 100 pour permettre son assemblage avec une seconde cloison 100, au niveau de son chant vertical, c'est-à-dire entre ses deux parements 110a et 110b. L'assemblage ainsi réalisé forme un T. Le profilé 130 est fixé contre le parement 110a par l'intermédiaire de fixations mécaniques 140 telles que des goujons. Le volume prévu dans le chant vertical pour recevoir le profilé 130 est délimité latéralement par les parements 110a, 11 Ob et, en profondeur, par la présence d'un montant 120. À la Fig. 9b, un cordon d'un joint J, par exemple un joint de silicone, est placé entre la première cloison 100 et les extrémités des parements 110 de la seconde cloison 100, pour obtenir une étanchéité entre elles. L'assemblage est réalisé par un déplacement de la seconde cloison en direction de la première cloison, comme l'indique la flèche F2 à la Fig. 9a.

Aux Figs. 10a et 10b, deux cloisons 100 sont assemblées à angle droit par leurs chants verticaux. Pour cela, le parement 1 lOb d'une première cloison 100 a été raccourci d'une longueur égale à l'épaisseur de la seconde cloison 100. Un profilé 130 est logé dans le chant supérieur de cette seconde cloison 100. Le profilé 130 est fixé par vissage sur le parement le plus long 110a de la première cloison 100 et sur les parements 110a et 110b de la seconde cloison 100. Une cornière 200 recouvre l'encoignure des deux cloisons 100. La cornière 200 est également fixée par vissage sur les parements extérieurs des deux cloisons 100. Un cordon d'un joint J, tel qu'un joint de silicone, est introduit dans les encoches 114 des parements 110 pour procurer une étanchéité entre l'huisserie et la ou les cloisons 100. La colle utilisée pour le collage des parements 110 sur les montants 120, pour le collage des emboîtures 180, des montants 190 et de la traverse de l'huisserie, est, de préférence, de la colle Sikaflex Pro 11 FC. La matière silicone utilisée pour la réalisation des joints possède avantageusement les caractéristiques suivantes : il s'agit d'un élastomère de première catégorie ; il contient un fongicide conforme à la norme ISO 846 ; il est conforme à un référentiel de la FDA (Food and Drug Administration). La fabrication d'une cloison est réalisée de la manière suivante : on débite, à l'aide d'une scie à commande numérique, les parements 110 suivant un plan de fabrication ; on usine les rainures 112 sur les parements 110 avec une machine à commande numérique ; on débite les montants 120 ainsi que les emboîtures 180 à la bonne longueur ; on colle ensuite les montants 120 dans les rainures 112 d'un premier parement 110a ; puis on colle une emboîture 180 contre un montant 120 d'un chant vertical de la future cloison ; on place un second parement 110b pré-encollé sur les montants 120, de manière à ce qu'ils soient placés dans ses rainures 112. La cloison 100 ainsi construite est alors mise sous presse, le temps de confirmer le collage. Un contrôle dimensionnel est ensuite opéré sur chaque cloison. Les cloisons sont ensuite nettoyées puis stockées à plat.

La construction d'un cloisonnement est effectuée selon le mode opératoire suivant : on trace, sur le sol d'un local à équiper, l'emplacement de pose des cloisons suivant une implantation prédéfinie ; on fixe des profilés inférieurs 130b sur le sol par des goujons 140 ; puis on pose les cloisons 100 à cheval sur lesdits profilés ; on les rapproche de manière à les assembler au niveau de leurs chants verticaux par l'intermédiaire des emboîtures 180 ; on fixe ensuite des profilés supérieurs 130b dans les parties hautes des cloisons 100, entre les parements 110a et 110b ; puis on fixe les profilés sur la charpente T. Si cela s'avère nécessaire, on peut assembler des cloisons à angle droit, dans un assemblage en T. On peut encore poser une huisserie au travers du cloisonnage. Les profilés 130 sont solidarisés aux cloisons 100 par vissage, puis des joints de silicone sont placés au niveau de la jonction des cloisons ou au niveau de la jonction des cloisons avec les emboîtures 180, ou au niveau de la jonction des cloisons avec les montants 190 d'huisserie. Des plinthes 160 ou 170 sont posées puis fixées contre le pied des cloisons 100. La cloison de l'invention convient particulièrement pour la réalisation de cloisonnages dans des locaux destinés à la restauration collective.

Elle procure ainsi, par sa construction, une amélioration des conditions sanitaires par une haute résistance à l'imprégnation par de l'eau, une excellente tenue aux chocs, une durabilité élevée par rapport aux cloisons comparables connues de l'état de la technique.

Claims (20)

REVENDICATIONS

1) Cloison (100) pour la réalisation de cloisonnages, la cloison (100) comprenant deux parements (110a, 110b) et un moyen de liaison des deux parements (110a, 110b), caractérisée en ce que le moyen de liaison est constitué d'une pluralité de montants (120).

2) Cloison (100) selon la revendication 1, caractérisée en ce que les montants (120) sont disposés en retrait des bords des parements (110a, 110b), de manière à permettre le montage de profilés (130) ou d'emboîtures (180) entre les deux parements (110a, 110b).

3) Cloison (100) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les parements (110a, 110b) sont pourvus intérieurement de rainures (112) adaptées à permettre l'emboîtement des chants des montants (120).

4) Cloison (100) selon la revendication 3, caractérisée en ce que les rainures (112) sont disposées parallèlement aux chants verticaux de la cloison ('100).

5) Cloison (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est pourvue sur un chant vertical d'une emboîture (180) dont la partie en saillie est prévue pour être logée dans un chant vertical d'une autre cloison (100) pour les assembler mutuellement.

6) Cloison (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'une encoche (114) est réalisée sur les bords libres extérieurs de chaque parement (110a, 110b), le long du chant vertical de chaque cloison (100), de manière à constituer une rainure à l'issue du rapprochement de deux cloisons (100) pour recevoir un cordon d'un joint (J).

7) Cloison (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les parements (110a, 110b) et les montants (120) sont assemblés mutuellement par collage.

8) Cloison (100) selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisée en ce que l'emboîture (180) est assemblée par collage entre les parements (110a, 110b) et contre un montant (120).

9) Cloisonnage constitué d'un assemblage de cloisons (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un profilé supérieur (130a) monté à cheval entre au moins deux cloisons (100) disposées de manière adjacente, le profilé supérieur (130a) étant monté au niveau desparties supérieures des cloisons (100) en étant emboîté entre les parements (110a, 110b) desdites cloisons, le profilé supérieur (130a) étant destiné à permettre la fixation du cloisonnage sur une charpente (T).

10) Cloisonnage selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un profilé inférieur (130b) monté à cheval entre au moins deux cloisons (100) disposées de manière adjacente, le profilé inférieur (130b) étant monté, au niveau de leurs parties inférieures, en étant emboîté entre les parements (110a, 110b) desdites cloisons, le profilé inférieur (130a) étant destiné à permettre la fixation du cloisonnage sur le sol.

11) Cloisonnage selon la revendication 10, caractérisé en ce que le profilé inférieur (130b) est fixé au sol par l'intermédiaire de fixations mécaniques (140) montées au travers dudit profilé, de manière à prendre ancrage dans le sol.

12) Cloisonnage selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, caractérisé en ce que le profilé supérieur (130a) et le profilé inférieur (130b) ont une section carrée.

13) Cloisonnage selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'au moins une plinthe (160, 170) apte à protéger d'un bord et/ou de l'autre bord la partie basse des cloisons (100).

14) Cloisonnage selon la revendication 13, caractérisé en ce que la plinthe (160) présente une section incurvée en forme de quart de rond.

15) Cloisonnage selon la revendication 14, caractérisé en ce que les bords de la paroi incurvée de la plinthe (160) présentent, en arrière de celle-ci, deux gorges (162a, 162b) susceptibles de recevoir un cordon d'un joint (J).

16) Cloisonnage selon la revendication 13, caractérisé en ce que la plinthe (170) présente une section en L dont le brin inférieur est placé sous un parement (110) de ladite cloison et dont le brin vertical est appliqué contre ledit parement.

17) Cloisonnage selon l'une quelconque des revendications 9 à 16, caractérisé en ce qu'il incorpore une huisserie comprenant deux montants (190), l'extrémité libre de chaque montant (190) étant pourvue d'un moyen d'ancrage (192) adapté à permettre son scellement dans le sol par un liant chimique.

18) Cloisonnage selon l'une quelconque des revendications 9 à 17, caractérisé en ce qu'un profilé (130) est fixé verticalement contre un parement (110) d'une première cloison (100) pour permettre son assemblage avec une seconde cloison (100) au niveau de son chant vertical, entre ses deux parements (110a et 11 Ob).

19) Cloisonnage selon l'une quelconque des revendications 9 à 18, caractérisé en ce que deux cloisons (100) sont assemblées à angle droit par leurs chants verticaux, le parement (110b) d'une première cloison (100) étant raccourci d'une longueur égale à l'épaisseur de la seconde cloison (100), un profilé (130) étant logé dans le chant supérieur de cette seconde cloison (100).

20) Cloisonnage selon l'une quelconque des revendications 9 à 19, caractérisé en ce que les profilés (130a, 130b) sont assemblés entre les parements (110a, 110b) par l'intermédiaire de vis autoforeuses.