FR2895890A1 - Matelas et produits analogues, sans colle interne, de type polyurethane ou analogue, a caracteristiques hyper-respirantes, procede de fabrication, moules correspondants, et applications - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un matelas de type polymère, mousse, latex et produit(s) analogues, qui associe de manière surprenante à la fois des propriétés auto- ou hyper-respirantes et des propriétés de confort très améliorées, l'ensemble par l'introduction de certains inserts, le tout sans employer de colle interne. L'invention concerne donc un matelas M comportant au moins deux couches superposées EL et VEL de nature au moins partiellement polymère, liées naturellement entre elles à leur interface par des forces de nature physique, physico-chimiques ou chimiques, c'est-à-dire sans colle ajoutée, et comportant au moins un insert 6 disposé dans la masse dudit matelas, ledit insert 6 étant en matériau respirant et de rigidité égale, inférieure ou supérieure aux couches environnantes EL et/ou VEL.

Description

Matelas et produits analogues, sans colle interne, de type polyurethanne

ou analogue, à caractéristiques hyper-respirantes, procédé de fabrication, moules correspondants, et applications. Secteur technique de l'invention : La présente invention concerne le secteur technique des matelas et sur-matelas , notamment à usage domestique, des matelas à usage hospitalier ou analogue comme pour une maison de retraite ou de repos, ou centres de post-hospitalisation, divers centres de soins, de coussins ou analogues pour fauteuils et analogues, des tapis ou structures analogues destinées ( anti-choc ) à amortir une chute ou un choc, comme équipements sportifs, notamment pour les épreuves de gymnastique, la boxe, le saut à la perche, la danse, le judo, à placer au sol et/ou aux murs, et analogues bien connus, qu'il serait inutile de détailler ici, et pour des applications analogues qui seront évidentes pour l'homme de métier, ci-après ensemble, par simplicité, matelas (sauf mention spécifique rendue nécessaire dans certains cas, éventuellement).

Problème technique posé :

Il s'agit de produire un matelas (au sens large ci-dessus ce qui sera indiqué dans toute la présente demande, y compris dans les revendications, par les ) qui présente d'excellentes propriétés de confort et qui soit réalisé en matières dites modernes c'est-à-dire en matières polymères comme notamment les polyuréthannes et / ou d'autres produits comparables, moussés ou non, bien connus des chimistes), c'est à dire qui ne soit pas basé sur la technologie ancienne des ressorts.

Ceci n'exclut pas la présence éventuelle de ressorts dans la structure, mais ces ressorts ne jouent alors qu'un rôle d'appoint totalement facultatif, et non pas le rôle ancien principal. Par confort , on entend le confort au coucher c'est-à-dire pour le sommeil, ainsi que certaines propriétés trouvant une application dans le domaine médical ou para-médical, certains centres de soins, des maisons de retraite etc..., notamment pour lutter contre la formation d'escarres (qui sont comme on le sait des nécroses de la peau, très douloureuses et très difficile à soigner, provoquées par un appui trop long de la zone considérée sur un matelas, drap etc...) ; ainsi que pour un confort de régulation thermique et éventuellement de régulation ou évacuation de la transpiration chez le dormeur, ainsi encore que certaines propriétés de sécurité c'est-à-dire autorisant un meilleur rebond dans le domaine des équipements sportifs, une meilleur protection contre les chocs en tous milieux, toutes ces propriétés pouvant être personnalisables si besoin est - SANS augmenter démesurément le coût de production (facteur essentiel) - ci après ensemble confort par simplicité. Art antérieur : On connaît des matelas en matières dites modernes, comme des 20 mousses, polymères etc... depuis de nombreuses années. Les plus simples sont évidemment constitués d'un bloc de matière, moulé ou découpé aux dimensions voulues. Ces produits sont limités quant à leurs performances. On a observé une évolution vers des matelas plus élaborés, notamment 25 du type à deux couches de polymère(s) superposées et collées chacune présentant éventuellement un profil spécial.

De plus, ces colles posent des problèmes d'environnement et de santé publique, ce qui les rend de plus en plus difficiles à employer, dans un nombre de plus en plus vaste de pays ou régions du monde. Lorsque le 30 matelas présente des formes complexes, la colle risque de plus de ne pas être répartie correctement sur l'ensemble de la surface; d'où risque de zones non collées nuisant à la qualité de l'ensemble. On aura donc tendance à utiliser une plus grande quantité de colle afin d'être sûr de coller correctement l'ensemble ; ce qui génère un problème : la colle utilisée est une colle potentiellement dangereuse à la fois pour le travailleur, qui travail sous aération permanente (flux d'air) et avec un masque) et à la fois pour le consommateur car risque également de vapeurs résiduelles nocives.

Une amélioration considérable a été apportée par le brevet EP 1 430 814 du Demandeur, qui couvre des matelas composés de deux parties soit superposées soit en insert , l'une de type élastique et l'autre de type visco-élastique, le procédé de fabrication consistant à mettre en contact les deux couches ou bien l'une des couches et les composants réactifs de l'autre (par exemple, un polyol et un isocyanate pour former un polyisocyanate ou PUR , dans ce dernier cas en déposant rapidement les bi-composants réactifs et ensuite rapidement la couche élastique supérieure), ou l'inverse, le tout sans colle. Ce produit représente un progrès technique remarquable mais n'est pas, à priori, auto ou hyper-respirant.

II existe donc un besoin important et reconnu pour un matelas de ce dernier type mais qui serait auto- ou hyper-respirant (c'est-à-dire que sa structure autoriserait une certaine circulation d'air dans la masse ou au moins une partie ou certaines parties spécifiques de sa masse, soit de manière naturelle soit de manière assistée . Cette propriété serait très recherchée pour le confort du dormeur (régulation thermique et de la transpiration) ou du patient (respirabilité réduisant les risques de formation d'escarres ou autres inconvénients d'un alitement prolongé). Résumé de l'invention :

La présente invention concerne un matelas de type polymère, mousse, latex et produit(s) analogues, qui associe de manière surprenante à la fois des propriétés auto- ou hyper-respirantes et des propriétés de confort très améliorées, l'ensemble par l'introduction de certains inserts, le tout sans employer de colle interne. Description détaillée de l'invention : L'invention concerne donc un matelas M comportant au moins deux couches superposées EL et VEL de nature au moins partiellement polymère, liées naturellement entre elles à leur interface par des forces de nature physique, physico-chimiques ou chimiques, c'est-à-dire sans colle ajoutée, et comportant au moins un insert 6 disposé dans la masse dudit matelas, ledit insert 6 étant en matériau respirant et de rigidité égale, inférieure ou supérieure aux couches environnantes EL et/ou VEL. Les couches EL et VEL seront constituées de matériaux polymères ou copolymères choisi notamment et à titre non limitatif parmi les polyurethannes, les latex (Styrene Butadiène Rubber ou SBR ; ou bien latex naturels), ou des combinaisons de ces polymères ou copolymères entre eux. Ces couches EL et / ou VEL peuvent également comporter une charge de fibres ou de charges pigmentaires. Les couches EL et / ou VEL peuvent être de nature compacte non respirante ou au contraire poreuses ou micro-poreuses donc respirantes.

De préférence, on choisira une combinaison de couche EL élastique et de couche VEL visco-élastique. Comme le sait l'homme de métier, le vocable élastique signifie un effet de pression / contre-pression c'est-à-dire que lorsque l'on s'allonge sur un matelas, le poids réalise une pression sur le matelas qui effectue ensuite une contre-pression. Dans un premier temps, on a une sensation de confort, suivi dans un second temps de gênes (douleurs) dues à cette contre pression.

Le vocable visco-élastique signifie un effet de pression / absorption c'est-à-dire que lorsque l'on s'allonge sur un matelas, le poids est absorbé par l'ensemble du matelas, sans apparition de la contre-pression. On a une sensation comme si l'on était suspendu sur le matelas .

Nous indiquons ici quelques valeurs non limitatives : gamme de matelas classiques : de 50 à 80 kg/m3 // gamme de matelas Hyper Respirant : de 55 à 70 kg/m3 (mais pouvant être supérieur si nécessaire, dans le cas de personnes de forte corpulence ou pour d'autres applications : par ex. fauteuil (poids reparti au cm plus important que si l'on se couche sur un matelas ). Ces valeurs sont bien connues de l'homme de métier. Selon un mode de réalisation particulier, ledit matelas comporte plusieurs inserts 6. Selon encore un mode de réalisation particulier, ledit matelas comporte trois ou quatre inserts 6. Selon encore un mode de réalisation particulier, ledit matelas comporte de plus des inserts 11 ou 12 disposés en des zones appropriées pour y créer des propriétés supplémentaires de confort. Lesdits inserts supplémentaires 11 ou 12 sont de nature respirante ou non respirante. Selon un mode de réalisation particulier, ledit matelas comporte une partie des inserts 6 centrée de part et d'autre de l'interface 9 et une partie (insert 10) disposée dans l'une des couches EL ou VL et non pas centrée sur l'interface, ceci afin de produire des effets particuliers qui seront aisément accessibles à l'homme de métier. On comprendra en effet qu'un insert 10 proche de la surface S où va se coucher l'utilisateur pourra produire un effet plus important et / ou mieux focalisé qu'un insert 6 centré autour de l'interface 9.

De même, les inserts de type 11, 12 sont disposés s'ils existent soit adjacents à une surface du matelas, soit la surface S soit la surface opposée, soit disposés dans la masse de manière à créer un effet désiré spécial également tout-à-fait accessible à l'homme de métier.

A titre d'exemple non limitatif, les inserts de type 6 ou 10 sont respirants et les inserts de type 11 ou 12 apportent des effets relatifs à la rigidité ou dureté ou souplesse ou élasticité/résilience sans être respirants.

On a vu que les inserts de type respirants (ou, pour certains, non respirants) 6 ou 10 peuvent également présenter des caractéristiques physiques de dureté, élasticité, souplesse, résilience, etc... identiques ou différentes.

L'invention couvre, comme le comprendra aisément l'homme de métier, toutes les cornbinaisons d'inserts 6, 10 respirants et non respirants, éventuellement en combinaison avec d'autres inserts 11, 12 respirants ou non respirants, chacun des inserts pouvant présenter ou apporter des caractéristiques physiques identiques ou différentes en termes de rigidité, souplesse, élasticité, résilience, dureté, le tout dans le but de créer des zones du matelas qui se comporteront différemment à l'égard de l'utilisateur.

On pourra ainsi créer de manière simple des zones dures mais respirantes, ou souples et non respirantes, ou leurs inverses, et moduler ou personnaliser avec précision en vue d'un utilisateur spécifique (son poids par exernple, sa corpulence, ou ses problèmes spécifiques de santé tels que mal de dos lombaire, ou au contraire cervical, tendance ou non, sensibilité ou non, aux effets thermiques et de transpiration, etc... risque d'escarres, etc...) selon des impératifs de pur confort ou des prescriptions médicales.

Lesdits inserts seront de préférence préfabriqués de manière à pouvoir être insérés à volonté et à très faible coût, même à l'unité, dans un matelas donné.

Selon un mode de réalisation particulier, lesdits inserts 6, 10 sont reliés à la surface S par des cavités 8 s'ouvrant d'un côté sur la surface de l'insert et de l'autre à la surface S, ces cavités favorisant une hyperrespiration du matelas dans les zones Z où elles sont placées.

De préférence, les cavités 8 seront combinées avec des inserts 6, 10 de nature respirante pour créer alors une (ou plusieurs) zone Z hyperrespirante en un endroit précis du matelas. L'homme de rnétier comprendra qu'il est impossible de décrire ici toutes les combinaisons possibles, qui lui seront d'ailleurs directement accessibles et qu'il saura adapter aux impératifs soit de confort personnel ou de mode, soit aux impératifs des habitudes de tel ou tel pays ou continent, soit aux prescriptions médicales ou sanitaires. Comme le montrent les figures 3 et 4, au moins un insert respirant 6 combiné à des cavités 8 débouchant sur la surface S ceci permet de créer une zone localisée avec précision, Z , hyper-respirante (donc effet de thermorégulation, de régulation de la transpiration, anti escarre etc...) les zones adjacentes n'étant pas respirantes si la couche VEL ne l'est pas (figure 3).

Par contre, si la couche VEL est de nature respirante ou micro respirante, on obtiendra avec la même combinaison que celle de la figure 3 une zone Z 1 hyper-respirante et des zones adjacentes Z 2, Z 3 , légèrement respirantes. On a représenté symboliquement les flux d'air par des flèches schématiques. L'homme de métier comprendra qu'avec de telles combinaisons, il se crée sous le poids de l'utilisateur une pompe à air qui sera de plus activée par les mouvements du dormeur. Par pompe à air on signifie que lorsque le dormeur ou patient bouge naturellement la nuit (environ 200 fois par nuit (sauf en sommeil paradoxal)) , celui-ci va chasser l'air et va ainsi créer un flux d'air . Un avantage important est que l'on évite ainsi la macération de la transpiration, et des vapeurs d'air. Ainsi, on ressent un effet de fraîcheur donc de bien-être.

De plus, la rnousse possède elle même un effet micro-climat , la mousse laisse passer l'air permettant également d'évacuer la transpiration.

Selon un mode de réalisation particulier, les inserts 6, 10 seront en matière polymère moussée, notamment un PUR, à cellules de préférence ouvertes afin d'assurer une meilleure circulation d'air. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, et en se référant au dessin annexé sur lequel :

- la figure 1 représente schématiquement un moule 1, 2 et un mode de fabrication préféré des matelas respirants selon l'invention, qui sera décrit en détail ci-dessous ; la figure 2 représente le matelas obtenu selon la figure 1 ; - la figure 3 et la figure 4 représentent comme indiqué ci-dessus des variantes possibles et non limitatives de l'invention, avec des zones respirantes ou hyper-respirantes par combinaison de cavités 8 avec des inserts respirants 6, de préférence eux mêmes à pores ou cellules ouvertes ; - la figure 5 représente plusieurs exemples non limitatifs (regroupés par simplicité sur une seule figure) de combinaisons et de localisations non limitatives d'inserts 6, 10 et d'inserts additionnels optionnels 11, 12, comme il a été dit plus haut.

L'invention concerne également un procédé de fabrication des matelas qui viennent d'être décrits, procédé simple et personnalisable à un coût très faible, ce qui représente un grand avantage commercial, et n'employant pas de couche de colle ajoutée, autre avantage déterminant. Ce procédé sera décrit en référence à la figure 1.

Selon un mode de réalisation particulier, le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que on fabrique un matelas M comportant des inserts 6, 10 dans la masse et des cavités de respiration 8 en opérant comme suit :

a) on dispose sur le fond du moule 1 des picots 3 , 4 , 5 , 7 de forme appropriée pour être facilement démoulable et pour laisser, au démoulage, une ou plusieurs cavités 8 dans la masse du polymère EL ou VEL, et de hauteur adaptée au positionnement souhaité pour les inserts 6 ; b) on dispose sur les picots des formes de géométrie correspondant aux inserts 6, 10 que l'on souhaite insérer dans la masse du matelas , ces formes devant s'étendre sur toute la largeur du moule pour pouvoir être enlevées (ou au moins sur la moitié de la largeur si l'on désire produire un matelas présentant des propriétés différentes à droite et à gauche); c) Cl on coule très rapidement dans le fond du moule 1 (donc autour des picots et d'une partie des formes , et jusqu'à une hauteur correspondant au positionnement souhaité de l'interface 9 par rapport à la position des inserts 6 , un mélange des co-réactifs destinés de manière connue à réagir pour donner un polyuréthanne, généralement selon une réaction exothermique, ces réactifs étant généralement un polyol et un isocyanate, de manière tout-à-fait connue des chimistes ; C2 on coule un mélange réactif ou une masse de polymère ou latex au dessus de l'interface 9 ainsi formée, ou on place une couche préformée ; d) on place rapidement le couvercle 2 du moule et on laisse la réaction se développer ;

e) on démoule, ce qui produit un matelas comportant des cavités 8 (les picots sont restés dans le moule ou bien sont enlevés manuellement) et contenant des formes internes ;

f) on enlève ces formes et on les remplace par les inserts 6 qui de ce fait viennent correspondre avec les cavités 8. Selon un mode de réalisation particulier, on coule un mélange réactif de polyol et de TDI (toluène diisocyanate) pour obtenir la couche élastique à haute résilience et un mélange de polyol et de MDI (méthylène diisocyanate) pour obtenir la couche visco-élastique.

Le MDI présente le grand avantage d'une expansion à l'eau, de ce fait le MDI est non toxique.

Selon un mode de réalisation particulier, on peut également couler soit : - deux mélanges différents MDI / polyol ; - un mélange MDI / polyol avec un bloc MDI (réalisé auparavant) ; - un mélange MDI / polyol avec du latex ;

- un mélange MDI / polyol avec du coton. 20

Selon encore un mode de réalisation particulier, on peut mettre en oeuvre des matériaux présentant des caractéristiques d'élasticité à retour lent (slow) ou au contraire rapide.

Selon encore un mode de réalisation particulier, on peut couler la première masse inférieure et, au lieu de couler une seconde masse, placer au dessus de l'interface une couche préformée (et de géométrie adaptée) qui va venir se lier à la couche réactive inférieure au niveau de l'interface 9, sans colle.

L'interface 9 peut être soit linéaire, soit de forme non linéaire ce qui produit dans ce second cas des couches El et VEL d'épaisseurs différentes selon la longueur du matelas ; ceci peut être utile afin de renforcer certaines propriétés, par combinaison entre les propriétés (dureté, élasticité, résilience, etc...) résultant localement de la différence d'épaisseur et les propriétés d'un ou plusieurs inserts placés dans la même zone ou dans des zones adjacentes.

Dans le cas où on souhaite implanter des inserts 11, 12 on ajoute des formes internes et ou des formes en surface de manière connue pour pouvoir ensuite après démoulage remplacer ces formes par les inserts optionnels 11, 12.

Les inserts 6, 10, et éventuellement 11, 12 peuvent être de tous les types et selon toutes les combinaisons décrites plus haut.

Le procédé peut également incorporer des étapes supplémentaires de découpe, décoration, traitements de surface etc...

Le procédé peut également employer des masses ou réactifs chargés de fibres ou de pigments, et/ou des nappes de fibres, non-tissés, textiles, tissus, notamment coton, que l'on dépose soit en surface soit dans la masse au moment des coulées.

Comme il a été vu ci-dessus, les matelas peuvent comporter des inserts différents et / ou disposés différemment, de manière à conférer au matelas des propriétés (notamment élasticité, dureté, souplesse, résilience, etc...) de la partie droite différentes de celles de la partie gauche, ceci dans le cas d'un matelas pour deux personnes ne souhaitant pas le même type de confort de coucher, notamment.

On peut comme on l'a vu employer et mettre en oeuvre soit deux couches EL et VEL identiques, par exemples deux couches de PUR identiques, soit une couche EL élastique (élastique et plus souple ) et une couche VEL visco-élastique (élastique mais moins souple ) ; on peut placer la couche EL au dessus et la couche VEL au dessous, ou l'inverse. On peut envisager d'employer plus de deux couches, par exemple une couche inférieure VEL, une couche médiane (au niveau des inserts 6) par exemple EL et à nouveau une couche EL (identique ou différente) au dessus, mais cela complique le procédé et doit être réservé à des cas très particuliers.

Les matelas obtenus ont un coût de fabrication très faible et offrent le même confort, avec même des propriétés supplémentaires, qu'un lit à eau ou water-bed (dont le coût est extrêmement élevé, de l'ordre de 10 à 15 000 {). Par ailleurs, par définition, les lits à eau ne sont pas individualisables, ni bien sûr respirants (au contraire, leur surface est obligatoirement rigoureusement étanche). L'invention couvre également les moules caractérisés en ce que ils comportent des picots comme décrits ci-dessus, lesquels peuvent être de formes diverses : cône 3 , tube 4, plaque mince 5 (représentée de côté sur les figures), groupe 7 de mini-tubes, et analogues. L'invention couvre également toutes les applications mentionnées plus haut.

L'invention couvre également tous les modes de réalisation et toutes les applications qui seront directement accessibles à l'homme de métier à la lecture de la présente demande, de ses connaissances propres, et éventuellement d'essais simples de routine.

Claims (39)

REVENDICATIONS

1. Matelas M comportant au moins deux couches superposées EL et VEL de nature au moins partiellement polymère, liées naturellement entre elles à leur interface par des forces de nature physique, physico-chimiques ou chimiques, c'est-à-dire sans colle ajoutée, et comportant au moins un insert 6 disposé dans la masse dudit matelas, ledit insert 6 étant en matériau respirant et de rigidité égale, inférieure ou supérieure aux couches environnantes EL et/ou VEL.

2. Matelas selon la revendication 1, dans lequel les couches EL et VEL seront constituées de matériaux polymères ou copolymères choisis parmi les polyurethannes, les latex (Styrene Butadiène Rubber ou SBR ; ou bien latex naturels), ou des combinaisons de ces polymères ou copolymères entre eux.

3. Matelas selon la revendication 1 ou 2, dans lequel ces couches EL et / ou VEL comportent également une charge de fibres ou de charges pigmentaires.

4. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel les couches EL et / ou VEL sont de nature compacte non respirante 20 ou au contraire poreuses ou micro-poreuses donc respirantes.

5. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 qui comprend une combinaison de couche EL élastique et de couche VEL visco-élastique.

6. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans 25 lequel ledit matelas comporte plusieurs inserts 6.

7. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel ledit matelas comporte trois ou quatre inserts 6.

8. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel ledit matelas comporte de plus des inserts 11 ou 12 disposés en des zones appropriées pour y créer des propriétés supplémentaires de confort.

9. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel lesdits inserts supplémentaires 11 ou 12 sont de nature non respirante.

10. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel lesdits inserts supplémentaires 11 ou 12 sont de nature respirante.

11. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel ledit matelas comporte une partie des inserts 6 centrés de part et d'autre de l'interface 9 et une partie (insert 10) disposée dans l'une des couches EL ou VL et non pas centré sur l'interface.

12. Matelas selon la revendication 11, qui comporte au moins un insert 15 10 proche de la surface S où va se coucher l'utilisateur et / ou au moins un insert 6 centré autour de l'interface 9.

13. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel les inserts de type 11, 12 sont disposés soit adjacents à une surface du matelas, soit la surface S soit la surface opposée, soit disposés dans 20 la masse.

14. Matelas selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, dans lequel les inserts de type 6 ou 10 sont respirants et les inserts de type 11 ou 12 apportent des effets relatifs à la rigidité ou dureté ou souplesse ou élasticité/résilience sans être respirants. 25

15. Matelas selon l'une quelconque des revendications 11 à 14, dans lequel les inserts de type respirants (ou, pour certains, non respirants) 6 ou 10 présentent des caractéristiques physiques de dureté, élasticité, souplesse, résilience, identiques.

16. Matelas selon l'une quelconque des revendications 11 à 14, dans lequel les inserts de type respirants (ou, pour certains, non respirants) 6 ou 10 présentent des caractéristiques physiques de dureté, élasticité, souplesse, résilience, différentes.

17. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 16 qui comporte des zones dures mais respirantes, ou souples et non respirantes, ou leurs inverses, et qui est modulable ou personnalisable avec précision en vue d'un utilisateur spécifique (son poids, sa corpulence, ou ses problèmes spécifiques de santé tels que mal de dos lombaire, ou au contraire cervical, tendance ou non, sensibilité ou non, aux effets thermiques et de transpiration, risque d'escarres) selon des impératifs de pur confort ou des prescriptions médicales.

18. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, dans lequel lesdits inserts seront préfabriqués.

19. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, dans lequel lesdits inserts 6, 10 sont reliés à la surface S par des cavités 8 s'ouvrant d'un côté sur la surface de l'insert et de l'autre à la surface S, ces cavités favorisant une hyper-respiration du matelas dans les zones Z où elles sont placées.

20 . Matelas selon la revendication 19, dans lequel les cavités 8 seront combinées avec des inserts 6, 10 de nature respirante pour créer alors une (ou plusieurs) zone Z hyper-respirante en un endroit précis du matelas.

21. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 20, qui comprend au moins un insert respirant 6 combiné à des cavités 8 débouchant sur la surface S ce qui permet de créer une zone localisée avec précision, Z , hyper-respirante (donc effet de thermorégulation, de régulation de la transpiration, anti escarre) les zones adjacentes n'étant pas respirantes si la couche VEL ne l'est pas.

22. Matelas selon la revendication 21, dans lequel la couche VEL est de nature respirante ou micro respirante, on obtiendra avec la mêmecombinaison que celle de la revendication 20, une zone Z 1 hyper-respirante et des zones adjacentes Z 2, Z 3, légèrement respirantes.

23. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 22, dans lequel il se crée sous le poids de l'utilisateur une pompe à air qui sera de 5 plus activée par les mouvements du dormeur.

24. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 23, dans lequel les inserts 6, 10 seront en matière polymère moussée, notamment un PUR, à cellules de préférence ouvertes afin d'assurer une meilleure circulation d'air. 10

25. Procédé de fabrication des matelas selon les revendications 1 à 24, simple et personnalisable à un coût très faible, n'employant pas de couche de colle ajoutée, caractérisé en ce que on fabrique un matelas M comportant des inserts 6, 10 dans la masse et des cavités de respiration 8 en opérant comme suit : 15 a) on dispose sur le fond du moule 1 des picots 3 , 4 , 5 , 7 de forme appropriée pour être facilement démoulable et pour laisser, au démoulage, une ou plusieurs cavités 8 dans la masse du polymère EL ou VEL, et de hauteur adaptée au positionnement souhaité pour les inserts 6 ; 20 b) on dispose sur les picots des formes de géométrie correspondant aux inserts 6, 10 que l'on souhaite insérer dans la masse du matelas, ces formes devant s'étendre sur toute la largeur du moule pour pouvoir être enlevées (ou au moins sur la moitié de la largeur si l'on désire produire un matelas présentant des propriétés différentes à droite et à 25 gauche) ; c) Cl on coule très rapidement dans le fond du moule 1 (donc autour des picots et d'une partie des formes , et jusqu'à une hauteur correspondant au positionnement souhaité de l'interface 9 par rapport à la position des inserts 6 , un mélange des co-réactifs destinés de manière 30 connue à réagir pour donner un polyuréthanne, généralement selon uneréaction exothermique, ces réactifs étant généralement un polyol et un isocyanate, de manière tout-à-fait connue des chimistes ; C2 on coule un mélange réactif ou une masse de polymère ou latex au dessus de l'interface 9 ainsi formée, ou on place une couche 5 préformée ; d) on place rapidement le couvercle 2 du moule et on laisse la réaction se développer ; e) on démoule, ce qui produit un matelas comportant des cavités 8 (les picots sont restés dans le moule ou bien sont enlevés manuellement) 10 et contenant des formes internes ; f) on enlève ces formes et on les remplace par les inserts 6 qui de ce fait viennent correspondre avec les cavités 8.

26. Procédé selon la revendication 25, dans lequel on coule un mélange réactif de polyol et de TDI (toluène diisocyanate) pour obtenir la couche 15 élastique à haute résilience et un mélange de polyol et de MDI (méthylène diisocyanate) pour obtenir la couche visco-élastique.

27. Procédé selon la revendication 26, dans lequel on coule également soit : - deux mélanges différents MDI / polyol ; 20 - un mélange MDI / polyol avec un bloc MDI (réalisé auparavant) ; - un mélange MDI / polyol avec du latex ; - un mélange MDI / polyol avec du coton.

28. Procédé selon l'une quelconque des revendications 25 à 27, dans lequel on met en oeuvre des matériaux présentant des caractéristiques 25 d'élasticité à retour lent (slow) ou au contraire rapide.

29. Procédé selon la revendication 25, dans lequel on coule la première masse inférieure et, au lieu de couler une seconde masse, placer au dessus de l'interface une couche préformée (et de géométrie adaptée) qui va venir se lier à la couche réactive inférieure au niveau de l'interface 9, sans colle.

30. Procédé selon l'une quelconque des revendications 25 à 29, dans lequel l'interface 9 est linéaire.

31. Procédé selon l'une quelconque des revendications 25 à 29, dans lequel l'interface 9 est de forme non linéaire ce qui produit dans ce second cas des couches EL et VEL d'épaisseurs différentes selon la longueur du matelas .

32. Procédé selon la revendication 25, dans lequel dans le cas où on souhaite implanter des inserts 11, 12 on ajoute des formes internes et ou des formes en surface de manière connue pour pouvoir ensuite après démoulage remplacer ces formes par les inserts optionnels 11, 12.

33. Procédé selon l'une quelconque des revendications 25 à 32, dans lequel il incorpore des étapes supplémentaires de découpe, décoration, traitements de surface.

34. Procédé selon l'une quelconque des revendications 25 à 33, dans lequel il emploie également des masses ou réactifs chargés de fibres ou de pigments, et/ou des nappes de fibres, non-tissés, textiles, tissus, coton, que l'on dépose soit en surface soit dans la masse au moment des coulées.

35. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 24, dans lequel il peut comporter des inserts différents et / ou disposés différemment, de manière à conférer au matelas des propriétés ( élasticité, dureté, souplesse, résilience, ) de la partie droite différentes de celles de la partie gauche, ceci dans le cas d'un matelas pour deux personnes ne souhaitant pas le même type de confort de coucher.

36. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 24 et 35, dans lequel on employe et met en oeuvre soit deux couches EL et VEL identiques, soit une couche EL élastique (élastique et plus souple ) et une couche VEL visco-élastique (élastique mais moins souple ) ; on peut placer la couche EL au dessus et la couche VEL au dessous, ou l'inverse.

37. Matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 24 et 35 et 36, dans lequel on envisage d'employer plus de deux couches, une couche inférieure VEL, une couche médiane (au niveau des inserts 6) EL et à nouveau une couche EL (identique ou différente) au dessus, mais cela complique le procédé et doit être réservé à des cas très particuliers.

38. Moules caractérisés en ce que ils comportent des picots comme décrits dans la revendication 25, lesquels sont de formes diverses : cône 3 , tube 4, plaque mince 5 , groupe 7 de mini-tubes.

39. Applications du matelas selon l'une quelconque des revendications 1 à 24 et 35 à 37 caractérisées en ce qu'elles concernent le secteur technique des matelas et sur-matelas , à usage domestique, des matelas à usage hospitalier comme pour une maison de retraite ou de repos, ou centres de post-hospitalisation, divers centres de soins, de coussins pour fauteuils, des tapis ou structures destinées ( anti-choc ) à amortir une chute ou un choc, comme équipements sportifs, pour les épreuves de gymnastique, la boxe, le saut à la perche, la danse, le judo, à placer au sol et/ou aux murs, qu'il serait inutile de détailler ici, et pour des applications qui seront évidentes pour l'homme de métier, ci-après ensemble, par simplicité, matelas (sauf mention spécifique rendue nécessaire dans certains cas, éventuellement).