FR2878167A1 - Dispositif de fixation d'une chaussure adaptee a la marche sur une planche de glisse - Google Patents

Abstract

Dispositif de fixation avant d'une chaussure sur une planche de glisse comprenant une mâchoire liée à un dispositif comprenant un mécanisme de déclenchement, caractérisé en ce que la mâchoire comprend une barre de fixation présentant une surface d'appui en pente vers le haut et une base maintenue en contact avec le dispositif, par une liaison permettant une rotation latérale et verticale de la mâchoire par rapport au dispositif.Chaussure de sport apte à être fixée sur une planche de glisse, comprenant une semelle comportant un trottoir arrière pour être fixé par la mâchoire d'une talonnière, caractérisée en ce que la semelle comprend une zone évidée, un élément de fixation présentant une forme en V orientée vers l'avant de la chaussure, le creux de la forme en V étant approximativement centré sur la largeur de la chaussure, positionné vers l'avant de la chaussure et placé au-dessus de la zone évidée.

Description

L'invention concerne un dispositif de fixation déclenchable pour planche

de glisse, que nous appèlerons aussi plus simplement "fixation", pour fixer une chaussure sur une planche de glisse tout en permettant sa libération

quand elle subit des efforts supérieurs à un certain seuil, pour des raisons de sécurité. Plus précisément, l'invention porte sur une butée d'une telle fixation, sur une chaussure compatible avec cette butée, et sur un système fixation-chaussure. Elle porte aussi sur un ensemble de systèmes fixations-chaussures dont les chaussures représentent l'ensemble des pointures existantes. Elle est particulièrement adaptée aux fixations de ski.

Une fixation de ski conventionnelle se compose d'une talonnière et d'une butée avant, disposées sur un ski, comportant des mâchoires qui coopèrent avec des trottoirs arrière et avant prévus sur les semelles des chaussures de ski. Ces mâchoires sont reliées à des mécanismes complexes pour mettre en oeuvre les fonctions de déclenchement pour libérer la chaussure. Les chaussures de ski sont nécessairement rigides pour assurer un bon guidage du ski. Leurs semelles sont aussi rigides et s'étendent sur une longueur supérieure à celle de la chaussure puisqu'elles comprennent à chaque extrémité un trottoir. Un premier inconvénient de ces chaussures provient du fait qu'elles sont inadaptées à la marche à pied, du fait de ces semelles, ce qui gêne les déplacements quand les skis ne sont pas chaussés. Un second inconvénient de ces fixations provient du fait qu'elles dépendent de la pointure de la chaussure puisque leur écartement doit correspondre à la longueur de la chaussure, afin de coopérer avec ses trottoirs avant et arrière, ce qui en fait des dispositifs complexes. Un troisième inconvénient de ces fixations provient du fait qu'elles induisent un encombrement important sur une planche de glisse, puisqu'un dispositif est placé à l'avant et à l'arrière de la chaussure, ce qui est peu esthétique et gênant pour les planches de glisse dont la longueur peut être faible.

Un autre type de fixation de chaussure de ski a été proposé dans le brevet FR2794028. Cette solution repose sur des chaussures ayant une semelle dont la surface comporte à l'avant et à l'arrière des surfaces obliques facilitant la marche. La zone centrale de la semelle présente une creusure à fond plat et aux côtés de forme circulaire, dans laquelle sont fixées deux pièces métalliques en forme d'équerre constituant la première partie de la fixation. Ces pièces correspondent avec des organes de retenue en forme de dièdre appartenant à des dispositifs de fixation avant et arrière placés sur le ski. Cette solution présente les inconvénients suivants: elle nécessite une chaussure dont la semelle est complexe; - toute la fixation s'effectue à l'aide d'éléments disposés sous la semelle et le skieur n'a pas de repère visuel pour bien positionner son pied, ce qui rend la solution peu conviviale et peut entraîner des mauvaises fixations; -la fixation repose sur des dispositifs avant et arrière sur le ski d'un nouveau type, ce qui demande une rnodification très importante des dispositifs conventionnels existants; notamment, l'échappement de la chaussure à l'avant lors d'une chute en torsion ou vers l'arrière est réalisé selon une nouvelle approche. Le bénéfice de nombreuses années de mises au point de ces déclenchements très sensibles est perdu et cette solution risque de présenter des problèmes de fiabilité et de sécurité ; -une telle fixation ne répond pas au problème posé par la présence courante de neige collée sous la chaussure, appelée cale de neige.

Un objet de la présente invention consiste donc à proposer un nouveau dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse, qui ne 30 présente pas les inconvénients précédents.

Plus précisément, un premier objet de la présente invention consiste à proposer un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse à l'aide d'une chaussure mieux adaptée à la marche.

Un second objet de la présente invention consiste à proposer un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse peu encombrant.

Un troisième objet de la présente invention consiste à proposer un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse qui permet 10 une fixation même en présence d'une cale de neige.

Un quatrième objet de la présente invention consiste à proposer un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse plus simple.

Un cinquième objet de la présente invention consiste à proposer un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse permettant de garantir le bon positionnement du pied, fiable et sûr.

L'invention repose sur un dispositif de fixation avant d'une chaussure sur une planche de glisse comprenant une mâchoire liée à un dispositif comprenant un mécanisme de déclenchement, caractérisé en ce que la mâchoire comprend une barre de fixation présentant une surface d'appui en pente vers le haut et une base maintenue en contact avec le dispositif par une liaison permettant une rotation latérale et verticale de la mâchoire par rapport au dispositif.

Selon un premier mode d'exécution, la mâchoire est placée à l'arrière du dispositif et est maintenue en position de fixation par une liaison avec un tirant repoussé par un ressort du dispositif, et le dispositif comprend vers l'arrière une surélévation pour positionner la chaussure.

Selon un second mode d'exécution, le dispositif est placé à l'arrière de la mâchoire, qui est maintenue en contact sur une butée avant par un piston actionné par un ressort du dispositif. La mâchoire peut alors comprendre une surface avant partiellement cylindrique qui vient en appui sur une surface cylindrique de la butée avant.

Enfin, la mâchoire peut présenter un épaulement pour venir en appui contre un élément de fixation d'une chaussure.

L'invention porte aussi sur une chaussure de sport, apte à être fixée sur une planche de glisse, comprenant une semelle, comprenant un trottoir arrière pour être fixé par la mâchoire d'une talonnière, caractérisée en ce que la semelle comprend une zone évidée, un élément de fixation présentant une forme en V orientée vers l'avant de la chaussure, le creux de la forme en V étant approximativement centré sur la largeur de la chaussure, positionné vers l'avant de la chaussure et placé au-dessus de la zone évidée.

L'élément de fixation de la chaussure peut présenter une forme en V dont l'ouverture est comprise entre 15 et 35 millimètres et la profondeur entre 5 et 10 millimètres.

La distance entre l'extrémité du trottoir arrière et la pointe du V de l'élément de fixation de la semelle de la chaussure peut être comprise entrel9 et 24 centimètres.

La distance entre l'extrémité du trottoir arrière et la pointe du V de l'élément de fixation de la semelle de la chaussure peut être comprise entre 19 et 22 centimètres pour une pointure comprise entre 23.5 et 27.5 et entre 22 et 24 centimètres pour une pointure supérieure ou égale à 27. 5.

La semelle de la chaussure peut comprendre de plus deux zones rigides d'appui disposées longitudinalement de part et d'autre de la zone évidée, pour venir en appui sur une surface correspondante sur la planche de glisse.

La semelle peut aussi comprendre une zone avant courbée pour faciliter la marche.

Enfin, la semelle peut être en gomme, et l'élément de fixation et/ou les zones rigides en métal.

L'invention porte aussi sur un système de fixation-chaussure de sport pour fixer la chaussure sur une planche de glisse comprenant une talonnière et caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de fixation tel que décrit précédemment et en ce qu'il comprend une chaussure telle que décrite précédemment.

Enfin, l'invention porte aussi sur un ensemble de systèmes de fixationchaussure, comprenant un ensemble de chaussures telles que décrites précédemment de pointures différentes, caractérisé en ce que l'écartement entre la talonnière et le dispositif de fixation avant tel que décrit précédemment de l'ensemble des dispositifs de fixation correspondant à l'ensemble des chaussures de pointures différentes est constant et non réglable.

Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront 30 exposés en détail dans la description suivante de modes d'exécution particuliers faits à titre non-limitatifs en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: La figure 1 représente une vue latérale simplifiée d'une fixation selon un premier mode d'exécution de l'invention; la figure 2 représente une vue latérale simplifiée d'une coupe du premier mode d'exécution de l'invention; la figure 3 représente une vue de dessous simplifiée d"une coupe du premier mode d'exécution de l'invention; la figure 4 représente une vue en perspective simplifiée du dessous de la semelle d'une chaussure du premier mode d'exécution de l'invention; la figure 5a représente une vue en perspective d'un élément d'accrochage de la chaussure du premier mode d'exécution de l'invention; la figure 5b représente une vue en perspective d'un élément d'accrochage de la fixation du premier mode d'exécution de l'invention; la figure 5c représente une vue en perspective de la coopération des éléments d'accrochage de la chaussure el: de la fixation du premier mode d'exécution de l'invention; la figure 6 représente une vue de dessous simplifiée d'une coupe de la 20 fixation du premier mode d'exécution de l'invention dans une position de déclenchement latéral suite à une torsion; la figure 7 représente une vue latérale simplifiée d'une coupe de la fixation du premier mode d'exécution de l'invention dans une position de déclenchement lors d'une chute arrière; la figure 8 représente une vue latérale simplifiée en coupe A-A de la fixation du premier mode d'exécution de l'invention en présence d'une cale de neige; la figure 9 représente une vue de dessous simplifiée d'une coupe de la fixation du premier mode d'exécution de l'invention en présence d'une cale de neige; la figure 10 représente une vue latérale simplifiée d'une fixation selon un second mode d'exécution de l'invention; la figure 11 représente une vue de dessous simplifiée d'une coupe B-B d'une fixation selon un second mode d'exécution de l'invention; la figure 12 représente une vue latérale simplifiée d'une fixation selon un second mode d'exécution de l'invention dans une position de déclenchement latéral suite à une torsion; la figure 13 représente une vue de dessous simplifiée d'une coupe C-C d'une fixation selon un second mode d'exécution de l'invention dans une position de déclenchement latéral suite à une torsion; la figure 14 représente une vue de dessous simplifiée d'une coupe D-D d'une fixation selon un second mode d'exécution de l'invention dans une position de déclenchement latéral suite à une torsion; la figure 15 représente une vue latérale simplifiée d'une coupe d'une fixation selon un second mode d'exécution de l'invention dans une position de déclenchement lors d'une chute arrière.

L'invention repose sur des chaussures ayant une semelle particulière, comprenant un trottoir arrière conventionnel et pour le reste une forme non conventionnelle qui sera décrite plus loin, coopérant avec un dispositif lié à une planche de glisse composé d'un dispositif avant non conventionnel et d'une talonnière classique. Les figures 1 à 9 illustrent un premier mode d'exécution de l'invention sur lesquelles seules les parties avant de la semelle et du dispositif de fixation de la planche de glisse sont représentées, pour des raisons de clarté et de simplification des figures.

Comme illustré sur la figure 4, la semelle 1 de la chaussure comprend un élément de fixation ou d'accrochage 2, en métal, globalement rectangulaire dont un côté présente une forme en V 3 en retrait. Cet élément 2 traverse transversalement une zone évidée 6 longitudinale de la semelle de la chaussure et est fixé sous la semelle 1 de part et d'autre de cette zone évidée 6 par deux vis traversant des ouvertures latérales 4. Le creux de la forme en V 3 de l'élément 2 se trouve centré sur la largeur de la semelle, positionné et orienté vers l'avant et placé au- dessus de la zone évidée 6. La semelle 1 comprend aussi deux zones rigides 5, par exemple des plaques métalliques 5 ajoutées, réparties de part et d'autre de la zone évidée 6 de la semelle 1 dans un sens longitudinal de l'avant vers l'arrière, leur partie avant venant en appui contre l'élément de fixation 2. La semelle est globalement souple, en gomme, et présente une surface de roulement 7 à l'avant qui facilite la marche. La zone évidée 6 débute sur l'avant de la semelle et se prolonge sensiblement à l'arrière de l'élément de fixation 2 en direction de la zone du talon de la chaussure et permet d'évacuer vers l'arrière la neige qui s'accumulerait éventuellement contre l'élément de fixation 2, tout en permettant le chaussage, qui sera expliqué ci-après.

Le dispositif de fixation avant, positionné sur la planche de glisse, comprend un dispositif 10 lié à un organe de blocage ou mâchoire 11, placée en simple appui contre la surface arrière du dispositif 10. Cette mâchoire 11 est destinée à coopérer avec l'élément de fixation 2 de la semelle. Elle comprend une base 12 avec une ouverture dans laquelle se loge l'extrémité du tirant de déclenchement 16 qui sera décrit après. Elle comprend de plus un épaulement 13 destiné à venir en appui contre l'arête de l'élément de fixation 2 dans le creux de sa partie en V 3, et une barre de fixation comprenant une surface d'appui 14 qui se positionne sur l'élément de fixation 2, dans l'espace entre la zone évidée 6 de la semelle et l'élément de fixation 2, quand la chaussure est chaussée, comme représenté aux figures 1 à 3. Cette coopération entre les éléments 2 et 11 est aussi illustrée à la figure 5c. La mâchoire 11 repose donc sur une extrémité de largeur étroite, comprenant les éléments 13 et 14, qui est bloquée dans le creux du V de l'élément 2. Cette petite dimension permet de définir avantageusement un élément de fixation 2 sur la chaussure de petite taille et peu encombrant, dont l'ouverture du V est comprise entre 15 et 35 millimètres et la profondeur comprise entre 5 et 10 millimètres. Cette partie en V peut avoir une forme légèrement arrondie. Cette géométrie de la partie en V 3 de l'élément de fixation 2 ainsi que celle de la partie extrême 13 et 14 de la mâchoire 11 permet de définir un bon compromis entre le maintien de la coopération entre ces deux éléments et l'échappement de la chaussure dans le cas d'un déclenchement. La base 12 de la mâchoire 11 a une largeur permettant le fonctionnement de la fonction de déclenchement par sa rotation, comme cela est détaillé ci-après en relation avec la figure 6.

Pour l'opération de chaussage, l'utilisateur pose son piecl sur la planche de glisse et avance sa chaussure jusqu'en butée contre la mâchoire 11. La forme en V de l'élément de fixation 2 permet un guidage et un centrage automatique de la mâchoire 11 sur la chaussure et assure son bon positionnement au skieur, malgré la non visualisation de cette première phase du chaussage. La seconde phase correspond au positionnement du talon dans la talonnière: cette opération est facile et conviviale puisqu'elle se fait visuellement comme dans le cas des solutions conventionnelles.

La mâchoire 11 comprend une rotule 15, intégrée dans l'ouverture de sa base 12, liée à un tirant 16 dont l'extrémité avant 17 comprime un ressort 18 compris dans un espace 19 du dispositif 10. La compression du ressort 18 est réglable par une vis 20, qui agit directement sur l'extrémité 17 du tirant 17 en appui sur le ressort 18. Le dispositif 10 comprend de plus une surélévation 21 pour définir une surface d'appui destinée à la réception des plaques métalliques 5 de la semelle. Dans la configuration de fixation d'une chaussure, la semelle repose donc sur trois petites surfaces d'appui: un appui avant central au niveau de la surface 14 de la mâchoire 11 et deux appuis arrière entre les plaques 5 et la surélévation 21, dont l'écartement garantit une bonne stabilité.

Ce dispositif permet d'assurer le déclenchement latéral de la fixation. Dans le cas d'une torsion exercée sur la chaussure, la mâchoire 11 subit un effort tendant à sa rotation. Comme cela est représenté sur la figure 6, la paroi latérale de la mâchoire 11 prend appui sur l'embase du dispositif selon un axe 22 qui définit un axe de rotation. Quand l'effort de torsion exercé dépasse un certain seuil, l'effort transmis sur le tirant 16 est suffisant pour vaincre la force du ressort 18 de manière à obtenir une rotation de la chaussure qui dégage l'élément 2 de la semelle de la mâchoire 11.

De manière semblable, dans le cas d'une chute arrière, un effort vers le haut est exercé sur la mâchoire 11 qui a tendance à entraîner une rotation de la mâchoire 11 autour d'un axe 23 au contact de l'embase du dispositif 10, pouvant entraîner la libération de la chaussure au-delà d'un certain seuil.

Les figures 8 et 9 représentent la fixation dans une configuration où une cale de neige 24 est collée sous au moins une des plaques 5 métalliques sous la chaussure et/ou sur la fixation elle-même. Comme leur surface est petite, ce phénomène est réduit au minimum. Toutefois, même en présence d'une telle cale de neige, la fixation reste possible avec les mêmes performances. En effet, dans un tel cas, la chaussure reste positionnée dans un plan au-dessus du niveau normal, défini par la surélévation 21, et la mâchoire ne peut pas descendre jusqu'à positionner son épaulement 13 contre l'élément de fixation 2. Toutefois, la longueur de la barre de fixation de la mâchoire 11 est suffisante pour maintenir la surface 14 en appui sur la partie en V 3 de l'élément 2. De plus, comme cette surface 14 présente une pente vers le haut, quels que soient les points d'appui précis de cette surface 14 sur la partie en V 3, la mâchoire 11 vient dans tous les cas se loger vers le fond du V de l'élément de fixation pour exercer ainsi toujours d'une part un appui vertical qui maintient l'avant de la chaussure contre la planche de glisse et d'autre part deux appuis latéraux qui provoquent un blocage latéral, du fait de sa pente coopérant avec la partie en V 3, qui empêche un glissement ou jeu latéral de l'élément 2 et donc de la chaussure.

Les figures 10 à 15 représentent un second mode d'exécution de l'invention. Les mêmes références sont utilisées pour des mêmes éléments ou équivalents.

La semelle 1 reste identique à celle du rnode d'exécution précédent. Le dispositif 10 est positionné sous la semelle, entre la mâchoire 11 et la talonnière, non représentée. II comprend de plus une butée avant 25 qui sert d'appui à la mâchoire 11. La mâchoire 11 comprend une surface avant partiellement cylindrique 26, qui est en appui contre une surface cylindrique 27 correspondante de la butée avant 25. Elle comprend de plus une surface arrière 28 dans sa partie basse sur laquelle vient en appui un piston 29 poussé par un ressort 18 du dispositif 10, dont la force peut être réglée par une vis 20. En configuration de fixation et pour le chaussage, la mâchoire 11 se comporte de la même manière que dans le premier mode d'exécution.

Dans une phase de torsion représentée aux figures 12 à 14, l'effort transmis par la chaussure a tendance à entraîner la rotation de la mâchoire 11 par un glissement de sa surface 26 contre la surface 27 de la butée 25. Le piston 29 est alors comprimé par la mâchoire 11 et s'oppose à cette rotation. Toutefois, au-delà d'un certain seuil, l'effort de torsion est suffisamment fort pour entraîner la rotation de la mâchoire, tout en repoussant le piston 29, de sorte d'obtenir le déclenchement de la fixation.

La figure 15 illustre le déclenchement de la fixation dans le cas d'une chute arrière. La mâchoire a tendance à tourner autour d'un axe 23, contact entre la mâchoire 11 et la butée avant 25, tout en repoussant le piston 29.

Selon l'invention, le dispositif sur la planche de glisse n'est plus directement lié à la pointure de la chaussure. Il est possible de choisir une distance constante entre la talonnière et la butée avant de la fixation pour toutes les chaussures. Par exemple, une telle distance correspondant avec une chaussure dont la distance d, illustée sur la figure 14, entre le trottoir arrière du talon et la pointe du V de l'élément de fixation 2 est constante pour toutes les pointures et de valeur comprise entre 19 et 24 centimètres convient bien. En variante, il est possible de choisir deux distances d différentes, une qui sera utilisée pour toutes les petites pointures et l'autre pour toutes les grandes pointures. Par exemple, une distance d d'environ 19.5 centimètres convient bien à une chaussure de pointure comprise entre 23.5 et 27.5 et une distance d d'environ 23 centimètres convient bien à une chaussure de pointure supérieure ou égale à 27.5.

Un ensemble de dispositifs de fixation et de chaussures de toutes pointures sera donc très simple, car les dispositifs de fixation pourront avoir un écartement identique et constant, sans besoin de réglage, entre la talonnière et la butée avant pour plusieurs chaussures de pointures différentes, voire pour toutes les chaussures.

Finalement, la solution selon l'invention présente les avantages suivants: -elle est basée sur une chaussure dont la semelle est relativement souple, à l'exception d'éléments rigides de faible surface, et dont la surface avant est souple et courbée pour définir une surface de roulement.

Cette chaussure convient donc mieux à la marche que les chaussures conventionnelles; - elle permet un rapprochement sensible entre la talonnière et le dispositif de fixation avant, ce qui réduit la surface nécessaire pour disposer les éléments de fixation sur la planche de glisse. Elle est donc peu encombrante. En remarque, le second mode d'exécution atteint un encombrement réduit au maximum; - elle permet d'obtenir une fixation même en présence d'une cale de neige, cette fixation restant de plus sans jeu -elle est plus simple car la chaussure présente une semelle très simple. De plus, le dispositif de fixation sur la planche de glisse n'est plus directement lié à la pointure de la chaussure et ne nécessite plus obligatoirement des dispositifs de réglage. Il peut être possible de choisir la même distance entre la talonnière et la butée avant de la fixation pour toutes les chaussures. En variante, il est possible de choisir plusieurs distances différentes, chacune d'entre elles s'appliquant à un ensemble de chaussures de pointures différentes; elle permet un chaussage convivial et facile car il suffit de faire glisser l'avant de la chaussure et de positionner visuellement le trottoir arrière dans la talonnière; -elle est fiable et sûre car le déclenchement de la fixation utilise en partie des méthodes de déclenchement déjà validées.

Claims (14)

Revendications

1. Dispositif de fixation avant d'une chaussure sur une planche de glisse comprenant une mâchoire (11) liée à un dispositif (10; 10, 25) comprenant un mécanisme de déclenchement, caractérisé en ce que la mâchoire (11) comprend une barre de fixation présentant une surface d'appui (14) en pente vers le haut et une base (12) maintenue en contact avec le dispositif (10; 10, 25), par une liaison permettant une rotation latérale et verticale de la mâchoire (11) par rapport au dispositif (10).

2. Dispositif de fixation avant d'une chaussure sur une planche de glisse selon la revendication 1, caractérisé en ce que la mâchoire (11) est placée à l'arrière du dispositif (10) et est maintenue en position de fixation par une liaison avec un tirant (16) repoussé par un ressort (18) du dispositif (10), et en ce qu'il comprend vers l'arrière une surélévation (21) pour positionner la chaussure.

3. Dispositif de fixation avant d'une chaussure sur une planche de glisse selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif (10) est placé à l'arrière de la mâchoire (11), qui est maintenue en contact sur une butée avant (25) par un piston (29) actionné par un ressort (18) du dispositif (10).

4. Dispositif de fixation avant d'une chaussure sur une planche de glisse selon la revendication 3, caractérisé en ce que la mâchoire (11) comprend une surface avant partiellement cylindrique (26) qui vient en appui sur une surface cylindrique (27) de la butée avant (25).

5. Dispositif de fixation avant d'une chaussure sur une planche de glisse 30 selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la mâchoire (Il) présente un épaulement (1:3) pour venir en appui contre un élément de fixation (2) d'une chaussure.

6. Chaussure de sport apte à être fixée sur une planche de glisse comprenant une semelle (1), comprenant un trottoir arrière pour être fixé par la mâchoire d'une talonnière, caractérisée en ce que la semelle (1) comprend une zone évidée (6), un élément de fixation (2) présentant une forme en V (3) orientée vers l'avant de la chaussure, le creux de la forme en V (3) étant approximativement centré sur la largeur de la chaussure, positionné vers l'avant de la chaussure et placé au-dessus de la zone évidée (6).

7. Chaussure de sport selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'élément de fixation (2) présente une forme en V dont l'ouverture est comprise entre 15 et 35 millimètres et la profondeur entre 5 et 10 millimètres.

8. Chaussure de sport selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que la distance entre l'extrémité du trottoir arrière et la pointe du V (3) de l'élément de fixation (2) de la semelle (1) de la chaussure est comprise entrel9 et 24 centimètres.

9. Chaussure de sport selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que la distance entre l'extrémité du trottoir arrière et la pointe du V (3) de l'élément de fixation (2) de la semelle (1) de la chaussure est comprise entre 19 et 22 centimètres pour une pointure comprise entre 23.5 et 27.5 et entre 22 et 24 centimètres pour une pointure supérieure ou égale à 27.5.

10. Chaussure de sport selon l'une des revendications 6 à 9, caractérisée en ce que la semelle comprend de plus deux zones rigides (5) d'appui disposées longitudinalement de part et d'autre de la zone évidée (6), pour venir en appui sur une surface correspondante sur la planche de glisse.

11. Chaussure de sport selon l'une des revendications 6 à 10, caractérisée en ce que la semelle (1) comprend une zone avant (7) courbée pour faciliter la marche.

12. Chaussure de sport selon l'une des revendications 6 à 11, caractérisée en ce que la semelle (1) est en gomme, et en ce que l'élément de fixation (2) et/ou les zones rigides (5) sont en métal.

13. Système de fixation-chaussure de sport pour fixer la chaussure sur une planche de glisse comprenant une talonnière et caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de fixation avant selon l'une des revendications 1 à 5 et en ce qu'il comprend une chaussure selon l'une des revendications 6 à 12.

14. Ensemble de systèmes de fixation-chaussure selon la revendication 13, comprenant un ensemble de chaussures selon l'une des revendications 6 à 12 de pointures différentes, caractérisé en ce que l'écartement entre la talonnière et le dispositif de fixation avant selon l'une des revendications 1 à 5 de l'ensemble des dispositifs de fixation correspondant à l'ensemble des chaussures de pointures différentes est constant et non réglable.