FR2880545A1

FR2880545A1 - Dispositif de liaison entre une chaussure et un appareil de sport en forme de planche, notamment fixation de ski

Info

Publication number: FR2880545A1
Application number: FR0513329A
Authority: FR
Inventors: Helmut Holzer; Franz Resch
Original assignee: Atomic Austria GmbH
Current assignee: Atomic Austria GmbH
Priority date: 2005-01-04
Filing date: 2005-12-26
Publication date: 2006-07-14
Anticipated expiration: 2025-12-26
Also published as: AT502930A1; DE102005059809A1; AT502930B1; US20060145455A1; FR2880545B1; US7431323B2

Abstract

Dans un dispositif de liaison entre une chaussure (2) et un appareil de sport (3) comprenant une mâchoire avant (5) associée à la pointe de la chaussure et une mâchoire arrière (7) située du côté du talon, mâchoires qui coopèrent avec des dispositifs (8, 9) de retenue de la semelle de la chaussure, entre le dispositif de retenue de la semelle et un bloc de support (14, 15) des mâchoires, est prévu un dispositif (12, 13) de libération des mâchoires, un dispositif d'articulation est prévu entre le bloc de support (14, 15) et le dispositif (8, 9) de retenue de la semelle ou au moins une partie de ce dernier, et est formé par une articulation à coussinet.Application notamment aux fixations de skis.

Description

L'invention concerne un dispositif de liaison entre une chaussure et un

appareil de sport en forme de planche, notamment fixation de ski, comportant une mâchoire avant pouvant être associée à la pointe de la chaussure et

une mâchoire arrière pouvant être associée à une zone du talon de la chaussure, ces mâchoires comportant respectivement des dispositifs de retenue de semelle, agencés pour coopérer avec la chaussure et entre lesquels la chaussure est serrée avec une force de précontrainte, qui peut être appliquée par l'intermédiaire d'un ressort de précontrainte, et comportant un dispositif de libération, qui est disposé entre le dispositif de retenue de la semelle et un bloc de support de la mâchoire avant et de la mâchoire arrière, pour le dispositif de retenue de la semelle, et un dispositif d'articulation, qui est disposé entre le dispositif de retenue de la semelle et le bloc de support, solidaire du ski, de la mâchoire avant pour supporter avec possibilité de rotation relative dans au moins deux directions de l'espace perpendiculaires entre elles, dont l'une est orientée perpendiculairement à une surface d'appui du bloc de support s'appliquant sur l'appareil de sport en forme de planche.

De tels dispositifs de liaison sont constitués habituellement par une mâchoire avant disposée au niveau d'une pointe de la chaussure et une mâchoire arrière ou de talon associée à la partie de talon de la chaussure, comme ceci est connu par exemple d'après DE 21 36 262. La mâchoire avant et la mâchoire arrière peuvent comporter des dispositifs de retenue de la semelle destinés à coopérer avec la chaussure. Habituellement la chaussure est serrée entre ces mâchoires avant et arrière et les dispositifs de retenue de la semelle, avec une force de précontrainte. Pour détacher la chaussure de l'appareil de sport en forme de planche, il est prévu un dispositif d'actionnement correspondant servant à détacher le dispositif de précontrainte et par conséquent supprimer la force de précontrainte de sorte que l'on peut retirer la chaussure de l'appareil de sport en forme de planche. Les dispositifs de retenue de la semelle sont en outre retenus par un ressort de précontrainte, un dispositif de libération dans une position centrale par rapport à un bloc de support de la mâchoire avant et de la mâchoire arrière. La force de précontrainte du ressort de précontrainte est réglable en fonction de la capacité de déplacement ainsi que des critères adaptés à l'utilisateur du dispositif de liaison, comme par exemple le poids, l'âge, la mobilité et par exemple le diamètre des tibias. De ce fait, dans le cas d'une contrainte appliquée au pied de l'utilisateur d'un tel dispositif de liaison pendant le déplacement avec l'appareil de sport en forme de planche, tous les ordres de grandeur, qui peuvent conduire à une blessure de l'utilisateur, ne sont pas atteints. La force de précontrainte du ressort de précontrainte doit être au contraire vaincue de manière que le dispositif de retenue de la semelle soit libéré, et que la chaussure puisse se détacher de l'appareil de sport en forme de planche avant toute blessure du pied de l'utilisateur. Avec le dispositif d'articulation connu pour la mâchoire avant connue, une sphère et un renfoncement en forme de calotte sphérique, associé à cette sphère, peuvent pivoter l'un par rapport à l'autre dans un plan qui est parallèle au plan d'appui du bloc de support. Ceci permet un déplacement relatif entre la sphère et le renfoncement dans une direction de l'espace. En outre, de préférence il est également possible de régler l'un par rapport à l'autre la sphère et le renfoncement dans une autre direction de l'espace, à savoir dans une direction perpendiculaire au plan indiqué précédemment, de sorte que la chaussure est libérée par le dispositif de retenue de la semelle lors du déplacement de la mâchoire avant dans une direction perpendiculaire à la surface d'appui dans le cas où une force préréglable est dépassée. Dans cette forme de réalisation, un inconvénient réside dans le fait que la sphère fait partie du dispositif de libération et forme avec ce dernier l'unité de construction et que par conséquent d'une part on ne peut obtenir ni un guidage précis du dispositif de retenue de la semelle par rapport au bloc de support, ni un détachement précis ni une prédétermination précise des valeurs de détachement pour la mâchoire avant. A cela s'ajoute le fait que le dispositif de retenue de la semelle peut être fixé séparément sur la chaussure, ce qui est un inconvénient.

Il est également déjà connu - DE 22 20 560 C3 - d'utiliser un dispositif de liaison, notamment une mâchoire avant pour une fixation de ski de sécurité, dans lequel le dispositif de retenue de la semelle peut pivoter autour d'un axe de pivotement qui est fixe dans le bloc de support et est orienté perpendiculairement à la surface d'appui de ce dernier, le dispositif de retenue de la semelle étant retenu par l'intermédiaire d'un dispositif de libération qui est formé par une sphère insérée à force dans un renfoncement en forme de calotte sphérique, par l'intermédiaire d'un ressort de précontrainte. Dans ce cas, assurément l'ensemble du dispositif de retenue de la semelle est disposé sur la mâchoire avant et ne requiert aucun travail de modification ni aucun travail de montage sur la chaussure de ski, alors que par ailleurs seul un pivotement précis du dispositif de retenue de la semelle dans un plan autour de l'axe vertical fixe de pivotement est possible.

La présente invention a pour but de créer, dans un dispositif de liaison entre une chaussure et un appareil de sport en forme de planche, une mâchoire avant qui permet un guidage simple et précis du dispositif de retenue de la semelle par rapport à la partie fixe de la mâchoire avant, notamment le bloc de support, et avec laquelle un réglage précis des valeurs de précontrainte et de détachement du dispositif de libération soit possible.

Ce problème est résolu conformément à l'invention à l'aide d'un dispositif du type indiqué plus haut, caractérisé en ce qu'un dispositif d'articulation est formé entre le bloc de support et le dispositif de retenue de la semelle ou au moins une partie du dispositif de retenue de la semelle, à l'aide d'au moins une articulation à coussinet. De ce fait, on prévoit maintenant une articulation à coussinet, qui sert exclusivement au guidage du dispositif de retenue de la semelle de la mâchoire avant ou de son support dans l'ensemble des trois directions de l'espace, étant donné que maintenant un guidage précis avec une faible tolérance dans plusieurs directions de l'espace faisant un angle entre elles est possible moyennant une faible dépense. Grâce à cette retenue centrale et au guidage central du dispositif de retenue de la semelle pour une mobilité dans plusieurs directions de l'espace, on peut réduire la dépense mécanique et on peut également déterminer de façon plus précise les conditions de frottement ou la résistance intérieure lors de déplacements relatifs entre les dispositifs de retenue de la semelle et le logement de support ou le bloc de support de la mâchoire avant. Par conséquent, on obtient maintenant, de façon étonnamment simple, également un déplacement et un réglage précis des valeurs de déclenchement ou de détachement pour un dispositif de retenue de la semelle d'une telle mâchoire avant. De même la durée de vie et la durée d'utilisation d'un tel dispositif de support peuvent être accrues étant donné que les parties de support ne sont pas chargées directement par les forces de précontrainte, qui agissent dans les trois directions de l'espace, par exemple du dispositif de libération.

Avantageusement selon une variante de réalisation 35 de l'invention, le dispositif de libération est disposé à l'extérieur de l'espace intérieur, logeant une section de sphère, d'une coque de l'articulation à coussinet, les conditions de frottement pour une section de sphère et la coque de l'articulation sont réparties d'une manière uniforme sur la surface.

Conformément à une forme de réalisation également avantageuse, dans laquelle le dispositif de retenue de la semelle et/ou au moins une partie de retenue de la semelle peut pivoter autour d'un axe transversal qui s'étend parallèlement à la surface d'appui et perpendiculairement à un axe longitudinal, étant donné que de ce fait un pivotement vertical du dispositif de retenue de la semelle au niveau de la mâchoire avant est amélioré, dans le cas de ce qu'on appelle un "retournement arrière", et que par conséquent le risque d'une blessure lors de l'utilisation d'une telle mâchoire avant est réduit.

Conformément à une variante de réalisation, dans laquelle entre les parties réciproquement mobile de l'articulation à coussinet est disposé un autre dispositif de détachement servant à positionner, amortir et/ou libérer le mouvement de pivotement du dispositif de retenue de la semelle et/ou au moins une partie de retenue de la semelle autour de l'axe transversal, il est possible d'obtenir avantageusement une libération de la chaussure à partir du dispositif de liaison, également dans le cas de ce qu'on appelle un "retournement arrière", lors duquel seule la partie avant ou la pointe de la chaussure s'écarte de l'appareil de sport en forme de planche et qu'un détachement ne se produit de ce fait pas dans la zone de la mâchoire arrière. Ceci permet d'empêcher des blessures importantes de l'utilisateur, notamment des arrachements de tendons et des ruptures d'articulations.

Selon une autre variante de réalisation, dans laquelle le dispositif de libération forme simultanément le dispositif de détachement pour le dispositif de retenue de la semelle et/ou au moins une partie de retenue de la semelle, on peut obtenir, avec un dispositif de détachement, la libération du dispositif de retenue de la semelle dans différentes directions de l'espace.

Une forme de réalisation avantageuse est également celle dans laquelle une articulation à coussinet est associée à chacune des deux parties du dispositif de retenue de la semelle, des deux côtés de l'axe longitudinal du dispositif de liaison, étant donné qu'on peut obtenir de ce fait un guidage encore plus précis des parties du dispositif de retenue de la semelle et une caractéristique différente de détachement, par exemple dans le cas de l'utilisation du dispositif de liaison sur un ski, en direction du bord intérieur et en direction du bord extérieur. En outre on obtient une durée de vie plus longue en raison d'une réduction de la contrainte des articulations à coussinet.

Cependant il est également avantageux de prévoir une forme de réalisation, dans laquelle les centres des sections de sphère, qui sont associées aux deux parties du dispositif de retenue de la semelle des articulations à coussinet sont disposés sur un axe transversal, étant donné que les conditions de pivotement des parties du dispositif de retenue de la semelle dans chacune des deux directions de l'espace par rapport à l'axe longitudinal du ski peuvent être maintenues identiques.

En outre, il est possible également d'avoir une forme de réalisation dans laquelle les dispositifs de retenue de la semelle ou les parties des dispositifs de retenue de la semelle sont reliés par l'intermédiaire de bras, reliés à la sphère aux sections de sphère des articulations à coussinet, et au moyen de laquelle on peut réaliser de façon simple un guidage des parties du dispositif de retenue de la semelle ou une limitation de la mobilité de la section sphérique par rapport à la coque de l'articulation.

Selon une variante de réalisation, dans laquelle un dispositif de guidage comprenant un moyen de blocage est disposé entre les bras de la sphère des articulations à coussinet et les dispositifs de retenue de la semelle ou les parties du dispositif de retenue de la semelle et que le dispositif de retenue de la semelle ou les parties du dispositif de retenue de la semelle peuvent être réglés et fixés au moyen de ce dispositif de guidage par rapport aux sections de sphère dans la direction longitudinale de l'axe vertical, un ajustement simple des parties du dispositif de retenue de la semelle à différentes formes de réalisation de chaussures est possible.

En outre, une variante avantageuse est en outre également une variante de réalisation, dans laquelle un dispositif de guidage comportant un moyen de blocage est disposé entre les bras de la sphère des articulations à coussinet et les dispositifs de retenue de la semelle ou les parties du dispositif de retenue de la semelle et que le dispositif de retenue de la semelle ou les parties du dispositif de retenue de la semelle peuvent pivoter et être fixés autour de l'axe vertical par l'intermédiaire de ce dispositif de guidage par rapport aux sections de sphère, étant donné qu'un réglage simple et précis du dispositif de retenue de la semelle ou les parties du dispositif de retenue de la semelle sur différentes formes de pointes de pieds est possible.

Dans une forme de réalisation, dans laquelle le dispositif de libération ou son ressort de précontrainte est disposé à l'extérieur d'un axe qui passe par le centre de la section de sphère, avec l'axe s'étendant en direction de l'axe longitudinal, en direction de la partie saillante du dispositif de retenue de la semelle, on obtient avantageusement une caractéristique de défaut et une caractéristique d'amortissement appropriées du dispositif de libération étant donné que l'on peut utiliser une coopération de la force de pression produite par le ressort spiral, et de sa contrainte en torsion pour la commande du mouvement auxiliaire.

En outre, dans le cas de la réalisation dans laquelle le dispositif de libération ou son ressort de précontrainte sont disposés en étant inclinés par rapport à l'axe longitudinal, la possibilité est créée d'obtenir, en fonction de chaque position angulaire, des valeurs d'amortissement différentes par torsions du ressort de précontrainte utilisé.

De même dans une forme de réalisation dans laquelle le dispositif de libération ou son ressort de précontrainte est disposé concentriquement à une parallèle à l'axe longitudinal, qui passe par le centre de l'articulation à coussinet associée à la partie respective du dispositif de retenue de la semelle, ou dans une forme de réalisation dans laquelle les dispositifs de libération sont disposés sur des bras d'appui qui s'étendent à partir des articulations à coussinet dans la direction opposée à celle des surfaces d'application du dispositif de retenue de la semelle pour la chaussure, est possible, ce qui permet d'obtenir une construction compacte d'un dispositif de liaison.

Selon une autre forme de réalisation, dans laquelle les dispositifs de libération pour le dispositif de retenue de la semelle sont orientés parallèlement à l'axe transversal et des ressorts de précontrainte prennent appui, par leurs extrémités tournées l'une vers l'autre, sur un bras de retenue, qui est relié à la coque de l'articulation et s'étend le long de l'axe longitudinal qui passe par le centre du dispositif de liaison, il est possible de réaliser un choix simple des conditions individuelles de détachement pour les sens de rotation opposés de la mâchoire avant, même dans le cas d'un dispositif de retenue pour la semelle, formé d'un seul tenant.

Selon une autre variante de réalisation, dans laquelle un ressort de précontrainte du dispositif de libération est situé à une distance en hauteur par rapport à une surface d'appui du dispositif de liaison, qui est supérieure à celle d'un axe passant par le centre du moyeu des articulations à coussinet et est parallèle à l'axe longitudinal, et une variante de réalisation dans laquelle un ressort de précontrainte des dispositifs de libération est disposé concentriquement à un axe qui est parallèle à l'axe longitudinal et passe par le centre du moyeu de la sphère des articulations à coussinet sphérique, il est possible d'effectuer le réglage simple de dispositifs de liaison sollicités par des contraintes différentes, par exemple dans le cas de contraintes différentes dans des fixations de ski, le nombre Z, grâce au choix différent de la distance formant hauteur entre le ressort de précontrainte et la surface d'appui.

Une réalisation avantageuse est en outre celle dans laquelle le dispositif de libération ou son ressort de précontrainte prend appui par l'intermédiaire d'un élément coulissant sur le dispositif de retenue de la semelle ou sur la partie du dispositif de retenue de la semelle, étant donné que de ce fait la caractéristique du dispositif de libération est modifiée par un pivotement du dispositif de retenue de la semelle, par exemple autour d'un axe transversal, ce qui n'est pas un inconvénient.

On obtient un détachement précis du dispositif de libération également dans le cas où l'élément coulissant des dispositifs de libération prend appui dans une voie de glissement ou de guidage qui s'étend approximativement parallèlement à l'axe vertical, et dans le cas où l'élément coulissant est agencé sous la forme d'un corps de roulement, par exemple une bille ou un cylindre.

Le montage et le démontage du dispositif de liaison sont facilités par un agencement dans lequel la coque de l'articulation est constituée par plusieurs parties, ou dans lequel un plan de division de la coque de l'articulation est disposé dans un plan vertical parallèle à l'axe longitudinal, ou dans lequel un plan de division de la coque de l'articulation est disposé dans un plan vertical parallèle à l'axe transversal, ou dans lequel le plan de division de la coque de l'articulation est disposé dans un plan parallèle à la surface d'appui, ou dans lequel les parties de la coque de l'articulation sont reliées entre elles par l'intermédiaire de moyens de liaison.

Cependant il est possible de réaliser un dispositif de liaison, dans lequel, dans le cas où le dispositif de retenue de la semelle est guidé par l'intermédiaire d'une voie de guidage de manière à pouvoir pivoter autour de l'articulation à coussinet, dans un plan parallèle à la surface d'appui, ce qui permet qu'une grande partie des forces, qui apparaissent, est absorbée par la voie de guidage et que l'articulation à coussinet, qui permet un guidage sans jeu, est ménagée vis-à-vis de ces pointes de force.

Cependant il est possible d'avoir une variante de réalisation, dans laquelle l'une des parties de l'articulation à coussinet est formée par un moyeu sphérique et l'autre partie de l'articulation est formée par une coque de l'articulation, l'une des deux parties étant reliée de façon fixe au bloc de support solidaire du ski, ce qui crée un dispositif de guidage pouvant être fortement chargé, pour un déplacement relatif à des parties de support de l'articulation à coussinet dans plusieurs directions de l'espace.

Dans une variante de réalisation, dans laquelle le moyeu sphérique est formé par une section de sphère, qui possède une hauteur qui est supérieure au rayon de la sphère et est inférieure au diamètre de la section de sphère, on obtient un guidage de tous côtés dans plusieurs directions de l'espace, uniquement au moyen de l'articulation à coussinet.

Une forme de réalisation avantageuse est celle dans laquelle la coque de l'articulation est formée par une section de calotte sphérique, dont la hauteur est supérieure à un rayon de la sphère, mais est inférieure à une hauteur de la section de sphère du moyeu sphérique, étant donné que l'on peut obtenir un guidage et une retenue, sur plusieurs axes, du moyeu sphérique dans la coque de l'articulation.

Une variante de réalisation avantageuse est celle dans laquelle le rayon du moyeu sphérique est inférieur au rayon de la section de calotte sphérique, car elle permet d'obtenir d'une part un jeu nécessaire pour réduire le frottement entre les parties mobiles et d'autre part un espace libre suffisant pour l'insertion par exemple d'un lubrifiant.

Il est également avantageux de prévoir une forme de réalisation dans laquelle le moyeu sphérique est divisé en plusieurs secteurs, par au moins une rainure radiale, au moins sur une partie de la hauteur de la section de sphère, étant donné que de ce fait l'assemblage de l'articulation à coussinet est possible sans utiliser des coques divisées de l'articulation.

Dans une autre forme de réalisation avantageuse, au moins une partie du dispositif de retenue de la semelle peut être réglée et fixée par rapport à une partie centrale du dispositif de retenue de la semelle, pourvue du moyeu sphérique ou de la coque de l'articulation, dans une direction perpendiculaire à la surface d'appui, étant donné que l'on peut obtenir une adaptation rapide du dispositif de liaison à des chaussures différentes.

Dans une autre forme de réalisation, au moins une partie du dispositif de retenue de la semelle peut pivoter par rapport à un axe perpendiculaire à la surface d'appui et/ou être réglée ou fixée par rapport à la partie centrale du dispositif de retenue de la semelle, qui est pourvu du moyeu sphérique ou de la coque de l'articulation, il est également possible avantageusement d'adapter le dispositif de retenue de la semelle à différentes largeurs de chaussures.

Une forme de réalisation avantageuse est également celle dans laquelle le dispositif de détachement est associé respectivement à une partie d'un dispositif de retenue de la semelle, étant donné que l'on peut obtenir de ce fait un guidage, pouvant être fortement chargé, du dispositif de retenue de la semelle.

Dans une variante de réalisation, dans laquelle le dispositif de détachement prend appui sur un côté, tourné à l'opposé de la surface d'appui du dispositif de retenue de la semelle ou d'une partie du dispositif de retenue de la semelle et est orienté parallèlement à un axe vertical, on obtient un desserrage plus rapide entre le dispositif de retenue de la semelle et la chaussure lors d'un processus de détachement.

Une variante de réalisation, dans laquelle le dispositif de détachement comprend un élément d'amortissement et/ou un ressort, dont la caractéristique d'amortissement ou de déclenchement est réglable au moyen d'un organe de réglage, est également avantageuse étant donné que l'on obtient de ce fait un détachement sensible du dispositif de retenue de la semelle ou des parties du dispositif de retenue de la semelle, par rapport à un axe transversal.

Une variante de réalisation également avantageuse est celle dans laquelle un dispositif de détachement et/ou son ressort sont orientés approximativement parallèlement à l'axe longitudinal du dispositif de liaison, et prend appui dans la zone de l'axe médian longitudinal du dispositif de liaison, par l'intermédiaire d'un bras d'appui sur le dispositif de retenue de la semelle ou sur la partie du dispositif de retenue de la semelle ou sur une partie centrale du dispositif de retenue de la semelle, étant donné que de ce fait on obtient un amortissement et un détachement sensibles lors du pivotement du dispositif de retenue de la semelle ou de la partie du dispositif de retenue de la semelle.

On obtient une forme de réalisation simple et pouvant être fortement contrainte, de l'articulation à coussinet dans le cas où la voie de guidage est formée par une autre articulation à coussinet et les centres des moyeux sphériques des deux articulations à coussinet sont disposés sur un axe de pivotement perpendiculaire à une surface d'appui.

On obtient en outre une caractéristique de détachement appropriée dans une variante de réalisation dans laquelle l'axe de pivotement des moyeux sphériques des deux articulations à coussinet est incliné de 0,01 à 20 , de préférence de 5 à 10 par rapport à la perpendiculaire à la surface d'appui, en sens opposé, à partir de la surface d'application de la chaussure sur le dispositif de retenue de la semelle.

Il est également avantageux de prévoir une forme de réalisation, dans laquelle les coques des deux articulations à coussinet, sont formées par les parties des coques des articulations et un plan de division des parties des coques des articulations est relié fermement au dispositif du dispositif de retenue de la semelle, par l'intermédiaire d'un embout de moyeu, en passant par le centre des deux sections de calottes sphériques ou par les sections sphériques des moyeux sphériques; en effet le montage des articulations à coussinet formées de plusieurs éléments s'en trouve facilité.

Il est également avantageux de prévoir une forme de réalisation dans laquelle les coques des articulations sont équipées d'une voie de guidage pour le bras lié à la sphère, à savoir un passage, et qu'une partie de la périphérie du passage forme la voie de guidage pour le dispositif de retenue de la semelle, étant donné que le bord du passage de la coque d'articulation peut être utilisé en tant que guide pour le bout du moyeu et par conséquent pour le dispositif de retenue de la semelle.

Une forme de réalisation également avantageuse est celle dans laquelle le plan, qui passe par le centre du moyeu sphérique, est réglable en direction de la partie de la coque des articulations, disposées dans le bout du moyeu, en direction de ce dernier, étant donné qu'on obtient de ce fait un amortissement de vibrations dans une direction perpendiculaire à la direction de disposition du dispositif de support ou qu'une libération du mouvement de détachement lors d'une contrainte excessive devient possible au niveau de l'articulation à coussinet.

En outre selon une variante de réalisation, dans laquelle la partie de la coque de l'articulation est repoussée à force contre le reste de la coque de l'articulation par l'intermédiaire d'un élément de précontrainte possédant une force de précontrainte de préférence préréglable, il est possible de définir, par l'intermédiaire de la partie de la coque d'articulation, la force de précontrainte libérant le système de détachement.

Il est en outre avantageux de prévoir une forme de réalisation, dans laquelle un élément d'amortissement, notamment un élément d'amortissement en caoutchouc et/ou en matière plastique pouvant être le siège d'un rappel élastique automatique, est disposé entre la partie réglable de la coque de l'articulation et le moyeu sphérique, étant donné que de ce fait lors d'une utilisation ultérieure de l'appareil de sport, des contraintes de chocs agissant sur le pied peuvent être empêchées.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description donnée ci-après prise en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 représente un dispositif de liaison de chaussure et un appareil de sport en forme de plan, notamment une fixation de ski, selon une vue en élévation latérale et selon une représentation schématique; - la figure 2 représente une mâchoire arrière d'un dispositif de liaison selon l'invention selon une vue en plan, partiellement en coupe et une représentation schématique simplifiée; - la figure 3 représente une mâchoire avant de la 15 figure 2 selon une vue en élévation latérale partiellement en coupe; - la figure 4 représente un détail de la mâchoire avant de la figure 2 selon une représentation selon une vue en plan et en coupe à plus grande échelle; - la figure 5 représente la mâchoire avant des figures 2 à 6 selon une vue en élévation latérale et en outre prise suivant la ligne V-V sur la figure 2; - la figure 6 représente une partie de la mâchoire avant selon une vue en élévation latérale et en coupe, prise suivant la ligne VI-VI sur la figure 2; - la figure 7 représente un détail de la mâchoire avant des figures 2 à6 selon une vue en élévation latérale et en coupe, prise suivant la ligne VII-VII sur la figure 2; - la figure 8 représente une partie de la mâchoire avant des figures 2 à 7 selon une vue en élévation latérale et en coupe, prise suivant la ligne VIII-VIII sur la figure 2; - la figure 9 représente une autre variante de 35 réalisation d'un dispositif de liaison selon l'invention conformément à une représentation schématique simplifiée selon une vue en plan partiellement en coupe; - la figure 10 représente selon une vue en élévation latérale et en coupe, prise suivant la ligne X-X sur la figure 9; - la figure 11 représente une variante de réalisation de la mâchoire avant selon l'invention selon une représentation schématique en coupe simplifiée et en élévation latérale, conformément aux lignes XI-XI sur la figure 12; - la figure 12 représente la mâchoire avant de la figure 11 selon une vue en plan et en coupe partielle, prise suivant la ligne XII-XII sur la figure 12; - la figure 13 représente une autre forme de réalisation de la mâchoire avant selon l'invention selon une vue en élévation latérale et en coupe prise suivant les lignes XIII-XIII sur la figure 14;; - la figure 14 représente la mâchoire avant de la figure 13 selon une vue en plan; - la figure 15 représente une autre forme de réalisation du support du moyeu sphérique dans la coque d'articulation ainsi que le dispositif de détachement selon une représentation schématique simplifiée en vue latérale et partiellement en coupe; - la figure 16 représente une variante de réalisation de l'articulation à coussinet selon une représentation schématique simplifiée; - la figure 17 représente à l'articulation coussinet selon la figure 16 selon une représentation schématique en coupe partielle et simplifiée, en vue éclatée; - la figure 18 représente une autre variante de la mâchoire avant du dispositif de liaison selon l'invention formée par deux articulations à coussinet disposées l'une au- dessus de l'autre, selon une vue en élévation latérale et en coupe prise suivant la ligne XVIII-XVIII sur la figure 19; - la figure 19 représente la mâchoire avant de la figure 18 selon une vue en plan et en coupe prise suivant 5 la ligne XIX-XIX- sur la figure 18; et - la figure 20 représente une mâchoire avant conforme aux figures 18 et 19 selon une vue de face en coupe, prise suivant la ligne XX-XX sur la figure 18.

Pour commencer, il faut indiquer que dans les différentes formes de réalisation décrites, les mêmes parties sont désignées par les mêmes chiffres de référence ou les mêmes désignations identiques de composants, les indications contenues dans l'ensemble de la description pouvant être transférées de façon judicieuse aux mêmes parties possédant les mêmes chiffres de référence ou les mêmes désignations de composants. De même, les indications de position choisies dans la description, comme par exemple en haut, en bas, latéralement, etc., se rapportent à la figure directement décrite et représentée et ces indications de position peuvent être transférées judicieusement, dans le cas d'un changement de position, à la nouvelle position. En outre, des caractéristiques de détail et des combinaisons de caractéristiques tirés des différents exemples de réalisation représentés et décrits peuvent représenter des solutions autonomes, inventives ou selon l'invention.

Sur la figure 1 on a représenté un dispositif de liaison 1, à l'aide duquel une chaussure, notamment une chaussure de ski, peut être fixée sur un appareil de sport en forme de planche 3, comme par exemple un ski, une planche de surf des neiges, une planche à roulettes.

Une mâchoire avant 5 est associée à la pointe 4 de la chaussure 2 et une mâchoire arrière 7 est associée à une zone de talon 6 de la chaussure 2. Chacune de mâchoires avant et arrière 5, 7 est pourvue de dispositifs 8, 9 de retenue de la semelle, dans lesquels la chaussure 2 s'engage et au moyen desquels la chaussure 2 est positionnée sur l'appareil de sport 3. En outre, la chaussure 2 est serrée entre les dispositifs 8, 9 de retenue de la semelle par l'application d'une force de précontrainte, qui est appliquée par un ressort de précontrainte 10, 11 à un dispositif respectif de libération 12, 13 associé aux mâchoires avant et arrière 5, 7. Sous l'effet de ces ressorts de contrainte 10, 11, les dispositifs de retenue 8, 9 de la semelle sont également retenus dans une position centrale par rapport à un bloc de support 14, 15 ou un logement de support des mâchoires avant et arrière 7, 8.

Eventuellement, ce qu'on appelle une plaque 16 de support de la fixation indiquée schématiquement peut être également disposée entre la mâchoire avant et la mâchoire arrière 5, 7, et la mâchoire avant et la mâchoire arrière peuvent être disposées sur cette plaque 7 de support de la fixation, qui également formée de plusieurs parties et peut être pourvue de dispositifs centraux de réglage pour le réglage de la taille de la chaussure.

Grâce à l'utilisation du dispositif de libération 12, 13 dans les mâchoires avant et arrière 5, 7, il est possible de réaliser par exemple un dispositif de liaison, qui est désigné habituellement en tant que fixation de ski de sécurité et qui - comme cela a été indiqué schématiquement - peut comporter des mécanismes de décalage ou de réglage pour le réglage de la position individuelle de la mâchoire avant et/ou de la mâchoire arrière 5, 7 l'une par rapport à l'autre et/ou de la position de l'unité, constituée par la mâchoire avant et la mâchoire arrière 5, 7, par rapport à l'étendue longitudinale de l'appareil de sport en forme de planche 3.

Avec un tel dispositif de décalage ou de réglage 35 connu selon de multiples réalisations dans l'état de la technique, on peut réaliser sans peine, dans des limites prédéfinies, des adaptations des dispositifs de liaison 1 à la taille ou à la grandeur respective de la chaussure et/ou réaliser un décalage individuel du point d'application de la force entre le dispositif de liaison 1 et l'appareil de sport 3 ou la plaque de support de la fixation, dans la direction longitudinale de l'appareil de sport 3.

Un tel dispositif de liaison 1, c'est-à-dire la mâchoire avant ou la mâchoire arrière respective 5 ou 7 possède, comme cela est connu en soi, une plage prédéfinie de réglage pour la valeur de détachement de la sécurité ou pour la valeur maximale de maintien ferme de la chaussure 2, afin de pouvoir couvrir avec un type de fixation une multiplicité de conditions différentes ou soit adapté à une multiplicité d'utilisateurs différents. Cette valeur de détachement ou de déclenchement de sécurité ou ce qu'on appelle la valeur Z peut être adaptée, à l'aide d'une vis de réglage 18 du dispositif de libération 12, 13 et dans les mâchoires avant et arrière 5, 7, aux exigences individuelles de l'utilisateur respectivement prévu ou aux exigences respectives de sécurité. De même, cette valeur de détachement de sécurité ou valeur Z peut être modifiée ou réglée au moyen d'une vis de réglage 18 sur un dispositif de libération autonome dans la mâchoire arrière 7. Ces dispositifs de libération 12, 13 ou ces mécanismes de réglage variables dans les mâchoires avant et arrière 5, 7 sont utilisés, comme cela est connu en soi, pour réaliser la libération continue de la chaussure 2 par rapport à l'appareil de sport 3 dans le cas de l'application de contraintes excessives, pour lesquelles il existe un risque de blessure de l'utilisateur. En principe, un réglage réciproquement différent des valeurs de détachement de sécurité sont possibles en raison des dispositifs de libération indépendants 12, 13.

Pour permettre des déplacements relatifs assez faibles entre la mâchoire avant et la mâchoire arrière 5, 7 ou entre au moins l'une de ces mâchoires et l'appareil de sport 3, il est prévu ce qu'on appelle un système de compensation de poussée ou de longueur, qui habituellement est disposé dans la mâchoire arrière 7, comme dans le cas du présent exemple de réalisation.

Comme cela est connu en soi, ce système à ressort de poussée 19 agit de telle sorte qu'une chaussure 2 insérée dans le dispositif de liaison 1 entre la mâchoire avant 5 et la mâchoire arrière 7 est retenue autant que possible sans jeu. Ce système à ressort de poussée peut être également utilisé pour compenser ou absorber au moins partiellement des variations de distances entre la mâchoire avant ou arrière 5, 7 et l'appareil de sport 3 ou la plaque 16 de support de la fixation, dans le cas d'une variation angulaire apparaissant lors de l'utilisation de l'appareil de sport 3. Un tel dispositif à ressort de poussée 19 est constitué par exemple par une butée 20 solidaire du ski ou par une butée fixe située sur un élément de liaison en forme de bande formé d'une ou de plusieurs parties, entre la mâchoire avant 5 et la mâchoire arrière 7. A cette butée fixe est associée un élément flexible élastiquement, par exemple un ressort, comme un ressort hélicoïdal 21, qui permet des déplacements relatifs limités entre le bloc de support 15 et la mâchoire arrière 7 et l'appareil de sport 3 ou par rapport à un guide longitudinal 22 solidaire du ski pour une mâchoire arrière 7. De préférence la précontrainte de la butée élastique, notamment du ressort hélicoïdal, et par conséquent la caractéristique du ressort du dispositif à ressort de poussée 19 sont réglables à l'aide d'une vis de réglage 23 et/ou à l'aide d'une telle vis de réglage 23, il est possible de modifier la position relative de la mâchoire arrière 7 par rapport au guide longitudinal 22 ou il est possible de réaliser le cas échéant d'une manière variable par rapport à la chaussure de sport 3, une adaptation aux différentes tailles de chaussures et à des réglages de la pression de serrage. En tout cas, lorsque la chaussure 2 est insérée dans le dispositif de liaison 1, l'élément élastique, notamment le ressort hélicoïdal 21, du dispositif à ressort de poussée 19 est sollicité et de préférence est légèrement comprimé, et la mâchoire arrière 7 est déplacée légèrement dans la direction allant de la mâchoire avant 5 en direction de l'extrémité de l'appareil de sport, qui est située en vis- à-vis de la mâchoire avant, de sorte que la chaussure 2, par exemple la chaussure de ski, est insérée sans jeu dans la direction longitudinale de l'appareil de sport 3 sous l'action du dispositif à ressort de poussée 19 entre la mâchoire avant 5 et la mâchoire arrière 7.

Dans le cadre de l'invention, il est naturellement également possible d'utiliser un mécanisme de compensation, qui correspond à un tel dispositif à ressort de poussée 19, dans la mâchoire 5 et dans la mâchoire arrière 7. Le degré de ce réglage ou de la pression de serrage appliquée par le ressort de poussée 19 par rapport à une chaussure insérée 2 est important d'une part pour assurer le fonctionnement normal ou la sécurité normale pour les capacités potentielles pouvant être obtenues avec le dispositif de liaison. En particulier, dans le cas d'une trop faible pression de serrage, il peut se produire un déplacement relatif indésirable entre le dispositif de liaison 1 et la chaussure 2 et, dans le cas de la présence d'une pression de serrage trop élevée, la caractéristique de flexion de l'appareil de sport 3 est influencée de façon nuisible ou bien les valeurs de détachement de la sécurité réglées au niveau des mâchoires avant et arrière 5, 7 peuvent être trop fortement affectées ou faussées.

Sur les figures 2 à 8, on a représenté de façon détaillée le dispositif de liaison 1 de la mâchoire avant 5. Cette mâchoire avant comprend, comme on peut le voir sur la représentation schématique de la figure 2, des parties 24, 25 de retenue de la semelle, qui sont disposées des deux côtés de l'axe longitudinal 17 de l'appareil de sport 3 et sont disposés respectivement au-dessus d'une articulation à coussinet particulière 25, 27 dans le bloc de support 15 ou le boîtier de la mâchoire arrière 5. Dans le présent exemple de réalisation, les parties de l'articulation à coussinet 6 sont formées par un moyeu sphérique 28 et une coque d'articulation 29.

Les deux coques 29 de l'articulation sont formées par l'assemblage de deux parties de coque 30, 31, un plan de division 32 passant de préférence par les centres 32 des moyeux sphériques 28. Naturellement il est également possible de disposer le plan de division dans une zone quelconque au-dessus d'un diamètre 34 des moyeux sphériques 28.

Les deux parties 30, 31 de la coque de l'articulation peuvent être guidées l'une dans l'autre par l'intermédiaire de moyens connus dans la construction de machines et des prolongements de guidage, comme par exemple des éléments de guidage ayant des formes complémentaires comme par exemple des goupilles de montage, des guides en queue d'aronde ou analogues et être reliées entre elles dans leur position réciproque à l'aide des moyens de liaison 35, par exemple des vis, comme dans l'exemple de réalisation représenté, mais également par collage et à l'aide d'autres moyens de liaison. Par conséquent il est possible d'insérer les moyeux sphériques 28 dans les coques 29 des articulations et d'installer ensuite l'autre partie 31 de la coque d'articulation de telle sorte que les sections sphériques 36 ou également les sphères complètes sont retenues de manière à être mobiles de tous côtés dans les sections 37 de calotte sphérique. De préférence les moyeux sphériques 28 et les coques 29 de l'articulation sont agencés de manière à posséder un centre commun 33.

Comme cela est mieux visible sur la figure 4, un angle d'ouverture 38 de la coque de l'articulation ou de la section de calotte sphérique 37 est inférieur à 1800 et de préférence compris entre 170 et 45 , mais de façon usuelle entre 150 et 90 . Le moyeu sphérique 28 fait saillie à partir de la coque 29 de l'articulation ou de la section de calotte sphérique 37, sur la zone de l'angle d'ouverture 38. La section de sphère 36 peut tourner par rapport à la section 37 fixe de calotte sphérique, et respectivement une section de sphère 36 est reliée à l'une des deux parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle. Par exemple la section de sphère 36 peut être formée par moulage d'un seul tenant sur la partie 24 de retenue de la semelle.

Cependant il est possible - comme cela est également mieux visible sur les figures 2 et 3 - de réaliser deux parties séparées, qui sont reliées entre elles pour former une seule partie individuelle au moyen d'un processus de soudage ou de collage. Mais avantageusement la partie 24, du dispositif de retenue de la semelle est réalisée en deux parties, comme cela est représenté dans le cas de la partie 25 du dispositif de retenue de la semelle, et la section de sphère 36 est pourvue d'un dispositif de guidage 39, par exemple une partie du dispositif de guidage en queue d'aronde, alors que la partie 25 du dispositif de retenue de la semelle possède la partie antagoniste du dispositif de guidage, par exemple le guide en queue d'aronde. La distance en hauteur de la partie 25 du dispositif de retenue de la semelle est réglée par rapport à une face supérieure 42 de l'appareil de sport 3 peut être réglée et ajustée par l'intermédiaire d'un moyen de fixation 40, par exemple une vis ou un dispositif d'encliquetage ou un dispositif à levier de serrage, de sorte que la partie 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle peut être réglée ou ajustée exactement à la hauteur de la partie saillante 43 de la semelle de la chaussure 2 figure 3 -.

Un angle d'ouverture 44 de parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle est de préférence également réglable par rapport à l'axe longitudinal 17 dans la direction longitudinale du dispositif de liaison 1, et à cet effet par exemple une partie de retenue antagoniste 45 pourrait être formée par une partie du dispositif 25 de retenue de la semelle. Dans cette partie antagoniste 45 du dispositif de retenue on pourrait disposer un dispositif de réglage non représenté, par exemple une vis de réglage dans la direction longitudinale ou dans la direction d'actionnement de précontrainte 46, de manière à régler cette partie antagoniste 45 du dispositif de retenue dans la direction de l'axe longitudinal du ressort de précontrainte 46 jusqu'au dispositif 25 de retenue de la semelle et par conséquent permettre son positionnement longitudinal. Naturellement, on peut prévoir une telle forme de réalisation également de façon appropriée pour la partie 24 du dispositif de retenue de la semelle.

Comme cela est indiqué est représenté en outre dans la zone de la partie pivotante 25 du dispositif de retenue de la semelle sur les figures 2, 3 et 6, la caractéristique de détachement de la partie 24 de retenue de la semelle, qui est déterminée par le ressort de précontrainte 46, peut être modifiée de façon correspondante au moyen de la vis de réglage 18. Dans le cas d'une précompression accrue de façon correspondante du ressort de précontrainte 46, c'est uniquement dans le cas de forces plus intenses entre la chaussure 2 et l'appareil de sport 3 que la partie 24, 25 de retenue de la semelle peut pivoter vers l'extérieur et libérer la chaussure 2 uniquement dans le cas de forces latérales plus intenses. Contrairement à cela, de façon judicieuse, la libération de la chaussure 2 à partir de l'appareil de sport 3 se produit de façon plus précoce ou dans le cas d'une contrainte plus faible, ou de forces différentielles plus faibles lorsque la précontrainte du ressort de précontrainte 36 est réduite au moyen de la vis de réglage 18. La vis de réglage 18 peut traverser une partie du bloc de support fixe 14 dans un taraudage, de sorte qu'en fonction de la profondeur de vissage, il est possible de modifier la précontrainte du ressort de précontrainte 46. A cet effet, les ressorts de précontrainte 46 sont orientés sur le centre 34 des moyeux sphériques 28 et il est prévu un coulisseau avant 47, qui peut être inséré dans l'extrémité frontale du ressort de précontrainte 46, en recouvrant ce dernier et qui est arrondi de tous côtés ou peut être agencé sous la forme d'une section de calotte sphérique. A ce coulisseau 47 est associé une voie de guidage 48, dans lequel ce coulisseau 47 peut se déplacer par glissement lors de pivotements des dispositifs 24, 25 de retenue de la semelle et, pendant le mouvement de pivotement du dispositif de retenue de la semelle et au centre 34 dans la direction de la flèche 49, les valeurs de détachement du ressort de précontrainte 46 et l'activation de la sécurité peuvent être conservées dans la mâchoire avant 5. Ce qui est essentiel c'est que sur la base de la caractéristique de l'amortissement ou du mouvement de détachement du dispositif 24, 25 de retenue de la semelle, on ne peut pas réaliser une modification dans le sens de ce qu'on appelle un "détachement rétrograde" du dispositif de liaison, mais que lors du pivotement autour de l'axe transversal 51 - figure 4 - qui s'étend parallèlement à une surface d'appui 50 du dispositif de liaison sur la face supérieure 42 de l'appareil de sport 3, le dispositif 24, 25 de retenue de la semelle, qui peut pivoter conformément à la flèche 49 est commandé exclusivement par l'intermédiaire des dispositifs de détachement 52, 53 - figures 5 et 6 -.

Si alors l'un des deux dispositifs 8, 9 de 35 retenue de la semelle ou si ces deux dispositifs retiennent la chaussure 3 dans le dispositif de liaison 1 sous l'effet de l'action des articulations à coussinet 26, 27 autour de l'axe transversal 51 qui est parallèle à la surface d'appui 47 du bloc de support 14, qui est associé à une face supérieure 42 de l'appareil de sport 3 - comme cela est mieux visible sur la figure 4 depuis la position de retenue 54 représentée par des lignes en trait plein sur la figure 5 ou 6, dans laquelle les parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle retiennent la chaussure 3 dans le dispositif de liaison 1, pivotent pour venir dans la position de libération écartée par pivotement 55, représentée par des lignes formées de tirets, dans la direction de la flèche 45, la limite de ce mouvement de pivotement de ces dispositifs 8, 9 du dispositif de retenue de la semelle ou leur amortissement ou leur écartement pour la libération de la chaussure 2 est commandé autant que possible exclusivement par le dispositif de détachement.

De même si la caractéristique ou les forces de rappel ainsi que le mouvement de détachement du dispositif 24, 25 de retenue de la semelle agissaient à l'encontre de ce qu'on appelle un "retournement arrière", était produite par le dispositif de détachement 52, 53, la caractéristique des valeurs de libération pour de tels retournements en rotation, pour lesquels par conséquent les dispositifs 24, 25 de retenue de la semelle pivotent autour d'axes verticaux 56 qui sont perpendiculaires à la surface d'appui 50 - figures 3 et 5 à 8. Les dispositifs de libération 12, 13, qui sont disposés d'une manière indépendante de l'articulation à coussinet 26, 27, permettent de régler les parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle.

Si chacune des deux parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle, par exemple le dispositif 8 de retenue de la semelle de la mâchoire avant 5 possède un dispositif de libération particulier 12, 13 comportant respectivement un ressort de précontrainte particulier 46, la force de détachement pour le renversement latéral, c'est-à-dire pour des pivotements des parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle autour d'axes verticaux 56, peut être réglée de façon particulière.

Comme cela a déjà été expliqué précédemment, le réglage de la caractéristique des dispositifs de libération 12, 13 peut s'effectuer à l'aide des vis de réglage 18. Naturellement on peut utiliser, à la place des ressorts hélicoïdaux de pression représentés, également n'importe quel autre dispositif à ressort, comme par exemple des ressorts de traction ou des ressorts Belleville, des barres de torsion et analogues. De même l'utilisation de ce qu'on appelle des ressorts à gaz, c'est-à- dire des organes d'amortissement et de détachement, qui fonctionnent moyennant l'utilisation de milieux incompressibles ou compressibles, peuvent être utilisés à cet effet.

De même le type de réglage des forces de précontrainte peut être réalisé à volonté avec des dispositifs connus, comme par exemple des systèmes à vis, des écrous mobiles, des organes d'encliquetage réglables, ou analogues.

Pour pouvoir indiquer à l'utilisateur d'un tel dispositif de liaison 1 les valeurs les plus faibles au niveau des dispositifs de libération 12, 13, il est possible de relier, dans les parties réglables du dispositif de libération 12, 13, une aiguille 58 par exemple une aiguille entraînée, dont la position est lisible par une fenêtre ou un évidement 59 dans la zone de la mâchoire avant. Naturellement, de la même manière, une telle aiguille - non représentée - peut être prévue, en dehors des dispositifs 52, 53. Ici également il est possible de disposer des capteurs électroniques ou électromécaniques correspondants qui indiquent le réglage respectif des dispositifs de libération 12, 13 ou des dispositifs de détachement 52, 53 sur un dispositif d'affichage, ou bien peuvent fournir un affichage d'une manière quelconque, par exemple au moyen d'une interface Bluetooth sur un téléphone mobile.

Comme cela est visible sur les figures 5 et 6, les dispositifs de détachement 52, 53 sont disposés entre les parties, qui sont mobiles de façon relative, de l'articulation à coussinet 26, 27, c'est-à-dire du moyeu sphérique 28 et de la coque d'articulation. Ce dispositif de détachement 52, 53 peut, comme cela est mieux visible sur la figure 6, être constitué par un élément d'amortissement 54, formé d'un matériau qui exécute un mouvement de rappel et est déformable élastiquement de façon automatique et est formé par une matière plastique et/ou un caoutchouc, dont la caractéristique est telle que, lors du dépassement d'une force prédéfinie, les parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle peuvent pivoter autour de l'axe transversal 51, vers le haut dans la direction de la flèche 49 pour venir dans la position représentée par une ligne formée de tirets sur la figure 5, de sorte que la partie saillante 43 de la semelle de la chaussure 2 peut s'écarter par pivotement librement vers le haut au-dessous des parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle.

Un tel dispositif de détachement 52, 53 permet que, dans le cas de ce qu'on appelle un "retournement arrière", lors duquel par exemple le skieur se retourne en direction de l'extrémité arrière de l'appareil de sport 3 ou du ski, la chaussure 2 peut être libérée dans la zone de la mâchoire avant 5, vers le haut, c'est-à-dire être séparée du ski, et que par conséquent de graves blessures aux tendons ou des ruptures d'articulations peuvent être de ce fait évitées.

Naturellement il est également possible d'utiliser le dispositif de détachement pour réaliser un 35 amortissement, dans le cas de l'utilisation de l'élément d'amortissement 55, sans qu'il se produise un détachement ou une libération de la chaussure 2. En plus de l'élément d'amortissement 54 ou à la place d'un tel élément, il est naturellement également possible de former le dispositif de déclenchement 52, 53 par d'autres moyens quelconques, comme par exemple des ressorts 60 dont la précontrainte est réglable - figures 5, 6 - la précontrainte de ces ressorts 60 pouvant être préréglés à l'aide d'organes de réglage 61. A cet égard, on indique que la représentation du dispositif de détachement ainsi que des ressorts 56 est purement schématique et que naturellement que l'on peut utiliser toutes les formes de réalisation et agencements connus à cet effet dans l'état de la technique. De même il est également possible d'associer aux organes de réglage 61 des fenêtres d'observation correspondantes comportant des organes d'affichage 57, de sorte que les forces de libération respectivement réglées ou les forces de détachement sont visibles à partir de l'extérieur. La position de repos des parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle peut en outre être indépendante de l'action du ressort de précontrainte 46 des dispositifs de libération 12, 13 ou également de l'effet produit par les butées réglables 62 représentées schématiquement sur les figures 2 et 4. Ces butées 62 peuvent être réglées par rapport au bloc de support 14 et/ou au boîtier et/ou à la mâchoire avant 5 et/ou aux dispositifs 8, 9 de retenue de la semelle ou aux dispositifs 24, 25 de retenue de la semelle. A cet effet, on peut utiliser par exemple une vis de réglage 63, dont l'extrémité tournée vers le bloc de support 14, dans les exemples de réalisation précédents conformément aux figures 2 à 4, forme les butées 62.

Ces butées 62 peuvent être utilisées notamment en tant que butées d'extrémité pour le positionnement des parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle dans chaque position respective de repos -notamment lorsqu'aucune chaussure 2 n'est insérée dans le dispositif de liaison 1.

Pour le guidage horizontal des parties 24, 25 des dispositifs de retenue de la semelle par exemple dans un plan 64 parallèle qui s'étend parallèlement à la surface 42 de l'appareil de sport 3 - figures 6, 7 -on peut utiliser les ressorts de précontrainte 46, qui sont disposés à côté des articulations à coussinet 26, 27. Ceci est possible surtout si les parties 24, 25 des dispositifs de retenue de la semelle doivent pouvoir pivoter exclusivement dans le plan 64, c'est-à-dire dans le cas d'unefixation de ski par exemple seul doit s'effectuer ce qu'on appelle un détachement ou dégagement latéral, c'est-à-dire dans la direction des bords latéraux d'un ski ou d'un appareil de sport 3. Si à cet effet le dispositif formé par le ressort de précontrainte 46 du dispositif de libération 12 ou 13 s'avérait ne pas être suffisant, il est possible d'associer aux dispositifs 8, 9 de retenue de la semelle des voies de guidage 65, 66, c'est-à-dire une voie de guidage inférieure et une voie de guidage supérieure, comme cela est mieux visible sur les figures 6 et 7. Les voies de guidage 65, 66 peuvent être formées, dans le cas le plus simple, par des surfaces de glissement, entre lesquelles des parties 24, 25 du dispositif de retenue sont guidées en étant orientées en hauteur. La surface de glissement superieure est représentée seulement schématiquement sur la figure 7 par des lignes formées de tirets de manière à indiquer de quelle manière les parties 24, 25 des dispositifs de retenue de la semelle ou les dispositifs 8, 9 de retenue de la semelle peuvent être guidés en hauteur lorsqu'aucun dispositif supplémentaire de détachement 52, 53 n'est présent.

Dans le cas de la présence des dispositifs de détachement 52, 53, ces derniers assument la fonction de la voie de guidage supérieure, au moyen d'une configuration correspondante, par exemple grâce à l'utilisation de couches de glissement sur l'élément d'amortissement 59 ou les ressorts 60.

Naturellement on pourrait également utiliser d'autres organes de guidage quelconques, éventuellement également avec des éléments d'amortissement intégrés, comme par exemple des barrettes de guidage, des galets de guidage ou des coulisses pour le guidage en hauteur des parties 24, 25 des dispositifs de retenue de la semelle.

Si le dispositif de liaison 1 tel que représenté sur les figures 2 à 8 est agencé de telle sorte que le dispositif de détachement 52, 53 soit réalisable pour la libération du mouvement de pivotement du dispositif 8, 9 de retenue de la semelle ou de parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle autour de l'axe transversal 51, habituellement il suffit de prévoir une voie de guidage inférieure 64, qui empêche un mouvement de pivotement des dispositifs 8, 9 de retenue de la semelle ou des parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle en direction de la face supérieure 42 de l'appareil de sport 3, tandis que l'appui du dispositif 8, 9 de retenue de la semelle ou des parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle s'effectue pour un mouvement de pivotement s'écartant de la face supérieure 52, par l'intermédiaire des dispositifs de détachement 52, 53. Alors que la forme de réalisation conforme aux figures 2 à 8 permet une adaptation des procédés de détachement en fonction du côté respectif de la chaussure ou de l'appareil de sport 3, cette réalisation requiert une dépense accrue concernant le dispositif de réglage et les processus de réglage pour permettre un détachement uniforme des deux parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle respectivement autour de l'axe vertical 61, mais surtout autour de l'axe transversal horizontal 51. La coque 59 des articulations à coussinet 26, 27 ou de la section de la calotte sphérique 37 réalisé sous la forme de la coque de l'articulation est disposée, dans le présent exemple de réalisation, dans le bloc de support fixe 14 ou dans le boîtier de la mâchoire avant 5. Pour le montage, comme cela est mieux visible sur la figure 5, la coque 19 de l'articulation est divisée le long du plan de division, et ce en deux parties de coque, et le plan de division 32 est disposé, dans le présent exemple de réalisation, exactement en vis-à-vis du plan des sections de sphère 36, qui contient les centres 34. De ce fait il est possible d'insérer, dans les parties du boîtier fixe dans la mâchoire avant 5 ou dans le bloc de support 14 les sections de sphères 36 sur lesquelles sont formés par moulage les dispositifs 24, 25 de retenue de la semelle, à la suite de quoi ces dispositifs de retenue peuvent être fixés les uns par rapport aux autres par emmanchement de la partie 30 de coque de l'articulation à l'aide du moyen de liaison 35 - ce qui est représenté sur les figures 2 et 3.

Grâce à cet agencement, il est possible que le diamètre 34 de la section de sphère 36 soit réalisé avec une taille de façon précise ou seulement légèrement inférieure, par exemple une valeur de 0,01 à 0,5 mm et de préférence de 0,01 à 0,3 mm à un diamètre 67 de la section de calotte sphérique 37 dans la partie 31 de la coque de l'articulation. Ceci permet un positionnement précis et sans jeu dans toutes les directions de l'espace, de la section de sphère 36 avec la section de calotte sphérique 37. Une légèrement différence de taille peut également s'avérer avantageuse surtout dans le cas de pièces métalliques afin de pouvoir insérer un agent lubrifiant correspondant entre les deux parties, à savoir la section de sphère 36 et la section de calotte sphérique 37.

Si au contraire ces deux parties, à savoir la section de sphère 36 et la section de calotte sphérique 37, sont formées de matières plastiques, de préférence de matières plastiques auto-lubrifiantes ou des métaux autolubrifiants, on peut réaliser ces parties presque sans jeu.

Naturellement il est également possible de réaliser chaque partie de la calotte sphérique, qui s'étend sur plus d'un hémisphère, c'est-à- dire possède une hauteur qui est supérieure au rayon de la calotte sphérique, sous la forme de ce qu'on appelle un rebord à déclic. Ce rebord à déclic, qui forme la section transversale de passage pour le bras de sphère 68 qui se raccorde à la section de sphère - figure 4 -, peut être équipé sur sa circonférence, d'une ou de plusieurs fentes qui s'étendent radialement dans la direction circonférentielle, et peut être constitué par un matériau possédant un coefficient de rappel élastique automatique élevé.

Si on utilise un tel rebord à déclic, ce rebord à déclic agit de telle sorte que le moyeu sphérique 28 inséré dans la coque 69 de l'articulation peut être dégagé de la position de fonctionnement uniquement moyennant l'application d'une force dirigée parallèlement au bras 68 de la sphère.

Dans cet exemple de réalisation, il est avantageux que le dispositif d'articulation soit réalisé sous la forme d'une articulation à coussinet 26, 27 et que le dispositif de libération 12, 13 soit disposé entre le bloc de support 14, 15 de cette articulation et les dispositifs 8, 9 de retenue de la sphère ou les parties 24, 25 du système de retenue de la semelle, à l'extérieur de l'espace intérieur de la coque 39 des articulations à coussinet 26, 27, qui loge une section de sphère 36. Par conséquent une grande partie de la surface de la coque 29 de l'articulation et de la section de sphère 36 peut être utilisée pour le guidage relatif de ces deux parties. En outre, dans le cas d'un dimensionnement de la hauteur de la section 37 de la calotte sphérique de telle sorte que cette hauteur est supérieure à un rayon de la calotte sphérique, il est possible d'avoir un guidage non influencé de la section de sphère 36 dans les trois directions de l'espace.

L'agencement de l'articulation du coussinet 26, 27 peut être orienté exclusivement par rapport à un guidage précis des parties, qui sont mobiles l'une par rapport à l'autre et ne requièrent aucune adaptation à de quelconques courbes de détachement ou analogues.

Sur les figures 9 et 10 on a représenté une variante de réalisation du dispositif de liaison 1, à savoir une mâchoire avant 5, pour laquelle on utilise, pour les mêmes parties, les mêmes chiffres de référence que sur les figures 1 à 8. La forme de réalisation selon les figures 9 et 10 diffère des formes de réalisation des figures 1 à 8 par le fait qu'en plus du bras 68 de la sphère, sur lequel les parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle sont disposées de la manière illustrée sur les figures 2 à 8, de façon à être réglable par rapport aux sections de sphère 36, il est prévu un autre bras 69 de la sphère, qui s'étend dans la direction de l'axe vertical 66 en passant par le centre 34 de la section 36 de la sphère, et fait saillie dans la direction tournée à l'opposé de la surface d'appui 50. A cet effet, dans la coque 29 de l'articulation est prévu un passage supplémentaire 70 qui est agencé, selon une vue en plan, sous la forme d'une fente ayant une largeur 71 qui est égale ou supérieure au diamètre 72 du bras 69 de la sphère.

La longueur de ce passage 70 augmente, dans la direction longitudinale ou parallèlement à la direction parallèle à l'axe longitudinal 17, depuis la zone de la coque 29 de l'articulation jusque dans la zone des dispositifs de détachement 52, 53, au moyen desquels la caractéristique de détachement de la mobilité des parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle dans la direction de détachement autour de l'axe transversal 51 peut être réglée ou modifiée. Un angle d'ouverture 73 pour la mobilité du bras 69 de la sphère dans la direction de l'axe longitudinal 17 est accordé de telle sorte que le parties 24, 25 de dispositif de retenue de la semelle peuvent pivoter sur un certain degré autour de l'axe transversal 51 dans la direction tournée à l'opposé de l'appareil de sport 3 de telle sorte qu'un dispositif de retenue de la semelle - figure 3 - peut être libéré vers le haut pour le déplacement de l'appareil de sport 3. L'avantage de cette solution réside dans le fait que pour un mouvement de détachement autour de l'axe vertical 56, on doit toujours avoir des conditions de détachement identiques pour les dispositifs de libération 12, 13, et que cette rotation de l'axe vertical 56 peut n'affecter en aucune manière également les dispositifs de détachement 52, 53, mais sont activés exclusivement lorsque les parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle pivotent autour de l'axe transversal 51 dans le sens de la flèche 49 sous l'effet d'un détachement arrière.

Le reste de l'ensemble de l'agencement, notamment la possibilité de réglage des parties 24 du dispositif de retenue de la semelle par rapport aux sections de sphère 36 et aux butées 61 avec les organes de réglage associés 63 ainsi que la réalisation du dispositif de libération 12, 13, correspond à l'agencement correspondant aux figures 2 à 8, et c'est pourquoi on les désigne également par les mêmes chiffres de référence et on se reportera à la description correspondante des figures 2 à 8.

Sur les figures 11 à 14 on a représenté une variante de réalisation d'un dispositif de liaison selon l'invention 1, dans lequel le dispositif 8 de retenue de la semelle de la mâchoire avant 5 peut pivoter autour d'une seule articulation à coussinet 26 dans deux directions de l'espace qui sont perpendiculaires entre elles, comme par exemple autour de l'axe vertical 61 et autour de l'axe transversal horizontal 51.

Comme le montre, sur les figures 11 et 12, une forme de réalisation, dans laquelle des ressorts de précontrainte particuliers 46 sont représentés pour chacun des dispositifs de détachement ou pour chacune des deux directions du dispositif 8 de retenue de la semelle, dans lequel les figures 13, 14 représente un exemple de réalisation, dans lequel on a représenté un seul ressort central de détachement pour le dispositif 8 de retenue de la semelle, comportant deux parties 24, 25 déplaçables sur ce dernier. Comme cela est représenté sur les figures 13, 14, l'agencement et la capacité de réglage des parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle peuvent naturellement être utilisés également pour la forme de réalisation des figures 11 et 12, et c'est pourquoi on donnera la description de ces deux figures en une seule fois.

Dans les deux exemples de réalisation, le moyeu sphérique 28 est monté fixe sur le bloc de support 14 et le dispositif 8 de retenue de la semelle équipé des parties 24, 25 de ce dispositif tourne autour de l'articulation à coussinet 26, autour de l'axe vertical et autour de l'axe transversal 51, comme cela a été décrit de façon détaillée en référence aux figures 2 à 8.

Le dispositif 8 de retenue de la semelle est constitué à nouveau de plusieurs parties de sorte que des parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle, qui sont fixées de façon réglable sur une partie centrale 74, sont réglables aussi bien en ce qui concerne leur position angulaire par rapport à l'axe longitudinal 17 - pour le réglage de l'angle d'ouverture 44, qu'en ce qui concerne leur distance en hauteur 41 par rapport à une face supérieure 42 de l'appareil de support 3. Naturellement pour la fixation de la distance en hauteur 41, il ne faut pas utiliser la distance par rapport à la face supérieure 42 de l'appareil de sport 3, mais n'importe quelle distance par exemple par rapport à une surface d'appui pour la chaussure 3.

Pour la commande du mouvement de détachement autour de l'axe vertical 56 dans les deux directions le long de l'axe transversal 51, il est prévu un dispositif central de libération, auquel cas dans l'exemple de réalisation des figures 11, 12 et 13, le ressort de précontrainte associé au dispositif de libération 12 peuvent être supportés ou ancrés, par exemple au niveau de leur partie médiane, de façon fixe sur le bloc de support 14 ou sur la partie de boîtier montée de façon fixe sur la partie supérieure 42 de l'appareil de sport 3.

Cependant il est également possible de prévoir que deux ressorts de précontrainte séparés 46 prennent appui, lors du mouvement du dispositif 8 de retenue de la semelle en direction du côté opposé, sur un composant fixe ou sur le bloc de support 14, de sorte qu'on peut utiliser la longueur totale du ressort de précontrainte respectif 36 pour un amortissement ou le réglage de la caractéristique de détachement.

Un bras de support, qui fait saillie à l'opposé du dispositif 8 de retenue de la semelle fait saillie entre les deux ressorts de précontrainte séparés 46, qui sont disposés pour chaque dispositif de détachement, et peut être relié d'un seul tenant au dispositif 8 de retenue de la semelle ou bien être relié au moyen d'éléments de liaison et de couplage correspondants.

De préférence, le bras d'appui 75 est disposé sur un axe de détachement 76 qui passe par le centre 34 de l'articulation à coussinet 26 ou du moyeu sphérique 28 de coque 29 de l'articulation. De ce fait un pivotement du dispositif 8 de retenue de la semelle autour de l'axe transversal 51 n'est ni empêché, ni limité.

Cependant il est naturellement également possible de disposer l'axe de détachement 76 de manière qu'il soit parallèle à l'axe longitudinal 17 ou bien de manière qu'il s'étend en faisant un angle faible de 2 à 20 , de préférence de 5 à 15 obliquement par rapport à cet axe, et ce de préférence en montant depuis l'extrémité de la mâchoire avant 5, tournée à l'opposé du dispositif 8 de retenue de la semelle. Dans ce dernier cas mentionné, il peut être nécessaire, pour fixer les valeurs de détachement pour ce qu'on appelle le détachement vers l'arrière, c'est-à-dire lors d'un pivotement du dispositif 8 de retenue de la semelle autour de l'axe transversal 51, d'insérer la caractéristique de détachement ou la déformation du ressort de précontrainte 10, 46 du dispositif de libération 12.

En outre, dans cet exemple de réalisation, on a indiqué aux figures 11 à 15 que le moyeu sphérique 28 est relié de façon fixe au bloc de support 14 ou au boîtier de la mâchoire avant 5. Par conséquent, dans le dispositif 8 de retenue de la semelle ou dans la partie centrale 74 de ce dispositif est disposée la coque de l'articulation, dont le diamètre intérieur correspond aussi précisément que possible au diamètre extérieur de la section de sphère du moyeu sphérique. Dans la coque 29 de l'articulation peut être agencé de façon ciblée comme cela est représenté dans le présent exemple de réalisation figures 14, 15. A cet effet la partie centrale 74 est à nouveau constituée de deux parties 30 et 31 qui, comme cela a déjà été décrit de façon détaillée en référence aux figures 2 à 8, sont reliées à l'aide de moyens de liaison 65, dans le cas présent, des vis.

Cependant, contrairement aux formes de réalisation décrites précédemment, la coque 29 de l'articulation fait partie du dispositif 8 de retenue de la semelle et est réglable par rapport au bloc de support 14 ou dans le boîtier de la mâchoire avant 5.

Pour _la limitation et/ou la libération du dispositif 8 de retenue de la semelle, pour une rotation autour de l'axe transversal 51, il est également prévu un dispositif de détachement 22, qui prend appui par son ressort 60 de manière centrale sur un bras d'appui 77, qui dans le cas présent fait saillie à partir de la partie 31 de la coque de l'articulation dans une direction tournée à l'opposé de la surface d'appui, à partir de la partie centrale 74. Comme cela a déjà été décrit dans les exemples de réalisation indiqués précédemment, la précontrainte du ressort 60 peut être réglée au moyen d'un organe de réglage, par exemple un ressort, d'une manière centrale pour l'ensemble du dispositif de retenue de la semelle.

Pour le réglage de la distance en hauteur 41, comme cela est mieux visible sur la figure 14, il est prévu des organes de réglage 18, qui, dans le cas de l'agencement connu conformément à l'état de la technique, peuvent être utilisés pour le réglage visant à modifier l'angle d'ouverture 44.

La forme de réalisation des figures 13 et 14 diffère de celle des figures 11 et 12 par le fait qu'à la place des leviers d'actionnement disposés à l'opposé l'un de l'autre, des deux côtés de la partie 31 de la coque de l'articulation, on utilise un seul dispositif de libération 12 utilisé pour l'ensemble du dispositif 8 de retenue de la semelle. Ce dispositif comprend un ressort de précontrainte 10, qui est disposé concentriquement à l'axe longitudinal 17 ou est parallèle à ce dernier et qui peut être précontraint de façon correspondante par l'intermédiaire d'une vis de réglage, pour la modification de la caractéristique de détachement. La caractéristique de détachement de la mâchoire avant 5 peut être réglée au moyen d'une bille 79, qui est bloquée contre une voie de coulisse 80, qui est formée sur le côté de la partie 41 de la coque de l'articulation, située à l'opposé du dispositif 24 de retenue de la semelle, pour ce qu'on appelle des retournements en rotation, dans lesquels par conséquent le dispositif de retenue de la semelle pivote autour de l'articulation à coussinet 26. Etant donné qu'à cet effet un connaît de façon multiple les formes de réalisation correspondantes et les dispositifs correspondants de surveillance et de contrôle dans l'état de la technique, on peut utiliser de tels dispositifs à cet effet. Il est avantageux que le ressort de précontrainte soit disposé sur un axe qui est parallèle à l'axe longitudinal et qui passe par le centre du moyeu sphérique 28. Par conséquent la caractéristique de détachement du dispositif 8 de retenue de la semelle est à peine influencée en rapport avec le dispositif de détachement.

La forme de réalisation de la figure 15 diffère des formes de réalisation des figures 1 à 14 uniquement par le fait qu'on a représenté une autre variante de réalisation du dispositif de détachement 52 tel qu'on peut l'utiliser en liaison avec l'exemple de réalisation des figures 9 et 10.

Dans cette forme de réalisation, on utilise comme bras d'appui 75 un moyen de fixation 81, par exemple une vis, qui est insérée dans un perçage du moyeu sphérique 28. Le moyeu sphérique, qui est relié au dispositif 8 de retenue de la semelle ou à une partie 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle peut tourner par rapport à des parties fixes 30, 31 de la coque d'articulation. Un passage 70 en forme de fente ou un passage 70, qui possède une forme courbe déterminée, et que traverse le bras de support 75, est prévu dans l'une des deux parties fixes 30, 31 de la coque de l'articulation.

En outre les moyens de fixation 81 sont disposés, de manière à entourer des éléments d'amortissement 83, sur cette partie fixe 31 de la coque de l'articulation, et ces éléments d'amortissement pouvant posséder si cela est souhaité différentes caractéristiques d'élasticité dans différentes directions spatiales. Il peut s'agit également d'un composant constitué par un matériau uniforme pouvant réaliser un rappel élastique automatique et constitué par une matière plastique et/ou du caoutchouc, ou bien il peut s'agir d'agencements de ressorts correspondants.

Ainsi par exemple il est possible de fixer le moyeu sphérique 28 au moyen d'un rebord à déclic 84 dans la coque 29 de l'articulation. A cet effet, la coque 28 de l'articulation est formée en étant rétrécie par la présence du rebord à déclic 84.

Grâce à ce rebord à déclic 86, le moyeu sphérique inséré dans la coque 28 de l'articulation peut être détaché de sa position de fonctionnement uniquement moyennant l'application d'une force dirigée parallèlement à la voie sphérique 68. Dans le cas de la forme de réalisation représentée sur la figure 17, la surface supérieure intérieure 86 de la coque 29 de l'articulation est formée par des parties de surface sphérique ayant un rayon 87. Les parties de la surface sphérique 87 de la coque 29 de l'articulation possèdent un centre commun 88, qui est situé sur le bras 68 de la sphère. Le rebord à déclic 87 de la coque 29 de l'articulation, qui est orienté dans la direction du bras 68 de la sphère, est agencé de telle sorte qu'une surface intérieure 89 du rebord à déclic 84 forme au moins en partie une surface sphérique commune 86 avec la surface intérieure 86 de la coque 29 de l'articulation.

Le moyeu sphérique 28 est constitué de deux sections de sphère 90, 91, qui sont reliées respectivement par un bras 68 ou 69 à l'une respective des parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle. Les deux bras 68, 69 de la sphère peuvent être déformés d'une manière élastique comme un ressort de sorte que la position relative des deux sections de sphère 90, 91 peut être modifiée par une action de force correspondante. Les deux sections de sphère 90, 91 possèdent des surfaces extérieures 92 et 93, qui sont formées par des parties de surfaces sphériques. Les surfaces sphériques possèdent un rayon 87 et un centre 88, 93. Le centre 88, qui est également le centre 93, sont séparés par une distance 94 de l'axe de rotation 95 du bras 28 de la sphère en direction des sections de sphère respectives 90 et 91. Le rayon 87 de la sphère du moyeu sphérique 28 possède une valeur qui égale ou seulement légèrement inférieure à la valeur du rayon 87 de la sphère de la coque 29 de l'articulation. Etant donné que les deux sections de sphère 90, 91 sont disposées à distance l'une de l'autre dans une direction perpendiculaire à l'axe de rotation 99 du bras 68 de la sphère, une distance maximale 96 entre les points des surfaces sphériques 92, 93 est supérieure au double du rayon 87 de la sphère de la coque 29 de l'articulation. La forme de réalisation du moyeu sphérique 28 ou la disposition des sections de sphère 90, 91 est prévue globalement de telle sorte que c'est seulement au moyen de l'insertion du moyeu sphérique 28 dans la coque 29 de l'articulation que les deux sections de sphère 90, 91 sont repoussées l'une contre l'autre de sorte que les centres 87 concordent en un point commun. A cet effet, les bras 68, 69 de la sphère se déforment tout d'abord au point que le rebord à déclic 86 est franchi, et finalement le moyeu sphérique 28 s'encliquette dans la position de fonctionnement prévue. Dans cette position encliquetée, les deux bras 68, 69 de la sphère restent déformés élastiquement de sorte que les surfaces sphériques 92, 93 des sections de sphères sont maintenues serrées contre la surface intérieure 86 ou la surface sphérique 86 de la coque 29 de l'articulation.

Les deux sections de sphère 90, 91 du moyeu sphérique 28 sont agencées globalement de telle sorte que l'on obtient la forme extérieure, correspondant au fonctionnement, du moyeu sphérique 28 tout d'abord dans l'état encliqueté dans la coque 29 de l'articulation. A cet effet par exemple au moins un bras d'appui 75 prévu pour être reçu dans le passage 70 peut être prévu sur les sections de sphère 90, 91 de telle sorte que l'état dans lequel il n'est pas inséré dans les coques 29 des articulations, respectivement un axe 97 fait avec un plan perpendiculaire à l'axe de rotation 95 un angle d'inclinaison 98, les axes d'embouts étant inclinés en direction des bras respectifs 68, 69 de la sphère. Dans cette disposition inclinée des axes d'embouts 97, à un angle d'inclinaison 98 correspond une inclinaison des bras 68, 69 de la sphère, qui peuvent être repoussés en étant écartés sur un angle. Cet angle des bras de la sphère correspond approximativement au rapport de la distance des centres 87 des deux sections de sphère 90, 91 par rapport à l'axe de rotation 95 et d'une distance de ces fentes 87 par rapport aux extrémités des bras 68, 69 de la sphère. Il est prévu que l'angle d'inclinaison 98 de l'axe de l'embout est supérieur à l'angle des bras de sphère. De ce fait, les axes d'embouts 97 peuvent être orientés parallèlement ou coaxialement à l'état inséré dans la coque 29 de l'articulation et ne sont pas inclinés par rapport au plan orienté perpendiculairement à l'axe de rotation 95. Les axes d'embouts sont par conséquent situés dans le plan. L'angle d'inclinaison 98 possède de préférence une valeur dans la gamme de 1 à 4 et de préférence une valeur de 2 . Cependant il est également possible de réaliser la coque 29 de l'articulation avec des rainures s'étendant dans des plans radiaux et ce au moins sur une partie d'une hauteur 100 de la section de calotte sphérique 37.

Cette hauteur 100 de la section de calotte sphérique est de préférence supérieure au rayon du moyeu sphérique 28, mais inférieure au diamètre du moyeu sphérique 28. Si la rainure 99 s'étend sur une partie de la hauteur 100, il faut tenir compte du fait que la barrette, qui subsiste, entre les différentes rainures 99 doit garantir une solidité suffisante de la coque 29 de l'articulation. La plupart du temps, la rainure s'étend uniquement sur la hauteur de la section de calotte sphérique 37, qui fait saillie seulement partiellement au- dessus du centre 34 de la section de calotte sphérique ou de la section sphérique et éventuellement seulement sur une partie du rayon dans la direction opposée.

Grâce à la disposition d'une ou plusieurs telles rainures 65, il est possible que la section de calotte sphérique puisse être élargie, lors de la mise en place sur le moyeu sphérique, à un diamètre plus important de manière à retenir ensuite élastiquement dans la position de départ initiale de sorte que la section de calotte sphérique entoure la section sphérique du moyeu sphérique ou s'encliquette par dessus cette dernière.

Afin de permettre une telle forme de réalisation il faut, conformément aux connaissances des spécialistes, choisir lors de la fabrication des matériaux formés de métaux ou bien d'une matière plastique, de telle sorte que la déformation de la section de calotte sphérique soit limitée au point que l'on obtienne un rappel élastique automatique pour le maintien fixe de la section de l'articulation sphérique sur la section sphérique.

Ceci permet d'éviter la fabrication de sections de calotte sphérique ou de coques 29 de l'articulation divisées.

De la même manière il est naturellement possible de fabriquer des coquesmonobloc et rigides 29 pour les articulations et d'équiper les sections sphériques du moyeu sphérique, d'entailles ou de rainures correspondantes de sorte que lors du franchissement de l'ouverture dans la section de calotte sphérique ayant un diamètre réduit, le diamètre extérieur, en tant que diamètre de la section de calotte sphérique, est réduit par compression de telle sorte que la section sphérique s'encliquette dans la section de calotte sphérique et ce au moyen du rappel élastique automatique du matériau de la section sphérique dans la section de calotte sphérique. La fabrication de telles calottes sphériques ou sphères divisées est usuelle pour le spécialiste et s'effectue également à l'aide des procédés de fabrication connus et avec les matériaux connus.

Sur les figures 18 à 20, on a représenté une autre forme de réalisation du dispositif de liaison 1 dans la zone de la mâchoire avant 5. Deux articulations à coussinet 26, 101 sont disposées en superposition le long de l'axe vertical 56 dans cette forme de réalisation qui correspond essentiellement en ce qui concerne le dispositif de libération 11, 12 et l'agencement du dispositif de détachement 52 à l'exemple de réalisation 3 à 6. En raison de la concordance des formes de réalisation du dispositif de libération 12 et du dispositif de détachement 52, on se référera à cet égard au contenu de la description concernant cette figure, pour la description de cet exemple de réalisation et on utilise les mêmes chiffres de référence également pour les mêmes parties.

Dans le présent exemple de réalisation, la coque 29 de l'articulation est formée de deux parties et constituée par une partie 30 et une partie 31. Le plan de division 32 s'étend perpendiculairement à la surface d'appui 50 et parallèlement à l'axe longitudinal 17. La partie 31 de la coque de l'articulation est reliée de façon fixe au bloc de support 14, et la partie 31 de la coque de l'articulation est fixée préalablement sur ce dernier à l'aide des moyens de liaison 35, de sorte que tout d'abord les deux sections de sphère 36, 102 peuvent être insérées dans les parties de la coque 29 de l'articulation, qui sont disposées dans la partie fixe 31 de cette coque, à la suite de quoi on relie la seconde partie 30 de la coque de l'articulation à la partie fixe 31 de cette coque par l'intermédiaire des moyens de liaison 35 et on positionne et on fixe par conséquent les sections sphériques 36, 102 dans la coque 29 de l'articulation.

Chacun des deux moyens sphériques 28 ou de leur section sphériques 36 et 102 sont reliés par l'intermédiaire de bras 68, 69 au dispositif 8 de retenue de la semelle, qui est réalisé d'un seul tenant dans le présent exemple de réalisation. Naturellement il est également possible de réaliser le dispositif de retenue de la semelle conformément aux autres exemples de réalisation, notamment également conformément à la forme de réalisation des figures 13 et 14.

Pour fixer la caractéristique de détachement, le dispositif de libération 112 comportant deux ressorts de précontrainte 66 est disposé à distance de l'articulation à coussinet ou à l'extérieur de la partie de contact entre la section de sphère 36 et la section de calotte sphérique 37 ou la section de sphère 102 et la section de calotte sphérique 103 associées dans cette section. A cet effet le dispositif 8 de retenue de la semelle est équipé de deux bras de retenue 104 comportant les articulations à coussinet 26 et 101 et qui prennent appui sur les ressorts de précontrainte 46 dans les zones d'extrémité tournées à l'opposé des parties 24, 25 du dispositif de retenue de la semelle.

Le guidage en hauteur du dispositif de retenue de la semelle est garanti par les articulations à coussinet 26 et 101 disposées l'une au- dessus de l'autre. Etant donné que le centre 34 des deux articulations à coussinet sont disposés d'une manière concentrique sur l'axe vertical 56 ou sur un axe parallèle à l'axe vertical, il est possible également d'avoir une libre mobilité latérale du dispositif 8 de retenue de la semelle autour de cet axe vertical 58.

Pour permettre alors, dans le cas d'une telle réalisation, un pivotement du dispositif 8 de retenue de la semelle autour d'un axe transversal 51 figure 19 -, dans le présent exemple de réalisation, passe par le centre 34 du moyeu sphérique 28 de l'articulation à coussinet 26, par exemple un ou plusieurs éléments d'amortissement 105 sont disposés dans une partie de la coque de l'articulation à coussinet 101. Tant que le dispositif de retenue de la semelle pivote autour d'un plan qui est essentiellement parallèle à la surface d'appui 50, ce pivotement est influencé uniquement par le ressort de précontrainte des dispositifs de libération 12.

Au contraire, une contrainte est appliquée au dispositif de retenue de la semelle en direction de l'appareil de sport 3, si au contraire une contrainte qui tend à faire pivoter le dispositif 8 de retenue de la semelle conformément à la flèche 49, ce mouvement de pivotement est amorti dans le cas où il est prévu des éléments d'amortissement 105 réalisés par exemple en un matériau élastomère à rappel élastique automatique constitué par une matière plastique et/ou par des caoutchoucs. En fonction des caractéristiques d'élasticité de cet élément d'amortissement 105, il est également possible, dans le cas de contraintes intenses correspondantes, de densifier cet élément d'amortissement au moyen du bras 69 de la sphère lors du pivotement en direction de la flèche 49, suffisamment fortement pour obtenir un angle de pivotement qui permet l'écartement de la pointe de la chaussure ou d'une pointe de chaussure par rapport à l'appareil de sport 3. A la place de cet élément d'amortissement ou en supplément on peut cependant également prévoir un dispositif de détachement 52, qui commande, au moyen d'un ressort réglable ou de sa caractéristique, l'amortissement et le déplacement de détachement du dispositif 8 de retenue de la semelle lors de pivotements autour de l'axe transversal conformément à la flèche 49.

La liberté de déplacement des bras 68, 69 de la sphère est fixée en fonction des trajets d'amortissement et de débattement, que limite le mouvement maximal du dispositif 8 de retenue de la semelle lors du pivotement autour de l'axe vertical 56 ainsi que lors des pivotements autour de l'axe transversal 51. En fonction de l'espace libre désiré pour ces mouvements de pivotement, une hauteur 106 ou une largeur 107 de l'allure de la courbe périphérique du passage peut être orientée, d'une manière pouvant être choisie librement, dans les trois directions de l'espace, pour limiter par exemple le pivotement de la mâchoire avant autour de l'axe transversal 51 lorsque le mouvement d'écartement par basculement augmente autour de l'axe vertical 56 ou inversement. La détermination de cette allure de courbe pour le guidage des bras 68, 69 de la sphère doit être fixé conformément aux exigences requises et aux lois de la cinématique pour le spécialiste de ce domaine, sur la base de calculs ou d'essais et ne requiert par conséquent aucune explication détaillée. Ce qui est essentiel, c'est qu'il faut dimensionner une hauteur 106 des passages 70 au moins avec une taille telle que le dispositif 8 de retenue de la semelle est retenu à partir d'une position de retenue 54 représenté par une ligne en trait plein, dans laquelle la pointe de la chaussure 2 est retenue dans le dispositif de retenue de la semelle, et peut pivoter vers le haut de telle sorte que le bord de la chaussure 2 qui entoure la pointe de la chaussure ou le dispositif 38 de retenue de la semelle, soit libéré et que ce dernier puisse se détacher du dispositif de liaison 1.

Au lieu d'utiliser des éléments d'amortissement 105 il est naturellement également possible qu'une partie de la coque de l'articulation, associée à l'articulation à coussinet 101, puisse être utilisée pour limiter le mouvement de rotation autour du centre 34 de l'articulation 26 à coussinet de cette partie de la coque de l'articulation, puisse être également repoussée, par l'intermédiaire d'un élément de contrainte, avec une force de précontrainte de préférence réglable, dans le reste de la coque 29 de l'articulation ou de la partie 30 ou 31 de la coque d'articulation.

Les exemples de réalisation représentent des variantes de réalisation possibles du dispositif de liaison, et à ce stade, on notera que l'invention n'est pas limitée à des variantes de réalisation représentées de façon particulière, mais que, au contraire, différentes combinaisons des différentes variantes de réalisation entre elles sont possibles et que cette possibilité de variante est basée sur l'enseignement des connaissances techniques fourni par la présente invention, dans le cadre des connaissances du spécialiste de cette technique. Il est également possible que la portée de la protection s'applique à toutes les variantes de réalisation imaginables qui sont possibles sur la base de combinaisons de détails individuels des variantes de réalisation représentées et décrites.

Pour être complet, il faut ici indiquer pour terminer que pour une meilleure compréhension de l'agencement du dispositif de liaison, on a représenté ce dernier ou ces constituants en partie non à l'échelle et/ou à plus grande échelle et/ou à plus petite échelle.

Les différentes formes de réalisation représentées sur les figures 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8; 9, 10; 11, 12; 13, 14; 15; 16, 17; 18, 19, 20 font l'objet de solutions indépendantes selon l'invention, dont les buts et les avantages peuvent être tirés de la description des figures et de leur description détaillée.

Liste des références 1 Dispositif de liaison 2 Chaussure 3 Appareil de sport 4 Pointe de chaussure Mâchoire avant 6 Zone du talon 7 Mâchoire arrière 8 Dispositif de retenue de la semelle 9 Dispositif de retenue de la semelle Ressort de précontrainte 11 Ressort de précontrainte 12 Dispositif de libération 13 Dispositif de libération 14 Bloc de support Bloc de support 16 Plaque de support de la fixation 17 Axe longitudinal 18 Vis de réglage 19 Ressort de poussée Butée 25 21 Ressort hélicoïdal 22 Guide longitudinal 23 Vis de réglage 24 Partie du dispositif de retenue de la semelle 25 Partie du dispositif de retenue de la semelle 26 Articulation à coussinet 27 Articulation à coussinet 28 Moyeu sphérique 29 Coque de l'articulation Partie de la coque de l'articulation 31 Partie de la coque de l'articulation 32 Plan de division 33 Diamètre 34 Centre Moyen de liaison 36 Section de sphère 37 Section de calotte sphérique 38 Angle d'ouverture 39 Dispositif de guidage Moyens de fixation 41 Distance en hauteur 42 Face supérieure 43 Partie saillante de la semelle 44 Angle d'ouverture Partie de retenue antagoniste 20 46 Ressort de précontrainte 47 Coulisseau 48 Voie de guidage 49 Flèche 50 Surface d'appui 51 Axe transversal 52 Dispositif de détachement 53 Dispositif de détachement 54 Position de retenue Position de détachement 56 Axe vertical 57 Elément d'affichage 58 Aiguille 59 Elément d'amortissement Ressort 61 Organe de réglage 62 Butée 63 Vis de réglage 64 Plan Voie de guidage 66 Voie de guidage 67 Diamètre 68 Bras de la sphère 69 Bras de la sphère Passage 15 71 Largeur 72 Diamètre 73 Ouverture 74 Partie centrale 75 Bras d'appui 76 Axe de détachement 77 Bras d'appui 78 Organe de réglage 79 Bille Voie de coulisse 81 Moyens de fixation 82 Coulisseau 83 Elément d'amortissement 84 Rebord à déclic Axe de rotation 86 Surface 87 Rayon de la sphère 88 Fente 89 Surface Section de sphère 91 Section de sphère 92 Face supérieure 93 Centre 94 Distance Axe de rotation 10 96 Distance 97 Axe 98 Angle d'inclinaison 99 Rainure 100 Hauteur 101 Articulation à coussinet 102 Section de sphère 103 Section de calotte sphérique 20 104 Bras de retenue Elément d'amortissement

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de liaison entre une chaussure et un appareil de sport en forme de planche, notamment fixation de ski, comportant une mâchoire avant pouvant être associée à la pointe de la chaussure et une mâchoire arrière, pouvant être associée à une zone du talon de la chaussure, ces mâchoires comportant respectivement des dispositifs de retenue de semelle, agencés pour coopérer avec la chaussure et entre lesquels la chaussure est serrée avec une force de précontrainte, qui peut être appliquée par l'intermédiaire d'un ressort de précontrainte, et comportant un dispositif de libération, qui est disposé entre le dispositif de retenue de la semelle et un bloc de support de la mâchoire avant et de la mâchoire arrière, pour le dispositif de retenue de la semelle, et un dispositif d'articulation, qui est disposé entre le dispositif de retenue de la semelle et le bloc de support, solidaire du ski, de la mâchoire avant pour supporter avec possibilité de rotation relative dans au moins deux directions de l'espace perpendiculaires entre elles, dont l'une est orientée perpendiculairement à une surface d'appui du bloc de support s'appliquant sur l'appareil de sport en forme de planche, caractérisé en ce qu'un dispositif d'articulation est formé entre le bloc de support (14,15) et le dispositif (8,9) de retenue de la semelle ou au moins une partie (24,25) du dispositif de retenue de la semelle, à l'aide d'au moins une articulation à coussinet (26,27,101).

2. Dispositif de liaison selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de libération (12,13) est disposé à l'extérieur de l'espace intérieur, logeant une section de sphère (36,102), d'une coque (29) de l'articulation à coussinet (26,27,101).

3. Dispositif de liaison selon l'une ou l'autre 35 des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le dispositif (8,9) de retenue de la semelle et/ou au moins une partie (24,25) de retenue de la semelle peut pivoter par rapport au bloc de support (14,15) autour d'un axe transversal (51) qui s'étend parallèlement à la surface d'appui (47) et perpendiculairement à un axe longitudinal.

4. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'entre les parties réciproquement mobile de l'articulation à coussinet (26,27,101) est disposé un autre dispositif de détachement (52,53) servant à positionner, amortir et/ou libérer le mouvement de pivotement du dispositif (8,9) de retenue de la semelle et/ou au moins une partie (24,25) de retenue de la semelle autour de l'axe transversal (51).

5. Dispositif de liaison selon la revendication 4, caractérisé en ce que le dispositif de libération (12,13) forme simultanément le dispositif de détachement (52,53) pour le dispositif (8,9) de retenue de la semelle et/ou au moins une partie (24,25) de retenue de la semelle.

6. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'une articulation à coussinet (26,27) est associée à chacune des deux parties du dispositif de retenue de la semelle, des deux côtés de l'axe longitudinal (17) du dispositif de liaison (1).

7. Dispositif de liaison selon la revendication 6, caractérisé en ce que les centres des sections de sphère (36), qui sont associées aux deux parties (24,25) du dispositif de retenue de la semelle des articulations à coussinet (26,27) sont disposés sur un axe transversal (51).

8. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que les dispositifs (8,9) de retenue de la semelle ou les parties (24,25) des dispositifs de retenue de la semelle sont reliés par l'intermédiaire de bras (68,69) reliés à la sphère aux sections de sphère (36) des articulations à coussinet.

9. Dispositif de liaison selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'un dispositif de guidage (39) comprenant un moyen de blocage (40) est disposé entre les bras (68, 69) de la sphère des articulations à coussinet (26, 27, 101) et les dispositifs (8, 9) de retenue de la semelle ou les parties (24, 25) du dispositif de retenue de la semelle, et que le dispositif (8,9) de retenue de la semelle ou les parties (24,25) du dispositif de retenue de la semelle peuvent être réglés et fixés au moyen de ce dispositif de guidage (39) par rapport aux sections de sphère (36) dans la direction longitudinale de l'axe vertical (56).

10. Dispositif de liaison selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'un dispositif de guidage (39) comportant un moyen de blocage (40) est disposé entre les bras (68,69) de la sphère des articulations à coussinet (26,27,101) et les dispositifs (8,9) de retenue de la semelle ou les parties (24,25) du dispositif de retenue de la semelle et que le dispositif (8,9) de retenue de la semelle ou les parties (24,25) du dispositif de retenue de la semelle peuvent pivoter et être fixés autour de l'axe vertical (56) par l'intermédiaire de ce dispositif de guidage (39) par rapport aux sections de sphère (36).

11. Dispositif de liaison selon la revendication 2 ou l'une quelconque des revendications dépendantes de la revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif de libération (12) ou son ressort de précontrainte (12,13) est disposé à l'extérieur d'un axe qui passe par le centre (34) de la section de sphère (36), avec l'axe s'étendant en direction de l'axe longitudinal (17), en direction de la partie saillante du dispositif de retenue de la semelle.

12. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le dispositif de libération (12,13) ou son ressort de précontrainte (10,11) sont disposés en étant inclinés par rapport à l'axe longitudinal.

13. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le dispositif de libération (12,13) ou son ressort de précontrainte (10,11,46) est disposé concentriquement à une parallèle à l'axe longitudinal (17), qui passe par le centre (37) de l'articulation à coussinet associée à la partie respective (24,25) du dispositif de retenue de la semelle.

14. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que les dispositifs de libération (12,13) sont disposés sur des bras d'appui qui s'étendent à partir des articulations à coussinet (26,27) dans la direction opposée à celle des surfaces d'application du dispositif (8,9) de retenue de la semelle pour la chaussure (2).

15. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que les dispositifs de libération (12,13) pour le dispositif (8,9) de retenue de la semelle sont orientés parallèlement à l'axe transversal (51) et que des ressorts de précontrainte (46) prennent appui, par leurs extrémités tournées l'une vers l'autre, sur un bras de retenue (104), qui est relié à la coque (29) de l'articulation et s'étend le long de l'axe longitudinal (17) qui passe par le centre du dispositif de liaison (1).

16. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu'un ressort de précontrainte (10,11) du dispositif de libération (12,13) est situé à une distance en hauteur par rapport à une surface d'appui (50) du dispositif de liaison (1), qui est supérieure à celle d'un axe passant par le centre (34) du moyeu (28) sphérique des articulations à coussinet (26,27) et est parallèle à l'axe longitudinal (17).

17. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce qu'un ressort de précontrainte (10,11) des dispositifs de libération (12,13) est disposé concentriquement à un axe qui est parallèle à l'axe longitudinal (17) et passe par le centre du moyeu sphérique (28) des articulations à coussinet (26,27).

18. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que le dispositif de libération (12,13) ou son ressort de précontrainte (11,12) prend appui par l'intermédiaire d'un élément coulissant (47) sur le dispositif (8,9) de retenue de la semelle ou sur la partie (24,25) du dispositif de retenue de la semelle.

19. Dispositif de liaison selon la revendication 18, caractérisé en ce que l'élément coulissant (47) des dispositifs de libération (11,12) prend appui dans une voie de glissement ou de guidage qui s'étend approximativement parallèlement à l'axe vertical (56).

20. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 18 ou 19, caractérisé en ce que l'élément coulissant (47) est agencé sous la forme d'un corps de roulement, par exemple une bille ou un cylindre.

21. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 20, caractérisé en ce que la coque (29) de l'articulation est constituée par plusieurs parties (30,31).

22. Dispositif de liaison selon la revendication 21, caractérisé en ce qu'un plan de division (32) de la coque de l'articulation est disposé dans un plan vertical parallèle à l'axe longitudinal (17).

23. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 21 ou 22, caractérisé en ce qu'un plan 35 de division de la coque (29) de l'articulation est disposé dans un plan vertical parallèle à l'axe transversal (51).

24. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 21 à 23, caractérisé en ce que le plan de division (32) de la coque (22) de l'articulation est disposé dans un plan parallèle à la surface d'appui (50).

25. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 21 à 24, caractérisé en ce que les parties (30,31) de la coque de l'articulation sont reliées entre elles par l'intermédiaire de moyens de liaison (35).

26. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 25, caractérisé en ce que le dispositif (8,9) de retenue de la semelle est guidé par l'intermédiaire d'une voie de guidage (59,60) de manière à pouvoir pivoter autour de l'articulation à coussinet (26,27,101), dans un plan (58) parallèle à la surface d'appui (47).

27. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 26, caractérisé en ce que l'une des parties de l'articulation à coussinet (26,27,101) est formée par un moyeu sphérique (28) et l'autre partie de l'articulation est formée par une coque (29) de l'articulation, l'une des deux parties étant reliée de façon fixe au bloc de support (14,15) solidaire du ski.

28. Dispositif de liaison selon la revendication 27, caractérisé en ce que le moyeu sphérique (28) est formé par une section de sphère (36, 102), qui possède une hauteur (66) qui est supérieure au rayon de la sphère et est inférieure au diamètre (33) de la section de sphère.

29. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 27 ou 28, caractérisé en ce que la coque (29) de l'articulation est formée par une section de calotte sphérique (37), dont la hauteur (66) est supérieure à un rayon (67) de la sphère, mais est inférieure à une hauteur de la section de sphère (36,102) du moyeu sphérique (28).

30. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 27 à 29, caractérisé en ce que le rayon du moyeu sphérique est inférieur au rayon (67) de la section de calotte sphérique (37).

31. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 27 à 30, caractérisé en ce que le moyeu sphérique (28) est divisé en plusieurs secteurs, par au moins une rainure radiale (99), au moins sur une partie de la hauteur de la section de sphère (36,102).

32. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 27 à 31, caractérisé en ce qu'au moins une partie (24,35) du dispositif de retenue de la semelle peut être réglée et fixée par rapport à une partie centrale (62) du dispositif (8,9) de retenue de la semelle, pourvue du moyeu sphérique (28) ou de la coque (29) de l'articulation, dans une direction perpendiculaire à la surface d'appui (47).

33. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 27 à 32, caractérisé en ce qu'au moins une partie (24,25) du dispositif de retenue de la semelle peut pivoter par rapport à un axe perpendiculaire à la surface d'appui (47) et/ou être réglée ou fixée par rapport à la partie centrale (62) du dispositif (8,9) de retenue de la semelle, qui est pourvu du moyeu sphérique (28) ou de la coque (29) de l'articulation.

34. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 33, caractérisé en ce que le dispositif de détachement (52,53) est associé respectivement à une partie (24,25) d'un dispositif (8,9) de retenue de la semelle.

35. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 34, caractérisé en ce que le dispositif de détachement (52,53) prend appui sur un côté, tourné à l'opposé de la surface d'appui (50) du dispositif (8,9) de retenue de la semelle ou d'une partie (24,25) du dispositif de retenue de la semelle et est orienté parallèlement à un axe vertical (56).

36. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 35, caractérisé en ce que le dispositif de détachement (52,53) comprend un élément d'amortissement et/ou un ressort (60), dont la caractéristique d'amortissement ou de déclenchement est réglable au moyen d'un organe de réglage (61).

37. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 36, caractérisé en ce qu'un dispositif de détachement (52,53) et/ou son ressort (60) sont orientés approximativement parallèlement à l'axe longitudinal (17) du dispositif de liaison (1), et prend appui dans la zone de l'axe médian longitudinal du dispositif de liaison, par l'intermédiaire d'un bras d'appui (77) sur le dispositif (8, 9) de retenue de la semelle ou sur la partie (24,25) du dispositif de retenue de la semelle ou sur une partie centrale (74) du dispositif (8,9) de retenue de la semelle.

38. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 37, caractérisé en ce que la voie de guidage (59,60) est formée par une autre articulation à coussinet (101) et que les centres (34) des moyeux sphériques (28) des deux articulations à coussinet sont disposés sur un axe de pivotement perpendiculaire à une surface d'appui (50).

39. Dispositif de liaison selon la revendication 38, caractérisé en ce que l'axe de pivotement des moyeux sphériques des deux articulations à coussinet est incliné de 0,01 à 20 , de préférence de 5 à 10 par rapport à la perpendiculaire à la surface d'appui, en sens opposé, à partir de la surface d'application de la chaussure sur le dispositif de retenue de la semelle.

40. Dispositif de liaison selon l'une quelconque 35 des revendications 38 ou 39, dépendantes de la revendication 21, caractérisé en ce que les coques (29) des deux articulations à coussinet (26,27,101), sont formées par les parties (30,31) des coques des articulations et qu'un plan de division des parties des coques des articulations est relié fermement au dispositif (8,9) du dispositif de retenue de la semelle, par l'intermédiaire d'un embout de moyeu, en passant par le centre des deux sections de calottes sphériques (37,103) ou par les sections sphériques (36,102) des moyeux sphériques (28).

41. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 38 à 40, dépendantes de la revendication 21, caractérisé en ce que les coques (29) des articulations sont équipées d'une voie de guidage (65,66) pour le bras (68,69) lié à la sphère, à savoir un passage (70), et qu'une partie de la périphérie du passage forme la voie de guidage (59,60) pour le dispositif (8) de retenue de la semelle.

42. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 38 à 41, dépendantes de la revendication 21, caractérisé en ce que le plan, qui passe par le centre du moyeu sphérique, est réglable en direction de la partie de la coque des articulations, disposées dans le bout du moyeu, en direction de ce dernier.

43. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 38 à 42, dépendantes de la revendication 21, caractérisé en ce que la partie (30,31) de la coque de l'articulation est repoussée à force contre le reste de la coque (29) de l'articulation par l'intermédiaire d'un élément de précontrainte possédant une force de précontrainte de préférence préréglable.

44. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des revendications 38 à 43, dépendantes de la revendication 21, caractérisé en ce qu'un élément d'amortissement (105), notamment un élément d'amortissement en caoutchouc et/ou en matière plastique pouvant être le siège d'un rappel élastique automatique, est disposé entre la partie réglable (30,31) de la coque de l'articulation et le moyeu sphérique (28).