FR2877933A1 - Anses de levage tournantes et articulables - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif d'anses de levage tournantes et articulables ayant une pièce mâle en six pans (4) servant à la fois à visser la vis à six pans creux (3) et à mesurer son couple de serrage.Il est constitué par une chape à épaulement (1), tournante, d'une anse articulable (5) pivotante autour d'un axe, d'une vis de serrage (3) servant à bloquer une bague à épaulement (2) et d'une pièce mâle (4) en forme de six pans mâle ayant une gorge (13). Cette gorge (13) apporte une diminution de matière, définissant une section calculée pour se briser à la valeur exacte du couple de serrage recherché.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la manutention du levage de charge à l'aide d'élingues.

Description

La présente invention concerne un dispositif pour manutentionner des

charges, par des anses de levage, tournantes et articulables.

Les anses de levage tournantes et articulables existantes traditionnellement dans l'industrie sont constituées par une vis placée au dessus du point d'articulation, ce qui implique à la vis de supporter des efforts intensément plus grands que la valeur réelle du levage, ce qui augmente le danger de la rupture de la vis. La vis est généralement le point le plus faible du mécanisme de l'anse de levage. De plus les anses de levage existantes, du fait de cette configuration, ont un anneau généralement rond relativement très petit, empêchant le libre passage de tous les crochets des engins de levage tels que ceux des ponts ou treuils, ce qui oblige dans ce cas l'utilisation de manilles intermédiaires.

Au surplus, un point important, toutes les anses de levage ont une vis dont le couple de serrage ne peut être contrôlé, d'où un très grand danger dans la manutention.

Le dispositif, selon l'invention, permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet, selon une première caractéristique, une chape à épaulement. Cette chape a une assise d'épaisseur relativement basse mais suffisamment solide pour recevoir une bague à épaulement de hauteur légèrement plus grande que l'assise de la chape, afin que cette dernière puisse tourner librement.

La tête de la vis reposant sur la bague à épaulement appuie l'ensemble sur la pièce à manutentionner, rendant ainsi tout l'ensemble solidaire.

Ainsi la pièce annulaire, appelée étrier, devant recevoir le crochet du pont ou du treuil, sera de forme à la fois ovoïde et triangulaire, épousant ainsi la forme exacte des crochets et ce, quelles que soient leur dimension propre en liaison avec la force du pont ou du treuil. La force des crochets est généralement plus grande et donc différente de celle de la force de l'anse appropriée à soulever la charge. D'où l'intérêt de cette forme ovoïde et triangulaire de très grande dimension, permettant d'accepter toute une gamme de forces et de tailles des crochets. Un point important est également la forme de l'étrier selon la lettre Z .

Cette forme de la lettre I confère à cette pièce une résistance mécanique plus élevée grâce à son moment d'inertie très élevé pour un minimum de matière utilisée. De plus la section de la lettre Z de l'étrier peut recevoir dans les infractuosités des écritures en relief. Ces écritures peuvent indiquer la référence du fabricant, le numéro du plan, la qualité de l'acier ou alliage métallique, la charge utile, et tout autre renseignement nécessaire.

La tête de la vis à six pans creux, sera munie d'une pièce mâle amovible, en forme de six pans, entaillée en son milieu par une gorge. Cette pièce mâle en six pans a, en son milieu, une gorge circulaire dont le diamètre a été calculé en fonction de la qualité du métal qui la constitue. Cette gorge circulaire a la matière juste suffisante, pour la valeur requise du couple de serrage de la vis. Ainsi la matière constituant la gorge va se briser à la juste valeur recherchée. Cette gorge a un diamètre étudié de façon à ce que ce dernier corresponde à une section évaluée en millimètres carré.

Cette section sera fonction également de la résistance de l'acier ou de l'alliage métallique qui composera cette pièce mâle amovible en six pans, et sera étudiée pour se rompre à une valeur exacte et égale à celle du couple de serrage nécessaire au vissage de la vis. Et cela d'ailleurs sans apporter une diminution anormale de la valeur de la résistance propre de la vis.

Cette pièce mâle en six pans sera posée au moment du montage de l'anse de levage dans le creux des six pans de la vis. La partie inférieure de la pièce mâle en six pans étant bloquée dans le six pans creux de la vis, entraînera cette dernière lors de son vissage. La partie supérieure de la pièce mâle en six pans permettra de visser la vis à l'aide d'une simple clé plate à fourche. La gorge de la pièce en six pans étant une partie fragile par définition, se brisera sous l'effort du couple de serrage, à la valeur même, requise pour un bon vissage et serrage de la vis. La rupture de cette pièce mâle en six pans, étudiée à une juste valeur, n'entachera ou ne diminuera pas la valeur de la charge utile de levage de la vis, et donc de l'anse de levage.

Cette pièce mâle en six pans dépassant de la tête de la vis, servira comme tête hexagonale pour le vissage de la vis à l'aide d'une clé plate à fourche classique.

La pièce mâle en six pans ayant un espace de liberté dans le sens vertical nécessaire à sa fonction, ne pourra se déloger, quoique amovible de la tête de vis à six pans creux. Elle restera prisonnière dans sa course verticale par la partie arrondie et cylindrique de l'anneau d'articulation appelé étrier. Toutefois, une fois brisée, cette pièce mâle en six pans, pourra librement s'ôter de son espace grâce à la liberté de mouvement vertical prévu initialement.

La vis à six pans creux s'appuiera sur une bague à épaulement, la longueur de l'épaulement étant légèrement plus grande que l'assise de la chape, cette dernière tournera librement sur 360 autour de ladite bague.

La chape aura sur chacune de ses branches un épaulement assez large pour recevoir un axe d'articulation. L'orifice de cet axe en fin de partie de l'épaulement sera amoindrie, empêchant ce dernier de sortir et l'entrée de l'orifice sur le premier épaulement de la chape sera lui-même bloqué par une goupille élastique.

Ainsi on obtiendra un blocage simple de l'axe, ce qui confère à l'ensemble une simplification en évitant de percer à nouveau perpendiculairement à l'axe pour 10 y mettre des goupilles.

La chape possédera sur chacun de ses épaulements une gorge circulaire permettant l'insertion d'une bague portant les mentions des charges réelles à soulever. Sur les bagues on pourra également inscrire la valeur de l'angle d'articulation de l'étrier et la charge réelle que l'on peut soulever en fonction de cet angle.

De plus l'étrier, pourra posséder des ergots en forme de flèche. Ces ergots en forme de flèche permettent le repérage aisé pour une lecture plus facile donnant la valeur de l'angle orienté de l'étrier, et sa valeur correspondante de la charge utile, lisible sur les gorges circulaires.

Un point important est que l'assise de la tête de la vis à six pans creux bloquant la bague à épaulement, se trouve à un point le plus bas possible et le plus près de la pièce à soulever et, de surcroît, ce point le plus bas est très nettement en dessous du point d'articulation de l'étrier.

Le fait que la tête de la vis assise sur la bague à épaulement est à une hauteur très basse et en dessous du point d'articulation de l'étrier. Cela confère à l'ensemble une haute résistance car l'étrier ne fait pas sur la vis un bras de levier comme le ferait une pince arrache-clous.

La bague à épaulement peut envelopper la tête de la vis. Et cette bague à épaulement peut recevoir un évidement sur sa partie extérieure de façon à permettre une bonne protection d'un étiquetage. Cet étiquetage peut rappeler le diamètre de la vis, sa force développée et éventuellement le couple de serrage.

Les dessins annexés illustrent l'invention.

La figure 1 de la planche 1/3, représente en coupe, le dispositif de l'invention. La figure 2 de la planche 2/3, représente une coupe du dispositif de l'invention selon l'axe AA de la figure 1 de la planche 1/3 La figure 3 de la planche 3/3 est une coupe vue de dessus suivant l'axe BB de la figure 2 de la planche 2/3 La figure 4 de la planche 3/3 est une vue cavalière de la pièce mâle amovible en six pans.

En référence à ces dessins, le dispositif comporte une chape à épaulement (1) dont l'épaisseur de l'assise est suffisamment forte pour la valeur requise.

L'épaisseur de cette assise a une hauteur la plus basse possible compatible avec la 20 valeur de la résistance recherchée, et nécessaire à l'ensemble.

Le fait que la tête de la vis (3) assise sur la bague (2) est à une hauteur très basse et en dessous du point d'articulation (6) de l'étrier (5) ne fait pas sur la vis (3) un bras de levier comme le ferait une pince arrache-clous.

Une bague à épaulement (2) de hauteur légèrement plus haute que l'assise de la chape (1), permettra au moment de son blocage par la vis (3), de laisser pivoter librement la chape à épaulement (1).

La bague (2) est de hauteur plus grande que l'assise de la chape (1) et débouche en (8), ce qui permet le blocage de la vis (3) tout en permettant la libre rotation sur 360 de la chape à épaulement (1).

La bague à épaulement (2) peut recevoir un évidement sur sa paroi extérieure (15) de façon à permettre une bonne protection d'un étiquetage rappelant le diamètre de la vis (3) , sa force de levage, et éventuellement un rappel de la valeur du couple de serrage.

La vis (3) à six pans creux possède à l'intérieur de ses six pans, une pièce mâle en forme de six pans.

Cette pièce mâle (4) en six pans a, en son milieu, une gorge circulaire (13) dont le diamètre a été calculé en fonction de la qualité du métal qui la constitue.

Cette gorge circulaire a la matière juste suffisante, pour la valeur requise du couple de serrage de la vis. Ainsi la matière constituant la gorge va se briser à la juste valeur recherchée.

La vis (3) dans sa tête à six pans creux, recueille une pièce mâle en six pans (4) ayant en son milieu une gorge (13). Le diamètre de cette gorge (13) a été calculé en fonction de la qualité du métal qui constitue la pièce. Le diamètre de cette gorge (13) a été calculé pour être égal en matière juste suffisante à la valeur requise du couple de serrage.

Les anses de levage serrées par leur vis, doivent être serrées à une valeur précise du couple de serrage, il y a un risque si le couple de serrage est inconnu ou dépassé, et donc non mesuré. Le risque est énorme et peut affaiblir la vis et de ce fait, risquer un danger mortel, lors du soulèvement d'une charge.

La pièce (4), avec sa gorge (13) appropriée se brisera à la juste valeur du couple de serrage idéal, sans causer de préjudice à la vis de serrage ni à l'anse de levage.

La pièce mâle en six pans (4) va se briser à la juste valeur empêchant ainsi de serrer au delà de ce qui était prévu pour la vis (3). De plus cette pièce mâle amovible (4) reste imperdable parce que bloquée entre la tête de la vis (3) et le fond de l'étrier (5). Mais dès que la vis (3) a été serrée, la pièce mâle (4) se brisant, peut s'enlever facilement. La pièce mâle (4) en six pans entraînera la vis (3) dans son vissage, par sa partie mâle inférieure en six pans, grâce au vissage par une simple clé plate à fourche prenant sur la partie supérieure.

La chape à épaulement (1) permet à l'étrier de s'articuler grâce à un axe (6). 15 Cet axe (6) est maintenu dans les épaulements de la chape (1) grâce à l'orifice prévu à cet effet.

L'axe (6) est en butée parce que le trou de l'axe (6) est sur un côté (10) , plus petit que le diamètre de l'axe. L'entrée de l'axe (6) est bloquée par une simple goupille élastique (7) faisant ainsi un blocage simple de l'axe (6), ce qui confère à l'ensemble une simplification en évitant de percer à nouveau perpendiculairement à l'axe (6) pour y mettre des goupilles.

Les deux épaulements de la chape (1) ont une gorge (9) permettant de recevoir un étiquetage circulaire. L'étiquetage circulaire placé sur les gorges (9) indiquera la valeur réelle de la force utile à soulever en fonction même de la valeur variable de l'angle que prend l'étrier ou partie annulaire (5).

Ainsi la pièce annulaire, appelée étrier (5) devant recevoir le crochet du pont ou du treuil, sera de forme à la fois ovoïde et triangulaire, épousant ainsi la forme exacte des crochets et ce, quelles que soient leur dimension propre en liaison avec la force du pont ou du treuil. La force des crochets est généralement plus grande et donc différente de celle de la force de l'anse appropriée à soulever la charge. D'où l'intérêt de cette forme ovoïde et triangulaire de très grande dimension, permettant d'accepter toute une gamme de forces et de tailles des crochets.

L'étrier (5) est constitué par une anse (12) en forme de la lettre I . Cette forme de la lettre I confère à cette pièce une résistance mécanique plus élevée grâce à son moment d'inertie très élevé pour un minimum de matière utilisée.

Le fait que l'étrier (5) constitué par une anse (12) en forme de la lettre I peut recevoir dans les infractuosités des écritures en relief. Ces écritures peuvent indiquer la référence du fabricant, le numéro du plan, la qualité de l'acier ou alliage métallique, la charge utile, et tout autre renseignement nécessaire.

L'étrier (5) a des ergots (11) en forme de flèche. Ces ergots en fouine de flèche permettent le repérage aisé pour une lecture plus facile donnant la valeur de l'angle orienté de l'étrier (5), et sa valeur correspondante de charge utile, lisible sur les gorges circulaires (9) de la chape (1).

Les anses de levage serrées par leur vis, doivent être serrées à une valeur précise du couple de serrage, il y a un risque si le couple de serrage est inconnu ou dépassé, et donc non mesuré. Le risque est énorme et peut affaiblir la vis et de ce fait, risquer un danger mortel, lors du soulèvement d'une charge. La pièce (4), avec sa gorge appropriée se brisera à la juste valeur du couple de serrage idéal, sans causer de préjudice à la vis de serrage ni à l'anse de levage.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1 ) Anses de levage tournantes librement autour de la vis (3) et s'articulant autour d'un axe (6) de façon à s'orienter automatiquement selon la direction de l'effort de levage grâce à la vis (3) à six pans creux caractérisé par l'adjonction d'une pièce en six pans mâle ayant une gorge permettant de mesurer le couple de serrage.

2 ) Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la vis (3) dans sa tête à six pans creux, recueille une pièce mâle en six pans (4) ayant en son milieu une gorge (13), le diamètre de cette gorge (13) ayant été calculé en fonction de la qualité du métal qui constitue la pièce, ainsi le diamètre de cette gorge (13) a été calculé pour être égal en matière juste suffisante à la valeur requise du couple de serrage. La pièce mâle en six pans (4) va se briser à la juste valeur empêchant ainsi de serrer au delà de ce qui était prévu pour la vis (3). De plus cette pièce mâle amovible (4) reste imperdable parce que bloquée entre la tête de la vis (3) et le fond de l'étrier (5), dès que la vis (3) a été serrée, la pièce mâle (4) se brisant, peut s'enlever facilement.

3 ) Dispositif selon les revendications 1 et 2 caractérisé par le fait que la pièce mâle (4) en six pans logée dans la tête de la vis (3) entraîne cette dernière au vissage et, cela grâce à sa partie supérieure dépassant la tête de la vis et entraînée par l'utilisation d'une simple clé plate à fourche.

4 ) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par une chape tournante (1) autour d'une bague à épaulement (2) et débouchant de la chape (1), de façon à se fixer solidement par une vis à six pans creux (3) 5 ) Dispositif selon la revendication 1 et 2 caractérisé par le fait que la tête de la vis (3) assise sur la bague (2) est à une hauteur très basse et en dessous du point d'articulation (6) de l'étrier (5) ne fait pas sur la vis (3) un bras de levier comme le ferait une pince arrache- clous.

6 ) Dispositif selon les revendications 1, caractérisé par un étrier (5) pouvant s'articuler librement entre les épaulements de la chape (1), grâce à un axe (6). L'étrier (5) a un évidement suffisamment grand pour recevoir toutes sortes de crochets de levage et a une forme ovoïde et triangulaire appropriée à celle des crochets.

7 ) Dispositif selon la revendication 1 et 6, caractérisé par le fait ce que l'étrier (5) est constitué par une anse (12) en forme de la lettre I . Cette forme de la lettre Z confère à cette pièce une résistance mécanique plus élevée grâce à son moment d'inertie très élevé pour un minimum de matière utilisée.

8 ) Dispositif selon les revendications 1, 6 et 7 caractérisé en ce que l'étrier (5) constitué par une anse (12) en forme de la lettre I peut recevoir dans les infractuosités des écritures en relief. Ces écritures peuvent indiquer la référence du fabricant, le numéro du plan, la qualité de l'acier ou alliage métallique, la charge utile, et tout autre renseignement nécessaire.

9 ) Dispositif selon les revendications 1 et 4 caractérisé en ce que la chape (1) possède sur chacun de ses épaulements une gorge circulaire (9) permettant l'insertion d'une bague portant les mentions des charges réelles à soulever. Sur les bagues on pourra également inscrire la valeur de l'angle d'articulation de l'étrier (5) et la charge réelle que l'on peut soulever en fonction de cet angle.

10 ) Dispositif selon les revendications 6, 7 et 8, caractérisé en ce que l'étrier (5) peut posséder des ergots (11) en forme de flèche. Ces ergots en forme de flèche permettent le repérage aisé pour une lecture plus facile donnant la valeur de l'angle orienté de l'étrier (5), et sa valeur correspondante de charge utile, lisible sur les gorges circulaires (9).

11 ) Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par le fait que les épaulements de la chape (1) reçoivent un axe (6). L'axe (6) est en butée parce que le trou de l'axe (6) est sur un côté (10), plus petit que le diamètre de l'axe. L'entrée de l'axe (6) est bloquée par une simple goupille élastique (7) faisant ainsi un blocage simple de l'axe (6), ce qui confère à l'ensemble une simplification en évitant de percer à nouveau perpendiculairement à l'axe (6) pour y mettre des goupilles.

12 ) Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que la bague à épaulement (2) peut envelopper la tête de la vis (3). Et cette bague à épaulement (2) peut recevoir un évidement sur sa partie extérieure (15) de façon à permettre une bonne protection d'un étiquetage. Cet étiquetage peut rappeler le diamètre de la vis, sa force développée et éventuellement le couple de serrage.