FR2895860A1 - Oreillette autonome de telephone mobile et sa base-support, notamment pour installation dans un vehicule automobile - Google Patents

Abstract

La base-support (100) comporte un réceptacle avec des moyens de recharge de la batterie de l'oreillette par des lames-contact électriques coopérant avec des plages de recharge (210) de l'oreillette lorsque cette dernière est placée dans le réceptacle. La base-support comporte une platine (114), pourvue de bras de retenue (116) de l'oreillette et mobile axialement entre une position emboîtée et une position déboîtée. En position emboîtée, l'oreillette a été introduite dans le réceptacle et les bras (116) exercent une action de sollicitation mécanique sur l'oreillette pour maintenir celle-ci dans la position qu'elle occupe dans le réceptacle et appliquer les lames-contact (122) contre les plages de recharge (210) de l'oreillette. En position déboîtée, l'oreillette a été partiellement extraite du réceptacle, et les bras sont écartés pour libérer l'oreillette de ladite sollicitation mécanique.

Description

L'invention concerne les accessoires pour téléphones mobiles de type

oreillette sans fil. Les téléphones mobiles de nouvelle génération incluent des moyens de liaison sans fil à courte portée, généralement de type Bluetooth (marque déposée du Bluetooth SIG Inc.). Les spécifications Bluetooth prévoient en effet la possibilité de coupler à distance par une liaison sans file bidirectionnelle un téléphone portable à divers périphériques, notamment à une oreillette autonome portée directement par l'utilisateur qui la fixe sur son oreille.

Une telle oreillette comprend un écouteur, un microphone, divers témoins lumineux et boutons-poussoirs pour piloter à distance le téléphone (notamment la prise de ligne et le raccrochage), ainsi qu'un circuit électronique et une batterie d'alimentation rechargeable. Pour la recharge, lors-qu'elle n'est pas utilisée l'oreillette est placée sur une base-support per- mettant d'appliquer des tensions de recharge à la batterie. L'invention vise particulièrement, mais de façon non limitative, l'utilisation de ce type d'oreillette autonome dans un véhicule automobile. En effet, l'utilisation d'un téléphone mobile en voiture impose une ergonomie particulière en raison des contraintes de sécurité évidentes lorsqu'un tel appareil est utilisé par le conducteur d'un véhicule en déplacement. Une première possibilité consiste à utiliser un adaptateur dit "mains-libres" mettant en oeuvre un microphone et un haut-parleur extérieurs au télé-phone. Une autre possibilité consiste pour l'utilisateur à utiliser une oreillette cou-25 plée à son téléphone mobile, notamment une oreillette sans fil de type Bluetooth. L'un des avantages principaux de ces oreillettes est de laisser les mains libres à l'utilisateur, tout en lui permettant de continuer une conversation téléphonique. 30 Cependant, du fait de l'absence de fil, cette oreillette autonome utilise une batterie, qui doit être chargée régulièrement pour assurer son fonctionne-ment. Or, compte tenu de la petitesse de l'oreillette, il arrive assez souvent que l'utilisateur oublie celle-ci dans la voiture et que, au moment où il souhaite 35 s'en servir, la batterie se soit entre-temps déchargée, rendant ainsi l'ac- cessoire inutile au moment où, précisément, il en aurait besoin pour pou-voir l'utiliser tout en conduisant en sécurité. D'autre part, certains téléphones mobiles désactivent leur sonnerie lors-qu'ils sont couplés à une oreillette autonome, l'utilisateur étant seulement prévenu de l'appel incident par un signal émis par l'écouteur de l'oreillette. Et même si le téléphone n'inhibe pas sa sonnerie lorsqu'il est couplé à l'oreillette, il se peut que l'utilisateur ne l'entende pas sonner. En effet, grâce aux liaisons sans fil de type Bluetooth, il n'est plus nécessaire de sortir le téléphone portable pour le poser sur un berceau comme dans les dispositifs de première génération, et le téléphone peut donc être laissé dans une poche de veston, dans un sac, un porte-documents, ... tout en restant pleinement opérationnel. En contrepartie, la sonnerie sera beau-coup moins audible et pourra passer inaperçue, notamment dans une voiture en raison des bruits mécaniques et du niveau sonore environnant.

En pratique, si l'utilisateur veut se servir de l'oreillette, il doit donc la porter en permanence, d'une part pour pouvoir être averti des appels extérieurs et, d'autre part pour valider manuellement les appels entrants (c'est-à-dire commander la prise de ligne ou le raccrochage), par appui sur un bouton de l'oreillette.

Mais les conducteurs sont généralement réticents, outre les inconvénients ci-dessus, à accepter le port permanent d'une l'oreillette dans un véhicule automobile, surtout pour les longs parcours et/ou s'ils n'envisagent pas un usage intensif de leur téléphone au volant. L'invention a pour objet de trouver un moyen permettant, notamment dans un véhicule automobile, de résoudre les problèmes et de pallier les limitations que l'on vient d'exposer. L'un des buts généraux de la présente invention est ainsi de proposer un perfectionnement aux oreillettes autonomes connues, ainsi qu'aux bases-supports avec lesquelles elles peuvent être utilisées, de manière à offrir à l'utilisateur la meilleure ergonomie possible, c'est-à-dire la plus grande simplicité d'utilisation tout en maximisant les contraintes de sécurité imposées par l'utilisation éventuelle de tels accessoires dans un véhicule en déplacement, et ceci sans imposer de port permanent, comme cela était le cas jusqu'à présent.

Plus précisément, l'un des buts de la présente invention est de proposer une base-support, et une oreillette associée, permettant de présenter l'oreillette au conducteur dans un position où elle sera aisée à saisir, tout en étant fermement maintenue (sans risque de chute dans les virages ni lors des accélérations, des freinages, etc.), en assurant sa charge permanente afin qu'elle soit parfaitement opérationnelle au moment où l'utilisateur en aura besoin. Un autre but de l'invention est de proposer une base-support et une oreillette qui, outre les fonctions mécaniques et électriques de support et de recharge de l'oreillette, procurent une meilleure ergonomie de la gestion des appels incidents, tant en ce qui concerne leur signalement à l'utilisateur que les actions de décrochage (prise de ligne) et raccrochage du téléphone mobile auquel l'oreillette est couplée. À cet effet, l'invention propose une base-support adaptée pour recevoir une oreillette comprenant un microphone, un écouteur, des moyens de couplage sans fil à courte portée avec un téléphone mobile, et une batte-rie d'alimentation interne rechargeable par application de tensions à des plages électriques de recharge, apparentes, de l'oreillette, La base-support comporte, de manière en elle-même connue, un récepta- cle pour l'oreillette ainsi que des moyens de recharge de la batterie de l'oreillette, les moyens de recharge comprenant des lames-contact électriques aptes à coopérer avec les plages de recharge de l'oreillette lorsque cette dernière est placée dans le réceptacle. De façon caractéristique de l'invention, cette base-support comporte une platine mobile pourvue de moyens libérables de guidage et de retenue de l'oreillette dans ledit réceptacle, ladite platine étant mobile, axialement dans la direction d'introduction de l'oreillette dans le réceptacle, entre deux positions stables, emboîtée et déboîtée. En position emboîtée, l'oreillette a été introduite dans le réceptacle et les moyens de guidage et de retenue exercent une action de sollicitation mécanique sur l'oreillette pour maintenir celle-ci dans la position qu'elle occupe dans le réceptacle, et appliquent les lames-contact contre les plages de recharge respectives de l'oreillette. En position déboîtée, l'oreillette a été partiellement extraite du réceptacle par rapport à la position emboîtée, et les moyens de guidage et de retenue libèrent l'oreillette de ladite sollicitation mécanique.

Selon diverses caractéristiques subsidiaires préférentielles : û des moyens de rappel sollicitent axialement l'oreillette dans le sens de l'extraction lors du passage de la platine de la position emboîtée vers la position déboîtée, la platine pouvant notamment être déplacée de la position emboîtée vers la position déboîtée par application d'une pression axiale dirigée dans le sens de l'enfoncement de l'oreillette, à l'en-contre de la sollicitation des moyens de rappel ; û les moyens de guidage et de retenue comprennent au moins un bras mobile, de préférence un pluralité de bras mobiles, sollicité(s) trans- versalement entre une position verrouillée, avec l'extrémité du bras lo- gée dans une encoche homologue respective de l'oreillette, et une position libérée, avec l'extrémité du bras à distance de l'encoche ; en particulier, dans ce dernier cas, une rampe fixe peut guider le bras mobile de la position verrouillée vers la position libérée, lors de lors du passage de la platine de la position emboîtée vers la position déboî- tée û l'oreillette comprenant un témoin lumineux d'appel entrant, il est en outre prévu un capteur photosensible, disposé dans la base-support au droit du témoin lumineux de l'oreillette lorsque la platine mobile est dans la position emboîtée, et un transducteur sonore, apte à produire un signal audible sur activation du capteur photosensible ; avantageusement, il est prévu des moyens d'occultation et/ou de désactivation du capteur photosensible lorsque la platine mobile est en position déboîtée.

La base-support peut être réalisée sous forme d'un boîtier monobloc pourvu d'un embout enfichable dans une prise reliée au réseau de bord d'un véhicule automobile. En variante, elle peut être aussi bien intégrée à un tableau de bord ou une console de l'habitacle d'un véhicule automobile. Dans tous les cas, le réceptacle est de préférence configuré avec sa direction principale d'introduction et de retrait de l'oreillette tournée vers le bras de l'utilisateur. L'invention a également pour objet une oreillette adaptée pour être combinée avec une base-support telle que l'on vient de la décrire. Une telle oreillette comprend, de manière en elle-même connue, un boî- tier, un microphone, un écouteur, des moyens de couplage sans fil à cour- te portée avec un téléphone mobile, et une batterie d'alimentation interne rechargeable par application de tensions à des plages électriques de recharge apparentes. De façon caractéristique de l'invention, cette oreillette comporte au moins une encoche, de préférence une pluralité d'encoches, apte(s) à loger une extrémité homologue respective d'un bras mobile de la base-support. Très avantageusement, l'oreillette comprend un témoin lumineux d'appel entrant, disposé sur le boîtier de l'oreillette de manière à se placer au droit d'un capteur photosensible de la base-support lorsque l'oreillette est intro- duite dans le réceptacle de la base-support en une position emboîtée. L'oreillette peut occuper par rapport au réceptacle de la base-support deux positions distinctes, à savoir une position emboîtée où des lames-contact de la base-support sont appliquées contre les plages de recharge de l'oreillette et délivrent à celles-ci des tensions propres à opérer la re- charge de la batterie, et une position déboîtée où les lames-contact ne délivrent plus de tensions aux plages de recharge. L'oreillette peut alors avantageusement comprendre : des moyens de gestion des appels entrants, propres à détecter le pas-sage de la position emboîtée à la position déboîtée par disparition desdites tensions sur les plages de recharge, et à délivrer en réponse un signal de prise de ligne au téléphone mobile auquel l'oreillette est couplée par lesdits moyens de couplage sans fil à courte portée ; et û des moyens de gestion de fin d'appel, propres à détecter le passage de la position déboîtée à la position emboîtée par réapparition desdi- tes tensions sur les plages de recharge, et à délivrer en réponse un signal de raccrochage au téléphone mobile auquel l'oreillette est couplée par lesdits moyens de couplage sans fil à courte portée. Il peut être prévu des moyens de gestion de l'alimentation, aptes à détec- ter la disparition durable dudit couplage sans fil à courte portée avec le té- léphone mobile et à placer en réponse l'oreillette en un mode de veille à faible consommation. Enfin, l'oreillette est avantageusement une oreillette autosupportée dé-pourvue de clip de fixation à l'oreille.

On va maintenant décrire un exemple de mise en oeuvre de l'invention, en référence aux dessins annexés où les mêmes références numériques dé-signent d'une figure à l'autre des éléments identiques ou fonctionnelle- ment semblables. La figure 1 est une vue perspective d'ensemble montrant l'oreillette et la base-support selon l'invention, dans une position où l'oreillette est extraite de la base. La figure 2 est homologue de la figure 1, avec l'oreillette introduite dans le réceptacle de la base-support, prête à être utilisée. La figure 3 est une vue perspective arrachée montrant la manière dont sont configurés les bras de maintien de l'oreillette dans la base-support. Les figures 4a et 4b illustrent les deux positions possibles de la platine de support de l'oreillette et des bras de maintien.

La figure 5 est un schéma-bloc fonctionnel des différents composants associés au circuit électronique de l'oreillette. La figure 6 est un schéma-bloc fonctionnel des différents composants associés au circuit électronique de la base-support. 0

Sur les figures 1 et 2, la référence 100 désigne, de façon générale, une base-support pour une oreillette autonome 200. Cette base-support comprend un boîtier 102 pourvu d'un réceptacle 104 dans lequel peut être in-troduite l'oreillette 200, comme cela est illustré sur la figure 2. La base-support 100 est avantageusement réalisée sous la forme d'un objet enfichable dans une prise allume-cigare reliée au réseau de bord d'un véhicule automobile, avec une partie cylindrique 106 formant fiche, portant des contacts 108, 110 homologues de ceux de la prise allume-cigare. En variante, la base-support peut également être intégrée au tableau de bord ou à une console de l'habitacle du véhicule, dans le cas d'un dispositif installé "en première monte" par le constructeur. En tout état de cause, le réceptacle 104 est configuré de manière que sa direction principale D (ci-après "direction axiale"), c'est-à-dire la direction d'introduction et de retrait de l'oreillette, soit approximativement tournée vers le bras de l'utilisateur de manière que, lorsque ce dernier aura à retirer l'oreillette de la base-support, cette oreillette soit dans une position bien orientée pour pouvoir la saisir aisément. L'oreillette, quant à elle, se présente sous la forme d'un boîtier oblong 202 avec un embout saillant 204 destiné à être introduit dans l'oreille. Cet embout 204 porte l'écouteur, et il est placé à distance du boîtier 202 par un élément cylindrique étroit 206. Comme on peut le voir sur la figure 2, lors-que l'oreillette est introduite dans le réceptacle 104, le corps 202 de l'oreillette est logé à l'intérieur de ce réceptacle, mais l'élément cylindrique 206 se situe dans une encoche 112 du réceptacle, l'embout 204 se trouvant de ce fait placé au-dessus de la surface supérieure du boîtier 102 de la base-support 100. Cette configuration permet d'extraire aisément l'oreillette lorsque celle-ci est introduite dans le réceptacle 104, simplement en la saisissant par l'embout 204 qui émerge au-dessus du corps de la base- support 100. On notera par ailleurs que cette configuration interdit de placer l'oreillette à l'envers dans le réceptacle 104 de la base-support 100, jouant ainsi un rôle de détrompeur pour les plages électriques de recharge 210, qui seront toujours placées de la même façon, sans risque de permutation, par rapport à la base-support 102 lorsque l'oreillette 200 est introduite dans le réceptacle 104. Extérieurement, le boîtier oblong 202 de l'oreillette comporte deux encoches 208, disposées transversalement de part et d'autre de l'axe D et au fond desquelles se trouve une plage conductrice 210 permettant d'appli- quer des tensions de recharge de la batterie interne de l'oreillette (les aspects électriques et la constitution interne de l'oreillette seront décrits plus bas en référence à la figure 5). Enfin, l'oreillette est avantageusement une oreillette autosupportée, c'est-à-dire qu'elle est dépourvue de clip, agrafe ou boucle de fixation autour de l'oreille, son maintien sur celle-ci étant assuré par une configuration appropriée de l'embout 204 et de l'élément cylindrique 206. En effet, l'oreillette de l'invention n'est pas destinée à être portée en permanence (comme dans le cas des oreillettes utilisées par exemple par les motards, les livreurs, ...) mais seulement pendant la durée de la communication télé- phonique, qui peut être brève, surtout dans un véhicule automobile : l'oreillette sera extraite du support seulement au moment de l'arrivée d'un appel, puis réintroduite dans le réceptacle du support à la fin de la conversation, ces manipulations permettant en particulier de gérer automatiquement la prise de ligne et le raccrochage sans autre intervention de l'utilisateur, comme on l'exposera plus bas. En référence à la figure 3, on va maintenant décrire la structure du mécanisme permettant de bloquer l'oreillette dans le réceptacle de la base-support. II est en effet important, notamment pour une utilisation dans un véhicule automobile, d'assurer un maintien ferme de l'oreillette dans la base-support en évitant que l'oreillette ne s'en détache par inadvertance et tombe dans l'habitacle du véhicule. Cette contrainte est d'autant plus importante que, comme on l'a indiqué plus haut, le réceptacle est configuré avec la direction principale D d'introduction et de retrait de l'oreillette dirigée vers le bras de l'utilisateur de manière que celui-ci puisse saisir l'oreillette par un geste naturel, ce qui implique d'avoir un axe D fortement incliné vers l'horizontale, avec donc un risque accru de chute de l'oreillette si celle-ci n'est pas maintenue positivement dans le réceptacle de la base-support. Plus précisément, l'oreillette peut prendre dans le réceptacle deux posi- tions particulières, à savoir une position dite "emboîtée" et une position dite "déboîtée". Dans la position emboîtée (comme illustré sur la figure 2), l'oreillette a été introduite complètement dans le réceptacle, et elle y est maintenue activement, par des moyens que l'on va décrire. Dans cette position emboî- tée, des tensions sont appliquées aux plages conductrices 210 de l'oreillette pour permettre la recharge de la batterie interne de celle-ci. En position déboîtée (comme illustré sur les figures 1 ou 3), l'oreillette a été totalement ou partiellement extraite du réceptacle par rapport à la position emboîtée, et elle n'y est plus maintenue de façon active. Cette posi- tion correspond au moment où l'utilisateur saisit l'oreillette pour la porter à son oreille. Le passage de la position emboîtée à la position déboîtée se fait par application sur l'oreillette d'une pression axiale dirigée dans le sens de l'enfoncement, d'une manière comparable à l'action sur un bouton-poussoir de type "va-et-vient" ou "marche/arrêt" d'un appareil électrique : un pre- mier enfoncement de l'oreillette dans le réceptacle place celle-ci en position emboîtée (mouvement schématisé par la flèche A sur la figure 2). Pour passer en position déboîtée, un second enfoncement dans le même sens (flèche B) est nécessaire, ce qui repousse l'oreillette (flèche C) hors de son réceptacle, vers la position déboîtée. Le passage d'une position à une autre résulte du déplacement d'une platine mobile 114 supportant l'oreillette à l'intérieur du boîtier 102. Comme illustré figures 3, 4a et 4b cette platine mobile est pourvue de deux bras latéraux 116 articulés à l'une de leurs extrémités autour d'un axe 118 soli- daire en déplacement de la platine et orienté de façon générale dans une direction perpendiculaire à la direction axiale D et à la direction transversale T. De la sorte, les extrémités libres 120 des bras 116 pourront se dé-placer transversalement (suivant la direction T) en rapprochement ou en éloignement de l'oreillette, notamment en rapprochement ou en éloigne- ment des encoches latérales respectives 200 lorsque l'oreillette 200 sera en position emboîtée dans le réceptacle. Les extrémités libres 120 des 116 sont pourvues de lames-contacts électriques respectives 122 propres à coopérer avec les plages électriques homologues 210 de l'oreillette 200 lorsque celle-ci est en position emboîtée. Les bras 116 sont sollicités dans le sens du rapprochement au moyen d'un ressort transversal 124, reliant les deux bras dans leur région médiane. Cette sollicitation permet, lorsque l'oreillette est en position emboîtée, que les extrémités 120 des bras, et notamment les lames-contacts 122 qui s'y trouvent, exercent une action de sollicitation mécanique sur l'oreillette dans la région de l'encoche 208 avec le double effet de : (i) réaliser un maintien positif de l'oreillette dans le réceptacle du fait de l'introduction de l'extrémité 122 dans l'encoche 208 et (ii) assurer la mise en contact électrique de la lame-contact 122 avec la plage de recharge 210 de l'oreillette 200. Dans sa région arrière, à l'opposé du débouché du réceptacle 104, la platine mobile 114 est pourvue d'une butée 126 de forme homologue de l'extrémité correspondante de l'oreillette (extrémité qui n'a pas été représentée sur la figure 3, pour la clarté du dessin). Par ailleurs, la platine est sol- licitée par un ressort de rappel 128 dans la direction axiale D et dans le sens de l'extraction. Enfin, il est prévu entre la platine mobile 114 et le corps fixe 102 de la base-support 100 un mécanisme 130 de type va-et-vient permettant de définir les deux positions stables, emboîtée (avec le ressort de rappel 128 comprimé) et déboîtée (avec le ressort de rappel 128 relâché), le passage d'une position à l'autre étant obtenu par appuis successifs sur l'extrémité émergeante de l'oreillette (flèches A, B, C de la figure 2, comme expliqué plus haut) et corrélativement par le déplacement axial de la platine mobile 114 dès que l'oreillette atteint la butée de fond 126.

Lorsque la platine mobile passe de la position emboîtée à la position déboîtée, les extrémités libres 120 des bras 116 sont sollicitées en éloigne-ment relatif, à l'encontre de l'effort exercé par le ressort 124, au moyen de rampes 132 formées sur le boîtier (voir notamment figure 4a et 4b), ces rampes coopérant avec des doigts homologues 134 solidaires de l'extré- mité libre 120 des bras 116. Les figures 4a et 4b illustrent les différences de configuration de la position emboîtée et de la position déboîtée. Sur la figure 4a, l'oreillette est en position emboîtée, après que son extrémité ait été introduite dans la butée 126 solidaire de la platine mobile 114, provoquant le recul de celle-ci (vers la droite avec les conventions de la figure) jusqu'à la position illustrée. Les bras 116 sont alors sollicités (par le ressort transversal 124) dans le sens de la fermeture, les lames-contacts 122 venant s'appliquer contre les plages de recharge 208 de l'oreillette 200, au fond des encoches respectives 210.

Sur la figure 4b, l'oreillette est en position déboîtée, après que les bras 114 aient été déplacés dans le sens de l'éloignement (et à l'encontre de l'effort exercé par le ressort transversal 124) sous l'effet conjugué du ressort de rappel 128 (qui sollicite la platine mobile 114 dans le sens de l'ex-traction de l'oreillette) et des rampes 132 coopérant avec les doigts 134.

Les extrémités 120 des bras se trouvent alors à distance des encoches 210, de sorte que les bras n'exercent plus aucun maintien sur l'oreillette, qui peut être librement retirée de son support. On va maintenant décrire, en référence aux figures 5 et 6, les différents éléments fonctionnels de l'oreillette et de la base-support, ainsi que la manière dont ceux-ci sont activés ou désactivés par le passage de la position emboîtée à la position déboîtée, et vice versa. Comme illustré figure 5, l'oreillette 200 comprend un circuit 220 supportant tous les organes électroniques. Ce circuit 220 est relié à un microphone 222 et à un écouteur 224. II est alimenté par une batterie 226, rechargeable par applications de tensions appropriées aux plages de contact 210. Le circuit 220 peut être architecturé autour d'un circuit central formant microcontrôleur et processeur numérique de signaux (DSP), par exemple à partir des ASICs conçus et commercialisés par la société Parrot SA qui présentent en outre la particularité d'intégrer un certain nombre de fonctions de reconnaissance vocale. Le microcontrôleur est relié à des mémoires ainsi qu'à un circuit permettant de gérer une liaison sans fil (par une antenne 228) avec un téléphone portable conformément aux spécifications Bluetooth. Comme on l'a indiqué plus haut, l'interface Bluetooth permet de détecter automatiquement la présence d'un téléphone portable compatible dans le rayon d'action de l'oreillette et d'en piloter à distance les principales fonctions, notamment la prise de ligne et le raccrochage, par une liaison sans fil bidirectionnelle sans qu'il soit nécessaire d'utiliser le clavier du téléphone distant.

Avantageusement, lorsque l'oreillette détecte une interruption durable du couplage avec le téléphone mobile, elle se place automatiquement en un mode de veille à faible consommation, de manière à économiser l'énergie et éviter une décharge trop rapide de la batterie. Le circuit 220 comporte par ailleurs un bouton-poussoir 230 pour la mise sous tension et l'initialisation de l'oreillette (c'est-à-dire la mise en mode "découvrable" selon le protocole Bluetooth), ainsi que des boutons-poussoirs 232, 234 pour augmenter ou diminuer le volume sonore restitué par l'écouteur 224. Divers témoins lumineux 236, 238, 240, par exemple des diodes électro- luminescentes, permettent de connaître l'état de fonctionnement de l'oreillette, par exemple : û la diode 236 sert de témoin de mise en service et de niveau de batterie satisfaisant (sinon la diode est éteinte ou clignote), - la diode 238 sert à contrôler l'état de la liaison Bluetooth établie avec le téléphone distant : liaison effective, oreillette en veille, oreillette active, établissement de la liaison en cours, etc. - enfin et surtout, la diode 240 est utilisée spécifiquement comme té- moin d'appel entrant : elle est normalement éteinte, et clignote ou s'al- lume en cas d'appel incident détecté par le téléphone distant, qui transmet l'information à l'oreillette par la liaison Bluetooth. La figure 6 illustre de façon schématique les éléments contenus à l'intérieur de la base-support 100, avec un circuit 140 permettant, à partir de la tension du réseau de bord prélevée sur la prise allume-cigare par les con-tacts 108 et 110, de produire des tensions appropriées de recharge de l'oreillette, appliquées aux lames-contacts 122. La base-support 100 comporte par ailleurs un capteur photosensible 142 disposé dans le réceptacle 104 en une position qui lui permet de se trou- ver en vis-à-vis de la diode 240 de l'oreillette 200 lorsque cette dernière est en position emboîtée. Ainsi, lorsqu'un appel parvient au téléphone, cet appel est relayé vers l'oreillette par la liaison Bluetooth, ce qui provoque l'allumage ou le clignotement de la diode lumineuse 240. Si l'oreillette se trouve dans la base-support en position emboîtée, l'allumage de la diode est détecté par le capteur 142, qui va alors activer un haut-parleur 144 placé dans le boîtier de la basesupport et alimenté par celle-ci. Ce haut-parleur produira un signal audible par l'utilisateur même dans l'environne-ment bruyant du véhicule automobile, et ceci dans tous les cas de figure possibles, c'est-à-dire (i) même si la sonnerie du téléphone distant est désactivée, et (ii) sans qu'il soit besoin de porter l'oreillette à l'oreille pour entendre la sonnerie de l'appel incident. De préférence, pour éviter toute activation intempestive de la cellule 142, par exemple par la lumière pouvant pénétrer dans le réceptacle lorsque l'oreillette est retirée, il est prévu un contacteur 146, fermé seulement lorsque l'oreillette est en position emboîtée, c'est-à-dire lorsque la platine mobile 114 de la base-support 100 est dans la positon correspondante. Dans le cas contraire, le contact est ouvert et désactive le capteur 142. Ce dernier ne sera réactivé qu'au moment de l'insertion de l'oreillette dans le réceptacle et blocage de la platine dans la position emboîtée. D'autre part, le circuit 220 de l'oreillette 200 est pourvu de moyens pour

détecter la présence de tensions de recharge sur les plages conductrices 210 et donc pour détecter indirectement si l'oreillette est, ou non, placée dans sa base-support en position emboîtée.

Cette détection permet de gérer les appels entrants : en effet, lorsque l'oreillette est retirée de la base-support, cette action est détectée par une disparition des tensions sur les plages 210. En réponse, l'oreillette délivre alors un signal de prise de ligne au téléphone distant auquel elle est couplée.

Ceci évite à l'utilisateur d'avoir à appuyer sur un quelconque bouton pour valider la réception de l'appel entrant : il lui suffit pour ce faire de retirer l'oreillette de sa base-support et de porter celle-ci à son oreille pour engager la conversation. Ainsi, lorsque l'oreillette n'est pas utilisée, elle peut rester en permanence dans le réceptacle de sa base-support, permettant la recharge de la batte-rie. En cas d'appel entrant, la base-support produit un signal audible, et il suffit à l'utilisateur de retirer l'oreillette et de la porter à son oreille pour déclencher ipso facto la prise de ligne et engager la conversation. En fin d'appel, lorsque l'utilisateur retire l'oreillette de son oreille et la re- place en positon emboîtée dans sa base-support, la réapparition des tensions de recharge sur les plages 210 est détectée par l'oreillette, qui délivre en réponse au téléphone mobile distant un signal de raccrochage permettant de mettre fin à la conversation. Le geste consistant à replacer l'oreillette dans sa base-support une fois la conversation téléphonique achevée a ainsi pour effet à la fois (i) de générer un signal de raccrochage pour le téléphone distant et (ii) de remettre la batterie en charge. L'oreillette reste alors disponible pour un autre appel, toujours au même endroit dans le véhicule, ce qui rend son utilisation très pratique pour un conducteur.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Une base-support (100), adaptée pour recevoir une oreillette autonome (200) de téléphone mobile, ladite oreillette comprenant : un microphone, un écouteur, des moyens de couplage sans fil à courte portée avec un téléphone mobile, et une batterie d'alimentation interne rechargeable par application de tensions à des plages électriques de recharge (210), apparentes, de l'oreillette, cette base-support (100) comportant un réceptacle (104) pour l'oreillette ainsi que des moyens (108, 110, 140, 122) de recharge de la batterie de l'oreillette, ces moyens de recharge comprenant des lames-contact électriques (122) aptes à coopérer avec les plages de recharge de l'oreillette lorsque cette dernière est placée dans le réceptacle, base-support caractérisée en ce qu'elle comporte une platine mobile (114) pourvue de moyens libérables (116, 118, 120, 122) de guidage et de retenue de l'oreillette dans ledit réceptacle, ladite platine étant mobile, axiale-ment dans la direction d'introduction de l'oreillette dans le réceptacle, entre deux positions stables, à savoir : une position emboîtée où, l'oreillette ayant été introduite dans le ré-ceptacle, les moyens de guidage et de retenue exercent une action de sollicitation mécanique sur l'oreillette pour maintenir celle-ci dans la position qu'elle occupe dans le réceptacle, et appliquent les lames-contact (122) contre les plages de recharge respectives (210) de l'oreillette, et une position déboîtée où, l'oreillette ayant été partiellement extraite du réceptacle par rapport à la position emboîtée, les moyens de guidage et de retenue libèrent l'oreillette de ladite sollicitation mécanique.

2. La base-support de la revendication 1, comprenant en outre des moyens de rappel (128, 130), aptes à solliciter axialement l'oreillette dans le sens de l'extraction lors du passage de la platine de la position emboîtée vers la position déboîtée.

3. La base-support de la revendication 2, où la platine est déplaçable de la position emboîtée vers la position déboîtée par application d'une pres-sion axiale dirigée dans le sens de l'enfoncement de l'oreillette, à l'en-contre de la sollicitation des moyens de rappel (128, 130).

4. La base-support de la revendication 1, où les moyens de guidage et de 5 retenue comprennent au moins un bras mobile (116), sollicité transversalement entre : û une position verrouillée, avec l'extrémité (120) du bras logée dans une encoche homologue (208) de l'oreillette, et û une position libérée, avec l'extrémité du bras à distance de l'encoche. 10

5. La base-support de la revendication 4, où il est prévu une pluralité de bras mobiles portant chacun à son extrémité l'une desdites lames-contact, lesdites plages de recharge de l'oreillette étant situées dans les encoches respectives de l'oreillette.

6. La base-support de la revendication 4, comprenant une rampe fixe (132) pour le guidage du bras mobile (116) de la position verrouillée vers la position libérée, lors de lors du passage de la platine de la position emboîtée vers la position déboîtée. 20

7. La base-support de la revendication 1 où, l'oreillette comprenant un témoin lumineux d'appel entrant, il est en outre prévu : û un capteur photosensible (142), disposé dans la base-support au droit du témoin lumineux de l'oreillette lorsque la platine mobile est dans la 25 position emboîtée, et un transducteur sonore (144), apte à produire un signal audible sur activation du capteur photosensible lorsque la platine mobile est dans la position emboîtée. 30

8. La base-support de la revendication 7, comprenant des moyens (146) d'occultation et/ou de désactivation du capteur photosensible lorsque la platine mobile est en position déboîtée. 15

9. La base-support de la revendication 1, réalisée sous forme d'un boîtier monobloc (102) pourvu d'un embout (106) enfichable dans une prise reliée au réseau de bord d'un véhicule automobile.

10. La base-support de la revendication 1, intégrée à un tableau de bord ou une console de l'habitacle d'un véhicule automobile.

11. La base-support de la revendication 9 ou 10, où le réceptacle est configuré avec sa direction principale d'introduction et de retrait de l'oreil- lette tournée vers le bras de l'utilisateur.

12. Une oreillette autonome (200) de téléphone mobile conformée pour être placée dans un réceptacle (102) d'une base-support (100) selon l'une de revendications 1 à 11, cette oreillette (200) comprenant : û un boîtier (202), - un microphone (222), - un écouteur (224), - des moyens (220, 228) de couplage sans fil à courte portée avec un téléphone mobile, et û une batterie d'alimentation interne (226) rechargeable par application de tensions à des plages électriques de recharge (210) apparentes, oreillette caractérisée en ce que le boîtier (202) comporte au moins une encoche (208) apte à loger une extrémité homologue d'un bras mobile (116) de la base-support. 16. L'oreillette autonome de la revendication 12, où il est prévu une pluralité desdites encoches et lesdites plages de recharge sont situées dans les encoches, pour coopérer avec des lames-contact disposées aux extrémités respectives des bras mobiles. 17. L'oreillette autonome de la revendication 12, comprenant en outre : û un témoin lumineux d'appel entrant (240), ce témoin lumineux étant disposé sur le boîtier de l'oreillette de manière à se placer au droit d'un capteur photosensible (142) de la base-support lorsque l'oreillette est30 introduite dans le réceptacle de la base-support en une position emboîtée. 15. L'oreillette autonome de la revendication 12 où, l'oreillette pouvant oc- cuper par rapport au réceptacle de la base-support deux positions distinc- tes, à savoir une position emboîtée où des lames-contact de la base-sup- port sont appliquées contre les plages de recharge (210) de l'oreillette et délivrent à celles-ci des tensions propres à opérer la recharge de la batte- rie, et une position déboîtée où lesdites lames-contact ne délivrent plus de tensions aux plages de recharge, l'oreillette comprend en outre : û des moyens de gestion des appels entrants, propres à détecter le pas-sage de la position emboîtée à la position déboîtée par disparition desdites tensions sur les plages de recharge (210), et à délivrer en réponse un signal de prise de ligne au téléphone mobile auquel l'oreil-lette est couplée par lesdits moyens de couplage sans fil à courte portée. 16. L'oreillette autonome de la revendication 15, comprenant en outre : û des moyens de gestion de fin d'appel, propres à détecter le passage de la position déboîtée à la position emboîtée par réapparition desdites tensions sur les plages de recharge (210), et à délivrer en réponse un signal de raccrochage au téléphone mobile auquel l'oreillette est couplée par lesdits moyens de couplage sans fil à courte portée. 17. L'oreillette autonome de la revendication 15, comprenant en outre : des moyens de gestion de l'alimentation, aptes à détecter la disparition durable dudit couplage sans fil à courte portée avec le téléphone mobile, et à placer en réponse l'oreillette en un mode de veille à faible consommation. 18. L'oreillette autonome de la revendication 12, qui est une oreillette autosupportée dépourvue de clip de fixation à l'oreille.