FR2879690A1 - Verin actionnable par la pression d'un fluide pressurise, notamment dispositif de serrage a genouillere - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un vérin actionnable par la pression d'un fluide pressurisé, notamment en mode pneumatique, dans lequel un piston relié à une tige peut être animé de mouvements linéaires par sollicitation au moyen d'un fluide pressurisé, par exemple dispositif de serrage à genouillère actionnable par un fluide pressurisé, en particulier pour la construction de carrosseries dans l'industrie de l'automobile.Ledit vérin, se présentant notamment comme un dispositif de serrage (1) à genouillère, comporte des dispositifs de verrouillage réalisés sous la forme de clapets antiretour (28, 29) logés dans les parois (21) d'un cylindre (3), ou d'un fond (38) dudit cylindre.

Description

-DESCRIPTION-

La présente invention se rapporte à un vérin actionnable par la pression d'un fluide pressurisé, notamment en mode pneumatique, dans lequel un piston relié à une tige peut être animé de mouvements linéaires par sollicitation au moyen d'un fluide pressurisé, par exemple à un dispositif de serrage à genouillère actionnable par un fluide pressurisé, en particulier pour la construction de carrosseries dans l'industrie de l'automobile, ou à un dispositif de pivotement, de rivetage, ou de centrage et d'ablocage, la tige de piston pouvant entraîner des parties d'un dispositif, par exemple un bras de serrage, une broche de centrage, des griffes d'ablocage ou des parties d'un dispositif de pivotement, comportant des dispositifs de verrouillage enclenchables et déclenchables qui, si besoin est, empêchent un mouvement involontaire de la tige de piston, ainsi que de parties de transmission et de charges devant être entraînées par ladite tige.

Un dispositif de serrage à genouillère est antérieurement connu d'après le modèle d'utilité DE-U-297 13 944.4 émanant de la déposante. Dans ce cas, les dispositifs de verrouillage sont matérialisés par des billes ou des barillets regroupé(e)s dans une cage, qui peuvent être pressé(e)s contre la surface de l'enveloppe extérieure de la tige de piston, afin d'interdire un déplacement axial de ladite tige. Dans des installations modernes de production et de soudage, en particulier dans l'industrie de l'automobile, cela peut s'avérer nécessaire pour prévenir une dissociation involontaire du bras de serrage de pièces, en cas de chute de pression; voire également lorsque les dispositifs de serrage à genouillère doivent demeurer en position de blocage, pour la durée d'un week-end ou lors d'un remplacement d'équipe, et lorsqu'il doit être absolument assuré qu'une telle baisse de pression, aussi modeste soit- elle, ne se traduise pas par une quelconque variation de l'effet de serrage.

Le mémoire du modèle d'utilité susmentionné propose également des dispositifs de verrouillage pouvant être pressés contre la surface de l'enveloppe cylindrique du cylindre.

Un dispositif du type considéré est connu, de la déposante, d'après le mémoire du modèle d'utilité DE-U l -201 05 949.5. Dans ce dispositif, des systèmes de verrouillage enclenchables et déclenchables sont agencés sur le pourtour de la tige de piston et coopèrent mécaniquement avec cette dernière, ladite tige étant entourée coaxialement et annulairement par une sorte de cage destinée à un corps de roulement conçu comme un corps de blocage, ladite cage étant composée, pour l'essentiel, d'une bague de blocage immobilisée sur la tête de serrage ou sur le cylindre, et munie d'une échancrure qui est destinée aux corps de blocage, ceinture annulairement la tige de piston et se rétrécit coniquement par rapport à celle-ci; d'un piston de ventilation agissant sur les corps de blocage et pouvant accomplir une course dans la direction axiale de ladite tige; et d'une bague de contre-appui qui est disposée du côté de la bague de blocage tourné à l'opposé du piston de ventilation, est réalisée comme un piston élastique et peut être sollicitée en permanence, par une force élastique, en direction des corps de blocage.

Un autre agencement structurel, décrit dans le modèle d'utilité susmentionné publié antérieurement, est caractérisé par le fait que les systèmes de verrouillage englobent des corps de roulement entourant annulairement la tige de piston, lesdits corps étant logés dans des cages, sachant que la cage de chacun des systèmes de verrouillage se lo compose, pour l'essentiel, d'une bague de blocage respectivement immobilisée sur la tête de serrage et sur le cylindre, et respectivement pourvue d'évidements ou d'un interstice destiné(s) aux corps de blocage, entourant annulairement la tige de piston, et se rétrécissant coniquement et continûment vis-à-vis de cette dernière; d'un piston respectif de ventilation, agissant sur lesdits corps de blocage et pouvant effectuer une course dans la direction axiale de la tige de piston; et d'une bague de contre-appui disposée du côté de la bague de blocage tourné à l'opposé du piston respectif de ventilation, réalisée sous la forme d'un piston élastique et pouvant être sollicitée en permanence, par une force élastique, en direction des corps de blocage. Les angles de conicité (cc) des deux systèmes de verrouillage sont alors dirigés l'un vers l'autre de façon telle que les évidements ou interstices des bagues de blocage, respectivement dotés d'un faible diamètre, se trouvent à distance en visà-vis, et que les deux pistons de ventilation, ceinturant eux aussi la tige de piston coaxialement et annulairement, soient interposés entre les deux bagues de contre-appui, à distance l'un de l'autre, en pouvant accomplir une course dans la direction axiale de ladite tige.

Ainsi, dans l'agencement structurel antérieurement connu et décrit ci-avant, chaque système de verrouillage comprend respectivement, pour l'essentiel, une bague de contre-appui conçue comme un piston élastique, un piston de ventilation et une bague de blocage, ces pièces ceinturant à chaque fois la tige de piston, annulairement et coaxialement. La bague de blocage est immobilisée axialement et radialement, tandis que le piston élastique et le piston de ventilation peuvent respectivement accomplir une course limitée dans la direction de l'axe longitudinal de la tige de piston. Le piston de ventilation et, respectivement, la bague de contreappui ou le piston élastique glissent sur la tige, tandis que la bague de blocage entoure ladite tige avec jeu radial et accuse, sur son côté tourné vers la surface de l'enveloppe extérieure de ladite tige, un rétrécissement conique par rapport à ladite surface extérieure lisse. Dans le cas de la configuration comportant deux systèmes de verrouillage ainsi réalisés, les parties des bagues de blocage qui présentent un rétrécissement conique exempt d'inflexions, c'est-à-dire ininterrompu, se font mutuellement face par leurs cônes et sont disposées à distance axiale les unes des autres, les deux pistons de ventilation étant agencés pour accomplir une course axiale limitée en présence de cette distance axiale séparant lesdites bagues de blocage.

De ce fait, grâce à une admission d'air comprimé sollicitant également le piston entraînant la tige, cela offre la possibilité d'imprimer au piston de ventilation, dans le sens axial, un mouvement tel qu'il sollicite en permanence, vers une position de déverrouillage, les corps de blocage conçus comme des corps de roulement (billes, barillets, cylindres) et logés dans le cône de la bague de blocage agencé avec jeu vis-à-vis de la surface de l'enveloppe extérieure de la tige de piston, si bien que lesdits corps ne peuvent pas venir en prise, avec effet de blocage, lors du déplacement de ladite tige dans les deux directions de course.

Dans la configuration comprenant deux systèmes de verrouillage, il est avantageusement possible d'admettre l'air comprimé entre les deux pistons de ventilation afin de solliciter simultanément ces derniers, par l'intermédiaire d'un seul et même canal, vers la position de déverrouillage des corps de blocage qui leur sont associés.

Le piston élastique exerce en revanche une sollicitation, vers une position de verrouillage, sur des corps de blocage revêtant notamment la forme de billes, de barillets ou d'organes analogues; ainsi, en cas de chute de la pression du fluide pressurisé, lesdits corps viennent immédiatement se coincer dans le cône de la ou des bague(s) de blocage, c'est-à-dire qu'ils instaurent une coopération mécanique entre le cône considéré de la bague de blocage et la surface de l'enveloppe extérieure de la tige de piston, de sorte que cette dernière est momentanément immobilisée dans sa position axiale respective et ne peut plus être animée d'aucun mouvement.

La configuration comprenant deux systèmes de verrouillage dispose non seulement d'une double sûreté, mais il est également assuré, dans le même temps, que la tige de piston soit immobilisée momentanément par coopération mécanique lorsque la pression du fluide pressurisé chute, quelle que soit la direction dans laquelle ladite tige se meut précisément. Les pistons élastiques ont alors pour effet d'assurer que les ressorts de pression, qui les sollicitent, repoussent aussitôt le piston de ventilation considéré, et que les corps de blocage soient enfoncés dans l'interstice annulaire à rétrécissement conique, en vue d'établir ensuite la coopération mécanique souhaitée entre la tige de piston et la bague de blocage respective. Les corps de blocage et ladite tige peuvent être trempés dans une certaine région et consister, respectivement, en de l'acier ou en un alliage d'acier.

D'autre part, en cas de sollicitation du ou des piston(s) de ventilation par la pression correspondante du fluide pressurisé, les corps de blocage sont immédiatement extraits de l'interstice annulaire du cône par l'intermédiaire du piston de ventilation, en surmontant la force élastique agissant sur le piston élastique considéré, de sorte que la tige de piston peut se mouvoir sans entrave dans la direction axiale.

Le verrouillage et le déverrouillage de l'un des systèmes de verrouillage, ou des deux, s'opèrent ainsi automatiquement par commande séquentielle assurée par la pression du fluide pressurisé, sans que le dispositif de serrage à genouillère doive être démantelé après la défaillance de systèmes de verrouillage, ou que de quelconques pièces doivent être démontées.

De même, les dimensions extérieures du dispositif de serrage à genouillère ne 1 o réclament ni accroissement, ni modification par rapport à des dispositifs connus de ce genre, car les pistons de ventilation et les pistons élastiques peuvent être aisément intégrés à l'intérieur de la tête de serrage ou à l'intérieur du couvercle associé au cylindre, voire dans le couvercle du cylindre prévu dans le présent cas, en particulier dans des évidements axiaux et radiaux. Le raccord destiné à l'air comprimé peut, lui aussi, être prévu dans cette zone, y compris le canal d'amenée de l'air comprimé vers la chambre de ventilation.

Moyennant un faible encombrement, les corps de roulement peuvent aussi être directement interposés, d'une part, entre la surface de l'enveloppe extérieure de la tige de piston et, d'autre part, entre la bague de blocage et les pistons élastique et de ventilation.

L'état de la technique est également illustré par les documents DE- B-22 22 686 et DE-31 30 942.9.

La déposante connaît déjà également des dispositifs de serrage à genouillère dans lesquels l'articulation à genouillère ne peut atteindre aucune position de point mort proprement dite, étant donné que la tête de serrage présente une configuration curviligne dans la région déjà affectée à ladite position de point mort. Si la délivrance d'énergie, en particulier la délivrance d'air comprimé accuse une défaillance dans de tels dispositifs de serrage à genouillère, il peut advenir, dans le cas le plus grave, que le bras de serrage se dissocie et que des charges serrées, par exemple des tôles de carrosseries, effectuent une translation ou une chute, car de tels dispositifs n'autorisent aucun verrouillage résultant du fait que l'articulation à genouillère excède le point mort haut, et donc aucun verrouillage du bras de serrage.

Dans un vérin du type considéré, l'invention a pour objet d'assurer par des moyens simples, également en cas de défaillance de l'énergie, que le bras de serrage d'un dispositif de serrage à genouillère ne puisse pas se déplacer; ou, pour le cas où les enseignements conformes à l'invention sont appliqués à des dispositifs autres que ceux décrits en introduction, que le piston ou la charge ne puisse pas se déplacer par inadvertance, qu'il s'agisse de la position de serrage ou de la position de libération.

Conformément à l'invention, l'objet recherché est atteint par le fait que les dispositifs de verrouillage sont réalisés sous la forme de clapets antiretour logés dans des parois du cylindre, ou du fond dudit cylindre.

Conformément à l'invention, un déplacement involontaire du piston, dans son cylindre, est fiablement empêché par l'intermédiaire des clapets antiretour. Un clapet de ce genre peut être respectivement affecté à chaque direction de mouvement dudit piston. Cela permet d'interdire à coup sûr par des moyens simples, précisément grâce à l'implantation de deux clapets antiretour, un relâchement ou un mouvement involontaire du piston et donc, par exemple, la dissociation involontaire d'un levier de serrage équipant un dispositif de serrage à genouillère ou un dispositif similaire. En conséquence, la solution conforme à l'invention se prête également, en particulier, à des dispositifs dans lesquels l'articulation à genouillère ne peut atteindre aucune position de point mort proprement dite étant donné que, par exemple, ladite articulation est guidée par l'intermédiaire d'une courbe, et ne peut jamais atteindre une position de point mort.

D'autres agencements structurels conformes à l'invention sont décrits ci-après.

Une forme de réalisation particulièrement avantageuse se caractérise par le fait qu'un clapet antiretour respectif est de préférence affecté à chacune des chambres chambre de tension ou chambre de rappel formées par le cylindre et par le piston guidé, dans ledit cylindre, à coulissement longitudinal et de manière étanche; et par le fait que la chambre dudit cylindre, respectivement soumise à une pression, est, de préférence, préservée d'une déperdition de pression grâce à un clapet antiretour.

Les clapets antiretour peuvent être commodément logés dans une paroi du cylindre attenante à la tête de serrage. Lesdits clapets peuvent être disposés dans le fond du cylindre, ou bien dans la paroi latérale qui est tournée vers la tête de serrage et est traversée par la tige de piston.

Les réalisations mentionnées en dernier lieu se prêtent à un agencement des clapets antiretour avec faible encombrement. Les dimensions de dispositifs de ce genre, par exemple de dispositifs de serrage à genouillère, ne sont nullement accrues ou modifiées par les dispositions des clapets antiretour, ce qui s'applique notamment lorsque lesdits clapets se trouvent dans le fond du cylindre.

Dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention, les clapets antiretour peuvent être agencés coaxialement l'un à l'autre, ainsi que sur des côtés diamétralement opposés du fond du cylindre.

De même, il est particulièrement avantageux que la tête de serrage soit constituée d'un alliage d'aluminium ou de magnésium, et que le cylindre consiste en une matière plastique.

De préférence, chaque clapet antiretour est muni d'une pièce d'actionnement manuel conçue pour être manoeuvrée de l'extérieur et au moyen de laquelle le corps obturateur peut être commandé vers une position d'ouverture, en s'opposant à la force de rappel d'un élément élastique.

Lorsque le cylindre et la tête de serrage sont respectivement constitués d'une matière plastique adéquate, et d'un alliage d'aluminium ou de magnésium, cela confère une haute robustesse moyennant un poids modeste. De la sorte, par exemple, le cylindre peut pareillement être fabriqué selon le procédé de moulage par injection, ou un procédé similaire, en une matière plastique appropriée exempte de décoloration et résistant, dans la mesure requise, aux fluides se présentant en service, par exemple en du polyuréthane opposant également, en particulier, une résistance aux huiles et aux graisses. La configuration de section transversale du cylindre ne joue alors aucun rôle. Par exemple, il est possible de fabriquer un cylindre de configuration "ovalisée aplatie", expression par laquelle il convient d'entendre une forme cylindrique possédant en coupe transversale perpendiculairement à son axe longitudinal, au moins sur la paroi extérieure et également, de préférence, sur la paroi intérieure balayée par le piston, une configuration différant de la forme circulaire. Par exemple, une telle forme cylindrique à ovale aplati peut être constituée de côtés longitudinaux s'étendant parallèlement l'un à l'autre et reliés l'un à l'autre, sur les petits côtés, par une courbe ou un arc de cercle. Bien entendu, le piston équipé de ses garnitures d'étanchement est adapté à la configuration de section transversale, de telle sorte qu'il ne puisse également pas se gauchir dans le cylindre.

L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemple nullement limitatif, en regard de la figure partiellement schématique du dessin annexé.

Le dessin illustre l'invention appliquée à un dispositif de serrage 1 à genouillère. Ce dispositif se compose, de manière classique, d'une tête de serrage 2 et d'un cylindre 3 se rattachant coaxialement à ladite tête 2, à l'une des faces extrêmes de cette dernière.

La tête de serrage 2 peut être constituée de deux coques de boîtier (non représentées) reposant l'une sur l'autre avec étanchéité dans le plan de séparation, ce qui exclut, dans une large mesure, une pénétration de crasse et d'humidité dans un espace interne 4. Les parties, par exemple les moitiés du boîtier de la tête 2, peuvent alors être solidarisées amoviblement par l'intermédiaire de vis non illustrées, en étant cependant reliées fonctionnellement l'une à l'autre d'un seul tenant.

Une articulation 5 à genouillère logée dans l'espace interne 4 de la tête de serrage 2 est accouplée avec mobilité pivotante, par l'intermédiaire d'un tenon 6, à une tige 7 de piston. Au moyen d'un tenon 8 et d'une patte 9, l'articulation 5 est accouplée à un axe de pivotement 10 qui fait corps avec le boîtier et sur lequel un bras de serrage 11 est également monté avec mobilité pivotante, dans une direction A ou B considérée. Le bras 11 peut coopérer avec une contre-butée non illustrée, par exemple un "arbre de Noël" sur lequel sont placées des pièces adéquates, par exemple des tôles de construction de carrosseries dans l'industrie de l'automobile, de manière à serrer lesdites pièces et à les solidariser ensuite, durablement, par soudage ponctuel, rivetage ou procédé analogue.

Sur l'une des faces de la tête de serrage 2, de préférence sur la face postérieure, il est prévu une fente longitudinale 12 s'étendant dans la direction d'un axe longitudinal 13 de la tige 7 de piston et à travers laquelle est engagée, avec effet d'étanchement, une Io cassette 14 présentant des capteurs 15 et 16 amortis par une lamelle 17, de sorte que des positions de fermeture et d'ouverture du bras de serrage 11 peuvent être déterminées, en mode indirect, à partir de la position de la tige 7. Par l'intermédiaire d'une fiche 18 appropriée ou d'un conducteur 19, les signaux peuvent être transmis à un panneau d'affichage adéquat, par exemple à un écran de visualisation occupant une position éloignée. Cela permet de surveiller des chaînes de production complètes, et de les inclure dans une commande séquentielle.

La tige 7 de piston traverse un perçage 20 d'une paroi 21 du cylindre 3 et son étanchéité est assurée, dans cette zone, par une garniture d'étanchement 22.

La référence numérique 24 désigne un piston dont l'étanchéité est assurée par des garnitures d'étanchement 25 dans la direction de l'axe longitudinal de la tige 7, c'est-à-dire dans une direction X ou Y considérée, et qui est logé dans le cylindre 3 de manière étanche, avec faculté de coulissement longitudinal.

Le piston 24 forme, avec les parois correspondantes du cylindre 3, une chambre de tension 26 et une chambre de rappel 27 rendues étanches l'une vis-à-vis de l'autre.

Un fluide pressurisé, en particulier de l'air comprimé, doit être délivré en alternance de part et d'autre, de manière commandée, tant à la chambre de tension 26 qu'à la chambre de rappel 27. La délivrance s'opère par l'intermédiaire de clapets antiretour 28 et 29 respectifs, dont les corps obturateurs respectifs 30 et 31 sont contraints élastiquement vers une position de fermeture. Les corps 30 et 31 des clapets 28 et 29 sont contraints vers une position d'obturation par un élément respectif 32 ou 33 à ressort de pression. Les corps 30 et 31, ainsi que leurs éléments élastiques 32 et 33, sont logés avec mobilité dans une chambre respective d'obturation 34 ou 35. La chambre d'obturation 34 est raccordée à la chambre de tension 26 par l'intermédiaire d'un canal 36 et la chambre d'obturation 35 est raccordée, par l'intermédiaire d'un canal 37 pratiqué dans un fond 38 du cylindre, à un canal 39 qui s'étend dans la paroi dudit cylindre 3 et débouche, par un tronçon de canal, dans la chambre de rappel 27.

Si besoin est, les deux corps obturateurs 30 et 31 peuvent être commandés vers une position d'ouverture par un coulisseau 40 ou 41 respectif, au moyen d'une pièce respective 42 ou 43 d'actionnement manuel, si bien que soit la chambre de tension 26, soit la chambre de rappel 27, peut être ventilée par actionnement manuel des clapets 28 et 29.

Les pièces 42 et 43 traversent une chambre respective de raccordement 44 ou 45; elles sont guidées à coulissement longitudinal limité dans ces zones, par un renflement en forme de piston, dans la direction de l'axe longitudinal de la chambre 44 ou 45 considérée, en traversant le perçage du siège d'obturation; et elles peuvent agir par leur appendice sur le corps obturateur 30 ou 31 considéré, en opposition à la force de rappel de l'élément élastique 32 ou 33, et commander ledit corps 30 ou 31 vers la position de fermeture.

La chambre de raccordement 44 et la chambre de raccordement 45 peuvent être reliées de manière commandée, respectivement par l'intermédiaire d'un conduit 46 et d'un conduit 47, à une source appropriée de fluide pressurisé, par exemple à une source d'air comprimé (non illustrée). Les conduits 46 et 47 sont en liaison d'écoulement avec les chambres 45 et 44, respectivement au moyen d'un canal 48 et d'un canal 49. Lesdits canaux 48 et 49 se trouvent dans le fond 38 du cylindre, qui se présente comme une paroi dudit cylindre et peut être réalisé sous la forme d'un couvercle pouvant être rapporté par vissage. Si, par exemple, de l'air comprimé est délivré au conduit 46, cet air parcourt l'interstice annulaire jouxtant le coulisseau 40 et pousse le corps obturateur 30 vers la position d'ouverture, en s'opposant à la force de rappel de l'élément élastique 32. Le fluide pressurisé emprunte ensuite le canal 36, parvient dans la chambre de tension 26, sollicite le piston 24 et imprime, de la sorte, un coulissement à la tige 7 dans la direction Y, ce qui se traduit par un mouvement pivotant du bras de serrage 11 dans la direction A, comme cela est représenté sur le dessin. Sous l'action du fluide pressurisé, le corps obturateur 31 est simultanément contraint vers la position d'ouverture.

En revanche, si l'on inverse la délivrance de fluide pressurisé, en particulier la délivrance d'air comprimé, et si l'on sollicite le conduit 47 par du fluide pressurisé, ce dernier afflue dans la chambre de raccordement 45 dans laquelle est logé un piston guidé à coulissement longitudinal, de manière étanche, qui subdivise ladite chambre 45 en deux compartiments rendus mutuellement étanches. Dans ce cas, le fluide pressurisé traverse le siège d'obturation, sollicite le corps obturateur 31 et déplace ce dernier vers la position d'ouverture, en opposition à la force de rappel de l'élément élastique 33, de sorte que ledit fluide pressurisé peut affluer, en passant par le canal 37, dans le canal 39 à partir duquel il peut pénétrer dans la chambre 27 du cylindre.

La délivrance du fluide pressurisé et notamment de l'air comprimé, à l'une ou l'autre des chambres 26 et 27 du cylindre, peut être intégrée dans une commande séquentielle en ce sens que les signaux, provenant des capteurs 15 et 16, peuvent être transmis à une commande centrale qui sollicite ensuite les dispositifs correspondants de serrage à genouillère, de la manière mentionnée, par du fluide pressurisé et notamment par de l'air comprimé, en vue de mouvoir le piston 24 dans la direction X ou Y, c'est-à-dire soit vers une position de relâchement, soit vers une position de tension du bras de serrage 11.

Il ressort clairement que les clapets antiretour 28 et 29 peuvent être agencés to diamétralement à l'opposé et avec faible encombrement, dans le fond 38 du cylindre, sans aucune modification des autres particularités structurelles, notamment sans modifications apportées aux cotes extérieures d'un dispositif de serrage à genouillère, ce qui s'applique également aux canaux individuels qui ne sont absolument pas visibles de l'extérieur, abstraction faite des trous de raccordement des conduits 46 et 47 qui, par exemple, peuvent être adéquatement munis de taraudages ou usinages similaires, pour pouvoir y raccorder le conduit d'alimentation en énergie.

Sur la figure du dessin annexé, les références numériques suivantes sont apparentes: 1 dispositif de serrage à genouillère 2 tête de serrage 3 cylindre 4 espace interne articulation à genouillère 6 tenon de la tige de piston 7 tige de piston 8 tenon 9 patte axe de pivotement, faisant corps avec le boîtier 11 bras de serrage 12 fente longitudinale 13 axe longitudinal de la tige de piston 14 cassette capteur 16 capteur 17 lamelle 18 fiche 19 conducteur de signaux perçage 21 paroi 22 garniture d' étanchement 23 garniture d'étanchement 24 piston garniture d'étanchement 26 chambre de tension 27 chambre de rappel 28 clapet antiretour 29 clapet antiretour corps obturateur 31 corps obturateur 32 élément élastique 33 élément élastique 34 chambre d'obturation chambre d'obturation 36 canal 37 canal 38 fond du cylindre 39 canal coulisseau 41 coulisseau 42 pièce d'actionnement manuel 43 pièce d'actionnement manuel 44 chambre de raccordement chambre de raccordement 46 conduit 47 conduit 48 canal 49 canal A direction du pivotement du bras de serrage 11 B direction du pivotement du bras de serrage 11 X direction de la course du piston 24 et de la tige 7 Y direction de la course du piston 24 et de la tige 7 Il va donc de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au vérin décrit et représenté, sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (6)

-REVENDICATIONS-

1. Vérin actionnable par la pression d'un fluide pressurisé, notamment en mode pneumatique, dans lequel un piston relié à une tige peut être animé de mouvements linéaires par sollicitation au moyen d'un fluide pressurisé, par exemple dispositif de serrage à genouillère actionnable par un fluide pressurisé, en particulier pour la construction de carrosseries dans l'industrie de l'automobile, ou dispositif de pivotement, de rivetage, ou de centrage et d'ablocage, la tige de piston pouvant entraîner des parties d'un dispositif, par exemple un bras de serrage, une broche de centrage, des griffes d'ablocage ou des parties d'un dispositif de pivotement, comportant des dispositifs de verrouillage enclenchables et déclenchables qui, si besoin est, empêchent un mouvement involontaire de la tige de piston, ainsi que de parties de transmission et de charges devant être entraînées par ladite tige, vérin caractérisé par le fait que les dispositifs de verrouillage sont réalisés sous la forme de clapets antiretour (28, 29) logés dans des parois (21) du cylindre (3), ou du fond (38) dudit cylindre.

2. Vérin selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'un clapet antiretour respectif (28 ou 29) est affecté à chacune des chambres chambre de tension (26) ou chambre de rappel (27) formées par le cylindre (3) et par le piston (24) guidé, dans ledit cylindre, à coulissement longitudinal et de manière étanche; et par le fait que la chambre (26, 27) dudit cylindre, respectivement soumise à une pression, est préservée d'une déperdition de pression grâce à un clapet antiretour (28 ou 29).

3. Vérin selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que les clapets antiretour (28 ou 29) sont logés dans une paroi (21) du cylindre (3) attenante à la tête de serrage (2).

4. Vérin selon la revendication 1 ou l'une quelconque des suivantes, caractérisé par le fait que les clapets antiretour (28 ou 29) sont agencés coaxialement l'un à l'autre, ainsi que sur des côtés diamétralement opposés du fond (38) du cylindre.

5. Vérin selon la revendication 1 ou l'une quelconque des suivantes, caractérisé par le fait que la tête de serrage (2) consiste en un alliage d'aluminium ou de magnésium, et le cylindre (3) consiste en une matière plastique.

6. Vérin selon la revendication 1 ou l'une quelconque des suivantes, caractérisé par le fait que chaque clapet antiretour (28, 29) est muni d'une pièce (42, 43) d'actionnement manuel conçue pour être manoeuvrée de l'extérieur et au moyen de laquelle le corps obturateur (30, 31) peut être commandé vers une position d'ouverture, en s'opposant à la force de rappel d'un élément élastique (32, 33).