FR2873107A1 - Dispositif pour soulever les tondeuses autoportees avec un verin a eau - Google Patents

Abstract

Dispositif pour lever les tondeuses auto portées grâce à un vérin à eau.L'invention permet de lever sans effort un tracto-tondeuse en toute sécurité grâce à un vérin à eau alimenté par le système d'alimentation en eau courante. Il est constitué de deux châssis rectangulaires posés l'un sur l'autre. Ils sont articulés avec un axe sur le côté. Les châssis permettent de placer un vérin à eau afin de les écarter.Un châssis restant au sol , l'autre supportant l'appareil est soulevé grâce au vérin.La forme des châssis permet une levée maximum suivant le vérin employé vérin souple, ou vérin rigide.Une partie du châssis au sol permet au vérin de prendre appui afin d'exercer sa poussée sur le châssis mobile supportant l'appareil.Un dispositif de béquille et de chaîne assurent la sécurité pendant l'intervention sous l'appareil.

Description

La présente invention concerne un dispositif permettant de soulever une

tondeuse auto-portée ou tout autre véhicule de mêmes caractéristiques (diamètre de roues, poids, volume, etc....).

Le dispositif permet de soulever une tondeuse auto-portée sans effort et en toute sécurité grâce à un vérin à eau alimenté par 1' eau courante du réseau d'alimentation.

Les autres dispositifs sur le marché font appel à la force physique (vis sans fin, levier) où n'offrent pas souvent une hauteur de dégagement suffisante pour avoir un bon accès sous l'appareil.

Le dispositif est formé de deux châssis rectangulaires avec un axe de rotation en commun.

Entre les deux châssis, un vérin à eau sera placé, la position du vérin se fera en fonction de sa course pour permettre un levage suffisant qui facilite l'accès sous l'appareil.

Les châssis auront une forme permettant l'emploi de vérin souple ou de vérin rigide à eau, seul la place du vérin changera pour un bon levage.

Châssis et vérins souples ou rigides seront fabriqués avec des matériaux assez résistants afin de soulever ledit véhicule en toute sécurité.

Pour un emploi du dispositif plus aisé, le tuyau d'alimentation du vérin comportera un "T". Une branche avec un robinet permettant de remplir le vérin et de fermer le réseau une fois le vérin rempli. L'autre côté aura aussi un robinet pour réguler l'emploi à l'occasion d'un nettoyage du tracto-tondeuse, et pour vidanger le vérin lors de la descente de l'appareil.

Les dessins annexés illustrent l'invention: Fig. 1: châssis au sol avec vérin souple Fig. 2 châssis mobile avec vérin souple Fig. 3: châssis au sol plus châssis mobile avec vérin souple et roues arrière de l'appareil ainsi que les chaînes et béquille de sécurité, l'ensemble en position haute.

Fig.4: châssis au sol plus châssis mobile avec vérin rigide et roues arrière de l'appareil ainsi que la chaîne et la béquille de sécurité, l'ensemble en position haute.

Description du dispositif pour un vérin souple: chaque châssis est composé de deux parties séparées par un (ou des) profil(s) en acier reliant les deux 35 longerons.

Les longerons du châssis au sol dépassent de plusieurs centimètres par rapport à l'ensemble des deux cadres côté axe de rotation (fig.1) ou à l'opposé (fig.4).

Ceux-ci offrent une stabilité en position de levage.

La hauteur des deux châssis superposés, en position repos, devra être le moins haut possible afin de permettre la montée sans difficulté des véhicules. Le soulèvement se fera à gauche par rapport au véhicule.

Le châssis du dessus est plus étroit que celui du dessous.

Descriptif détaillé pour vérin souple concernant le châssis posé au sol: (fig. 1) Il est composé d'un châssis rectangulaire séparé en deux parties dans le sens de la largeur. Un compartiment près de l'axe de rotation: chambre à vérin (18). Le fond de ce compartiment permet ainsi de transmettre la poussée de part et d'autre grâce aux deux profils (19) (15) .

La largeur entre les deux profils correspond à la largeur du vérin, plus la largeur des deux pattes (16) percées en vue de supporter l'axe de rotation (14) (fig.2) . A l'intérieur de la chambre (18,) les deux pattes (16) sont soudées sur les longerons (17) et sur la traverse (15), largeur intérieure du châssis entre les deux longerons (17) correspond à la longueur du vérin souple.

La longueur des longerons (17) est supérieure à la largeur des roues arrière hors tout des appareils qui doivent être soulevés.

Le deuxième compartiment est déterminé par le profil (19) qui renforce la chambre (18) et le profil (191) soudé au bout du châssis. Il est perpendiculaire aux longerons (17).

Afin que la béquille ne glisse pas lorsque celle-ci est verticale (position de travail), et par mesure de sécurité, une crémaillère (20) est soudée entre le profil (19) qui renforce la chambre (18) et le profil (19 1), profil situé au bout du châssis au sol. La crémaillère sera soudée au milieu de ces deux profils et s'appuiera sur le sol).

Cette crémaillère (20) comportera des crans de sûreté (22).

Un anneau (21) soudé sur le profil (19 1) a l'intérieur du châssis et près de la crémaillère (20) recevra la chaîne (24) (fig.3) pour empêcher le renversement du châssis mobile dans le cas de fausses manoeuvres.

Le châssis du dessus (fig. 2) est composé : de deux longerons (2) et de 35 profils transversaux (8) (13) formant deux parties distinctes séparées par un profil (4).

Le premier profil (8), plus long que les deux autres, correspond à la largeur entre les deux pattes (16) (fig.1) supportant l'axe de rotation du châssis du bas, Deux pièces percées et soudées (1) en bout du profil (8) à la même largeur intérieure que les pièces (16) afin de permettre la mise en place de l'axe (14) et ainsi d'articuler les deux châssis.

Les longerons (2) sont soudés perpendiculaire et en retrait par rapport à ce profil (8).

Sur le devant de l'appareil ou sur l'arrière ce retrait permet la mise en place des pattes (9) supportant l'axe de rotation de la béquille.

L'espace libre situé sur la partie "chambre à vérin" (18) sur l'arrière permet de placer une valve de remplissage sur ce vérin souple.

La partie au dessus de la chambre à vérin entre le profil (8) près de l'axe de rotation (14) et le profil (4) soudé entre les deux longerons (2) détermine l'endroit de pousser du vérin.

Deux profils (3) de forte dimension soudés dans le sens de la largeur reliant les deux longerons (2) permettent d'exercer la poussée du vérin et de la répartir Ils sont disposés au dessus du vérin de part et d'autre de son diamètre et soudés perpendiculaires aux longerons (2) entre les profils (8) et (4). Les deux profils (3) dépassent sur le dessous pour permettre une levée maximum tout en réduisant au minimum le jeu entre vérin et châssis.

Cette partie au dessus de la chambre de poussée va recevoir la roue lorsque le véhicule montera sur le châssis.

La deuxième partie du châssis du haut est déterminé par le profil (4) situé au dessus du renfort (18) de la chambre à vérin et le profil (13) situé au dessus 25 du profil (19 1) situé, lui, sur le châssis au sol.

Dans cette deuxième partie, une cale amovible (7) positionnée sur la longueur permettra d'ajuster sa largeur avec le diamètre des roues des différents appareils utilisés.

Cette cale vient se positionner sur deux profils en "U" (5) à environ 30 10 cms par rapport à l'arrière du châssis.

Les deux profils en "U" (5) sont positionnés face à face. Ils sont soudés, un sur le profil (4),l'autre sur le profil (13). Ce profil (13) comporte en plus du profil en "U" (5) un anneau soudé (12) à l'intérieur du châssis. Cet anneau (12) sera positionné face à l'anneau (21) du châssis du bas.

Toujours sur ce même profil (13) mais côté extérieur sont soudées deux 2873107 -4- oeillets de sécurité (6) pour bloquer les maillons de chaîne. Ils sont disposés à chaque extrêmité du profil (13).

Dessous cette deuxième partie de l'appareil vient se placer la béquille en "U" (11), l'axe de rotation (9) de celle-ci est le plus éloigné possible par rapport à 5 l'axe de levée (14).

La longueur de la béquille est déterminée par l'espace entre son axe de rotation et la chambre de poussée du châssis au sol; Cette béquille permet de supporter le poids de l'appareil en toute sécurité.

Un dispositif permet de bloquer la béquille au repos (10).

Les deux châssis sont reliés au maillon soudé (12) et (21)avec une chaîne réglable (24) (fig.3) Cette chaîne est légèrement plus longue que la hauteur de levée de l'appareil mais elle ne permet pas le basculement du châssis mobile Un dispositif bloque l'appareil sur le châssis mobile, une chaîne (23) (fig.3) accrochée aux oeillets de sécurité (6) empêche l'appareil de basculer lorsqu'il est en position haute (fig.3). Dans le cas d'un vérin rigide (fig. 4) , celui-ci sera positionné à l'opposé de l'axe (14).

Une pièce oblique (25) (fig.4) permet une levée maximum tout en gardant un bon équilibre lors de la poussée. Celle-ci en forme de "U inversé" permettra de recevoir la tête du vérin et sera solidaire des profils (3) (fig.4).

Sur le châssis rigide (fig.4) les longerons (17) plus longs, à l'opposé de l'axe de rotation, permettront d'avoir un compartiment pour recevoir le bas du vérin à eau. Ce compartiment s'appuyant sur le sol permet au vérin d'exercer sa poussée.

Grâce à des dispositifs adéquats, et différents, la levée des appareils pourra être envisagée de différentes façons soit par le train avant, le train arrière ou sur le côté.

En résumé : la présente invention concerne un dispositif permettant de soulever les tondeuses auto-portées par l'intermédiaire de deux châssis, un fixe au sol (fig.1) et l'autre mobile (fig.2) autour d'un axe en commun (14), un 30 vérin à eau placé entre les deux châssis servant à les écarter.

L'eau alimentant les vérins provient du réseau relié au système d'alimentation en eau courante. La place des vérins suivant qu'ils soient rigides ou souples, sera différente.

Les vérins souples près de l'axe de rotation (14), les vérins rigides à l'opposé 35 de l'axe (14) tout en gardant assez de place entre l'axe et le vérin pour permettre aux appareils de monter sur le châssis mobile.

Dans les deux cas, les vérins s'appuient sur le châssis au sol par l'intermédiaire d'une surface solidaire de ce même châssis afin d'exercer la poussée: exemple (18) Une cale (7) permet de régler la largeur du châssis mobile au diamètre des 5 roues.

Des dispositifs de blocage et une béquille assureront la sécurité.

On voit que le dispositif selon la présente invention est d'une réalisation particulièrement simple, tout en présentant une grande efficacité de fonctionnement.

II est bien entendu que le mode de réalisation qui vient d'être décrit ne présente aucun caractère limitatif et qu'il pourra recevoir toutes modifications désirables sans sortir pour cela du cadre de l'invention.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1) Dispositif permettant de soulever une tondeuse auto-portée ou tout autre véhicule similaire caractérisé par le fait que le levage du véhicule se fait par l'intermédiaire de deux châssis: un fixe au sol (17) et l'autre mobile (2) autour d'un axe en commun (14) et un vérin à eau placé entre les deux châssis et servant à les écarter.

2) Dispositif suivant la revendication 1 caractérisé par le fait que le vérin à eau est relié au système d'alimentation en eau courante.

3) Dispositif suivant la revendication 1 caractérisé par le fait que la place du vérin sur le châssis permet une levée maximum suivant le vérin utilisé : le vérin étant placé près de l'axe de rotation dans le cas d'un vérin souple et le vérin étant placé à l'opposé de l'axe de rotation dans le cas d'un vérin rigide.

4) Dispositif suivant la revendication 1 caractérisé par le fait que pour pouvoir exercer la poussée sur le châssis du haut, le vérin s'appuie sur le sol par l'intermédiaire d'une surface pleine du châssis du bas exemple 18

5) Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le châssis mobile du haut recevant la roue comporte une cale (7) se plaçant sur les profils en "U" (5) afin de s'adapter au diamètre de la rque.