FR2874950A1 - Element de coffrage isolant pour la realisation de murs en beton - Google Patents
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Abstract
L'élément de coffrage (1) isolant destiné au coulage de murs en béton comporte des premier (2) et second (3) panneaux sensiblement parallèles, comportant chacun une pluralité d'encoches transversales (7) disposées régulièrement et une pluralité d'encoches longitudinales (8). L'élément de coffrage (1) comporte une pluralité d'entretoises (4), comportant deux extrémités planes (12a, 12b) parallèles, reliées par une paroi centrale (13) perpendiculaire auxdites extrémités planes (12a, 12b) et s'engageant dans les encoches transversales (7) et longitudinales (8) des panneaux (2, 3). Chaque entretoise (4) comporte au moins une nervure de blocage (14), disposée dans un plan médian perpendiculaire à la paroi centrale (13) et aux extrémités planes (12a, 12b) en étant adjacente à une des extrémités planes (12a, 12b).
Description
Élément de coffrage isolant pour la réalisation de murs en béton Domaine technique de l'invention L'invention concerne un élément de coffrage isolant destiné au coulage de murs en béton comportant : - des premier et second panneaux sensiblement parallèles, chaque panneau comportant, au moins sur un premier chant longitudinal, une pluralité d'encoches transversales disposées régulièrement et au moins une encoche longitudinale, - une pluralité d'éléments de liaison transversaux comportant chacun des première et seconde extrémités planes parallèles, reliées par une paroi centrale perpendiculaire auxdites extrémités planes, les première et seconde extrémités planes et la paroi centrale s'engageant, respectivement, dans une des encoches longitudinales et dans une des encoches transversale des panneaux,- des moyens d'assemblage coopérant avec les encoches longitudinales de panneaux correspondants d'éléments de coffrage superposés.
État de la technique Dans le domaine du bâtiment, une méthode habituelle pour la construction de murs ou de parois en béton consiste à utiliser un élément de coffrage constitué par deux panneaux de coffrage, disposés parallèlement, entre lesquels est coulé le béton. Les panneaux de coffrage peuvent être d'un type réutilisable ou d'un type perdu. Dans le cas de panneaux de coffrage de type perdu, les panneaux ont généralement une fonction supplémentaire, par exemple, d'isolation. Pour contrer le phénomène de poussée, ou d'écartement des panneaux de coffrage, exercé par le béton lors de son refroidissement, il est connu d'insérer des éléments de liaison transversaux entre les panneaux de coffrage pour maintenir leur écart.
Une première solution connue consiste à mouler un élément de coffrage constitué de deux panneaux reliés par des entretoises. Dans ce cas, l'élément de coffrage constitue un seul bloc, réalisé dans une même matière, par exemple, du polystyrène. Cependant, un tel élément de coffrage s'avère peu résistant lors du refroidissement du béton et peu pratique à manipuler sur les chantiers, à cause de son volume relativement important.
Une autre solution connue consiste à mouler les panneaux de coffrage en insérant directement dans les moules des entretoises, par exemple métalliques, réalisées au préalable. Dans ce cas, l'élément de coffrage est plus solide, mais sa rigidité reste insuffisante lors du refroidissement du béton.
Le document FR-A-2807080 décrit un élément de coffrage comportant deux panneaux reliés par des agrafes souples, insérées dans des encoches réalisées dans les panneaux. L'élément de coffrage comporte aussi des règles d'assemblage, insérées dans des rainures longitudinales réalisées dans les panneaux, facilitant l'assemblage de deux éléments de coffrage superposés. Les agrafes sont constituées de deux extrémités planes parallèles, reliées par une paroi centrale déformable, perpendiculaire aux extrémités planes et sont insérées complètement à l'intérieur des panneaux. Les règles d'assemblage sont des traverses s'insérant dans les encoches longitudinales réalisées dans les panneaux de coffrage.
Cependant, un tel élément de coffrage pose des problèmes de coût, notamment à cause du nombre de pièces trop élevé nécessaire à sa réalisation, et des problèmes de rigidité lors du refroidissement du béton.
Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier à ses inconvénients et a pour objet la réalisation d'un élément de coffrage qui soit facile à monter et présentant une bonne rigidité lors du refroidissement du béton.
Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que l'élément de coffrage comporte une pluralité d'entretoises, constituant chacune simultanément un élément de liaison transversal et lesdits moyens d'assemblage, chaque entretoise comportant au moins une nervure de blocage, disposée dans un plan médian perpendiculaire à la paroi centrale et aux extrémités planes et adjacente à une des extrémités planes.
Selon un développement de l'invention, la nervure de blocage de chaque entretoise est agencée de part et d'autre de la paroi centrale en étant adjacente à chaque extrémité plane.
Selon un autre développement de l'invention, les chants longitudinaux de chaque panneau comportent des empreintes de forme complémentaire à chaque nervure de blocage des entretoises.
Selon un autre développement de l'invention, chaque entretoise comporte au moins une nervure secondaire, destinée à optimiser l'écoulement du béton et s'étendant dans le plan médian perpendiculaire à la paroi centrale et aux extrémités planes.
Selon un mode de réalisation préférentiel, les entretoises positionnées sur les chants longitudinaux supérieurs des panneaux sont décalées par rapport aux entretoises disposées sur les chants longitudinaux inférieurs des panneaux.
Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 représente un premier mode de réalisation d'un élément de coffrage selon l'invention. La figure 2 est une vue de dessous en perspective de l'élément de coffrage selon la figure 1. La figure 3 est une vue de face, en coupe selon l'axe B-B, d'une partie d'un panneau de l'élément de coffrage selon la figure 1. La figure 4 est une vue de dessus d'une partie du panneau selon la figure 3. La figure 5 représente un premier mode de réalisation d'une entretoise d'un élément de coffrage selon la figure 1.
Les figures 6 et 7 sont des vues, respectivement de face et de dessus, de l'entretoise selon la figure 5.
La figure 8 représente une variante de réalisation d'une entretoise selon la figure 5. La figure 9 représente une autre variante de réalisation d'une entretoise selon la figure 5. La figure 10 représente une variante de réalisation d'un élément de coffrage selon l'invention. La figure 11 représente une variante de réalisation d'un élément de coffrage coopérant avec l'élément de coffrage selon la figure 1. La figure 12 représente un bloc de liaison reliant les éléments de coffrage selon les figures 1 et 11. La figure 13 représente une autre variante de réalisation d'un élément de coffrage selon l'invention. La figure 14 est une vue partielle agrandie de l'élément de coffrage selon la figure 13. La figure 15 représente une variante de réalisation d'un panneau d'un élément de coffrage selon les figures 1,10, 13.
Description de modes particuliers de réalisation Sur les figures 1 à 4, un élément de coffrage 1 comporte des premier 2 et second 3 panneaux sensiblement parallèles et reliés par une pluralité d'entretoises 4. Chaque panneau 2, 3 est de forme sensiblement parallélépipédique avec un chant longitudinal supérieur 5 et un chant longitudinal inférieur 6 et comporte une série d'encoches transversales 7 et une série d'encoches longitudinales 8, disposées régulièrement sur les chants longitudinaux 5 et 6 (figure 3 et 4). Les panneaux 2, 3 sont des panneaux de coffrage de type perdu et sont réalisés, de préférence, en matière isolante, par exemple du polystyrène. Les encoches transversales 7 sont disposées perpendiculairement aux encoches longitudinales 8, de manière à former une seule encoche en forme de T (figure 4).
Sur les figures 3 et 4, seul le panneau 3 de l'élément de coffrage 1 de la figure 1 est représenté. Les numéros de référence relatifs au panneau 3 s'appliquent également au panneau 2, car les panneaux 2 et 3 sont identiques dans le mode particulier de réalisation des figures 1 et 2. Le panneau 3 comporte une pluralité de tenons 9 sur son chant longitudinal supérieur 5 et une pluralité de mortaises 10 sur son chant longitudinal inférieur 6. Les tenons 9 et les mortaises 10 sont disposés régulièrement tout le long des chants longitudinaux 5 et 6, entre les encoches transversales 7 et entre les encoches longitudinales 8. À titre d'exemple, le panneau 3 comporte deux tenons 9 entre chaque encoche 7, 8 et quatre mortaises 10 entre chaque encoche 7, 8 (figure 3).Lors de la construction d'un mur, plusieurs éléments de coffrage 1 sont alignés et superposés selon la longueur et la hauteur souhaitées du mur. Les tenons 9 du panneau 3 de l'élément de coffrage 1 sont alors destinés à coopérer avec les mortaises 10 du panneau correspondant de l'élément de coffrage situé juste audessus, tandis que les mortaises 10 du panneau 3 de l'élément de coffrage 1 sont destinées à coopérer avec les tenons 9 du panneau correspondant de l'élément de coffrage disposé juste en dessous. Les tenons 9 et les mortaises 10 ont pour rôle de faciliter l'emboîtement des éléments de coffrage les uns sur les autres lors de l'édification du mur et d'optimiser la solidité du mur ainsi construit.
Le panneau 3 comporte également des empreintes 11, par exemple, de forme triangulaire, délimitées par les extrémités des encoches transversales 7 et longitudinales 8. Les empreintes 11 ont une forme complémentaire à celle des entretoises 4, de manière à bien assurer le blocage des entretoises 4 dans les panneaux 2, 3 (figure 1).
Comme représenté sur les figures 5 à 7, l'entretoise 4 comporte deux extrémités planes parallèles 12a, 12b, de forme sensiblement rectangulaire, reliées par une paroi centrale 13 perpendiculaire aux deux extrémités planes 12a, 12b. La paroi centrale 13 est de forme sensiblement rectangulaire et relie les deux extrémités planes 12a, 12b, de manière à former une pièce sensiblement en forme de I (figure 6). Les extrémités de l'entretoise 4, à savoir les extrémités planes 12a, 12b et une partie de la paroi centrale 13, sont alors complémentaires des encoches transversales 7 et longitudinales 8 en forme de T.En effet, lors du montage de l'élément de coffrage 1, une extrémité plane 12a ou 12b d'une entretoise 4 s'engage dans une encoche longitudinale 8 du premier panneau 2 et la paroi centrale 13 s'engage dans l'encoche transversale 7 perpendiculaire à l'encoche longitudinale 8 correspondante. L'autre extrémité plane 12a ou 12b s'engage alors dans l'encoche longitudinale 8 correspondante du second panneau 3 et la paroi centrale 13 dans l'encoche transversale 7 correspondante (figures 1 et 2).
L'entretoise 4 présente un premier plan médian P1 de symétrie, correspondant au plan de représentation de la figure 7, perpendiculaire à la fois aux extrémités planes 12a, 12b et à la paroi centrale 13, et un deuxième plan médian P2 de symétrie, correspondant au plan de coupe suivant l'axe A-A sur la figure 6, perpendiculaire à la paroi centrale 13 et parallèle aux extrémités planes 12a, 12b.
Dans le plan médian P1 perpendiculaire aux extrémités planes 12a, 12b et à la paroi centrale 13, l'entretoise 4 comporte, de préférence, quatre nervures de blocage 14 de forme triangulaire (figure 7), destinées à s'insérer dans les empreintes 11 des panneaux 2, 3. L'épaisseur des nervures 14 est sensiblement égale à la hauteur des empreintes 11 et les nervures 14 sont, de préférence, des triangles rectangles isocèles. Les nervures 14 sont disposées de part et d'autre de la paroi centrale 13 et adjacentes aux extrémités planes 12a, 12b. Les nervures 14 bloquent l'entretoise 4 dans les panneaux 2, 3, au niveau du plan médian P1, après insertion dans les encoches 7 et 8 correspondantes. Les nervures 14 servent à bloquer les entretoises 4 dans les panneaux 2, 3, mais servent également à assurer la rigidité de l'entretoise 4.Grâce à la symétrie parfaite de l'entretoise 4, il est possible de l'insérer dans n'importe quel sens lors du montage de l'élément de coffrage 1.
Par ailleurs, après insertion dans les panneaux de coffrage 2, 3, l'entretoise 4 est positionnée à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'élément de coffrage 1 (figures 1 et 2). En effet, l'entretoise 4 est bloquée au niveau de son plan médian P1, grâce aux nervures de blocage 14, et fait saillie vers l'extérieur de l'élément de coffrage 1. L'entretoise 4, à savoir les extrémités planes 12a, 12b et la paroi centrale 13, constitue donc un élément de liaison entre les panneaux 2 et 3 assurant la rigidité de l'élément de coffrage 1 et le maintien de l'écart entre les deux panneaux 2, 3. L'entretoise 4 constitue simultanément un élément d'assemblage pour un élément de coffrage venant se superposer à l'élément de coffrage 1 représenté sur la figure 1.L'entretoise 4 vient alors s'insérer dans les encoches transversales 7 et longitudinales 8 du chant longitudinal inférieur 6 des panneaux correspondants de l'élément de coffrage superposé.
L'entretoise 4 comporte également et avantageusement deux nervures secondaires 15, s'étendant dans le même plan médian P1 que les nervures de blocage 14 (figures 5 et 7) et disposées symétriquement de part et d'autre de la paroi centrale 13 (figure 6). Les nervures 15 sont, par exemple, de forme trapézoïdale et ont pour fonction principal de faciliter l'écoulement du béton, lors du coulage du béton.
L'écoulement du béton est également facilité par la disposition des entretoises 4 sur l'élément de coffrage 1. En effet, comme représenté sur la figure 2, les entretoises 4 insérées sur les chants longitudinaux supérieurs 5 des panneaux 2 et 3 sont décalées par rapport aux entretoises 4 insérées sur les chants longitudinaux inférieurs 6 des panneaux 2 et 3. Une entretoise 4 insérée sur les chants supérieurs 5 des panneaux 2, 3 est donc en regard d'encoches 7 et 8 vides des chants inférieurs 6 des panneaux 2, 3 et inversement. Une telle disposition avec le décalage des entretoises 4 permet de faciliter l'écoulement du béton, dans le cas d'une grande quantité d'éléments de coffrage 1 superposés, et de bien répartir le béton dans tout l'espace délimité par les éléments de coffrage alignés et superposés.
Les entretoises 4 permettent donc de maintenir l'écart entre les panneaux 2, 3 et conférer une bonne rigidité à l'élément de coffrage 1, tout en permettant un assemblage facile d'éléments de coffrage superposés. À titre d'exemple, pour un élément de coffrage d'une hauteur de l'ordre de 30 cm, les entretoises 4 permettent de couler du béton en une seule fois sur une hauteur de plus de 2,7m, ce qui représente un gain de temps important et un véritable gain en terme de coût.
L'entretoise 4 peut également comporter une pluralité d'évidements 16 et une pluralité d'orifices 17 réalisés dans la paroi centrale 13, afin d'alléger l'entretoise 4 et optimiser la répartition du béton lors du coulage (figures 5 et 6). Le béton remplit les évidements 16 et les orifices 17 de l'entretoise 4, laquelle est bien emprisonnée entre les panneaux 2 et 3. À titre d'exemple, l'entretoise 4 comporte quatre évidements 16 de forme sensiblement rectangulaire, réalisés aux quatre coins de la paroi centrale 13, et quatre série de cinq orifices 17, disposés symétriquement par rapport aux plans médians P1 et P2 de l'entretoise 4 (figure 6).
L'entretoise 4 comporte avantageusement des rétrécissements de matière 18a, 18b, de l'ordre de quelques millimètres, s'étendant sur la paroi centrale 13, au niveau du plan médian P1 perpendiculaire aux extrémités planes 12a, 12b et à la paroi centrale 13 et au niveau du plan médian P2 perpendiculaire à la paroi centrale 13 et parallèle aux extrémités planes 12a, 12b. Les rétrécissements 18a, 18b permettent de découper l'entretoise 4 et de l'associer à d'autres pièces complémentaires. L'entretoise 4 est réalisée, de préférence, en plastique du type PVC, pouvant être partagée d'un simple coup de main en deux demientretoises, et séparée, respectivement, dans le sens de la longueur, au niveau du rétrécissement 18b, et/ou dans le sens de la largeur, au niveau du rétrécissement 18a.Chaque demi-entretoise sert notamment pour les éléments de coffrage 1 situés à la base de la construction (figures 1 et 2). En effet, comme représenté sur la figure 2, les entretoises 4 insérées dans les chants inférieurs 6 des panneaux 2, 3 en contact avec le sol sont en fait constituées d'entretoises 4 selon la figure 5, découpées au niveau de leur rétrécissement 18b. L'entretoise 4 ainsi découpée ne fait pas saillie de l'élément de coffrage 1, lequel repose sur le sol par les panneaux de coffrage 2, 3 et par les nervures secondaires 15 des entretoises 4. Dans ce cas, les nervures secondaires 15 peuvent comporter des orifices 29, pour le passage de vis de fixation destinées à solidariser les éléments de coffrage disposés à la base de la construction avec le sol.
Dans la variante de réalisation de l'entretoise 4, représentée sur la figure 8, l'entretoise 4 comporte deux entretoises 4 selon la figure 5, découpées selon leur rétrécissement 18b, assemblées avec une pièce supplémentaire 19, présentant une forme complémentaire à celle des entretoises 4 découpées. L'entretoise 4 ainsi obtenue est beaucoup plus grande et comporte des nervures de blocage 14 et des nervures secondaires 15, disposées au quart et aux trois quarts de sa hauteur. Une telle entretoise 4 permet alors, en combinaison avec des encoches transversales 7 et longitudinales 8 correspondantes des panneaux 2 et 3 complémentaires, d'optimiser l'assemblage des éléments de coffrage superposés.
La variante de réalisation de l'entretoise 4 représentée sur la figure 9 se distingue de l'entretoise 4 représentée sur la figure 5 par une languette d'accrochage 20, faisant saillie perpendiculairement de l'extrémité plane 12a de l'entretoise 4 et située dans le plan de la paroi centrale 13. La languette d'accrochage 20 se positionne du côté extérieur du mur lors du montage de l'élément de coffrage 1 et est destinée à coopérer avec un dispositif de type échafaudage (non représenté). Lors de la construction de murs relativement élevés, il suffit de monter l'échafaudage coopérant (non représenté) en s'appuyant sur les languettes d'accrochage 20 des entretoises 4, qui sont réparties plus ou moins régulièrement selon les applications. Après utilisation, il suffit de sectionner la partie des languettes 20 faisant saillie par rapport au béton.
L'élément de coffrage représenté sur la figure 10 se distingue de l'élément de coffrage 1 représenté sur la figure 1 par la forme des panneaux le constituant. En effet, l'élément de coffrage 1 comporte quatre panneaux, deux panneaux longitudinaux 2, 3 et deux panneaux transversaux 21 a, 21 b, formant un élément de coffrage 1 de section rectangulaire. Comme précédemment, des entretoises 4 sont disposées régulièrement pour assurer la rigidité et l'assemblage entre des éléments de coffrages superposés et elles peuvent être insérées en décalage sur les chants longitudinaux supérieurs 5 et inférieurs 6 de l'élément de coffrage 1. Un tel élément de coffrage 1 assure une plus forte rigidité grâce aux panneaux transversaux 21 a, 21 b.
Dans un autre mode de réalisation particulier, l'élément de coffrage 1 représenté sur la figure 1 coopère avec un autre élément de coffrage 22 classique, représenté sur la figure 11, qui comporte quatre panneaux, deux panneaux longitudinaux 22a, 22b et deux panneaux transversaux 22c, 22d, les deux panneaux longitudinaux 22a, 22b étant reliés par des entretoises 22e en polystyrène moulées avec les panneaux. L'élément de coffrage 22 constitue donc un seul bloc et il coopère avec l'élément de coffrage 1 représenté sur la figure 1 par l'intermédiaire d'un bloc de liaison 23 intermédiaire, représenté sur la figure 12. Le bloc de liaison 23 comporte deux panneaux longitudinaux 23a, 23b, reliés par une entretoise 23e, et deux panneaux transversaux 23c, 23d.Lors de l'édification du mur, le bloc de liaison 23 vient en aboutement avec l'élément de coffrage 1, dans le prolongement des panneaux 2, 3 et le bloc de coffrage 22 vient en aboutement avec le bloc de liaison 23, soit dans le prolongement du bloc de liaison 23 soit perpendiculairement au bloc de liaison 23. Un tel bloc de liaison 23 est nécessaire pour associer un élément de coffrage 1 selon la figure 1 et un élément de coffrage 22 selon la figure 11. Un tel bloc de liaison 23 permet notamment de créer des changements de direction dans les murs, dans le cas d'un aboutement perpendiculaire, tout en conservant une bonne rigidité et en facilitant le coulage du béton.
Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 13, l'élément de coffrage 1 est particulièrement adapté pour la construction de murs non rectilignes et comporte un panneau 3, identique au panneau 3 de l'élément de coffrage 1 représenté sur la figure 1, et un panneau 2 comportant plusieurs morceaux. Le panneau 2 est constitué d'une pluralité de petits blocs 24 reliés au panneau 3 par les entretoises 4 disposées sur les chants supérieurs 5 et inférieurs 6 et insérées à l'intérieur des encoches 7 et 8 réalisées dans les panneaux. Pour conformer le mur, il suffit d'incurver le panneau 3 selon la courbure souhaitée et les blocs 24 suivent la courbure du panneau 3.Pour obtenir des formes de murs encore plus complexes, il est possible d'insérer des blocs intermédiaires 25 pour maintenir l'écartement entre deux blocs 24 et pour que l'élément de coffrage 1 comporte, par exemple, une partie rectiligne avec les deux panneaux 2, 3 parallèles et rectilignes et une partie courbée.
Sur la figure 14, il est possible de prévoir une petite entretoise plate 26 reliant les blocs intermédiaires 25 et le panneau 3, pour renforcer l'élément de coffrage 1 représenté sur la figure 13. Les entretoises plates 26 s'insèrent dans des ergots 27 de forme complémentaire, insérés dans les blocs 25 et dans les encoches 7, 8 du panneau 3, et faisant saillie des blocs 25 et du panneau 3. À titre d'exemple, les ergots 27 ont une section en forme de T.
L'élément de coffrage selon les différents modes de réalisation décrits ci-dessus présente donc une bonne rigidité, permet un bon coulage du béton sur de grandes hauteurs, jusqu'à 2,7m, et permet de réaliser de murs de forme plus ou moins complexe, grâce à la souplesse des entretoises 4 qui peuvent suivre une courbure imposée par les panneaux de l'élément de coffrage.
L'invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation décrits cidessus. Notamment les formes de l'entretoise 4, des évidements 16, des orifices 17 et des nervures 14 et 15 peuvent être différentes. Sur la figure 15, le panneau 3 et/ou le panneau 2 peut comporter une pluralité de rainures 28 de taille prédéfinie, disposées régulièrement sur sa face latérale. Les rainures 28 sont destinées à faciliter la courbure du panneau 3 lorsque celui-ci est destiné à être courbé.
Les panneaux 2, 3 peuvent être dissymétrique, notamment pour des raisons de sécurité. Un panneau, notamment celui destiné à former l'extérieur du mur, peut avoir une épaisseur supérieure à l'autre panneau pour servir de mur coupe-feu.
Les panneaux de coffrage 2, 3 peuvent être positionnés avec un décalage lors du montage de l'élément de coffrage 1. Dans le cas d'une pluralité d'éléments de coffrage alignés, le panneau 2 d'un premier élément de coffrage 1 est ainsi en regard du panneau 3 du même élément de coffrage et du panneau 3 d'un autre élément de coffrage disposé juste à côté. Ce décalage des panneaux de coffrage 2, 3 permet de décaler le point de rupture éventuel entre les éléments de coffrage et d'optimiser la rigidité du mur ainsi construit.
Des applications préférées pour l'élément de coffrage décrit ci-dessus sont l'édification de murs dans le domaine du bâtiment, la construction de parois pour piscines, etc.
Revendications 1. Élément de coffrage (1, 10, 13) isolant destiné au coulage de murs en béton comportant : - des premier (2) et second (3) panneaux sensiblement parallèles, chaque panneau (2, 3) comportant, au moins sur un premier chant longitudinal (5, 6), une pluralité d'encoches transversales (7) disposées régulièrement et au moins une encoche longitudinale (8), - une pluralité d'éléments de liaison transversaux comportant chacun des première (12a) et seconde (12b) extrémités planes parallèles, reliées par une paroi centrale (13) perpendiculaire auxdites extrémités planes (12a, 12b), les première (12a) et seconde (12b) extrémités planes et la paroi centrale (13) s'engageant, respectivement, dans une des encoches longitudinales (8) et dans une des encoches transversales (7) des panneaux (2, 3),- des moyens d'assemblage coopérant avec les encoches longitudinales (8) de panneaux correspondants d'éléments de coffrage superposés, élément de coffrage caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité d'entretoises (4), constituant chacune simultanément un élément de liaison transversal et lesdits moyens d'assemblage, chaque entretoise (4) comportant au moins une nervure de blocage (14), disposée dans un plan médian (P1) perpendiculaire à la paroi centrale (13) et aux extrémités planes (12a, 12b) et adjacente à une des extrémités planes (12a, 12b).
État de la technique Dans le domaine du bâtiment, une méthode habituelle pour la construction de murs ou de parois en béton consiste à utiliser un élément de coffrage constitué par deux panneaux de coffrage, disposés parallèlement, entre lesquels est coulé le béton. Les panneaux de coffrage peuvent être d'un type réutilisable ou d'un type perdu. Dans le cas de panneaux de coffrage de type perdu, les panneaux ont généralement une fonction supplémentaire, par exemple, d'isolation. Pour contrer le phénomène de poussée, ou d'écartement des panneaux de coffrage, exercé par le béton lors de son refroidissement, il est connu d'insérer des éléments de liaison transversaux entre les panneaux de coffrage pour maintenir leur écart.
Une première solution connue consiste à mouler un élément de coffrage constitué de deux panneaux reliés par des entretoises. Dans ce cas, l'élément de coffrage constitue un seul bloc, réalisé dans une même matière, par exemple, du polystyrène. Cependant, un tel élément de coffrage s'avère peu résistant lors du refroidissement du béton et peu pratique à manipuler sur les chantiers, à cause de son volume relativement important.
Une autre solution connue consiste à mouler les panneaux de coffrage en insérant directement dans les moules des entretoises, par exemple métalliques, réalisées au préalable. Dans ce cas, l'élément de coffrage est plus solide, mais sa rigidité reste insuffisante lors du refroidissement du béton.
Le document FR-A-2807080 décrit un élément de coffrage comportant deux panneaux reliés par des agrafes souples, insérées dans des encoches réalisées dans les panneaux. L'élément de coffrage comporte aussi des règles d'assemblage, insérées dans des rainures longitudinales réalisées dans les panneaux, facilitant l'assemblage de deux éléments de coffrage superposés. Les agrafes sont constituées de deux extrémités planes parallèles, reliées par une paroi centrale déformable, perpendiculaire aux extrémités planes et sont insérées complètement à l'intérieur des panneaux. Les règles d'assemblage sont des traverses s'insérant dans les encoches longitudinales réalisées dans les panneaux de coffrage.
Cependant, un tel élément de coffrage pose des problèmes de coût, notamment à cause du nombre de pièces trop élevé nécessaire à sa réalisation, et des problèmes de rigidité lors du refroidissement du béton.
Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier à ses inconvénients et a pour objet la réalisation d'un élément de coffrage qui soit facile à monter et présentant une bonne rigidité lors du refroidissement du béton.
Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que l'élément de coffrage comporte une pluralité d'entretoises, constituant chacune simultanément un élément de liaison transversal et lesdits moyens d'assemblage, chaque entretoise comportant au moins une nervure de blocage, disposée dans un plan médian perpendiculaire à la paroi centrale et aux extrémités planes et adjacente à une des extrémités planes.
Selon un développement de l'invention, la nervure de blocage de chaque entretoise est agencée de part et d'autre de la paroi centrale en étant adjacente à chaque extrémité plane.
Selon un autre développement de l'invention, les chants longitudinaux de chaque panneau comportent des empreintes de forme complémentaire à chaque nervure de blocage des entretoises.
Selon un autre développement de l'invention, chaque entretoise comporte au moins une nervure secondaire, destinée à optimiser l'écoulement du béton et s'étendant dans le plan médian perpendiculaire à la paroi centrale et aux extrémités planes.
Selon un mode de réalisation préférentiel, les entretoises positionnées sur les chants longitudinaux supérieurs des panneaux sont décalées par rapport aux entretoises disposées sur les chants longitudinaux inférieurs des panneaux.
Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 représente un premier mode de réalisation d'un élément de coffrage selon l'invention. La figure 2 est une vue de dessous en perspective de l'élément de coffrage selon la figure 1. La figure 3 est une vue de face, en coupe selon l'axe B-B, d'une partie d'un panneau de l'élément de coffrage selon la figure 1. La figure 4 est une vue de dessus d'une partie du panneau selon la figure 3. La figure 5 représente un premier mode de réalisation d'une entretoise d'un élément de coffrage selon la figure 1.
Les figures 6 et 7 sont des vues, respectivement de face et de dessus, de l'entretoise selon la figure 5.
La figure 8 représente une variante de réalisation d'une entretoise selon la figure 5. La figure 9 représente une autre variante de réalisation d'une entretoise selon la figure 5. La figure 10 représente une variante de réalisation d'un élément de coffrage selon l'invention. La figure 11 représente une variante de réalisation d'un élément de coffrage coopérant avec l'élément de coffrage selon la figure 1. La figure 12 représente un bloc de liaison reliant les éléments de coffrage selon les figures 1 et 11. La figure 13 représente une autre variante de réalisation d'un élément de coffrage selon l'invention. La figure 14 est une vue partielle agrandie de l'élément de coffrage selon la figure 13. La figure 15 représente une variante de réalisation d'un panneau d'un élément de coffrage selon les figures 1,10, 13.
Description de modes particuliers de réalisation Sur les figures 1 à 4, un élément de coffrage 1 comporte des premier 2 et second 3 panneaux sensiblement parallèles et reliés par une pluralité d'entretoises 4. Chaque panneau 2, 3 est de forme sensiblement parallélépipédique avec un chant longitudinal supérieur 5 et un chant longitudinal inférieur 6 et comporte une série d'encoches transversales 7 et une série d'encoches longitudinales 8, disposées régulièrement sur les chants longitudinaux 5 et 6 (figure 3 et 4). Les panneaux 2, 3 sont des panneaux de coffrage de type perdu et sont réalisés, de préférence, en matière isolante, par exemple du polystyrène. Les encoches transversales 7 sont disposées perpendiculairement aux encoches longitudinales 8, de manière à former une seule encoche en forme de T (figure 4).
Sur les figures 3 et 4, seul le panneau 3 de l'élément de coffrage 1 de la figure 1 est représenté. Les numéros de référence relatifs au panneau 3 s'appliquent également au panneau 2, car les panneaux 2 et 3 sont identiques dans le mode particulier de réalisation des figures 1 et 2. Le panneau 3 comporte une pluralité de tenons 9 sur son chant longitudinal supérieur 5 et une pluralité de mortaises 10 sur son chant longitudinal inférieur 6. Les tenons 9 et les mortaises 10 sont disposés régulièrement tout le long des chants longitudinaux 5 et 6, entre les encoches transversales 7 et entre les encoches longitudinales 8. À titre d'exemple, le panneau 3 comporte deux tenons 9 entre chaque encoche 7, 8 et quatre mortaises 10 entre chaque encoche 7, 8 (figure 3).Lors de la construction d'un mur, plusieurs éléments de coffrage 1 sont alignés et superposés selon la longueur et la hauteur souhaitées du mur. Les tenons 9 du panneau 3 de l'élément de coffrage 1 sont alors destinés à coopérer avec les mortaises 10 du panneau correspondant de l'élément de coffrage situé juste audessus, tandis que les mortaises 10 du panneau 3 de l'élément de coffrage 1 sont destinées à coopérer avec les tenons 9 du panneau correspondant de l'élément de coffrage disposé juste en dessous. Les tenons 9 et les mortaises 10 ont pour rôle de faciliter l'emboîtement des éléments de coffrage les uns sur les autres lors de l'édification du mur et d'optimiser la solidité du mur ainsi construit.
Le panneau 3 comporte également des empreintes 11, par exemple, de forme triangulaire, délimitées par les extrémités des encoches transversales 7 et longitudinales 8. Les empreintes 11 ont une forme complémentaire à celle des entretoises 4, de manière à bien assurer le blocage des entretoises 4 dans les panneaux 2, 3 (figure 1).
Comme représenté sur les figures 5 à 7, l'entretoise 4 comporte deux extrémités planes parallèles 12a, 12b, de forme sensiblement rectangulaire, reliées par une paroi centrale 13 perpendiculaire aux deux extrémités planes 12a, 12b. La paroi centrale 13 est de forme sensiblement rectangulaire et relie les deux extrémités planes 12a, 12b, de manière à former une pièce sensiblement en forme de I (figure 6). Les extrémités de l'entretoise 4, à savoir les extrémités planes 12a, 12b et une partie de la paroi centrale 13, sont alors complémentaires des encoches transversales 7 et longitudinales 8 en forme de T.En effet, lors du montage de l'élément de coffrage 1, une extrémité plane 12a ou 12b d'une entretoise 4 s'engage dans une encoche longitudinale 8 du premier panneau 2 et la paroi centrale 13 s'engage dans l'encoche transversale 7 perpendiculaire à l'encoche longitudinale 8 correspondante. L'autre extrémité plane 12a ou 12b s'engage alors dans l'encoche longitudinale 8 correspondante du second panneau 3 et la paroi centrale 13 dans l'encoche transversale 7 correspondante (figures 1 et 2).
L'entretoise 4 présente un premier plan médian P1 de symétrie, correspondant au plan de représentation de la figure 7, perpendiculaire à la fois aux extrémités planes 12a, 12b et à la paroi centrale 13, et un deuxième plan médian P2 de symétrie, correspondant au plan de coupe suivant l'axe A-A sur la figure 6, perpendiculaire à la paroi centrale 13 et parallèle aux extrémités planes 12a, 12b.
Dans le plan médian P1 perpendiculaire aux extrémités planes 12a, 12b et à la paroi centrale 13, l'entretoise 4 comporte, de préférence, quatre nervures de blocage 14 de forme triangulaire (figure 7), destinées à s'insérer dans les empreintes 11 des panneaux 2, 3. L'épaisseur des nervures 14 est sensiblement égale à la hauteur des empreintes 11 et les nervures 14 sont, de préférence, des triangles rectangles isocèles. Les nervures 14 sont disposées de part et d'autre de la paroi centrale 13 et adjacentes aux extrémités planes 12a, 12b. Les nervures 14 bloquent l'entretoise 4 dans les panneaux 2, 3, au niveau du plan médian P1, après insertion dans les encoches 7 et 8 correspondantes. Les nervures 14 servent à bloquer les entretoises 4 dans les panneaux 2, 3, mais servent également à assurer la rigidité de l'entretoise 4.Grâce à la symétrie parfaite de l'entretoise 4, il est possible de l'insérer dans n'importe quel sens lors du montage de l'élément de coffrage 1.
Par ailleurs, après insertion dans les panneaux de coffrage 2, 3, l'entretoise 4 est positionnée à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'élément de coffrage 1 (figures 1 et 2). En effet, l'entretoise 4 est bloquée au niveau de son plan médian P1, grâce aux nervures de blocage 14, et fait saillie vers l'extérieur de l'élément de coffrage 1. L'entretoise 4, à savoir les extrémités planes 12a, 12b et la paroi centrale 13, constitue donc un élément de liaison entre les panneaux 2 et 3 assurant la rigidité de l'élément de coffrage 1 et le maintien de l'écart entre les deux panneaux 2, 3. L'entretoise 4 constitue simultanément un élément d'assemblage pour un élément de coffrage venant se superposer à l'élément de coffrage 1 représenté sur la figure 1.L'entretoise 4 vient alors s'insérer dans les encoches transversales 7 et longitudinales 8 du chant longitudinal inférieur 6 des panneaux correspondants de l'élément de coffrage superposé.
L'entretoise 4 comporte également et avantageusement deux nervures secondaires 15, s'étendant dans le même plan médian P1 que les nervures de blocage 14 (figures 5 et 7) et disposées symétriquement de part et d'autre de la paroi centrale 13 (figure 6). Les nervures 15 sont, par exemple, de forme trapézoïdale et ont pour fonction principal de faciliter l'écoulement du béton, lors du coulage du béton.
L'écoulement du béton est également facilité par la disposition des entretoises 4 sur l'élément de coffrage 1. En effet, comme représenté sur la figure 2, les entretoises 4 insérées sur les chants longitudinaux supérieurs 5 des panneaux 2 et 3 sont décalées par rapport aux entretoises 4 insérées sur les chants longitudinaux inférieurs 6 des panneaux 2 et 3. Une entretoise 4 insérée sur les chants supérieurs 5 des panneaux 2, 3 est donc en regard d'encoches 7 et 8 vides des chants inférieurs 6 des panneaux 2, 3 et inversement. Une telle disposition avec le décalage des entretoises 4 permet de faciliter l'écoulement du béton, dans le cas d'une grande quantité d'éléments de coffrage 1 superposés, et de bien répartir le béton dans tout l'espace délimité par les éléments de coffrage alignés et superposés.
Les entretoises 4 permettent donc de maintenir l'écart entre les panneaux 2, 3 et conférer une bonne rigidité à l'élément de coffrage 1, tout en permettant un assemblage facile d'éléments de coffrage superposés. À titre d'exemple, pour un élément de coffrage d'une hauteur de l'ordre de 30 cm, les entretoises 4 permettent de couler du béton en une seule fois sur une hauteur de plus de 2,7m, ce qui représente un gain de temps important et un véritable gain en terme de coût.
L'entretoise 4 peut également comporter une pluralité d'évidements 16 et une pluralité d'orifices 17 réalisés dans la paroi centrale 13, afin d'alléger l'entretoise 4 et optimiser la répartition du béton lors du coulage (figures 5 et 6). Le béton remplit les évidements 16 et les orifices 17 de l'entretoise 4, laquelle est bien emprisonnée entre les panneaux 2 et 3. À titre d'exemple, l'entretoise 4 comporte quatre évidements 16 de forme sensiblement rectangulaire, réalisés aux quatre coins de la paroi centrale 13, et quatre série de cinq orifices 17, disposés symétriquement par rapport aux plans médians P1 et P2 de l'entretoise 4 (figure 6).
L'entretoise 4 comporte avantageusement des rétrécissements de matière 18a, 18b, de l'ordre de quelques millimètres, s'étendant sur la paroi centrale 13, au niveau du plan médian P1 perpendiculaire aux extrémités planes 12a, 12b et à la paroi centrale 13 et au niveau du plan médian P2 perpendiculaire à la paroi centrale 13 et parallèle aux extrémités planes 12a, 12b. Les rétrécissements 18a, 18b permettent de découper l'entretoise 4 et de l'associer à d'autres pièces complémentaires. L'entretoise 4 est réalisée, de préférence, en plastique du type PVC, pouvant être partagée d'un simple coup de main en deux demientretoises, et séparée, respectivement, dans le sens de la longueur, au niveau du rétrécissement 18b, et/ou dans le sens de la largeur, au niveau du rétrécissement 18a.Chaque demi-entretoise sert notamment pour les éléments de coffrage 1 situés à la base de la construction (figures 1 et 2). En effet, comme représenté sur la figure 2, les entretoises 4 insérées dans les chants inférieurs 6 des panneaux 2, 3 en contact avec le sol sont en fait constituées d'entretoises 4 selon la figure 5, découpées au niveau de leur rétrécissement 18b. L'entretoise 4 ainsi découpée ne fait pas saillie de l'élément de coffrage 1, lequel repose sur le sol par les panneaux de coffrage 2, 3 et par les nervures secondaires 15 des entretoises 4. Dans ce cas, les nervures secondaires 15 peuvent comporter des orifices 29, pour le passage de vis de fixation destinées à solidariser les éléments de coffrage disposés à la base de la construction avec le sol.
Dans la variante de réalisation de l'entretoise 4, représentée sur la figure 8, l'entretoise 4 comporte deux entretoises 4 selon la figure 5, découpées selon leur rétrécissement 18b, assemblées avec une pièce supplémentaire 19, présentant une forme complémentaire à celle des entretoises 4 découpées. L'entretoise 4 ainsi obtenue est beaucoup plus grande et comporte des nervures de blocage 14 et des nervures secondaires 15, disposées au quart et aux trois quarts de sa hauteur. Une telle entretoise 4 permet alors, en combinaison avec des encoches transversales 7 et longitudinales 8 correspondantes des panneaux 2 et 3 complémentaires, d'optimiser l'assemblage des éléments de coffrage superposés.
La variante de réalisation de l'entretoise 4 représentée sur la figure 9 se distingue de l'entretoise 4 représentée sur la figure 5 par une languette d'accrochage 20, faisant saillie perpendiculairement de l'extrémité plane 12a de l'entretoise 4 et située dans le plan de la paroi centrale 13. La languette d'accrochage 20 se positionne du côté extérieur du mur lors du montage de l'élément de coffrage 1 et est destinée à coopérer avec un dispositif de type échafaudage (non représenté). Lors de la construction de murs relativement élevés, il suffit de monter l'échafaudage coopérant (non représenté) en s'appuyant sur les languettes d'accrochage 20 des entretoises 4, qui sont réparties plus ou moins régulièrement selon les applications. Après utilisation, il suffit de sectionner la partie des languettes 20 faisant saillie par rapport au béton.
L'élément de coffrage représenté sur la figure 10 se distingue de l'élément de coffrage 1 représenté sur la figure 1 par la forme des panneaux le constituant. En effet, l'élément de coffrage 1 comporte quatre panneaux, deux panneaux longitudinaux 2, 3 et deux panneaux transversaux 21 a, 21 b, formant un élément de coffrage 1 de section rectangulaire. Comme précédemment, des entretoises 4 sont disposées régulièrement pour assurer la rigidité et l'assemblage entre des éléments de coffrages superposés et elles peuvent être insérées en décalage sur les chants longitudinaux supérieurs 5 et inférieurs 6 de l'élément de coffrage 1. Un tel élément de coffrage 1 assure une plus forte rigidité grâce aux panneaux transversaux 21 a, 21 b.
Dans un autre mode de réalisation particulier, l'élément de coffrage 1 représenté sur la figure 1 coopère avec un autre élément de coffrage 22 classique, représenté sur la figure 11, qui comporte quatre panneaux, deux panneaux longitudinaux 22a, 22b et deux panneaux transversaux 22c, 22d, les deux panneaux longitudinaux 22a, 22b étant reliés par des entretoises 22e en polystyrène moulées avec les panneaux. L'élément de coffrage 22 constitue donc un seul bloc et il coopère avec l'élément de coffrage 1 représenté sur la figure 1 par l'intermédiaire d'un bloc de liaison 23 intermédiaire, représenté sur la figure 12. Le bloc de liaison 23 comporte deux panneaux longitudinaux 23a, 23b, reliés par une entretoise 23e, et deux panneaux transversaux 23c, 23d.Lors de l'édification du mur, le bloc de liaison 23 vient en aboutement avec l'élément de coffrage 1, dans le prolongement des panneaux 2, 3 et le bloc de coffrage 22 vient en aboutement avec le bloc de liaison 23, soit dans le prolongement du bloc de liaison 23 soit perpendiculairement au bloc de liaison 23. Un tel bloc de liaison 23 est nécessaire pour associer un élément de coffrage 1 selon la figure 1 et un élément de coffrage 22 selon la figure 11. Un tel bloc de liaison 23 permet notamment de créer des changements de direction dans les murs, dans le cas d'un aboutement perpendiculaire, tout en conservant une bonne rigidité et en facilitant le coulage du béton.
Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 13, l'élément de coffrage 1 est particulièrement adapté pour la construction de murs non rectilignes et comporte un panneau 3, identique au panneau 3 de l'élément de coffrage 1 représenté sur la figure 1, et un panneau 2 comportant plusieurs morceaux. Le panneau 2 est constitué d'une pluralité de petits blocs 24 reliés au panneau 3 par les entretoises 4 disposées sur les chants supérieurs 5 et inférieurs 6 et insérées à l'intérieur des encoches 7 et 8 réalisées dans les panneaux. Pour conformer le mur, il suffit d'incurver le panneau 3 selon la courbure souhaitée et les blocs 24 suivent la courbure du panneau 3.Pour obtenir des formes de murs encore plus complexes, il est possible d'insérer des blocs intermédiaires 25 pour maintenir l'écartement entre deux blocs 24 et pour que l'élément de coffrage 1 comporte, par exemple, une partie rectiligne avec les deux panneaux 2, 3 parallèles et rectilignes et une partie courbée.
Sur la figure 14, il est possible de prévoir une petite entretoise plate 26 reliant les blocs intermédiaires 25 et le panneau 3, pour renforcer l'élément de coffrage 1 représenté sur la figure 13. Les entretoises plates 26 s'insèrent dans des ergots 27 de forme complémentaire, insérés dans les blocs 25 et dans les encoches 7, 8 du panneau 3, et faisant saillie des blocs 25 et du panneau 3. À titre d'exemple, les ergots 27 ont une section en forme de T.
L'élément de coffrage selon les différents modes de réalisation décrits ci-dessus présente donc une bonne rigidité, permet un bon coulage du béton sur de grandes hauteurs, jusqu'à 2,7m, et permet de réaliser de murs de forme plus ou moins complexe, grâce à la souplesse des entretoises 4 qui peuvent suivre une courbure imposée par les panneaux de l'élément de coffrage.
L'invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation décrits cidessus. Notamment les formes de l'entretoise 4, des évidements 16, des orifices 17 et des nervures 14 et 15 peuvent être différentes. Sur la figure 15, le panneau 3 et/ou le panneau 2 peut comporter une pluralité de rainures 28 de taille prédéfinie, disposées régulièrement sur sa face latérale. Les rainures 28 sont destinées à faciliter la courbure du panneau 3 lorsque celui-ci est destiné à être courbé.
Les panneaux 2, 3 peuvent être dissymétrique, notamment pour des raisons de sécurité. Un panneau, notamment celui destiné à former l'extérieur du mur, peut avoir une épaisseur supérieure à l'autre panneau pour servir de mur coupe-feu.
Les panneaux de coffrage 2, 3 peuvent être positionnés avec un décalage lors du montage de l'élément de coffrage 1. Dans le cas d'une pluralité d'éléments de coffrage alignés, le panneau 2 d'un premier élément de coffrage 1 est ainsi en regard du panneau 3 du même élément de coffrage et du panneau 3 d'un autre élément de coffrage disposé juste à côté. Ce décalage des panneaux de coffrage 2, 3 permet de décaler le point de rupture éventuel entre les éléments de coffrage et d'optimiser la rigidité du mur ainsi construit.
Des applications préférées pour l'élément de coffrage décrit ci-dessus sont l'édification de murs dans le domaine du bâtiment, la construction de parois pour piscines, etc.
Revendications 1. Élément de coffrage (1, 10, 13) isolant destiné au coulage de murs en béton comportant : - des premier (2) et second (3) panneaux sensiblement parallèles, chaque panneau (2, 3) comportant, au moins sur un premier chant longitudinal (5, 6), une pluralité d'encoches transversales (7) disposées régulièrement et au moins une encoche longitudinale (8), - une pluralité d'éléments de liaison transversaux comportant chacun des première (12a) et seconde (12b) extrémités planes parallèles, reliées par une paroi centrale (13) perpendiculaire auxdites extrémités planes (12a, 12b), les première (12a) et seconde (12b) extrémités planes et la paroi centrale (13) s'engageant, respectivement, dans une des encoches longitudinales (8) et dans une des encoches transversales (7) des panneaux (2, 3),- des moyens d'assemblage coopérant avec les encoches longitudinales (8) de panneaux correspondants d'éléments de coffrage superposés, élément de coffrage caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité d'entretoises (4), constituant chacune simultanément un élément de liaison transversal et lesdits moyens d'assemblage, chaque entretoise (4) comportant au moins une nervure de blocage (14), disposée dans un plan médian (P1) perpendiculaire à la paroi centrale (13) et aux extrémités planes (12a, 12b) et adjacente à une des extrémités planes (12a, 12b).
Claims (5)
- 2. Élément de coffrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la nervure de blocage (14) de chaque entretoise (4) est agencée de part et d'autre de la paroi centrale (13) en étant adjacente à chaque extrémité plane (12a,12b).
- 3. Élément de coffrage selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les chants longitudinaux (5, 6) de chaque panneau (2, 3) comportent des empreintes (11) de forme complémentaire à chaque nervure de blocage (14) des entretoises (4).
- 4. Élément de coffrage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque entretoise (4) comporte au moins une nervure secondaire (15), destinée à optimiser l'écoulement du béton et s'étendant dans le plan médian (P1) perpendiculaire à la paroi centrale (13) et aux extrémités planes (12a, 12b).5. Élément de coffrage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la paroi centrale (13) de chaque entretoise (4) comporte une pluralité d'évidements (16) et d'orifices (17) de formes prédéterminées.
- 6. Élément de coffrage selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la paroi centrale (13) de chaque entretoise (4) comporte des rétrécissements de matière (18a, 18b), s'étendant respectivement dans le sens de la largeur, au niveau du plan médian (P2) parallèle aux extrémités planes (12a, 12b), et dans le sens de la longueur, au niveau du plan médian(P1) perpendiculaire à la paroi centrale (13) et aux extrémités planes (12a, 12b).7. Élément de coffrage selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que chaque entretoise (4) comporte une languette d'accrochage (20), faisant saillie d'une extrémité plane (12a, 12b) et s'étendant dans le plan de la paroi centrale (13), ladite languette (20) étant destinée à coopérer avec un dispositif de type échafaudage.
- 8. Élément de coffrage dans lequel chaque panneau (2, 3) comporte un chant longitudinal supérieur (5) et un chant longitudinal inférieur (6) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que, les entretoises (4) positionnées sur les chants longitudinaux supérieurs (5) des panneaux (2, 3) sont décalées par rapport aux entretoises (4) disposées sur les chants longitudinaux inférieurs (6) des panneaux (2, 3).9. Élément de coffrage selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il coopère avec un élément de coffrage (22) classique par l'intermédiaire d'un bloc de liaison (23).
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